Europe : on va bientôt tous crever de faim !

La Commission européenne et le Parlement européen, deux organismes susceptibles de prendre les bonnes décisions pour le bien-être des peuples, se sont orienté sous la pression constante du lobby des écologistes vers l’organisation d’une famine organisée qui pourrait faire rétrograder le berceau de la civilisation occidentale vers une situation en temps de paix inédite depuis le milieu du dix-huitième siècle c’est-à-dire une famine généralisée. Les évènements d’Ukraine ne sont pas le paramètre important pour expliquer la situation alarmante qui se profile pour l’année 2023. Il y a en premier lieu les décisions stupides de l’Union européenne relatives aux intrants de l’agriculture, nommément les pesticides. Le glyphosate puis maintenant les néonicotinoïdes sont interdits en Europe. Les premières conséquences attendues sont une pénurie de sucre produit en Europe et une baisse de rendement des grandes cultures dont le blé. Le travail destructeur des partis écologistes dont les lubies sont bien connues va provoquer une désorganisation totale de l’approvisionnement en viande. Cette décision nouvelle concerne l’élevage bovin qui selon l’esprit étriqué de ces étranges protecteurs de la nature et du climat est un gros producteur de méthane provenant des pétulances du bétail, ce gaz présent en quantités “ppmèmesques” dans l’atmosphère étant supposé, sans aucune preuve scientifique incontestable, considérablement dommageable pour le climat.

L’embargo économique et financier imposé à la Russie par l’Union européenne a non seulement induit une crise énergétique en Europe mais a aussi, et ce n’était pas venu à l’idée des décideurs politiques européens, une pénurie d’engrais de synthèse. Ces idiots qui gouvernent l’Europe avaient oublié que la Russie est le premier exportateur d’engrais de synthèse vers l’Europe et la Biélorussie (alliée de la Russie) le premier producteur de potasse du monde, métal qui intervient également dans la production de ces engrais de synthèse. La conséquence directe va être le choix cornélien auquel les agriculteurs seront confrontés : ou bien laisser leurs parcelles en jachère et perdre de l’argent ou alors perdre de l’argent en achetant des engrais au prix fort pour des récoltes qui ne couvriront pas leur investissement. Et les éleveurs redoutent l’installation d’une “taxe méthane”, pourquoi pas puisque cette même Union européenne va mettre en place une “taxe carbone” en premier lieu sur tous les biens importés.

Comme si ça ne suffisait pas pour prouver aux yeux des peuples leur suprême idiotie les fonctionnaires de la Commission européenne encouragent la production d’insectes variés, des criquets, des grillons, des scarabées et des vers de farine (c’est plus rentable que de faire du pain) pour remplacer la viande rouge, ou blanche en incluant la volaille, dans les assiettes des consommateurs soumis à l’idéologie écologiste. Il y a néanmoins encore un problème auquel les abrutis de fonctionnaires n’ont pas inclus dans les méandres de leurs cerveaux. Toutes ces gentilles bestioles n’ont pas de vertèbres mais un exosquelette constitué de chitine. Et c’est là le problème ignoré. La chitine est certes dégradée par notre organisme mais les produits de dégradation peuvent être allergènes. C’est très gênant car certaines personnes peuvent en mourir. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne dédaignaient pas les larves de termites par exemple quand ils n’avaient pas réussi à abattre un gibier mais il est maintenant reconnu que la viande rouge fut au cours de l’évolution le principal facteur de développement harmonieux du cerveau qui aboutit à l’Homo sapiens sapiens. Alors se nourrir d’insectes risque d’accélérer une régression mentale de nos descendants. Ce petit détail n’a pas non plus effleuré le cerveau déjà handicapé des fonctionnaires de la Commission européenne.

En conclusion, plus de sucre, presque plus de produits laitiers, une production de céréales divisée par deux, moins de légumes puisque les cultures maraichères sont gourmandes en engrais et en pesticides, moins de fruits pour les mêmes raisons, de la viande rouge devenue hors de prix, inutile d’écrire des lignes supplémentaires : on va tous crever de faim !

Central Park, l’unité de mesure du refroidissement du climat !

Central Park à New-York, d’une superficie de 3,4 millions de m2 (340 hectares pour Bruno Le Maire) est un îlot de verdure visité par plusieurs millions de personnes chaque année. Pour vous donnez une idée il est tout de même trois fois plus petit que le Bois de Vincennes, mais ne soyons pas chauvin. Pourquoi mentionner Central Park à propos du « changement climatique » ? C’est très simple. L’augmentation du volume de glace du Groenland au cours des huit premiers mois de l’année 2022 a été telle que ce volume suffirait à recouvrir la totalité de Central Park d’une couche de glace épaisse de 2700 mètres. Comme l’indique le graphique ci-dessous le gain de glace de cette immense île glacée a brusquement augmenté au cours de l’été passé, contredisant toutes les prévisions des experts en climatologie de l’IPPC.

l est intéressant de rappeler ici un historique des cycles glaciaires dont la périodicité est d’environ 100000 ans. Il s’agit du cycle de Milankovic mis en évidence par cet astrophysicien qui élucida cette variation cyclique par la mécanique céleste. Comme le montre le graphique ci-dessous il fait beaucoup plus souvent froid que chaud sur notre planète Terre. La température passée reconstituée à partir de la quantification de la présence de deutérium dans la glace du dôme C dans l’Antarctique, exprimée en anomalie par rapport à une moyenne calculée pour la période 1900-1970. Ce choix est arbitraire et contestable mais permet de visualiser une tendance permettant d’uniformiser les mesures effectuées sur les diverses carottages glaciaires.

