Portrait #2

Merci pour vos messages.

Je ne crois pas à grand chose mais j’espère que si un certains état de conscience subsiste il a eu la joie de voir que le temps qu’il a consacré à ce blog pendant les dix dernières années de sa vie n’a pas été en vain.

C’est moi au premier plan.

Portrait

Merci pour vos messages. Ça me fait vraiment du bien de savoir qu’il était apprécié.

Voici une dernière image. Prise l’année dernière par un ami photographe. C’est vraiment lui.

Annonce

Je devrais sans doute prendre le temps d’écrire quelque chose. Ça commence mal….

Mon père, l’auteur de ce blog, est mort cette nuit dans son sommeil. A priori son cœur a lâché. Il n’était pas particulièrement cardiaque mais la machine était fatiguée.

Je vous remercie de l’avoir soutenu pendant ces années, son blog a donné du sens à la fin de sa vie. Il aimait ses fidèles lecteurs. Je l’ai aussi soutenu c’est moi qui a ouvert son compte.

Je ne sais pas ce que ce blog va devenir, je ne suis pas en mesure de reprendre le flambeau. Même si je partage son point de vue dans l’ensemble.

Pour le moment il est dans son lit. La police est la. Vu son état, il est recouvert d’ecchymoses et de pansements, ils ont l’air de faire un genre d’enquête.

Bon dimanche

Nouvelles de la banlieue ouest de Tokyo et autres sujets

Quand on dit banlieue d’une grande ville en France on pense tout de suite à un univers pavillonnaire insipide dans lequel il est difficile d’échapper car les transports en commun ne sont pas adaptés au volume de la population et pour se rendre dans un grand magasin comme il y en a une multitude dans ces banlieues déshumanisées on est parfois contraint de prendre un taxi ! Je me suis rendu dans un « home-center », un grand magasin comme il en existe dans toute l’Europe. J’ai utilisé un autobus, je le rappelle ici à propulsion hybride utilisant du gaz de pétrole liquéfié. J’ai noté qu’à l’arrêt de bus il y a 14 lignes différentes, certaines allant très loin. J’ai trouvé tout ce dont j’avais besoin naturellement avec une liste écrite par ma belle-fille.

Et j’ai continué à m’occuper du petit jardin d’agrément de mon fils. Le muguet prospère malgré trois jours d’un froid humide avec un crachin insupportable pour un habitant adoptif de Tahiti.

J’ai compris que les plants de muguet ne fleurissaient pas la première année et comme il y en avait huit au printemps dernier et dix-sept cette année il y aura au moins huit fleurs multiples. Après ce terrible froid, pour un tahitien, nous avons droit à au moins trois belles journées et la végétation nous rendra le cœur gai : jasmin, citronnier et le bougainvillier qui ont l’air de chanter après un hiver de confinement comme s’il avait été attaqué par un méchant virus.

À propos de virus, au Japon les « vieux » portent toujours un masque dans la rue et ils ont été encouragés par le gouvernement pour se soumettre à une injection du poison de Pfizer et de Moderna tous les trois mois ! Depuis que cette injection est devenue payante plus personne n’est convaincu qu’il faudrait encore se soumettre à ce pensum. Il serait intéressant de connaître l’évolution du nombre de décès chez les septuagénaires et plus au Japon. Cette politique paraît conforme à l’idée de l’ancien premier ministre japonais Koizumi qui osa déclarer que tous les « vieux » non productifs devraient être piqués car il coutent trop cher à la société. Kishida a peut-être repris cette idée …

Notice à l’intention de mes aimables lecteurs

Depuis quelques jours je suis très occupé par toutes sortes de travaux dans le jardin d’agrément de la maison de mon fils et je néglige mes aimables lecteurs. Je vous présente donc mes excuses en raison de cette infidélité. Il m’a semblé confortable de ne plus m’informer de ce qui avait lieu dans le monde ces derniers jours. Il est vrai qu’il serait inconvenant d’écrire que je m’en moque … J’écrirai dans les prochains jours un autre article sur le climat car cette histoire me semble être la plus grave imposture de ce début de vingt-et-unième siècle, choqué de constater que la science, la vraie science honnête, est politisée comme l’était la biologie végétale à l’époque du bolchévisme … Assistons-nous à la même dérive idéologique ? Il s’agit d’une question qui occupe souvent mes pensées. À bientôt pour des nouvelles du muguet !

