Pourquoi les poils des aisselles féminines provoquent-ils un tel outrage et un tel dégout ?

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Article paru sur le Guardian sous la plume de Yomi Adegoke

Si les aisselles poilues reviennent un peu à la mode une publicité de Nike mettant en vedette un top-modèle avec un peu de poils visibles a provoqué sur les réseaux sociaux des milliers de commentaires critiques. Julia Roberts, l’actrice adulée d’Hollywood fut l’une des premières à réhabiliter les poils des aisselles lors de la première du film Notting Hill (1999) de Roger Michell avec Hugh Grant, resplendissante dans une robe à paillettes rouge créée pour les magasins Vivienne Tam qu’elle acheta pour cette première. elle leva les bras et montra avec une certaine ostentation une toison des aisselles abondante. Ce geste fut immédiatement interprété comme un retournement féministe subversif contre les normes de beauté, sauf que ce n’était pas le cas. Vingt ans plus tard elle a avoué que son look n’était pas du tout une affirmation car elle avait oublié de raser ses aisselles et elle avait mal calculé la longueur des manches de sa robe.

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Les poils des aisselles restent un point de blocage bizarre pour les anti-féministes. Il y a quelques jours Nike a publié sur Instagram une photo montrant la mannequin et musicienne Annahstasia Enuke avec une petite quantité de poils visibles sous ses aisselles. En réponse des milliers de commentateurs ont exprimé leur indignation et leur dégoût. Quelques heures plus tard la marque de déodorants Nudd a répondu à une réaction défavorable contre sa propre annonce en ligne comportant des poils sous les aisselles.

Le cynisme qui sommeille en nous et les scandales suscités par la haine sur les médias sociaux au sujet de cette véritable histoire d’amour entre les marques comme Nike ou Nudd et les poils du corps justifient cette nouvelle approche de ces marques. On peut dire aussi que ces situations ont aussi leur importance en rappelant que les femmes ne sont plus alors obligées de subir des démangeaisons et des coupures sur le corps pour plaire au public. Cette haine et cette colère qui ne touche que les femmes est tout simplement incroyable et ceci d’autant plus quand on se hasarde à comparer l’absence de réactions quand les hommes font exactement la même chose.

Malgré les dissidences qui se manifestent les aisselles poilues redeviennent indéniablement en vogue. Parallèlement aux publicités les médias sociaux ont relancé la tendance des poils sous les aisselles en les teignant aux couleus de l’arc en ciel, une nouvelle approche popularisée par un grand nombre de blogueurs. Et contrairement à Julia Roberts les dessous des bras poilus constituent une déclaration tout à fait intentionnelle d’une tendance nouvelle de la mode. Par exemple Amandla Stenberg a assuré que ses fans savaient que sa toison sous les aisselles qu’elle arborait lors de la première de son film n’était pas un faux pas sous-titrant une image #drama#armpit.

Amandla Stenberg est une actrice et chanteuse américaine connue pour son apparition en tant que star dans le film Colombiana, tourné en France et dont le scenario est de Luc Besson. A. Stenberg, selon le magasine Glamour, a imité la toison des aisselles de Rudolph Valentino. L’épaisse toison sous les bras de Gigi Hadid a fait une apparition mémorable dans une vidéo du magazine Love. Jemima Kirke, Willow Smith, Madonna, Bella Thorne et Miley Cyrus sont parmi les autres personnes qui ont ébranlé ce qui semble être l’accessoire le plus tendance de la star.

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Cependant même toutes ces belles actrices n’ont pas été en mesure de rendre les poils du corps universellement acceptables. Pour légitimer leur amertume les commentateurs ont recours aux mêmes tactiques que celles employées lorsqu’ils abordent d’autres aspects du corps qui ne les concerne nullement comme par exemple le surpoids. Ce sont des tentatives à peine voilées pour dissimuler leur dégoût. L’ « hygiène » étant leur principale préoccupation celle-ci soulève une question : pourquoi les poils qui sont finalement comme les cheveux ne représentent-ils un danger sous les aisselles que pour la seule santé des femmes ?

Les pays du monde revisités.

