L’ AFP, outil de propagande ! (rebelote mais pas encore dix de der)

Conférence Paris Climat: coût de 170 millions d’euros, 20% de mécénat d’entreprise espéré

Paris – La conférence sur le climat organisée en décembre à Paris devrait coûter environ 170 millions d’euros, dont 20% pris en charge par des entreprises partenaires, françaises et étrangères, a-t-on appris mercredi de source officielle. ( … )

Les entreprises pourront déduire 60% du montant de leur contribution de leur revenu imposable. ( … )

Plus d’une dizaine d’autres (entreprises) nous ont fait part également de leur intention de nous soutenir, a ajouté le ministre (Fabius). ( … )

Ce partenariat est dû à deux grandes raisons, a-t-il poursuivi. Nous voulons assurer un haut niveau d’exigence environnementale à la conférence elle-même. Ces entreprises vont par exemple aider à mettre en place des transports écologiques ou contribuer à l’optimisation énergétique des bâtiments.

La deuxième raison est une raison financière, a-t-il dit. Je souhaiterais qu’on puisse financer ainsi 20% de la COP grâce au mécénat, a déclaré M. Fabius, jugeant cet objectif très ambitieux. ( … )

Jusqu’à 25.000 délégués sont attendus à la conférence où 195 pays vont tenter de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique par rapport à l’ère pré-industrielle.

(©AFP / 27 mai 2015 14h19) <br /><br /><br /> (AFP / 27.05.2015 14:23)

Si on comprend bien le discours de Fabius, ce sont donc les contribuables qui paieront pour les petits fours et les toasts grillés puisque les « mécènes » pourront déduire leur aide de leurs impôts que l’on se fera (le gouvernement et Mademoiselle Royal) un plaisir de ponctionner dans le porte-monnaie des Français puisqu’il faudra bien « équilibrer » les comptes. Et personne ne proteste contre l’organisation de cette mascarade ni ne protestera car toute la populace française est totalement endoctrinée (De Gaulle n’a eu de cesse de dire que les Français étaient des « veaux » et ils n’ont pas changé). Quelle tristesse ! Ce pays est complètement foutu ( dixit H16) …

L’AFP organe de propagande de Greenpeace, la preuve est là !

Quand l’AFP mentionne l’énergie nucléaire au Japon, je sourcille, je m’émeus, je finis par m’énerver. L’AFP, l’Agence France Propagande, a placé des pions dans le monde entier, pas des bénévoles mais des personnes bien rémunérées qui envoient pour justifier leurs émoluments un torchon par jour parfois plusieurs à condition qu’ils soient conforme aux directives du ministère de la propagande étatique qui n’existe pas officiellement mais dicte aux média main-stream et aux agences de presse ce qu’il faut raconter et ce qu’il ne faut pas raconter (on se croirait encore sous le régime de Pétain). Et quand j’ai lu cette dépêche que j’insère ici, j’ai tout de suite subodoré qu’il s’agissait de « Poupée » agissant de concert avec Janick Magne, deux activistes notoires de Greenpeace au Japon :

Japon: un nouveau réacteur nucléaire jugé apte à redémarrer

Tokyo – Le gendarme japonais des installations atomiques a jugé mercredi un réacteur supplémentaire techniquement apte à redémarrer, nouvelle étape d’un long processus dans un Archipel privé depuis près de deux ans d’énergie nucléaire.

L’unité 3 de la centrale d’Ikata, située en bord de mer dans la préfecture d’Ehime, sur l’île de Shikoku (sud-ouest), devrait donc obtenir sous peu le certificat de sûreté, après une consultation publique.

L’autorité de régulation a estimé que le réacteur répondait correctement aux risques de situation critique découlant notamment d’une catastrophe naturelle (séisme, tsunami, éruption volcanique), en vertu de normes plus sévères instaurées après l’accident de Fukushima en mars 2011.

Une décision aussitôt fustigée par les militants antinucléaires. L’autorité ignore les preuves scientifiques et les risques majeurs de tremblement de terre dans son obstination à relancer une industrie paralysée, a réagi Kazue Suzuki, de l’organisation Greenpeace-Japon.

Les leçons du désastre de Fukushima n’ont pas été retenues. C’est inacceptable pour les habitants du Japon et cela fait courir aux résidents des risques inutiles, s’est-elle indignée.

Seulement deux autres couples de réacteurs – Sendai 1 et 2 (sud-ouest), et Takahama 3 et 4 (ouest) – ont obtenu pour l’heure ce sésame, précieux mais insuffisant pour garantir un redémarrage.

Cette instance se borne en effet à émettre un avis technique. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de donner le feu vert définitif.

La justice, saisie par des citoyens antinucléaires, peut aussi s’en mêler. Elle a ainsi bloqué la relance des réacteurs de Takahama, jugeant que les conditions n’étaient pas réunies sur le volet parasismique.

Il paraît donc probable que seuls ceux de Sendai, qui ont déjà obtenu l’approbation des élus locaux, seront remis en service d’ici la fin de l’année.

Fervent partisan de l’atome, le gouvernement du conservateur Shinzo Abe plaide depuis deux ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l’autorité nucléaires soient relancés, arguant que l’économie nippone a besoin de cette énergie. 

Le Japon espère même tirer un cinquième de son électricité du nucléaire à horizon 2030, un objectif cependant jugé irréaliste par Greenpeace. 

Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l’archipel – sans compter les six condamnés de la centrale Fukushima Daiichi – ne fonctionne par mesure de précaution, et cinq d’entre eux doivent être démantelés.

Si, selon tous les sondages, la majorité des citoyens japonais sont opposés à l’énergie nucléaire, la mobilisation contre leur relance s’est notablement affaiblie après un pic atteint dans les mois suivant le drame de Fukushima, au grand dam des organisations écologiques.

(©AFP / 20 mai 2015 11h06)

Il n’y a pas de doute, nous vivons dans un monde pourri où la désinformation et la propagande pour ne pas dire le mensonge priment sur la vérité. On se croirait revenu aux heures sombres d’un nazisme ou d’un totalitarisme qui ne veulent pas dire leur nom. Les écologistes sont des semeurs de terreur, ils agissent pour paupériser l’ensemble de la planète, ils ont infiltré toutes les couches sociales, toutes les strates politiques depuis les Nations-Unies jusqu’ la plus petite municipalité de campagne profonde, ils fustigent les entreprises non « écolo-compatibles », ils agissent par le chantage, la menace, la dénonciation calomnieuse, ils sont contre tous les progrès technologiques, quels qu’ils soient (sauf les moulins à vent et les panneaux solaires, les chars à bœufs et la triandine pour bêcher les champs de blé), ce sont des terroristes, il faut interdire ces gens, ces organisations subversives, pendant combien d’années continuerons-nous à accepter d’être culpabilisés et indument taxés par les conséquences des agissements et des diktats de ces rêveurs ?

