Billet d’humeur politique : Ukraine

 

La désinformation à propos de l’Ukraine et du Donbass bat son plein à tel point qu’à tout moment la situation peut dégénérer en conflit de grande ampleur. Les médias à la botte des USA et de leurs affidés européens cachent soigneusement la vérité sur ce qui se passe réellement dans le Donbass avec un gouvernement ouvertement nazi mis en place à Kiev par les Américains après avoir fomenté et organisé les évènements de Maidan en février dernier. Les curieux peuvent voir cette vidéo sous-titrée en français qui leur permettra d’apprécier l’envergure du mensonge généralisé dans lequel nous baignons, c’est honteux :

http://vineyardsaker.blogspot.com/2014/08/watershed-press-conference-by-top.html

Et si on parlait des Demodex. Une nouvelle marque de prêt-à-porter ? Non un parasite commun pourtant inconnu !

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Si on fait le compte de toutes les cellules vivantes de notre corps, y compris toutes les bactéries, champignons microscopiques et autres parasites vivants sur et à l’intérieur de celui-ci, de notre corps veux-je dire, les cellules strictement d’origine humaine, en nombre, ne représentent qu’à peine 10 % de cette population ! Parmi toutes ces cellules étrangères il ne faut pas oublier les Demodex, ce n’est pas nouveau, ça ne vient pas de sortir de l’esprit d’un savant dérangé, non. Ce sont des parasites d’à peine deux dixièmes de millimètres de long avec huit pattes donc classés dans la famille des acariens qui vivent presque en bonne harmonie avec nous et quand on dit presque, il arrive que ces charmantes petites bêtes soient parfois la cause de petits soucis dermatologiques. Près de 70 % des adolescents sont déjà parasités et après 50 ans c’est cent pour cent de la population qui héberge quelque part dans les glandes sébacées associées aux poils ces bestioles pas vraiment rassurantes.

Leur localisation privilégiée se trouve au niveau des paupières et en particulier dans les glandes sébacées associées aux cils mais elles aiment aussi beaucoup les ailes du nez et les joues et bien d’autres parties du corps, on en est littéralement recouvert, colonisé, parasité à l’intérieur, c’est dantesque !!! Il se pourrait d’ailleurs que ces parasites dont presque tout le monde ignore l’existence soient pour quelque chose dans le développement de l’acné et d’autres maladies de la peau dont on peine à déterminer les causes exactes. Leur rôle dans la blépharite, une pathologie bénigne mais gênante des paupières, a été établi mais apparemment il n’existe pas de traitement pour s’en débarrasser, mise à part peut-être l’huile de l’arbre à thé (voir la note et le lien en fin de billet) car ces acariens vivent et se multiplient allègrement dans les glandes sébacées et se nourrissent de sébum et d’autres cellules mortes. Au niveau de la paupière il y a d’autres glandes appelées les glandes de Meibom, du nom inattendu du médecin allemand qui les décrivit pour la première fois, qui sécrètent un sébum spécial rendant la paupière inférieure légèrement huileuse afin d’éviter que les larmes ne coulent sur la joue en permanence et qui permet également une fermeture hermétique des paupières quand on dort afin que la cornée et la conjonctive ne se dessèchent.

Il existe donc chez l’homme (et la femme naturellement, pas d’histoire de genre ici, quel que soit le sexe ces vermines attaquent sans discrimination) deux espèces de Demodex, les D. folliculorum qui vivent dans les glandes sébacées et décrits en 1842 un peu partout sur le corps et quand on sait que notre peau renferme plus de 5 millions de follicules pileux, ça peut faire beaucoup de monde à raison de 4 à 5 parasites par glande, c’est carrément terrifiant (à gauche dans l’illustration) , et les D. brevis découverts assez récemment, seulement en 1963, et qui vivent préférentiellement dans les glandes de Meibom (ou aussi appelées meibomiennes) des paupières dont je viens de faire mention (à droite dans l’illustration). On suspecte également que ces Demodex soient aussi l’une des causes des chalazions récurrents chez les enfants et un grand nombre d’adultes car ils ont la fâcheuse tendance à servir de véhicules pour toutes sortes de bactéries lors de leur migration sur la peau, surtout la nuit, à la vitesse incroyable, vue leur taille et leur aspect physique pas très ragoutant, de 15 millimètres à l’heure, quelque chose comme deux kilomètres pour un humain toutes proportions respectées, finalement tout à fait réalisable. Même à cette vitesse ces petites bêtes, pas si gentilles que ça il faut l’avouer, finissent par trouver un poil et aller vite se mettre au chaud dans une glande sébacée pour retrouver des copains et des copines, copuler et se multiplier, c’est la nature. Et il est urgent de partouser puisque l’espérance de vie d’un Demodex est d’à peine deux semaines.

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Une étude récente parue dans PlosOne (voir le lien) et réalisée à l’Université de Raleigh en Caroline du Nord a fait en quelque sorte l’inventaire de ces parasites très intimes de l’homme à l’aide encore une fois du séquençage de leur ADN ribosomal. Cette étude a curieusement montré que les Demodex pouvaient se transmettre quand on se fait la bise sur la joue en signe d’amitié, pas si amicale, surtout quand on sait que les ailes du nez sont infestées de ces sales bêtes … Elle a montré également que les marqueurs génétiques indiquaient une grande diversité géographique malgré le fait que les sujets, une trentaine, soumis aux prélèvements de Demodex, tous choisis à l’Université de Raleigh, étaient apparemment résidents de Caroline du Nord. A partir des résultats obtenus un arbre phylogénétique a pu être construit et il indique une surprenante diversité de modes de transmission.

