Je suis négationniste et le resterai (climat)

Mes lecteurs sont maintenant des habitués de mes billets négationnistes à propos du soit-disant changement climatique qu’il faut absolument croire puisque quelques 2500 experts en climatologie rétribués par les impôts que vous payez (pour les foyers fiscaux français cette contribution est de l’ordre de 85 euros pas an et près du triple pour les Allemands) et qui considèrent qu’étant 2500 et que les Prix Nobel attribués à Al Gore et à l’IPCC leur donnent toute caution pour être crus sur parole, alors « le climat se réchauffe, c’est un fait » dixit Obama lors de son dernier discours sur l’Etat de l’Union. Mais c’est vrai, je cite Obama ! Entre parenthèses il a été sévèrement démenti par trois vagues de froid exceptionnelles qui ont paralysé l’ensemble des USA. Qu’à cela ne tienne, c’était une conséquence du réchauffement.

J’ai encore au cours de ma revue de presse quotidienne de ce jour noté pêle-mêle une dizaine d’articles liés de près ou de loin au réchauffement climatique. Il paraît que les manchots de l’Antarctique sont en péril car les glaces dérivent plus vite que précédemment. Bizarre, les manchots ne nidifient jamais sur la banquise qui ne leur sert que pour aller pêcher et ils reviennent ensuite sur la glace continentale ferme, si l’on peut dire, vers leurs sites de ponte où ils régurgitent pour leurs poussins les effets de leur pêche. J’ai aussi trouvé un article paru dans « Nature Climate Change », mais oui c’est une nouvelle rubrique de cet organe journalistique à la solde de l’IPCC, que les températures relevées au milieu des déserts australiens augmentaient depuis près de 20 ans et que cette seule observation contredisait le « hiatus » de la stagnation de la température moyenne au moins aux alentours des zones intertropicales. J’ai noté aussi une étude sur les coraux qui blanchissent en raison du « réchauffement climatique », mais c’est bien sûr ! et tellement facile alors qu’ils s’agit d’un virus ( https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/09/13/rechauffement-climatique-non-un-virus/ ) mais ces experts ont l’audace de prétendre que ces virus qui attaquent les coraux prolifèrent parce que le climat se réchauffe.

Le papier publié par Nature sur le réchauffement des déserts est anthologique dans le genre mauvaise foi. Il s’agit d’anomalies comme toujours pour ces pseudo-scientifiques mais les anomalies sont-elles la règle, il faut se poser la question. Certes, on a coutume de dire que les exceptions confirment la règle, mais quand on inverse les rôles pour la simple raison qu’on est à court d’arguments, en d’autres termes, pour être fidèle aux affirmations du Docteur Lisa Alexander, auto-propulsée climatologiste à l’Université du New South Wales, il fait plus chaud dans les déserts depuis 20 ans et cette observation est en totale contradiction avec les autres observations relatives à l’évolution de la température moyenne et moyennée au niveau de la zone intertropicale. Il y a donc juste un pas à franchir pour incriminer la mollesse du Nino (inexpliquée depuis 1998) pour affirmer dans les pages de Nature qui fut en d’autres temps et sous d’autres cieux un journal scientifique de haute tenue que tout se réchauffe, il n’y a qu’à voir l’Australie et la Californie, bref les experts de l’IPCC ont finalement raison, la température des déserts a augmenté de 0,4 degrés depuis 1980 et tout ça est naturellement la conséquence des énormes quantités de CO2 rejetées dans l’atmosphère !

Il y a en réalité deux hiatus, depuis 1980, depuis donc 30 ans, l’humanité a rejeté dans l’atmosphère pendant cette période l’équivalent du tiers de toutes les émissions de CO2 produites depuis le début de l’ère industrielle avec l’apparition des premières machines à vapeur en Angleterre. Et pourtant si le CO2 avait réellement un effet sensible sur le climat d’une manière ou d’une autre il aurait été perçu et mesuré. Quant à la théorie de l’effet de serre il est inutile d’y revenir ici.

Les prévisionnistes ne sont pas en reste avec leurs simulations informatiques puisqu’ils prévoient qu’en 2100 la Mer de Ross en Antarctique sera complètement libre de glaces. Qui ne se souvient pas des prévisions d’Al Gore qui fut nobélisé pour avoir prédit que le passage du Nord-Ouest serait libre de glaces pendant plusieurs mois d’été dès 2012. On sait ce que sont devenues ces élucubrations dans la réalité. Dans la rubrique prévisions et modélisations, des climatologues de l’Université de Bergen prévoient en vous regardant droit dans les yeux et droits dans leurs bottes que le système complexe des courants marins de l’Atlantique Nord pourrait bien se dérégler d’ici 2100 en raison du réchauffement et conduire, on en reste assis, soit à un fort réchauffement soit à un fort refroidissement en s’inspirant du fameux film catastrophe dans la plus pure veine hollywoodienne « The Day After Tomorrow » (Le Jour d’Après, 2004) de Roland Emmerich. C’est à se demander si ces pseudo-scientifiques, à court d’idées, ne s’inspirent pas des films et des romans de science-fiction pour faire chauffer ( ! ) leurs super-ordinateurs. Mais il faut reconnaître que c’est la première fois qu’un éventuel refroidissement est envisagé par ces « savants ».