Le site Visual Capitalist nous offre une représentation cartographique du monde en rapportant la surface de chaque pays à sa population et le résultat est surprenant. Comme on pouvait s’y attendre la Chine et l’Inde occupent un espace prépondérant. L’Europe et l’Afrique, quoiqu’on dise de ce dernier continent, ressemblent presque à une mosaïque de confetti négligeables et l’Océanie est presque invisible sur la carte.

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Le Vietnam, l’Indonésie et les Philippines montrent clairement leur importance démographique tandis que le Japon, onzième pays le plus peuplé du monde derrière le Mexique, le Brésil, le Nigéria, la Russie et le Pakistan, occupe une place considérable (comme les Philippines) en raison de sa nature insulaire.

Sur cette carte (lien, et pouvant être agrandie), il y a 15266 carrés représentant au total 7,633 milliards d’habitants, la Russie et le Canada ressemblent à des nains comme l’Australie alors que le Bangladesh, petit Etat en superficie, est massivement peuplé et apparaît comme s’il était beaucoup plus étendu. Aux Amériques le Mexique semble plus étendu que le Canada et le Brésil peut se féliciter d’être l’Etat le plus grand après les USA. Enfin, pour l’Afrique, des pays comme le Botswana, la Namibie et le Tchad on presque disparu alors que le Nigéria dont la ville de Lagos doit devenir dans les prochaines décennies la plus grande ville du monde apparaît le plus grand pays de ce continent.

Comme pour les transports aériens tout se passe donc en Asie du sud-est. Dans quelques décennies l’épicentre économique et financier mondial se trouvera dans cette région, l’Europe ne sera plus qu’un assemblage artificiel de petits pays sur le déclin et peut-être qu’il en sera de même des USA si on s’en tient aux prévisions d’Emmanuel Todd …

Source : ZeroHedge et https://www.visualcapitalist.com/wp-content/uploads/2018/09/population-cartogram.html

Docteur, ma fille souffre d’acné, que faut-il faire ?

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La réponse est dorénavant « rien puisque c’est génétique ». L’acné est la résultante d’un dysfonctionnement des follicules pileux réunissant la production de sébum, la kératinisation de ces follicules, une inflammation et enfin une colonisation de ces follicules par une bactérie, Propionibacterium acnes, conduisant à des infections récurrentes au niveau du visage, de la poitrine et du haut du dos. cette maladie apparaît au cours de l’adolescence et peut parfois persister durant plusieurs années en laissant des cicatrices visibles chez plus de 20 % des patients. De plus l’acné peut entrainer de sérieuses conséquences psychologiques telles qu’un état dépressif pouvant parfois aller jusqu’au suicide. Il existe des traitements éliminant la présence de bactéries mais ils sont le plus souvent inefficaces. Des analyses génétiques ont montré que l’acné est associé à des mutations sur au moins trois loci dans la population européenne et deux dans la population chinoise.

Une récente investigation génétique concernant des sujet souffrant d’acné sévère a montré l’implication de 15 loci génomiques impliqués dans le développement de l’acné car ils contribuent à une variation de la structure et à l’intégrité de l’unité pilo-sébacée de la peau. Ces résultats ont été acquis en analysant l’ADN de 3823 sujets souffrant d’acné sévère en comparaison de 16144 sujets sains, analyses comprenant 7,4 millions de mutations ponctuelles (SNPs, acronyme de single nucleotide polymorphism)) afin de déterminer celles qui sont associées aux allèles déterminant le dysfonctionnement des follicules pileux. L’un des gènes affecté par une mutation code pour une protéine de signal qui contribue à la régulation de l’agencement des cellules constituant le follicule pileux et ce gène est plus exprimé chez les hommes que chez les femmes. Cette différenciation selon le sexe n’a pas été retrouvée avec les autres SNPs identifiées. Une autre SNP bien identifiée concerne un facteur de transcription dont l’importance est critique au cours de la morphogenèse du follicule pileux et il a été identifié dans certaines pathologies du derme.

Il a été difficile enfin d’attribuer clairement un rôle aux 12 loci pourtant bien identifiés statistiquement comme étant liés à l’apparition de l’acné.

Cette pathologie est donc essentiellement d’origine génétique, une origine qui favorise la colonisation bactérienne provoquant des infections récurrentes. Un traitement raisonné de l’acné consisterait en définitive à maintenir un développement harmonieux du follicule pileux. L’imagination des biologistes arrivera peut-être un jour à venir à bout de cette pathologie qui empoisonne la vie de nombreux adolescents.

Source : Nature Communications DOI: 10.1038/s41467-018-07459-5 , illustration Wikipedia.

Le transport aérien, c’est en Asie !

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Si aujourd’hui le transport aérien permet de se rendre presque partout dans le monde pour le travail ou le plaisir il existe cependant des liaisons aériennes beaucoup plus fréquentées que d’autres comptant parfois d’un point du globe à un autre des centaines de vols quotidiens à l’échelle nationale ou internationales.

Par exemple la liaison domestique Jeju-Séoul est la plus fréquentée du monde avec 79460 vols par an. Jeju est une destination touristique insulaire au sud de la péninsule coréenne. Les lignes Mumbaï-Delhi avec 45188 vols par an, Hanoï-Ho Chi Minh Ville (39290), Fukuoka-Tokyo (39406) et Hokkaido-Tokyo (39400) restent dans le peloton de tête avec la liaison Jakarta-Sedati (37762). Dans l’hémisphère sud les lignes Melbourne-Sydney et Sao Paulo-Rio de Janeiro font bonne figure avec respectivement 54100 et 39747 liaisons annuelles. En dehors de l’Asie du sud-est il faut aller en Californie pour trouver la liaison Los-Angeles-San Francisco avec 35365 liaisons par an et au Moyen-Orient avec Jedda-Riyadh et ses 35149 liaisons.

Pour les liaisons internationales les plus fréquentées c’est encore essentiellement en Asie que cela se passe. Hong-Kong et Singapour font figure de véritables centres d’activité avec Kuala-Lumpur :

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La liaison aérienne domestique la plus fréquentée et la première toutes catégories reste celle reliant Séoul à Jeju, ignorée des Européens, plaçant loin derrière des liaisons domestiques européennes telles que Barcelone-Madrid, Izmir-Istanbul ou encore Paris-Toulouse. Les écolos bobos qui veulent taxer les transports aériens se heurteront à une forte pression populaire avant qu’ils arrivent un jour à atteindre leurs objectifs démagogiques …

Adapté d’un article paru sur le site ZeroHedge. Illustration ZeroHedge. Demain dimanche pas de billet, je me rends à Paris en trainant les pieds, avant dernière étape d’un long périple initié le 10 avril dernier.

Grandeurs et vicissitudes des voyages aériens et d’internet.

Avec internet tout se complique ! Je suis trop nul et trop impatient pour réaliser une réservation pour un voyage en avion sans encombre. Il y a toujours un moment au cours de cette procédure qui me paraît sans solution. Les « pages Web » sont souvent confuses loin d’être suffisamment claires pour un « vieux » comme votre serviteur. Bref, je préfère aller dans une agence voyage au coin de la rue et payer 20 euros de plus. C’est ce que je fis pour réserver un billet Tenerife-Genève via Barcelone il y a quelques jours, ma visiteuse ayant manifesté clairement qu’un transit de 4 heures à l’aéroport de Barcelone était au dessus de ses forces. Il est vrai qu’elle ne parle pas espagnol ni catalan et qu’elle se serait trouvée esseulée dans ce magnifique aéroport. J’ai donc au mois de mars dernier fait une réservation pour voyager avec cette amie. Elle avait déjà sa réservation mais pas de carte d’embarquement, c’était bien ainsi puisque nous devions utiliser le même vol jusqu’à Barcelone. Apparurent alors les soucis. À l’aéroport de Tenerife (nord) un enchainement d’erreurs eut pour résultat de la part du préposé au check-in de nous retrouver dans une situation apparemment inextricable. Le vol Barcelone-Genève de mon amie avait été annulé mais pas le vol Tenerife-Barcelone. Comble de l’horreur pour celle qui s’était angoissée avec ce transit de 4 heures il ne restait plus que la solution de trouver une place sur le vol assurant la liaison vers Genève avec Swiss. Ce qui fut fait sans encombre car peu de personnes voyagent à des heures tardives sur des vols d’une heure. Fort heureusement j’avais réservé une chambre dans un hôtel « low-cost » et tout rentra dans l’ordre à un petit détail près, le taxi aller-et retour depuis et vers l’aéroport coûta plus cher que la nuit à l’hôtel.

Le bon côté de cette bévue fut que nous allâmes flâner dans les petites rues aux alentours de la Playa de Catalunya (je ne suis pas certain de l’orthographe), l’un des endroits les plus sympathiques de cette ville fascinante qu’est Barcelone. En réalité la compagnie aérienne m’avait prévenu à la fin du mois de mars par e-mail qu’il y avait un problème de correspondance. Or tous les messages pouvant être des publicités sont systématiquement mis au panier, je ne l’avais donc pas lu. Vicissitudes d’internet ! Étant maintenant en Savoie pour quelques jours, j’ai tenté sans succès de réserver une place sur un TGV pour Paris. Le site de la SNCF est tellement glauque qu’il me parut impossible de réaliser cette opération qui devrait pourtant être toute simple. À croire qu’il n’existe pas en France d’informaticiens capables de constituer un site web correctement agencé …

 

Lettre ouverte à Monsieur François Asselineau

Cher Monsieur,

Au cours de vos interventions sur le plateau de studios alternatifs diffusées sur internet, quand vous mentionnez les régulations et décisions de la Commission de Bruxelles, abstenez-vous de mentionner celles concernant le glyphosate. Pour une fois les instances bruxelloises ont repoussé l’interdiction d’utilisation de ce produit en se fiant à des études indépendantes et d’une haute valeur scientifique qui ont montré que ce produit n’était pas cancérigène. La France a décidé de n’interdire ce produit que dans trois ans attendant de plus amples informations. Elles sont pourtant disponibles et accessibles au public. Gangrénée par le cancer de l’écologie politique outrancière l’administration de Macron et de Hollande avant lui ont été aveuglés par les décisions approximatives du Centre International de Recherche sur le Cancer, un organisme onusien parmi tant d’autres.

Au cours des années passées le glyphosate a évolué du statut de cancérigène possible, statut assigné à tous les composés chimiques de synthèse quels qu’ils soient, puis au statut de cancérigène probable et les médias ont transformé ce dernier statut de cancérigène probable à simplement cancérigène. Je voudrais ici vous rappeler la définition de « cancérigène ». Il s’agit d’une molécule chimique qui interagit directement avec l’ADN, support de l’hérédité. Or le glyphosate ne peut pas interagir avec l’ADN de par sa structure chimique.

Ce n’est pas parce que le Vietnam a interdit le glyphosate pour une raison qui m’est étrangère qu’il faudrait aussi exiger de la Commission Européenne qu’elle prenne la même décision. Il existe en France comme dans de nombreux pays de par le monde l’odieux « principe de précaution » mis en place en France par Michel Barnier et Simone Veil. Ce principe détestable paralyse toute recherche en biologie comme en pharmacologie. C’est sur la base de ce principe aussi inique que stupide que les écologistes politiques ont exigé le retrait du glyphosate sans jamais en mesurer les conséquences économiques. Le nettoyage des bordures des voies de chemin de fer est un aspect de l’utilisation de ce produit, anecdotique certes, mais l’utilisation de cette molécule dans l’agriculture n’a pas d’alternative fiable et économique. Si les agriculteurs se voient privés de ce produit ils se retrouveront tout simplement en danger de mort, non pas à cause de celui-ci mais parce qu’ils seront immédiatement en faillite.

Vous avez suivi le mouvement général de la propagande écologique en reprenant sans les étudier certains de leurs arguments et c’est bien regrettable. Je souhaite un bel avenir à votre mouvement aux idées duquel j’adhère à quelques détails près.

Veuillez agréer Cher Monsieur en l’assurance de mes respectueuses salutations.

En Grande-Bretagne les Juges de la Haute Cour de justice ont perdu le sens de la réalité des genres.

Les médias britanniques ont pris soin de ne pas divulguer l’identité du couple qui a pris l’initiative d’envoyer leur enfant de 4 ans, de sexe masculin, à l’école revêtu d’un uniforme de fille sous prétexte que ce dernier souffre de dysphorie de genre. La direction de l’école s’est à juste titre alarmée et a accusé le couple en question d’avoir activement encouragé leur enfant mâle à se comporter comme une fille et menacèrent ce couple d’expulser leur enfant. L’affaire, il faudrait plutôt dire un évènement exceptionnel, a suscité quelques remous et ce couple, convaincu qu’il oeuvrait pour le bien de cet enfant, a porté le cas devant la justice afin d’obtenir une justification de leur attitude envers l’enfant – de quatre ans – et éventuellement une compensation financière.

Ce couple, il faut le constater totalement déconnecté de la réalité, a produit des rapports d’experts spécifiant que l’enfant n’avait pas encore totalement vécu la transition de mâle à femelle qui a lieu à l’âge tendre. Le juge, un dénommé Williams, a instruit l’affaire. Il a décrit les parents comme étant « à l’écoute et prudents » et que l’enfant n’avait pas souffert de cette transition sexuelle vers un état féminin se produisant à un très jeune âge, ajoutant qu’il va de soi que la poursuite de la procédure ne relevait pas de l’intérêt social de l’enfant et que toute procédure devrait maintenant être fondée plutôt sur le fait que ces préoccupations devaient être dissipées. Cependant le juge a omis quelques détails relatifs à ce couple qui a eu un autre enfant, âgé de 13 ans au moment des faits relatés ici, et qui a effectué sa transition sociale de « genre » dès l’âge de 7 ans. Curieux tout de même … L’enfant de 4 ans dont il est question a été adopté et « mis en transition », quant à un autre enfant adopté également par ce couple ayant vécu 3 ans au sein de ce dernier et a été transféré par les services sociaux dans une autre famille d’accueil il y a maintenant 10 ans présente des troubles identifiés comme une dysphorie de genre.

La décision raisonnable en apparence du juge a été vivement critiquée sur le blog « Transgender Trend » qui a suivi attentivement cette affaire hors du commun. C’est en ces termes que ce blog a qualifié la décision du tribunal :

« Cette décision du tribunal des affaires de famille crée un dangereux précédent. Aucun domaine relatif à la garde d’enfants ne doit être confié à des idéologues, aucune approche ne doit écarter les connaissances acquises sur le développement et la psychologie de l’enfant ni aucun traitement adapté aux conditions psychologiques d’un enfant ne doit être écarté car dans ces cas les règles normales ne s’appliquent plus. En d’autres termes ce jugement est une véritable insulte pour le couple d’accueil et met en danger les enfant vulnérables« .

Ça laisse rêveur …

Source BioEdge. Brève remarque : ce couple récidiviste dans l’induction d’une confusion des genres auprès d’enfants en bas âge devrait subir un traitement psychiatrique lourd ou être tout simplement emprisonné pour atteinte à l’intégrité psychique d’enfants pouvant être assimilée à de la torture. Ce fait divers révèle aussi l’état de décadence avancée des sociétés occidentales et sans vouloir offenser qui que ce soit j’écris ici clairement que les mouvements dits LGBT entrent dans cette catégorie décadente. Dysphorie : état de malaise, opposé à euphorie.

Préserver la biodiversité ? Eliminer les hommes !

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Le nouveau dada des écolos bobos des pays développés est la protection de la biodiversité. Celle biodiversité est déjà menacée par le climat dont on nous dit qu’il se réchauffera inexorablement si l’homme ne fait pas tout ce qu’il peut – surtout financièrement – pour le sauver mais cette biodiversité est surtout menacée encore une fois par l’homme lui-même. Nous sommes donc – nous humains – tous concernés par ce problème d’équilibre des espèces animales, végétales et microbiennes parce que nous sommes trop nombreux sur la Terre, bien que ne représentant qu’une infime partie de la biosphère terrestre : 0,011 % (voir le lien sur ce blog). Et comme le monde politique a décidé haut et fort que le sauvetage de la biodiversité, comme celui du climat, constituait une urgence absolue il ne reste qu’une solution efficace : réduire la population humaine.

Va-t-on ressortir les vieilles idéologies malthusiennes reprises par le Club de Rome pour que nous nous donnions bonne conscience ? Va-t-on interdire l’agriculture intensive pour redonner à la nature ses droits ? Va-t-on interdire aux être humains le droit de faire des enfants afin de libérer des espaces pris sur la nature ? C’est selon les résultats d’une étude coordonnée par le TREE Project ce qui apparaît clairement : nous sommes trop nombreux sur la planète, il faut donc réduire la population humaine et créer des « parcs mondiaux » de préservation de la biodiversité en éliminant toute population humaine d’espaces réservés à la biodiversité. Il n’y a aucun autre moyen !

Le TREE (acronyme de Transfer-Exposure-Effects, http://tre.ceh.ac.uk ) est un organisme dépendant du Centre d’Écologie et d’Hydrologie britannique qui a collecté toutes les données disponibles au sujet des zones interdites mises autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl qui a lourdement contaminé une zone située incluant la ville de Prypiat. La « création » de cette zone a nécessité l’évacuation sans retour possible de 350000 personnes car plus de 400 fois la quantité de radioactivité correspondant à celle de la bombe d’Hiroshima s’y dissémina. Ces études ont clairement montré que si la présence de l’homme est autoritairement éliminée la nature reprend ses droits rapidement et très efficacement.

L’accident de Tchernobyl révèle au moins un point important : la radioactivité tant décriée par les écolos bobos des pays occidentaux n’est pas aussi dangereuse qu’il n’y paraît. Il ressort que des doses massives de radiation tuent tout, les animaux, les arbres, les lichens et les mousses mais ces doses massives n’ont été observées et mesurées que lors de l’accident lui-même et des quelques jours suivants. Nul ne connaît précisément le nombre de décès d’êtres humains, les rumeurs mentionnent que 500000 personnes seraient mortes des suites de l’accident, directement ou à la suite de séquelles provoquées par les radiations. Quant à la population animale et la végétation elles semblent se comporter parfaitement bien dans les zones encore interdites. Comme on pouvait s’y attendre les mouvements opposés à l’usage de l’énergie nucléaire ont exigé que les statistiques concernant les décès soient « gonflées » pour bien faire passer leur message mais force est de constater que les animaux ont prospéré d’une manière inattendue dans des endroits pourtant déclarées après l’explosion « déserts pour la vie et pour des siècles ». Ce n’est évidemment pas le cas comme le montrent quelques illustrations :

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Le bison d’Europe semble tout à fait heureux, vivant en harmonie avec les lynx, les ours bruns, les élans et les chevaux de Przewalski, tous considérés comme des espèces hautement menacées avant l’accident nucléaire. Même certains amphibiens comme la grenouille arboricole se sont accommodés des fortes doses de radiations. Les enquêteurs scientifiques objectifs ont noté des cas d’albinisme chez certains oiseaux mais jamais ils n’ont pu observer des malformations comme celles qui circulèrent sur les réseaux sociaux quelques années après l’accident.

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Pour conclure ce billet la décision du gouvernement ukrainien de déclarer la zone interdite de Tchernobyl « réserve radiologique et environnementale de la biosphère » paraît être un geste hautement politique dans le contexte mondiale de préservation des écosystèmes, zone devenue en effet au cours des années du plus grand intérêt pour l’étude de la la conservation de la biodiversité dans un environnement radioactif déclaré hostile pour l’homme … à l’exception de toute autre forme de vie.

Au final il faut nuancer la culpabilité humaine tant en ce qui concerne le climat que la biosphère et encore et surtout tenir compte de l’immense capacité de résilience de la planète qui a vécu par le passé des situations climatiques beaucoup plus froides ou chaudes qu’aujourd’hui et la disparition d’espèces vivantes comme l’apparition d’autres espèces, ce que le monde politique refuse de prendre en considération. L’homme a l’outrecuidance d’avoir le pouvoir de modifier l’évolution de ce système planétaire complexe. Alors qu’il a abandonné toute croyance religieuse il s’est arrogé celui, divin, de vouloir influencer la nature en confondant politique et science ou plutôt en utilisant la science à des fins politiques.

Inspiré d’un article paru sur le site The Conversation. Prochain billet mardi 21 mai.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/06/05/biodiversite-biosphere-et-biomasse-cest-tendance-et-cest-trompeur/