Un nouveau scandale médicamenteux se profile-t-il ?

Il est maintenant reconnu que la « malbouffe » est à l’origine de la nouvelle pathologie qui touche surtout les pays occidentaux. Il s’agit de l’obésité morbide. Le phénomène interpèle. En effet, des pays comme le Mexique ne disposent pas d’eau potable « à tous les étages » et heureusement que le Coca-Cola est là puisqu’il est produit avec de l’eau stérilisée avec de l’ozone et ultra-filtrée. Le seul détail réside dans le fait que le Coca-Cola est une boisson outrageusement sucrée qui favorise l’obésité. Avec tous les autres sodas sucrés il s’agit de la première cause d’obésité pathologique qui sévit dans les pays occidentaux. Cette obésité s’accompagne de diabète de type 2 non insulino-dépendant. Pour comprendre la suite de ce billet il est nécessaire de faire un bref rappel de la régulation du sucre, essentiellement le glucose, circulant dans le sang. Le saccharose ou sucre de betterave ou de canne est constitué d’une molécule de glucose et d’une molécule de fructose. Ces deux unités ne sont pas métabolisées ni utilisées par les mêmes voies métaboliques dans l’organisme à part égale. Le glucose est très rapidement « brûlé » pour fournir de l’énergie ou stocké sous forme de glycogène dans le foie et les muscles pour une utilisation ultérieure. J’anthropomorphise cette description pour une meilleure compréhension. Il n’existe pas de mécanisme de stockage du fructose qui est donc dégradé pour produire un précurseur des acides gras, donc favoriser l’apparition d’une augmentation du volume du tissu adipeux inutile et ainsi de l’obésité avec le diabète de type 2 comme conséquence.

Puisque l’organisme fonctionne dans le but d’éviter une pénurie de glucose, le principal « combustible » du cerveau et des muscles. Le fructose joue néanmoins un rôle important dans l’apport en énergie de la cellule puisqu’il peut se retrouver sous forme phosphorylée à partir du glucose mais également entrer dans le processus de stockage hépatique et musculaire du glucose. En effet l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas, stimule la dégradation du glucose et du fructose dans le processus appelé glycolyse pour optimiser le stockage du glucose. Dans ces conditions l’organisme a mis au point un système de régulation très sophistiqué dont les deux acteurs sont l’insuline qui dit à la cellule de stocker du glucose et une autre hormone également d’origine pancréatique, le glucagon, qui redirige le tronc métabolique de la glycolyse vers la production d’acides gras. La production de glucose sous sa forme phosphorylée en position 1 va ainsi pouvoir être utilisé pour le stockage de ce sucre sous forme d’un polymère appelé glycogène. J’ai rédigé ce rappel de mémoire sans vérifier si je n’avait pas écrit de graves erreurs mais mes lecteurs pourront vérifier, il me semble avoir été exact.

L’apparition du diabète de type 2 est en réalité une conséquence de la consommation abusive de saccharose. La régulation ne sait plus où elle en est. En d’autres termes il est préférable de faire de l’alcool à l’aide de levures en les nourrissant avec du saccharose plutôt que de charger l’organisme avec ce sucre mal utilisé et conduisant à des déviances métaboliques qui nuisent à la santé de milliards de personnes dans le monde.

Venons-en donc à l’objet de cette note. Les laboratoires pharmaceutiques ont trouvé la poule aux œufs d’or pour combattre l’obésité car elle entre dans le cadre des préoccupations des décideurs politiques et la stratégie est simple. Il suffit de créer synthétiquement un analogue du glucagon qui se fixe sur le récepteur de ce dernier. La conséquence est évidente : puisque ce que j’ai mentionné plus haut, la glycolyse est réorientée vers une diminution de la concentration sanguine de glucose, ce qui est le cas pour le diabète de type 2 : de fortes teneurs en glucose sanguin, alors cette approche de stimulation du récepteur du glucagon va bien provoquer une chute du taux de glucose sanguin mais par voie de conséquence stimuler également le « brûlage » du fructose et non la fin fatale vers la production d’acides gras. Il existe aujourd’hui deux traitements pour combattre le diabète de type 2 et ces deux médicaments sont des analogues du glucagon qui ont été modifiés pour persister dans la circulation sanguine près d’une semaine. Il s’agit du Semaglutide connu sous le nom d’Ozempic et le Tirzepatide qui ont strictement le même mode d’action.

Les conséquences sur le métabolisme sont spectaculaires : diminution du glucose sanguin, perte d’appétit et perte de poids, tout pour plaire aux médecins peu scrupuleux qui voient de plus en plus d’obèses pathologiques consulter. Ces médecins peu scrupuleux, il faut appeler un chat un chat, prescrivent maintenant l’Ozempic pour perdre du poids, ce qui est réel, mais également comme coupe-faim. Aux Etats-Unis la demande a explosé et la FDA laisse faire. Un article récent du quotidien Le Monde (que je ne lis jamais) souligne ce nouveau fait de société apparu en France (lien en fin de billet) mais n’analyse pas les graves conséquences sur la santé. Ces « drogues » présentent un effet secondaire qui a été décrit dans la littérature médicale. Une molécule comme l’Ozempic rétroagit sur les cellules endocrines du pancréas et peuvent provoquer une inflammation du pancréas conduisant à plus ou moins court terme à un cancer fatal de cet organe. La glande thyroïde est également concernée. On se trouve donc à l’évidence devant un nouveau scandale sanitaire d’ampleur mondiale. Les laboratoires pharmaceutiques tels que Novo Nordisk ou Eli Lilly (il y a plus de 5 acteurs dans ce domaine dont Sanofi) ne lâcheront pas le morceau puisque les réseaux sociaux se sont emparés de cette nouvelle thérapeutique de perte de poids et on peut parier que les autorités sanitaires se feront graisser la patte abondamment pour autoriser la prescription de ces médicaments dangereux au moins jusqu’à expiration de leurs brevets. En conclusion la santé est devenue une marchandise source de profits pour des criminels, ces entreprises pharmaceutiques, qui ne sont préoccupées que par les dividendes versés à leurs actionnaires et leurs propres profits. Mais jusqu’à quel point les vrais coupables de cet état de fait ne sont pas ces actionnaires eux-mêmes dont par exemple le gestionnaire de fonds BlackRock ? 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/01/l-utilisation-de-l-antidiabetique-ozempic-pour-maigrir-inquiete-les-autorites-de-sante_6163744_3224.html

L’additif alimentaire et cosmétique E171 doit être interdit définitivement

La Commission européenne décriée pour ses actions dictatoriales en particulier en ce qui concerne le contrat léonin conclu avec les laboratoires pharmaceutiques pour la fourniture d’ARN messager supposé protéger la population des infections coronavirales pilote également un certain nombre d’agences qui effectuent un travail bénéfique pour la santé. Parmi les décisions prises par la Commission et reprises par les gouvernements nationaux l’Agence européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) a courageusement été l’initiatrice d’une réglementation relative à l’utilisation de l’oxyde de titane comme additif alimentaire et d’autres usages pour lesquels le corps humain est directement en contact avec de produit plus connu du public sous le label E171.