Karin Nishimura dite « Poupée » est correspondante permanente de l’AFP et de l’hebdomadaire Le Point au Japon et engagée politiquement auprès d’EELV et Greenpeace. Poupée est une complice de Janick Magne, également politicienne engagée écolo résidant au Japon depuis plus de 30 ans. On a affaire à du beau monde ! Merci pour l’information émanant d’activistes qui ne savent même pas comment fonctionne une centrale nucléaire et qui se permettent de commenter tendancieusement les évènements sans tenir un instant compte du surcoût (plus de 100 % en trois ans) de l’énergie que tous les citoyens du pays (je parle du Japon) paient chaque jour et qui constitue un handicap pour l’économie en général ! Mais ça les écolos s’en moquent, ils veulent qu’on en revienne à l’âge de pierre et qu’on vive à nouveau dans des grottes comme nos lointains ancêtres à Altamira ou à Lascaux …

Note : Ayant réalisé un copié-collé de la dépêche de l’AFP, mon ordinateur ne s’est pas trompé, ça ne fait pas deux ans que le Japon est privé d’énergie nucléaire mais quatre ans : Poupée, revoyez votre copie avant de l’envoyer partout dans le monde ! Il est inutile de rappeler que l’AFP est également gangrenée de l’intérieur par des syndicalistes gauchistes qui ne se privent pas pour censurer ou délibérément modifier toute information contraire à leur idéologie, comme le journal Le Monde le fait depuis de nombreuses années …

La reproduction sexuée : un facteur de sélection et de survie

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La reproduction sexuée n’est pas avantageuse car seulement la moitié des adultes, les femelles en l’occurence, est capable d’avoir une descendance. On n’a encore jamais observé de mâles capables de gestation et ils ne servent qu’à produire des spermatozoïdes en nombre incroyablement élevé … Pendant longtemps les biologistes ont considéré que ce coût était le prix à payer si le sexe permet une sélection sexuelle pour effacer la contrainte apparaissant avec les mutations génétiques. C’était en fait l’autre grande idée de Darwin expliquant, du strict point de vue de l’évolution, l’incroyable mise en œuvre par les mâles de toutes sortes de signes, odeurs, sons et parades qui en réalité sont des aides à la reproduction, au détriment parfois de la survie. La sélection sexuelle agit quand les mâles sont en compétition et que les femelles choisissent un mâle et l’existence même de deux sexes différents encourage ce processus. Au final, c’est le vainqueur qui transmettra ses gènes à la descendance et c’est donc un puissant facteur en faveur de l’évolution favorable de l’espèce.

Pratiquement tous les organismes multicellulaires se reproduisent sexuellement en dépit de ce gâchis car seules les filles sont capables de perpétuer l’espèce. Pourquoi la théorie de la sélection darwinienne qui n’est plus remise en cause aujourd’hui permet-elle une telle dépense alors que dans une population parthénogénétique comprenant uniquement des femelles, l’efficacité du processus de reproduction est infiniment plus grande. En réalité la reproduction sexuée constitue un réel bénéfice pour une population car elle améliore la santé génétique de cette population. La reproduction sexuée agit comme un filtre qui élimine les imperfections génétiques, ce qui permet aux populations de survivre sur le long terme.

Pour préciser cette idée une équipe de biologiste de l’Université d’East-Anglia dirigée par le Professeur Matt Gage a étudié pendant dix ans des petits scarabées appelés Tribolium, des animaux de laboratoires bien connus des zoologistes mais aussi l’une des pires pestes qu’on puisse trouver car il s’agit pour les larves des vers de la farine, des insectes résistants à tous les insecticides connus et également à de très fortes doses de rayons gamma, jusqu’à 1000 gray, soit 100 fois la dose immédiatement létale pour l’homme. Durant cette étude dans des conditions de laboratoire strictement contrôlées la seule différence entre les populations de Tribolium était l’intensité de la sélection sexuelle durant chaque cycle de reproduction. La force, si l’on peut dire, de la sélection sexuelle s’étalait entre une compétition intense au cours de laquelle 90 mâles étaient confrontés à seulement dix femelles ou au contraire sans aucune compétition où chaque mâle vivait en couple avec une seule femelle, ces dernières n’ayant pas d’autre choix que le seul mâle présent. Après 7 années dans ces conditions soit environ 50 générations l’étude entreprit de préciser l’état de santé génétique de ces deux populations en se basant sur la quantification du degré d’endogamie pour déterminer quelles mutations délétères résidaient cachées dans chaque population. Les populations qui avaient été préalablement exposées à une forte compétition sexuelle puis soumises à des conditions favorisant l’endogamie, un frère et une sœur formant un couple, par exemple, car n’ayant pas d’autre choix, étaient plus résistantes au déclin génétique que les populations n’ayant jamais été exposées à une compétition sexuelle. Et la différence s’est révélée considérable puisque les populations initialement exposées durant plusieurs générations à des conditions de compétition sexuelle survivaient ensuite en situation d’endogamie obligée durant 20 générations alors que les autres mourraient toutes après 10 générations.

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Ces résultats montrent que la sélection sexuelle est cruciale pour le maintien de la santé de la population et sa longévité en favorisant les variations génétiques positives tout en éliminant les mutations délétères. La compétition sexuelle favorise donc les mâles reproducteurs en bonnes conditions génétiques, chaque individu devant être attractif et performant et le résultat est une amélioration de la santé génétique de la population.

En l’absence de compétition sexuelle et tout simplement en l’absence de reproduction sexuée, les populations accumulent au cours des générations des mutations qui aboutissent inexorablement à leur extinction. La sélection que permet donc la reproduction sexuée constitue un atout majeur dans l’amélioration du statut génétique de la population étudiée. Il va de soi que ces travaux, confortés par des arguments génétiques irréfutables (le génome du Tribolium a été entièrement séquencé il y a quelques années), auraient rendu Darwin immensément satisfait car ils contribuent à la compréhension des bénéfices du brassage génétique et des effets négatifs de l’endogamie, un comportement probablement considéré comme tabou par nos lointains ancêtres qui, pourtant, ignoraient tout de la génétique.

Source : University of East Anglia Press Release, illustration Wikipedia

COP21 : un fiasco attendu, quoiqu’en pense Fabius

Livrée brut de l’AFP pour mes lecteurs assidus et climato-alarmistes :

Climat: un accord sera d’une difficulté extrême mais le contexte est favorable

Paris – Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius estime que le contexte est favorable à la conclusion d’un accord sur le climat à la conférence de Paris en décembre, tout en soulignant l’extrême difficulté pour y parvenir.

