Brève. Aux USA des insecticides sont aussi utilisés comme des drogues dures !

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Ça se passe en Virginie de l’Ouest, un Etat durement touché par un chômage massif : à court de methamphetamine certaines personnes en manque ont trouvé une alternative, les bombes d’insecticide anti-guêpes. Dans cet Etat le taux d’overdoses mortelles atteint 58 pour 100000 habitants, que ce soit avec de la cocaïne, de l’héroïne, de la « meth » ou du fentanyl, soit 5 fois plus qu’en 2001. Le cas de l’insecticide spécialement dédié aux guêpes est alarmant car c’est presque du suicide. En effet, l’organisme développe rapidement une réaction immunitaire contre les composants du produit et le troisième « shoot » peut être fatal car il risque de provoquer une réaction allergique aigüe.

Dans le seul comté de Boone, au sud de l’Etat le nombre de décès a alerté la police qui, après enquête, a pu identifier le produit utilisé. Pour rappel, entre 1999 et 2017, soit en huit années, le CDC a répertorié un demi-million de morts par overdose aux USA …

Source et illustration : ZeroHedge.

Les effets méconnus des orages enfin élucidés

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Nous sommes tous familiers des orages qui se produisent par exemple après un épisode de forte chaleur suivi de l’arrivée d’un front froid. Il se produit alors de violents mouvements de masses d’air se ionisant puis provoquant des décharges électriques parfois spectaculaires suivies d’un bruit quelque fois assourdissant. Les éclairs sont le résultat de la présence de champs électriques intenses existant entre deux masses nuageuses ou une masse nuageuse et le sol. Ces champs électriques accélèrent des électrons à des vitesses dites relativistes. Outre l’émission de photons visibles suivant le tracé de la décharge électrique, quelques micro-secondes avant cette décharge visible il y a également l’émission de photons nettement plus énergétiques, des rayons gamma. Ce phénomène est appelé « bremsstrahlung », un terme allemand signifiant radiation de décélération.

Lorsque des électrons – ici dans les nuages – sont accélérés par un champ électrique intense, si leur vitesse décroit par interaction avec les noyaux ionisé d’autres atomes, typiquement d’azote, alors conformément à la loi de conservation de l’énergie ils émettent un rayonnement sous forme de photons dont l’énergie dépend de leur vitesse. C’est exactement le même phénomène que celui provoquant les radiations d’un synchrotron dans lequel sont accélérés des électrons à des vitesses relativistes. Ce type d’émissions de photons de haute énergie liés a des orages a été observé au début des années 1980 par des détecteurs dit de Compton embarqués dans des satellites.

Mais que se passe-t-il sur le plancher des vaches pendant que le champ électrique s’intensifie pour se terminer par une décharge électrique lors d’un orage ? C’est ce qu’a voulu approfondir une petite équipe d’étudiants doctorants de l’Université de Tokyo, dont Yuuki Wada, initiateur de ce projet. Leur préoccupation était de connaître l’aire de répartition au sol de ce rayonnement, son énergie et la durée de l’irradiation que chacun peut subir s’il se trouve à l’extérieur lors d’un orage. Le choix d’orages d’hiver a été arrêté en raison des altitudes relativement peu élevées des nuages. L’hypothèse fut que la détection des rayons gamma – car il s’agit bien de rayons gamma – en serait facilitée. Cette détection a été réalisée avec des photo-multiplicateurs équipés d’une fenêtre constituée d’un cristal d’oxyde de bismuth et de germanium sensible aux rayons gamma. Un ensemble de deux sites de détection a été installé dans la ville de Kanazawa près de la Mer du Japon et le 9 janvier 2018, au cours d’un orage ce fut une grande découverte.

