Et quand la bise fut venue …

Avant l’observation globale à l’aide de satellites des températures de surface terrestre et océanique il existait les stations météo à terre et des bouées dispersées dans les océans. Il fut possible par ces approches toujours existantes de montrer l’évolution de ces températures depuis le début du XXe

siècle. Cette évolution fait apparaître trois oscillations bien caractérisées qui sont retrouvées partout sur la planète et sont concordantes et synchrones. L’un des exemples est l’évolution de la température des eaux de surface de l’Océan Pacifique qui suit l’évolution de la PDO. Source : Dr Ole Humlum, Université d’Oslo.

Il existe cependant un léger décalage entre ces oscillations (PDO) décadales et celles de l’Atlantique. On ignore toujours la cause de ce décalage ni la cause de ces oscillations, tous les modèles tentant d’expliquer ces phénomènes se heurtant à l’extrême complexité du paramétrage nécessaire pour réaliser de telles simulations à l’aide de très puissants ordinateurs. Bref, la longue période retrouvée dans l’index PDO, 1945-1980, fut suffisamment convaincante pour que les spécialistes de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Administration) sonnent l’alarme en 1974 après avoir observé la chute de l’indice PDO depuis la fin de l’optimum moderne (1920-1945). Les observations météorologiques réalisées en Grande-Bretagne confirmaient ce phénomène, notant que la durée des saisons de production agricole commençaient à diminuer et les épisodes de sécheresse au Sahel devenaient de plus en plus préoccupantes ainsi qu’en Inde avec une faiblesse de la mousson.

La NOAA prédisait ainsi en 1974 l’arrivée d’une nouvelle période glaciaire du même type que celle qui prévalut pendant plusieurs siècles après le grand optimum climatique médiéval qui fut un véritable âge d’or en Europe avec l’abondance des récoltes, le bien-être des populations se traduisant par la construction de cathédrales, signe de prospérité générale. Ces rappels historiques sont nécessaires pour exorciser le démon de « l’écopocalypse », un néologisme trouvé sur la toile ces jours derniers et qui est tout à fait approprié. Les activistes du climat ont totalement inversé la situation et l’histoire le prouve sans contestation possible : quand la tendance du climat est orientée vers un réchauffement il y a plus de pluies et les récoltes sont plus abondantes pour le plus grand bienfait des peuples, c’est ce qui est observé depuis les années 1980. Comme mentionné dans un précédent billet sur ce blog le dégazage des océans depuis la fin du « petit âge glaciaire » a conduit à une augmentation de la teneur d’origine naturelle en CO2 atmosphérique favorisant la croissance des plantes terrestres. Inévitablement la météorologie n’est pas stable et il existe des fluctuations de courte durée, quelques années seulement, qui donnent du grain à moudre aux partisans du catastrophisme climatique. Or le réchauffement tant annoncé ne peut être que propice au bien-être de l’humanité.

A contrario, les prévisions des spécialistes de l’activité solaire sont beaucoup plus préoccupantes et personne ne les prend au sérieux : ce sera en 2050 au plus tôt, peu importe. Il faut vivre avec son temps et l’avenir ce sera pour nos descendants. Il est nécessaire de se préparer au « peak-oil » que l’on prévoyait à échéance de 50 ans il y a 50 ans et que l’on prévoit toujours pour 50 ans, mais les réserves exploitables ne feront que s’amoindrir et il en est de même pour le gaz. On sait produire des carburants à partir de la houille dont les réserves sont immenses y compris sur le sol français, les gaz de schistes sont très peu exploités hors des Etats-Unis, pays où la législation concernant l’exploitation du sous-sol ne dépend pas de l’Etat mais des propriétaires du terrain. Le nombre de forages dans ce pays ne cesse de diminuer, signe d’un épuisement rapide de ces gisements. Seuls des pays comme la Chine et la Russie ont une vision réaliste sur le long terme et elle devrait faire réfléchir les Occidentaux car la politique énergétique est toujours une problématique de long terme. Seul le temps présent préoccupe les décideurs politiques occidentaux et les générations futures comprendront que les politiciens actuels leur auront laissé comme héritage des conditions de vie dégradées, non pas les écosystèmes qui ont toujours retrouvé leur splendeur après les périodes de grandes glaciation, preuve que la nature est par essence résiliente mais des pays qui n’ont pas su anticiper les conditions énergétiques dont nos arrière petits-enfants auront besoin.

