Cette île de Moorea, peu touristique, j’entends pour les voyageurs qui se précipitent vers les « spots » comme Bora-Bora, est pourtant attrayante. Les routes sont impeccables, il n’y a aucun fil électrique ou de téléphone apparent, tout y est enterré en raison de la menace des cyclones destructeurs. Les relais de téléphone sont dissimulés au sommet de hauts pylônes déguisés en cocotiers qui, de loin, sont trop droits pour être vrais.

Quand on pénètre dans la forêt on trouve des champs d’ananas avec au loin les restes de l’activité volcanique relativement récente qui donna naissance à toutes les îles du Pacifique.

Hier soir nous avons eu une discussion au couchant devant le lagon délimité par la barrière de corail sur laquelle une faible houle vient se briser au sujet de la montée du niveau des océans. J’ai alors fait une intervention remarquée à ce sujet. Le lagon peu profond, ai-je dit, était découvert il y a 30000 ans, au beau milieu de la dernière glaciation. Ce niveau était de 135 mètres inférieur à celui d’aujourd’hui. Pour preuve l’entrée de la grotte Kosquer dans le sud de la France se trouve à plus de 120 mètres de profondeur aujourd’hui alors qu’elle fut occupée il y a environ 30000 ans par des individus qui la décorèrent richement.

Et depuis une quinzaine de milliers d’années le niveau des mers a remonté et les coraux ont suivi cette remontée en formant par exemple les atolls des Tuamotu.
Et depuis la fin du Dryas récent nous sommes entrés, ai-je dit, dans une nouvelle période de glaciation. Les coraux se portent bien, merci, et ils s’adapteront à une nouvelle baisse du niveau des océans. Conclusion de cette histoire, tout est de la propagande dont le but final est de mettre en place un « pass » carbone, toutes sortes de restrictions pour contrôler les populations. J’ai hâte de passer de vie à trépas …