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Que dire des risques du réchauffement sur l’état de santé des rizières qui pourraient être ravagées par des champignons phytopathogènes dont le développement spectaculaire serait favorisé par l’humidité persistante surtout quand on sait que les rizières sont toujours à sec pour que le riz pousse mieux, n’importe quoi ! Quant aux oiseaux et autres papillons migrateurs c’est déjà la catastrophe comme pour les termites, les fourmis et bien d’autres représentants de la faune du globe y compris les humains qui seront grillés comme des toasts également vers 2100, dixit Christine Lagarde au sommet de Davos en 2013.

La climatologie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui ressemble à ce que les Anglais appellent du « cherry-picking ». Le climatologue ressemble à un merle ou un loriot qui va de branche en branche sur un cerisier et se régale de quelques fruits ici ou là selon son bon vouloir et son humeur du moment. C’est exactement ce que font les climatologues quand ils choisissent les données fournies par la dendrochronologie ou les carottes glaciaires pour ne citer que ces deux exemples. Toutes les données dérangeantes sont purement et simplement omises pour aboutir finalement à cette fameuse crosse de hockey qui a fait baver d’émotion des milliers de journalistes et de politiciens qui sont tous aussi ignorants les uns que les autres. Puisque 2500 experts grassement rétribués l’affirment c’est donc vrai. Ca s’appelle de l’escroquerie !

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Bref, mes lecteurs commencent probablement à se lasser de ma prise de position politiquement incorrecte mais je continuerai ma marche dans le désert, réchauffement climatique oblige, en dénonçant toutes ces affirmations pseudo-scientifiques réitérées à longueur de journaux télévisés, de presse à deux balles, d’articles scientifiques sans aucune valeur et de décisions gouvernementales ineptes sous la pression d’ONG terroristes. C’est surtout en tant qu’ancien scientifique que je m’élève contre cette nouvelle attitude sensationnaliste et catastrophiste qu’ont adopté tous ces « spécialistes », attitude basée sur des théories et des hypothèses toutes aussi infondées les unes que les autres.

La mélissopalynologie au secours des abeilles avec l’aide des douanes !

J’ai découvert par hasard un métier cryptique qui a son importance pour la santé de chacun, au moins de ceux qui consomment du miel régulièrement, le mélissopalynologiste, qui ne s’écrit pas comme il se prononce mais presque, à un i grec près. Qu’est-ce c’est ? Un spécialiste des pollens qu’on est censé retrouver dans le miel et il n’y en pas beaucoup d’aussi expérimenté que le Docteur Vaughn Bryant de Texas A&M University, TAMU. Cet éminent mélissopalynologiste, donc, possède une collection de pas moins de 20000 échantillons différents de miels provenant du monde entier dont il estime la valeur à près de 5 millions de dollars mais il n’a pas l’intention de la vendre car c’est son outil de travail. Avec un microscope et une banque de données disponible publiquement pour au moins les palynologistes, les spécialistes du pollen, il peut reconnaître un grain de cette semence sexuelle mâle des plantes à fleurs parmi 350000 autres grains car tous les pollens sont différents.

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On imagine que ce monsieur ne doit pas s’ennuyer quand il recherche dans un échantillon de miel les grains de pollens qu’on peut y retrouver. Avec un logiciel adéquat les grains, une fois photographiés, sont entrés dans la banque de données et un peu comme pour mettre un nom sur une empreinte digitale l’ordinateur identifie presque instantanément le grain en cours d’étude. C’est presque aussi simple que ça mais Vaughn Bryant ne s’en contente pas car il a constaté que la plupart des miels, plus de 75 %, sont tellement soigneusement filtrés afin qu’on ne puisse plus trouver la moindre trace de pollen que ça lui a paru un peu louche et même plutôt carrément louche quand il a trouvé dans des boutiques « bio » du miel à 75 dollars la livre d’origine garantie alors qu’il n’y a plus trace de pollen. De quoi se révolter !

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En effet, le moindre grain de pollen permet de remonter la filière jusqu’à l’origine, c’est-à-dire à la région du pays dont il est originaire et sans pollen tous les coups sont permis pour les contrefaçons vendues hors de prix. Aux USA, le business du miel est aux mains de quelques grossistes qui ne sont pas trop regardant quant à la qualité du produit qu’il commercialisent, en d’autres termes ils ignorent le plus souvent l’origine de leur miel et pour peu que leurs fournisseurs consentent des prix cassés comme la Chine le fait car ce pays est le premier producteur du monde de miel, prix cassé est synonyme de « qualité cassée », suivez mon regard.

Pas vraiment satisfait des obscures manipulations sur la qualité du miel cet universitaire a alerté la FDA (Food and Drug Administration) et la CBP (Custom and Border Protection), l’équivalent de nos douaniers, pour tenter de mettre fin à cette pratique qui ouvre la porte à toutes sortes de fraudes. Les producteurs de miel arguent du fait que la filtration éliminant le pollen du miel empêche celui-ci de cristalliser car du miel cristallisé se vend moins cher que le miel liquide. Pipeau ! D’abord la cristallisation spontanée du miel dépend du rapport entre glucose et fructose et aussi de la teneur en eau et en dextrines et rien ne dit que le pollen présent dans le miel accélère ce processus. C’est surtout pour mieux écouler sur le marché du miel chinois surtaxé qui a transité par un autre pays pour obtenir le permis d’importation sur le sol américain à un prix suffisamment élevé pour ne pas mettre en péril l’apiculture du pays car quelques grains de pollens dans le miel permettraient sans aucune marge d’erreur d’identifier sa provenance. Les douaniers sont aussi payés pour ce type de travail, comme en France d’ailleurs, n’en déplaise à ceux qui n’aiment pas les douaniers. Ce biologiste a tellement mis la pression sur la FDA qu’elle a fini par songer à établir des règles pour le traitement du miel permettant une identification de ce dernier grâce aux grains de pollen et faire voter prochainement une loi par le Sénat américain. Mais cette démarche est aussi très importante pour protéger la rentabilité des apiculteurs étant entendu que les abeilles comptent parmi les insectes pollinisateurs les plus prisés des agriculteurs. En conclusion les douanes ont aussi leur rôle à jouer pour préserver l’avenir des abeilles, ce n’était pas évident.