On a trouvé par exemple que les nouveaux-nés nourris au sein sont parasités par leur mère car les aréoles sont riches en glandes sébacées participant au processus d’attirance du nouveau-né vers le sein en sécrétant un sébum très odorant au moins pour le nouveau-né et sont très (trop) souvent parasités par des Demodex ! De même lors de l’expulsion, à la naissance, le nouveau-né a aussi toutes les chances d’être parasité par sa bienveillante mère parturiente dans la douleur, le système pileux de la vulve étant également particulièrement riche en glandes sébacées hôtes de Demodex. Par exemple dans l’île de Tokelau, au nord des Iles Samoa, comme pour appuyer cette constatation, il y a beaucoup plus d’enfants porteurs de Demodex que d’adultes. La diversité génétique des Demodex brevis, associés à la paupière inférieure, est beaucoup plus élevée quand on compare les résultats de séquençage obtenus en Chine ou en Amérique du Nord. Il semblerait que l’on soit au cours de la vie soumis à plusieurs contaminations successives. Ces résultats sont à rapprocher des études effectuées avec les poux et les morpions, plus prosaïquement appelés poux pubiens (Pediculus humanus humanus), deux autres acariens communs. Les modes de transmission semblent comparables. Une hypothèse a ainsi (voir l’arbre phylogénétique) été émise concernant le Demodex brevis :

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il pourrait provenir du loup lorsqu’il a été domestiqué par l’homme il y aurait environ cent mille ans pour en faire son principal animal de compagnie. Mais l’homme ignorait que le loup puis le chien, une espèce complètement dégénérée du loup comme ses maîtres citadins d’ailleurs, lui transmettrait un autre animal de compagnie tout aussi intime, cet acarien microscopique, le Demodex, dont il ne s’est finalement jamais débarrassé …

http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0106265http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0106265

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2946818/

Note : l’huile d’arbre à thé (Melaleuca alternifolia) ne doit pas être confondue avec le thé (Camellia sinensis). Ce sont deux végétaux complètement différents. Il serait plus approprié de parler d’huile de melaleuca. Cette huile toxique contient des terpènes présentant des propriétés antiseptiques à spectre large mais est utilisée dans la pharmacopée dite « alternative », c’est tendance, sous forme de crèmes en dilutions beaucoup trop importantes pour être réellement efficaces.

Le silence de la honte à propos du HPV

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Inutile de rappeler ici que le virus, les virus devrait-on dire, du papillome humain (HPV) est la maladie sexuellement transmissible la plus commune puisqu’on considère selon l’Organisation Mondiale de la Santé que plus d’un tiers de la population sexuellement active est porteuse de ce virus et que de surcroit il ne peut pas être exclu qu’au moins une fois dans la vie on sera en contact avec ce virus sans conséquences pour la santé la plupart du temps, heureusement. La question qui se pose est de savoir si une femme diagnostiquée porteuse d’un HPV à la suite de l’analyse d’un frottis vaginal doit en informer son partenaire. Ce genre de situation a été médiatisé lorsque Michael Douglas a déclaré que le cancer de l’oropharynx dont il souffrait était d’origine virale après avoir pratiqué des cunnilingus avec sa partenaire puis quand la porte-parole de la mairie de New-York, Melissa Mark-Viverito, a déclaré en public être porteuse de la pire souche d’HPV, celle qui est à l’origine du cancer du col de l’utérus.

Il faut se mettre à la place d’une femme quand elle apprend de son gynéco qu’elle est contagieuse et qu’elle décide (ou non) d’en informer son partenaire sexuel. Son hésitation provient du fait qu’étant une femme elle pourra tout de suite être considérée comme une marie-couche-toi-là puisqu’elle est porteuse du virus et qu’elle a donc été contaminée par d’autres partenaires. La femme peut être alors considérée comme totalement irresponsable par son partenaire du moment car même dans les sociétés occidentales les prouesses sexuelles des hommes sont gratifiantes alors qu’inversement la chasteté et l’hygiène féminines sont de bon ton. Qui contamine qui ? Quand on sait que ce virus se transmet par simple contact épidermique ou avec les muqueuses, l’usage de préservatifs n’est pas suffisant pour s’en protéger car à moins de porter des gants chirurgicaux pour poser le préservatif en bonne et due position, il y a déjà eu un contact entre celui-ci et les doigts. Le processus de contamination est donc bilatéral et autant la femme que l’homme ne sont pas en droit d’accuser l’autre. Les femmes diagnostiquées porteuses d’HPV sont un peu les canaris des mineurs de fond, elles devraient consulter leur gynéco au moins une fois par an si elles sont sexuellement actives : c’est ce que pensent les hommes au fond d’eux-mêmes alors qu’ils se gardent bien de se faire examiner par leur médecin.