Seuls trois pays dans le monde ont une vision sur le long terme qui se matérialise par la mise au point de la filière nucléaire à neutrons rapides et le développement de celle du thorium, les seules alternatives possibles, il n’y en aura pas d’autre à l’horizon 2050 quand il commencera à faire réellement froid. Il s’agit de la Chine, de la Russie et de l’Inde. Que font les Occidentaux dans cette préparation de l’avenir ? Ils sont, telle la cigale quand la bise fut venue, démunis car prisonniers du court terme, n’étant plus capables en raison de l’état dégradés de leurs finances d’investir dans les grands projets énergétiques de ces filières. Voilà en quelques mots quelles peuvent être les conséquences du manque de vision de ces politiciens qui ne se préoccupent que du CO2, de l’effet de serre et des fluctuations météorologiques, leur jugement étant totalement troublé par l’idéologie écologiste qui ressemble maintenant à une religion …

Émissions pléthoriques de CO2 : l’autre gros mensonge de l’IPCC

Il ne fait plus aucun doute que l’organisme onusien IPCC situé à Genève aux côtés de l’Organisation Météorologique Mondiale est une officine politique qui utilise des travaux scientifiques pour en retourner les résultats et leurs conclusions afin de rendre aux décideurs politiques des directives pour guider leurs décisions dont les objectifs principaux sont d’atteindre une « neutralité carbone » pour toutes les économies occidentales. Les conséquences économiques et sociétales sont immenses comme la progressive interdiction des automobiles propulsées par des moteurs à combustion interne, la maîtrise du chauffage domestique en améliorant l’isolation des logements, la création du concept de « villes 15 minutes » pour réduire la circulation automobile, l’interdiction d’accès de certaines villes aux véhicules trop émetteurs de CO2 et enfin le développement extravagant et très coûteux pour une efficacité proche de zéro des énergies dites renouvelables … Cet agenda est motivé par une seule hypothèse toujours non prouvée : l’effet de serre du CO2 provoquant un réchauffement du climat. Et cette affirmation est basée sur la forte augmentation de la teneur en ce gaz dans l’atmosphère constatée depuis la fin du XIXe siècle. Le puits de CO2 est l’océan et plus sa surface est froide plus le piégeage est efficace. L’expansion de l’ère industrielle à la fin du dix-neuvième siècle correspond approximativement à la fin du petit âge glaciaire qui dura 500 ans, période durant laquelle ce piège océanique fonctionna à plein régime. Arriva le réchauffement relatif du climat qui dura jusqu’aux années 1950 suivi d’une petite période relativement froide qui fit dire à la NOAA que les sécheresses dévastatrices en Inde étaient un signe avant coureur d’un refroidissement mais quelques années calmes suivirent avec une stabilisation depuis maintenant 30 ans.

Depuis la fin du XIXe siècle la surface des océans s’est donc réchauffée et selon la loi de Henry les océans ont donc « dégazé » provoquant l’augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique qui a été attribuée à tort à l’activité industrielle et humaine en général, activité fortement consommatrice d’énergie en particulier les combustibles carbonés fossiles. La capacité du piège océanique est virtuellement infinie puisque la formation de carbonates insolubles rend ce piégeage irréversible. Pour valider sa théorie l’IPCC a avancé une hypothèse erronée pour justifier l’insouciance de l’humanité brûlant abusivement des combustibles fossiles consistant à évaluer le temps de résidence de ce CO2 nouvellement émis dans l’atmosphère comme étant de plusieurs siècles.