Source : TAMU, illustration Wikipedia 

Une nouvelle guerre de Crimée ?

 

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Je ne suis pas spécialiste en géopolitique, loin de là, mais si on considère la chute de la monnaie ukrainienne ces trois derniers jours (le hryvnia) de plus de 17 % entrainant dans son sillage le rouble, il y a quelques soucis à se faire quand on habite à Kiev ou Sébastopol. Justement, à propos de la Crimée, une partie de l’Ukraine plus ou moins indépendante et jalousement scrutée par la Russie puisque la population y est majoritairement russophone, il se pourrait bien que l’armée russe se fasse un devoir de protéger ses amis. Car qui dit russophone dit « russe » surtout pour Vladimir Poutine, l’armée russe est d’ailleurs en manœuvres en ce moment même juste de l’autre côté de la frontière (voir la carte). Il n’y a qu’à se souvenir des évènements de Géorgie il y a quelques années …

Aller mourir pour Sébastopol ? Pourquoi pas puisque la France est solidaire des USA ! La marine française a croisé au large de Sochi durant les jeux olympiques et conformément aux traités internationaux, les navires de la Royale ont quitté la Mer Noire avant d’avoir outrepassé le délai légal de 21 jours (Convention de Montreux, 1936) de présence dans les eaux de cette mer intérieure puisque la France n’est pas riveraine de cette dite mer. Pour autant, un navire américain reste au mouillage dans le port de Samsun en Turquie où se trouve une base américaine ou plutôt de l’OTAN présente aussi en Pologne, Roumanie et Hongrie.

Le gouvernement français prendrait-il le risque insensé de se confronter avec l’armée russe pour défendre l’intégrité de l’Ukraine en cas d’incident majeur en Crimée ? Car si une guerre civile genre Kosovo devait éclater dans ce pays le principal foyer de friction entre russophones et ukrainiens se trouve justement en Crimée !

Après le Mali où la France est toujours empêtrée et la Centre-Afrique où l’armée française n’aurait jamais du mettre les pieds puisqu’il s’agit d’un conflit religieux entre musulmans et chrétiens, pourquoi pas la Crimée pour que le Président, totalement désemparé par la situation économique et sociale dégradée et des élections à venir catastrophiques pour son parti, redore son image ? Une ou deux corvettes avec l’appui des Américains ça ferait l’affaire. Le ministre de la défense français s’est entretenu de ces questions avec son homologue américain à Washington le 24 janvier … Business is business as usual et les contribuables européens vont mettre la main à la poche pour combler les dettes de l’Ukraine qui enrichiront l’oligarchie russe, mais ce n’est pas la première fois que cela se produit. Il faut une cinquantaine de milliards d’euros pour calmer le jeu, tout de suite, et même le FMI s’y est engagé, une broutille quand on sait que par exemple la France emprunte cette somme auprès des marchés chaque mois !

La presse main-stream française subventionnée n’a pas encore dit le moindre mot de cette situation pour le moins dangereuse mais gageons que rien n’arrivera car Poutine dispose d’une arme beaucoup plus dangereuse que n’importe quelle bombe nucléaire, le gaz qui transite justement par l’Ukraine ! Secret défense oblige … Finalement ce qui se trame en ce moment ressemble à du théâtre de boulevard de mauvaise facture mais il se pourrait bien qu’un mort de plus en Crimée fasse exploser le baril de gaz …

Tous shootés au Prozac !

Les Français sont les premiers consommateurs d’antidépresseurs dans le monde, c’est bien connu, et ils ont de bonnes raisons de déprimer et de faire en sorte que leur sort s’adoucisse avec ces petites pilules colorées qui n’ont qu’un seul but : leur donner l’impression que la vie est toute rose. Ce n’est pourtant pas vraiment le cas, tous les voyants concernant l’avenir à court terme de la France sont soit oranges soit carrément rouges et comme il n’y a aucune raison à l’horizon de manifester quelque optimisme alors ces petites pilules sont d’un grand secours pour garder le moral. Je me demande même si secrètement le capitaine de pédalo n’en ingurgite pas une bonne poignée tous les soirs, maintenant qu’il doit surveiller ses pulsions d’extraverti et s’occuper avant tout des intérêts évanescents de la France.