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Les deux détecteurs ( sur la figure : a et b) étaient distants d’environ 1 kilomètre et ils ont détecté deux évènements différents, l’un se déroulant entre 80 et 20 secondes avant l’éclair – la décharge électrique – et l’autre ayant lieu au cours des 50 millisecondes suivant l’éclair. Il s’agit lors de la première « lueur » de rayons gamma d’une pluie de photons ayant une énergie de l’ordre de 1 à 3 MeV. Ces photons de relativement faible énergie sont émis par les électrons accélérés par le champ électrique lors de leur décélération et ce premier phénomène provoque ensuite l’éclair et le flash concomitant de rayons gamma de plus haute énergie, jusqu’à 30 MeV, puisque ces deux phénomènes sont liés conformément aux signaux enregistrés par les deux réseaux de détecteurs. L’un des réseaux a bien enregistré la « lueur » précédant l’éclair alors que l’autre réseau situé à 1,3 km du premier a mieux enregistré le « flash » de rayons gamma en raison de la distance séparant l’éclair lui-même de chacun des détecteurs. Les analyses ont enfin permis de calculer l’intensité de la décharge du champ électrique établi dans le nuage d’orage. Celle-ci a atteint près de deux-cent-mille ampères pour un champ d’environ un milliard de volts par m2. C’est la première fois qu’un lien a pu être établi entre ces deux phénomènes de haute intensité énergétique. Il reste maintenant à expliquer en détail le mécanisme qui provoque ce « flash » de haute énergie et il faudra accumuler les observations pour mieux comprendre ce mécanisme. Toujours est-il qu’au cours d’un orage, si on n’est pas à l’abri, on a peu de chance de se faire foudroyer mais par contre on a toutes les chances de se faire copieusement irradier par des rayons gamma …

Source : University of Tokyo et doi : 10.1038/s42005-019-0168-y

Depuis 75 ans le dilemme américain c’est le dollar

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En lisant une interview de Paul Craig Roberts, à l’occasion du 75e anniversaire de la signature des accords de Bretton Woods, et qui fut l’un des principaux conseillers économiques de Donald Reagan, j’ai compris quel était le problème des Etats-Unis d’Amérique, un problème sans solution dans lequel tous les pays occidentaux sont plongés. Ce problème est le maintien de la puissance impériale américaine. Cette puissance est, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, basée sur deux pivots, le dollar et l’OTAN. L’OTAN qui n’a plus lieu d’être en théorie ne sert qu’à asservir l’Europe mais le dollar est le principal fondement de la suprématie américaine sur le monde entier.

Le billet vert fut, après la deuxième guerre mondiale, institué comme la monnaie de référence – et de réserve pour les banques – dans toutes les transactions commerciales. La demande en dollars n’a donc jamais cessé d’augmenter et pourtant il était adossé à l’or, mais la disponibilité en or physique est par essence limitée. En 1971 Richard Nixon, d’un trait de plume, rompit le contrat tacite de Bretton Woods qui liait le dollar à l’or et avait conféré au billet vert le statut de monnaie de référence mondiale. Depuis lors les pays ont accumulé des dollars en commerçant avec les USA et en commerçant entre eux en libellant leurs transactions en dollars. Naturellement, et n’importe quel économiste avisé aurait pu le prédire, le dollar perdit donc sa valeur de 35 dollars l’once (avant 1971) pour ne devoir aujourd’hui qu’environ 1400 dollars pour une once. Ce n’est pas l’or qui s’est renchéri mais le dollar qui s’est dévalué.

Ce qui a maintenu le statut de référence du dollar dans le monde est que la plupart des pays occidentaux ont cru bon de « coller » leur monnaie au dollar après sa déconnexion avec l’or. Ces pays ont donc également choisi la perte de valeur de leur monnaie, c’est paradoxal mais pourtant vrai !