On constate que le « bruit » des mesures est d’autant plus important que la glace est « plus jeune » mais il est un fait indéniable ressortant de cette représentation de l’évolution des températures de l’air que le climat actuel se trouve déjà dans une phase de refroidissement si on se réfère aux pics optimaux passés à moins 325000 et 125000 ans par rapport au temps présent. C’est indéniable : les périodes chaudes inter-glaciales n’ont duré qu’au mieux une vingtaine de milliers d’années. Or la grande débâcle qui eut lieu lors du Dryas récent ne date que de 13000 ans. Certes cette période succédait à un court épisode relativement tempéré appelé Bolling-Allerod mais la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des Laurentides et de Scandinavie avaient déjà débuté. La brutale augmentation des températures qui eut lieu 11500 ans avant nos jours correspond à cette augmentation très brutale de celles-ci représentées par le graphique ci-dessus pour la fin de chaque période glaciaire. Si on fait abstraction des fluctuations de température qui relèvent de la météorologie l’augmentation du volume des glaces du Groenland au cours des 9 derniers mois de l’année 2022 constitue un autre signe d’un refroidissement à venir. Le graphique ci-dessous demande quelques clarification pour sa bonne compréhension. L’aire grisée représente l’ensemble des mesures effectuées de 1981 à 2010. La ligne horizontale est la moyenne de l’ensemble de ces mesures retraçant l’évolution de la masse de glace du Groenland chaque année.

La courbe en brun est la moyenne arithmétique des mesures jour après jour sur la période 2020-2021. La courbe en bleu représente ces mêmes mesures pour la période janvier-aout 2022. Les observations satellitaires indiquent une augmentation du volume de glace de 16 milliards de m3 (16 Gt) durant cette période janvier-aout 2022. Le gain ou la perte de masse est exprimée en gigatonnes par jour, la barre horizontale étant le zéro de cette évolution et l’échelle des ordonnées allant de moins 16 à plus 12 Gt/jour. La portion cerclée en rouge explicite la tendance actuelle, c’est-à-dire une forte augmentation de ce volume de glace au Groenland.

Pour confirmer ces faits les températures relevées à la station Vostok dans l’Antarctique ont été les plus basse jamais observées depuis que cette station existe durant l’hiver austral passé. En ce mois de décembre 2022 les prémices d’un nouvel hiver particulièrement froid sur l’Amérique du Nord n’ont rien de réjouissant. Si toutes ces observations ne confirment pas un refroidissement durable du climat puisqu’elles sont limitées dans le temps, il est néanmoins préoccupant de simplement les constater. Rien n’indique en effet que l’optimum climatique moderne que nous vivons depuis la fin du dix-neuvième siècle va encore durer longtemps. Sources : polarportal.dk et electroverse.co Note. Ce lundi 19 décembre 2022 la Japan Meteorological Administration a relevé des chutes de neige jamais enregistrée à cette date de l’année ainsi que des températures anormalement basses. Par exemple à Kyoto moins 6,6°C et 2,30 mètres de neige dans la préfecture de Niigata sur la cote nord de Honshu et 1,5 mètres dans la préfecture de Fukushima. Et les prévisions météorologique américaines prévoient des chutes de neige en Floride dans les jours à venir et une vague de froid ressemblant cet hiver prochain aux trois précédentes années … Aujourd’hui à Papeete la température a atteint 26 degrés et personne n’en est mort

Revue de presse du 24 au 28 octobre 2022 (Pierre Jovanovic)

Regardez bien ce graphique que Thomas Malthus aurait adoré analyser. Certes, le créateur a un peu triché puisqu’il fait partir la courbe de 10.000 ans avant Jésus Christ, ce qui donne un impact visuel phénoménal (ou: comment tricher avec des graphiques). Il aurait été plus honnête de démarrer à partir du XVIIIe ou plutôt XIXe siècle pour une simple raison: le développement du savoir médical, ne serait-ce que la simple obligation faite aux médecins et/ou sage-femmes de se laver les mains avant de procéder à l’accouchement. Ce sont les découvertes de Louis Pasteur et d’Ignace Semmelweis qui ont bouleversé la natalité humaine. 

Bref, si en 1928 (malgré la guerre 14-18) la Terre comptait 2 milliards d’habitants, l’avancée scientifique a permis de gagner 1 milliard de plus en 1960 avec 3 milliards, soit 1 milliard sur 32 ans. Avec l’arrivée de l’aviation globale, en 1975, en juste 15 ans donc, la population est passée à 4 milliards. 

Avancée rapide jusqu’en 2022: 8 milliards d’habitants (pour simplifier) soit 4 milliards de plus en l’espace de 47 ans -par rapport à 1975. 

On peut estimer qu’en 2070 la population arrivera à 16 milliards et à environ 20 milliards en 2100. 

Et c’est précisément à cause de cette progression estimée que le club Davos et Bill Gates ont convaincu le reste des ultra-riches (dont les avions privés ne peuvent même pas se garer à Genève, tant ils sont nombreux) qu’il était nécessaire de REDUIRE LA POPULATION. 

