Toutes sortes d’articles clament que le changement ou le réchauffement du climat est raciste. Je ne sais pas ce que cela signifie car je n’ai pas lu ces articles. La réalité est différente. L’alarmisme climatique est raciste. En Amérique du Nord et en Europe 100 % de la population a accès à du gaz ou de l’électricité pour cuisiner. Dans les pays d’Afrique centrale seulement 1 % de la population a accès à de telles commodités.

Ne pas disposer d’électricité ou de gaz pour cuisiner provoque la mort prématurée de 4 millions de personnes chaque année (doi : 10.1016/j.tiv.2017.05.021 ). Dans le Deccan le principal combustible pour la cuisine est la bouse de vache séchée. Le ramassage de la bouse, son façonnage sous forme de tuiles et sa vente constituent une source de revenus pour certaines castes inférieures dans les plaines du Gange, du Meghana et du Brahmapoutre. Or elles contiennent de l’arsenic provenant de la pollution des eaux des paddys car elles sont polluées. Ce polluant se retrouve dans les fumées des cuisines et provoque toutes sortes de maladies dont des cancers du poumon.
Les grands journaux occidentaux dont le New-York Times et le Washington Post maintiennent en continu une propagande alarmiste avec Alexandria Ocasio-Cortez comme figure de proue prédisant la fin du monde et la petite Greta qui en rajoute une couche alors qu’elle ne sais pas de quoi elle parle.
Cependant il est opportun de constater que l’utilisation de combustibles fossiles ne cesse d’augmenter comme l’indique ce graphique :

Les énergies renouvelables pour lesquelles les pays occidentaux investissent des dizaines de milliards de dollars représentent une infime partie des combustibles utilisés. La biomasse traditionnelle (bois et bouses de vache séchées par exemple) arrive en quatrième position derrière le gaz naturel, le pétrole et le charbon, plus importante que le nucléaire et l’hydraulique. Les principaux émetteurs globaux de gaz dits à effet de serre dans le monde sont l’Inde, la Chine, l’Europe et les Etats-Unis. Cette obsession de la protection du climat ne concerne que les pays occidentaux, Europe et Amérique du Nord, c’est donc bien à l’évidence une démarche qui concerne avant tout les « blancs ». La Chine prétend atteindre la fameuse « neutralité carbone » vers 2050. Ce pays ne pourra atteindre cet objectif qu’en développant massivement l’énergie nucléaire alors que certains pays européens ne parient que sur les moulins à vent. Quant à la Russie, plus gros émetteur de CO2 par habitant dans le monde, elle vendra son gaz jusqu’à épuisement des gisements tout en développant également l’énergie nucléaire.
Les pays occidentaux ont donc adopté une attitude de « protection » du climat à l’évidence raciste. Ils se moquent du développement de la plupart des pays d’Afrique et de certains pays d’Asie et d’Amérique du Sud tout en pillant les richesses de leurs sous-sol. Ici c’est le lithium, là le cobalt et ailleurs le cuivre ou encore l’uranium car la nouvelle idéologie est la voiture électrique. On assiste ainsi à un nouveau colonialisme sous le prétexte fallacieux et moral, mais ça se discute, qu’il faut sauver le climat. De qui se moquent les instances multinationales ? La réponse est claire : de tous les pays dits du « tiers monde » qui disposent des ressources nécessaires pour arriver à cette fameuse transition énergétique qui n’est qu’une illusion car la Terre continuera à tourner sur elle-même et à tourner autour du Soleil selon des lois déjà prédites, toute intervention humaine n’y pourra rien du tout, alors il faut que ces ressources soient utiles pour cette transition énergétique mise en place par les pays occidentaux. Les pays « sous-développés » resteront sous-développés pour le plus grand confort moral des pays occidentaux. Où est le racisme climatique ? Il est là.