Nouvelles du Japon

Inutile de revenir sur les propos des analystes financiers qui prédisent une « japonisation » de l’économie de plusieurs pays européens dont la France. Ces analystes que je ne nommerai pas n’ont probablement jamais posé leurs pieds sur le sol japonais. Comparer la France au Japon c’est comme comparer une vieille chèvre et une antilope. Je m’explique : l’état des finances de la France est catastrophique, le déficit du commerce extérieur augmente année après année, inexorablement, la dette détenue à près de 70 % par des non résidents augmente sans cesse et le calcul officiel de cette dette est un véritable artifice comptable. En un mot la dette officielle est un arbre qui cache la forêt des hors-bilan et des dettes des collectivités locales. Le Japon a mis de l’ordre dans ses comptes nationaux, les réserves de devises du pays font pâlir jusqu’aux Allemands car la balance commerciale du Japon est largement bénéficiaire. Il n’y a pas de « hors-bilans » au Japon et la dette est détenue aujourd’hui à plus de 90 % par les Japonais. De plus la BoJ a fusionné avec le Trésor. Tous ces analystes financiers français de plateau télé oublient ces points essentiels car une telle situation « à la japonaise » est inapplicable en France en raison des traités européens.

L’actualité du jour au Japon est très riche. Le nouveau premier ministre Kishida n’a pas caché son intérêt pour l’énergie nucléaire. Il est en effet évident que le Japon n’a pas d’autre choix à moins d’accepter d’être de plus en plus dépendant des pays producteurs de pétrole, de gaz et de charbon. Et dans ce registre il est probable que le Japon collaborera avec la Chine dans le domaine de l’énergie nucléaire alors que la France était un partenaire traditionnel dans ce domaine. Échaudés par le fiasco des EPRs de Finlande et de France, le Japon se tournera donc naturellement vers la Chine dans le domaine nucléaire. Pour en terminer avec ces analystes financiers obtus si la consommation intérieure n’est pas dynamique au Japon, ou du moins pas assez dynamique dans leur esprit, il faut remettre les choses à leur place. S’il y a en effet de plus en plus de « vieux » au Japon qui consomment de moins en moins que ces analystes aillent se promener dans une ville comme Tokyo, ils constateront que partout, y compris dans les quartiers résidentiels, il y a des multitudes de chantiers de construction en tous genres. Si ce n’est pas un signe du dynamisme de l’économie domestique nippone j’attends qu’un de ces analystes me donne des explications.

Aujourd’hui enfin l’oeil du typhon Mindulle passera à environ 300 km au sud de l’immense agglomération de Tokyo dans quelques heures sans provoquer de pluies dévastatrices. Longue vie à l’Empire du soleil levant …

Bienvenue dans un monde sans cholestérol et longue vie aux statines !

Les statines sont des molécules relativement simples qui sont des inhibiteurs d’une des activités enzymatiques de la voie de biosynthèse du cholestérol. Depuis leur découverte il y a maintenant 40 ans ces produits constituent, toutes statines confondues, le groupe de médicaments le plus prescrit dans le monde. Naturellement les laboratoires pharmaceutiques se sont gavés de milliards de dollars jusqu’à la fin de validité des brevets. Qu’à cela ne tienne une bonne petite étude randomisée en double-aveugle organisée par un laboratoire pharmaceutique dans le but de mettre en évidence une amélioration aussi minime soit-elle d’un dérivé d’une statine existante après avoir introduit un minuscule atome d’oxygène ou d’azote et le pactole est renouvelé pour 20 ans. Le laboratoire Pfizer compte parmi les spécialistes dans de genre d’escroquerie. Non contents de constater que leurs profits s’amenuisent ces mêmes laboratoires pharmaceutiques ont exercé une pression sournoise mais bien réelle pour que les autorités de santé nationales apportent quelques petites modifications dans le seuil de dangerosité de la teneur en cholestérol total dans le sang. Oubliez les millimoles par litre, c’est trop compliqué. Pour faire plus « vrai » dans une analyse sanguine le choix de la métrique s’est arrêté sur les milligrammes par décilitre. Dès lors la teneur en cholestérol s’exprime en centaines de milligrammes par décilitre, c’est plus sérieux.

Je me suis plié à une analyse sanguine il y a quelques jours et j’ai eu la surprise de constater que le seuil admissible de la teneur en cholestérol sérique était maintenant de 200 mg/dL. Au delà de cette valeur votre ticket de vie n’est plus valable et vous devez avaler des statines tous les jours ! Comme je suis un peu vieux jeu cette unité métrique signifie 2 grammes par litres. Seul le ministre des finances français ne comprendrait pas cette rapide conversion. Bref, avec 2,1 grammes par litre je suis éligible pour un traitement avec des statines ou alors pour un profond changement dans mes habitudes alimentaires plutôt malsaines puisque je mange au moins 4 œufs par semaine et que je me gave de fromages français. Quelle horreur, moi qui ne mange jamais de légumes ! Les médecins préconisent donc des régimes alimentaires pauvres en graisses pour tenter de maîtriser une trop forte teneur en cholestérol sanguin. Cette affirmation est l’une des plus grandes impostures sanitaires de cette fin de vingtième siècle.