Je rappelle que Bill Gates ont parle depuis plus de 10 ans, et que l’astuce trouvée pour maquiller ce génocide consiste à le cacher sous « l’empreinte carbone qui créé le réchauffement du climat » ! 

Il expliquait à la presse depuis des années que les habitants émettaient trop de carbone qui entraînait le réchauffement du climat, d’où la nécéssite d’imposer un « passeport carbone » qui a en réalité vu le jour sous le faux-nom de « passe sanitaire« . 

Il va de soi que ce graphique participe naturellement à cette terreur « carbone / réchauffement » que tous les médias diffusent et la raison pour laquelle Laurent Joffrin a demandé à imposer un passe-carbone (si, si) dans l’une des émissions de Pascal Praud sur C-News voici 10 jours. 

Vous avez tous les éléments… 

Vous comprenez maintenant mieux pourquoi Bill Gates vaccine toute l’Afrique via son organisation vaccinale GAVI ! Pourquoi Macron lui a remis la Légion d’Honneur et pourquoi Gates, Trudeau et lui sont les grands favoris de Klaus Schwab. Ils n’ont pas hésité à massacrer financièrement les médecins et infirmières qui ont refusé le vaccin. 

Un indice sur le graphique (en haut): les experts aux Nations-Unies estiment qu’en 2100 il n’y aura « que » 11 milliards. Où sont passés les 9 milliards d’habitants logiquement prévus ? 

…. un Ange passe, effrayé ! 

Et avec la guerre en Ukraine et la Russie, eh bien Bill Gates se frotte les mains. Il a déclaré sur une chaîne américaine que « cette guerre était une bonne chose sur le long terme parce que cela va accélérer la transition ! » (sic)  
Et il va plus loin, en ajoutant que les privations d’électricité et la crise énergétique européenne permettront d’arriver aux nouvelles approches plus rapidement ». Comme vous le voyez, il est d’une parfaite logique avec lui-même et sa stratégie voir ici sa video. Cela vous confirme aussi mon interview de la semaine passée avec Planètes360. 
C’est sûr qu’avec ses diverses maison de 25 pièces chacune, son yacht et ses 5 ou 6 avions, Bil Gates est bien placé pour nous parler d’économies d’énergie. Revue de Presse par Pierre Jovanovic

Mon commentaire. Ce qui a accéléré la croissance exponentielle de la population est l’amélioration de l’hygiène comme l’a mentionné Pierre mais également l’avènement des antibiotiques, avènement favorisé par la seconde guerre mondiale avec les besoins en pénicilline et enfin la production massive d’engrais azotés de synthèse. Comme tout être vivant l’abondance de nourriture favorise la natalité, qu’il s’agisse des pigeons des villes abondamment nourris par des âmes charitables alors que ce geste est interdit par la loi dans la plupart des pays civilisés ou encore un autre exemple trivial : les élevages de saumons gavés de nourriture peu ragoutante alors qu’en pleine mer il est impossible d’en capturer. L’optimum climatique médiéval n’a-t-il pas vu exploser la population européenne car il n’y avait plus de famines à répétition en raison de conditions météorologiques clémentes.

Pour des raisons que l’élite internationale nie toujours que le climat est en voie de refroidissement depuis l’optimum climatique de plusieurs milliers d’années de l’Holocène qui favorisa le « verdissement » du Sahara, immense étendue parsemée de cours d’eau et de lacs. Les « élites » comme Bill Gates, Klaus Schwab y compris le jésuite Gaël Giraud, fervent disciple de la « décarbonisation » de la planète alors que précisément l’abondance de CO2 favorise la croissance végétale ( lien ci-dessous) . Autant se taire et attendre avec patience les années 2060-2080 quand il y aura un vrai refroidissement du climat que l’on commence d’ailleurs à constater avec les épisodes de sécheresse imputés à tort à ce fameux réchauffement du climat qui n’est qu’un prétexte pour asservir l’humanité par ces élites.https://www.youtube.com/watch?v=n7oj2m8B0iM&ab_channel=Thinkerview

Enfin je me suis décidé !

Depuis de nombreux mois je voulais rassembler tous les billets de mon blog concernant le réchauffement ou le changement du climat. Lorsque j’ai décidé d’écrire sur mon blog, je lisais ou écoutais distraitement des articles ou des causeries au sujet de ce climat sans jamais avoir fait l’effort de comprendre ce dont il s’agissait d’un point de vue scientifique. En effet les journalistes de plume ou de plateau télévisuel semblaient exposer des idées acquises avec des dépêches d’agence ou de très doctes rapports de réunions internationales telles que le Congrès de Rio. Ma curiosité d’ancien scientifique m’encouragea à me documenter non pas en me limitant à ce que je pouvais trouver dans la presse ou pire encore sur Wikipedia (en anglais). Ce fut un long travail de mise à niveau ressemblant à ce qu’un étudiant peut, ou pouvait effectuer en première ou deuxième année de maîtrise.

Comme mon cerveau est encore à peu près fonctionnel j’ai pu retrouver dans ce cerveau et sans trop de difficultés les cours de physique et de chimie que j’avais suivi à la fin des années 1960. Je n’y connaissais rien en matière de climat. Autant l’énergie nucléaire m’est encore aujourd’hui familière comme la biologie moléculaire mais le climat était un trou noir, un domaine tellement compliqué que certains spécialistes ne comprennent rien et l’avouent. En me souvenant de cette sorte de lacune j’ai donc décidé de rassembler tous les billets de mon blog relatifs au climat, de la modifier si nécessaire et d’en fa ire une sorte d’ouvrage que je pourrai soumettre à un éditeur sans chercher à réaliser un quelconque profit.