La majorité des principales monnaies dans le monde, livre sterling, yen, euro, et dans une certaine mesure le yuan, sont maintenues par les banques centrales dans un étroit intervalle de change avec le dollar. Ceci évite d’exposer les économies de ces pays à ce que l’on pourrait appeler des risques de change dans les transactions commerciales. Après la crise des sub-primes américaine de 2008, une crise domestique exportée par les banques américaines qui ont inondé les marchés de titres sans valeur mais supposés à haut rendement dans le but de maintenir la dépendance des autres pays au dollar, la réserve fédérale américaine n’a pas eu d’autre choix que de renflouer ses propres banques en créant de la monnaie à partir de rien. La conséquence perverse de cet état de fait a conduit les banques centrales des autres pays, Europe, Grande-Bretagne et Japon, à également créer de la monnaie « papier », ne mâchons pas les mots, pour aider leurs banques à se refinancer puisqu’elles avaient toutes été piégées par l’escroquerie américaine des sub-primes.

En d’autres termes les USA ont exporté leur fraude dans l’ensemble des pays occidentaux et ont fait payer à ces derniers un lourd tribut, tout simplement parce que le dollar est resté la monnaie de référence internationale. Pour les grands argentiers américains le problème de l’or n’avait pas perdu de son actualité depuis 1971 et c’est toujours le cas aujourd’hui. Il ne faut surtout pas que la valeur de l’or, libellée en dollars, ne monte trop haut. Comme la disponibilité en métal jaune est limitée, la réserve fédérale américaine a autorisé les transactions sur l’or non plus physique, mais papier, une autre escroquerie organisée par l’administration américaine à l’échelle mondiale, escroquerie pire encore que celle des sub-primes. Il s’agit du marché des « futures » sur l’or, le Comex Gold Futures, qui autorise les acteurs de ce marché à vendre jusqu’à 60 fois une once d’or. Dès lors le prix de l’or, théorique naturellement, reste relativement stable alors qu’en réalité, avec ce système frauduleux il aurait du atteindre si la loi basique de l’offre et de la demande n’était pas détournée une valeur d’environ 85500 dollars pour une once ! Faites vous-même le calcul 1425 x 60 = l’escroquerie américaine.

Pourquoi est-ce une escroquerie organisée par la FED et naturellement par l’administration américaine ? Tout simplement parce que les « futures » sur l’or, contrairement au marché des actions ou des obligations ne doit pas nécessairement être adossé sur une contre-partie physique : les positions « short » sur l’or n’exigent pas que la transaction soit « physique », l’administration américaine a réalisé là la plus incroyable escroquerie de tous les temps, la dématérialisation de l’or. L’or est devenu du papier au même titre que le dollar, l’euro ou encore le yen, sans valeur aucune, du moins aux yeux des Américains. Par voie de conséquence toutes les monnaies occidentales sont profondément surévaluées artificiellement par rapport à l’or. La conséquence est naturellement une perte du pouvoir d’achat tant du dollar sur son marché domestique qu’également au niveau international, chute qui entraine aussi toutes les autres monnaies liées au billet vert. Cette situation semblerait être paradoxale pour l’homme de la rue puisqu’il n’a pas encore ressenti les effets pervers de l’inflation, conséquence normale d’une perte de valeur de la monnaie. Que ce dernier se détrompe car il ne voit que le bout de son doigt quand son banquier lui montre la lune, c’est-à-dire, revenons sur Terre, le prix de son chariot de courses au supermarché. Ce prix est aussi manipulé au détriment de la qualité des produits proposés à la vente, mais le consommateur ne s’en rend pas encore compte. Cette qualité suit la dégradation de celle de la monnaie !

Un autre facteur de fragilisation de la suprématie du dollar réside dans la mise en oeuvre de l’extraterritorialité de la loi américaine s’appliquant à l’usage qui est fait du dollar hors du territoire américain. Toute entreprise non américaine côtée à la bourse de New-York, toute entreprise non américaine utilisant le système SWIFT de paiement en dollar US est tenue de se conformer à la législation américaine. Il s’agit d’un corollaire à la domination du dollar comme monnaie d’échange mondiale. Si les USA ont utilisé cet outil terrifiant pour faire respecter leurs prises de position politique à l’égard de certains pays il bafoue tous les traités internationaux. Cette attitude peut être comparée à de la piraterie : au XVIIIe siècle les pirates rançonnaient les navires marchands pour renflouer le Trésor britannique …