Je ne suis pas du tout convaincu par cette science car le précurseur du cholestérol se trouve être l’hydroxy-méthylglutaryl-coenzyme A immédiatement transformé en acide mévalonique par l’enzyme, une réductase à NADPH, qui est précisément la cible des statines. Or l’HMG-CoA est « fabriqué » dans le foie à partir d’acétyl-coenzyme A. Vous avez certainement commencé à avoir mal à la tête en lisant ces quelques lignes mais il fallait que je les écrive pour bien préciser que le cholestérol n’est pas fabriqué à partir d’acides gras mais à partir de sucres, en l’occurence du glucose, la seule source d’acétyl-coenzyme A dans la cellule ! Morale de ce petit aparté de biochimie : il faut réduire sa consommation de sucre pour être en meilleure santé. Il y a 5 ans mon taux de cholestérol total était de 3,5 grammes par litre et le médecin m’a conseillé de prendre des statines. À l’époque le seuil fatal était de 3 g/L ou si vous voulez 300 mg/dL. J’ai fermement manifesté mon hostilité aux statines à ce médecin pollué par la propagande des laboratoires pharmaceutiques. Je n’ai jamais modifié mon régime alimentaire à un détail près : je m’administre tous les jours 12,5 grammes de levure de boulangerie fraiche. Mon taux de cholestérol est ainsi passé de 3,5 à 2,5 g/L. En conséquence quel que soit le changement de seuil d’alarme qui est tout simplement scandaleusement modifié par les autorités de santé sur ordre des laboratoires pharmaceutiques, je ne prendrai jamais de statines.

Enfin, le Docteur Ioannidis de l’Université de Stanford l’a dit à plusieurs reprises : les médecins traitants ne savent pas, dans la très grande majorité des cas, de quoi ils parlent et plus de 80 % des publications scientifiques médicales ne sont d’aucune qualité ou d’aucune utilité (liens ci-dessous) et un lien sur un exposé du Docteur Michel de Lorgeril au sujet du cholestérol.

https://www.atherosclerosis-journal.com/article/0021-9150(96)05851-0/pdf

https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0020124

L’immense orgueil des êtres humains

Depuis plusieurs jours j’avoue que je suis fasciné par la force extrême et indomptable de la nature devant les soubresauts du volcan de l’île de la Palma dans l’archipel des Canaries. Des habitants de cette île ont émis l’hypothèse de tout faire pour détourner le flux inexorable des coulées de lave pour sauvegarder quelques habitations. Quelle futilité ! La seule tentative couronnée de succès dans ce genre d’initiative eut lieu en Islande. Il fallut deux bateaux-pompes avec d’énormes lances à incendie d’un diamètre de 25 centimètres arrosant la coulée de lave dans le but de stopper sa progression vers les quelques maisons d’un petit port de pêche dans le sud de l’île. Il faut avouer que les Islandais sont des spécialistes uniques au monde dans la maîtrise du volcanisme mais parfois ils ont provoqué des catastrophes. En Islande la totalité de l’électricité est produite par géothermie. Le chauffage des habitations est assuré par des circuits d’eau chaude d’origine également volcanique. Pourtant il y eut une catastrophe lors de l’exploitation d’un site géothermique également dans le sud de l’Islande. Un forage d’à peine une centaine de mètres de profondeur dans le but d’injecter de l’eau et de récupérer de la vapeur provoqua une petite éruption volcanique. Tout le matériel fut abandonné sur place et les techniciens s’enfuirent le plus vite possible.

La puissance et l’imprévisibilité du volcanisme interdisent toute tentative par l’homme d’une maîtrise de cette manifestation naturelle. Le Japon, pays à la plus forte concentration de volcans actifs dans le monde, 6 volcans en forte activité à ce jour, n’a jamais osé plus que d’exploiter l’eau chaude dont chacun peut profiter dans ces bains particuliers que l’on trouve en particulier dans les petites villes montagneuses, les onsen. L’eau y est un peu chargée d’odeurs lourdes et soufrées et parfois carrément brûlante. Il n’existe aucune installation géothermique d’une taille suffisante pour produire de l’électricité économiquement rentable mais avec les quelques milliers de tremblements de terre qui traversent le Japon chaque année il faut faire la part des choses. Pour en terminer avec le Japon, inonder les paysages sacrés du pays avec des moulins à vent géants serait un double défi à la nature : les tremblements de terre et les typhons interdisent de tels projets. Encore une fois la nature ne peut pas être maîtrisée par l’homme. Et les Japonais, pour qui la nature est sacrée en sont parfaitement conscients.

Aujourd’hui, à quelques jours de la réunion mondiale des activistes anti-réchauffement climatique qui doit avoir lieu à Glasgow en Ecosse, tout ce petit monde de rêveurs croit être capable de maîtrise le climat, qui avec des panneaux solaires mais il n’y a pas de Soleil le nuit, qui avec des moulins à vent mais quand il n’y a pas (ou trop) de vent, rien, et encore une fois l’homme ne maîtrisera jamais le vent et ses caprices et il ne peut strictement rien faire contre la rotation de la Terre. Et tout ça pour diminuer les émissions de CO2 alors que jamais la théorie de l’effet de serre n’a pu être scientifiquement et incontestablement prouvée. Le seul fait de prétendre que des traces de ce gaz situé à quelques 2000 mètres d’altitude serait capable de chauffer les couches d’air à une altitude inférieure est un véritable défi aux lois fondamentales de la thermodynamique. Et pourtant des millions de personnes qui, comme autrefois, croyaient au géocentrisme de l’univers se plongent à nouveau dans le même obscurantisme : on peut maîtriser la nature, il n’y a pas à discuter, c’est ainsi.

