Non contents d’avoir organisé une situation énergétique délicate en infligeant des sanctions à la Russie lors de l’annexion de la Crimée en 2015 à la suite d’un référendum démocratique des habitants de la péninsule, l’Europe a emboité le pas de l’OTAN et de l’Oncle Sam lorsque la Russie a décidé de sauver la vie des habitants russophones du Donbass bombardés quotidiennement et privés de leurs droits civiques. Ces sanctions se sont retournées contre l’Europe dont toute la population, les petites et grandes entreprises souffrent du renchérissement du prix de l’énergie. Les boulangers baissent le rideau et ce n’est pas anecdotique car l’Europe également ne produit plus d’aluminium, plus d’acier et les chaines de montage des voitures sont à l’arrêt. La situation de l’économie de l’Europe va encore se dégrader avec une série de mesures prises à la légère comme c’est toujours le cas depuis la création de « ce machin » dirigé par des technocrates qui n’ont aucune idée du monde réel. Mais il y a précisément un réel danger pour les populations qui va se concrétiser au cours de l’année 2023. Il s’agit du secteur agricole.
En effet, une série de décisions provenant des gauchistes écolos va inévitablement pénaliser le secteur agricole européen pourtant dynamique. L’augmentation du prix des engrais de synthèse, les interdictions ou sévères restrictions successives de l’utilisation de pesticides comme le glyphosate ou les néonicotinoïdes combinées à l’augmentation du prix des carburants va tout simplement conduire les acteurs du secteur agricole à cesser leur activité. Le secteur de l’élevage bovin est également menacé par ces mêmes progressistes de gauche car ils considèrent que la viande rouge est néfaste pour le climat. Un pays comme la France qui, en Europe occidentale détient les meilleurs terres arables et une diversité de ses terroirs inégalée est devenue importatrice nette de denrées agricoles, un comble. Les Pays-Bas ont décidé de réduire de moitié les têtes de bétail pour les raisons invoquées ci-dessus, et la doxa « bio » décourage les agriculteurs traditionnels de produire encore quoi que ce soit. L’obtention du label « bio » est complexe et les contrôles incessants découragent ces agriculteurs, leur témérité n’est même plus récompensée par les gains espérés puisque toute augmentation des prix des denrées alimentaires est devenue la bête noire des gouvernements.
Les producteurs d’oeufs sont menacés de contrôles en permanence et un nombre croissants d’éleveurs industriels de porcs et de volaille cessent leur activité en raison de l’augmentation du coût de l’énergie.
L’étincelle qui fut à l’origine de la révolution française provenait du manque de pain, est-ce nécessaire de le rappeler. Certes le pain n’occupe plus la place centrale qui était la sienne au XVIIIe siècle. Néanmoins l’inflation qui frappe les produits alimentaires, jusqu’à 40 % d’augmentation pour certains produits de consommation courante comme les pâtes, correspond à cette disette de pain qui décida les mères de famille parisiennes à aller chercher le roi à Versailles. Ce petit rappel historique est là pour signifier que la situation est explosive. Le réveil après les agapes de fin d’année sera douloureux. L’Europe s’achemine vers la famine et il est déjà trop tard pour y remédier. Tout ça va mal se terminer … Un beau vœu de nouvelle année.
Le document suivant est une traduction d’un article de Paul Driessen paru sur le site Eurasia Review. Voici la liste ci-dessous des 15 premières sociétés de gestion de fond dans le monde.
Avertissement. Votre fonds de retraite a peut-être été manipulé par BlackRock ou d’autres gestionnaires d’actifs de Wall Street qui ont décidé unilatéralement que les dizaines de milliers de milliards de dollars de l’argent d’autres personnes qu’ils contrôlent devraient être utilisés pour promouvoir des causes politiques qu’ils favorisent – pour « rendre le monde meilleur ».
Comme la plupart des gens le savent, ESG signifie protection de l’environnement, justice sociale et gouvernance des affaires corporatives et sociétales. Ce sont des causes nobles. Toutefois, en ce qui concerne les facteurs ESG, ils sont axés sur des programmes progressistes et éveillés, et la prévention des « cataclysmes climatiques causés par l’homme » est la priorité. Les actifs du Fonds sont utilisés pour mettre en œuvre des programmes climatiques « carboneutres » et punir en les privant d’investissement les entreprises d’extraction de combustibles fossiles.
Cette approche étroite crée de graves problèmes. Ces milliers de milliards de dollars sont censés être investis passivement dans des fonds indiciels et autres, en vertu d’obligations fiduciaires visant à garantir un rendement maximal à l’appui des comptes de retraite et de placement des États, des administrations locales, des entreprises et des particuliers. Dans le cadre des facteurs ESG, cependant, les rendements élevés sont trop souvent sacrifiés pour servir des programmes politisés, souvent en collusion avec les gouvernements, les militants de diverses ONGs et d’autres institutions financières, et donc aussi en violation des lois antitrust et des principes éthiques fondamentaux.
C’est pourquoi le gestionnaire d’actifs Vanguard a récemment quitté la « Glasgow Financial Alliance for Net Zero »( GFANZ, https://www.gfanzero.com/about/ ) parrainée par les Nations Unies. Pendant ce temps, l’Arizona, la Floride, le Kentucky, la Louisiane, le Missouri, la Caroline du Nord, le Texas, la Virginie occidentale et d’autres États retirent des dizaines de milliards de dollars gérés par BlackRock, State Street et d’autres sociétés de gestion d’actifs de Wall Street, pour violation des obligations fiduciaires. Ce n’est que la pointe de l’iceberg de la fraude.
Les praticiens ESG “expérimentés” utilisent également des définitions ESG étroites pour signaler les vertus, pontifier et imposer des programmes normatifs avec peu ou pas de considération pour les conséquences. Lorsque la « menace existentielle des changements climatiques causés par l’homme » est le principal arbitre, les énormes problèmes associés au remplacement des combustibles fossiles par des « énergies propres et renouvelables » sont simplement ignorés, supprimés et censurés de l’analyse.