Il y a à la fois une tonalité positive et une difficulté extrême, a déclaré M. Fabius, qui présidera la conférence (COP21), au cours d’un entretien avec des agences de presse, dont l’AFP. Je pense que Paris, si c’est un succès, sera à la fois l’aboutissement d’une période et le début d’une autre période, a-t-il souligné, à quelques jours d’un nouveau round de négociations intermédiaires à Bonn. Ce sera surtout le début d’une nouvelle donne.

Les représentants de 195 pays et de l’Union européenne doivent se retrouver fin novembre au Bourget, près de Paris, avec l’objectif d’un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique par rapport à l’ère pré-industrielle.

La dernière tentative pour parvenir à un accord mondial sur le climat, en 2009 à Copenhague, s’était soldée par un échec qui a laissé des traces.

Pour Laurent Fabius, ce syndrome de Copenhague a deux causes: ne pas avoir pu régler suffisamment de questions avant le démarrage de la conférence, mais aussi l’idée que, les derniers jours, les grands responsables arrivent et vont résoudre les questions posées à la place des congressistes. Ca (…), ça ne marche pas.

Aucun chef d’Etat ou de gouvernement ne voudrait recommencer cela, souligne le ministre. Donc, l’orientation qui est la nôtre, mais qui n’est pas encore une décision, (…), c’est que si les chefs d’Etat et de gouvernement viennent, ils viendraient en début de conférence, tout au début, pour délivrer un message politique positif.

– La Chine, un changement majeur –

M. Fabius voit cette fois plusieurs raisons objectives d’espérer un succès.

La première, c’est malheureusement que la situation s’est dégradée et que, donc, la nécessité de trouver un accord politique contre le dérèglement climatique est encore plus forte qu’auparavant, relève-t-il. Scientifiquement, il y a beaucoup moins de contestation sur la réalité du phénomène et sur l’origine humaine du réchauffement.

Par ailleurs, les entreprises et les milieux économiques sont très sensibilisés et beaucoup (…) sont devenus pro-climat.

Une des particularités de cette COP, c’est qu’elle ne sera pas simplement la COP des gouvernements (…). On souhaite y faire participer, aussi, les collectivités locales, les entreprises, la société civile, souligne M. Fabius.

Le ministre salue aussi les changements politiques.

Le Président américain Barack Obama et les dirigeants chinois sont très engagés dans la lutte contre le dérèglement climatique, alors que ce sont les deux premiers émetteurs du monde.

L’attitude des Chinois est évidemment un des changements majeurs, note Laurent Fabius. Il est persuadé que la réalité (de leurs efforts pour le climat) dépassera même leurs engagements.

– Nouvel état d’esprit –

Le monde de la finance commence à bouger en matière de climat, relève aussi le ministre en référence notamment aux décisions de certains investisseurs de se détourner du charbon au profit des énergies vertes.

Il cite notamment la fameuse agence de notation Standard and Poor’s (qui) vient d’inclure le risque climatique dans ses éléments de notation et Bank of America-Merrill Lynch (qui) a décidé de ne plus financer de centrales à charbon traditionnelles.

En octobre, lors de la réunion à Lima du FMI et de la Banque mondiale, une session spéciale sera consacrée au climat. C’est un état d’esprit assez nouveau, se réjouit-t-il.

Le ministre, qui se défend d’un excès d’optimisme, reste prudent, très prudent : face à ces matières extrêmement complexes, mettre d’accord 196 parties, c’est d’une difficulté extrême, insiste-t-il.

Parmi les sujets qui restent compliqués, il cite notamment les questions de financement de la lutte contre le dérèglement climatique.

Concernant les engagements des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, seules 38 nations (un tiers des émissions mondiales) ont pour l’instant remis leurs contributions chiffrées (INDC), attendues pour la COP21. Une deuxième salve d’engagements est prévue pour juin, une autre pour septembre.

J’espère, mais je n’ai pas de certitude, qu’au moment de la conférence de Paris, nous en serons à au moins 90% des émissions, dit M. Fabius. Je crois, et c’est pourquoi je ne suis pas pessimiste, que les résultats réels qu’on constatera seront en général meilleurs que les INDC publiés.

A la fin de l’année, nous pourrions disposer, d’une part, des engagements chiffrés des pays et d’autre part, des engagements de très grandes entreprises, de secteurs économiques, d’institutions financières, ce qui va donner un aspect extrêmement concret à la lutte contre le dérèglement climatique.

(©AFP / 26 mai 2015 12h14)

Vaccination contre le virus du papillome ? Oui, et obligatoire !

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Dans la série de mes billets classés « médecine et santé » il m’a été donné l’occasion de revenir sur le virus du papillome (HPV) dont j’ai déjà disserté à plusieurs reprises dans ce blog. Un étude américaine du Cedars-Sinai Hospital vient de paraître et les conclusions sont sans appel, il est conseillé de faire vacciner ses enfants quel que soit leur sexe pour les protéger contre ce virus cancérigène. C’est en analysant 2670 biopsies de tumeurs cancéreuses représentatives de la population, âge, sexe et origine sociale confondus, et considérant la localisation de ces tumeurs qu’il est ressorti les résultats suivants que je livre tels qu’ils ont été présentés dans le résumé de l’article relatant ces travaux conduits sous l’égide du CDC (Center for Disease Control) américain.

L’ADN de l’HPV était présent dans 90,6 % des cancers du col de l’utérus, dans 91,1 % des cancers de l’anus, 75 % des cancers du vagin, 70,1 % des cancers de l’oropharynx (base de la langue et amygdales en particulier), 68,8 % des cancers de la vulve, 63,3 % des cancers du pénis, 32 % des cancers de la cavité buccale et 20,9 % des cancers du larynx. Ça fait beaucoup ! Une vaccination limitée aux sous-types 16 et 18 du virus permettrait de sauver ou de prévenir près de 25000 cas de ces cancers chaque année aux USA. Le même type de résultat pourrait être accessible en Europe si l’organisation de l’accès aux dossiers médicaux et aux biopsies conservées dans de bonnes conditions était possible, ce qui est loin d’être le cas.

Ces données font peur et il est bien évidemment urgent que les pouvoirs publics décident d’une action « coup de poing » pour rendre obligatoire la vaccination contre ce virus des adolescents avant que ceux-ci entament une activité sexuelle. Certes, on peut contester l’occurence de la présence d’ADN de l’HPV dans les cas de cancers de la sphère oro-pharyngée et buccale en particulier les cancers de la langue et des amygdales car d’autres facteurs peuvent intervenir dans cette situation et la favoriser, en particulier la cigarette, mais ces données doivent être prises en compte et être intégrées dans la lutte contre le cancer dès l’instant où la certitude de la causalité a été démontrée.