L’introduction de cet ouvrage ressemblera donc au présent billet.

Petite leçon à une belle inconnue

Le fait que j’aie écrit un billet relatant une discussion avec un jeune diplômé d’une école européenne formant des « conseillers auprès des gouvernements » – ça veut tout dire c’est-à-dire rien du tout – qui a suscité de nombreuses réactions d’un grand intérêt, je reviens sur mon blog, vous me le permettrez. Mis à part des billets relatant une dernière découverte scientifique ou la situation économique de tel ou tel pays, je me suis surtout focalisé sur le « changement climatique » et ses conséquences dont les politiques de réduction des émissions de gaz carbonique et enfin depuis plus de deux ans sur le coronavirus. J’ai d’ailleurs l’intention de réunir tous les billet de l’une ou l’autre de ces deux rubriques et les proposer à un éditeur sans chercher à réaliser des profits, je m’en moque.

Je racontais hier à une très belle jeune femme que je tenais un blog. Elle est artisan-voilière, comprenez elle répare des voiles de bateau ici dans les territoires d’outre-mer français, connait toutes les capitaineries et quand elle veut se déplacer il lui suffit de trouver un navigateur pour la convoyer là où elle le désire. Je commencé à lui exposer mon opinion sur le climat mais elle m’a devancé sans vraiment savoir quelles étaient les lois de la thermodynamique avec un aplomb admirable. Je retranscris ici ses propos : « le climat a toujours changé dans le passé et l’homme n’y peut rien, c’est une histoire de mouvement des planètes et de la Terre autour du Soleil » (sic). Rien à redire pour une personne qui ne s’est jamais vraiment documentée sur ce sujet, en quelque sens le bon sens paysan. Eh bien il faudrait que des présentateurs de plateau télé aient le courage de clamer le même type d’argument. Or tout a été organisé pour appauvrir les classes moyennes au profit de l’infime minorité des richissimes, tant pis pour tous ces pauvres, qu’ils crèvent.

Et à propos du coronavirus, connaissant ma qualité d’ancien biologiste, elle m’a permis d’exposer mon point de vue que je résume ici en quatre points : (1) un virus manipulé en laboratoire pour obtenir un « gain de fonction » par insertion du site de clivage « furine » artificiel sur la protéine de la spicule du virus, manipulation faite sur l’ARN du virus directement parent du SARS-Cov-2 par l’armée américaine couverte par Antony Fauci, (2) ce virus est répandu à l’occasion des jeux olympique militaires de Wuhan au cours de l’automne par des agents américains pour accuser ensuite les biologistes du laboratoire de virologie P4 de la même ville financé par la France. Troisième point les grands laboratoires pharmaceutiques incapables de trouver de nouvelles molécules actives depuis des années se voient offrir l’opportunité de produire une thérapie génique (et non pas un vaccin) pour, selon Fauci et l’OMS, protéger les populations et comme attendu fiasco total puisque ce virus à ARN a une très forte tendance à muter, thérapie génique abusivement appelée vaccin qui tue plutôt que protéger les populations.

Dernier point cette épidémie, qui je le rappelle a tué moins de personnes que la grippe de Hong-Kong en rapportant le nombre de décès à la population, était censée tuer beaucoup plus de monde, le grand dessein de la gauche malthusienne qui a envahi toutes les sphères dirigeantes occidentales. Encore un échec.

À la fin de ma démonstration très brève cette jeune personne m’a demandé si tout ça était de mon invention. Je dois lu communiquer le lien de mon blog pour qu’elle se rende compte par elle-même que toutes mes affirmations sont sourcées sauf peut-être le processus de diffusion depuis Wuhan au sujet duquel je n’ai trouvé que très peu d’évidence journalistique. Et si on veut me traiter de complotiste voire de fasciste j’ai déclaré à mon interlocutrice que mon blog était une source d’information comme une autre ajoutant et que si j’étais journaliste j’aurais déjà été défenestré ou « mouru » comme dit si bien Pierre Jovanovic.

Depuis 1997 la Terre ne s’est pas réchauffée !

La problématique du réchauffement ou du changement climatique a au moins un avantage qui réside dans le fait que l’étude climat n’a jamais atteint une telle diversité d’approches. Les radio-ballons-sonde font partie de ces investigations et ils comptent parmi les meilleures sources de données au sujet de l’humidité de l’air, de la température et des vitesses et directions des vents à diverses altitudes. Depuis des dizaines d’années les données collectées par les milliers de ballons-sonde ont été soigneusement préservées et sont à la disposition des scientifiques. Telle a été la mission d’une équipe italienne de Bergame et de l’Institut de méthodologie pour l’analyse du milieu ambiant à Potenza en Italie, de dépouiller et homogénéiser les centaines de milliers de données disponibles. Les résultats obtenus après plusieurs années d’un travail de bénédictin ont remis en cause la doxa relative au changement du climat.