Les gens et les réalités de la planète doivent absolument être inclus dans toute analyse ESG éthique. Protection de l’environnement. Plutôt que d’examiner uniquement les températures, les tempêtes, les sécheresses, la montée des mers et les autres coûts environnementaux que les modèles climatiques attribuent faussement aux émissions de combustibles fossiles, toute fiche de pointage ESG précise et honnête doit également évaluer les énormes impacts écologiques des batteries éoliennes et solaires (WSB, acronyme de Wind Solar Battery) des systèmes énergétiques qui remplaceront supposément le pétrole, le gaz et le charbon. Les systèmes WSB et les lignes de transmission associées n’apparaissent pas spontanément, via Materials Acquisition for Global Industrial Change (MAGIC). Ils nécessitent une exploitation minière à une échelle sans précédent. Le premier lot d’éoliennes offshore du président Biden nécessiterait à lui seul 110 000 tonnes de cuivre, raffinées à partir de 25 000 000 tonnes de minerai, après l’enlèvement de 40 000 000 tonnes de morts-terrains – plus des millions de tonnes de fer, de manganèse, d’aluminium, de nickel, béton, plastiques et autres matériaux… de milliards de tonnes de minerais.
Le remplacement de toute la production d’électricité au charbon et au gaz aux États-Unis par le WSB – plus les véhicules à essence et les cuisinières et chauffages au gaz – nécessiterait des dizaines de milliers d’éoliennes, des milliards de panneaux solaires, des milliards de modules de batteries pour les véhicules et le stockage d’électricité de secours. et des milliers de kilomètres de nouvelles lignes de transport. Est-ce que BlackRock a calculé les besoins en matière de minerais et d’exploitation minière pour cela ? Pour une transition mondiale ?
Toutes ces turbines, tous ces panneaux, tous ces modules, toutes ces lignes de transport, toutes ces mines, toutes ces usines de traitement et toutes les autres usines doivent être situés quelque part. Les potentats ESG ont-ils déterminé dans quelle arrière-cour ils iront ? (Probablement pas celui de Larry Fink ou de John Kerry). Ont-ils évalué les impacts sur les paysages, les habitats, les rapaces et autres espèces sauvages ? la pollution de l’air et de l’eau provenant des mines et d’autres opérations ? la probabilité que les baleines franches de l’Atlantique Nord en voie de disparition (il reste une cinquantaine de ces baleines) disparaissent à cause des éoliennes installées au large de la côte atlantique des États-Unis ? Est-ce que toutes ces mines, fonderies, usines et impacts WSB obtiennent même des scores ESG (évidemment négatifs) ?
Justice sociale. La théologie des facteurs ESG soutient que les pauvres et les personnes de couleur souffrent le plus des changements climatiques. En réalité, ce sont eux qui profitent le plus d’avoir des carburants et de l’électricité abondants, fiables et abordables – pour les voitures, les emplois, les maisons modernes, la cuisine, le chauffage et la climatisation. En fait, les pauvres et les gens de couleur ne se portent pas très bien en Grande-Bretagne et en Europe, où la « transition vers l’énergie verte » est bien engagée. Plus de sept millions de ménages britanniques sont tombés dans la « précarité énergétique » cet hiver, et des « chambres chaudes » spéciales ont été aménagées pour aider les gens à survivre au gel. Les manchettes récentes indiquent que la Grande-Bretagne pourrait avoir des pannes d’électricité à l’échelle nationale et des fermetures d’usines et des mises à pied importantes cet hiver. En Allemagne, les familles font le plein de bougies, afin de pouvoir au moins lire pendant qu’elles frissonnent de chômage chez elles. Des gens meurent – qui auraient survécu à des maladies et à des problèmes de santé préexistants – s’ils n’avaient pas été aussi pauvres, au froid et mal nourris. Aux États-Unis, 14 % des aînés ont sauté des repas et 10 % ont retardé ou annulé des procédures médicales ou rationné des médicaments d’ordonnance en 2022 en raison de la forte hausse des prix de l’énergie, de la nourriture et d’autres produits. Des scores ESG honnêtes tiendraient-ils également compte de tout cela ?
Les pays en développement ont désespérément besoin d’électricité fiable et abordable pour créer des emplois, sortir les familles de la pauvreté, moderniser les maisons, les écoles et les hôpitaux, fournir de l’eau propre et remplacer le bois et le fumier pour la cuisine et le chauffage. Encore aujourd’hui, des millions de parents et d’enfants meurent de maladies respiratoires et intestinales inédites dans les pays riches, parce qu’ils n’ont pas d’électricité. La notation ESG ne tient pas compte de tout cela, entrave activement l’investissement dans les centrales à combustibles fossiles en Afrique et dans d’autres pays, et tente de limiter le financement de l’énergie éolienne et solaire et des emplois et niveaux de vie que cette énergie limitée et dépendante des conditions météorologiques peut soutenir. C’est loin d’être éthiquement ou socialement responsable.
Gouvernance des affaires corporatives et sociétales. Les activistes ESG et les institutions financières coopèrent et s’allient avec les entreprises, le gouvernement fédéral, les États et les administrations locales pour servir le programme de la crise climatique, et chasser les investissements des énergies fossiles pour les transformer en énergies « renouvelables ». Il s’agit essentiellement de fascisme, d’un système économique dans lequel le gouvernement ne possède pas les moyens de production, mais les contrôle au moyen de lois, de politiques et d’ententes avec des institutions financières, des sociétés, des militants, des médias et des universitaires. Tout aussi troublant, les facteurs ESG entraînent inévitablement un désenclavement des pays industrialisés modernes, car leurs usines et leurs emplois migrent vers la Chine, l’Inde et d’autres pays qui ne sont pas tenus, en vertu d’accords climatiques, de réduire leur consommation de charbon et de gaz naturel dans un avenir rapproché, n’ont aucune intention de le faire et brûlent des quantités records de charbon pour assurer une électricité fiable et abordable.
Cela soulève également des préoccupations inquiétantes en matière de sécurité nationale, alors que les États-Unis et leurs alliés deviennent de plus en plus dépendants des usines chinoises et des chaînes d’approvisionnement contrôlées par la Chine pour l’énergie éolienne, solaire, batterie, transformateur, communication, informatique, soins de santé et même défense / armes, matières premières et technologies.