Chronique nippone (suite) : le « Oyako-don » et les « Love Hotel »

Il y a deux jours mon fils prépara pour le dîner un mets inattendu. Il comprenait sur une assiette un œuf cuit dur coupé en quatre, des morceaux de poulet préalablement marinés dans une sauce au gingembre et revenus à la poile, l’assiette décorée avec quelques morceaux de carottes et de brocolis cuits à l’eau ainsi que l’inévitable bol de riz collant. Il s’agissait d’un « oyako-don ». Je n’ai pas trouvé la traduction exacte de ce terme, il s’agit de servir la mère et l’enfant si on considère que l’oeuf est l’enfant de la poule. J’ai posé quelques questions à ma bru puisque nous conversons aisément en anglais et elle m’a cité un autre exemple également traditionnel au Japon de oyako-don : servir une tranche de saumon cuit à la poile avec du beurre et des œufs de ce même poisson répartis sur un bol de riz également inévitable dans toute maison japonaise. Les Japonais sont amateurs de saumon provenant presque exclusivement des fermes marines situées le long des cotes de l’île septentrionale d’Hokkaido. La cuisine dans n’importe quelle maison japonaise comporte un plan de cuisson au gaz et sous cette plaque de cuisson se trouve un petit four dédié à la cuisson de divers poissons dont les tranches de saumon ou de thon. J’ai vainement tenté de trouver un autre oyako-don sans succès car on ne mange pas de filet d’esturgeon et les vaches ne pondent pas d’oeuf. La seul éventualité serait de vivre au Vanuatu ! Les « Ni-van » pillent les nids de tortues marines et mangent également de la viande de tortue alors que ces deux gestes sont formellement interdits. Quant à la viande de python il faudrait s’armer de courage pour collecter des œufs de python d’autant plus que lorsque la femelle a pondu ses œufs elle les incube en état de léthargie prononcée provoquée par un changement de son métabolisme qui accroit la température de son corps. En quelque sorte elle brûle ses graisses. Enfin combiner les filets d’autruche avec un unique œuf pour toute une famille est envisageable. Bon appétit !

Les « Love Hotel »

Une autre coûtume japonaise ignorée en particulier par les touristes est le « love hôtel ». Il s’agit d’une conséquence de la vie traditionnelle en famille. Les enfants dorment dans la même chambre que leurs parents, une chambre qui sert de salle de séjour durant la journée et les futons rangés dans un placard durant la journée sont déroulés le soir sur le tatami en paille de riz et toute la famille dort dans le même espace. Autant dire que l’intimité conjugale relève du rêve. Les couples avec enfants organisent périodiquement une fin de semaine pour retrouver quelques instants de cette intimité réprimée. Il leur faut trouver des amis pour leur confier leur progéniture et ils vont dans un love hôtel pour s’assouvir d’ébats intimes s’offrant de bons repas abondamment arrosés avec le plus souvent du champagne français ou australien. Durant la semaine, certes, ces hôtels accueillent de la clientèle de passage, comprenez des prostituées avec un client, puisqu’il faut rentabiliser l’établissement. En outre il est possible de louer une chambre durant une heure pour simplement une sieste après le « bento » qui sert de repas, un petit plateau ressemblant à ceux servis dans les avions long-courrier mais moins abondant.

J’ai conseillé des amis désirant visiter le Japon, et c’est maintenant qu’il faut se rendre dans ce pays compte tenu de la faiblesse incroyable du yen, que les love hôtel sont d’un prix très modique et qu’aller dans un grand établissement pour un prix de base de 500 euros ou dollars la nuit est tout simplement stupide. Il y a cette sorte d’hôtel partout à Tokyo, Osaka ou Kyoto en particulier près des gares ferroviaires ; Bonne vacances touristiques !

Petite chronique nippone

La banlieue résidentielle de Tokyo comprend de grandes avenues orientées nord-sud et est-ouest. Il reste peu de vieilles maisons antérieures à la seconde guerre mondial car la ville fut en très grande partie détruite en 1944-1945 par des millions de bombes incendiaires larguées depuis la haute altitude par les Américains sans discernement. Aujourd’hui les grandes avenues sont bordées d’immeubles comprenant parfois plus de quinze étages et comme la circulation est très difficile en raison des nombreux feux tricolores et parfois des passages à niveau un réseau autoroutiers se superpose à ce canevas d’avenues. Sans métro ni train la ville serait en état de paralysie totale.

