Histoire de « calima »

Dans le vocabulaire local canarien (îles Canaries) les poussières soulevées par les vents du désert saharien s’appellent « la calima ». On dit que ce sont les fatmas qui secouent leurs tapis dans les tentes des nomades. En réalité il s’agit d’un phénomène météorologique qui n’a strictement rien à voir avec le réchauffement ou changement climatique dont on parle tous les jours et encore plus maintenant puisque le coronavirus qui paralyse presque toute la planète serait le résultat le plus évident du changement climatique qui fait apparaître de nouveaux virus.

Pendant cet épisode j’ai pris une photo précisément à 19h15 le dimanche 23 février au plus fort de cette calima :

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Depuis 2 jours on ne voyait pas le soleil … puis une autre photo exactement à la même heure ce 27 février. Ici 19h15 correspond à 20h15 en Europe continentale. Et voici la différence :

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Je signale à mes lecteurs que l’éclairage public est régi par des détecteurs de luminosité et non pas par des horloges. Le temps des allumeurs de réverbères est définitivement révolu …

Cette poussière ocre qui avait envahi l’atmosphère, nos poumons, provoqué la fermeture totale des deux aéroports internationaux de l’île s’était aussi déposée à l’intérieur des logements et était exposée en altitude par le Soleil et elle éclairait encore le paysage alors qu’il avait disparu à l’ouest loin derrière l’horizon. Ce phénomène signifie bien que ces poussières qui ont répandu dans l’océan des millions de tonnes de matière fertilisante pour le plancton se trouvaient à des altitudes de plusieurs milliers de mètres. Des insectes ont également été transportés par ces vents d’altitude avec la poussière. Il paraît que ce phénomène, aussi violent, n’avait pas été observé depuis plus de 50 ans à Tenerife, donc ce serait bien le changement climatique ! À suivre.

Lien journalistique pour se faire une idée de cet épisode de calima à Tenerife :

https://www.theguardian.com/world/gallery/2020/feb/24/canary-islands-sandstorm-leaves-tourists-stranded-in-pictures

Le vrai coût du programme zéro carbone britannique

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Selon le think-tank britannique Global Warming Policy Foundation (GWPF) il en coûtera à chaque ménage la coquette somme de 100000 livres sterling pour atteindre zéro émissions de carbone en 2050. Le programme devrait atteindre une somme totale supérieure à 3000 milliards de livres. Selon le CCC (Committee on Climate Change) ce projet d’émissions zéro est « réalisable » … Pour utiliser un ordre de grandeur de ce coût pharaonique qui n’aura aucune incidence mesurable sur les températures globales mondiales cela reviendrait à mettre en chantier – chaque année – une ligne ferroviaire à grande vitesse (300 km/h) équivalente à celle appelée HS2 qui devrait relier dans les prochaines années Londres à Birmingham alimentée en électricité 25000 volts. Le coût de cette seule ligne est estimée à 80 milliards de livres alors qu’il était estimé au début du projet à seulement 36 milliards.

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L’objectif zéro carbone est donc une vue de l’esprit dans la mesure où la seule énergie « verte » dont dispose la Grande-Bretagne est l’énergie éolienne. Comme le nord de l’Allemagne et le Danemark la Grande-Bretagne fait partie des pays les plus « venteux » d’Europe. Malgré ce constat, durant les dix dernières années il n’y eut qu’une seule semaine (six jours consécutifs) entièrement « décarbonée » en Grande-Bretagne encore que cette prouesse triomphalement relevée par les médias oubliait de mentionner le fonctionnement à plein régime des 10000 MW de puissance nucléaire installée répartie sur les 8 sites que compte le pays.

Le parlement britannique ne dispose d’aucun document correctement chiffré pour statuer sur l’objectif zéro carbone devant être atteint en 2050. Les estimations varient entre 2300 et 3200 milliards de livres. Cette estimation haute doit être également considérée avec précaution puisque l’éolien terrestre est de plus en plus mal accepté par les populations tandis que le coût de l’éolien off-shore ne cesse d’augmenter. L’évolution des prix des matières premières nécessaires pour la construction des éoliennes et des batteries d’accumulateurs reste également un facteur totalement inconnu. Quelques membres du Parlement britannique ont timidement exprimé leurs craintes au sujet de ce programme zéro carbone considérant qu’il conduirait le pays tout simplement à la banqueroute : on ne peut pas être plus explicite …

Source : blog de Paul Homewood

Brève d’actualité :Coronavirus et chloroquine : fakenews ?