Les défenseurs des facteurs ESG minimisent ces préoccupations, même s’ils ne tiennent pas compte du fait que la hausse vertigineuse de la demande de matières premières dans le cadre des programmes de carbo-neutralité provoquerait une flambée des prix pour des produits de base de plus en plus rares, et mettrait ainsi en péril les infrastructures énergétiques et les économies des pays du monde entier. Les mots escroquerie et fraude me viennent à l’esprit. Mais un terme encore meilleur a ses origines en Chine – Shanghaied : utiliser la ruse, l’intimidation ou la violence pour forcer quelqu’un à servir votre marine… ou entreprise. Dans ce cas, les pressions ESG obligent les investisseurs, les entreprises et les pays à servir les intérêts des secteurs des gouvernements et des entreprises de la Chine, qui contrôlent les chaînes d’approvisionnement et la fabrication de technologies de tous genres, en particulier dans le secteur de l’énergie. Les grilles de performance ESG n’y accordent aucune attention non plus.
En fait, BlackRock, State Street, d’autres piliers ESG, leur gouvernement et leurs alliés environnementalistes semblent déterminés à détruire notre planète avec de l’énergie « verte », pour la sauver des calamités des combustibles fossiles qui existent dans les modèles climatiques et les imaginations fiévreuses (comme dans « La terre a de la fièvre ») … mais pas dans le monde réel.
En ce Noël ou Hanoukka, donnons à nos amis, à nos parents et à nos institutions financières le don de principes environnementaux, sociaux et de gouvernance sages, honnêtes, précis et pertinents.
Note au sujet de l’auteur : Paul Driessen est agrégé supérieur de recherche au Committee For A Constructive Tomorrow (CFACT) and Center for the Defense of Free Enterprise (CDFE), des instituts de politique publique à but non lucratif qui se concentrent sur l’énergie, l’environnement, le développement économique et les affaires internationales. Au cours d’une carrière de 25 ans qui comprenait des mandats au Sénat des États-Unis, au département de l’Intérieur et à une association du commerce de l’énergie, il a souvent parlé et écrit sur la politique énergétique et environnementale, le changement climatique mondial, la responsabilité sociale des entreprises et d’autres sujets. Il a également rédigé des articles et des articles professionnels sur la vie marine associée aux plateformes pétrolières au large des côtes de la Californie et de la Louisiane, et a produit un documentaire vidéo sur le sujet.
Note de votre serviteur. Les critères ESG ont été mis en place à la suite d’une lente genèse datant du Congrès mondial de Rio de 1992 organisé par Maurice Strong. L’idéologie de la perturbation du climat d’origine humaine fortement soutenue par les mouvements progressistes universitaires et gouvernementaux a conduit aux critères ESG dont le but inavoué est de détruire l’ensemble du système productif moderne lentement mis en place depuis la révolution industrielle. Ces critères n’ont qu’un but, appauvrir les pays occidentaux développés que l’idéologie progressiste considère comme nuisibles pour la planète. Il s’agit d’une nouvelle religion puisqu’elle est adossée à un dogme, celui du réchauffement du climat d’origine anthropique. Cette origine du réchauffement est attribuée au CO2 produit par l’activité humaine utilisant les combustibles fossiles carbonés. Aucune démonstration scientifique satisfaisante n’a pu permettre d’établir un réel effet de ce gaz sur le climat, en particulier le supposé “effet de serre” de ce dernier. Le climat a toujours évolué depuis des millions d’années et, activité humaine ou pas, l’espèce Homo sapiens n’existe que depuis 100000 ans et le climat continuera à évoluer quoiqu’en pensent ou puissent faire les investisseurs.
Il reste que la manne potentiellement distribuée conformément aux critères ESG dépasse l’entendement. Il s’agit en effet de plus de 90000 milliards de dollars en gestion qui recherchent des investissements. Les gestionnaires de fond, afin de se conformer aux critères ESG, font appel à des agences de notation qui, en retour évalueront la pertinence des investissements qu’auront réalisé ces gestionnaires. Il existe cinq agences de notation des critères ESG. Au cours d’une multitude de fusions et acquisitions ces organismes opaques souvent contrôlés par des organisations non gouvernementales, opérant donc en toute impunité, ont tout pouvoir sur les places financières. Il s’agit de Vigeo-EIRIS filiale de Moody’s, MSCI qui contrôle Standard&Poors, Oekom absorbé par ISS (Institutional Shareholder Services), l’une des plus importantes société de conseils en matière d’ESG et enfin Sustainalytics, basée à Chicago, principal instigation du scandale Volkswagen, entre autres coups tordus conformément aux critères ESG. Toutes ces firmes, compte tenu de l’immense pactole que constituent les conseils aux gestionnaires de fond, ont eu des démêlés avec les agences de contrôle des marchés boursiers dont en particulier la SEC. On ne peut que constater que la “mondialisation” est très bien organisée et a de beaux jours devant elle. Au sujet de Volkswagen relire ce billet sur le présent blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/04/07/la-guerre-commerciale-dans-tous-ses-etats-le-cas-de-volkswagen/
Depuis juillet dernier, un comité consultatif – le Comité exécutif de la transformation verte (GX) – examine la mise en œuvre de changements majeurs dans le secteur de l’énergie, dans toutes les industries, dans l’économie et dans la société afin d’atteindre l’objectif de carbo-neutralité d’ici 2050. La réunion de mise en œuvre du GX du gouvernement s’est tenue le 22 décembre 2022, au cours de laquelle une feuille de route pour les dix prochaines années a été élaborée en tant que « politique de base pour la réalisation du GX ».
En vertu de la nouvelle politique – qui décrit l’énergie nucléaire comme « une source d’énergie qui contribue à la sécurité énergétique et a un effet de décarbonisation élevé » – le Japon maximisera l’utilisation des réacteurs existants en en redémarrant autant que possible et en prolongeant la durée de vie des réacteurs vieillissants au-delà de la limite actuelle de 60 ans. Le gouvernement a également déclaré que le pays développera des réacteurs avancés pour remplacer ceux qui sont déclassés.
Avant l’accident le 11 mars 2011 de la centrale de Fukushima-Daiichi, les 54 réacteurs japonais fournissaient environ 30 % de l’électricité du pays. Cependant, dans les 14 mois qui ont suivi l’accident, la production nucléaire du pays a été arrêtée en attendant une modification réglementaire. À ce jour, dix des 39 réacteurs opérables du Japon ont été inspectés, ce qui confirme qu’ils répondent aux nouvelles normes de sûreté réglementaires et ont repris leurs activités. Dix-sept autres réacteurs ont demandé à redémarrer. En 2021, l’énergie nucléaire ne fournissait que 7,2 % de l’électricité du pays.