Depuis le milieu de siècle dernier les mesures par radio-sondes sont les seules sources de données susceptibles d’être exploitées pour l’étude de la variabilité du climat. Les radio-sondes atteignent des altitudes de l’ordre de 20 kilomètres et durant leur ascension toutes les données sont envoyées par radio à un centre de collecte situé au sol. Chaque jour plus d’un millier de radio-sondes sont larguées dans le monde et les données sont centralisées dans plusieurs centres de traitement en Amérique du Nord, en Europe, Russie, Japon, Chine, Philippines, Australie et Amérique du Sud. Lorsque le ballon atteint une certaine altitude son enveloppe éclate et le matériel est récupéré à l’aide d’un parachute localisé par radar. Depuis le milieu du siècle dernier plus de 12 millions de radio-sondes ont été utilisées.

L’immense volume de données a été standardisé afin d’être exploitable et les données relatives aux températures relevées entre les latitudes 25° et 70° nord ainsi que la teneur en vapeur d’eau à partir des données de 697 stations de collecte des signaux des radio-sondes depuis 1978 ont permis d’obtenir le résultat suivant plus parlant que n’importe quel discours :

Depuis 1997 jusqu’à ce jour les données intégrées des archives globales des radio-sondes dans l’hémisphère nord (IGRA en noir) ainsi que celles harmonisées entre les différents centres de collecte de ces données (RHARM, pour Radiosounding HARMonization, en rouge, et la réanalyse selon les critères du centre européen de prédiction météorologique (ERA5) indiquent qu’il n’y a pas eu de « réchauffement » notable entre les latitudes 25-70° nord. L’anomalie relative à la moyenne de toutes ces données n’indique elle aussi aucune tendance, K étant les degrés Kelvin. Mais alors que nous raconte donc l’IPCC, un organisme censé tenir compte d’une telle étude ? Rien, silence total car la mission de cet organisme onusien est d’effrayer les populations afin d’en maîtriser le style de vie pour sauver le climat. Il n’y a aucune corrélation entre ces profils temporels et l’augmentation constante de la teneur en CO2 de l’atmosphère. Ces résultats constituent encore une preuve que ce gaz n’a aucun effet sur le climat. Certes 23 années est une très courte période dans l’évolution naturelle du climat en regard des cycles glaciaire-interglaciaire mais tout de même combien de temps faudra-t-il attendre pour comprendre que toute cette histoire de réchauffement du climat est un coup monté ? Car en effet les émissions de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère sont passées de 6700 à 10000 millions de tonnes sur cette même période 1997-2020 et pourtant les températures n’ont pas évolué au cours de cette même période.

Source en accès libre : https://doi.org/10.1029/2021JD035220

Evolution du climat au cours des deux derniers millénaires

En m’inspirant toujours de l’article très riche en information d’Andy May dont j’ai laissé le lien dans un précédent billet il m’est apparu intéressant d’effectuer une analyse détaillée de la figure 2 de son somptueux article. Il s’agit de l’analyse de l’évolution des températures au nord du trentième parallèle réalisée minutieusement par les Docteurs Christiansen et Ljungqvist en 2012 en utilisant exclusivement ce que l’on appelle des proxys, très exactement 91, c’est-à-dire des analyses des cernes des arbres, des sédiments lacustes et marins, des teneurs en oxygène-18 des carottages glaciaires, des chroniques tant européennes que chinoises, de l’analyse des spéléotèmes, bref, à l’exclusion des relevés de températures avec des thermomètres ou plus récemment par analyse satellitaire. Si la diversité de tous ces proxys ajoute un degré de difficulté dans l’analyse ces auteurs ont été contraints d’homogénéiser toutes ces données du point de vue chronologique. Je conseille aux lecteurs de ce billet de jeter ne serait-ce qu’un coup d’oeil pour qu’ils se rendent compte du travail de fourmi réalisé par ces auteurs (doi : 10.51194/cp-8-765-2012 que l’on peut trouver aussi sur le site www.clim-past.net/8/765/2012 ). Il est tout aussi admirable de constater le travail qu’a réalisé Andy May pour en arriver à la reconstruction de l’évolution des températures dans l’hémisphère nord (hors régions intertropicales) tout aussi minutieuse. Pour plus de clarté cette reconstruction a été exprimée en anomalie par rapport à la moyenne des températures (reconstruites également) entre 1880 et 1960.

Une autre complication apparaît lorsque l’on rapproche tous les proxys utilisés par Christiansen et Ljungqvist. Disserter de l’évolution de climat moyen est une approche loin d’être satisfaisante sinon exacte car le climat dépend des interactions locales entre le relief, les vents et la proximité ou non d’une étendue océanique. Contrairement aux études des sondages effectués dans le détroit de Makassar, les proxys terrestres varient considérable d’une région à l’autre. Par exemple alors que l’Europe faisait l’expérience de froids rigoureux au début du Dix-huitième siècle le nord de l’Alaska connaissait des température presque clémentes, et quand Napoléon s’est aventuré dans les grandes plaines d’Europe orientale et de Russie il a mal choisi la date de sa campagne alors que le centre de la Chine profitait de températures plus clémentes que d’habitude. Bref, après un véritable travail de bénédictin Andy May a réussi à obtenir cette reconstruction :