Mais s’administrer des antidépresseurs, avec le consentement de son médecin qui au passage vous aura prescrit dans la foulée une bolée d’arrêt de travail – c’est mieux pour supporter ces saloperies – n’est pas sans risque surtout quand l’horizon est tellement sinistre qu’on a tendance à doubler les doses ! Plus on prend des antidépresseurs plus on se sent déprimé et c’est ce qui ressort d’une étude réalisée en Nouvelle-Zélande sur 1829 personnes usant et abusant de diazépines variées genre Prozac, de Tranxène ou d’autres poisons dont on devient aussi rapidement dépendant qu’avec la cocaïne ou la morphine, c’est dire en quelques mots la gravité de la situation. Le traitement de la dépression et de l’anxiété a pris de telles proportions que par exemple en France presque une personne majeure sur dix est sous antidépresseurs ! Mais par pudeur on n’en parle pas à son entourage familial ou professionnel si tant est qu’on est encore capable d’aller travailler … Il y a tellement de bonnes raisons de se droguer qu’on n’hésite plus et ce d’autant mieux que ces drogues (douces?) sont remboursées par les impôts qu’on paye ! Mais l’aspect complètement incongru est que cette utilisation intempestive d’antidépresseurs est souvent la cause du montant des impôts qu’on paye, montant qui va continuer à augmenter avec la consommation d’antidépresseurs.

J’arrête, vous allez déprimer en me lisant. Et pourtant, prendre des antidépresseurs est loin d’être anodin, cette étude est bien claire dans ses résultats : quand on prend ce genre de truc on prend du poids et on a des nausées (85 % des cas), on envisage le suicide (50 % des cas), on éprouve des difficultés à faire l’amour ou tout simplement avoir envie de faire l’amour (62 % des cas) ce qui entre nous n’arrange pas la situation bien au contraire, on ne réagit plus aux émotions, en d’autres termes on devient apathique (60%), on ne se sent plus soi-même, en d’autres termes on est à l’ouest (52%), on n’a plus de réactivité positive (42%), on n’en a plus rien à foutre de son entourage (39%) et enfin on a tendance à se replier sur soi (55%) mais malgré tout, et paradoxalement, 82 % de ces personnes interrogées (visiblement dans un état second) déclarent (j’ai bien écrit 82%) que leur traitement les aide à combattre leur dépression.

Il y a vraiment des questions sérieuses à se poser avant de commencer à s’empoisonner même si on ne croit ni aux promesses du ministre des finances ni à celles du ministre du budget ni encore moins à celles du ministre de l’affaissement déconstructif qui prévoit de rouvrir des mines pour envoyer tous les récalcitrants politiques et idéologiques au charbon, au lithium et aux terres rares, on n’a qu’à bien se tenir et surtout être à tout instant politiquement correct (comme disait Lénine).

Les antidépresseurs ont encore de beaux jours devant eux si on considère l’état de délabrement de la France qui, comme le répète H16, est un pays foutu !

Source (scientifique) : University of Liverpool press release agrémentée d’une interprétation toute personnelle. 

Vent de panique à l’IPCC !

 

Aux USA, certains Etats ont fait appel des décisions de la Maison-Blanche relatives au contrôle des émissions de CO2 auprès de la Cour Suprême considérant qu’Obama outrepasse l’esprit de la Constitution. C’est un premier pavé de taille jeté dans la mare des réchauffistes qui hantent les couloirs du Congrès et dictent leur loi auprès d’Obama, tout acquis aux thèses des éminents climatologues auto-proclamés de l’IPCC. Obama ne peut pas en tant que démocrate renier les thèses de son ami et prix Nobel Al Gore. On comprend que la politique du Président ne plaise pas aux industriels américains qui voient d’un très mauvais œil l’instauration de taxes sur le carbone. Il en est de même en Allemagne et en Espagne : c’en est fini des subventions à perte octroyées aux énergies alternatives. Il y a comme un vent de révolte qui souffle dans les moulins à vent …

L’IPCC, pour contrer cette sorte de fronde qui n’est en réalité qu’une sorte de prise de conscience malheureusement tardive de l’escroquerie de la théorie de l’effet de serre, tente in extremis de rectifier le tir. Comme le montre l’illustration ci-dessous, la température moyenne de la surface de la Terre n’évolue pas significativement depuis maintenant trente ans ! Pas vraiment d’argument pour chipoter entre 0,25 et 0,35 degrés compte tenu de la précision des mesures qui est de l’ordre de 0,25 degrés … Mais ces experts de l’IPCC sentant l’imminence d’une violente prise de conscience de leur farce organisée ont sorti de leur chapeau l’effet des volcans sur ce qu’ils considèrent comme une pause imprévue de l’évolution des températures.

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Si on va voir d’un peu plus près ce qui s’est passé lors des éruptions volcaniques passées, on constate que leurs effets ne se font sentir qu’au plus pendant trois années et ensuite tout redevient normal en termes de climat ou de températures. Par exemple on a pu relier les éruptions du Grimsvötn et du Laki à la pénurie alimentaire qui culmina en 1788 après plusieurs années « sans été » et fut l’élément déclencheur de la révolution française ou celle du Kuwae en 1452 qui précipita la chute de l’Empire de Constantinople pour les mêmes raisons. Mais les effets de ces éruptions cataclysmiques n’ont jamais été durables. Depuis que les « experts » de l’IPCC s’amusent sur de gros ordinateurs et leur font dire n’importe quoi il y a certes eu quelques éruptions volcaniques notoires. Les deux plus importantes ont été celle du Mont St. Helens en 1980 et celle du Pinatubo en 1991. L’éruption de l’Eyjafjallajökull en 2010 malgré les troubles occasionnés aux transports aériens reste anecdotique en termes d’émission d’oxydes de soufre et de cendres. A l’évidence, en examinant l’illustration ci-dessus, on ne constate pas de chute notoire de températures après l’éruption du Pinatubo, la plus importante depuis 1978, date à laquelle débute ce graphique.