L’apparition du Gardasil nonavalent pourrait encore réduit d’une dizaine de points de pourcentage l’apparition de ces formes de cancers d’origine virale mais cette diminution doit également être prise en considération si la politique globale de protection et de prévention sanitaire est judicieusement choisie dans le but non seulement de prévenir les désagréments des malades (et éventuellement leur mort prématurée) mais également de contribuer à un abaissement du coût de ces cancers pour la société toute entière. La condition sine qua non est que la vaccination soit effectuée correctement chez les filles et les garçons avant leurs premiers rapports sexuels. Comme la proportion de préadolescents, aux USA, vaccinés dans ces conditions depuis l’apparition du premier vaccin (2007) n’est encore que de 18 %, autant dire que les effets sur une diminution globale des cas de cancers se font attendre. Rendre cette vaccination obligatoire entrainera une levée de bouclier de la part les antivaxxers prétextant une atteinte à la liberté individuelle. La prise de conscience des avantages de ce vaccin devrait idéalement se faire à l’école dans le cadre de l’éducation sexuelle, mais y a-t’il un tel programme prévu ? Rien ne l’indique pour l’instant. En France seules certaines compagnies d’assurance santé complémentaires avertissent les parents de l’aspect bénéfique de ce vaccin pour leurs enfants. Il faut enfin rappeler que ce vaccin ne peut en aucun cas guérir un sujet déjà en contact avec le virus.

Sources : Cedars-Sinai Cancer Institute :

http://www.cedars-sinai.edu/Patients/Programs-and-Services/Samuel-Oschin-Comprehensive-Cancer-Institute-/index.aspx et aussi :

http://jnci.oxfordjournals.org/content/107/6/djv086.abstract

http://jnci.oxfordjournals.org/content/107/6/djv128.full.pdf+html

http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm426485.htm

Commentaires sur le projet ITER : en résumé un très coûteux piège aux alouettes écolos !

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Si ma mémoire est encore bonne, je crois que ce lundi 25 mai est férié en France (comme beaucoup de jours de ce même mois) et je donne donc du grain à moudre à mes lecteurs avec un peu d’avance.

Dans la série « Le futur de l’Énergie Nucléaire » un intéressant article paru dans theconversation.com mentionne le projet ITER que je me permets de reproduire ici. Il est d’abord tout à fait opportun de s’arrêter un instant sur le titre révélateur de cet article écrit par un chercheur de l’Australian National University, Matthew Hole : « Nuclear Fusion, the clean power that will take decades to master ». Inutile de traduire en français, on comprend tout de suite que la maîtrise du transfert de chaleur de l’intérieur d’un réacteur à fusion vers l’extérieur n’est tout simplement pas résolu pour le moment et ne le sera peut-être jamais comme on peut le comprendre en sous-entendus en lisant cet article. Les passages en italiques sont des remarques ou commentaires de mon cru comme cette introduction. Et ce billet tombe à point nommé puisque le site de construction d’ITER sera ouvert au public le 30 mai prochain. Ne manquez pas d’aller visiter cet endroit comme j’ai en d’autres temps malheureusement révolus visité à plusieurs reprises le chantier puis l’usine en fonctionnement de Creys-Malville. Voici donc cet article :

La fusion nucléaire est le phénomène physique qui entretient les étoiles dont le Soleil en dégageant d’énormes quantités d’énergie provenant de la fusion d’éléments chimiques légers tels que l’hydrogène et l’hélium. Si on pouvait maîtriser ce phénomène sur la Terre il pourrait procurer une source infinie d’énergie propre, l’eau étant le principal « combustible », sans production de « gaz à effet de serre », sans risques de prolifération (de matière fissile pour fabriquer des armes) et sans risques d’accidents catastrophiques. Les déchets radioactifs sont très peu abondants et indirects car provenant de l’activation par les neutrons du cœur de l’installation du réacteur. Avec les technologies actuelles, une centrale à fusion pourrait être entièrement recyclée 100 ans après son arrêt définitif.

On est donc tout de suite averti de l’orientation idéologique de l’auteur qui en un petit paragraphe annonce sa couleur verte : la fusion est la panacée pour combattre les « gaz à effet de serre » dont on n’a encore jamais prouvé le dit effet, rendre impossible la prolifération des armes atomiques, rendre le risque d’accidents genre Tchernobyl ou Fukushima nul et ne pas poser de problèmes de démantèlement après avoir laissé dormir l’installation pendant 100 ans : ce sont les 4 arguments sans cesse ressassés par les écologistes, encore que 100 ans sans créations d’emplois dans le démantèlement c’est démoralisant ! Continuons la lecture, c’est édifiant !

Actuellement les centrales électronucléaires exploitent la fission, la cassure des noyaux instables d’éléments lourds tels que l’uranium, le thorium ou le plutonium en éléments plus petits. Ce processus est accéléré par les neutrons et génère de la chaleur récupérée pour produire de l’électricité mais il conduit aussi à des déchets à longue durée de vie.

Je rappelle au passage que la gestion des déchets radioactifs à haute activité est également un argument avancé par les anti-nucléaristes qui se sont opposé paradoxalement au surrégénérateur qui aurait pu servir de poubelle en valorisant ces déchets avec une production d’énergie électrique tout en faisant disparaître ces derniers ! Mais continuons …

Alors pourquoi n’utilise-t-on pas la fusion qui est une source d’énergie propre ? En dépit de progrès significatifs dans la recherche sur la fusion pourquoi tant de scientifiques affichent leur scepticisme devant des effets d’annonce infondés (voir le lien) ? Pour répondre brièvement il est extrêmement difficile d’atteindre les conditions permettant de maintenir la fusion nucléaire mais si les expériences bientôt en cours sont couronnées de succès, alors la fusion nucléaire pourrait devenir une réalité d’ici une génération.

Cela fait maintenant 50 ans que les premières bombes à fusion dites bombes H ont été inventées par les physiciens travaillant pour les armées mais il s’agissait de fusion non contrôlée à dessein. Ces mêmes scientifiques (et les politiciens) repoussant les limites de la mauvaise foi promettent que cette fusion à usage militaire aura des retombées civiles mais tels Soeur Anne du sommet de sa tour, on ne voit toujours rien venir … Revenons à l’article.