Cette extraterritorialité des lois américaines est le signe évident d’une fin de règne du dollar qui va s’accélérer dans les prochaines années avec la « dédollarisation » des économies de nombreux pays, à commencer par la Chine et la Russie. Le fait que ces pays, suivis – et c’est significatif – par l’Inde, le Qatar ou encore la Turquie, mettent en place des mécanismes de swap entre leurs monnaies nationales, va inexorablement affaiblir le dollar, d’autant plus rapidement que ces mêmes pays achètent tout l’or disponible sur les marchés afin d’adosser leurs transactions sur le métal jaune. Dès lors la suprématie du dollar s’effondrera et l’or, cette monnaie « primitive », retrouvera son statut d’étalon international.

Comme l’a déclaré récemment le Ministre des finances français Bruno Le Maire : « L’organisation de Bretton Woods telle qu’on la connait a atteint ses limites. À moins d’être capables de réinventer un nouveau Bretton Woods, les Nouvelles Routes de la Soie pourraient devenir le nouvel ordre mondial. Alors les standards de gouvernance chinois, les aides de l’Etat, l’accès aux contrats gouvernementaux, la gestion de la propriété intellectuelle … pourraient devenir les nouvelles règles globales« .

Il faut ajouter pour conclure ce billet que le vice-ministre des affaires étrangères de Russie Sergeï Ryabkov a enjoint il y a quelques jours les pays « non-alignés » à adhérer à l’initiative INSTEX, pleinement opérationnelle depuis quelques jours seulement. L’INSTEX est une chambre de compensation, alternative au SWIFT, initialement créée pour faciliter les échanges commerciaux entre l’Europe et l’Iran, pays étranglé par les sanctions américaines unilatéralement décidées par la Maison-Blanche. Cet organisme siège à Paris et ses trois actionnaires créateurs, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, sont en théorie ouverts à l’adhésion d’autres pays. Si Monsieur Ryabkov a fait cette déclaration, cela veut signifier que Moscou est prêt à collaborer avec les autres pays signataires du traité de contrôle des activités nucléaires de l’Iran et le mécanisme INSTEX pourrait être la porte ouverte à une dédollarisation accélérée de l’économie mondiale. Il reste à espérer que le Président français et le nouveau locataire du 10 Downing Street oeuvreront dans ce sens mais ce n’est pas tout à fait acquis.

Le microbiome buccal se constitue dès la naissance.

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Avant la naissance la bouche est stérile comme l’est le liquide amniotique mais cette stérilité disparait instantanément après la naissance. En quelques minutes toutes sortes de micro-organismes envahissent la cavité buccale du nouveau-né, d’une part parce qu’elle se trouve en contact avec l’air, ce qui n’était pas le cas durant la vie in utero, et d’autre part en raison de la proximité de la mère, de sa peau, de ses seins. Il faudra moins d’une année à un enfant pour constituer ce que les biologistes appellent le « microbiome » oral. Toutefois quelques espèces de micro-organismes resteront absentes de la bouche de l’enfant comme certaines bactéries anaérobies qui ne se retrouvent que dans la bouche des adultes. Une équipe de biologistes de l’école dentaire de l’Université d’Harvard a étudié la constitution du microbiome buccal de l’enfant âgé de moins d’une année en réalisant une étude des séquences des ARN-16S ribosomaux qui sont une sorte de carte d’identité des micro-organismes. Parmi les 9 couples mère-enfant étudiés, 4 enfants étaient nés par césarienne et 3 ont été nourris exclusivement au sein durant les trois premiers mois. Il est apparu que la bouche de l’enfant nouveau-né puis durant les trois premiers mois n’est pas colonisée dans d’identiques proportions par les mêmes bactéries que celles se trouvant dans la bouche de la mère. En effet, certaines bactéries présentes sur la peau se retrouvent dans la bouche infantile alors qu’elles ne sont pas présentes dans un bouche d’adulte.