Un autre phénomène naturel que l’homme ne pourra jamais maîtriser est l’ouragan d’origine tropicale, cyclone ou typhon selon les régions du globe terrestre. La fréquence et l’intensité de ces évènements météorologiques extrêmes n’est toujours pas clairement expliquée. Prenons l’exemple de l’actuel typhon Mindulle (illustration datée du 28 septembre). Son diamètre est supérieur à 1100 kilomètres, il a atteint pendant quelques heures la catégorie 5 dans l’échelle de Saffir-Simpson, c’est-à-dire des vents de plus de 250 km/h et il atteindra peut-être l’agglomération de Tokyo dans quelques jours en catégorie 3 (vents de plus de 180 km/h). Il est impossible d’arrêter un tel déchainement de la nature y compris avec l’outil le plus puissant que le génie humain ait pu créer, une bombe thermonucléaire de très forte puissance.

J’avoue que je suis saisi par l’ampleur de l’outrecuidance, appelez cela orgueil, des être humains. Le pire dans cette histoire de projets de maîtrise des cycles et autres évènements naturels qui ne sont pas, par nature, maîtrisables, est que les « décideurs » tels que l’entend l’IPCC sont parfaitement conscients qu’ils se battent contre des moulins à vent comme Don Quichotte. Mais néanmoins ils insistent car il s’agit d’un prétexte pour asservir l’humanité et rançonner les pauvres gens. Un autre événement naturel (si on n’est pas trop naïf) est le coronavirus. Une épidémie est un phénomène naturel. De tous les pays occidentaux seule la Suède a décidé de « laisser faire » et elle a réussi, plus aucun mort ni de « cas » aujourd’hui et s’il y a des morts déclarés « positifs » après un test PCR contestable leur nombre est négligeable par rapport au nombre habituel de morts toutes causes confondues. Jamais le monde n’a pu échapper à diverses épidémies par le passé, il s’agit aussi d’un événement naturel et tout faire pour le maîtriser est voué à l’échec. Encore une fois les décideurs politiques occidentaux ont fait preuve d’un excès de pouvoir devant la nature … Les peurs millénaristes continueront à hanter les esprits. Finalement la nature humaine n’a pas changé en 50000 ans !

GPA : La bien-pensance des journalistes est étonnante !

Il y a un peu plus d’un an j’avais écrit sur ce blog une série d’articles relatifs à la grossesse pour autrui (liens en fin de billet) et la « GPA » est de nouveau d’actualité en particulier en France dans le cadre, paradoxalement, de la question du « pass » sanitaire. Beaucoup d’opposants à cette disposition masquant l’obligation de l’administration d’ARN messager par altruisme ou civisme considèrent qu’il s’agit d’une atteinte à l’intégrité de leur corps. On peut les comprendre puisque cette thérapie n’est pas un vaccin au sens strict du terme mais plutôt une thérapie génique. Personnellement je suis moi-même réticent malgré le fait que je peux aller au devant de toutes sortes de déconvenues dans le cas où je voudrais par exemple me rendre au Japon pour voir mon fils et mes petits-enfants. Les opposants à cette thérapie génique considèrent qu’ils sont propriétaires de leur corps et que l’Etat n’a aucun droit sur ce dernier.

Et c’est précisément ce point qui est ignoré lors des débats relatifs à la GPA. Lorsque qu’une femme se prostitue elle vend les services de son corps, qu’il s’agisse de ses mains, de sa bouche ou de son vagin, il faut être terre à terre, et elle se livre à cette activité pour gagner de l’argent et non pas par plaisir. Pour la GPA il s’agit de la location de l’utérus pendant 9 mois. Ici dans l’archipel des Canaries des officines parfaitement bien équipées proposent à des clients étrangers ce service moyennant une somme rondelette proche de 50000 euros. La jeune femme volontaire, en bonne santé et sans emploi, célibataire avec souvent un enfant à sa charge, est naturellement attirée par cette source de revenu providentielle qui est de l’ordre de 25000 euros en 9 mois. Les officines en question se chargent de tout le processus y compris l’accouchement dans les meilleures conditions sanitaires. Bien que cette pratique soit illégale en Espagne elle existe néanmoins et les mafias qui contrôlent cette activité délictueuse ont fait le nécessaire pour que leur activité ne soit pas perturbée car il y a une demande croissante.

Quand André Bercoff débat sur Sud-Radio de ce phénomène de société la journaliste participant à ce débat, Céline Revel-Dumas, se garde bien de mentionner l’aspect financier de la GPA. Cet aspect financier est précisément au cœur du problème de la GPA qui offusque les bien-pensants : c’est une vulgaire histoire d’argent exactement comme dans le cas de la prostitution ! Inutile de rappeler ici que la GPA a été rendue possible à la faveur des progrès réalisés dans les domaines de la fécondation in vitro ainsi que des traitements hormonaux nécessaires pour stimuler les ovaires afin de recueillir des ovocytes. Sans ces progrès la GPA n’existerait pas telle qu’elle est ou alors on reviendrait à l’ère des concubines au temps du Japon du XIXe siècle.