Il faut tout de même relativiser la situation qui n’est pas aussi critique qu’on le prétend. Le protocole généralement respecté par le corps médical s’il s’avère qu’un frottis vaginal indique la présence d’HPV est de ne rien faire et d’attendre au moins une année. Chez les jeunes femmes, de moins de 30 ans, dans la plupart des cas le système immunitaire prend parfaitement bien en charge l’attaque virale et le virus a disparu après ce délai d’une année. De plus, parmi les quelques 100 souches différentes du virus, une trentaine seulement affectent la région génitale et pratiquement toutes les personnes sexuellement actives seront en contact un jour ou l’autre avec l’un de ces virus sans aucun effet sur leur santé. Si le gynéco tient ce genre de propos, autant dire que la femme taira son infection à son partenaire et ce d’autant plus que ce dernier a 100 % de chances d’être déjà contaminé ! A contrario certaines femmes ne cachent pas leur désarroi moral quand elles apprennent qu’elles souffrent d’un cancer du col de l’utérus et qu’elles ont donc eu toutes les chances de contaminer leur partenaire sexuel ( éventuellement au pluriel) pendant des années puisque le cancer peut apparaître très longtemps après la primo-infection.

En conclusion, que faire ? Les vaccins contre l’HPV sont considérés comme efficaces et le corps médical préconise une vaccination avant que ne débute une activité sexuelle aussi bien chez les filles que chez les garçons, ce qui est un fait nouveau, quant aux générations d’adultes il leur est conseillé d’être surveillés car ils ne sont pas protégés contre l’apparition d’un cancer du col de l’utérus, du pénis, de la vulve, de l’anus ou de la gorge. Aucune étude n’a encore pu prouver qu’une vaccination rétroactive était efficace, on doit donc vivre avec ce risque, point.

Source : inspiré d’un article paru dans The Daily Beast

Billet d’humeur politique à propos de l’Ukraine

Mille soldats russes ont envahi l’est de l’Ukraine ! Quelle immense nouvelle claironnée par les gouvernement européens asservis par Obama, le commandement de l’OTAN et le Département d’Etat américain. Mille soldats, c’est énorme et tellement énorme qu’il faut le croire tant et si bien qu’on s’achemine vers un conflit armé ouvert entre l’Europe aux côtés du pouvoir fasciste en place à Kiev et la Russie. Même Angela Merkel a perdu la raison en admettant que son pays n’est qu’un vulgaire pion dans l’échiquier stratégique américain.

Car le but ultime des USA est bien de ruiner l’Europe et engager tous les pays européens contre la Russie est l’occasion inespérée de la Maison-Blanche pour parachever son œuvre de destruction de la « Nation » européenne, la première économie du monde mais un corps sans tête manipulé comme un pantin.

L’Ukraine a appelé les Américains au secours, normal les soldats désertent car ils n’ont plus de munitions et n’ont rien à manger. Ils sont encerclés par les « séparatistes » soit-disant soutenus par « 1000 soldats russes » au sud de Lugansk, au sud-est de Donetsk et dans d’autres zones de « guerre ». La prise de Mariupol au bord de la mer d’Azov par les séparatistes est imminente si ce n’est déjà achevée et naturellement ça énerve le fasciste au pouvoir à Kiev qui ne rêve que d’extermination ethnique.

Et l’Europe soutient ce régime. C’est vraiment affligeant !

Allergies alimentaires … peut-être une piste sérieuse

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J’ai déjà écrit dans ce blog à propos des effets néfastes des antibiotiques et des produits sanitaires et hygiéniques communs dans une maison qui perturbent le système immunitaire des enfants et en particulier les antibiotiques administrés dès la première année en ce qui concerne l’apparition d’asthme et d’eczéma chez les enfants (billets des 20 mai et 10 juin de cette année). On commence à se faire une petite idée de ce qui se passe et où ça se passe selon une étude réalisée à l’Université de Chicago sur des souris, certes, mais les résultats obtenus sont parfaitement transposables à l’homme. Cette étude avait pour but de trouver une explication à l’augmentation alarmante des allergies alimentaires chez les enfants puisqu’on estime qu’entre 1997 et 2011 le nombre de cas a augmenté de 10 % par an et près d’un enfant sur 13 souffre d’allergies alimentaires avec comme symptômes des diarrhées, de l’eczéma, des éternuements à répétition et de la fièvre. On sait que l’usage abusif d’antibiotiques est l’une des causes de ces allergies et la relation avec les bactéries intestinales a tout de suite été suspectée, encore fallait-il apporter une explication validant cette hypothèse.

Le Docteur Cathryn Nagler, coordinatrice de cette étude parue dans PNAS ( DOI: 10.1073/pnas.1412008111 ), a comparé des souris élevées stérilement, donc sans flore intestinale, des souris normales et des souris normales traitées à la naissance avec des antibiotiques quant à la susceptibilité aux allergènes contenus dans les cacahuètes en mesurant le taux d’immunoglobulines E (IgE) dans le sang, un bon marqueur des réactions allergiques. Tous les résultats ont indiqué une forte corrélation entre le développement de l’allergie et l’appauvrissement relatif en une population particulière de bactéries intestinales appartenant à la superfamille des Clostridia. En introduisant en effet ces bactéries particulières soit chez les souris élevées stérilement, soit chez les souris traitées avec des antibiotiques, le taux d’immunoglobulines E diminuait rapidement alors que la réintroduction d’une autre famille de bactéries intestinales, les Bacteroides, n’était pas suivie d’effet notoire.