En vertu de la réglementation révisée qui est entrée en vigueur en juillet 2013, les réacteurs japonais ont une période d’exploitation nominale de 40 ans. Les prolongations ne peuvent être accordées qu’une seule fois et sont limitées à un maximum de 20 ans, sous réserve d’exigences de sécurité rigoureuses.
Le 21 décembre, l’Autorité japonaise de régulation nucléaire (ARN) a approuvé un projet de nouvelles règles qui permettrait aux réacteurs d’être exploités pendant plus de 60 ans. En vertu de la modification, les exploitants de réacteurs en service depuis 30 ans ou plus doivent formuler un plan de gestion à long terme des réacteurs et obtenir l’approbation de l’organisme de réglementation au moins une fois tous les 10 ans s’ils veulent continuer à fonctionner.
La nouvelle politique prolongera effectivement la période pendant laquelle les réacteurs peuvent demeurer en service au-delà de 60 ans en excluant le temps passé hors ligne, pour les inspections, les opérations de maintenance et les rechargements en combustible, de la durée de vie totale. Dans le cadre de la nouvelle politique, le Japon développera et construira également des « réacteurs innovants de prochaine génération » pour remplacer une vingtaine de réacteurs qui devraient être déclassés.
En septembre, Mitsubishi Heavy Industries a lancé le réacteur à eau sous pression SRZ-1200. Développé en collaboration avec quatre services publics japonais, le réacteur de 1200 MWe est conçu pour répondre aux normes de sécurité réglementaires renforcées du pays.
Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré que le gouvernement soumettra les projets de loi pertinents pour mettre en œuvre la nouvelle politique à une session parlementaire ordinaire au début de l’année. Il sera officialisé par une décision du Cabinet attendue au plus tôt en février 2023.
Commentant la nouvelle politique, Kazuhiro Ikebe, président de la Fédération japonaise des compagnies d’électricité, a déclaré : « Sur la base de la politique présentée cette fois-ci, nous, en tant que compagnies d’électricité, travaillerons à assurer un approvisionnement stable en électricité en maximisant l’utilisation des énergies renouvelables et de la production d’énergie nucléaire sur la base de la sûreté, de la décarbonisation de la production d’énergie thermique, et promouvoir l’électrification. Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures possibles pour atteindre la neutralité carbone. Source : World Nuclear News.
Christopher Emanuel Balestrero (Henry Fonda), « Manny » pour ses intimes, est un contrebassiste dans l’orchestre d’un bar, un mari et un père dévoué, et un catholique pratiquant. Son salaire de 85 $ par semaine au Stork Club est à peine suffisant pour joindre les deux bouts. La vie des Balestrero va devenir problématique avec les factures dentaires importantes que sa femme Rose Vera Miles) devra bientôt payer. En tant que tel, Manny décide de voir s’il peut emprunter sur la police d’assurance-vie de Rose. Mais quand il entre dans le bureau des assurances, il est identifié par certaines des employées de la compagnie d’assurance comme l’homme qui a dérobé le bureau quelques dollars par deux fois quelques mois plus tôt. Manny collabore avec la police, car il n’a rien à cacher. Manny apprend qu’il est suspect non seulement dans ces braquages, mais aussi dans une série d’autres braquages dans le même quartier de Jackson Heights à New York où ils vivent. Plus Manny coopère, plus il apparaît coupable à la police. Avec l’aide de Frank O’Connor, l’avocat qu’ils engagent, ils essaient de prouver l’innocence de Manny. Peu importe s’ils parviennent à prouver l’innocence de Manny où trouver le véritable coupable, la situation va provoquer des dommages irréparables pour le couple Balestrero car l’épouse, Rose, du « faux coupable » va être victime d’une grave dépression nerveuse finissant par mettre en doute l’honnêteté de son époux. Le vrai coupable sera démasqué lors du procès qui suivit plusieurs jours d’incarcération par l’une de ses victimes.
Le scénario du film (1956) mis en scène par Alfred Hitchcock est inspiré d’une histoire vraie qui défraya à l’époque la chronique judiciaire new-yorkaise. Illustrations : captures d’écran.
Je me suis retrouvé dans une situation aussi périlleuse si je n’avais pas eu d’alibi solide. En effet, lorsque je travaillais à Paris dans une division d’EDF-international, j’allais à Paris tous les lundi matin par le premier TGV et je me rendais à la gare Perrache de Lyon avec ma voiture, une vieille R5 bleu-marine que je retrouvais à la même place le vendredi soir de retour à la maison. Un vendredi soir je trouvais une convocation à la gendarmerie d’un village dans la banlieue ouest de Lyon. Je me rendis donc le lundi suivant dans cette gendarmerie avec la convocation en utilisant ma vieille R5. Après avoir laissé mon véhicule dans le parking de la gendarmerie je remis mon passeport au gendarme et me demanda également la carte grise de ma voiture. On me mit dans une pièce où se trouvait seulement une table et deux chaises. Le militaire ferma la porte à clef et je restais seul plusieurs minutes. Il revint accompagné d’un collègue et me demanda si ma voiture était bien la R5 garée en regardant par la fenêtre. Le fonctionnaire me demanda où j’étais dans la soirée du mercredi précédent. Je répondis que je me trouvais à Mulhouse avec un client étranger à qui j’avais fait visiter la centrale nucléaire de Fessenheim. J’étais revenu à Paris en train avec mon client et nous avions diné au restaurant le soir. Perplexe le fonctionnaire me demanda si je pouvais prouver mes dires. Je lui donnais le numéro de téléphone du bureau à Paris et la secrétaire confirma ce que je venais de déclarer aux gendarmes. Étais-je revenu à Lyon le soir du mercredi ? Ma réponse fut négative car c’était matériellement impossible et je pouvais aussi le prouver puisque j’habitais à Paris toute la semaine. Je communiquais alors le numéro de téléphone du propriétaire de la péniche que je louais qui confirma ma déclaration. Heureusement d’ailleurs car tous les lundis je ne savais jamais où mouillait cette péniche puisqu’elle n’était pas commerciale et que le propriétaire du bateau pouvait être lourdement verbalisé par le port autonome de Paris au delà de deux semaines de mouillage au même endroit.