Le débat : https://www.youtube.com/watch?v=Sgyrlj6xhSI et aussi

USA : la nouvelle « Chute Finale » ?

Lorsque Emmanuel Todd publia en 1976 son premier ouvrage « La Chute Finale », un essai de prospective relatif à la chute du bloc soviétique, il s’appuya sur les données démographiques dont il disposait à l’époque. Ces données faisaient état d’une hausse de la mortalité infantile et d’une décroissance de l’espérance de vie. En 2002 Todd réitéra en se penchant cette fois sur un éventail de données socio-économiques et politiques au sujet des USA dont il prédit la chute dans son essai « Après l’Empire ». En cette année-là les Etats-Unis étaient considérés comme le pays disposant du meilleur système de santé dans le monde. La mortalité infantile était négligeable et l’espérance de vie avait atteint un sommet. En 20 ans seulement la situation s’est considérablement dégradée sur le plan sanitaire et si Todd reprenait les données démographiques disponibles aujourd’hui il pourrait écrire un nouvel essai au sujet des USA reprenant l’argumentation qu’il utilisa dans « La Chute Finale ». En effet, une longue étude publiée par le National Bureau of Economic Research situé à Cambridge, Massachusetts, présente en détail la situation démographique actuelle des Etats-Unis ( http://www.nber.org/papers/w29203 ) qui fait l’objet de brefs commentaires dans le présent billet sur ce blog.

Cette étude s’est limitée à la période 1990-2018. Tous les aspects démographiques y sont abordés dont en particulier les différences ethniques entre « blancs » et « afro-américains » et l’étude mentionne toujours une comparaison avec un panier de pays européens comprenant le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège et l’Espagne. Les résultats de cette étude réalisée en collaboration avec les pays européens cités ici fait ressortir un aspect démographique des Etats-Unis qui doit certainement interpeller Emmanuel Todd. L’étude a été réalisée avant la pandémie de SARS-CoV-2 il ne serait pas fortuit d’en déduire que le système de santé américain soit responsable des 705000 décès enregistrés dans ce pays depuis le début de la pandémie coronavirale ( source : https://www.worldometers.info/coronavirus/ ).

Le premier fait est une très importante diminution de la mortalité de la population afro-américaine au cours de cette période : l’écart de l’espérance de vie entre « noirs » et blancs est passée de 7,6 à 3,6 années tandis que l’espérance de vie globale des « blancs » a diminué. Cette dernière, sensiblement égale à celle des Européens en 1990, a diminué de manière constante. En premier lieu l’évolution de la mortalité infantile (0-4 ans) est un excellent indicateur de la qualité du système de santé. Le graphique ci-dessous montre la mortalité infantile pour la population afro-américaine et ce taux de mortalité est lié à l’indice de pauvreté (poverty ranking). Cet indice est calculé à partir d’un ensemble de données statistiques comprenant les salaires, l’état des possessions immobilières, le nombre de véhicules automobiles possédés, le nombre zéro étant attribué aux couches de la population les plus aisées. Cet indice complexe est adossé sur les données des recensements réalisées périodiquement dans chaque pays en particulier par les organismes d’études statistiques et démographiques. On peut constater que la mortalité infantile a très nettement diminué dans la population afro-américaine mais également que cette même mortalité a progressé dans la population blanche y compris chez les populations les plus aisées. Ceci est un indicateur de la dégradation constante du système sanitaire américain dont sont également victimes les populations aisées.

Pour la population adulte (20-64 ans) la situation est encore plus marquée. D’abord on meurt toujours plus quand on est « plus pauvre statistiquement parlant ». L’écart entre noirs et blancs aux USA s’est réduit au cours de la période d’étude et à l’évidence la population blanche américaine a significativement décroché par rapport à l’Europe, en quelque sorte encore une confirmation de la dégradation sanitaire américaine.

L’étude s’est enfin intéressée aux causes de la réduction de l’espérance de vie aux Etats-Unis et l’examen de celles-ci est tout à fait révélateur non seulement de la dégradation du système de santé américain mais aussi et surtout de la dégradation sociétale de ce pays. L’évaluation en pourcentage des contributions à la diminution de l’espérance de vie entre « noirs » et « blancs » américains montre sans ambiguïté la contribution des suicides (death of despair), des homicides et du HIV alors que les maladies cardiovasculaires ont sensiblement le même « poids » dans cette évaluation. On peut enfin remarquer que l’incidence des maladies respiratoires, qui représentent 5 % dans cette contribution ont été confirmées lors de l’épidémie du SARS-CoV-2 avec un beaucoup plus grand nombre de morts dans la population afro-américaine.

Cette étude mérite d’être lue en détail car elle montre sans appel que les Etats-Unis sont depuis maintenant 20 ans entrés dans un déclin inexorable et les statistiques démographiques en sont le premier indicateur avec la diminution de l’espérance de vie et l’augmentation de la mortalité infantile : l’objet d’une nouvelle « Chute Finale » pour Emmanuel Todd et concernant cette fois les USA ?

Brève. Elections présidentielles en France, commentaire.