Cette banlieue résidentielle est constituée de grands blocs dans lesquels une multitude de maisons individuelles bordent des ruelles qui ne suivent pas vraiment de plan préétabli, une vieille tradition datant de l’époque Edo. Ces ruelles restent dans certains quartiers anarchiquement disposées comme deux à trois siècles auparavant dans le but de contraindre les brigands à se perdre afin que les habitants les cernent et les exterminent. Je n’ai pas trouvé d’exemples, il me faudrait aller à Akebonobashi près de l’Université Waseda pour se perdre dans ces ruelles … L’aspect intéressant des quartiers résidentiels est la valeur proche de zéro des maisons. Au delà de 30 ans une maison individuelle est proche de la ruine car elle a subi une multitude de tremblements de terre. Par contre le prix d’un lot constructible de 100 m2 peut atteindre 1 million d’euros s’il se trouve près d’une gare ferroviaire ou une station de métro par exemple dans cette petite rue jouxtant une grande avenue et à moins de 200 mètres d’un station de train et de métro :

Et plus on s’éloigne de ces commodités plus le prix devient accessible. C’est le cas depuis la porte d’entrée de la maison de mon fils. La rue est légèrement plus large et les maisons spacieuses avec des espaces de verdure et des places pour stationner un véhicule automobile quand on en possède un. Et puisque j’ai mentionné mon fils avec son épouse ils se sont mis en quête d’une maison en tenant compte d’un autre paramètre : la proximité relative des parents de ma bru à 5 minutes en vélo électrique :

Et plus on s’éloigne de ces commodités plus le prix devient accessible. C’est le cas depuis la porte d’entrée de la maison de mon fils. La rue est plus large, bordée de maisons spacieuses avec des espaces de verdure et des places pour stationner un véhicule automobile quand on en possède un. Et puisque j’ai mentionné mon fils avec son épouse ils se sont mis en quête d’une maison en tenant compte d’un autre paramètre : la proximité relative des parents de ma bru à 5 minutes en vélo électrique. Enfin les constructions au bout de cette rue sont des copropriétés qui n’eixtaient pas il y a 17 ans …

Addendum à l’article précédent relatif au SARS-CoV-2

Le gain de fonction du SARS-CoV-2 réalisé avec l’introduction du site de clivage par la furine de la protéine de la spicule nécessaire à l’attachement du virus sur la cellule de l’épithélium pulmonaire libère la sous-unité 1 de cette protéine. Ces opérations ont été effectuées dans les laboratoires de l’armée américaine à Fort-Dietrick en Caroline du Nord sous la supervision de Peter Daszak et Antony Fauci avec la collaboration de virologues de l’Université du même État. Dans le même temps des travaux ont été programmés pour mettre au point un vaccin utilisant la technique de l’ARN message modifié avec l’introduction de pseudo-uridine pour améliorer la stabilité de l’ARN, ARN codant pour cette sous-unité 1 de la spicule virale. On reconnaît la démarche normale et logique quand des militaires mettent au point une arme chimique et dans le cas du SARS-CoV-2 un vaccin comme dans le cas d’une molécule toxique l’antidote. Le Docteur Robert Malone, concepteur de cette approche thérapeutique pour traiter certaines formes de cancers, n’a jamais cessé de déclarer que tous les essais avaient été négatifs et délétères. La mise au point du véhicule (l’ARN messager) devait faire apparaître des anticorps dirigés contre cette sous-unité 1. Où le gain de fonction a-t-il été étudié chez l’homme ? À Wuhan contre un financement par les États-Unis ? Dans un laboratoire en Ukraine ? Les biologistes chinois connaissaient ce coronavirus depuis la première alerte du SRAS-CoV suivie de celle du MERS-CoV au début des années 2000. Ils avaient d’ailleurs identifié l’effet anti-viral de l’hydroxychloroquine sur le SRAS-CoV, ce qui m’a d’ailleurs sauvé la vie lorsque j’ai été contaminé par le SARS-CoV-2 au cours de la deuxième quinzaine de mars 2020 car j’avais suivi la bibliographie au sujet de ces nouvelles maladies et que je disposais d’une vieille boite de Nivaquine (chloroquine) pour me traiter contre les crises de malaria. Je me suis traité dès l’apparition d’une toux sèche et incessante qui m’a alerté et je ne me suis rendu ni à l’hôpital ni dans un cabinet médical.