Les gendarmes conclurent que je n’étais donc pas l’auteur du hold-up à main armée qui avait eu lieu ce fameux mercredi mais que ma voiture avait été « empruntée » par des malfaiteurs à mon insu, d’autant plus que le vendredi précédent j’avais retrouvé ma voiture dans la même rue mais probablement pas à l’exacte place où je l’avais laissée le lundi matin. En revoyant le film d’Hitchcock je me suis souvenu de cet épisode qui aurait pu très mal se terminer si je n’avais pas pu fournir d’alibi sérieux, ce qui ne fut pas le cas de « Manny » dans ce poignant film « The Wrong Man ».
Entre 1971 et 2022 le dollar US a perdu 7,67 fois son pouvoir d’achat. En d’autres termes il faut aujourd’hui 7,67 dollars pour acquérir le même bien qu’avec 1 dollar en 1971 (https://www.in2013dollars.com/us/inflation/1970?amount=1 ). Revenons donc sur le cours de l’or qui était de 23,8 dollars pour une once d’or en 1970. Si on ne considère que la valeur faciale du dollar, erreur dans le calcul présenté dans le précédent billet, la chute de la valeur du dollar n’a été que de 82 % au cours de cette période de 51 ans.
En tenant compte de l’érosion monétaire du dollar on arrive donc à une valeur fictive de l’once d’or en août 2020 de 1939 x 7,67 = 14872 dollars d’aujourd’hui pour une once d’or.
De toute évidence le cours de l’or n’a pas suivi celui de l’inflation. Si des instances internationales décidaient d’ajuster le cours de l’once d’or au prix indiqué ci-dessus, une éventualité qui n’est pas une fiction, alors les pays détenteurs d’or et surtout les pays producteurs, Russie, Chine, Australie principalement, se trouveraient dans une position dominante. Compte tenu du rapide calcul ci-dessus qui a intérêt à ne pas actualiser le cours de l’or et à attribuer à ce métal sa vraie valeur ? Mais j’arrête là ce court rectificatif au billet précédent.
À l’approche de cette fin d’année dont il restera le conflit ukrainien, l’abcès inoculé par les USA qui a finalement explosé, effaçant toutes les erreurs des Occidentaux en désignant un coupable, le locataire du Kremlin, ces pays occidentaux s’acheminent vers une récession suicidaire, sauf naturellement l’instigateur de ces troubles, les USA. Il ne faut pas se leurrer les Américains veulent, depuis la chute du mur de Berlin, mettre la main sur les immenses réserves du sous-sol de la Russie. Les implantations progressives des installations militaires cernant l’immense territoire russe dites bases de l’OTAN mais en réalité des bases américaines prouvent bien quel est le grand dessein des Etats-Unis, détruire la Russie et en prendre le contrôle.
Le système économique américain repose sur le dollar US, devenu rapidement « pétro-dollar » à la suite de l’accord entre Roosevelt et le Roi d’Arabie Abdul Saud (https://history.state.gov/historicaldocuments/frus1945v08/d2 ) qui stipulait qu’une protection militaire de la famille royale saoudienne serait garantie par les Etats-Unis avec en contrepartie un approvisionnement en pétrole assuré pour ce pays protecteur. L’Aramco fut créée en 1944 sous son nom actuel alors que cette compagnie s’appelait initialement California-Arabian Standard Oil car dès le milieu des années 1930 les Américains projetaient de sécuriser leurs approvisionnements en pétrole. Le pétro-dollar était né. La décorrélation entre l’or et le dollar servit d’amplificateur de la domination du dollar sur l’économie mondiale car au sortir de la deuxième guerre mondiale les USA étaient la première puissance économique incontestée et comme le disait La Fontaine : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». La mise en place du système de compensation international SWIFT par les Américains qui avait suivi la création de la Banque Mondiale puis du Fond Monétaire International constituent encore aujourd’hui l’arme absolue pour maintenir la domination du dollar dans tous les échanges internationaux. Comparé à cette devise l’euro fait pâle figure d’autant plus que le pouvoir politique américain ne veut pas entendre parler d’une autre monnaie forte qui entrerait en concurrence avec la sienne.
Tous les évènements qui se sont succédé depuis l’abandon des accords de Bretton Wodds de juillet 1944 par Nixon le 15 août 1971 le prouvent. La convertibilité du dollar en or a été abolie et les raisons de cette décision étaient multiples et principalement un taux de chômage de plus de 6 % jamais atteint depuis la fin de la guerre, une inflation de 5,8 %, un déficit commercial croissant, une dette également inquiétante ayant conduit la réserve fédérale américaine à augmenter le volume de dollars en circulation. La dette américaine s’expliquait par le conflit vietnamien et le chômage et l’inflation par une dépendance de plus en plus marquée de l’économie américaine aux économies émergeantes en particulier l’Europe occidentale et le Japon.
Cette énumération des paramètres économiques qui provoqua la décision prise par Nixon ne vous rappelle-t-elle pas la situation actuelle qui prévaut aux Etats-Unis ? Cette fois-ci les mêmes causes ne produiront pas les mêmes effets puisque le dollar a perdu 82 % de sa valeur par rapport à l’or en raison du découplage entre ces deux « monnaies ». L’once d’or valait 23,8 dollars en 1970, aujourd’hui, au plus haut l’once d’or valait 1939 dollars, le « plus haut » récent ayant été atteint en août 2020 alors que l’imminence du conflit ukrainien se concrétisait (https://tradingeconomics.com/commodity/gold ). Il faut remarquer que cette chute de 82 % ne tient pas compte du réajustement de la valeur réelle du dollar entre 1971 et 2020. Ces chiffres sont loin de refléter la réalité car la manipulation du cours de l’or par notamment les banques américaines et londoniennes est un secret de polichinelle.