Si au printemps prochain j’ai le courage de me déplacer pour voter ce ne sera certainement pas pour Valérie Pécresse si celle-ci est choisie par le parti de droite, comprenez le LR. Cette brillante énarque a surtout brillé par sa réforme de l’enseignement supérieur et a pondu la loi qui porte son nom. Certes il ne faut pas la rendre totalement coupable de l’effondrement actuel de toutes les universités françaises puisqu’elle ne fit qu’exécuter les ordres de Sarkosy et qu’elle reçut également le soutien de François Fillon alors premier ministre. Il s’agit donc de la loi n°2007-1199 du 10 août 2007 qui réorganise totalement le fonctionnement des universités et surtout le financement des laboratoires de recherche. Pécresse, constatant une chute des universités françaises dans le classement dit de Shanghaï, considéra avec une certaine légèreté que cette loi était censée ouvrir les laboratoires universitaires au financement privé, ouverture permettant d’améliorer le niveau de la recherche française. Il est vrai que pour une énarque qui n’a jamais mis les pieds dans une université on peut comprendre son manque de discernement.

Cette disposition relève d’un doux rêve : l’université était déjà trop malade pour guérir quelle que soit la thérapie décidée en haut lieu. Non seulement le niveau des étudiants se dégradait, j’en avait fait moi-même le constat à la fin des années 1980 en donnant des cours à des étudiants bac+5, ce n’était donc pas une érosion irréversible datant de l’administration Sarkosy. J’ajouterai pour mesurer la mentalité des enseignants-chercheurs de l’université que lorsque j’ai demandé ma mutation dans un laboratoire de recherche privé – toujours rémunéré par le CNRS – j’ai été traité de traitre vendu au grand capital par certains de mes collègues universitaires, l’ambiance ! Il est vrai que quelques universités ont mis en œuvre cette loi, je parle ici uniquement de la recherche scientifique, et qu’elles ont su améliorer leur image mais il suffit d’une seule main pour les compter aujourd’hui.

Qu’ont fait les syndicats étudiants ? En contre-partie de leur soutien à cette réforme ils ont obtenu que la sélection à l’entrée de la maîtrise (on dit Master aujourd’hui pour faire plus sérieux) soit adoucie. Cette revendication stupide a accéléré la dérive vers la médiocrité généralisée de l’Université. Quelles lois aussi dévastatrices Madame Pécresse a-t-elle encore en tête ? Et elle brigue la charge suprême de l’Etat ! Comme cela est admis pour comprendre l’avenir il faut connaître le passé. Avec cette experte en réformes destructrices on pourra s’attendre au pire si par hasard elle est élue nouvelle locataire du Palais de l’Elysée.

Je ne partage mes opinions qu’avec moi-même mais en tant qu’ancien universitaire je peux les exprimer. Ce bref exposé ne concerne que la recherche en sciences : mathématiques, physique, chimie, biologie et accessoirement médecine à l’exclusion de toute autre discipline. Pour illustrer la misérable condition dans laquelle se trouvent les universités françaises je vais prendre deux exemples. Le Salk Institute for Biological Studies au sein duquel j’ai poursuivi mes travaux pendant un peu plus de deux ans vit des revenus des brevets que ses chercheurs déposent. Le brevet déposé pour les applications thérapeutiques de la triptoreline rapporte toujours des royalties au Salk Institute car il suffit de changer un amino-acide de ce peptide en prouvant, résultats à l’appui, que l’effet du produit est un peu plus efficace que la molécule initialement brevetée il y a plus de 20 ans. Résultat un flacon de ce produit coûte 365 euros. Pour ce qui concerne l’université française, je suis en position de dire que cet organisme peut déposer des brevets mais n’a pas l’aisance financière pour maintenir la validité du brevet. Il faut en effet payer chaque année une somme qui dépasse le budget du moindre laboratoire de recherche et si après 18 mois dans le meilleur des cas on n’a pas trouvé preneur pour exploiter le brevet, il tombe automatiquement dans le domaine public (voir note en fin de billet). J’ai vécu ce genre de situation trois fois au cours de ma carrière. Conclusion, les laboratoires de recherche universitaires français n’ont pratiquement aucune chance de vivre avec des brevets.

À propos de brevets, l’une des pistes explorée par Madame Pécresse, ce n’est pas, pour les raisons exposés ci-dessus, l’Université qui alimente la France pour faire bonne figure dans la production de brevets dans le monde. Ce sont essentiellement les entreprises qui déposent ces brevets en France. L’entreprise Valeo est celle qui déposait le plus de brevets en France en 2017. La « désindustrialisation » de la France est également à considérer. L’Organisation mondiale de la propriété industrielle (WIPO) indique qu’en 2020 la France a rétrogradé à la 11e place pour le nombre de brevets précédée par l’Italie et la Turquie (!) et est talonnée maintenant par l’Espagne, un lent déclin puisque l’Hexagone était fièrement en quatrième place mondiale en 2010. Il n’existe malheureusement aucune donnée relative au nombre de brevets français effectivement exploités. Conclusion, avec des lois stupides comme celle que concocta Pécresse avec Sarkozy qui n’a jamais pensé un seul instant à l’avenir de la France, l’un ou l’autre ou tous les deux, alors il n’y a pas matière à s’étonner que la France décline. Finalement comme le dit souvent H16 ce pays est foutu !