Les enfant nés par voie vaginale présentent une petite différence avec ceux nés par césarienne au niveau de leur microbiome buccal. Celui-ci comporte quelques bactéries d’origine vaginale qui disparaitront ensuite au cours de la diversification de ce microbiome. L’explication réside dans le fait que comme pour tout microcosme un équilibre entre les espèces s’établit progressivement à partir de l’état stérile initial. Ces bactéries provenant de la peau ou de l’environnement disparaissent très vite pour que le microbiome de l’enfant atteigne une relative uniformité avec celui de la mère. L’apparition des premières dents ne semble pas affecter le profil d’identité des bactéries, par contre les premiers aliments solides provoquent une profonde modification de ce profil. Ce profil est globalement plus simple que celui de la mère car il ne comporte pas encore de bactéries anaérobies associées aux pathologies dentaires associées aux infections gingivales. En bref, dès l’age d’un an l’enfant dispose d’un microbiome buccal caractéristique qu’il gardera globalement toute sa vie. Dans la bouche d’un être humain coexistent environ 300 espèces de bactéries différentes qui tolèrent aussi quelques levures en harmonie. Dès les premières semaines de la vie une séquence de colonisation s’établit pour atteindre cette harmonie comme l’illustre la figure ci-dessus.

Source et illustration. Doi : 10.1038/s41598-019-46923-0

La Suède est en guerre !

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Il y a quelques années les médias d’Europe occidentale titraient que la Suède se préparait à une guerre … contre la Russie. Il est difficile d’imaginer que le Kremlin ait pu envisager un seul instant d’envahir la Suède. C’était une « fake-news ». Mais c’est pourtant une vraie information que de rapporter le fait que la Suède est en état de guerre. Le ministère de l’intérieur a distribué à tous les habitants des manuels de survie en cas de blocus de leur quartier de résidence. Ça ressemble vraiment à un état de guerre. Il y a dans le pays 61 zones où il ne faut pas aller – des « no-go zones » – au risque d’être assassiné au coin de la rue en plein jour. Une majorité de ces quartiers urbains et sub-urbains se trouve dans le sud du pays et en particulier autour de la ville de Malmö. La police, les pompiers, les ambulances et les livreurs ne s’y aventurent plus. Seule l’armée, lourdement équipée, tente parfois d’y pénétrer en cas d’extrême urgence comme par exemple pour protéger les pompiers afin d’éteindre un incendie ou évacuer un blessé. En 2018 seulement il y a eu 306 attaques à main armée qui se sont soldées par 135 morts, du jamais vu auparavant dans ce pays réputé pour être calme.

Ces no-go zones sont habitées par des immigrés récents d’origine africaine ou moyen-orientale à qui le gouvernement a accordé un logement, des allocations de subsistance et l’accès à l’école pour les enfants alors que des Suédois de souche ont des difficultés pour vivre.

Les troubles récurrents dans ces zones désertées par les Suédois sont le résultat de rivalités claniques ou religieuses. Ces zones de non-droit sont le théatre de règlements de compte entre sunnites et chiites, salafistes et Kurdes nationalistes y compris des chrétiens « levantins ». Malmö compte 300000 habitants dont un tiers sont des immigrés récents et la police n’est plus capable de maintenir l’ordre. Il ne se passe plus un jour sans qu’il y ait des explosions, des meutres et des règlements de compte en pleine rue. Les habitants sont tout simplement terrorisés.

Voilà le résultat d’une politique d’immigration non pas laxiste mais généreuse, le gouvernement suédois ayant cru naïvement que tout immigré accueilli comme tel se conformerait spontanément aux us et coûtumes du pays. La petite ville de Lund, connue pour sa prestigieuse université et proche de Malmö ne peut que constater que chaque jour des voitures sont incendiées et que les citoyens paisibles sont attaqués dans la rue parfois avec des armes de guerre et des immigrés mineurs s’amusent à conduire des voitures volées pour foncer dans la foule des passants.

Les médias des pays d’Europe occidentale, Espagne, Italie, France ou Belgique, n’osent même pas mentionner ce qui se passe en Suède quotidiennement pour la simple raison qu’il y a aussi des zones de non-droit dans ces pays et qu’il faut tant bien que mal préserver la paix sociale. Cette paix sociale est maintenue par des aides financières substantielles à fond perdu car tous ces immigrés récents n’ont pas l’intention de s’assimiler dans leur nouveau pays de résidence. Ils ne veulent qu’une chose : préserver leur identité politique et religieuse et vivre en marge de la société tout en profitant des largesses que celle-ci leur offre. Ça ne pourra que mal se terminer.

Source et illustration : Gatestone Institute. Avis à mes lecteurs : j’ai choisi le mode estival, donc un billet chaque 48 heures.

Brève. Facebook est-il une officine de trafic d’êtres humains ?

Je ne sais plus quand j’ai ouvert un compte sur Facebook, c’était tout nouveau, de mémoire au début de l’année 2007, et curieusement je ne suis jamais allé voir ce qui pouvait bien se passer sur mon compte depuis qu’il fut créé. J’ai perdu le mot de passe, je n’ai jamais cherché à en introduire un nouveau. Mon compte est donc dormant, je devrais plutôt dire mort-né puisque je ne l’ai jamais utilisé.

Depuis environ un an je reçois régulièrement des messages dans ma boite de courrier électronique provenant de Facebook. Ces messages sont évocateurs. Des femmes aux prénoms et noms exotiques voudraient me contacter. Pour parer à toute ambiguité Facebook prend la précaution de me signaler par une question une sorte d’invitation : « Connaissez-vous … ».

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Je ne connais pas ! Comme je suis un peu primitif dans l’utilisation d’internet, je ne sais même pas comment faire pour éviter de recevoir de tels messages. La question qui me vient donc à l’esprit est la suivante : Facebook, connaissant vaguement mon profil, fournit-il des données à des organismes obscurs de trafic d’êtres humains ?

Au Myanmar le combat contre la malaria s’organise

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La Birmanie ou Myanmar défraye la chronique internationale en raison du conflit religieux et ethnique entre les Rohingyas musulmans et les bouddhistes. Ces Rohingyas sont indésirables tant au Myanmar qu’au Bangladesh et ce dernier pays a décidé de parquer quelques réfugiés dans une île isolée au large du delta du Gange. Mais le Myanmar est beaucoup moins connu pour son action sanitaire de grande ampleur et de longue haleine pour contenir la malaria. Ce pays couvert de forêt tropicale humide est totalement infesté de moustiques anophèles qui transmettent la malaria. Les villageois qui côtoient ces forêts constituent le réservoir du Plasmodium et la stratégie adoptée depuis plusieurs décennies pour sinon éradiquer du moins contenir la malaria est de réduire ce réservoir au niveau local, c’est-à-dire de réduire la population villageoise porteuse de plasmodium, et non pas d’utiliser massivement des insecticides pour éradiquer les moustiques, une mission impossible en pratique.

Cette stratégie consiste à entrainer des personnels pour dépister systématiquement les sujets infectés et d’une part les traiter avec des médicaments anti-malaria et d’autre part à traiter l’ensemble de la population du même village avec ces mêmes médicaments. Le principe est simple. Le cycle de reproduction sexuée du parasite à l’intérieur des glandes salivaires du moustique pour produire des sporozoïtes, la forme transmise par piqûre, est alors rompu si tous les habitants d’un village donné sont exempts de parasite à la suite de ces traitements médicamenteux.