On retrouve la tendance vers un refroidissement si on fait abstraction des deux périodes optimales, médiévale et contemporaine. La période chaude médiévale (MWP) a duré deux siècles et a connu un essor sans précédent du bien-être des peuples d’Europe, une croissance de la population favorisée par des récoltes abondantes avec une urbanisation également jamais constatée auparavant. La pluviométrie due à des températures élevées a permis la transformation des déserts d’Asie centrale en plaines herbeuses, ce qui a ouvert la voie à Gengis Khan jusqu’aux portes de l’Europe. Et une population foisonnante a été la principale explication de la construction en Europe occidentale des cathédrales. L’homme n’a rien fait pour que le climat suive à nouveau cette pente descendante jusqu’au milieu du dix-neuvième siècle, ce que l’on a appelé le petit âge glaciaire (LIA). L’optimum moderne qui a débuté au milieu des années 1930 paraît comme une sorte d’accident transitoire dans cette évolution générale du climat. Tout a été fait pour trouver une explication à cette poussée des températures et la plus communément admise (approuvée par 99 % des scientifiques concernés) est la conséquence sur le climat des émissions de CO2 provenant de l’utilisation des combustibles fossiles carbonés. C’est presque caricatural d’en être arrivé là. Comment tous ces experts expliquent-ils l’optimum climatique médiéval ? Il serait intéressant de leur poser la question et qu’ils répondent de manière circonstanciée. Selon la reconstruction d’Andy May les températures atteintes durant le MWP ont été supérieures à celles reconstruites à l’aide des proxys lors de l’optimum moderne, abstraction totale faite des relevés de températures à l’aide de thermomètres qui ont conduit à des délires inimaginables du genre « courbe en crosse de hockey » d’évolution des températures, résultat d’une manipulation éhontée des relevés de températures que les anglo-saxons appellent le « sherry-picking ». Les travaux de Christiansen et Ljungqvist repris par Andy May sont tout sauf du sherry-picking.

Avec l’optimum climatique moderne l’humanité (hors zones intertropicales) vit encore et depuis la fin de la première guerre mondiale un âge d’or éphémère qui pourra encore durer quelques années ou dizaines d’années, ensuite ce sera l’inconnu … Retrouvez l’article d’Andy May en vous reportant au précédent article à ce sujet sur ce blog.

Prévisions apocalyptiques et autres fantasmes …

La dernière version « fuitée » du rapport de l’IPCC fait état d’une montée catastrophique du niveau des océans, d’une augmentation délirante de la température moyenne de la planète Terre et de toute une série de catastrophes, disparition totale (ou presque) des coraux, sécheresses, typhons et autres cyclones, incendies, canicules (à croire que ce qui se passe dans les Etats de Washington et de British Columbia arrive à point nommé), famines, épidémies, invasions de criquets, etc … Pendant ce temps-là on recherche des OVNIs, des signaux extra-terrestres, la possibilité d’installer des colonies d’humains sur Mars voire sur Titan puisque de toutes les façons, quoiqu’il arrive, l’humanité va disparaître à cause de la fournaise insupportable qui nous attend tous. Au Quinzième siècle on brûlait des femmes innocentes qu’on accusait de sorcellerie car elles collaboraient avec des forces maléfiques et diaboliques pour qu’il y ait des étés pourris et des récoltes insignifiantes, ce qui provoquait de gigantesques famines accompagnées d’immondes épidémies. Pour le très sérieux Bulletin of Atomic Scientists le compteur de la durée de vie (de survie) de l’humanité affiche maintenant 100 secondes, je n’invente rien. Si on considère que l’apparition de l’homme moderne date d’environ 500000 ans alors il ne reste à l’humanité que 12 ans à vivre, encore une prévision apocalyptique ! La représentante démocrate Ocazio-Cortez (AOC) l’a affirmé droite dans ses escarpins vernis. Aujourd’hui les scientifiques honnêtes qui affirment que le prochain réchauffement du climat arrivera après la grande glaciation, c’est-à-dire dans 70000 ans, sont expulsés du milieu académique, en d’autres temps ils auraient été brûlés sur la place publique comme Giordano Bruno ou les sorcières dans les années 1450. Tout le cartel de la gauche occidentale affirme qu’on va tous disparaître si on ne fait rien, comprenez si on continue à se goinfrer de viande rouge au lieu de choisir de survivre avec des larves de termites grillées sur un feu de bouses de vaches utilisées pour labourer de maigres champs d’illusoire subsistance.

Toutes ces prévisions de fin du monde conduisent aux plus extravagantes fictions. L’humanité envisage d’aller coloniser une autre planète orbitant autour d’une autre étoile. Près de notre système solaire à environ 20 années-lumière de distance 250 systèmes planétaires ont été reconnus. Pas le moindre signal intelligent provenant d’une quelconque de ces planètes, d’ailleurs il semble qu’aucun de ces objets orbitant autour d’étoiles plus ou moins hostiles soit habitable. Oublions de tels projets, ils relèvent d’une science-fiction de mauvaise qualité. Depuis maintenant 16 mois on est pétri quotidiennement et c’est pratiquement inévitable pour tous les habitués des chaines de télévision en subissant inlassablement une propagande jamais atteinte en intensité y compris durant les heures sombres de l’Allemagne nazie ou de l’URSS stalinienne de signaux d’alarme terrifiants. Un relent de cette intensité peut être retrouvé en Chine ou en Corée du Nord mais néanmoins la propagande a atteint notre cerveau reptilien et nous sommes tous, de ce fait, devenus incapables de manifester un quelconque semblant d’esprit critique. La fin du monde est prévu avant 12 ans (si tout va bien) et tout le monde y croit. Des épidémies il y en aura d’autres et le SARS-CoV-2 a servi uniquement à bien éduquer les démocraties occidentales pour exploiter ce type d’évènements ultra-angoissants selon la version des décideurs politiques donnant libre cours à leurs instincts dominateurs.