Note. Le maintien d’un brevet international a un coût. Celui-ci varie selon le nombre et la nature des pays où sa validité est revendiquée par l’inventeur. Il varie entre 5000 et 20000 dollars par an (source : WIPO). L’inventeur, qu’il s’agisse d’une personne physique, d’une entité industrielle ou dans le cadre de ce billet d’un laboratoire de recherche universitaire, doit donc trouver un « client » le plus rapidement possible. Cette démarche peut s’avérer également coûteuse. Dans la réalité très peu de laboratoires universitaires français protègent leurs travaux par dépôt de brevets. Enfin les autorités de tutelle françaises, CEA, CNRS, INSERM, etc, revendiquent un pourcentage des royalties en cas de licence. Les chances de s’enrichir, individuellement ou pour un laboratoire, dans le cadre d’une recherche universitaire susceptible de faire l’objet d’un brevet sont donc proches de zéro. Madame Pécresse avait donc tout faux …

Dix ans déjà …

Il y a 10 ans mon plus jeune fils qui habite à Tokyo me suggéra de tenir un blog. Au tout début je ne savais pas quoi écrire puis j’ai découvert que, dans la mesure où je devais payer pour avoir accès au site wordpress, j’avais donc acquis le droit d’écrire ce que je pensais sans craindre de censure (il y a 10 ans les censures qui existent aujourd’hui avec Facebook ou Google étaient encore très anecdotiques) et fort de mon passé universitaire, maintenant bien lointain, je pouvais aborder des sujets que de nombreux journalistes sont incapables d’analyser. Je me suis donc jeté dans l’inconnu sans chercher à atteindre un quelconque succès, je m’en moque, car ce blog est une occupation quotidienne qui me paraît beaucoup plus satisfaisante que de regarder des séries américaines stupides. Il est vrai que je n’ai pas de télévision chez moi et que je suis très jaloux de mon libre-arbitre.

Entre 1500 et 2000 vues chaque jour sur mon blog constituent une reconnaissance de la part de mes lecteurs que je ne peux que remercier ici. En 2020 par exemple 366000 personnes ont lu mon blog et depuis 2011 ce nombre croit linéairement. La grande majorité de mes lecteurs se trouve répartie entre la France, la Belgique, la Suisse, le Québec et divers pays d’Afrique francophone et pour le confort de mes lecteurs je paie WordPress pour qu’il n’y ait pas de publicité sur ma page. À ce jour j’ai mis en ligne 3788 articles ce qui représente plus de 7500 pages dactylographiées ou encore plus de 20 ouvrages de 350 pages. Comme j’ai atteint aujourd’hui le crépuscule de ma vie j’ai abandonné l’idée de réunir tous les articles relatifs au réchauffement du climat, par exemple, et d’en faire un livre que je pourrais soumettre à un éditeur alors mon blog n’a donc aucun caractère lucratif, ce qui représente un précieux privilège, celui de la liberté d’expression.

Merci encore à tous mes lecteurs et … bonne lecture

Demain samedi 25 un article au sujet de Valérie Pécresse.

« La centrale nucléaire la plus dangereuse est celle que l’on ne construit pas »

Zion Lights est une activiste écologiste, communicante scientifique britannique et ancienne porte-parole du mouvement Extinction­ Rebellion. Isabelle Boemeke est influenceuse pro-nucléaire tandis que Myrto Tripathi, ingénieure française, préside l’ONG « Les Voix du nucléaire ». Dans une tribune, ces trois activistes mêlent – au lieu d’opposer – l’atome et les énergies vertes. (Article paru sur le site Marianne le 13 août dernier)

La crise climatique actuelle n’aura échappé à personne. Dans le même temps, la pollution atmosphérique liée aux combustibles fossiles tue plus de 8 millions de personnes par an. Ces décès sont entièrement évitables. Dans ce contexte, l’énergie nucléaire offre des avantages considérables. Elle contribue à la stabilité de la transition énergétique, à l’amélioration de la qualité de l’air, à la création d’emplois non délocalisables et à la production non-intermittente d’une électricité verte à bas coût dans des centrales qui ont une durée de vie assez longue : jusqu’à 80 ans dans les bonnes conditions de sécurité.

Le nucléaire n’est bien sûr pas la seule solution pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air. Nous croyons en une cohabitation avec une part croissante de renouvelables à mesure que les technologies qui les portent se développent. Toutes les solutions bas carbone ont un rôle à jouer dans la construction d’un monde plus vertueux. Ce qui nous pousse à ce plaidoyer en faveur du nucléaire est que cette source pourtant propre, bon marché, sûre et durable est trop souvent écartée en vertu d’arguments totalement fallacieux.

TRIOMPHE DE LA DÉSINFORMATION

Il existe un véritable tabou autour de l’atome, qui rend toute discussion factuelle sur ses mérites et défauts impossible. Il n’y a malheureusement aujourd’hui pas d’industrie donnant lieu à plus de fausses informations et de croyances erronées. À titre d’exemple, en France, près de 86 % des 18-34 ans pensent que cette technologie à un impact néfaste sur le climat. Il s’agit pourtant de la seconde énergie la moins émettrice de CO2 après les barrages hydrauliques – et devant le solaire et l’éolien.

Cette tendance est encore plus marquée chez les femmes, qui sont deux fois plus nombreuses à penser que le nucléaire contribue à la production de gaz à effet de serre. Cela peut s’expliquer par le fait que nous sommes traditionnellement plus engagées dans la lutte pour préserver l’environnement, notamment via l’écoféminisme né dans les années 1970, mais aussi par notre association traditionnelle à des figures de « care-giver ».