Contrairement à la fission, les noyaux atomiques ne peuvent fusionner spontanément car ils sont chargés positivement et ils se repoussent les uns les autres sans jamais pouvoir se rencontrer et fusionner. Dans la nature, la gigantesque gravitation et la température énorme régnant à l’intérieur d’une étoile sont suffisantes pour permettre aux noyaux de fusionner directement par effet tunnel quantique à travers cette barrière électrostatique infranchissable. Au laboratoire, cet effet tunnel est tellement faible qu’il est impossible d’atteindre la fusion directement à moins de chauffer les atomes à des températures extravagantes 6 à 7 fois plus élevées que celle du centre du Soleil. Même la plus élémentaire fusion entre un noyau de deutérium et un noyau de tritium (deux isotopes de l’hydrogène) pour former un noyau d’hélium requiert une température de 120 millions de degrés ! À une telle température, on parle (pudiquement) de plasma super-chaud. Maintenir ce plasma confiné dans un espace de telle manière que suffisamment de noyaux fusionnent n’est pas impossible. On sait le faire en utilisant des champs magnétiques intenses créés par des bobines supraconductrices (comme celles utilisées en imagerie médicale par résonance magnétique nucléaire). On peut ainsi créer un tore appelé une « bouteille magnétique » dans lequel le plasma est emprisonné.

Les expériences actuelles arrivent aujourd’hui à confiner un plasma super-chaud mais sa densité et le temps de confinement ne sont pas assez importants pour qu’il puisse s’auto-entretenir en d’autres termes se chauffer tout seul par fusion de noyaux. Pourtant en 40 années de travail les scientifiques sont arrivé à améliorer d’un facteur mille les performances obtenues avec ces plasma en termes de densité de confinement, de température et de temps de confinement. C’est facile à dire, ils partaient de zéro et ce facteur mille ne veut rien dire du tout.

Ce sont de tels résultats encourageants (?) qui ont conduit à la création d’ITER pour passer en grandeur presque nature, les politiciens étant poussés par la paranoïa de sources d’énergie totalement décarbonées et inépuisables mais cette décision est pour le moment, et peut-être pour toujours le résultat d’une illusion scientifique comme on va le découvrir avec la suite de cet article agrémenté de mes commentaires qui n’ont de valeur que celle que je leur accorde moi-même. La suite …

Le réacteur ITER actuellement en construction à Cadarache près d’Aix-en-Provence dans le sud de la France a pour mission d’explorer l’étape suivante, celle du plasma en régime d’auto-combustion, c’est-à-dire un plasma qui produit plus d’énergie qu’il n’en faut pour le chauffer et entrainer une fusion nucléaire et ceci d’un facteur (multiplicateur) espéré de 10 à 30. Le schéma du principe de fonctionnement est le suivant :

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Le projet ITER est le plus audacieux du monde avec un budget de plus de 20 milliards de dollars (pour le moment mais ce budget pourrait atteindre le double voire le triple ou bien plus encore compte tenu des immenses défis technologiques auxquels vont être confrontés les ingénieurs et les scientifiques) pour démontrer la faisabilité de la fusion pour produire de l’énergie électrique. Juste une petite idée de ces défis technologiques : arriver à créer un champ magnétique de 5 Tesla autour d’un tore de 6 mètres de diamètre pour confiner 840 mètres-cube de plasma soit le tiers du volume d’une piscine olympique ! L’engin en construction dans ce but pèsera 23000 tonnes, il contiendra 100 tonnes de brins supraconducteurs constitués de niobium à condition que ces fils de niobium soient refroidis à moins 269°C (4,5 °K). Cela signifie que cette gigantesque machine se trouvera en réalité entièrement entourée par un bain d’hélium liquide avec en son intérieur un plasma devant atteindre des millions de degrés, la condition sine qua non pour obtenir de la fusion nucléaire.

J’avoue qu’à ce stade de la lecture de l’article rédigé pourtant par un physicien des particules habitué aux très hautes et aux très basses températures, je me suis posé la question simple : existe-t-il ou encore existera-t-il un jour des matériaux capables d’encaisser des chocs thermiques d’une telle ampleur ? La réponse est évidemment non ! Et très curieusement, on n’a pas l’air de s’être posé cette question ni avant d’avoir décidé du projet ITER ni aujourd’hui ni dans dix ans. Mais quand viendra le moment d’arrêter ce projet irréaliste et irréalisable car il n’existe pas dans la croute terrestre de matériau capable de résister à des millions de degrés, la désillusion sera immense. À moins qu’un détail m’échappe et que l’auteur de l’article s’est bien gardé de mentionner puisque son université est partie prenante dans le projet ITER, et ce afin de ne pas tuer la poule aux œufs d’or, et n’étant de surcroit ni spécialiste de la physique des matériaux et encore moins de la physique des particules, j’avoue que je balance entre la bouffonnerie de ce projet et la crédulité sans bornes de scientifiques qui s’abusent eux-mêmes, ce qui est encore plus grave. Mais continuons à lire cet article …

Les informations obtenues avec le projet ITER permettront de développer un technologie dans un but commercial. Si ITER est prévu générer ses premiers plasmas vers 2020, les premières expérimentations de plasma auto-alimenté ne débuteront que vers 2027 (admirez la précision de cette date butoir) mais l’un des défis les plus colossaux qu’il faudra alors affronter sera la résistance du mur de matériau (dont on ignore encore la composition, la est la grande, très grande inconnue) entourant le tore de plasma non seulement à la chaleur mais également à un flux intense de neutrons.

Idem pour les échangeurs de chaleur supposés extraire celle-ci pour chauffer un circuit secondaire dont on ignore encore la nature afin de produire de la vapeur et faire tourner une bonne vieille turbine comme il en existe des centaines dans les centrales à charbon ou à uranium.

La construction des premiers réacteurs à fusion commerciaux de l’ordre de 1 GW électrique est prévue pour les années 2030. Le retour d’expérience d’ITER autorisera certainement (j’admire ce « certainement », il ne faut pas manquer de culot !) la mise au point de centrales électriques plus compactes et selon les projections économiques les centrales électriques à fusion pourraient être économiquement rentables avec très peu d’impact sur l’environnement (sic). Si les défis sont énormes, les profits réalisables sont tout aussi énormes.

En conclusion, le projet pharaonique ITER a reculé les bornes de la monstruosité de la propagande « énergies propres » mondialement dispersée par des politiciens décérébrés et à genoux devant des gourous imbus de leur pseudoscience de l’environnement, du climat et du carbone. L’avenir de l’énergie électrique « décarbonée », puisqu’il faut la mentionner par son vrai nom, je ne parle naturellement ni de moulins à vent ni de panneaux solaires, se trouve dans la surrégénération avec comme matières premières le thorium 233 et l’uranium 238, deux métaux relativement abondants dans la croute terrestre (il y a autant de thorium que de plomb dans cette croute terrestre). Les centaines de milliers de tonnes d’uranium 238 dont disposent déjà tous les pays qui ont entrepris d’enrichir en son isotope 235 ce métal, le seul naturellement fissile, en vue de produire du combustible pour les centrales nucléaires civiles constituent une ressource telle qu’on peut déjà « voir venir » pour plusieurs centaines d’années allègrement et avec le thorium pour plusieurs milliers d’années, bien après que l’espèce humaine ait disparu définitivement de la planète puisqu’on en est aux prédictions. Finalement ce projet ITER est un somptueux et parfaitement scandaleux gâchis à l’échelle planétaire ! Mais personne ou presque n’ose réagir et je me félicite moi-même de faire part de ma réprobation profonde à propos de ce projet qui va obérer les générations à venir pour strictement aucun résultat !

Sources, illustrations : ITER :

https://theconversation.com/dont-get-too-excited-no-one-has-cracked-nuclear-fusion-yet-33132

https://www.iter.org

La crise économique mondiale ? Avant la fin de l’année !

Paul Craig Roberts, alarmiste notoire dont j’adore la prose, ne s’est pas trompé dans ses prévisions économiques au sujet des USA : la chaine de magasins Wallmart a décidé, faute de clients, de fermer 600 magasins et de mettre « en vacances » pour six mois 6000 employés. Il est d’ors et déjà acquis qu’après ces vacances ils seront au chômage, taux de chômage 23 % aux USA selon PCR si on analyse la situation sans tenir compte des statistiques truquées du gouvernement. Il en est exactement de même en France, pays de la bidouille et du système D statistique, à peu près le même taux si on fait abstraction des nantis employés de l’Etat et vivant des impôts que paient les autres, y compris eux-mêmes, il y a tout de même un semblant de justice. Plus de 40 millions d’Américains ne peuvent plus boucler leurs fins de mois, à peu près autant sont dépendants de la soupe populaire pour survivre. Qu’en est-il de l’Italie, de l’Espagne ou de la France. Je ne parle même pas du Portugal ou de la Grèce ou encore de la Slovénie, citée en exemple il y a quelques années et qui a plongé dans un marasme invraisemblable. Tout part à vau l’eau puisque le mensonge et la désinformation (c’est presque la même chose encore que la désinformation procède d’une reprise des mensonges des politiciens par des médias asservis par le pouvoir) sont devenus des habitudes chez les politiciens.

Bref, il n’y a aucun signe de réjouissance à l’horizon. Les Français sont en congé toute l’année ou presque, tout baigne pour eux, ils paient leurs impôts servilement, se font tondre fiscalement sans rechigner. Il y a environ 20 ans j’avais calculé avec un collègue combien on payait de taxes diverses et d’impôts variés et nous étions arrivé, lui dans le secteur privé et moi dans le secteur public, au même pourcentage, environ 60 % ! Nous avions inclus, après examen minutieux de nos feuilles de paie respectives, les charges payées par nos employeurs, en ce qui me concernait l’Etat et pour lui une grande société française maintenant disparue, Rhône-Poulenc. Aujourd’hui, les classe moyennes « supérieures » en termes de revenus doivent arriver à 70 %. Ce qui veut dire clairement que travailler 7 jours sur dix pour l’Etat est tout simplement décourageant. Ce qui est le plus invraisemblable est que personne ne proteste, personne n’ose plus dépaver les rues pour ériger des barricades (il est vrai qu’on a macadamé toutes les rues pour prévenir ce genre d’agissement contraire à la démocratie), personne n’osera prendre d’assaut le Palais Bourbon, repaire de justiciables comme Thévenoud, ou le Palais du Luxembourg, un nid de fraudeurs et de profiteurs, encore pire ! Il apparaît à point nommé de rappeler que le système de retraites des politiciens atteint un budget annuel de 6 milliards d’euros, vraiment de quoi dépaver les rues et faire la révolution.

Aux USA, puisque j’ai initié ce billet en parlant de Wallmart, des villes comme Chicago sont littéralement en dépôt de bilan, l’indice de la consommation ne cesse de se détériorer, la chute vertigineuse des prix du pétrole et du gaz, organisée de concert entre les USA et l’Arabie Saoudite et supposée acculer l’Iran, la Russie et le Vénézuéla à la faillite, des régimes ennemis des idéaux américains, se retourne contre l’économie américaine qui bat de l’aile tellement sérieusement que des signes comme la débâcle de Wallmart ou encore la chute des bénéfices de MacDonald ne sont pas trompeurs. Il faut agréger diverses informations glanées ici ou là pour se rendre vraiment compte que la situation est terriblement préoccupante. Je ne parle pas encore une fois du bellicisme insensé et insupportable des Américains mais tout simplement de la chute du BDI, en décodant : le Baltic Dry Index, qui a atteint depuis janvier un plus bas jamais vu :

Cet indice est un des meilleurs indicateurs de l’évolution à moyen terme de l’économie mondiale ( http://www.investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm ) et à n’en pas douter un seul instant cette économie est en train de s’effondrer non pas régionalement comme c’est le cas de la Grèce, mais mondialement. Cet indice ne ment pas, il reflète la réalité de l’économie en ce sens qu’il prend la température de l’activité des échanges commerciaux réalisés avec le fret maritime.

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Pas de quoi se réjouir, la récession mondiale est à notre porte et bien malin celui qui pourra s’en sortir. Nous allons tous être ruinés, les actionnaires des grandes sociétés sont déjà à l’ombre de cocotiers accueillants avec leurs coffres remplis de lingots d’or (j’en ai rencontré personnellement trois) et ils se contrefoutent royalement de ce qui pourra arriver au « bas-peuple », aux « sans-dents », aux esclaves du système qui l’ont bien voulu puisqu’ils ont élu ces politiciens véreux pour prendre le pouvoir et les asservir. Relisez mon biller sur Estienne de la Boétie et écoutez son pamphlet, tout y est dit …

Le Shinkansen … 50 ans après !

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Le Japon est le pays des trains par excellence. Les agglomérations de Tokyo et Osaka ne pourraient pas être telles qu’elles sont sans trains et sans métros. Un Parisien ou un Londonien ne fait pas la confusion entre train et métro. En réalité toutes les lignes de métro japonaises se transforment en trains quand elles sont sorties de terre et vont parfois se perdre dans la nature à des dizaines de kilomètres du centre-ville. Les trains sont toujours parfaitement à l’heure, on peut dire à la seconde près. Depuis que je séjourne régulièrement à Tokyo, il m’est arrivé une seule fois de faire l’expérience d’un retard, à quelques centaines de mètres de la gare d’Ofuna au sud de Yokohama parce qu’un dépressif avait décidé de mettre fin à ses jours. Il n’a pas fallu plus de 30 minutes pour ramasser les restes humains et nettoyer un peu le ballast pour éviter de faire peur aux usagers. Seuls les tremblements de terre affectent la précision à la suisse des trains japonais. Par exemple le Shinkansen dont on célèbre cette année le cinquantenaire assure un liaison entre Tokyo et Osaka à la cadence incroyable d’un train toutes les trois minutes ! En quelque sorte Osaka et Tokyo, deux immenses métropoles, sont reliées entre elles par un trafic intense de super-métros roulant jusqu’à des vitesses atteignant 320 km/h sans que qui que ce soit ressente une quelconque perturbation. Les trains (je ne suis allé qu’à Kyoto en Shinkansen) sont d’une propreté irréprochable, le service à la place est assuré par de charmantes jeunes filles souriantes (c’est rare dans la voiture bar d’un TGV français), les toilettes ne sentent pas le remugle difficile à adjectiver comme dans les mêmes TGVs français, tous les sièges sont orientés dans le sens de la progression du train. En effet, à l’arrivée en gare de Tokyo Station, les sièges pivotent sur eux-mêmes, une armada d’employés impeccables s’active pour traquer le moindre grain de poussière afin que le train puisse repartir dans les 15 minutes qui suivent. La culture de la propreté des Japonais réduit en fait leur travail à quelques minutes.