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Lorsque j’ai vécu ma première crise de paludisme j’étais dans un état tellement minable que le pharmacien de Port-Vila au Vanuatu consentit à me donner un petit sachet contenant 15 comprimés de chloroquine (Nivaquine) dosés à 100 mg de matière active chacun. Dans ce pays comme dans bien d’autres contrées c’est la loi car ces 15 comprimés pris en une fois peuvent presque tuer une personne adulte. La posologie du traitement était la suivante : 5 comprimés le premier jour en une prise, 4 le second jour, puis 3, puis 2 et enfin le dernier comprimé. Normalement la crise est terminée. Le Plasmodium vivax, celui qui est toujours dans mon foie bien confortablement installé depuis 22 ans, était et je pense est toujours sensible à la chloroquine. Ce parasite se manifeste plusieurs fois par an pour me signifier que c’est lui qui contrôle la situation. La crise était appelée autrefois « fièvre tierce » car elle comporte trois crises fébriles séparées les unes des autres par un intervalle de 40 heures assez précisément. Ces épisodes de fébrilité intense suivis de frissons tout aussi intenses sont beaucoup moins violents si on prend de la chloroquine. Mais encore aujourd’hui je ne me traite plus avec ce médicament pour deux raisons.

D’abord les crises sont maintenant très atténuées mais prendre 500 mg en une prise le premier jour pour non seulement faire chuter la fièvre mais aussi tuer les Plasmodium circulants dans le sang vous rend tellement malade qu’il est difficile de se lever de son lit pour satisfaire des besoins naturels me paraît être une vue de l’esprit pour traiter un malade qui souffre de cette grippe à coronavirus. De plus j’ai cru comprendre qu’il fallait administrer 2 fois 500 mg de chloroquine chaque jour pendant 10 jours ! pour soi-disant traiter cette grippe. C’est n’importe quoi ! Un gramme par jour représente presque les deux tiers de la dose léthale. Pourquoi ? Parce qu’avec de telles doses que je qualifierais d’extravagantes la température du corps diminue tellement, jusqu’à 35 degrés (je n’ai jamais testé !), qu’on se trouve dans un état tout simplement comateux profond.

J’aimerais bien savoir si les médecins qui prétendent pouvoir traiter une infection virale avec ce produit savent vraiment de quoi ils parlent, en d’autres termes s’ils connaissent cet effet collatéral inévitable de la chloroquine qui peut tout simplement tuer une personne soufrant déjà de pneumonie. En conséquence je pense que cette annonce est une grossière « fake-news » … mais je ne suis pas virologiste ni médecin et je peux me tromper, du moins je l’espère en pensant à cette terreur irraisonnée qui se répand sur la planète entière.

Dans trois mois on n’en parlera même plus ! Les autorités sanitaires mondiales feraient mieux de s’occuper efficacement de la malaria qui détient le record du nombre de morts chaque année : un demi-million ! Mais tout le monde s’en moque, ce sont des pauvres (le plus souvent des « blacks ») vivant des des pays pauvres où il n’y a pas d’usines pour produire des smart-phones. C’est vraiment très glauque comme fake-news !

Illustration : mon propre stock de Nivaquine que je n’ai pas utilisé depuis 20 ans mais qui peut encore tuer promptement et en douceur.

Le plaisir sexuel féminin : tout un programme …

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Katherine Rowland est journaliste et essayiste et elle s’est intéressé au plaisir sexuel féminin pendant de nombreuses années. Elle vient de publier un essai qui a eu un très gros succès outre-Atlantique intitulé « The Pleasure Gap » sous-titré les femmes américaines et la révolution sexuelle inachevée, résultat de 5 années d’investigations. Elle a eu des entretiens avec 120 femmes âgées de 22 à 72 ans et des dizaines de professionnels de la santé sexuelle. Elle a rencontré des veuves, des jeunes-mariées, des vraies et des fausses monogames, des femmes avides d’aventures passagères ou au contraire soumises, des femmes ne pouvant pas vivre pleinement sans relations amoureuses multiples. Enfin, Katherine Rowland a enquêté sur les travaux concernant la recherche du « viagra pour femmes » et les pratiques hétérodoxes d’éducation sexuelle à Los Angeles consistant à présenter en spectacle un couple hétérosexuel faisant l’amour devant une assistance féminine en cours de thérapie sexuelle.