Toutes ces lignes pour expliquer finalement que la situation politique, sociale et financière des Etats-Unis est, quelle que soit la direction vers laquelle se tournent les regards des analystes, totalement délabrée. Et cette situation s’est aggravée à la suite des évènements d’Ukraine en raison des sanctions prises par les Etats-Unis et l’Europe à l’encontre de la Russie qui ont réduit à néant la confiance que tous les autres pays accordaient au dollar. Quelle issue s’offre aux Etats-Unis ? Aucune sinon assister à l’effondrement du véritable système de Ponzi qu’est en réalité le dollar US. Il reste malheureusement l’autre solution, celle du « plus fort » de La Fontaine, la guerre. Les stratèges américains sont conscients que cette option isolerait les Etats-Unis du reste du monde qui ne seraient soutenus du bout des doigts que par l’Union européenne. Or ce conglomérat informe de pays disparates commence à se poser de sérieuses questions quant à la politique de Washington, empêtré dans une crise énergétique sans précédent qui va rapidement détruire ce qui reste encore d’industries et d’activités commerciales en Europe. La Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil et comble d’ironie l’Arabie saoudite, suivie par le Brésil, l’Iran et encore l’Algérie ont compris qu’une alliance anti-américaine, en cas de conflit ouvert entre les USA et la Russie était l’occasion de briser définitivement la suprématie du dollar.
Comme je le soulignais dans un précédent billet le conflit actuel en Ukraine ne dégénérera pas en conflit nucléaire car ce serait alors l’anéantissement de l’humanité, la moindre « petite bombe » nucléaire dite tactique ayant une puissance destructrice au moins10 fois supérieure à celle d’Hiroshima ! Si les Américains suivis par les Anglais et inévitablement les Européens entraient en conflit direct avec la Russie pour défendre un régime nazi, corrompu et criminel tel qu’est réellement l’Ukraine de Zelinsky la perte de confiance de tous les pays cités plus haut serait définitive. Un monde nouveau apparaîtra alors et les Etats-Unis se replieront définitivement sur eux-mêmes en proie à des troubles sociaux, voire une guerre civile dévastatrice, qui accélérera sa descente aux enfers. Tous les empires finissent ainsi, l’empire américain et son vassal l’Union européenne sont donc au bord de leur disparition …
Plus je lis d’articles de politique ou regarde des reportages teintés de parti-pris, plus je finis par être convaincu que l’Allemagne n’est qu’une colonie asservie par les Etats-Unis. Certes les entreprises allemandes sont comblées en vendant leurs mercedes, audi et autres porsche par pleins bateaux sur le marché américain mais ils ont en contre-partie accepté qu’un arsenal nucléaire américain soit installé sur leur sol. Les Allemands ont levé le voile quand l’ex-chancelière a affirmé qu’elle n’avait pas soutenu les accords de Minsk pour que l’Ukraine se prépare à la guerre inévitable, à ses yeux mais surtout aux yeux de l’organisation militaire américaine qui domine l’Europe. Merkel savait-elle aussi que le gazoduc Nord-Stream-2 ne serait jamais fonctionnel ? La réponse est certainement positive, auquel cas l’ex-chancelière est une traitre à l’Etat allemand et à toutes les entreprises allemande, néerlandaise, française et russe qui ont cofinancé le projet. Sauf qu’elle a agi selon le bon vouloir de Washington ! Dans ces conditions ce n’est pas à la Russie qu’il faudrait faire le moindre reproche mais à l’Allemagne si les Européens doivent acheter leur gaz aux USA quatre à cinq fois plus cher que ce que propose la Russie à la Chine par gazoduc ou même liquéfié. Je ne mentionnerai même pas le double jeu théâtral du président français dont la crédibilité sur le plan international est proche de zéro. Quand il a invité Poutine à Brégançon c’était une mise en scène honteuse …
Asservis par la Maison-Blanche et son bras armé l’OTAN, les membres de l’Union européenne n’ont plus aucun pouvoir et agissent en fonction des désirs des néo-conservateurs américains. Pour la France il suffit de constater le désir du Président français de supprimer le corps diplomatique du pays et dans son petit cerveau d’adolescent pervers narcissique retardé cette décision lui paraît normale car la politique étrangère française suit celle du secrétaire d’Etat américain relayée par le secrétaire général de l’OTAN. Pour Washington l’Europe n’est qu’un champ de bataille au même titre que l’Afghanistan ou l’Irak afin de favoriser le fonctionnement du secteur de l’industrie américaine de l’armement. Pour les USA il n’y a pas de problème puisque la dette stratosphérique de l’Etat américain est payée par tous les autres pays sous forme de T-bonds, des bouts de papier sans valeur. J’aimerais connaître l’opinion des dirigeants des banques centrales chinoise et japonaise à ce sujet. La Chine a trouvé la parade car elle finance ses investissements en Afrique, par exemple, avec des T-bonds US. C’est un moyen élégant de s’en débarrasser à bon compte.
Pourquoi alors les américains sont-ils toujours aussi belliqueux ? Tout simplement parce que l’ »American Way of Life » n’est qu’un très lointain souvenir qui ne séduit plus personne et parce que les Américains sont des impérialistes viscéraux. Demandez à des habitants de n’importe quel pays d’Afrique ce qu’ils pensent de cet « American Way of Life » : le racisme anti-afro-américain qui sévit toujours aux USA ne s’est jamais bien vendu en Afrique, le racisme anti-latino non plus comme en Amérique du Sud. Alors seule la force reste persuasive. Et l’attitude américaine peut se résumer ainsi : « si vous ne faites pas comme nous le voulons alors vous êtes un ennemi de l’Amérique ». C’est un raisonnement puéril de nos jours car nous ne sommes plus au dix-huitième siècle au cours duquel n’importe quel différend entre familles royales européennes se réglait par les armes. Il est intéressant de rappeler la guerre de succession d’Espagne conclue après 14 années de conflit par le traité d’Utrecht qui peut être qualifiée de première guerre mondiale puisqu’elle vit le conflit européen s’étendre jusqu’aux Antilles et jusqu’à la Turquie. Ce conflit majeur trop oublié aujourd’hui posa les fondations de l’Europe d’aujourd’hui. Il faut néanmoins noter que ni la Russie ni les Etats-Unis n’y participèrent d’autant plus que les Etats-Unis n’existaient pas en tant que nation à cette époque et que la Russie, à la même époque, était en guerre contre la Suède pour avoir accès à la Mer Baltique. Ni Pierre le Grand ni le roi de Suède n’étaient concernés par la succession au trône d’Espagne.
Les conflits entre familles royales d’antan se sont transformés en conflits entre puissances économiques et ce sont toujours les mêmes, les peuples, qui paient la facture, avec leurs impôts et du fait des destructions immobilières. Les stratèges s’en moquent. À l’issue de la guerre de succession d’Espagne la France était exsangue et le peuple dans la misère et malgré ce petit détail Louis XIV est toujours considéré comme le monarque français le plus remarquable. Lequel des chefs d’Etat actuels restera dans l’Histoire ? Si l’humanité survit par petits groupes à un conflit nucléaire généralisé comment ce début de siècle sera-t-il analysé et jugé ? Il est indéniable que l’Europe occidentale telle qu’elle est aujourd’hui aura disparu et un grand nombre de villes européennes auront été détruites, de même que les grandes villes américaines qui auront subi exactement le même sort. L’apocalypse climatique dont on nous serine l’arrivée prochaine aura été éclipsé dans les quelques mémoires qui resteront dans 20 ou 30 ans.
En ces temps de fêtes de fin d’année dont je me moque personnellement il reste cependant un minuscule espoir au moins pour les classes laborieuses qui sont déjà les premières à souffrir de la situation géopolitique actuelle, les décideurs politiques n’ont pas encore atteint le degré de paranoïa d’un Docteur Strangelove (Stanley Kubrick, 1964) paru peu de temps après la crise de Cuba en 1962 car à moins d’être devenus réellement fous ils savent qu’un conflit nucléarise signe la disparition de 99,9 % de l’humanité. Conformément à l’atmosphère festif de fin d’année je reste donc optimiste mais il est certain que l’Europe telle qu’elle est devenue à ce jour ne sera plus jamais la même lorsque le conflit ukrainien sera achevé.
À la suite de ce court billet au sujet des décisions prises par la ville d’Oxford pour limiter la circulation automobile dans la partie centrale de l’agglomération j’ai jugé opportun d’établir une comparaison avec les villes de banlieue de l’agglomération de Tokyo dont en particulier celle où réside mon fils depuis maintenant plus de 15 ans et que je connais très bien. J’ai en effet séjourné deux fois par an pour des durées de séjour de près de deux mois excepté lors de la pandémie de coronavirus pendant toutes ces années. La ville de Suginami (Suginami-ku) fait partie de l’ensemble des villes formant l’agglomération de Tokyo. Elle est située dans la partie ouest de celle-ci. Elle est essentiellement résidentielle et compte 580000 habitants pour une superficie de 34 km2. La ville est desservie par une ligne du métro de Tokyo, la Marunouchi line, et par trois compagnies de chemins de fer, la JR est, la Keio line et la compagnie Seibu dont les tracés sont dans le sens est-ouest. Il existe également au moins trois grands axes routiers dont les deux principaux sont également orientés est-ouest, Suginami se trouvant à en peu plus de 10 kilomètres à vol d’oiseau de Shinjuku, l’un des grands centres d’affaire de la ville de Tokyo proprement dite. Depuis la gare ferroviaire desservant la ville de Suginami une série de lignes d’autobus permet d’atteindre diverses autres villes et quartiers des alentours en particulier dans la direction nord-sud. Tous ces autobus sont mus par des systèmes de propulsion hybrides consommant du gaz de pétrole liquéfié (comme d’ailleurs la plupart des taxi).
Venons-en donc à la circulation automobile dans cette ville de Suginami. Je rappelle ici à mes lecteurs que les véhicules diesel de moins de 20 tonnes ainsi que les deux-roues à moteurs 2-temps sont interdits dans toutes les grandes villes japonaises depuis environ 20 ans et je rappelle également qu’il faut disposer d’une place de stationnement privée pour obtenir l’autorisation d’acquérir une automobile car il est strictement interdit de stationner son véhicule privé dans toutes les rues sans exception, y compris dans les quartiers résidentiels pourtant calmes. Toutes les infrastructures de transports en commun ainsi que les restrictions mentionnées ci-dessus ont pour effet de limiter le nombre de voitures particulières dans la circulation automobile générale et par conséquent la pollution de l’atmosphère. Enfin presque toutes les gares ferroviaires comprennent un grand centre commercial, propriété de la Japan rail (JR) ou d’autres compagnies privées de chemins de fer. Ceci a pour conséquence le fait que les employés allant le plus souvent travailler dans le centre de Tokyo peuvent faire leurs achats en revenant chez eux le soir en s’arrêtant aisément dans ces centres commerciaux souvent imposants et par conséquent très pratiques. Enfin, depuis leur résidence personnelle ou en copropriété les habitants se déplacent en vélo électrique pour procéder à leurs petites emplettes.
Après la fin de la deuxième guerre mondiale et le grand bombardement aérien dont fut victime l’agglomération de Tokyo, les grandes lignes de chemin de fer et les grands axes routiers ont été repensés dans le but de rendre les déplacements dans cette immense conurbation maintenant de plus de 38 millions d’habitants de telle manière que la vie des habitants soit facilitée au maximum. Les dernières mesures prises dans le but de diminuer la pollution constituent l’achèvement de ce long programme rendant l’agglomération de Tokyo attractive. Aujourd’hui la qualité de l’air est parfaite et je peux affirmer qu’on peut voir les étoiles le soir dans ce quartier résidentiel de Suginami alors que les rues sont bien éclairées.
Si on tente d’établir un parallèle entre Tokyo dans son ensemble et n’importe quelle ville européenne on se rend compte d’une part que dans certaines de ces villes les petites compagnies de chemin de fer privées qui s’étaient multipliées au cours de la première moitié du vingtième siècle ont été démantelées après la seconde guerre mondiale et les lignes de tramway urbaines ont subi le même sort. L’engouement incontrôlé pour la voiture individuelle a fait le reste. Les villes européennes, et pas seulement en Grande-Bretagne mais également en France, en Belgique ou en Italie, sont devenues irrespirables, perpétuellement encombrées par des véhicules polluants, dont les autobus, nuisant ainsi à la qualité de vie. Le manque total de vision à long terme des décideurs locaux ou nationaux a rendu la vie urbaine pratiquement insalubre. Pour bien insister sur cette différence entre le Japon et l’Europe en général, il n’y a jamais de grève dans les transports en commun au Japon et les trains sont toujours à l’heure, ils sont d’une propreté irréprochable, toutes les stations de métro ou de train sont propres et j’ajouterai enfin que les ascenseurs sont tous en état de marche et que les toilettes sont impeccables.