Après le déni du changement climatique, nous déplorons une sorte de « déni nucléaire ». Il est largement dû à sa perception trop « technique », alors qu’il ne l’est pas plus que les autres technologies que nous utilisons tous les jours, telles que les voitures, les avions, les ordinateurs ou les smartphones. Le nucléaire est mal expliqué, donc incompris, ce qui laisse libre cours aux clivages et à la désinformation.

Le mouvement écologiste a été extrêmement efficace pour communiquer un sentiment antinucléaire et pour associer cette énergie aux armes et accidents nucléaires – une connexion aussi ténue qu’anachronique. Aussi, pour beaucoup, être impliqué dans l’écologie revient à être antinucléaire par principe. Ironiquement, la plupart des mouvements écologistes actuels, qui demandent à nos dirigeants d’écouter les scientifiques sur le climat, se gardent bien d’en faire autant à propos des atouts de nos centrales.

DERRIÈRE L’IMAGE, UNE CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE

Cette croisade a un effet terrible. L’atome est frappé par une sorte de stigmate social et le défendre est mal vu. En coulisses, la plupart des experts et des chercheurs le reconnaissent volontiers : « le nucléaire est indispensable et nous devrions l’utiliser ». Mais ils ne le diront pas publiquement.

Cela nuit au développement de la filière : qui va étudier l’ingénierie nucléaire si tout ce que vous entendez en grandissant est qu’il s’agit d’une technologie polluante, dangereuse et sans lendemain ? Imaginez le nombre de cerveaux qui aurait pu continuer à porter l’industrie nucléaire si elle était considérée comme un élément positif pour le monde. Nous voulons porter la voix de la majorité silencieuse qui soutient le nucléaire, de sorte qu’on lui accorde sa « licence sociale ».

Chaque fois qu’une centrale ferme, les gouvernements assurent qu’elle sera remplacée par des énergies renouvelables. Ce n’est malheureusement jamais le cas, et les conséquences sont très réelles : une récente étude (1) indique que la fermeture de la centrale californienne de Diablo entraînerait 15,5 millions de tonnes d’émissions de CO2 supplémentaires au cours de la prochaine décennie. C’est comme si 300 000 voitures à essence roulaient pendant dix ans. Et ce, pour des raisons purement idéologiques.

L’ENJEU DE LA TAXONOMIE VERTE

La même chose pourrait se produire en Europe avec les débats sur la taxonomie verte : la Commission européenne est en train de mettre en place les règles définissant quelle technologie est verte et laquelle ne l’est pas. Cela déterminera l’allocation d’aides au développement des filières et affectera le choix des investisseurs publics et privés, ce qui aura des conséquences immenses pour la recherche et l’innovation.

Plusieurs pays font pression pour exclure le nucléaire de cette taxonomie, ce qui reviendrait de fait à exclure progressivement le nucléaire du mix énergétique européen. Une attaque directe au porte-monnaie qui bloquerait la construction de nouvelles centrales ainsi que le développement des nouvelles technologies permettant de dépasser les faiblesses actuelles du secteur. Le projet Astrid, qui devait permettre de réutiliser les déchets nucléaires comme carburant, a ainsi été suspendu…

NON AU NUCLÉAIRE ET OUI AU GAZ FOSSILE

L’exclusion du nucléaire de cette taxonomie serait un non-sens total. D’autant plus quand on sait que près des trois quarts des émissions humaines proviennent de la consommation d’énergie Dans le même temps, les mêmes qui s’opposent au nucléaire militent pour que le gaz – une énergie fossile, donc – soit inclus dans cette taxonomie, alors que celui-ci génère près de 80 fois plus de CO2 ou équivalent par kilowattheure d’énergie produite.

La question ne devrait pas être « le nucléaire est-il une solution ? », mais bien « de combien de nucléaire avons-nous besoin pour verdir nos pays ? ». Mais aujourd’hui, le débat est monopolisé par les arguments trompeurs de militants antinucléaires – un peu comme si on n’écoutait que des antivax pour trouver des solutions possibles au Covid-19 ou des platistes pour déterminer la forme de la Terre.

Notre constat, bien au contraire, est que, compte tenu de l’urgence climatique, nous avons besoin d’énergie décarbonée, et le nucléaire est une source incontournable. En conséquence, il faut construire plus de réacteurs, pas moins – et ce, de toute urgence. Aujourd’hui, la centrale nucléaire la plus dangereuse, c’est celle qu’on ne construit pas. De nombreuses femmes l’ont compris et sont à l’avant-garde d’un élan pronucléaire, loin des clichés. Espérons que nous puissions inspirer les Greta Thunberg de ce monde, qui écartent aujourd’hui le nucléaire pour de mauvaises raisons.

(1) Le Joint Research Center a rendu le 26 mars 2021 un rapport à la Commission européenne affirmant que le nucléaire peut être qualifié d’énergie verte.

Note. J’ai contacté Myrto Tripathi via le site « La voix du Nucléaire » sans réponse de cet organisme à ce jour bien avant de me décider à mettre cet article sur mon blog.