Les conclusion de cette journaliste sont lapidaires : le manque ou le peu de désir sexuel des femmes n’est pas d’ordre physiologique mais relève d’un mélange de conditions sociales concourant à affaiblir ce désir, qu’il s’agisse d’obligations professionnelles ou de vie familiale. Les femmes se comportent alors sexuellement par obligation, par générosité ou tout simplement pour être tranquilles. La question que beaucoup de femmes formulent en présence d’un conseiller médical est la suivante : »Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? ». La réponse des spécialistes est le plus souvent trop simpliste car ils sont persuadés que la libido féminine est moins exacerbée que celle de l’homme et que c’est un fait qu’il faut admettre, le « gap », le fossé.

Une étude réalisée en 2018 concernant plus de 50000 femmes américaines (lien) a choisi non pas de partir de l’a priori que la libido féminine est de faible intensité mais de rechercher les causes physiologiques et psychologiques de cette faiblesse de libido partant du principe que la réponse sexuelle de la femme est triphasique : désir, excitation et orgasme. Le désir étant donc la première étape de ce processus il convient d’en étudier le mécanisme et c’est ce que Freud résumait en une courte phrase : « Que veut une femme ? » mais qui peut être reformulée de la manière suivante : « comment une femme en vient à éprouver un désir sexuel ? ». Le sujet est complexe car il fait intervenir une multitude de paramètres comme les fantasmes, les affects, le contexte socioculturel, le statut hormonal du moment au cours du cycle menstruel et enfin l’intervention subconsciente comme Platon l’a si bien formulé par cette célèbre phrase : « L’amour est désir et le désir est manque ». Il s’agit de la définition de l’ « eros » des Grecs et pour la femme comme pour l’homme de la sensation de manque qui ne sera satisfaite que par l’orgasme consécutif à l’excitation physique.

Il est donc aisé de comprendre que le désir sexuel féminin peut paraître mystérieux ou complexe pour l’homme qui est soumis à ses instincts comme le disait le Marquis de Sade : « Tout homme est un tyran quand il bande », en d’autres termes l’homme ne recherche que l’accomplissement de son instinct de procréateur matérialisé par son orgasme éjaculatoire. Et c’est dans le contexte de cette différence entre les femmes et les hommes que l’influence socioculturelle prend plus d’importance chez les femmes. Ces dernières confondent alors pour plus de 40 % d’entre elles le dysfonctionnement de leur libido et l’influence socioculturelle mais seulement 30 % avouent avoir régulièrement un orgasme avec leur partenaire masculin alors que ce pourcentage atteint plus de 80 % chez les lesbiennes. Cependant les lesbiennes font souvent l’expérience d’une chute brutale de leur désir sexuel qui les conduit à chercher une autre partenaire paradoxalement plus fréquemment que pour les couples hétérosexuels. En moyenne cette chute brutale du désir apparaît après au moins 2 années de relations sexuelles. L’usure du couple existe donc aussi chez les lesbiennes. Et ce phénomène d’usure demande un effort constant pour être évité afin de ne pas mettre en péril la pérennité du couple.

La femme est prête à tout pour être aimée au sens grec de « agape » y compris à se donner physiquement alors que l’homme est au contraire prêt à tout pour faire l’amour au sens du grec « eros » pour satisfaire son instinct. De par mon expérience personnelle je conteste en partie les conclusion de cette étude largement reprise par Katherine Rowland dans son article paru sur le site du Guardian. En effet, la femme devient amoureuse puis aime profondément l’homme qui est capable de la satisfaire sexuellement, régulièrement et durablement, tout en lui faisant comprendre également qu’elle est désirable. En d’autres termes, chez la femme, l’amour procède de la satisfaction sexuelle et la femme voudra garder pour elle, et elle seule, son partenaire sexuel si celui-ci la satisfait. C’est peut-être ce point que Katherine Rowland n’a peut-être pas osé aborder car cette vision masculine de la situation peut être confondue avec l’instinct dominateur de l’homme.

Un dernier aspect de la relation sexuelle entre femme et homme abordé par cette journaliste est la simulation de l’orgasme par les femmes. Selon une étude parue en 2010 dans la revue Archives of Sexual Behavior 80 % des femmes hétérosexuelles font semblant d’avoir un orgasme une fois sur deux quand elles font l’amour avec leur partenaire et parmi elles un quart simulent presque systématiquement un orgasme bien vécu. Je n’arrive pas à concevoir comment un homme peut ne pas s’apercevoir qu’il a été leurré. La raison en est simple. Comme pour l’homme, après avoir fait l’expérience d’un orgasme suffisamment intense la femme a tendance à vouloir s’assoupir. Faut-il que simuler un orgasme soit aussi coûteux en énergie qu’un orgasme réel ? Cette attitude de la femme signifie également qu’elle veut « garder » son partenaire pour elle malgré le fait qu’elle n’est pas satisfaite, attitude qui s’explique alors pour d’autres raisons que la stricte relation amoureuse.