Les prochaines sorcières que l’on brûlera seront les quelques rares scientifiques courageux qui dénoncent les dérives idéologiques actuelles lourdement teintées de totalitarisme. Je voudrais terminer ce billet très pessimiste par une anecdote. En 1978 je travaillais à UCLA et le 4 juillet je suis allé avec ma petite famille dans le quartier résidentiel de Brentwood. J’ai vu l’astronaute John Glenn qui se trouvait assis sur un char genre carnaval. Il serrait la main de ses admirateurs et je me suis approché de lui et ai dit que j’étais heureux que toute l’Amérique célèbre mon anniversaire, je suis en effet né un 4 juillet. Il m’a félicité et m’a souhaité un joyeux anniversaire. Au cours des quelques tours qu’il a parcouru autour de la Terre il n’a rien vu d’étrange ni de divin. Franchement, devant la totale imbécillité qui envahit l’humanité entière je n’ai plus vraiment envie que qui que ce soit me souhaite un joyeux anniversaire et je préfère attendre la mort qui je l’espère arrivera le plus vite possible. Tant pis pour mes petits-enfants ce ne sera plus mon problème …

Petite expérience de physique à l’usage des climato-réalistes

Je vais deux fois par mois reconstituer mon stock d’excellentes parts de tarte fabriquées par le meilleur pâtissier de Tenerife, le meilleur car il a appris son métier en France. Je congèle ces tartes puisque j’en achète une dizaine de parts au même moment. La photo ci-dessous est celle d’une part de ces tartes que je préfère. Sur un fond de pâte brisée est déposée une couche de de frangipane dans laquelle sont inclus des raisins secs qui ont macéré au préalable dans ce que je crois être du Porto ou un autre vin d’Andalousie. En surface se trouve une couche de pâte d’amende caramélisée recouverte enfin de sucre glace. C’était pour vous mettre en appétit.

J’ai réalisé cette expérience très simple en deux étapes. Comme indiqué sur la photo la part de tarte est posé sur une fourchette à dessert et elle n’est pas en contact avec l’assiette. J’ai constaté que le fond de l’assiette se refroidissait très sérieusement. J’en ai déduit que de l’air entourant la part de tarte se refroidissait et tombait alors littéralement vers le fond de l’assiette dans un mouvement de convection. Mais je n’étais pas satisfait de cette première observation que je ne pouvais pas quantifier à moins de disposer d’un appareil de photo infra-rouge.

J’ai réalisé la même phase de décongélation quelques jours plus tard d’une autre part de tarte identique en prenant cette fois la précaution de recouvrir la fourchette et l’assiette d’un film alimentaire en polyéthylène dans le but d’éliminer toute convection de l’air entourant la part de tarte qui en se refroidissant tout en réchauffant la tarte n’irait pas ensuite refroidir l’assiette. Et surprise, mais je m’y attendais un peu, le fond de l’assiette s’est également refroidi tout autant que s’il n’y avait pas eu ce film plastique. Que s’est-il passé ? La part de tarte se trouvait à la température de – 20°C et la température de l’assiette à + 25°C. Parler de thermies, de frigories n’a aucun sens puisque l’assiette est isolée par le film alimentaire et qu’il n’y a plus de convection ou de conduction directe pouvant favoriser un transfert de « froid » de la part de tarte vers l’assiette plus chaude. En réalité la part de tarte est un puits de photons infra-rouges émis par l’assiette. Certes la part de tarte émet des photons infra-rouges mais ils sont beaucoup moins énergétiques que ceux émis par l’assiette, la différence de température étant de 45°C au début de cette petite expérience. Ceux de mes lecteurs familiers de la loi de Stefan-Boltzmann trouveront que la différence de longueur d’onde entre les photons émis par le fond de l’assiette et ceux émis par la part de tarte est de 0,166 micromètres.

C’est peu me direz-vous mais savez-vous combien de photons infra-rouge votre corps émet chaque seconde ? Un adulte émet chaque seconde 45 milliards de milliards de photons de longueur d’onde d’environ 9,70 microns. Et pour l’assiette située sous la tarte il en est de même à une petite différence près : l’assiette ne consomme pas d’énergie pour maintenir sa température constante comme nous le faisons à chaque instant, donc nécessairement l’assiette se refroidit : elle perd de l’énergie en émettant des photons et elle en émet d’autant plus que ces photons sont littéralement piégés par la tarte.

Il en est de même entre la surface de la Terre et les couches élevées de l’atmosphère malgré le fait que les échanges sont compliqués par des phénomènes de convection puissants et l’intervention de la vapeur d’eau qui introduit un facteur supplémentaire de transfert de chaleur. Cette petite expérience observationnelle prouve qu’il ne peut pas exister de transfert d’énergie sous quelque forme que ce soit d’un corps froid vers un corps chaud. C’est pourtant ce qu’avance la théorie de l’effet de serre du CO2. Pour les curieux tous les calculs figurant dans ce billet sont déduits de la loi de Wien ( https://en.wikipedia.org/wiki/Wien%27s_displacement_law ). Je tiens à remercier Valentine, étudiante en classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs, qui a effectué les calculs pour son vieux grand-père.

Inversion du champ magnétique terrestre : une menace pour l’humanité

Les écologistes ont clamé que l’homme était un destructeur impitoyable de la nature en utilisant des arguments non prouvés. Ça s’appelle de l’anti-science car affirmer que la cause de la disparition de la mégafaune d’Europe est le résultat de l’instinct de prédation de l’homme est faux. Les mammouths laineux ou encore les tigres à dents de sabre n’ont pas été exterminés par les hommes modernes du continent eurasiatique venus d’Afrique il y a environ 100000 ans, de même que l’homme de Neandertal n’a pas non plus été exterminé par ces hommes modernes dont nous descendons. Bien au contraire ils ont sympathisé à tel point que nous avons hérité de ces néandertaliens de quelques caractéristiques génétiques. D’autre part alors que le champ magnétique terrestre diminue ( moins 9 % durant les 170 dernières années) et que le pôle magnétique se dirige vers la Sibérie de plus en plus rapidement les spéculation au sujet d’une inversion du champ magnétique terrestre prennent de l’ampleur. Les impacts économiques que pourrait entrainer un tel événement sont difficiles à estimer. Il faut retourner dans le passé pour se faire une idée précise de ce qui pourrait arriver dans un futur pas très lointain. L’objet de ce billet est de présenter ce qui arriva sur la Terre lors de la dernière inversion du champ magnétique terrestre.

Tout est arrivé il y a 42000 ans et l’homme moderne a survécu parce qu’il avait un cerveau plus développé et a appris à s’adapter à ce que les géologues appellent la « Laschamps Excursion ». Ne vous méprenez pas il n’y avait pas de dénommé Laschamps il y a 42000 ans et le mot excursion doit être pris au sens scientifique qui signifie perturbation ou sortie d’un état normal. Et en effet la Terre vécut un perturbation considérable provoquée par une brutale inversion du champ magnétique terrestre qui a duré un peu plus de 1000 ans. Cette inversion du champ magnétique a été découverte pour la première fois en étudiant les coulées de lave issues du volcan de Laschamps sur la commune de Saint-Genès-Champanelle, Puy-de-Dôme. Les études réalisées en 1969 sur ce site ont montré une inversion du champ magnétique terrestre mais les techniques analytiques de l’époque paraissent aujourd’hui préhistoriques et les travaux publiés à l’époque restent très spéculatifs. Des études très récentes dirigées par l’Australian Research Council ont utilisé pour étudier l’évènement de Laschamps des restes de troncs d’anciens arbres Kauri, une espèce d’araucaria (Agathis australis) parfaitement conservés dans des tourbières de la péninsule nord de l’île nord de la Nouvelle-Zélande.

L’inversion du champ magnétique terrestre comprend trois phases. La première est caractérisée par une diminution progressive de l’intensité du champ magnétique terrestre. Ce processus a pour conséquence d’exposer la Terre au vent solaire et aux rayons cosmiques qui ne sont plus déviés par ce champ magnétique. Ils heurtent alors frontalement les hautes couches de l’atmosphère provoquant une profonde perturbation de la couche d’ozone. Le rayonnement cosmique induit une abondance inhabituelle des isotopes 10 du béryllium et 14 du carbone, phénomène appelé spallation cosmique. Connaissant les demi-vies de ces deux isotopes, respectivement 1,4 million d’années et 5730 ans, la chute de l’intensité du champ magnétique terrestre au cours l’évènement Laschamps a pu être datée avec une grande précision, autour de 42000 ans avant l’ère commune. Outre l’appauvrissement de la haute atmosphère en ozone, le climat a été brutalement perturbé mettant fin à une période relativement clémente par une tout aussi brutale glaciation qui a affecté l’ensemble de l’hémisphère boréal, d’où la disparition de la mégafaune et la mise en grave danger des Néandertaliens qui n’ont pas su s’adapter. L’article cité en référence en fin de billet ne mentionne pas la formation de nuages de haute altitude en raison du rayonnement cosmique intense comme l’a suggéré Svensmark mais les études ont mis en évidence une forte augmentation en altitude des oxydes d’azote et des radicaux libres HO, CO, et NO non pas provenant d’une activité volcanique mais probablement en raison de l’action conjuguée du rayonnement cosmique et du vent solaire non dévié par le champ magnétique terrestre fortement amoindri au cours de cette transition. Le changement du climat a été global puisque la zone de convergence intertropicale s’est déplacée vers le sud entrainant un changement profond du climat de l’hémisphère nord avec une intense glaciation du continent nord-américain, une perturbation du régime des moussons en Asie, bref il fallut que l’homme anatomiquement moderne invente des moyens de survie inédits ce que n’a pas su imaginer l’homme de Neandertal.

Il est intéressant de rapprocher cette « excursion » de l’essor de l’art pariétal dans le sud de la France et le nord de l’Espagne à la même époque comme par exemple dans la grotte d’El Castillo, où l’usage presque exclusif de l’ocre comme pigment a fait émerger l’hypothèse que nos ancêtres se recouvraient peut-être le corps de cette terre fine pour se protéger du rayonnement ultra-violet intense puisque les peintures et empreintes en négatif des mains a été précisément daté de 41400 ans avant l’ère commune. À n’en pas douter cette catastrophe géophysique, son peut parler de cet événement ainsi, constitue un goulot d’étranglement dans l’évolution de l’espèce humaine, un terme signifiant aussi sélection naturelle. Nos ancêtres directs ont survécu et nous survivront à d’autres changements du climat …

Source et illustration : 10.1126/science.abb8677