Cette approche semble prometteuse puisque les résultats montrent que dans de nombreux villages, plus d’une cinquantaine, ayant servi de plateforme d’essai et de mise au point de cette stratégie les cas de malaria ont pratiquement disparu. Cette stratégie met à profit le fait que les moustiques ne parcourent jamais de très longues distances. Mais la vigilance reste de mise car l’éradication ne peut être vraiment atteinte que si le nombre de cas reste nul pendant plusieurs années. Il apparaît alors deux situations qui doivent être prises en compte. D’une part un manque de vigilance en cas de fièvre, il faut rapidement dépister la cause de la fièvre à l’aide du test sanguin et le dépistage est peu coûteux et simple à mettre en oeuvre. Si le sujet s’avère positif il doit être immédiatement traité et isolé afin d’éviter que des moustiques s’en approchent. D’autre part l’immunité des individus diminue puisqu’ils ne sont plus en contact avec le parasite et ils deviennent ainsi plus vulnérables à une nouvelle infection. La Fondation Bill & Melinda Gates est très impliquée dans ce programme d’éradication d’un nouveau genre mais les projections de cet organisme indiquant une possible éradication totale de la malaria à l’horizon 2030 paraissent optimistes. Il y a en effet d’autres maladies qu’il faudrait aussi prendre en considération et qui demanderaient les mêmes efforts comme la tuberculose et le HIV également endémiques au Myanmar.

Source : Bill & Melinda Gates Foundation

Note. Au sujet de l’immunité supposée protéger contre la malaria je voudrais mentionner ici mon cas personnel. Je souffre de la malaria (P. vivax) depuis maintenant 21 ans et si les crises, aujourd’hui, n’ont plus la même ampleur que les premières, celles-ci n’ont pas disparu, loin de là. Il me semble, mais ce n’est qu’une opinion personnelle, que parler d’immunité dans le cas du P. vivax paraît abusif sinon excessif.

L’obsession du carbone a progressivement changé les mentalités.

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Subissant presque 24 heures sur 24 la propagande « réchauffiste » basée sur les émissions de CO2 dans l’atmosphère, les gouvernements encouragent à grands frais (pour les contribuables) la mise en place des énergies dites « vertes » ou « non carbonées » ou encore « renouvelables » et en particulier les moulins à vent. Notre capacité de jugement a été émoussée par cette propagande à tel point qu’il devient impossible de discerner la fiction que véhicule cette propagande de la réalité des faits. Ce billet n’exposera pas encore une fois l’imposture du changement climatique mais le désastre provoqué par les éoliennes sur la biodiversité, biodiversité dont on entend aussi parler car, selon les mêmes activistes « réchauffistes », elle est menacée … par le réchauffement.

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En 2013, alors que le parc éolien nord-américain n’en était qu’au stade du développement, 573000 oiseaux ont été tués par les éoliennes, provoquant une baisse alarmante notamment des populations de pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) aussi appelé Bald Eagle, l’emblème des Etats-Unis. Ces même militants « réchauffistes » s’alarment du mazoutage de quelques oiseaux marins quand il y a un accident sur un bateau transportant du pétrole mais ils gardent le silence devant l’hécatombe de chauve-souris et d’oiseaux migrateurs provoquée par les éoliennes.

Tout ça parce que les éoliennes font partie du programme institué par les Nations-Unies pour décarboner la planète. Voilà un exemple de la déviation de cette faculté de jugement provoquée par la propagande climatique. L’objectivité a disparu car ce jugement prend soin de ne pas considérer tous les éléments pourtant nécessaires pour construire un jugement objectif. Prenons un autre exemple emblématique de la confusion qui a envahi l’opinion. Aux Etats-Unis toujours la dixième cause de mortalité est le suicide dont le taux a atteint en 2017 quatorze cas pour 100000 habitants (source CDC). Ces mêmes activistes « réchauffistes » ont clamé que ce taux de suicide était en constante augmentation parce que, suivant des recommandations de 70 associations médicales, le changement climatique devait être considéré comme une urgence sanitaire et que par conséquent le nombre de suicides augmentait pour cette raison. Les 45000 suicidés américains chaque année doivent donc être considérés comme des victimes du changement climatique.