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La culture du rail, nerf du développement du Japon d’après-guerre, constitue une exception mondiale. L’obsession de l’exactitude fait que les usagers considèrent qu’il en va de soi. Il n’y a jamais de mouvements sociaux du genre de ceux qui perturbent les voyageurs français et parisiens en particulier, tout simplement parce que les employés de JR (Japan Rail) sont tellement soucieux de leurs responsabilités professionnelles qui concernent des dizaines de millions de personnes chaque jour qu’il est hors de question d’envisager un quelconque mouvement social. Et pourtant, aussi incroyable que cela puisse sembler à un Belge ou à un Français, le parti communiste japonais est tout puissant ! Mais la démagogie à l’européenne telle que la pratiquent les syndicats de travailleurs gauchisants européens est surannée et non advenue au Japon. En effet, le respect du travail bien accompli et procurant une satisfaction simple à celui qui l’a effectué fait aussi partie de la culture japonaise. Allez expliquer ça aux gauchistes de Sud-Rail !!!

Toute cette entrée en matière pour rappeler le cinquantième anniversaire du Shinkansen Tokyo-Osaka qui fut inauguré en grande pompe par l’Empereur lui-même qui sortit exceptionnellement de son Palais Impérial pour l’occasion :

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Pour relier Tokyo à Osaka, les deux plus grandes métropoles japonaises, il ne fallut pas moins 108 kilomètres de tunnels divers, plus de 3000 ponts et viaducs et la construction de la nouvelle ligne dont l’écartement des rails est semblable à celui du standard européen (1400 mm) et plus large que celui utilisé pour les autres trains. Cette ligne était réservée aux Tokaido Shinkansen. Ce train fut l’occasion d’innovations techniques reprises par la suite dans des pays comme la France, l’Espagne ou l’Allemagne. Le train entier était en fait une motrice car les moteurs étaient répartis sur toute la longueur de la rame. Après la série 0 on en est maintenant à la série E6 qui atteint la vitesse de 270 km/h en trois minutes avec des pointes autorisées jusqu’à 320 km/h. Depuis l’inauguration du Shinkansen, quelques jours avant l’ouverture des JO de 1964, deux évènements célébrés par l’Empereur et dont le bref discours fut retransmis à la radio à la surprise générale de tous les Japonais qui n’avaient jamais entendu le son de sa voix, ce train a transporté 5,5 milliards de passagers sans aucun incident technique notoire à l’exception de deux déraillements, l’un provoqué par un tremblement de terre et l’autre par une tempête de neige d’intensité non prévue sans aucun blessé. Les rames de la série 0 sont restées en service de 1964 à 2008, un record dans le genre longévité alors que simultanément les trains étaient toujours améliorés :

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Le dernier né des Shinkansen, le Hayabusa :

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peut atteindre la vitesse de 330 km/h et pour faire encore mieux la firme Chuo a entrepris la construction d’une nouvelle ligne reliant Tokyo à Osaka par l’intérieur des terres afin de réduire les sections à vitesse réduite en attendant le Maglev … :

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Il faut enfin signaler que le train à grande vitesse s’exporte très bien, en particulier en Chine (CRH) :

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Sources : BBC (illustrations) et JR Transport Review ( jrtr.net )

Les cyclones, ouragans et autres typhons ne sont plus ce qu’ils étaient, en cause le changement climatique !

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Je suis déçu, le premier vrai de vrai typhon ou ouragan de la saison cyclonique de l’hémisphère nord, le seul répertorié sur la planète en ce moment, est en train de couler en eau de boudin. Il y a pourtant quelques jours, il était annoncé force 4 sur une échelle qui compte 5 degrés, mais changement climatique oblige, il n’a pas eu la force de s’affirmer ni de s’affermir. Il y a deux jours à peine « Dolphin », c’est son nom, devait encore montrer ses petites dents à l’approche de l’archipel des Ogasawara, justement là où j’habite maintenant, et encore une déception : Dolphin n’a pas vraiment l’intention de faire des pirouettes dans l’air. Et pourtant cet archipel est le centre de l’immense réserve marine faisant partie du patrimoine mondial. À l’heure où j’écris ces premières lignes : 19h05 JST (Japan Standard Time soit UTC + 8) Dolphin était supposé nous assourdir de ses cris vers 18 heures, rien, toujours rien, pas une goutte de pluie, le manguier devant la maison est toujours debout et le pylône de béton qui supporte deux petits transformateurs, des câbles électriques et les fibres optiques pour la télévision, le téléphone et internet est toujours droit dans ses bottes, réchauffement climatique oblige. Ou plutôt changement car les prédictions de la NOAA (agence américaine de météo) sont affligeantes d’inexactitude en ce sens qu’elles sont faites pour alarmer la population plutôt deux fois qu’une. Les Japonais, très prévoyants, ont commencé à visser les panneaux de bois de protection anti-typhons hier matin lundi, 36 heures avant l’arrivée supposée et prévue par la NOAA. Autant s’habituer à l’air confiné … Ils attendront bien sagement l’annonce par haut-parleur des autorités locales pour dévisser leurs volets.

Le réchauffement n’étant pas au rendez-vous, on l’attend depuis 18 ans, El Nino n’étant pas non plus au rendez-vous, on l’attend depuis 8 ans, ça ne tourne plus rond du tout. Les 2500 scientifiques climatologues autoproclamés n’ont pas prévu que les évènements ne pouvaient pas se conformer à leurs prévisions modélistiques douteuses pourtant obtenues après avoir fait chauffer des super-ordinateurs grands consommateurs d’énergie. Il a neigé en Tarentaise il y a quelques jours, imaginer ça au mois de mai, impossible puisque ça se réchauffe, on vous le dit, et les modèles n’ont pas prévu ce genre d’incongruité météorologique ! Cet épisode neigeux était le fait du changement climatique, on vous le dit, il faut le croire puisque 2500 scientifiques, la main dans la main, le disent et le redisent.