Si je souffre toujours des séquelles de ce virus j’ai émis l’hypothèse que les anticorps naturellement apparus au cours d’une infection reconnaissent également la syncytine et il en est de même pour ceux apparus à la suite de l’injection de l’ARN messager. Le raisonnement est logique. Je souffre de problèmes dermatologique dont l’origine est auto-immune selon deux dermatologues. Ces symptômes s’expliquent par le fait que la syncytine intervient dans la stabilité de la membrane basale du complexe cutané Quant aux problèmes cardiaques dont les « vaccinés » ont été victimes ils peuvent s’expliquer par le fait que les fibres musculaires sont constituées de longues cellules polynuclées résultant de la fusion de myocytes, processus nécessitant de la syncytine. De même l’implantation du placenta dans l’utérus nécessite l’intervention de la syncytine, ce qui explique les nombreuses fausses-couches chez les femmes enceintes et « vaccinées ». Les laboratoires pharmaceutiques produisant ce faux vaccin ont certainement identifié ces effets et la vente de ce produit n’aurait jamais du être autorisée et utilisé massivement comme ce fut le cas. Qui a décidé de passer outre et d’inonder le monde entier avec ce produit toxique et mortel ?

L’objet de mes réflexions a fait l’objet d’un long fax que j’ai adressé au Professeur Raoult mais je n’ai jamais eu de réponse. J’ai confié à une ancienne collègue travaillant à UCLA mon hypothèse pour lui demander de faire une recherche « blast » sur la syncytine. Cette recherche a été négative, ce qui ne veut pas dire que les anticorps anti-sous-unité 1 de la protéine de la spicule virale ne reconnaissent pas la syncytine s’il n’existe pas d’analogie de séquence entre ces deux protéines car cette reconnaissance peut parfaitement être le résultat d’une analogie structurale spatiale. Cette hypothèse que j’ai donc formulé est probablement valable car trop d’éléments troublants sont en sa faveur. Enfin il faut rappeler que le muscle cardiaque est en perpétuelle régénération en particulier chez les jeunes sportifs et qu’en moyenne la totalité de ce muscle se régénère tous les cinq ans chez un adulte. Cette histoire de SARS-CoV-2 et de vaccin à ARN messager associé constituent un immense scandale sanitaire planétaire initié selon mon humble analyse par l’armée américaine. Il faudra bien qu’un jour les responsables soient punis sévèrement …

Petite promenade à Suginami

Suginami est un district faisant pleinement partie de la ville de Tokyo et comprenant quelques quatre-vingt-dix mille habitants. Il se trouve à 20 minutes de train de la grande gare ferroviaire de Shinjuku sous laquelle convergent sept lignes de métro. Des millions de personnes transitent chaque jour dans cette station. Suginami est majoritairement un quartier résidentiel où il reste quelques cultures maraîchères, signe qu’autrefois cette banlieue était en fait la campagne. Une multitude de petits parcs agrémentent cette étendue de maisons individuelles dans des îlots situés entre les grandes avenues au bord desquelles se trouvent des édifices plus élevés, jusqu’à dix étages. Les ruelles étroites et calmes bordées de maisons sont de merveilleux parcours pour se sentir libre de flâner en admirant les arbustes et les fleurs qui viennent soudain de se colorer après un rude hiver à tel point que les sakura (cerisiers) ont fleuri avec trois semaines de retard par rapport à la date moyenne de floraison.

Voici un florilège de ce que j’ai photographié ce matin 8 avril entre la maison de mon fils et le centre commercial jouxtant la gare de chemin et comprenant la dernière station d’une ligne de métro.

Un cerisier en fleur. Le ciel est gris car la pluie devrait sévir vers 15 heures.

Je pense qu’il s’agit d’une variété d’azalées …

Un pamplemoussier de Sarawak avec des plants d’hélébore …

Chaque maison offre au passant le long de la ruelle un spectacle végétal d’une variété infinie. Beaucoup de fleurs et d’arbustes et parfois des objets incongrus ou des amoncellements de déchets invraisemblables. Le long de la petite rue qui permet d’aller de la demeure de mon fils au centre commercial j’ose fûmer une cigarette car aucune indication n’indique une quelconque interdiction de se livrer à son vice favori. En général il est interdit de fûmer dans la rue … C’est le Japon et il est convenable de respecter autrui. Ce petit détail ajoute à ma conviction que le Japon est le pays le plus civilisé du monde, mais je me trompe peut-être/