Pourtant les « experts » viennent de publier un article, revu par des pairs c’est-à-dire d’autres experts de la même crèmerie, dans Nature, l’organe politique de l’IPCC. On peut lire dans le résumé, je cite : les températures ont montré un réchauffement plus lent depuis 1998. Les explications possibles incluent une variabilité interne du climat, des influences externes refroidissantes et des erreurs d’observation. Il faut tout de suite faire quelques remarques sur cette prose (voir le résumé en anglais en fin de billet, source : Nature) qui dénote une certaine panique dans les rangs des « experts ». Le réchauffement est plus lent, en dépit de l’accroissement constant des gaz à effet de serre. La variabilité climatique serait-elle une notion nouvelle pour ces « experts » ? Les influences externes refroidissantes ? On y arrive, ce sont les volcans, mais c’est bien sûr, il fallait trouver un moyen de se sortir de ce douloureux dilemme puisque tous les modèles informatiques sortis à grands frais (payés par les contribuables) des super-ordinateurs sont faux ! Mais tout de même, les « experts » se rattrapent in extremis en constatant qu’il est nécessaire de réaliser de meilleures observations et de plus amples études sur les aérosols volcaniques et représenter avec plus de précision ces observations dans les simulations des modèles climatiques. En d’autres termes, avec encore plus de crédits de recherche les « experts » incorporeront les effets des volcans dans leurs modélisations et ils arriveront peut-être à obtenir de meilleurs prévisions.

Comme les éruptions volcaniques sont imprévisibles comme d’ailleurs les tremblements de terre on se demande bien ce qui va sortir de ces ordinateurs géants puisqu’ils ne pourront jamais prédire l’imprévisible ! Ce qui est certain et toujours soigneusement ignoré des « experts » de l’IPCC est l’évolution de l’activité solaire. L’Office Météorologique Britannique a reconnu ouvertement en 2012 qu’il n’y aurait pas de réchauffement avant le début du prochain cycle solaire, c’est-à-dire après 2017, sans pour autant prendre en considération les travaux de deux éminents spécialistes des taches solaires, les Professeurs Habibullo Abdussamatov et Yuri Nagovitsyn, qui ont preuves à l’appui prédit que le cycle d’activité solaire 25 serait catastrophique et ressemblerait plutôt à ceux du minimum de Maunder qui dura près de 100 ans, entre 1650 et 1750, le minimum de Dalton (vers 1800) étant plutôt mieux fourni en termes d’énergie solaire parvenant à la Terre, c’est dire à quel point la situation est alarmante mais pas du tout comme l’entendent les « experts » de l’IPCC.

Comme l’indique l’illustration (Wikipedia et NASA) suivante, il faut remonter à 1906 (cycle 14) pour retrouver un aussi « maigre » cycle solaire que celui qui se termine (cycle 24) et ces deux cycles constituent le début et la fin du maximum moderne d’activité solaire.

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Ce n’est pas moi qui l’affirme ce sont les observations et elles seules qu’il faut prendre en compte ( http://www.leif.org/EOS/Locarno-S-G-Ratio.pdf ) et non des délires prédictifs sans valeur. Depuis le milieu des années 1990, le nombre de taches solaires a décru de manière continue pour atteindre seulement 50 % de la moyenne observée durant les années 1947-1995. Cette évolution est évident comme le montre la figure ci-après où on reconnaît le minimum de Dalton (1800-1820) aussi appelé « petit âge glaciaire » et la fin du minimum de Maunder vers 1700.

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Le cycle 24 qui est encore actuellement en phase descendante n’est pas représenté mais son amplitude est environ de moitié inférieure au précédent. S’il n’y a pas de souci à se faire quant au réchauffement il y a vraiment un gros problème à venir avec le refroidissement tel que le prédisent les deux physiciens que j’ai cité plus haut. Le nombre de taches solaires est une manifestation directe de la remontée d’énergie des profondeurs du soleil vers la photosphère or c’est ce phénomène qui commande directement l’intensité de l’énergie parvenant jusqu’à la Terre et le soit-disant réchauffement dû à l’activité humaine est négligeable, au plus 1,5 fraction sur 10000 de l’énergie solaire incidente (plus précisément 539/3850000, source Wikipedia). Mais si l’énergie solaire venait à varier de 1 pour 10000 – difficile de trouver des données précises sur ce dernier point – alors ce serait un nouvel âge glaciaire avec toutes les conséquences incalculables sur la planète entière.

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Naturellement Abdussamatov est politiquement incorrect et ses prédictions basées sur les données compilées de l’évolution des taches solaires dans le passé sont purement et simplement ignorées par les « experts » de l’IPCC alors qu’il avait déclaré en 2005 que, je cite : « nous nous acheminons inévitablement vers une baisse abrupte des températures et une période froide qui pourrait durer de 200 à 250 ans ». Cette déclaration a au moins le mérite d’être honnête mais jusqu’à quand les « experts » de l’IPCC continueront à faire semblant d’ignorer ces évidences, eux qui se sont « Lysenkoïsés » dans leurs errances devenues politiquement correctes en clamant que « le réchauffement climatique est un fait ».