L’oeil de Dolphin devrait passer à l’aplomb de l’île de Chichi Jima à partir de 23 heures (JST). Ma femme me racontait hier que lorsqu’elle était à la High School (l’équivalent du lycée) d’Ogasawara Village il y avait au moins deux typhons par an et depuis une vingtaine d’années il n’y a plus que de rares dépressions tropicales mais plus aucun phénomène dévastateur. Le seul petit souci quand on habite tout près de la mer (la maison est à environ 100 mètres de la plage) c’est le sel qui se dépose de partout. Demain nous irons doucher nos vélos électriques à faible empreinte carbonée pour les préserver de la corrosion …

J’avais déjà disserté à propos des cyclones et autres ouragans dans un précédent billet. Le plus impressionnant quand on se ramasse un vrai cyclone, pas un soupir comme « Dolphin », c’est ce moment incroyable de calme quand on se trouve dans l’oeil de la dépression et qui dure environ une vingtaine de minutes. Les oreilles bourdonnent en raison de la combinaison de la très faible pression atmosphérique et aussi parce d’un seul coup le bruit du vent a disparu. Je ne pense pas faire l’expérience d’un tel instant ce soir, mais je reprendrai ma plume à 80 touches si d’ici quelques heures cela arrivait. Il est 20h43 et on devrait se trouver selon les dernières prévisions dans l’oeil du dauphin à 3h du matin. Je dormirai probablement profondément …

23h : il pleut enfin. À suivre.

5h du matin : toujours des rafales de vent et de la pluie, rien à signaler.

11h : le soleil est revenu, tout est calme dans une moiteur agréable. J’irai me baigner cet après-midi. Adios « Dolphin » …

Note : les deux petits points au bout de la ligne orange de prédiction du trajet de la dépression sont Haha Jima et Chichi Jima.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/03/16/billet-dhumeur-politique-cyclone-sur-le-vanuatu/

La pharmacologie de haute précision, c’est déjà la réalité.

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Regeneron, une société de biotechnologies créée en 1988, s’intéressa initialement aux facteurs de régénération cellulaire, comme son nom l’indique ( http://www.regeneron.com/ ). Puis cette firme se diversifia dans le traitement de certaines formes de tumeurs cancéreuses vascularisées avec des inhibiteurs de l’angiogenèse (Aflibercept, une protéine recombinante) dont j’ai parlé dans un des billets de ce blog qui ont vu une application inattendue dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Depuis quelques mois Regeneron a changé de braquet en se lançant dans un programme ambitieux d’identification de gènes dont l’expression est défectueuse dans l’espoir d’intervenir directement sur ces derniers. Pour atteindre ce but, cette société s’est associée avec le système de santé de Pennsylvanie appelé Geisinger qui a accepté le libre accès aux dossiers médicaux de 250000 volontaires qui vont tous avoir, en prime, la totalité de leur ADN exprimé séquencé.
Une telle approche est maintenant permise sur le strict plan financier car séquencer un génome humain complet demande environ 48 heures de fonctionnement d’une machine entièrement automatique et le prix de revient de l’opération est maintenant de l’ordre de 1500 dollars. Il faut rappeler que le premier séquençage du génome humain coûta environ 3 milliards de dollars et dura 13 ans. Il y a encore 5 ans une telle analyse revenait à 20000 dollars. Les machines de séquençage, couplées à des super-ordinateurs, envahissent donc le domaine bio-médical et pharmaceutique et Regeneron a déjà identifié 250 cibles potentielles pour des drogues soit existantes soit à créer afin de traiter des situations cliniques aussi triviales que l’hypercholestérolémie ou encore l’obésité. Il s’agit d’une nouvelle application aux retombées potentielles considérables qu’on peut définir comme un ciblage par des drogues de défauts génétiques mineurs.

Dans un passé encore récent, une telle recherche était longue et extrêmement coûteuse car on partait un peu dans tous les sens et en quelque sorte à l’aventure. Un exemple suffit à illustrer la différence d’approche : on a découvert un peu par hasard que dans un petit village d’Italie beaucoup de personnes avaient presque le privilège d’avoir des taux de cholestérol et de triglycérides très faibles. On a recherché des descendants des familles originaires de ce village du nom de Campodimele et une grande majorité d’entre eux sont porteurs d’une mutation du gène Angptl3 et il a fallu près de 20 années pour comprendre quelle était la cause de ce phénomène et comment on pouvait l’interpréter pour imaginer une drogue pouvant agir sur l’expression de ce gène dont le produit est un facteur régulant le recyclage des lipides au niveau du foie. Les amateurs peuvent lire l’article en libre accès paru en 2010 ( DOI: 10.1056/NEJMoa1002926 ). Regeneron a déjà identifié 100 personnes porteuses de cette mutation sur les premiers 35000 séquençages déjà effectués, sans avoir été contraint d’aller dans un village perdu d’Italie pour retrouver la généalogie de personnes ayant peu de cholestérol et de triglycérides dans leur sang. Regeneron ne cible que les gènes exprimés, soit environ 2 % de la totalité de notre ADN et une analyse, plus rapide que celle de la totalité de l’ADN revient à seulement 700 dollars mais il y a un débat actuel au sujet de cette approche car les zones non codantes de l’ADN comprennent aussi des séquences régulatrices et il est probable que l’approche limitée de Regeneron passe à côté d’aspects intéressants de certains « défauts » génétiques pouvant éventuellement être pris en charge par des thérapeutiques du genre microRNA ou CRISPR.

On entre donc dans la médecine de précision au niveau moléculaire et Regeneron, en partenariat avec Sanofi, espère sortir une molécule anti-cholestérol qui bloque le produit du gène PCSK9 impliqué dans l’homéostase du cholestérol et des LDLs. On s’est en effet rendu compte que les personnes présentant une mutation sur ce gène rendant son produit inactif présentaient des taux de cholestérol anormalement bas. Le chiffre d’affaire escompté pour ce produit serait de l’ordre de 4 milliards de dollars annuellement d’ici 4 années.

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Dans la même veine, la société Amgen a acheté le fichier génétique de 2636 Islandais afin de découvrir pour quelle raison les habitants de ce pays avaient un plus gros risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer que d’autres populations. Il en est de même pour des fichiers de malades souffrant de la maladie de Parkinson ou de lupus. Reste à contrôler ces travaux car l’approche choisie peut aussi déboucher sur des abus en tous genres : pourquoi pas une drogue pour modifier la couleur des cheveux ou de la peau ? On est donc à un véritable tournant dans l’approche pharmacologique et l’avenir sera passionnant et plein de surprises.

Source et illustrations : Reuters