Billet inspiré d’un article paru sur le Guardian et d’une conférence du philosophe André Comte-Sponville dont j’ai égaré le lien.

https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs10508-018-1212-9

Des biologistes dénoncent la pratique transgenre

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Deux biologistes ont dénoncé le «déni sexuel» dans un éditorial du Wall Street Journal. Colin Wright, de Penn State University, et Emma Hilton, de l’Université de Manchester, soutiennent que l’existence de deux sexes seulement, hommes et femmes, est un fait scientifique et que l’idéologie transgenre est «une théorie académique excentrique».

Comme ils le soulignent, même les revues scientifiques promeuvent une vision non binaire du sexe. «L’idée de deux sexes est simpliste», a déclaré Claire Ainsworth dans la revue scientifique Nature en 2015 (lien) : «Les biologistes pensent maintenant qu’il existe un spectre plus large que cela.» Un article de Scientific American en 2018 affirmait que «les biologistes pensent maintenant qu’il existe un spectre plus large que les femmes et les hommes binaires». Et en 2018, le New York Time a expliqué «Pourquoi le sexe n’est pas binaire» (liens en fin de billet)

Wright et Hilton décrivent ces vues comme «une tendance dangereuse et anti-scientifique vers le déni pur et simple du sexe biologique». Ils poursuivent: «Caractériser cette ligne de raisonnement comme n’ayant aucun fondement dans la réalité serait un euphémisme flagrant. C’est faux à toutes les échelles de résolution imaginables. »

Ce n’est plus un sujet de plaisanterie, disent-ils:

« Le temps de la politesse sur cette question est révolu. Les biologistes et les professionnels de la santé doivent défendre la réalité empirique du sexe biologique. Lorsque des institutions scientifiques faisant autorité ignorent ou nient un fait empirique au nom de l’accommodement social, c’est une trahison flagrante envers la communauté scientifique qu’elles représentent. Ils sapent la confiance du public dans la science et c’est dangereusement malsain pour les plus vulnérables. »

Note. Il existe quelques mutations génétiques qui perturbent l’établissement du sexe au cours du développement de l’embryon en interférant avec la synthèse des hormones sexuelles. La duplication de l’un des gène sexuels X ou Y conduit également à des ambiguïtés. Forcer la nature après la naissance en imposant à un enfant normalement constitué un traitement hormonal afin qu’il « change » de sexe est criminel. Ce type de manipulations devrait être interdit par la loi. La fréquence de mutations ou de duplication de gènes sexuels conduisant à un sexe indéterminé à la naissance est de l’ordre de 1 cas pour 1000 naissances. Pour l’anecdote une amie de ma mère était sage-femme (en anglais midwife) et elle racontait qu’au cours de sa carrière elle avait préféré abréger la première minute de vie de centaines de nouveaux-nés présentant à l’évidence des ambiguïtés au niveau sexuel puisque l’un des rôle des sages-femmes était (j’ignore si ce métier existe toujours) de déclarer à la mère la nature du sexe de son enfant.

Source : BioEdge

https://www.wsj.com/articles/the-dangerous-denial-of-sex-11581638089

https://www.nature.com/news/sex-redefined-1.16943

https://www.scientificamerican.com/article/sex-redefined-the-idea-of-2-sexes-is-overly-simplistic1/

https://www.nytimes.com/2018/10/25/opinion/sex-biology-binary.html

Billet de très mauvaise humeur politique : l’affaire grivoise.

Se faire filmer en train de tromper sa femme avec la « tante poignet », si j’ai bien compris en écoutant Sud-radio sommairement, c’est complètement puéril et indigne d’un ministre. Puis s’indigner, y compris Macron, que la Russie est derrière la démission de cet idiot de ministre, et j’assume le qualificatif que je viens d’écrire, c’est rajouter une couche à cette puérilité totale dans laquelle nage le monde politique français aujourd’hui.

S’agit-il d’un rideau de fumée pour divertir l’attention des citoyens au sujet de la réforme du régime des retraites ou encore de la fermeture scandaleuse de la centrale nucléaire de Fessenheim (soigneusement passée au second plan par les rares médias français en ligne dont je ne lis que les titres chaque jour), ou encore des nouvelles directives de régulation des crédits immobiliers qui sont aussi passées inaperçues et qui vont ruiner en quelques mois seulement un autre secteur économique français, le bâtiment ? Il y a bien d’autres sujets dans lesquels le gouvernement erre lamentablement sans aucune espèce de vision d’avenir.

La France, dans quelques années, même pas une décennie, aura rétrogradé au niveau de la Roumanie ou de la Bulgarie. Paris est envahie par des hordes de rats et de mendiants sans abris et les lits des hôtels sont envahis par des punaises : belle image pour les touristes !

Non seulement le paysage énergétique de la France commence à se dégrader, non seulement le monde agricole s’achemine vers un désastre annoncé, non seulement la dette enfle monstrueusement, l’activité économique s’effondre, et, cerise sur le gâteau Macron remet en cause la force de dissuasion nucléaire de la France, une erreur d’une ampleur incroyable qui reléguera – au mieux – le pays au niveau du Bénin sur la scène politique internationale. Et si de surcroît l’activité touristique s’effondre également à cause des rats qui courent en liberté dans les rues de Paris et à cause des punaises de lit alors le jour où l’Etat français ne sera plus capable de me payer ma retraite je demanderai l’asile économique auprès des autorités japonaises ayant heureusement un de mes enfants qui vit à Tokyo et les dispositions des services de l’immigration japonais sont très claires à ce sujet : ayant un proche de ma famille vivant au Japon je peux bénéficier d’un visa de résident dans ce cas particulier. Et ce jour-là pourrait arriver plus tôt qu’on ne le pense mais ce seront aussi des millions de Français qui pourraient se retrouver dans la même situation. Comme je l’écrivais il y a peu sur ce blog la France se suicide et la raison en est une totale incompétence de ses dirigeants politiques à commencer par le président lui-même et c’est très préoccupant …

J’ajouterai enfin qu’une prise de position du gouvernement français relative à la promotion des voitures électriques strictement motivée pour des raisons idéologiques teintées de vert a oublié de se pencher sur un point précis : comment ces voitures pourront être rechargées alors que la centrale nucléaire de Fessenheim aurait pu assurer l’alimentation de plus de 400000 voitures électriques chaque jour 24/24 heures ? On mesure là l’indigence intellectuelle totale du gouvernement français actuellement au pouvoir.

Brève : conversation avec deux jeunes touristes allemands le 22 février 2020

Lors de mon programme de promenades aux alentours de mon domicile j’ai rencontré un couple de jeunes allemands avec un enfant en bas âge dans une poussette, tout à fait étonnant pour des touristes allemands car normalement ce sont de confortables septuagénaires le plus souvent bedonnants. Nous avons discuté des actualités et ils avaient l’air très pessimistes sur l’avenir économique de leur pays. Vivant dans une région pourtant relativement épargnée par les désastres environnementaux provoqués par les forêts de moulins à vent du nord de leur pays, dans une petite ville située au sud de Munich toute proche de Salzbourg, je leur ai tout de suite fait part de mes souvenirs de l’Autriche et de la région de Salzbourg en particulier. Tous deux médecins j’ai immédiatement embrayé la conversation sur le coronavirus qui paralyse la Chine et maintenant la Corée et peut-être dans quelques jours le Japon ou encore l’Italie et même, selon des prévisions modélisées avec de très gros ordinateurs comme pour l’avenir climatique de la planète, les Etats-Unis voire le monde entier !

Ces deux médecins s’exprimant dans un anglais parfait m’ont fait part de leur opinion à ce sujet. Pour eux ils se demandent si le monde ne tourne pas à l’envers et s’il n’y a pas une manœuvre organisée par les médias du monde entier pour dramatiser un épisode de grippe saisonnière qui ne dépasse en aucun cas les normes épidémiologiques habituelles. Ils ont tous deux déploré que l’on n’indique pas en détail qui mourait, quel âge avaient ces personnes et de quelles autres maladies ils souffraient lorsqu’ils ont contracté le virus. Pour ces jeunes médecins ce manque d’information paraissait suspect et d’ailleurs tout dans cette affaire était suspect. Pour eux pourquoi tous les médias sans exceptions font figurer en Une de leurs journaux papier, électroniques, ou télévisés cette histoire de grippe qui ne tue pas plus que n’importe quelle autre grippe virale saisonnière – à peine 3 % des malades en meurent et c’est la normale – alors pourquoi mettre à l’arrêt total la plus grande économie du monde en raison d’un épiphénomène ?

Nous avons alors parlé du bateau en quarantaine à Yokohama au Japon. Leur réaction a été immédiate. Pour eux si les autorités japonaises ont réagi comme ils l’ont fait c’était sur ordre : laisser l’épidémie se répandre dans ce bateau avec près de 4000 personnes à bord pour mieux médiatiser l’évènement afin de terroriser encore plus la population du monde entier. Et en Corée ? Ai-je demandé. J’ai été étonné de leur réaction presque violente. Je traduis : « c’est bien fait pour ces sectes mi-religieuses mi-extrémistes, c’est comme l’AfD dans notre pays, il faudrait interdire ce parti. Nous ne voulons plus du nazisme ! ».

Voilà comme par hasard, lors d’une conversation avec des inconnus, on peut se faire une idée – certes partielle – de ce que pense le peuple d’un pays. Jamais aucun média ne relatera ce fait, le réalisme du jugement de ce jeune couple de médecins que je ne reverrai jamais …

Le « machin » onusien et ses contradictions internes

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L’UNESCO est censée se préoccuper de la préservation culturelle. Vers la fin de l’année dernière, son magazine interne a néanmoins publié un numéro spécial sur le changement climatique (lien). L’éditorial officiel emploie les clichés habituels. Conséquences catastrophiques, le «plus grand défi mondial de notre époque», etc, etc, comme d’habitude.

De manière hilarante, cet éditorial implique que, sans plan des Nations Unies, la planète ne survivra tout simplement pas. L’UNESCO pourrait-elle sauver la Terre : ce billet va montrer comment l’ONU a échoué – tragiquement et complètement – à sauver Haïti.

Ce pays compte moins de 12 millions d’habitants. Il est légèrement plus petit que l’État américain du Maryland. Parce qu’il comprend la moitié d’une île, ses frontières sont bien définies. L’ONU y a une présence significative depuis 2004, mais Haïti reste une affaire très politique de, pourrait-on dire, mépris.

Après le tremblement de terre dévastateur survenu en 2010, la reconstruction a été un énorme travail pour lequel l’ONU se montra spectaculairement incompétente. Mais ce n’est pas tout. Les soldats de la paix des Nations Unies ont ensuite infecté par le choléra la population locale déjà traumatisée.

Ces soldats de la paix arrivaient du Népal, pays qui venait de connaître une épidémie de choléra. L’ONU n’a pris aucune mesure pour s’assurer que son personnel n’était pas porteur de la maladie. Elle n’a pas non plus établi d’assainissement adéquat dans leur campement. Les eaux usées non traitées ont été déversées dans la rivière la plus importante du pays, contaminant l’eau utilisée pour boire, cuisiner et se baigner.

Cela a déclenché la pire épidémie de choléra des temps modernes, une épidémie pour laquelle les médecins haïtiens étaient très mal équipés pour combattre cette épidémie car la maladie n’y avait jamais été enregistrée auparavant (voir la vidéo au sujet de cette épidémie, lien en fin de billet)

Les 10 000 décès et la décennie de maladie qui a suivi sont une calamité causée par l’ONU. Mais lorsque Ban Ki-moon s’est finalement excusé pour la manière dont la situation avait été gérée, six ans après l’apparition de l’épidémie, il n’a pas assumé l’entière responsabilité. L’ONU, voyez-vous, est protégée par l’immunité diplomatique. Les fonctionnaires de l’ONU ont une carte permanente « sans prison » dans leur poche arrière. Ils ne peuvent jamais être tenus pour vraiment responsable des dommages qu’ils causent.

Quiconque imagine que l’ONU est capable de sauver la planète entière doit prendre quelques jours de sa vie pour lire deux livres. Le premier est écrit par Jonathan Katz, le journaliste d’Associated Press qui était en poste en Haïti lorsque le tremblement de terre s’est produit. Il s’intitule: Le gros camion qui est passé par là : comment le monde est venu sauver Haïti et a laissé un désastre.

L’autre livre s’appelle « Deadly River: Cholera and Cover-up in Post-Earthquake Haiti ». Il raconte l’histoire de Renaud Piarroux, un médecin français qui a été appelé pour enquêter. Écrit par son collègue médical, Ralph Frerichs, il montre que l’ONU échoue dans les tests moraux les uns après les autres.

Plutôt que de recevoir coopération et assistance, Piarroux, qui avait mené des efforts pour éradiquer le choléra ailleurs, a dû combattre l’ONU elle-même. Il est courant dans de telles situations d’identifier la source d’une épidémie le plus rapidement possible. Dans ce cas, les responsables de plusieurs organes des Nations Unies – y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – ont insisté sur le fait qu’il y avait des considérations plus importantes que de les blâmer. Frerichs écrit :

Il y avait un effort actif pour supprimer toute recherche de l’origine. [p. 34]

Tous les fonctionnaires internationaux, sans exception, ont adopté la même position, exonérant les soldats [des Nations Unies]. [p.66]

Les cartes [du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies] ont continué de falsifier le début du choléra… [p. 70]

Pendant des années, l’ONU, aidée et encouragée par certains experts éminents, a tenté de lier l’épidémie au changement climatique :

Il est devenu évident qu’il y avait un effort actif pour dissimuler le rôle des Casques bleus népalais de l’ONU, aidé par ceux qui pensaient que le choléra provenait de changements climatiques ou environnementaux… [p 108]

Il n’y avait pas un seul élément de preuve pour soutenir l’hypothèse environnementale que [le choléra] était resté en sommeil et puis… avait été bouleversé par le tremblement de terre de janvier 2010. L’épidémie s’était produite neuf mois après le tremblement de terre ! [p. 137]

Le 6 janvier, les membres du panel «indépendant» des Nations Unies ont fait une déclaration proclamant que… l’épidémie était définitivement liée à la théorie environnementale. [pp. 160-161]

Au terme de son enquête, ce même panel de l’ONU a dû rejeter l’hypothèse environnementale… [p. 182]

Dans l’ensemble, le rapport de l’ONU était un badigeon qui a choisi de ne pas parler des soldats de la paix, tout en critiquant les victimes. Voici quelques citations supplémentaires du livre:

Comment le panel soi-disant indépendant des Nations Unies n’aurait-il pas pu identifier les humains responsables de… l’épidémie ? [p. 189]

Le panel n’a pas hésité à blâmer les Haïtiens et leur environnement local de santé publique. [p. 190]

Des détails sur la source [du choléra] ont également été omis dans [une publication de l’OMS alors que les faits scientifiques étaient clairement connus… La réglementation de l’OMS stipule depuis longtemps que «toutes les informations disponibles sur l’origine de l’infection» doivent être déclarées. [p. 194]

L’ONU est une bureaucratie massive. Les bureaucraties ne sont jamais tenues pour responsables. Elles sont composées de carriéristes qui passent d’une mission à l’autre, évitant ainsi les conséquences des décisions qu’ils prennent sur la vie des autres.

Quand quelque chose se passe mal, la patate chaude est repassée ici, là et partout. Il n’y a guère d’incitation pour le personnel des Nations Unies à reconnaître ses erreurs, sans parler d’apprendre de celles-ci.

Le monde est composé de faiseurs et de causeurs. Haïti nous montre que le personnel des Nations Unies sait parler et rédiger des rapports. Mais cette organisation est pathétique pour faire quoi que ce soit dans le monde réel.

Au point zéro d’une terrible catastrophe naturelle, les personnels des Nations Unies ont aggravé plutôt qu’amélioré les choses. Ils ont ensuite perdu un temps précieux à nier, à cacher les failles de leurs actions et à couvrir les dommages qu’ils avaient infligés.

Source : Blog de Donna Laframboise

Liens : https://youtu.be/lKu7V7pDLyQ , https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000370322_eng

https://www.foxnews.com/world/un-apologizes-for-haitis-cholera-epidemic-without-noting-it-brought-the-disease

Billet de mauvaise humeur :Glyphosate, nucléaire, …les écolo-bobos ont choisi seppuku (切腹)

La France, grand pays auto-suffisant pour ce qui concerne son agriculture et son énergie électrique depuis plusieurs décennies, a choisi de se faire seppuku, mot japonais plus connu sous le nom d’hara-kiri, en commençant à fermer ses plus anciennes centrales nucléaires, une aberrations économique totale – j’ai souvent écrit sur ce blog au sujet de cet abandon (dilapidation) du patrimoine industriel français – et aussi en prenant des dispositions tout aussi aberrantes au sujet du glyphosate, un produit qui ne peut pas être cancérigène en raison de sa structure chimique contrairement à ce qu’ont affirmé à la légère les fonctionnaires onusiens du Centre international de recherche sur le cancer (IARC) situé dans la bonne ville de Lyon en France (liens en fin de billet). De cancérigène probable le glyphosate, ce produit magique pour les agriculteurs, est devenu magiquement cancérigène tout court et donc dangereux et à bannir.

Si la France continue dans sa lancée écolo-compatible le prix du kWh doublera voire triplera et le prix de la baguette de pain suivra d’autant.