Note : mes lecteurs curieux peuvent se plonger dans la lecture de cet article très intéressant qui établit un parallèle entre la situation actuelle de l’activité solaire et celle qui prévalut il y a 2465 ans (minimum observé aux alentours de 765 BC) avec l’évolution précédant le minimum de Maunder illustré par les figures 8 et 9 de cet article et effectivement le refroidissement risque d’être assez abrupt selon cette étude ! 

( http://www.aanda.org/articles/aa/full_html/2011/07/aa15843-10/aa15843-10.html )

Résumé paru dans Nature ( http://www.nature.com/ngeo/journal/vaop/ncurrent/full/ngeo2098.html#ref4) :

Despite continued growth in atmospheric levels of greenhouse gases, global mean surface and tropospheric temperatures have shown slower warming since 1998 than previously1, 2, 3, 4, 5. Possible explanations for the slow-down include internal climate variability3, 4, 6, 7, external cooling influences1, 2, 4, 8, 9, 10, 11 and observational errors12, 13. Several recent modelling studies have examined the contribution of early twenty-first-century volcanic eruptions1, 2, 4, 8 to the muted surface warming. Here we present a detailed analysis of the impact of recent volcanic forcing on tropospheric temperature, based on observations as well as climate model simulations. We identify statistically significant correlations between observations of stratospheric aerosol optical depth and satellite-based estimates of both tropospheric temperature and short-wave fluxes at the top of the atmosphere. We show that climate model simulations without the effects of early twenty-first-century volcanic eruptions overestimate the tropospheric warming observed since 1998. In two simulations with more realistic volcanic influences following the 1991 Pinatubo eruption, differences between simulated and observed tropospheric temperature trends over the period 1998 to 2012 are up to 15% smaller, with large uncertainties in the magnitude of the effect. To reduce these uncertainties, better observations of eruption-specific properties of volcanic aerosols are needed, as well as improved representation of these eruption-specific properties in climate model simulations.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle forme de poliomyélite ?

Si la poliomyélite a été pratiquement éradiquée dans le monde en dehors de quelques pays comme le Pakistan où la vaccination n’est pas tolérée en raison de croyances religieuses obscurantistes, le virus existe toujours et comme il fait partie de la vaste famille des entérovirus qui comprend des centaines de types, sous-types et autres variants génétiques, il n’est pas étonnant qu’une nouvelle maladie puisse émerger. Ce risque est d’autant plus préoccupant que ce petit virus à ARN a tendance à faire des erreurs multiples lorsqu’il se réplique dans les cellules infectées. Outre la poliomyélite, redoutable maladie, les entérovirus sont la cause de la plupart des gastroentérites ou du rhume banal dont on peut subir les désagréments été comme hiver.

Les types et sous-types les plus dangereux sont ceux qui s’attaquent au système nerveux comme le virus de la poliomyélite et l’un des sous-types, le A71, est connu pour être l’agent pathogène du syndrome pied-main-bouche, une dénomination un peu barbare qui résume l’apparition de petits boutons rouges sur la peau des enfants qui disparaissent spontanément dans la plupart des cas. Mais la même souche peut aussi s’attaquer au système nerveux et provoquer une paralysie partielle ou totale irréversible. Cinq enfants ont été récemment atteints en Californie. Bien qu’ayant tous été vaccinés contre la poliomyélite, ils présentaient tous les même symptômes, perte subite de motricité d’un membre suivie d’une paralysie totale dans les 48 heures. Trois enfants souffraient également de rhume et de problèmes respiratoires bénins et deux d’entre eux étaient porteurs de l’entérovirus A68, un sérotype très rare.

Ce n’est malheureusement pas la première alerte car depuis la fin des années 90, de nombreux cas ont été décrits en particulier en Asie et notamment au Viet-Nam. Même si le virologue Keith Van Haren de l’Université de Stanford se veut rassurant en affirmant qu’il s’agit de cas rarissimes, le moindre rhume peut en réalité être le premier signe avant-coureur d’une grave pathologie neurologique. Et comme il n’existe aucun traitement …

Source : ATS 

L’idéologie absurde des écologistes

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Les écolos n’en sont pas à une absurdité près et ça n’a pas l’air de les déranger. Et chaque jour qui passe met en lumière leurs convictions idéologiques totalement erronées. L’évènement de ce début de semaine est la comparution au tribunal de Dijon d’un vigneron des Côtes-de-Nuits qui a refusé de traiter ses vignes contre le principal vecteur de la flavescence qu’est la cicadelle (Scaphoïdeus titanus) un insecte suceur parmi d’autres. Il y a justement eu des cas de flavescence dans la région et pour ne pas prendre le risque de voir des vignes entières décimées par cette maladie, la loi stipule que toutes les vignes sans exception doivent être traitées avec des insecticides à spectre large afin d’éradiquer le vecteur à titre préventif.

La flavescence dorée est une maladie contre laquelle on ne dispose pas de moyens de lutte car elle est provoquée par une sorte de bactérie primitive appelée phytoplasme qui n’est pas sans rappeler les mycoplasmes du monde animal. Quand un plan de vigne est visiblement atteint, c’est une catastrophe car la maladie se développe en plusieurs années et il est dès lors impossible d’exclure que d’autres ceps soient contaminés. Des mesures de quarantaine très strictes doivent alors être prises comme l’arrachage et la destruction par le feu de toute une parcelle et il est facile d’imaginer l’impact économique d’une telle extrémité en particulier dans la région viticole la plus prestigieuse du monde qu’est le Côtes-de-Nuits.