Pour qu’une allergie se développe, il faut que l’allergène puisse traverser la barrière intestinale et se retrouver dans le sang entrainant alors la réaction du système immunitaire. Une analyse génétique détaillée de ce qui se passe au niveau intestinal a montré que les Clostridium et seulement eux induisaient une forte production d’une interleukine particulière (IL-22) qui provoque une réduction de la perméabilité de la paroi intestinale. CQFD ? Pas tout à fait. Une preuve supplémentaire de cette intervention de l’IL-22 a été apportée en injectant des anticorps dirigés contre cette interleukine aux souris élevées stérilement à qui on avait inoculé les Clostridium et chez qui on avait observé une baisse spectaculaire du taux d’IgE. Comme on pouvait s’y attendre, ce taux d’IgE augmentait à nouveau indiquant donc que c’est bien cette interleukine qui est directement concernée dans le développement de l’allergie alimentaire. Les Clostridiums provoquent donc l’augmentation de la production d’IL-22 et diminuent la perméabilité de l’épithélium intestinal et ils ont été identifiés grâce à leur ADN ribosomaux 16S et pour les curieux on peut citer dans le désordre C. colinum, C.propionicum, C.nexile ou encore C.xylanolyticum. Pour l’anecdote, ces bactéries très communes dans l’intestin sont strictement anaérobies et le moindre contact avec l’oxygène leur est fatal. Elles sont aussi largement utilisées dans l’industrie pour de nombreuses productions. Les auteurs de cette étude ne cachent pas leur projet de mise au point d’une supplémentation directe sous forme de gélules pour rétablir une flore intestinale dégradée chez les sujets, en particulier les enfants, présentant des signes d’allergies alimentaires évidents. En effet, il n’existe actuellement aucun traitement satisfaisant pour soigner ces allergies qui se manifestent par des eczémas géants, des troubles respiratoires, des éternuements, de la fièvre et bien d’autres symptômes comme mentionné plus haut. Encore une fois, cette étude met le doigt sur l’usage abusif des antibiotiques et de leur effet destructeur sur la santé en général. Et pourtant les médecins qui semblent avoir perdu toute conscience professionnelle vont continuer à prescrire à tort et à travers des antibiotiques pour justement se donner bonne conscience et ne surtout pas ressentir de problèmes professionnels au cas où la « non-prescription » d’antibiotiques pourrait être considérée le cas échéant comme une faute professionnelle par les « clients ». Et cette attitude inconsidérée constitue un gouffre financier pour les organismes étatiques de protection sociale car non seulement le corps médical est complice mais les grandes compagnies pharmaceutiques sont aussi parties prenantes dans ce désastre sanitaire ! Il ne faut plus rembourser les antibiotiques sauf en cas de force majeure, cela mettra un terme à tous les abus du corps médical nuisibles à la santé de nos enfants …

Source : University of Chicago Medical Center

L’ « acidité » du sang : une belle application pour combattre le diabète.

La régulation de l’acidité de notre organisme est essentielle pour le bon fonctionnement de la plupart des fonctions métaboliques et cellulaires. Le pH de notre sang oscille entre 7,35 et 7,45 et outre l’effet amortisseur tant des protéines que des sels minéraux présents dans le sang sur cette valeur du pH, il existe un mécanisme qui va corriger toute variation indésirable et nocive pour l’ensemble des organes et leurs fonctions vitales. La régulation du pH est basée sur l’effet amortisseur essentiel du couple CO2 – bicarbonate sur la disponibilité en ions hydrogène, H+, afin de maintenir ce pH, d’aucuns parleront d’acidité, dans les bonnes valeurs. Il existe le cas particulier de l’estomac dont la fonction est de procéder aux premières étapes de la digestion et celles-ci sont d’autant mieux accomplies que le pH est fortement acide puisqu’il atteint 1,5 afin d’assurer le bon fonctionnement des enzymes gastriques. D’une manière générale la bonne valeur du pH sanguin est réglée par deux systèmes qui se complètent, l’élimination du CO2 au niveau des alvéoles pulmonaires lors de la respiration et l’activité d’un enzyme essentiel, l’anhydrase carbonique qui favorise la formation d’acide carbonique en présence de l’eau contenue dans le sang ou inversement libère le CO2 qui sera alors éliminé par les poumons. Enfin, de nombreuses fonctions cellulaires essentielles sont particulièrement sensibles au pH de leur environnement et les cellules sont elles-mêmes équipées pour pallier à toute variation indésirable de l’acidité.

L’une des pathologies les plus connues pour résulter en ce que l’on appelle une acidose chronique est le diabète de type 1. L’absence d’insuline oblige l’organisme à puiser dans les réserves d’acides gras pour produire le glucose nécessaire à toutes les cellules pour leur survie. Ce métabolisme dévié est très dommageable pour l’ensemble de l’organisme car le pH du sang et donc des fluides interstitiels peut chuter jusqu’à une valeur de 7,1 en raison de la production anormale d’acide beta-hydroxybutyrique par le foie lors de la tentative presque désespérée de produire du glucose qui n’est plus utilisé en raison des perturbations métaboliques au niveau cellulaire qu’induit cette acidose. Sans injection rapide d’insuline cette situation peut entrainer un choc métabolique grave pouvant être mortel. Fort heureusement notre organisme, dans les conditions normales, est parfaitement équipé pour éviter ce genre d’ennui et il est totalement inutile de s’imposer des régimes alimentaires particuliers pour maintenir le pH du sang et des autres fluides corporels à leur valeur physiologique normale.