Outre les propriétés de blancheur de l’oxyde de titane largement utilisées en pâtisserie et confiserie pour souligner la couleur blanche des décorations pâtissières, comment appeler cela autrement, dans les conserves de fruits et de légumes, certaines charcuteries, et pour améliorer la couleur de divers poissons fumés, l’oxyde de titane (TiO2) est utilisé dans les dentifrices, les crèmes de protection solaire et, ce qui ne concerne pas la santé humaine, dans l’industrie des peintures et des revêtements muraux. Compte tenu du fait que le titane ne présente aucunes propriétés biologiques connues contrairement à d’autres métaux comme le magnésium, le manganèse, le fer, le molybdène, le cobalt le cuivre ou encore le zinc, il était tacitement admis que dans ces conditions le titane sous forme d’oxyde, poudre nano-particulaire arrondie ou fibreuse, était anodin pour la santé et donc utilisable sans danger pour la santé sous forme d’additif alimentaire ou en cosmétique.

Après avoir rassemblé un certain nombre d’études l’EFSA a émis une alerte au sujet de l’oxyde de titane en 2021 conduisant en 2022 à son interdiction comme additif alimentaire. Le fait est que les travaux de l’EFSA doivent réaliser un tri parmi les dizaines de milliers de publications scientifiques, y compris revues par des pairs, qui sont souvent trompeuses ou relatant des travaux n’ayant strictement rien de scientifique. C’est malheureusement trop souvent le cas dans le domaine de la santé. Il suffit de citer un exemple en ce qui concerne la santé le cas du diéthylstilbestrol monté en épingle comme régulateur de la grossesse en 1948 par une petite équipe de biologistes de l’Université de Harvard. Il s’avéra que l’administration de diéthylstilbestrol en cours de grossesse pouvait favoriser au contraire les fausse-couches mais il fut constaté ensuite que les filles des mères ayant suivi ce traitement cours de leur grossesse avaient une forte tendance à développer un cancer agressif des ovaires ou des glandes mammaires. Plus de 10 millions de femmes en Amérique du Nord et en Europe suivirent ce traitement et les conséquences furent dévastatrices pendant plus d’une génération.

En Amérique du Nord l’oxyde titane est toujours considéré comme non toxique dans l’alimentation, et pourtant des études ont montré qu’il s’accumule dans le foie, la rate, le placenta et plus alarmant encore ce produit est présent dans les premières selles des nouveaux-nés. Une étude récente réalisée au Mexique (https://doi.org/10.1016/j.tox.2022.153280 ) a montré que l’oxyde de titane sous forme de nanoparticules s’accumulait préférentiellement dans des cellules tumorales de colon et surtout qu’elles provoquent des altérations de ces mêmes cellules, mais non tumorales, au niveau du noyau cellulaire et dans le processus de mitose cellulaire. L’effet de l’oxyde de titane, après élimination de ce dernier, persiste malgré son absence dans le milieu de culture cellulaire. Cette observation a conduit l’équipe de biologistes mexicains à conclure que l’oxyde de titane pouvait présenter un danger au niveau du tractus intestinal. Il ne faut pas oublier que l’utilisation d’oxyde de titane dans les pâtes dentifrices peut aussi être classée parmi les additifs alimentaires, ce que les grandes multinationales produisant des dentifrices ont toujours refusé d’admettre et il en est de même pour les crèmes solaires.

Il est donc justifié, et pour une fois je suis pleinement d’accord, que l’interdiction du E171 soit maintenue en regard de l’augmentation année après année du nombre de cancers colo-rectaux affectant surtout les pays développés. L’étude mexicaine indique en effet que l’oxyde de titane présente sur les cellules du colon, au moins en culture, toutes les caractéristiques d’un produit oncogène (voir l’illustration ci-dessus). En ce qui concerne le glyphosate mon opinion au sujet de cette molécule n’a pas changé puisque, contrairement aux affirmations de diverses organisations, cette molécule n’a jamais pu être reliée à l’apparition d’un quelconque cancer de manière définitive. Les partisans de l’interdiction de cet herbicide n’ont jamais entrepris d’études sur les effets de la formulation de ce produit. 

https://www.efsa.europa.eu/fr/news/titanium-dioxide-e171-no-longer-considered-safe-when-used-food-additive

Petite histoire du fruit de l’arbre à pain

Vue du balcon du studio que je loue dans une résidence pour seniors à Papeete il y a la présence d’un arbre à pain à gauche du toit vert contre le mur de séparation gris. Il s’agit d’un grand arbre aux grandes feuilles ressemblant à des feuilles d’acanthe bordé de manguiers en arrière plan et à sa droite un cocotier et à sa gauche quelques bananiers. Il faut avoir dégusté un jour un gratin de fruit d’arbre à pain arrosé de lait de coco et saupoudré de sel et de poudre de petit piment rouge séché au soleil pour s’intéresser à ce don magique de la nature.

L’arbre à pain est originaire de la partie est des « Îles du Sud » ou plus précisément la Polynésie française incluant les îles Marquises, les îles Tonga, Samoa et Cook. Pour être aisément comestible le fruit de l’arbre à pain ( Artocarpus altilis ) doit être triploïde pour ne pas contenir de graines. Il peut atteindre la taille d’un ballon de hand-ball. La peau du fruit est granuleuse et la chair est blanche. L’arbre ne produit qu’une fois par an durant l’été, si l’on peut dire qu’il y a vraiment un été dans ces îles tropicales, saison qui pourrait aussi s’appeler la saison humide. Depuis la mise en esclavage dans les îles des Caraïbes anglaises ou françaises voire espagnoles de noirs d’origine africaine pour planter, entretenir et surtout couper la canne à sucre il fallait nourrir cette main-d’oeuvre bon marché pour qu’elle soit active suffisamment longtemps pour amortir le prix d’achat. Je rappelle au passage que la traite d’esclaves noirs africains vendus à des négriers européens à destination des colonies de la Caraïbe était alimentée par des razzias organisées par des cavaliers originaires d’Afrique du nord au sens large pour capturer dans les villages les hommes et les femmes valides pour les revendre à ces négriers européens qui traversaient l’Atlantique pour les revendre aux grands propriétaires des Caraïbes puis du sud de l’Amérique pour cultiver le coton.

Bref, les exploitants de canne des Caraïbes, les Anglais plus précisément organisèrent des expéditions en Polynésie pour obtenir des plants d’arbre à pain et les ramener dans les îles de la Caraïbe. L’arbre à pain ne produit pas de graines et doit donc être multiplié en coupant un rameau qui, mis en terre, va prendre racine et permettre l’obtention d’un clone qui produira des fruits quelques années plus tard. La première expédition fut organisée par la marine royale britannique et le bateau commandé par le capitaine William Blight prit la mer à destination de Tahiti. Blight avait fait partie de l’équipage de James Cook lors de sa dernière expédition dans les îles des mers du sud sur le HMS Resolution et avait en mémoire les arbres à pain observés à Tahiti. Le grand carré du Bounty fut aménagé pour accueillir les plants d’arbre à pain en remplaçant le plafond par une verrière épaisse pour ménager l’éclairage des arbustes. On sait ce qui arriva au Bounty mais dans le même temps la Royal Navy avait organisé une deuxième expédition et c’est le même capitaine Blight, rescapé de la mutinerie et avait trouvé refuge dans un ilôt de l’archipel des Tonga, qui commanda la deuxième expédition à bord du HMS Assistant en 1793. Cette dernière expédition fut un succès puisque 331 plants d’arbre à pain provenant de Tahiti furent déposés au jardin botanique de Saint-Vincent et 347 plants furent acclimatés à la Jamaïque. Ces collections comprenaient également quelques plants provenant de l’île de Timor. Pour deux d’entre eux il s’agissait d’arbres à pain diploïdes produisant des fruits avec graines ( Artocarpus camansi ) et considérés comme impropres à la consommation.

L’arbre à pain originaire de Polynésie française (clade 2 selon la classification maintenant définitive ( https://doi.org/10.1016/j.cub/2022.12.001 en accès libre ) est aujourd’hui le plus répandu malgré la présence d’autres sous-variétés dans la plupart des îles tropicales ainsi qu’en Thaïlande, en Malaisie et dans la Caraïbe. Comme beaucoup de cultures vivrières tropicales l’arbre à pain est cloné et il en est de même pour le bananiers, le manioc ou encore le yam, aussi appelé patate douce et devenu très populaire dans de nombreux pays autres que tropicaux. Avec les siècles, il apparaît spontanément des clones mutants qui constituent de nouveaux cultivars. Par exemple dans l’île de Moorea, très proche de Tahiti, les cultivars portent des noms variés comme patea, huero, maire ou encore opiriri. Ils sont tous différents par des détails que seul un œil exercé peut déceler. Enfin, pour conclure ce billet les Marquisiens récoltaient les fruits et à la fin de la saison de production ils confectionnaient une sorte de purée avec la chair des fruits en écrasant aux pieds les fruits débarrassés de leur peau et laissaient fermenter dans des fosses confectionnée à cet effet la purée obtenue pour la consommer cuite quand les arbres ne produisaient pas de fruit. Le fruit de cet arbre qui peut atteindre 30 mètres de haut est très riche en carbohydrates ainsi qu’en vitamines du groupe B.

Bon appétit !

Un « start-up » française, comme a coutume de l’affirmer le Président de la République, un joyau, une pépite, s’affirme maintenant sur le plan international pour produire industriellement des insectes. Dans un pays réputé pour sa gastronomie mondialement reconnue il fallait avoir un certain courage pour bousculer les habitudes gustatives élaborées pendant des siècles des Français. Fini le coq au vin, les élevages intensifs de ces gallinacés vont être reconvertis en élevages intensifs d’insectes. La « start-up » franco-française Ÿnsect ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Ÿnsect ) vient de signer deux accords, l’un avec la société américaine Ardent Mills et la société mexicaine Corporativo Kosmos. Des usines dites verticales de production de larves de coléoptères sont opérationnelles à Dole, la patrie de Pasteur il me semble, et Ermelo aux Pays-Bas. Ÿnsect prévoit la mise en chantier d’une quinzaine d’autres usines de production de ces vers de farine d’ici 2030. Selon des études biochimiques pointues les protéines sont très bien acceptées par les animaux et les poissons d’élevage. L’autre débouché prometteur est la production d’engrais organiques.

Cela tombe à point nommé pour contribuer à juguler la pénurie à venir d’engrais azotés de synthèse prévue pour la saison 2023 dans le secteur agricole européen, guerre en Ukraine oblige. Mais pour l’instant 1000 tonnes d’engrais par an ne suffiront pas. Et contrairement à ce que pourraient croire les fanatiques des nourritures alternatives conviviales et « renouvelables » il faut disposer de farine pour produire ces larves de coléoptères. S’il faut utiliser ces insectes pour la production d’engrais afin d’obtenir de la farine la boucle risque de se fermer rapidement. À grands coups de subventions de l’Etat français, en d’autres termes avec les impôts de contribuables, la société Ÿnsect a été récemment introduite à la cotation boursière sur le second marché et va très vite être cotée à New-York, les investisseurs se précipiteront pour réaliser des profits rapidement en ces temps de morosité.

En conclusion « mangez des insectes, ne possédez rien et soyez heureux comme le préconise le Forum Économique Mondial.

Bon appétit ! Et avec du vin synthétique pour accompagner des insectes : « santé ! » Source ZeroHedge

Les ersatz de lait de vache ont énervé la Commission européenne

Lorsque je vais acheter mon lait au supermarché je passe d’abord devant un très long linéaire de laits de toutes sortes de compositions qui n’ont strictement rien à voir avec le lait de vache. Un autre tout petit linéaire rassemble le lait de vache : lait entier, lait semi-écrémé et lait sans lactose, c’est à peu près tout, et je n’ai jamais vu qui que ce soit charger dans son petit chariot à roulettes un pack de 6 litres de lait entier 100 % vache. Dans l’immense linéaire des yaourts et crèmes-dessert en tous genres coexistent de plus en plus de ces préparations qui ressemblent à des yaourts mais ne sont pas des yaourts à proprement parler puisqu’il n’y a aucune trace de lait de vache dans ces pots. À croire que dans un échantillon de population pris au hasard le nombre de « vegans » augmente tous les jours. Pour tromper le consommateur ces faux laits, ces liquides produits industriellement, sont présentés dans des emballages qui ressemblent à s’y méprendre à ceux contenant du vrai lait de vache, estampillés produit laitier (« dairy ») ou pour les pseudo-yaourts crémeux (« creamy ») alors qu’il n’y a pas la moindre trace de crème au sens strict du terme.

Pour une fois la Commission européenne s’est penchée positivement sur ce problème de faux étiquetages, de fausses présentations et donc de fraude en considérant l’Amendement 171 (lien en fin de billet) qui a été approuvé par le Parlement européen en octobre 2020 malgré l’intense lobbying des industriels du faux lait et du faux yaourt. Il paraît que tous ces produits frelatés sont bons pour sauver le climat et l’humanité toute entière. Il faut remettre les choses à leur place. Le lait de vache entier est un aliment complet contrairement aux laits végétaux variés. Le chiffre d’affaires mondial de l’industrie du faux lait représentait en 2019 environ 12 milliards de dollars alors que celui du lait de vache atteignait cette même année 718 milliards de dollars. Les industriels des ersatz de lait prétendent que leurs produits sont bons pour la santé humaine. J’ai quelques doutes : a-t-on jamais tenté d’élever un veau exclusivement avec du lait d’amande ou d’avoine ? Le lait de vache est un aliment entier qui précisément permet d’élever un veau, difficile dans ces conditions d’admettre qu’un lait d’amande ou de soja est bon pour la santé.

Quand une ONG telle que ProVeg fait la promotion des faux produits laitiers elle avance l’argument fallacieux du sauvetage du climat. Jusqu’où cette propagande est-elle exacte ? Combien faut-il de mètres-cube d’eau pour réussir à produire un litre de lait d’amande ? L’amandier est l’un des arbres fruitiers les plus exigeants en eau. De plus il faut transporter des milliers de ruches pour que les fleurs au moment de la floraison produisent ensuite des fruits. La Californie est le premier producteur d’amandes du monde et le bon lait d’amande est un débouché idéal mais les ONGs oublient ces détails dans leur propagande. Quant au lait de soja n’en parlons même pas puisqu’il est fabriqué à partir de soja transgénique, mais avec maintenant les vaccins à ARN messager c’est toléré. On vit dans un monde artificiel dans lequel tous les arguments sont avancés pour uniformiser les habitudes des consommateurs. Pour ma part je continuerai à boire chaque jour mon litre de lait entier UHT, on ne trouve plus de lait frais …

Source partielle et illustration : The Conversation

Bill Gates étend son pouvoir sur la politique globale de la nutrition et de la santé

Article de Joseph Mercola paru sur le site LewRockwell.com le 22 août 2020

Note à l’intention de mes lecteurs, voir également mes notes insérées dans le texte en caractères italiques et de couleur rouge. Joseph Mercola, docteur en médecine, a dérivé au cours de sa carrière vers les médecines alternatives. Il est en outre vivement critiqué pour ses prises de positions contre les vaccins. Cependant le contenu de cet article traduit par mes soins informe sur le malaise existant aux Nations-Unis en ce qui concerne les agissements de Bill Gates au niveau de la santé, de la nourriture et de l’agriculture via sa fondation et son émanation AGRA (Alliance for a Green Revolution in Africa) dirigée par Agnes Kalibata dont la nomination en tant qu’envoyée spéciale auprès des Nations-Unies a soulevé une intense controverse dont assez curieusement les médias européens n’ont jamais fait mention. Par ailleurs je ne partage pas toutes les prises de position de Mercola ni de l’organisation Agra Watch, loin s’en faut car je préserve ma liberté d’expression.

Bill Gates a construit un empire mondial autour de ses technologies et de ses efforts «philanthropiques», dont l’ampleur devient de plus en plus claire. Sa seule richesse personnelle lui a permis de devenir une véritable superpuissance à part entière. Il est non seulement devenu le plus grand bailleur de fonds de l’Organisation Mondiale de la Santé et le tsar mondial non élu de la santé COVID-19, mais il est également un agent secret du système alimentaire mondial.

Comme le révèle le rapport d’AGRA Watch (1 et voir note ci-dessous en caractères italiques), « L’homme derrière le rideau: l’influence de la Fondation Gates sur le Sommet des systèmes alimentaires des Nations Unies », publié en août 2020, Gates exerce une puissante influence sur la politique alimentaire et agricole mondiale grâce au financement d’un grand nombre d’organisations impliquées dans le développement agricole et l’élaboration des politiques agricoles dans les pays en développement.

(Note. AGRA Watch est une organisation communautaire dont la mission est de contrer l’idéologie dominante de développement promue par les gouvernements, les grandes corporations transnationales et les acteurs philanthropiques privés dont la mission est d’étendre un modèle agricole industriel dans les pays africains avec le soutien de grandes multinationales)

Les organisations financées par Gates soutiennent l’envoyée des Nations Unies proposée par Gates

Bien que Gates ne soit qu’un individu, son influence est considérablement amplifiée par le fait qu’il finance un très grand nombre d’entreprises et d’organisations et qu’elles peuvent alors constituer un immense soutien.

Lorsque vous considérez ces longues listes d’entités, vous pensez automatiquement qu’il y a beaucoup de joueurs dans le jeu alors qu’en fait, Gates est le fil conducteur qui les commande pour la plupart sinon tous. Le rapport AGRA Watch illustre parfaitement l’histoire d’Agnès Kalibata.

Kalibata est la présidente de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), une organisation financée par la Fondation Bill & Melinda Gates. En décembre 2019, Kalibata a été nommée envoyée spéciale au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires de 2021 par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

En réponse à cette nomination 176 organisations de la société civile et de groupements d’agriculteurs de 83 pays ont exhorté Guterres à retirer la nomination de Kalibata en raison de ses conflits d’intérêts manifestes avec des entreprises privées. Une deuxième déclaration, signée par plus de 500 universitaires et organisations, s’oppose également à la nomination de Kalibata et à son organisation de ce Sommet.

La Fondation Gates cherche à exercer une influence non seulement par le financement de projets et la mise en forme de l’expertise, mais aussi en finançant les plateformes de gouvernance qui déterminent la politique alimentaire et agricole comme l’a démontré Agra Watch.

Ces interventions de la société civile illustrent l’inquiétude généralisée concernant la nomination de Kalibata. Une douzaine de personnes représentant des banques de développement, des établissements universitaires et le secteur privé ont pris la parole pour sa défense. Ils ont exhorté Guterres à garder Kalabata, citant entre autres ses qualités de leader et son éthique de travail. Cependant, sur ces 12 défenseurs, «11 avaient des liens passés ou actuels avec la Fondation Gates», déclare AGRA Watch, ajoutant:

« Dans certains cas, les organisations étaient directement financées par la Fondation Gates, et dans d’autres, la Fondation Gates a financé des programmes spécifiques dans lesquels les signataires avaient joué un rôle. Une organisation a été financée par l’AGRA, elle-même financée par la Fondation Gates » :

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(Notes. IITA : International Institute for Tropical Agriculture, CIAT : Centre International d’Agriculture Tropicale, lointaine émanation du CIRAD et de l’Agence Française de Développement, AATF : African Agricultural Technology Foundation, AERC : African Economic Research Consortium, AUC : African Union Commission, ICBA : International Center for Biosaline Agriculture, CCA : Corporate Council of Africa, ADB : African Development Bank, Malabo Montpellier Panel : organisme créé à Montpellier, France, financé par la Commission européenne et réunissant des experts dans le domaine agricole d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Il existe des liens étroits entre ce Panel aussi appelé Forum et le CIRAD (Centre International de Recherche pour l’Agriculture et le Développement), organisme français basé à Montpellier, France).

Influence indue de Gates sur le Sommet des Nations-Unies relatif aux systèmes alimentaires mondiaux

En d’autres termes, bien qu’il puisse sembler que Kalabata ait eu le soutien d’une douzaine d’individus ou de groupes séparés et indépendants, en réalité, il n’y a en réalité que deux voix qui parlent pour sa défense. C’est juste que la voix de Gates est amplifiée onze fois. De plus, son nom n’est jamais mentionné, donc pour les non-initiés, il semblerait qu’il n’ait rien à voir avec cela.

« Ces résultats illustrent l’influence de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) sur la politique alimentaire et agricole mondiale. AGRA Watch a continuellement documenté le rôle de la BMGF dans l’influence du développement agricole, influence qui a considérablement augmenté ces dernières années », écrit AGRA Watch.

« La Fondation Gates cherche à exercer une influence non seulement en finançant des projets et en façonnant l’expertise, mais aussi en finançant les plateformes de gouvernance qui déterminent la politique alimentaire et agricole. Ce rôle de la BMGF dans la conduite des décisions politiques basées sur son modèle propriétaire et technologique de développement agricole est souvent négligé…

Dans ce rapport, nous n’avons démontré que quelques-uns des liens entre la Fondation Gates et ceux qui ont soutenu la nomination de Kalibata à la tête du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires.

Alors que des centaines d’organisations de la société civile ont appelé à la révocation de Kalibata, seuls douze signataires étaient prêts à soutenir sa nomination, presque tous étant des bénéficiaires directs de la Fondation Gates. Cela soulève des questions cruciales sur le rôle de Bill Gates dans l’élaboration du programme du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires ainsi que sur ses résultats.

Le graphique ci-dessus, inclus dans le rapport AGRA Watch, illustre les liens de financement directs et indirects entre la Fondation Gates et Kalibata, l’envoyée spéciale du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires.

La Fondation Gates est la porte d’entrée de Monsanto

AGRA Watch a fait part de ses inquiétudes concernant l’influence de la Fondation Gates sur l’agro-industrie depuis de nombreuses années.

Par exemple, parmi ses nombreux rapports de recherche (4), il y a le rapport de 2010 « La porte tournante: Liens Monsanto-Gates » (5), qui détaille les liens directs entre la Fondation Gates et les représentants de Monsanto Rob Horsch, Florence Wambugu, Don Doering (6), feu Sam Dryden et Lawrence Kent. Un autre rapport de 2010, « Liens de la Fondation Gates avec Monsanto et le développement des cultures GM au Kenya » (7) d’Agra Watch souligne : « AGRA Watch a été créée en 2008 pour contester la participation de la Fondation Gates à la problématique « Alliance pour une révolution verte en Afrique » (AGRA) et pour soutenir les alternatives agro-écologiques durables déjà pratiquées en Afrique.

Nous avons assisté à une accélération de la pression en faveur du génie génétique (GE) en tant que « solution » à la faim en Afrique, à une criminalisation des opposants aux plantes génétiquement modifiées en tant qu’éco-impérialistes réticents à accepter les progrès scientifiques, et à une vénération déplacée pour le soutien philanthropique des solutions d’entreprise à l’échelle mondiale. problèmes alimentaires. Les intérêts des entreprises sont clairement exposés dans l’agenda de l’AGRA, comme indiqué ci-dessous :

Capture d’écran 2020-08-25 à 13.22.58

(Note. Personnellement je considère que les plantes génétiquement modifiées ne présentent aucune toxicité pour l’homme et les animaux. Elles sont en effet indiscernables sur le plan nutritionnel de leurs homologues non modifiés. La prise de position d’Agra Watch me semble donc injustifiée. La diabolisation de Monsanto construite par les organisations écologistes ultra-politisées a donc des retombées à moyen terme déplorables pour la production d’aliments de base avec une réduction significative des pesticides, en particulier favorisée avec les plantes de grande culture dites « Bt ». La controverse au sujet des plantes génétiquement modifiées s’est amplifiée lorsque ces mêmes organisations non-gouvernementales ont avancé l’argument d’un effet nocif de ces plantes génétiquement modifiées sur la biodiversité. Cet argument n’est appuyé sur aucune observation sur le terrain. Il n’y a donc pas de preuves scientifiques au sujet de cet effet supposé des plantes génétiquement modifiées).

La Fondation Gates n’est pas là pour résoudre les problèmes du monde réel

Dans son rapport de 2014 (8) « Trois exemples de problèmes avec les subventions de la Fondation Gates », AGRA Watch souligne pourquoi les investissements massifs de Gates dans la production alimentaire mondiale n’ont pas réussi à résoudre les problèmes très réels auxquels nous sommes confrontés. D’abord et avant tout, bon nombre des solutions qu’il soutient sont des « solutions de pansement » qui en fait aggravent les problèmes fondamentaux.

Les exemples incluent le financement du développement d’aliments génétiquement modifiés conçus pour être plus riches en certains nutriments. Le problème est que ces cultures finissent par remplacer la diversité locale par quelques variétés GM qui ne tiennent même pas compte des conditions locales. Ainsi, en poussant pour des variétés de cultures «fortifiées», la malnutrition s’aggrave en fait, car la biodiversité est réduite (cf. ma note plus haut).

Deuxièmement, « une focalisation obstinée sur le rendement » est en contradiction avec la recherche montrant qu’un rendement faible ou une production insuffisante ne provoque pas la faim dans le monde. « Il existe aujourd’hui de nombreuses preuves que le problème est plutôt la pauvreté et le manque d’accès, qui sont aggravés par la destruction des systèmes alimentaires locaux et la commercialisation des aliments », note AGRA Watch, ajoutant : « Les subventions de la Fondation Gates et de l’AGRA continuent de se concentrer sur le rendement, préparant l’Afrique à un système adapté aux besoins de l’agriculture commerciale à la recherche de profits et axée sur le rendement plutôt que sur le petit paysan ou le petit agriculteur produisant des cultures diverses pour une communauté locale ».

Un troisième problème mis en évidence dans le rapport est le financement par Gates d’organisations de recherche et de scientifiques européens et américains plutôt qu’en Afrique, même si les programmes sont mis en œuvre en Afrique. Selon AGRA Watch, « cela peut ne pas être le résultat d’intentions conscientes, mais d’un biais structurel profondément ancré qui rejette les scientifiques africains et les institutions scientifiques comme n’étant pas suffisamment qualifiés ou légitimes pour recevoir des subventions.

Spécialité de Gates: Philanthrocapitalisme

Des observations supplémentaires peuvent être trouvées dans l’article d’AGRA Watch (9) « Philanthrocapitalism: The Gates Foundation’s African Programs Are Not Charity », publié en décembre 2017, dans lequel le philanthrocapitalisme est décrit comme « une tentative d’utiliser les processus du marché pour faire le bien », mais qui est intrinsèquement problématique « car les marchés sont mal adaptés pour produire à des fins socialement constructives ».

En d’autres termes, la marque philanthropique de Gates crée plusieurs nouveaux problèmes pour chacun de ceux qu’elle résout. Comme indiqué dans l’article, les partisans du philanthrocapitalisme : «… S’attendent souvent à des rendements financiers ou à des avantages secondaires à long terme de leurs investissements dans les programmes sociaux. La philanthropie devient un autre élément du moteur du profit et du contrôle des entreprises. La stratégie de « développement » de la Fondation Gates promeut en fait les politiques économiques néolibérales et la mondialisation des entreprises : Il est… probable que Bill Gates, qui a régulièrement accès aux dirigeants mondiaux et qui finance personnellement des centaines d’universités, d’organisations internationales, d’ONG et de médias, soit devenu la voix la plus influente du développement international ».

Un examen plus approfondi de la BMGF est essentiel étant donné que son influence est vaste, voire supérieure à celle de la plupart des gouvernements donateurs. La BMGF fournit plus d’aide à la santé mondiale que n’importe quel pays donateur et est le cinquième plus grand donateur à l’agriculture dans les pays en développement. En 2013, seuls 11 pays ont dépensé plus en aide que la BMGF, ce qui en fait le 12e plus grand donateur au monde. La Fondation Gates est devenue un donateur plus important que des pays comme la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Irlande et l’Italie (10).

Le plan médical de Gates : immunisation et surveillance de masse.

L’une des raisons pour lesquelles beaucoup prennent maintenant conscience de la puissance de Gates c’est à cause de ses fréquentes apparitions en tant qu’expert du virus SARS-Covid-19. C’est un choix étrange, compte tenu de son manque complet et total de formation médicale formelle. C’est particulièrement déconcertant à la lumière de la façon dont les opinions des médecins, des scientifiques primés et des chercheurs qui sont en conflit avec ses opinions sont effacées d’Internet (voir le lien en fin de billet).

Gates a déclaré à plusieurs reprises que la vie ne peut pas revenir à la normale tant que nous n’avons pas vacciné toute la population mondiale contre le COVID-19 (lien). Ceci, malgré le fait que les scientifiques et les chercheurs médicaux aient découvert une variété de stratégies sûres, simples et peu coûteuses pour prévenir et traiter le COVID-19. Le fait que les opinions irrationnelles et scientifiquement erronées de Gates façonnent les réponses aux pandémies dans le monde entier alors que les vrais professionnels de la santé sont censurés par les médias grand public et les plateformes de médias sociaux est la preuve que nous ne fonctionnons plus à partir d’une base de science et de vérité médicale (cf. un précédent billet de ce blog au sujet de Nietzsche).

Au lieu de cela, le monde entier devrait s’aligner sur le programme égoïste créé par Gates et ses nombreux alliés dans la technologie et la médecine. Dans un article de GatesNotes du 30 avril 2020 (11,12) Gates déclare même qu’il « pressent que le vaccin COVID-19 fera partie du calendrier de vaccination systématique des nouveau-nés » – un joli petit morceau de programmation prédictive.

Remarquez que les vaccins à ARNm en cours de développement contre le COVID-19 modifieront votre expression génétique, transformant votre corps en une usine à protéines virales. Est-il vraiment sage d’envisager d’utiliser un vaccin aussi nouveau sur les nouveau-nés ? Dans un monde sain et rationnel, la réponse serait un non catégorique. Malheureusement, nous vivons maintenant dans un monde dirigé par des crétins comme Gates, et donc la raison et la logique ont largement disparu de l’équation.

(Note. Les vaccins à ARNm (ARN messager), s’ils ne sont pas dégradés à leur point d’injection ou dans le sang, sont censés promouvoir la synthèse d’une ou plusieurs protéines virales par la machinerie de synthèse cellulaire. Cet ARNm peut être également intégré dans l’information génétique d’un autre virus non pathogène pour l’homme. L’un des problèmes de ce type de vaccin est le devenir de cet ARNm dans l’organisme humain. Normalement il est dégradé par la cellule une fois sa fonction terminée, c’est-à-dire la synthèse d’un ou plusieurs exemplaires de la protéine en question. Les modes d’administration de cet ARNm, sa persistance dans l’organisme selon le mode de préparation, par exemple micro-encapsulation avec des nano-particules de lipides et le taux de synthèse de la protéine virale ainsi que la réponse immunitaire associée demandent plusieurs mois sinon années pour être certain de son efficacité et qu’il n’apparaît pas d’effets secondaires néfastes. Je suis donc pessimiste quant à l’apparition d’un vaccin dans les prochains mois. À ce jour le seul vaccin à ARNm en cours d’essais cliniques de phase III est un vaccin dirigé contre le virus de la rage et utilisant cette technologie développé par le laboratoire allemand CureVac AG (lien), entreprise figurant sur la liste des sociétés soutenues financièrement par la MBGF).

Dans la dialectique hégélienne qui expose la démarche « problème-réaction-solution », le virus du COVID-19 a conduit à des réponses à la pandémie illogiques et mal conçues telles que l’obligation de porter un masque et l’assignation à résidence de personnes en bonne santé, suivies de la « solution ultime » d’un vaccin préparé à la hâte en utilisant la nouvelle technologie d’ARNm. Aussi radical que cela puisse paraître, les plans de Gates pour le monde ne s’arrêtent pas ici. Il fait également pression pour la mise en œuvre d’un vaste système de surveillance au niveau mondial pour suivre et retracer l’infection et le statut vaccinal de chacun. Il finance même le groupe de recherche de contacts Partners in Health, avec George Soros. (La Fondation William J. Clinton a également financé Partners in Health dans le passé (13)).

Sans surprise, les recommandations de Gates finissent par profiter surtout à lui-même. Comme indiqué dans « Bill Gates – Le philanthrope le plus dangereux de l’histoire moderne ? » la Fondation Bill & Melinda Gates fait don de milliards de dollars aux mêmes entreprises et industries dans lesquelles la Fondation détient des actions et des obligations.

Utiliser de l’argent à but non lucratif pour faire progresser la recherche dans les entreprises dans lesquelles vous investissez en actions est illégal, mais Gates s’en tire depuis de nombreuses années. En même temps, sa Fondation obtient des allégements fiscaux pour les dons de bienfaisance dont elle tire de l’argent.

N’oubliez pas qu’il a «fait don» de dizaines de milliards de dollars au fil des ans, mais que la valeur nette de sa fortune n’a pas baissé – elle a doublé, et c’est en grande partie parce que ses dons sont traités comme des investissements déductibles d’impôt. C’est le philanthrocapitalisme à son paroxysme.

Gates est le principal bénéficiaire de la peur de la pandémie

La pandémie COVID-19 est sans aucun doute le plus grand projet philanthrocapitaliste de Gates à ce jour, et il a tout à gagner, car il finance et investit à la fois dans la thérapeutique et dans les vaccins COVID-19. En mars 2020, la Fondation Gates a annoncé14 un nouveau partenariats, un programme baptisé « L’accélérateur thérapeutique COVID-19 », avec Wellcome et Mastercard pour «coordonner les efforts de R&D et éliminer les obstacles au développement rapide de médicaments (en l’occurence de vaccins) ». D’après le communiqué de presse (15) :

« L’accélérateur thérapeutique COVID-19 jouera un rôle catalytique en accélérant et en évaluant des médicaments et des produits biologiques nouveaux ou réutilisés (Note. Coup d’oeil à l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, réutilisés dans le cadre d’une nouvelle autorisation de mise sur le marché, mais je peux me tromper) pour traiter les patients atteints de COVID-19 à court terme et d’autres agents pathogènes viraux à plus long terme ».

La Fondation Gates s’est également associée au Serum Institute of India (SII) pour fabriquer 100 millions de doses de vaccins COVID-19 développés par AstraZeneca et Novavax. Les vaccins, qui coûteront moins de 3 dollars par dose, devraient être livrés aux pays à faible revenu (16, 17). Le financement est acheminé sous forme de prêt-subvention sans intérêt à Gavi, l’Alliance du Vaccin, fondée par la Fondation Gates en 2000, qui fournira ensuite le capital nécessaire à SII. Au cours des cinq prochaines années, la Fondation s’est également engagée à fournir à Gavi un total de 1,6 milliard de dollars de fonds supplémentaires (18).

La tentative de Gates d’améliorer l’éducation a été un échec massif

Le fait d’avoir une influence globale sur la technologie, l’alimentation et la médecine (les vaccins en particulier) ne décrit toujours pas correctement l’influence de Gates sur notre vie quotidienne. Il a également eu une profonde influence sur l’éducation. Le programme du tronc commun, très critiqué, était la tentative de la Fondation Gates de refondre l’éducation américaine (19), et la plupart des parents peuvent vous dire à quel point c’était stupide (20). (Note. Cette idée de Gates a été reprise par l’Education nationale en France en particulier. Elle a généré le désastre que l’on sait). Malgré cet échec épouvantable, le 6 mai 2020, le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a annoncé que l’État s’associe à la Fondation Bill & Melinda Gates pour développer « un système éducatif plus intelligent pour le monde post-COVID » qui se concentrera sur l’apprentissage en ligne et qui intègrera en permanence la technologie dans tous les aspects de la vie civique (21).

L’État s’associe également à Google, et Cuomo a demandé à l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt, de diriger un nouveau groupe de travail pour planifier l’infrastructure technologique de l’État (22) comme par exemple la réponse aux préoccupations de santé de chacun.

Gates est la figure de proue la plus visible de la technocratie moderne

Qu’elle ait été planifiée ou non, la pandémie du COVID-19 est clairement utilisée pour inaugurer des changements très controversés qui conduisent indéniablement à une construction totalitaire, y compris la prise de contrôle privée du gouvernement par le biais de partenariats public-privé. La surveillance est devenue la plus grande industrie à but lucratif de la planète et toute votre existence est désormais ciblée à des fins lucratives. Parmi ceux qui en profiteront le plus se trouve Gates lui-même.

Sources and References

Autres liens: https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2020/08/08/hydroxychloroquine-protocol-continues-getting-censored.aspx

https://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2020/08/04/side-effects-of-fast-tracked-vaccine.aspx

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6963972/pdf/vaccines-07-00132.pdf

Le gaz carbonique (CO2) est l’aliment universel du monde entier

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Le corps humain est composé de 69 % d’eau, de protéines et de graisses à hauteur de 20 % et d’environ 10 % de composés minéraux dont du calcium, du potassium et du phosphore. Ces 20 % sont des composés carbonés. Mais d’où vient tout ce carbone ? Telle est la question.

Regarder un enfant grandir, c’est voir le dioxyde de carbone en action. Les plantes transforment le CO2 en nourriture et le phytoplancton fournit des aliments aux poissons, nourriture et poissons que nous mangeons pour vivre et grandir. « Vous ne pouvez pas vivre en direct » est un dicton courant, mais c’est exactement ce que nous faisons : nous vivons du CO2 de l’air et d’eau.

Peu de gens ont conscience de ce fait étonnant, à savoir que le CO2 dans l’air est l’approvisionnement alimentaire mondial. Nos viandes, fruits et légumes, ainsi que nos bonbons et nos glaces, notre lait et notre vin, sont presque entièrement constitués de dioxyde de carbone et d’eau. Il y a aussi un peu d’azote pour fabriquer des protéines, plus tout un tas d’oligo-éléments et de vitamines, mais vous et moi sommes essentiellement composés de H2O et de CO2 retraités.

Nous devrions être très reconnaissants que cet approvisionnement alimentaire en CO2 augmente chaque année, ainsi que le nombre de bouches affamées. Au lieu de cela, les alarmistes du climat veulent le réduire, soi-disant pour améliorer le temps. C’est vraiment stupide. Le dioxyde de carbone nourrit le monde, encore plus chaque année. La dernière chose que nous voulons faire est de réduire l’approvisionnement alimentaire mondial.

La chimie est complexe mais les faits sont simples (et quasiment miraculeux). Les plantes utilisent l’énergie du soleil pour transformer le CO2 et l’eau en leur nourriture. Elles vivent et grandissent avec cette nourriture, tout comme nous. Les animaux mangent les plantes et les uns les autres, puis nous mangeons les deux. Ainsi, nous vivons tous de dioxyde de carbone transformé. Ce n’est pas un hasard si nous expirons de l’eau et du dioxyde de carbone. Nous achevons simplement ce que l’on appelle le cycle du carbone lorsque nous faisons cela. Notre corps utilise une partie de la nourriture à base de CO2 pour l’énergie dont il a besoin pour vivre, ce qui ramène le dioxyde de carbone et l’eau à leur forme d’origine. Tous les êtres vivants existent de cette façon.

Cycle du carbone : CO2 (+ eau) en entrée – -> Vie –> CO2 (+ eau) en sortie. La vie est un miracle basé sur le CO2.

Que presque personne ne connaisse ce miracle est véritablement tragique. J’ai vu des leçons pour les écoliers qui enseignent réellement le cycle du carbone sans mentionner le dioxyde de carbone. Ils parlent comme si les plantes tiraient leur nourriture du sol et non de l’air. Pire encore, le CO2 est diabolisé en tant que polluant atmosphérique. L’approvisionnement alimentaire mondial ne peut pas être la pollution : c’est complètement stupide ! Pour corriger cette ignorance, il serait peut-être utile d’étiqueter nos aliments en mentionnant la quantité de dioxyde de carbone qu’ils contiennent. Nous les étiquetons déjà pour les calories, les graisses, les vitamines et autres. Les gens devraient savoir quelle quantité de CO2 ils consomment chaque jour et en être reconnaissants. L’eau est abondante dans la plupart des endroits, mais le dioxyde de carbone est rare partout. Pour chaque million de molécules d’air, azote et oxygène, environ 400 seulement sont du CO2. Que les plantes puissent réellement trouver et consommer ces molécules rares est étonnant en soi. Que toute vie se nourrit finalement de ces molécules rares est encore plus étonnant.

Il y a cent ans, il y avait moins de 300 molécules par million, mais heureusement, ce nombre a augmenté régulièrement. La productivité des plantes a augmenté en conséquence, contribuant à nourrir notre population croissante. C’est ce qu’on appelle le verdissement de la planète Terre. Les alarmistes climatiques demandent aux gens de calculer leur soi-disant « empreinte carbone », c’est-à-dire la quantité de CO2 qu’ils génèrent. Tout le monde devrait être fier de son empreinte carbone : elle aide à nourrir le monde. Augmentez votre empreinte carbone, ne la réduisez pas !

Article de David Wojick, Ph.D., analyste indépendant travaillant à l’intersection de la science, de la technologie et de la politique.

Petit cours de « leçon de choses » à la maison

Dans mon enfance nous apprenions toutes sortes de « choses » à l’école et l’instituteur appelait ces cours des leçons de choses. Ils stimulèrent ma curiosité et je ne l’ai toujours pas perdue. Il y a quelques jours je suis allé au marché et j’ai acheté pour un prix modique une barquette d’un demi kilo de fraises magnifiques que j’ai laissé sur la table. Un ami est venu me rendre visite et il a tout de suite senti l’odeur particulière et inoubliable des fraises. Pourtant les fraises étaient protégées par un film en plastique constitué de PET (polyéthylène-téréphtalate) c’est-à-dire la même matière que celle des bouteilles d’eau minérale. Sa finesse, quelques microns seulement, le rend extensible. Cet ami était étonné que l’odeur des fraises se répande dans la pièce en traversant le film de plastique. J’ai alors vérifié que l’ensemble de la barquette était bien enrobé dans le film. Et je me suis demandé pourquoi l’arôme de la fraise traversait ce film pourtant sensé être imperméable aux odeurs.

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Le PET est un polyester très « hydrophobe » c’est-à-dire qui n’aime pas l’eau. Quant à l’arôme de la fraise c’est un cocktail complexe d’au moins huit lactones volatiles. Les lactones sont également des esters un peu particuliers puisqu’ils se forment entre une fonction acide et un alcool (-OH) de la même molécule pour former des cycles à 5 ou 6 atomes selon la position de l’ -OH qui sont stables. Voici deux lactones constituant l’arôme de la fraise parmi les 8 lactones du même type que l’on retrouve dans ce fruit :

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Ces molécules également hydrophobes traversent donc le film de PET, du moins celui utilisé par le maraîcher de l’île de Tenerife qui cultive les fraises en question. Les récepteurs olfactifs du nez arrivent à détecter ces lactones pourtant présentes et détectables à des concentrations de l’ordre de quelques parties par milliard (ppb). Mais il ne faut pas se méprendre au sujet de cette grandeur physique. En effet dans un litre d’air qui contient 10 ppb d’une de ces lactones il y a tout de même 267000 milliards de molécules « vraies » de la gamma-octalactone représentée ci-dessus, par exemple, de quoi provoquer un signal électrique suffisant au niveau des récepteurs olfactifs pour que le cerveau l’interprète et le mémorise, une faculté de « mémoire des odeurs » du cerveau qui m’a toujours fasciné.

Enfin pour terminer cette petite leçon de choses je me suis aussi rendu compte que les fraises devaient être consommées rapidement car elles ont tendance à pourrir, ce qui est rassurant puisqu’elles ne sont donc pas traitées chimiquement. Cette pourriture est typique du champignon Botrytis cinerea qui affectionne particulièrement le raisin.

Le lait en poudre spécial pour nourrissons : un gros business très trouble

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Il y a eu le scandale du lait en poudre pour bébés distribué en Afrique à des prix défiant toute concurrence sous le prétexte d’action humanitaire qui se termina très mal puisque le lait était reconstitué avec de l’eau polluée par des bactéries, c’est-à-dire non traitée. Il y eut des centaines de milliers de victimes. Puis il y eut le lait « enrichi en protéines » chinois, artificiellement enrichi puisque les fabricants ajoutaient de la mélamine qui réagit exactement comme une protéine quand on dose ces dernières par les techniques classiques. Les conséquences furent que des centaines de milliers d’enfants moururent d’insuffisance rénale aigüe.

Aujourd’hui les laits pour nourrissons sont de nouveau dans le collimateur mais pour d’autres raisons tout à fait inattendues, encore que … Alors que les êtres humains sont des mammifères – nul ne peut le nier – l’apparition des formules de lait en poudre pour nourrissons date du début des années 1960 et répondait à une recherche de profits supplémentaires de la part d’une des plus importantes firmes de l’époque spécialisée dans ce domaine : Nestlé. Ce lait en poudre pour bébés libérait les mères de famille de la lourde contrainte consistant à « donner le sein ». Drôle de conception du marketing.

Ce billet n’a pas pour but de ternir l’image de Nestlé mais de mettre en évidence le caractère tendancieux et résolument idéologique de certains universitaires qui n’hésitent pas à confondre leurs convictions avec la science. Il s’agit en l’occurence du Docteur Julie Smith de l’Australian University, spécialiste des aliments pour bébés, dont le lait en poudre formulé. Selon cette « spécialiste » la production de lait en poudre pour bébés contribue dramatiquement au dommage de l’environnement global (sic) : « ces dernières dizaines d’années on a assisté à une véritable explosion des formules déhydratées pour enfants mais il y a le côté destructeur de l’environnement et de la santé des populations qui a été négligé par ce marché nouveau« .

Tout est donc dit en quelques mots : le lait en poudre pour bébés est mauvais pour l’environnement et le climat mais également mauvais pour la santé des enfants. Alors que l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont de gros exportateurs de lait en poudre pour bébés vers la Chine, leur principal marché, la situation aggrave donc l’empreinte carbone de ces deux pays.

Quelle solution trouver pour rémédier à ce grave problème – selon Julie Smith – tout simplement supprimer ces laits déhydratés pour bébés puisque nous sommes des mammifères ? C’est la solution préconisée : mesdames jeunes mères de famille allaitez votre enfant pour sauver le climat ! C’est ce qu’a écrit Julie Smith dans un article paru dans le périodique « International Breastfeeding Journal« . Au final on prêche le retour vers la nature pour sauver le climat. Quelle sera la prochaine étape ? C’est clair : ne plus faire d’enfants et … aller vivre dans des cavernes !

Source : 9news.com.au

Nouvelles du Japon : les plantes génétiquement modifiées

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À la demande du gouvernement japonais une commission d’experts s’est réunie pour évaluer les risques pour la santé et l’environnement des plantes modifiées par la technique dite d’ « édition de gènes » utilisant des outils d’introduction ou d’extinction de gènes tels que le CRISPR-case9. Cette commission a, en effet, considéré qu’il n’y a que peu de différences entre l’édition de gène et la longue et fastidieuse sélection traditionnelle qui peut, au contraire. appauvrir le génome de la plante. Dans un billet de ce blog mis en ligne le 19 février 2019 ce problème avait été abordé, or l’édition de gènes contourne cet inconvénient de la sélection traditionelle.

Avec la technique d’édition de gènes il n’y a pas à proprement parler d’introduction de gènes étrangers à la plante considérée mais soit une modification de l’expression d’un gène de la plante elle-même soit une modification du gène lui-même. L’administration américaine FDA avait statué en 2018 à ce sujet en considérant que les plantes (et les animaux) modifiés par édition de gène(s) ne nécessitaient pas de dossier d’homologation complexe comme cela est le cas pour les plantes transgéniques, celles dans lesquelles ont été introduits un ou plusieurs gènes étrangers. Comme ce n’est pas le cas pour l’édition de gènes il n’est donc pas nécessaire de constituer un tel dossier et ce sont les termes du rapport remis au gouvernement japonais. L’étiquettage spécial mentionnant qu’une plante quelconque a été modifiées par édition de gène n’a pas été abordé.

Comme on pouvait s’y attendre l’officine sectaire appellée Friends of Earth qui a des ramifications dans le monde entier (en France ce sont les Amis de la Terre) a immédiatement réagi en réclamant un étiquettage visible et officialisé par un organisme gouvernemental. Le gouvernement a approuvé cette demande alors qu’au Japon peu de cultures de plantes génétiquement modifiées existent bien que ce pays importe des quantités massives de nourriture pour animaux provenant de plantes génétiquement modifiées tant pour l’alimentation animale qu’humaine. Néanmoins de nombreux laboratoires japonais publics ou privés travaillent sur l’édition de gènes dans les tomates, les pommes de terre, le riz, le poulet et les poissons.

Source et illustration : Science magazine

Note à l’attention de mes lecteurs : pas de billet ce jeudi 11 avril 2019 car je pars passer quelques jours à Ishigaki Jima pour y trouver des températures plus clémentes. À l’instant où je mets en ligne ce billet la température à Tokyo avoisine deux degrés avec un vent venant directement de Khabarovsk, l’horreur !