Le viticulteur incriminé qui a refusé de traiter ses vignes fait partie de cette confrérie sectaire des producteurs dits « bio » qui refuse d’utiliser des pesticides pour sa culture, en l’occurrence le raisin, pour des raisons idéologiques absurdes alors que de nombreuses analyses ont prouvé que les produits dits « bio » ne contenaient ni plus ni moins de pesticides que les produits non « bio » c’est-à-dire ayant été traités conformément à des protocoles bien établis avec des pesticides variés dont le but n’est pas seulement de permettre aux chimistes de réaliser des profits mais surtout de préserver la santé des cultures.

Or la flavescence pourrait être à terme, si des mesures draconiennes n’avaient pas été décidées, conduire à la disparition pure et simple du vignoble français. L’histoire du phylloxera est là pour le rappeler quand cette maladie de la vigne plongea dans la misère l’ensemble de la corporation des viticulteurs français avec la destruction de près de 80 % du vignoble. Pour un agriculteur « bio » convaincu du bien-fondé de ses idées une catastrophe de ce type est d’un autre âge et ne peut pas se reproduire, raisonnement totalement spécieux car le risque est loin d’être négligeable. C’est sur ce premier point que réside la stupidité des écologistes et qui fait ressortir l’absurdité de leur idéologie fourre-tout. Puisque l’usage des pesticides fait courir un risque sanitaire aux populations, comme le dégagement de CO2 lors de l’utilisation de combustibles carbonés fossiles, on n’utilise donc pas de pesticides et on répand par exemple de la paille entre les rangs de vignes pour éloigner les cicadelles. On se croirait au XIXe siècle quand les viticulteurs enterraient des grenouilles vivantes au pied des ceps de vigne pour éloigner le phylloxera ! Les écologistes semblent incapables de calculer objectivement un risque surtout quand il s’agit d’un risque économique, mais on les comprend puisque leurs prises de positions ne sont basées sur aucunes évidences ni économiques ni scientifiques, ce ne sont que des idéologues imbus de leurs convictions malthusiennes, rétrogrades ou tout simplement fausses.

Juste une citation du viticulteur en question pour situer le niveau du débat : « Cet insecticide tue sans discernement toute la faune auxiliaire indispensable aux équilibres naturels, abeilles comprises. C’est un peu comme si on vous soumettait de force à une chimiothérapie, au prétexte que vous risquez d’avoir un cancer … ». L’arrêté préfectoral précise qu’en cas de risques de flavescence (puisqu’il y a eu des cas dans la région et que plus de 11 hectares de vigne ont été détruits en 2013 pour cette raison) il est obligatoire de traiter à titre préventif les vignes dans tout le département avec un insecticide à spectre large. L’agriculteur « bio » va-t-il perdre sa licence s’il traite sa vigne avec des pyrèthres pourtant autorisés pour la culture biologique ? Naturellement non ! Mais idéologiquement il préfère prendre le risque de voir son vignoble éventuellement détruit ainsi que les vignobles de ses voisins ou de toute une région. Voilà l’idéologie absurde des écologistes !

Source : Le Temps (Genève)

 

 

 

Déjà de la peau par impression 3D, et ensuite ?

Il y a deux jours je m’amusais à imaginer (voir le lien) ce que serait la médecine dans une vingtaine d’années en combinant la génétique, les cellules pluripotentes et l’impression 3D. Je ne pouvais pas si bien dire puisque je suis tombé par hasard sur une News du Wyss Institute (Université de Harvard) qui décrit justement l’impression 3D de peau artificiellement vascularisée, carrément époustouflant !

Pour reconstituer de la peau par imagerie 3D en disposant de fibroblates on pourrait en théorie recouvrir la couche de fibroblastes de type 2 constituant le derme et la matrice extracellulaire avec des fibroblastes de type 1 pour obtenir une peau artificielle constituée de cellules vivantes. Le problème est que les cellules de la première couche supposées ensuite reconstituer le derme vont rapidement mourir car elles manqueront d’oxygène et également parce qu’elles seront dans l’incapacité d’éliminer leurs déchets correctement. Tout ça pour la simple raison que les cellules utilisées ne sont pas programmées pour reconstituer la circulation sanguine permettant ces échanges. La structure en profondeur de la peau est en effet complexe et la vascularisation y est importante comme le montre l’illustration (Wikipedia). Il était donc illusoire de se contenter de plusieurs couches de cellules.

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L’astuce a consisté à mettre au point une « encre » de composition chimique faisant appel à des constituants de la matrice extracellulaire qui se solidifie après impression. Il a suffi de programmer l’imprimante afin qu’elle construise un lacis de tubes microscopiques avec ces constituants biologiques (voir l’illustration, Wyss Institute) puis de recouvrir ces microtubes avec des fibroblastes de type 2, ceux qu’on retrouve dans le derme et également avec des cellules endothéliales dans le mélange dont la fonction était de reconstituer la paroi des vaisseaux. Et comme la nature fait bien les choses (au risque de me répéter) cette vascularisation artificielle a facilité la survie des cellules en particulier quand elles ont été ultérieurement recouvertes d’une couche de fibroblastes de type 2. En quelque sorte une reconstitution d’un tissu utilisable non pas pour être greffé sur un malade d’où proviendraient ces cellules rendues pluripotentes puis redirigées vers diverses fonctions mais pour appliquer cet organe artificiel dans des protocoles de screening de médicaments. C’est là la première application envisagée pour ces tissus artificiels en trois dimensions. Mais après une greffe de ce tissu artificiel il y a tout lieu d’espérer que cette vascularisation artificielle sera intégrée à celle préexistant naturellement et que la circulation sanguine ainsi établie favorisera la survie des cellules.