Certaines cellules possèdent des récepteurs, des protéines associées à la membre cellulaire, particulièrement sensibles aux variations du pH. Par exemple certaines terminaisons nerveuses sensorielles sont capables d’apprécier d’infimes variations d’ « acidité » des aliments au niveau des papilles gustatives. Dans le sang, les lymphocytes T sont aussi équipés d’une sorte de récepteur de l’acidité produit du gène appelé TDAG8 qu’on a retrouvé également dans certains neurones suggérant qu’il modulerait les réactions à la douleur. Le promoteur de ce gène a été utilisé comme outil moléculaire pour induire la production d’insuline dans une construction génétique bien précise en fonction des variations du taux de CO2 dans des cultures de cellules. Cette construction schématisée dans la figure suivante tirée de l’article paru dans Molecular Cell et aimablement communiqué par le Docteur Martin Fussenegger, le coordinateur de l’étude réalisée à l’ETH de Zürich (voir DOI en fin de billet).

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La « construction » ayant pour but d’induire une production d’insuline en cas d’acidification du milieu a été introduite dans des cellules à l’aide d’un adénovirus, le vecteur communément utilisé en thérapie génique, et des lignées de cellules génétiquement modifiées ont été obtenues. Elles contiennent donc ce détecteur de pH induisant la production d’insuline (dans la figure « gene of interest »), production sous le contrôle du produit du gène TDAG8 qui réagit aux variations de pH et entraine une signalisation par la cellule pour initier cette production d’insuline. Les cellules ainsi modifiées ont été implantées dans des souris diabétiques sujettes à cette acidose (DKA dans l’illustration pour Diabetic KetoAcidosis) liée à l’absence d’insuline. Et comme on pouvait s’y attendre puisque le système avait préalablement été validé avec des cultures de cellules, les souris ont rapidement, en quelques jours seulement, retrouvé une production d’insuline normale avec une baisse du taux de glucose circulant ainsi qu’une quasi disparition de l’acidose.

Ce travail innovant constitue donc une approche élégante dans le traitement du diabète car la modification des cellules a été réalisée dans le seul but d’utiliser la modification du pH pour déclencher la production d’un gène bien précis, une sorte de « portail logique » intracellulaire artificiellement construit et ultra-sensible aux variations d’acidité induites par le CO2 ou les acides organiques produits en cas de diabète de type 1. Il s’agit en quelque sorte d’une prothèse moléculaire qui a pour but de corriger un défaut métabolique, induit ici par le défaut en insuline.

Source : ETH Zürich et Molecular Cell, DOI: 10.1016/j.molcel.2014.06.007  

Les essais cliniques pour les médecines alternatives : une bouffonnerie !

 

La médecine a un peu perdu les pédales (comme la climatologie prospective) en ce sens que depuis une vingtaine d’années on dépense des fortunes pour réaliser des études en « double aveugle » sur d’innombrables volontaires dûment rétribués pour tenter de prouver que l’homéopathie est bien efficace pour ne citer que cet exemple trivial tant il défie les lois du bon sens et les lois basiques de la chimie. J’ai déjà écrit plusieurs billets dans ce blog sur l’homéopathie qui est une supercherie au même titre que la climatologie telle qu’elle est pratiquée par les « spécialistes de l’IPCC » et le mot supercherie est modéré. Il faut pour comprendre l’immensité de cette imposture faire quelques rappels. En chimie une grandeur bien connue est le nombre d’Avogadro qui stipule que par exemple 12 grammes de carbone sont constitués de six-cent-mille millions de milliards d’atomes de cet élément, un six suivi de 23 zéros, ça laisse rêveur. Pourtant les firmes qui produisent des médicaments dits homéopathiques proposent des dilutions de la matière active supposée présente dans les petits tubes de couleurs variées qui vont jusqu’à un facteur de 10 suivi de 59 zéros. Il n’est pas compliqué de comprendre que l’ampleur de la supercherie est tellement gigantesque qu’elle laisse aussi rêveur… Et pourtant les adeptes de l’homéopathie continuent à faire confiance à cette médecine alternative, le « vitalisme » prôné par Samuel Hahnemann il y a près de deux siècles. Sa doctrine se résume ainsi : plus on dilue la cause du mal plus le sujet est ensuite protégé. Scientifiquement c’est vraiment n’importe quoi.

Mais dans le genre des médecines alternatives il y a pire encore et ça vient de sortir ou plutôt c’est de plus en plus « tendance », la médecine par l’énergie, un nouveau concept émanant de la tête dérangée d’un moine bouddhiste japonais et qui s’appelle le Reiki, en japonais 霊気 , une médecine centrée sur l’imposition des mains sur le sujet, un transfert d’énergie, un truc invraisemblable supposé être efficace. C’est exactement comme le toucher thérapeutique, une autre médecine extravagante, ou encore la réflexologie, la sophrologie, la thérapie cranio-sacrée, l’acupuncture et l’homéopathie, je viens de parler de cette dernière. Alors que les progrès fulgurants de la biologie moderne et en particulier de la biologie moléculaire et de la génétique ne cessent d’identifier et de confirmer les causes intimes de nombreuses pathologies, il existe une frange de médecins (ou prétendus tels) ayant pignon sur rue qui pratiquent ce genre de charlatanisme avec la bienveillance indécente de l’administration dite de protection sociale. Il faut croire que leurs patients y croient et qu’ils sont consentants, donc consentants ils guériront, à coup sûr !

Je voudrais ici citer un exemple vécu : une de mes amies souffrait d’un cancer du sein dont elle aurait pu parfaitement survivre. Cela se passait il y a environ une trente d’années et elle choisit par conviction personnelle de se soigner par « herbothérapie », une médecine alternative par les plantes qui fit qu’au bout de moins d’une année elle succomba d’un cancer généralisé, pratique contre laquelle je n’eus de cesse de la mettre en garde mais en vain …

Des millions de dollars ont été dépensés en pure perte pour mettre en place des essais cliniques relatifs aux agents chélatants supposés contribuer à une meilleure balance des minéraux dans l’organisme et pour soit-disant réguler « l’acidité des fluides corporels », encore une notion totalement surréaliste et dangereuse, l’obsession de l’acidité, j’y reviendrai dans un prochain billet. Après des années d’investigations variées la conclusion fut qu’aucun effet des agents chélatants ne pouvait être clairement reconnu. Comme pour le cancer du pancréas pour lequel un régime essentiellement basé sur des légumes et des fruits était supposé être efficace, là encore les résultats furent décevants, quelques dizaines de millions de dollars plus tard, la mortalité par cancer du pancréas n’avait pas diminué du tout avec ce genre de pratique fallacieuse. Et l’explication est simple, ces médecines dites alternatives ne sont basées sur aucune évidence scientifique et les essais cliniques n’ont aucune justification éthique ! Il s’agit de croyances populaires qui paraissent invraisemblables aujourd’hui comme est tout aussi invraisemblable le créationisme, pour ne faire que ce rapprochement … On a l’impression que l’humanité régresse, qu’elle croit encore à la magie ou pire encore à la sorcellerie, c’est triste et inquiétant.

Un essai clinique doit suivre le schéma parfaitement logique ci-après et si les résultats sont négatifs (objectivement) le produit ou la procédure seront abandonnés et on n’y reviendra pas :

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Source : Trends in Molecular Medicine

Les écologistes se sont trompé d’ennemi, ce sont des criminels contre l’humanité !

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Je suis allé il y a quelques années rendre visite à un ami médecin du côté de Poindimié, au nord du « Rocher », à une journée de voiture de Nouméa, là où les tribus kanakes vivent encore très traditionnellement. Il me racontait que les pathologies les plus répandues sur son territoire étaient les maladies respiratoires qui touchent des familles entières, tout simplement parce qu’on fait la cuisine sur un feu ouvert au milieu de la case plus ou moins bien ventilée. Les poumons tant des enfants que des adultes ne résistent pas aux goudrons et les complications apparaissent très vite. La Nouvelle-Calédonie n’est pas du tout une exception puisqu’on estime que près de trois milliards de personnes dans le monde, tous âges confondus, sont exposées à cette pollution domestique au sens littéral du terme, l’atmosphère irrespirable de la maison. L’Organisation Mondiale de la Santé (WHO) estime pour sa part que près de 7 millions de personnes meurent prématurément chaque année en raison de la pollution de l’air des maisons d’habitation et pas seulement en milieu urbain soit 10 fois plus que les décès occasionnés par la malaria. Cette mortalité a surpassé au cours du XXe siècle toutes les pertes liées aux guerres ! Brûler des combustibles de mauvaise qualité, du bois vert, de la bouse de vache, du charbon de bois mal épuré et même des algues à peine séchées au soleil pour faire cuire un maigre repas familial constitue un danger mortel. Personne ne s’en soucie particulièrement. Les organisations onusiennes et non gouvernementales soutiennent que le changement climatique tue (ou risque de tuer) beaucoup plus de personnes …

Non seulement les feux ouverts et les fours à bois des maisons polluent gravement mais ils tuent tout aussi gravement et plutôt que d’investir dans la production d’électricité pour aider ces populations à mieux préserver leur santé, on préfère les laisser mourir car elles ne représentent à l’échelle de la planète que quelques pour-cent de la production de CO2, ce gaz tellement dangereux pour le climat qu’il ne faut pas en parler surtout quand il s’agit de populations insignifiantes sur le plan économique ou politique mondial. L’OPIC (Overseas Private Investment Corporation), un organisme américain impliqué dans le développement des pays concernés a réalisé une étude dont les conclusions sont parlantes : un investissement annuel de 10 milliards de dollars dans la production d’électricité à l’aide de turbines à gaz ou à fuel léger pourrait sortir de la pauvreté et de cette pollution mortelle 90 millions de personnes, chaque année au risque de me répéter, alors que la même somme investie dans le solaire ou l’éolien ne pourrait à peine atteindre le cinquième de ce résultat ! Dans les pays occidentaux, l’arrivée de l’électricité « à tous les étages » au XXe siècle a permis de réduire la pollution urbaine et des maisons avec en particulier les fours électriques et le chauffage électrique pourtant décrié par les écologistes. Selon les déclarations de Bill Gates sur son blog ( http://www.gatesnotes.com/ )

« Même si on veut rester sérieux en ce qui concerne le changement climatique, on ne doit pas résoudre le problème sur le dos des plus pauvres. D’une part, les pays pauvres représentent une faible part du problème des émissions de carbone. Ils ont désespérément besoin de sources d’énergie à un prix abordable pour alimenter une croissance économique qui sortira les populations de la misère. Ils ne peuvent pas se permettre de mettre en place des sources d’énergie « propres », et nous n’avons pas le droit de les abandonner en attendant que ces technologies deviennent financièrement abordables pour eux ». Pendant ce temps-là Obama, qui n’en est pas à une décision stupide près, vient d’interdire sur le territoire américain toute construction de nouvelles centrales électriques au charbon, au cas où les USA exporteraient de l’électricité vers le Mexique qui est répertorié par le WHO parmi les pays du monde où la pollution domestique par les feux ouverts est très préoccupante.

Vaste sujet qui mérite réflexion …

http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2014/air-pollution/en/

L’apocalypse ? Mais c’est pour bientôt !

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Quel organe de la presse main-stream européenne et en particulier française a mentionné le « RAPA ». Rien à voir avec l’île de l’Archipel des Australes faisant partie de la Polynésie française où je n’ai pas osé aller car il y fait froid. Il s’agit d’une loi (Act en américain) qui est passée sans encombre au Congrès américain dominé par les néo-cons et cet acronyme terrifiant signifie « Russian Aggression Prevention Act ». Ça veut presque tout dire, à savoir que de facto l’Ukraine, la Géorgie et la Moldavie vont ou font déjà partie de l’OTAN et que les Américains y déploient des équipements anti-missiles dirigés contre une éventuelle agression de la Russie dans le Donbass, cette région largement russophone de l’Ukraine actuellement pilonnée jour et nuit par le pouvoir nazi de Kiev. Les informations sont totalement déformées et on n’est informé en Europe que par ce que veulent bien laisser passer les agents de la CIA qui contrôlent aussi la presse française !

Car la chasse aux « rebelles » dans le Donbass est en réalité une épuration ethnique dans le pire sens du terme et toutes les « démocraties » européennes sont d’accord pour soutenir l’armée ukrainienne dans cet œuvre salutaire pour l’OTAN ! Et ni Hollande, ni Rajoy, ni même Cameron n’ont semble-t-il d’état d’âme, y compris Angela Merkel qui est allé faire un peu de tourisme pas plus tard que ce dimanche à Kiev. C’est tout simplement écoeurant d’assister à l’inertie des Européens qui sont les toutous serviles de la Maison-Blanche.

Les plus grandes villes du Donbass sont quasiment vidées de leur habitants car la plupart d’entre eux ont fui les combats, plus d’un million de personnes ont fui en Russie voisine ces derniers jours, on n’en parle pas ! Des villes comme Donetz, près d’un million d’habitants, sont sans eau ni électricité depuis plusieurs semaines et sont bombardées quotidiennement par l’aviation ukrainienne soutenue et armée par les Américains. Les chars pilonnent les immeubles d’habitation ou ce qu’il en reste, les écoles, les gares, les aéroports, les ponts et les grands axes routiers, les usines, tout a été détruit. Et on continue à accuser dans les médias occidentaux la Russie de fomenter une guerre !

L’Acte RAPA stipule ceci :

« use all appropriate elements of United States national power…to protect the independence, sovereignty, and territorial and economic integrity of Ukraine and other sovereign nations in Europe and Eurasia from Russian aggression.” This includes “substantially increasing United States and NATO support for the armed forces of the Republics of Poland, Estonia, Lithuania, and Latvia,” and “substantially increasing the complement of forward-based NATO forces in those states. »

En d’autres termes on peut analyser la stratégie actuelle des Américains d’entrainer l’Europe toute entière dans un conflit qui pourrait dégénérer en conflit nucléaire car ni les Américains ni les Russes ne sortiront gagnants d’un conflit « conventionnel » sur le terrain et qu’à un moment ou à un autre l’usage de l’arsenal nucléaire sera envisagé. Les Américains ont, sous couvert de l’OTAN, 180 bombardiers stratégiques B61 basés en Europe équipés de bombes nucléaires et, même si leur nombre est gardé secret, au moins 1000 armes nucléaires tactiques sur le sol européen. De leur côté les Russes disposent de près de 1400 vecteurs disponibles en quelques secondes en cas d’attaque surprise, la stratégie de « la première frappe préventive » mise en place par les gros bonnets du Pentagone sous l’ère Bush Junior et reprise sans sourciller par le très démocrate Obama !!

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De nombreuses études ont montré que par exemple si le Pakistan et l’Inde qui disposent tous deux d’un arsenal nucléaire correspondant pour chacun à 50 bombes de la puissance de celle qui détruisit il y a 69 ans Hiroshima décidaient de les utiliser, ce serait suffisant pour refroidir le climat de la planète entière et réduire de plus de 20 % la production agricole mondiale. Et pourtant l’arsenal de ces deux pays est presque ridicule puisqu’il représente seulement 0,03 % de l’armement nucléaire mondial, essentiellement Russie, USA et France.

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Inutile d’imaginer ce qui arriverait en cas de conflit nucléaire entre la Russie et les USA, pardon l’OTAN, donc tous les pays européens, au niveau planétaire, tout simplement une disparition brutale de l’espèce humaine et de la plupart des autres espèces vivantes.

Un conflit nucléaire, maintenant envisagé par les stratèges américains, est donc à craindre car « l’hiver nucléaire » qui suivrait une simple frappe préventive ayant pour but de détruire l’arsenal russe serait suffisante pour anéantir toute trace de vie sur la Terre en quelques années. Les incendies générés par les explosions obscurciront l’atmosphère durablement, les explosions en altitude, entre dix et vingt kilomètres, bien plus efficaces qu’au sol, créeront par leur flash électromagnétique intense une généralisation de pannes informatiques en particulier dans les centrales nucléaires qui seront toutes affectées. L’étude réalisée bien avant l’accident de Fukushima-Daiichi au Japon considère que le black-out des centrales nucléaires européennes, américaines, chinoises ou russes rendra après des fuites d’éléments radioactifs suite à l’endommagement ne serait-ce que des piscines de stockage du combustible usé la plupart des pays tout simplement inhabitables pour les quelques rescapés du conflit qui de toutes les façons seront condamnés à une mort certaine par famine. Ça devient donc vraiment dangereux mais naturellement personne n’ose en parler …

Serons-nous encore en vie l’année prochaine pour célébrer le 70e anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki … par les Américains ? Pas si sûr …

Sources : Bulletin of American Scientists, consortiumnews.com/

La grosse arnaque des crèmes solaires

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C’est bientôt la fin de l’été et malgré l’usage continu et méticuleux de crèmes solaires d’autant plus coûteuses qu’elles sont supposées mieux protéger l’épiderme des brûlures, le nombre de cancers de la peau, pratiquement tous mortels, ne diminuera pas pour autant. Ce n’est qu’une constatation faite chaque année après les vacances et il faut entrer dans les détails pour comprendre que les crèmes solaires sont une véritable vache à lait pour les cosméticiens qui ne s’encombrent pas de principe déontologiques tangibles dans ce domaine, pourvu qu’ils réalisent de massifs profits, tant pis pour les imprudents qui se sont exposé inconsidérément au soleil, un beau mélanome est un magnifique souvenir de vacances, et on en meurt à coup sûr !

Les crèmes solaires ont fait leur apparition dans les années 30 et leur but initial était d’aider le bronzage qui est une réaction naturelle de la peau pour se protéger elle-même des rayons ultra-violets solaires en produisant de la mélanine. Puis les cosméticiens s’intéressèrent pour des raisons mercantiles à des additifs pouvant contrecarrer les effets de ces rayons UV mais les formulations étaient trop légères pour réellement atteindre une protection efficace. Tout au plus une fraction des UVB était neutralisée par un processus photochimique complexe et mal compris. Dans les années 80, une crème solaire (Bergasol) contenant un extrait de bergamote supposée protéger des UV fit scandale car sous l’action de ces UV dont elle était censée protéger les adeptes des bains de soleil, ces derniers souffraient subitement de graves réactions allergiques ! L’affaire fit grand bruit et les régulateurs se penchèrent sur ce problème hautement stratégique commercialement avec le développement des congés payés et l’attirance atavique pour le soleil.

Il fut décrété des normes strictes mettant en place une sorte de règle du jeu consistant à introduire le fameux facteur de protection contre les UV. Le test en est simple : une peau non protégée sera « brûlée » en 15 minutes, en d’autres termes elle deviendra caractéristiquement rose quelques heures plus tard après cette exposition expérimentale de 15 minutes aux UV. Protégée par une crème contenant une formulation de protection de 10, il faudra 150 minutes pour qu’elle commence à rosir de manière caractéristique et avec un facteur 30, 450 minutes soit trente fois 15 minutes.

Pour le moment tout semble baigner dans la crème mais ce n’est pas tout à fait comme ça que les choses se passent en réalité, les produits « réellement » protecteurs contre les UV sont en effet coûteux et parfois dangereux et les cosméticiens ont contourné allègrement le problème puisque tout est basé sur ce test visuel tellement simple qu’il suffit de le biaiser. Pour prévenir ou retarder l’inflammation cutanée, le premier signe du « coup de soleil », c’est-à-dire l’apparition de rougeurs, il suffit d’introduire des anti-inflammatoires dans les crèmes, peu importe que ces crèmes soient protectrices ou non, l’ADN des cellules du derme a toujours autant de chances d’être gravement endommagé ! Qui plus est, la plupart des produits supposés protéger des UV sont également, curieuse coïncidence, peu ou prou des anti-inflammatoires, salicylates, benzophénones et autres cinnamates …

Enfin, il existe parait-il des crèmes avec un facteur de protection de 50, autant dire que ce n’est qu’un argument marketing frauduleux car elles contiennent des oxydes de titane ou de zinc, pas toxiques en eux-mêmes mais totalement inefficaces contre les UV et présentant curieusement des propriétés anti-inflammatoires. Les cosméticiens sont donc directement responsables des cancers de la peau en vendant des produits totalement inefficaces dont ils ont truqué les propriétés pour qu’elles soient conformes aux tests complètement bancals qu’ils ont eux-mêmes fait admettre aux régulateurs. Un véritable scandale ! Les curieux peuvent lire l’article de PlosOne (en anglais) qui date un peu mais rien n’a changé à l’horizon de la malhonnêteté de l’industrie cosmétique dans son ensemble : toutes les crèmes solaires contiennent des anti-inflammatoires et ne protègent que très peu ou pas du tout des UV, point barre.

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Source : PlosOne ( DOI: 10.1371/journal.pone.0046187 )