L’opinion traverse donc une crise réelle et pas seulement aux USA puisque la toute nouvelle présidente de la Commission européenne a déclaré que l’urgence absolue de l’Union européenne était le changement climatique. Tous les prétexte sont bons pour la propagande « réchauffiste » : le recul des glaciers alpins, les épisodes de canicule, les inondations, la sécheresse, l’érosion des littoraux, les feux de forêt, la raréfaction des ours blancs, la fonte de la banquise, et pourquoi pas aussi les tremblements de terre et la prochaine crise boursière ? Qu’arrive-t-il à une société qui se raconte ses propres contes de fée ? La décadence, car nous sommes tous en train de « perdre le nord » !

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Inspiré d’un billet de Donna Laframboise (nofrackingconsensus.com)

Illustrations : pygargue, Wikipedia, titre d’un article paru sur Le Temps de Genève

L’obsession du carbone a progressivement changé les mentalités.

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Subissant presque 24 heures sur 24 la propagande « réchauffiste » basée sur les émissions de CO2 dans l’atmosphère, les gouvernements encouragent à grands frais (pour les contribuables) la mise en place des énergies dites « vertes » ou « non carbonées » ou encore « renouvelables » et en particulier les moulins à vent. Notre capacité de jugement a été émoussée par cette propagande à tel point qu’il devient impossible de discerner la fiction que véhicule cette propagande de la réalité des faits. Ce billet n’exposera pas encore une fois l’imposture du changement climatique mais le désastre provoqué par les éoliennes sur la biodiversité, biodiversité dont on entend aussi parler car, selon les mêmes activistes « réchauffistes », elle est menacée … par le réchauffement.

En 2013, alors que le parc éolien nord-américain n’en était qu’au stade du développement, 573000 oiseaux ont été tués par les éoliennes, provoquant une baisse alarmante notamment des populations de pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) aussi appelé Bald Eagle, l’emblème des Etats-Unis. Ces même militants « réchauffistes » s’alarment du mazoutage de quelques oiseaux marins quand il y a un accident sur un bateau transportant du pétrole mais ils gardent le silence devant l’hécatombe de chauve-souris et d’oiseaux migrateurs provoquée par les éoliennes.

Tout ça parce que les éoliennes font partie du programme institué par les Nations-Unies pour décarboner la planète. Voilà un exemple de la déviation de cette faculté de jugement provoquée par la propagande climatique. L’objectivité a disparu car ce jugement prend soin de ne pas considérer tous les éléments pourtant nécessaires pour construire un jugement objectif. Prenons un autre exemple emblématique de la confusion qui a envahi l’opinion. Aux Etats-Unis toujours la dixième cause de mortalité est le suicide dont le taux a atteint en 2017 quatorze cas pour 100000 habitants (source CDC). Ces mêmes activistes « réchauffistes » ont clamé que ce taux de suicide était en constante augmentation parce que, suivant des recommandations de 70 associations médicales, le changement climatique devait être considéré comme une urgence sanitaire et que par conséquent le nombre de suicides augmentait pour cette raison. Les 45000 suicidés américains chaque année doivent donc être considérés comme des victimes du changement climatique.

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L’opinion traverse donc une crise réelle et pas seulement aux USA puisque la toute nouvelle présidente de la Commission européenne a déclaré que l’urgence absolue de l’Union européenne était le changement climatique. Tous les prétexte sont bons pour la propagande « réchauffiste » : le recul des glaciers alpins, les épisodes de canicule, les inondations, la sécheresse, l’érosion des littoraux, les feux de forêt, la raréfaction des ours blancs, la fonte de la banquise, et pourquoi pas aussi les tremblements de terre et la prochaine crise boursière ? Qu’arrive-t-il à une société qui se raconte ses propres contes de fée ? La décadence, car nous sommes tous en train de « perdre le nord » !

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Inspiré d’un billet de Donna Laframboise (nofrackingconsensus.com)

Illustrations : pygargue, Wikipedia, titre d’un article paru sur Le Temps de Genève