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La réalité a donc dépassé la fiction et la combinaison de techniques aussi variées que la biochimie pure et dure pour l’extraction et la purification des constituants de la membrane basale, la biologie cellulaire et enfin l’impression 3D permettent donc dès à présent de fabriquer un tissu complexe.

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Source et illustrations : Wyss Institute

https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/02/20/la-nouvelle-medecine-huxley-en-etait-le-visionnaire/

La malaria a encore de beaux jours devant elle

J’avais écrit un billet sur le Duffy au mois de novembre dernier (voir le lien) qui est le récepteur, une hémagglutinine à la surface des globules rouges, sur lequel se fixe le Plasmodium vivax. On ne sait pas trop d’où provient le P. vivax et ce qui est acquis par les études génétiques est que le plus proche parent du P. vivax pathogène pour l’homme est retrouvé chez les singes macaques d’Asie. On en avait déduit que ce parasite était originaire d’Asie d’autant plus que la population africaine native n’est pas porteuse du récepteur Duffy. Les deux observations se confortaient l’une l’autre et l’hypothèse d’une origine africaine du parasite avait été abandonné. Ce n’est que récemment que tout a été remis en question par hasard.

Ce qui a intrigué des biologistes de l’Université de Pennsylvanie collaborant avec des collègues de l’Université d’Edimbourg et de l’Institut de Recherche pour le Développement à Montpellier est que des personnes en contact avec des singes africains, gorilles ou chimpanzés, se retrouvaient infectées par un P. vivax différent de celui d’Asie alors que la population locale est supposée résistante à près de 100 % car elle n’exprime pas le Duffy. Il a fallu analyser plus de 5000 échantillons d’excréments de ces primates, chimpanzés, gorilles de l’est et de l’ouest africains et bonobos pour se rendre compte qu’ils étaient tous infectés par des P. vivax génétiquement diversifiés mais relativement proches du vivax infectant les hommes, à l’exception des bonobos. A ce propos, il faut rappeler que les chimpanzés et les bonobos ont divergé il y a environ 2 millions d’années quand le fleuve Congo s’est formé, séparant les deux population. Les chimpanzés et les gorilles vivent au nord de ce fleuve alors que les bonobos vivent au sud et comme ils sont de piètres nageurs, ils ne se sont jamais mélangé à nouveau, ce qui pourrait expliquer que les bonobos ne soient pas porteurs endémique du P. vivax.

Les études génétiques ont montré que les P. vivax retrouvés chez les gorilles ou les chimpanzés ne présentaient pas de spécificité d’espèce hôte et qu’il y a donc un mélange mais néanmoins une sorte d’arbre génétique des différentes familles de ces P. vivax a pu être construit. Il a montré que le parasite infectant l’homme est génétiquement très uniforme contrairement à celui infectant les singes d’Afrique mais qu’il fait partie intégrante de cet arbre. Ces résultats sont en total désaccord avec l’origine asiatique du vivax qui infecte l’homme et que ce dernier est bien originaire d’Afrique et descend d’un ancêtre unique à tous les P. vivax infectant les grands singes de ce continent. Il y a donc un réservoir substantiel de P. vivax en Afrique malgré le fait que la population (humaine) est insensible en raison de l’absence du Duffy.

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La même équipe de biologistes avait précédemment démontré que le réservoir naturel du Plasmodium falciparum était le gorille, ce qui est en accord avec l’hypothèse de l’apparition d’une seule mutation pour que le P. vivax des grands singes devienne pathogène pour l’homme alors que ces singes sont porteurs sains, le plasmodium ne se multipliant pas dans leur sang. Il a d’ailleurs fallu qu’un singe porteur sain soit piqué par un moustique et que ce dernier aille terminer son repas en piquant un homme se trouvant près de la communauté de singes pour que ce dernier se retrouve infecté et développe une crise de malaria.

L’hypothèse la plus plausible est que l’ancêtre du P. vivax était à l’origine capable d’infecter les hommes comme les gorilles et les chimpanzés jusqu’à l’apparition de la mutation négative sur le Duffy, il y a environ 30000 ans pour éliminer la malaria dans ces régions africaines. Selon ce scénario le P. vivax n’a survécu, si l’on peut dire, qu’en quittant l’Afrique pour rencontrer des populations porteuses du Duffy. Mais si pour le moment seulement quelques personnes ont été infectés par ce P. vivax originaire des grands singes, il se pourrait que ce parasite se recombine avec le vivax « humain » et alors, compte tenu de cette diversité génétique dont il a été fait mention plus haut, la population locale normalement résistante pourrait devenir susceptible. Le fait qu’une souche de P. vivax « humain » originaire de Madagascar semble s’être adaptée à l’absence du récepteur Duffy est un élément supplémentaire d’inquiétude d’autant plus qu’une recombinaison entre les parasites d’origines humaine et simiesque pourrait faire apparaître un super P. vivax résistant à tous les médicaments anti-malaria actuellement connus. Il y a donc un réel souci et la malaria a encore de beaux jours devant elle !

https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/11/17/vivax-et-duffy-lentente-pas-tres-cordiale/

Source : Penn University