Alors que la plupart des pays européens s’enfoncent dans une crise énergétique dont ils ne se relèveront pas les idées abondent pour que chacun réduise sa consommation d’énergie et ce qui serait encore plus civique leur « empreinte carbone ». Il faut reconnaître qu’en période de crise les décideurs politiques en profitent pour mettre en place des mesures temporaires qui ont pour particularité de devenir définitives. La ville d’Oxford en Grande-Bretagne, située au bord de la Tamise à l’ouest de Londres vient d’arrêter un plan pour réduire la circulation des véhicules à moteur bien qu’une usine de montage de BMW-mini y soit implantée, mais ce n’est pas le problème qui préoccupe les « experts » municipaux.
La seule solution pour réduire l’empreinte carbone des habitants d’Oxford, près de 170000 personnes, est de les contraindre à la marche à pied plutôt que d’utiliser leur véhicule. Un judicieux découpage de la ville qui s’étend sur 45 km2, soit la moitié de Paris intra muros, c’est-à-dire non compris les bois de Vincennes et Boulogne, découpage concocté par les fonctionnaires du comté d’Oxfordshire, a fait ressortir que la ville pouvait être virtuellement découpée en six quartiers autour du centre de la ville. De la partie la plus périphérique de chacun de ces quartiers il ne faudra pas plus de 15 minutes pour se rendre dans le centre de la ville à pied. Comme dans certaines villes dirigées par la gauche écolo en France les véhicules automobiles seront filtrés afin de ne pas provoquer trop de trafic et de pollution dans le centre historique où se trouve l’Université et la majeure partie des activités commerciales.
Afin de décourager les habitants de l’ensemble du comté des systèmes de filtrage seront mis en place en diverses artères dont StCross Road, Thames street, Hythe Bridge street et StClements, Marston road et Hollow way tous les jours de 7 heures du matin à 19 heures. Seuls les piétons et les bicyclettes pourront franchir ces points de filtrage au cours de la journée. Pour le maire de la ville les habitants s’habitueront à ce plan. Les habitants de chaque quartier pourront se déplacer à leur guise dans leurs quartiers respectifs mais devront obtenir un permis pour franchir ces points de filtrage vers le centre historique et d’affaire de la ville. Seules les personnes à mobilité réduite et celles travaillant dans un hôpital ou tout autres établissement de soins pourront franchir avec leur véhicule les points de filtrage.
L’article paru sur le quotidien local Oxford Mail précise que tous les véhicules commerciaux et de livraisons seront autorisés à franchir les points de filtrage mais devront également être munis d’un permis. À n’en pas douter ces permis deviendront rapidement payants. La multitude de parcs petits et grands feront alors d’Oxford une ville « verte ». L’article de l’Oxford mail ne dit rien des personnes désirant se rendre en calèche tractée par un beau cheval blanc dans le magnifique centre historique de la ville où se trouve la plus vieille université anglo-saxone car ne vous y trompez pas la crise énergétique sera durable et la traction animale redeviendra au goût du jour et style de vie amish est peut-être pour demain.
Virginie Joron, députée française au parlement européen s’est fixé comme mission d’élucider le scandale européen des vaccins. Et l’ambiance à la Commission européenne affaiblie par le scandale de la corruption d’une des vice-présidente de nationalité grecque par l’Émirat du Qatar n’est pas vraiment réjouissante à l’approche de la nouvelle année. La révélation des scandales va se succéder dès la rentrée parlementaire car il faudra un jour ou l’autre nettoyer les écuries d’Augias. Malgré des requêtes répétées des commissions d’enquête les députés européens membres de cette commission dédiée au problème de l’achat de « vaccins » reste toujours opaque. Le contrat d’achat de ces produits nouveaux est illisible car tous les passages importants du document ont été grisés. Personne ne connait en détail les clauses de ces contrats apparemment conclus directement entre la Présidente de la Commission et le Directeur exécutif de Pfizer selon un protocole digne d’un roman feuilleton. Jamais les messages téléphoniques entre Ursula von der Leyen et le Directeur de Pfizer n’ont été communiqué à la commission parlementaire. Ce que l’on sait à peu près surement est l’achat de 5 milliards de doses à un prix compris entre 17 et 20 euros la dose. Pourquoi 5 milliards de dose ? Pour enrichir Madame von der Leyen qui se prend pour la chancelière du quatrième reich à la tête de la commission européenne …
On continue donc à écouler ces petites fioles de produit toxique et aux conséquences mortelles en répétant inlassablement qu’elles protègent contre le coronavirus et qu’elles préviennent les formes graves et les contaminations. Toutes ces affirmations sont fausses et les nombreux travaux de scientifiques honnêtes non corrompus par Pfizer ou d’autres officines pharmaceutiques apportent des preuves presque quotidiennement. Et pourtant les pouvoirs politiques nationaux ont à nouveau décidé d’encourager un nouvelle injection de ce produit inefficace et dangereux qui, comme les épidémiologistes l’avaient bien prédit, a de nouveau fait son apparition. Malgré sa létalité amoindrie ce nouveau mutant reste mortel et le paradoxe est que le nombre de nouveaux cas et de létalité sont proportionnels au nombre d’injections pratiquées. Voici une illustration parue sur le site covid-factuel.fr qui montre qu’en France la situation est claire : la « vaccination » favorise l’infection par le virus et le nombre de décès augmente d’autant.
Chers compatriotes, ne vous y trompez pas, vous vous soumettez à une quatrième injection par civisme, ignorance, crédulité, voire fatalisme mais vous paierez toutes ces doses avec vos impôts, c’est-à-dire 100 euros !, pour éventuellement en mourir, Madame von der Leyen en a décidé ainsi. Un jour ou l’autre cette personne se retrouvera devant un tribunal pour rendre des comptes aux 450 millions d’Européens qu’elle a trompé. Écoutez les propos de Virginie Joron et penchez-vous sur ce billet de covid-factuel factuel dont voici les liens :