Brève. « Vaccins » : cherchez l’erreur

Selon les dernières informations communiquées par l’OMS, quelques 4,5 milliards de personnes ont été « vaccinées » dans le monde. Il semble que cette statistique globale tient compte des 800 millions de Chinois ayant reçu deux doses de vaccin Sinovac ou Sinopharm, les seuls « vrais » vaccins à ce jour, on ne va pas chipoter. Bref, au bas mot les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ont déjà empoché près de 400 milliards de dollars surtout en considérant un nombre croissant de personnes tri-injectées. Gardons cette donnée en mémoire …

Selon les statistiques en date du 11 septembre 2021 provenant de l’Union européenne, de la Suisse, de la Grande-Bretagne et des USA il y a eu officiellement 40666 morts liées à l’injection de « vaccins » à ARN messager et 6,6 millions de personnes souffrant d’effets secondaires sérieux ou bénins. Compte tenu du fait maintenant dénoncé publiquement que les médecins, tenus d’envoyer un rapport pour chaque décès et chaque effet secondaire liés au « vaccin », ne se plient pas à cette obligation car ils subissent les pressions constantes, voire les menaces, des laboratoires pharmaceutiques, il est vraisemblable que moins de 10 % des faits sont répertoriés par les autorités sanitaires de ces pays. Considérons que seulement 8 % des constats remontent jusqu’aux services de statistiques nationales, européennes et américaines. On arrive au nombre réaliste de 508000 morts partagés entre les USA, GB, Suisse et Union européenne.

Qu’est-ce que cela signifie ? Les laboratoires pharmaceutiques occidentaux sont coupables de la mort de 1270 morts pour chaque milliard de dollars empoché avec ces préparations qui ne sont même pas des vaccins mais à l’évidence des produits mortel ou dangereux car pour chaque milliard empoché 167600 personnes ont souffert d’effets secondaires graves, durables mais non létaux. Voilà le prix à payer pour enrichir les laboratoires pharmaceutiques alors que ces pseudo-vaccins ne protègent même pas les personnes qui se sont soumises à ce traitement, qu’elles peuvent devenir contagieuses, mourir à la suite de l’infection par le coronavirus et malgré le fait qu’elles soient alors fières d’arborer leur QR-code être encore soumises à un test PCR (devenu magiquement payant) et se masquer si elles désirent voyager. Cherchez l’erreur !

Le pass sanitaire est la première expérience de crédit social dans le monde démocratique (Eric Verhaeghe)

Si la Suisse et la Belgique tentent timidement de suivre l’expérience française du pass sanitaire, la Cour suprême espagnole a déclaré cette démarche contraire à la constitution du pays. En réalité la mise en place d’un pass sanitaire est contraire aux lois européennes et contraire aux articles fondamentaux de la Constitution française. Il y a encore plus préoccupant. Ce pass sanitaire, outre le fait qu’il introduit une ségrégation entre les « vaccinés » et les autres, est en réalité un moyen détourné pour obliger toute personne, quel que soit son âge, à subir cette « vaccination ». La Liberté de se faire ARNémiser ou non est violée et l’Égalité entre citoyens est également violée. Quant à la Fraternité, n’en parlons même pas puisque ce pass introduit une ségrégation et par conséquent un antagonisme entre les « vaccinés » et les non ARNémisés.

Il y a un autre point complètement occulté par les médecins de plateau télé qui, tous sans exception, soutiennent la nécessité de la « vaccination », c’est normal ils sont payés pour faire passer le message, est le fait que les autorisations dans l’urgence de mise sur le marché de ces potions de thérapie génique expérimentales ont largement dépassé la date limite de six mois fixée par l’Agence européenne du médicament. En conséquence le corps médical injecte aux citoyens un produit dont la commercialisation est devenue illégale. Le problème est que personne ne sait où en sont les tractations de marchands de tapis qui se déroulent dans les bureaux feutrés de la Commission européenne.

Comme je l’avais mentionné dans un précédent billet sur ce blog passer du pass sanitaire au pass climatique sera le grand « bon en avant » à la Mao pour instituer le carnet de crédit social à la chinoise dans plusieurs pays européens dont par exemple la Suisse (les Helvètes veulent probablement satisfaire les délires du Club de Davos !). Tout est déjà en place et étalé sur les bureaux des décideurs politiques européens, acoquinés qu’ils sont avec Klaus Schwab, le Président du Forum Économique mondial. Éric Verhaeghe avait déjà alerté l’opinion sur l’imminence de la mise en place d’un crédit social à la chinoise en Europe. L’irruption du volcan de la Cumbre Vieja dans l’île de La Palma (Canaries) est là pour rappeler que le changement climatique provoque des éruptions volcaniques. J’ai entendu un commentateur de je ne sais plus quelle chaine de télévision espagnole l’affirmer. Donc pour éviter toute éruption volcanique il faut se conformer aux exigences qui vont être mises en place pour sauver le climat et Gaïa et, afin de contrôler tous les bipèdes qui peuplent l’Europe, il n’y a qu’un seul moyen : le pass climatique, clone direct du pass sanitaire et synonyme de crédit social à la chinoise.

En conséquence les pays occidentaux vont basculer dans le totalitarisme tel que la Chine est arrivée à le mettre en place tout en préservant un semblant d’économie de type consumériste en tous points semblable au fameux « panem et circances » de la pax romana. L’héritage gréco-romain de l’Europe a permis l’émergence de la démocratie en Europe, ce ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir …