Dans le registre des « énergies renouvelables » dont la finalité est de « sauver le climat » tous les spécialistes dans le domaine de l’énergie savent que les moulins à vent et les panneaux solaires ne pourront jamais remplacer une bonne vieille centrale électrique à charbon ou à uranium. Ces investissements ne servent qu’à pomper de l’argent du porte-monnaie des contribuables abrutis par la propagande écologiste pour enrichir des multinationales et des investisseurs qui se moquent totalement du « bilan carbone » désastreux de ces installations.
Mais il y a bien pire ! Dans la catégorie, donc, des renouvelables les biocarburants font figure de champions de l’escroquerie idéologique mise en place par les écologistes ultra-politisés qui imposent leurs délires aux gouvernements.
Venons-en donc aux biocarburants, essentiellement l’éthanol ajouté jusqu’à 10 % dans l’essence dans de nombreux pays dont par exemple le Brésil et les USA. Les biocarburants accélèrent le cycle naturel du carbone puisque le CO2 immobilisé par les plantes, canne à sucre ou maïs, est réémis instantanément à l’échelle géologique ce qui n’est évidemment pas le cas des combustibles fossiles immobilisés depuis des centaines de millions d’années dans la croute terrestre. En théorie, un concept défendu par les écologistes, le bilan carbone des biocarburants est nul. Pourtant toutes les études sérieuses réalisées par exemple au Laboratoire National d’Oak Ridge ou à la Duke University ont montré sans ambiguïté que ce n’est pas du tout la réalité. Dans le cas de l’éthanol produit à partir de maïs la prétendue « neutralité carbone » de ce biocarburant est un doux rêve : seulement 37 % du CO2 séquestré par la plante doit être effectivement pris en compte dans le bilan carbone si toutes les étapes de production du dit biocarburant jusqu’à l’utilisateur final sont prises en compte. en d’autres termes les biocarburants produisent deux fois plus de CO2 qu’ils ne sont supposés en économiser, si je peux me permettre d’utiliser une telle image.
Les biocarburants à base de canne à sucre ou de maïs augmentent donc paradoxalement (pour les écologistes c’est le terme qui conviendra) la teneur en CO2 de l’atmosphère en perturbant le cycle naturel du carbone et en tenant compte du bilan global de leur production qui est pour le moins catastrophique. Il en est exactement de même pour le méthane produit à partir de biomasse de quelque provenance que ce soit. Le bilan carbone est tout aussi catastrophique. On se trouve donc devant une autre imposture organisée par les écologistes et reprise par les politiciens qui sont devenus totalement prisonniers de l’idéologie écologiste maintenant mondialisée : non seulement les contribuables de tous les pays vont se trouver appauvris pour financer ces énergies renouvelables mais ce n’est pas malgré ces efforts que le gaz carbonique atmosphérique, supposé présenter un effet de serre, diminuera, apparemment c’est le contraire qui se produit en ce qui concerne les biocarburants …
Pour ce qui concerne les moulins à vent, l’expérience de l’Ile d’El Hierro dans l’archipel des Canaries est l’exemple emblématique du fiasco idéologique des énergies dites renouvelables. Les moulins à vent étaient censés rendre cette île « propre » pour sa production d’électricité, c’est-à-dire n’utilisant que le vent … C’est effectivement du vent (!) car la consommation de fuel léger pour faire tourner les groupes électrogènes n’a pas diminué d’une goutte depuis la mise en place de l’installation très coûteuse supposée rendre cette île « zéro carbone ». À méditer.
Source et illustrations : Climate Central (climatecentral.org) et fermenteur de biomasse en Grande-Bretagne