Pourquoi rapprocher la baguette de pain au kWh ? Parce qu’il faut de l’électricité pour cuire le pain et qu’il faut du blé pour faire ce même pain. Privés de glyphosate les agriculteurs devront donc labourer leurs immenses champs pour détruire les mauvaises herbes et les rendements de production de blé diminueront malgré de plus importantes pollutions en tous genres que provoqueront ces labours supplémentaires. S’il existait des tracteurs électriques ce dernier problème ne serait pas résolu à terme puisqu’après la centrale de Fessenheim ce sera au tour de celles de Tricastin et de Bugey pour alimenter ces hypothétiques tracteurs électriques. Consommer de la bonne viande de bœuf bien français du Charolais ou du Limousin est tout aussi mal vu par les écolo-bobos parisiens qui dictent leurs quatre volontés au gouvernement. En effet ces bêtes qui n’ont plus de cornes ont la malencontreuse habitude de propulser dans l’atmosphère du méthane par leur orifice anal et c’est mauvais pour le climat, donc il ne faut plus manger de viande. J’hallucine !

Alors mécaniquement et suite à l’interdiction du glyphosate le prix de la baguette de pain passera à deux, trois, quatre ou cinq euros et dans le même temps il y aura encore plus de suicides chez les agriculteurs et les éleveurs de bétail.

Les installateurs d’éoliennes pourront alors inonder la plaine de Beauce de moulins pour s’en mettre plein les poches alors que dans le même temps le porte-monnaie des « français moyens » se videra d’autant et que l’agriculture française deviendra de moins en moins auto-suffisante. Paradoxalement la France importera alors du blé depuis la Russie et de l’électricité depuis l’Allemagne au prix fort qui continuera à brûler du charbon car ce pays s’est finalement rendu compte que tous ses moulins à vent ne suffisaient pas pour faire tourner son économie, même déclinante.

Pendant ce temps-là le Président Trump, l’un des rares politiciens occidentaux qui fait preuve de pragmatisme et d’un soupçon d’intelligence – c’est assez rare dans le monde politique pour que ce soit noté ici -, s’est fermement opposé à l’interdiction du glyphosate proposée par l’EPA (Environmental Protection Agency), le chouchou de son prédécesseur Obama, un gauchiste écolo-bobo avéré, et Trump est allé même plus loin : il a autorisé l’exploitation des hydrocarbures sur les terres dites fédérales, comprenez les parcs nationaux. Naturellement et comme on pouvait s’y attendre il y a eu immédiatement un concert de vierges effarouchées avec en tête Alexandria O-C, les mouvements écolos des deux côtés de l’Atlantique comptant plus de représentants du sexe « dit faible » que de mâles blancs hétérosexuels (voir note en fin de billet). Chacun trouve une compensation à ses frustrations comme il peut …

En France le code minier stipule qu’il est interdit d’exploiter le sous-sol au cas où il renfermerait des hydrocarbures. Or, fait relevé par l’USGS (US Geological Survey), il y aurait en France suffisamment de gaz et de pétrole pour rendre le pays auto-suffisant pendant une cinquantaine d’années. Il s’agit d’une évaluation spéculative d’autant plus que tout forage exploratoire est interdit par la loi écolo-bobo, mais cette estimation laisse tout de même rêveur.

En conclusion de ce billet grinçant, la France a choisi de décliner, se faire seppuku, – comme l’Allemagne – et la situation économique, vue comme elle est partie en ce début d’année, ne va pas s’améliorer. Un grand merci aux écolo-bobos parisiens qui roulent en SUV avec chauffeur pour le plus grand désarroi du petit peuple qui ne manquera pas de souffrir et dans pas très longtemps le fera savoir. Ce seront alors des gilets couverts de sang …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/12/08/breve-si-cetait-la-nrc-qui-decidait-pour-lasn-elle-dirait-que-les-reacteurs-de-fessenheim-sont-bons-pour-le-service-jusquen-2059/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/01/31/glyphosate-lincompetence-de-la-justice-francaise/

Note. Je suis un admirateur inconditionnel de la féminité dans tous les sens de ce terme. Par contre je hais les viragos qui font de la politique pour compenser leurs frustrations, qu’elles soient sociétales, politiques ou sexuelles ou tout simplement pour se prouver à elles-mêmes qu’elles sont égales aux hommes. Il n’y a pas d’égalité entre les hommes et les femmes, il y a complémentarité, c’est un fait biologique, génétique, et si une femme nie ce fait elle se ment à elle-même. Alors, que mes lectrices ne s’offusquent pas, je suis conscient qu’un homme sans femme à ses cotés est un homme inachevé et fondamentalement inutile.