Or cette affirmation est non seulement fausse mais mensongère car l’IPCC disposait de toutes les preuves pour reconnaître que ce temps de résidence n’est qu’au mieux de 14 ans, en d’autres termes la moitié du CO2 émis par l’activité humaine disparaît en 14 ans. En effet, le carbone-14 généré par les essais nucléaires atmosphériques et leur arrêt en 1960 a permis d’évaluer avec précision ce temps de résidence. Comme la capacité du piège océanique est infinie en raison de l’immobilisation sous forme solide il ne peut y avoir d’acidification des océans comme clamé par l’IPCC et certaines ONGs et il en est de même avec la végétation terrestre qui piège encore plus de ce gaz lorsque sa teneur augmente. Si l’équilibre chimique et thermodynamique de ce transfert de l’atmosphère vers le puits océanique est respecté alors la contribution de l’activité humaine à cette augmentation ne correspond qu’à 12 % de la totalité du CO2 atmosphérique (1696 gigaTonnes), c’est-à-dire 202 gT comme cela vient d’être exposé et avec le même temps de résidence de 14 ans. L’étude réalisée par le Docteur Peter Stallinga ( https://doi.org/10.3390/e25020384 ) confirme ces résultats.

La partie a) de cette illustration est la représentation des émissions de CO2 par an depuis le début de l’ère industrielle qui correspond précisément à la fin du petit âge glaciaire et la partie b) est l’intégrale de ces émissions obtenue à partir de l’équation décrite dans la publication, facile à comprendre, décrivant la thermodynamique de la répartition du CO2 entre l’atmosphère et les eaux océaniques. Il « manque » pour équilibrer le bilan décrit par cette équation l’apport de l’activité humaine figurant en jaune dans ce graphique.

L’IPCC ignore donc à dessein les preuves scientifiques incontestables et les contourne en les présentant sous une forme mensongère pour apporter des preuves de sa théorie de l’effet de serre du gaz carbonique et de l’urgence d’atteindre une neutralité carbone calculée sur une base faussement factuelle adossée sur de faux modèles. Pour que tous les décideurs politiques auxquels sont destinés les rapports de l’IPCC acquiescent sans réfléchir il doit exister un agenda politique caché dont le but est de détruire l’ensemble des économies occidentales, du moins celles des pays qui prennent des mesures erronées comme le prouve cette étude pour réduire leurs émissions de CO2. C’est tout simplement suicidaire ! Et j’ajouterai que c’est ridicule car tout ce scénario de l’IPCC est basé sur des mensonges, mais me direz-vous qui ne ment pas aujourd’hui ?

Le gyre de l’Atlantique Nord, le climat européen et les ouragans

Les spécialistes du climat s’accordent pour affirmer que les conditions climatiques particulières de l’Europe occidentale dépendent étroitement des courants marins qui structurent les eaux de l’Atlantique Nord de par leur salinité et de leur température. Il s’agit du « gyre » de cette partie septentrionale de l’Océan dont les courants tournent dans le sens des aiguilles d’une montre. Il existe un autre gyre dans l’Atlantique Sud dont la rotation est inversée, un autre dans l’Océan Indien et deux gyres dans l’Océan Pacifique. Il est nécessaire d’examiner en détail la carte ci-dessous pour comprendre la suite de cet exposé qui n’a comme seule prétention d’aider à comprendre quelles sont les conséquences de ce gyre sur le climat de l’Europe et également sur les phénomènes météorologiques violents qui affectent le continent nord-américain périodiquement, nommément les ouragans.

Le gyre de l’Atlantique Nord a pour conséquence un transport de l’énergie thermique en provenance de la zone de convergence intertropicale (ITCZ) vers le nord en passant à travers de l’arc antillais résultant dans la formation du grand courant chaud du Gulf Stream. Ce courant chaud tempère le climat de l’Europe occidentale et permet par exemple au port de Reykjavík d’être libre de glaces toute l’année bien qu’étant situé tout près du Cercle Polaire. Des diverticules viennent tempérer le Golfe de Gascogne et la Mer du Nord ainsi que la côte sud du Groenland ayant pour désagréable effet de provoquer la migration des icebergs vers le sud et l’est. Les lignes rouges en pointillé et en points sur cette carte sont les limites habituelles de ces icebergs et limites absolues relevées, pour l’anecdote, depuis le milieu du dix-neuvième siècle par les pêcheurs de morue et les baleiniers.

Entre l’été et l’hiver boréal l’intensité des courant du gyre varie imperceptiblement car seule la profondeur du courant est affectée. Les différences de salinité expliquent les diverticules mentionnés précédemment car outre la température des eaux du gyre la densité et également la teneur en sel dépendent de la température, la salinité augmentant avec l’évaporation dans la zone intertropicale. Les évènements météorologiques violents, les ouragans, prennent naissance à proximité de l’archipel du Cap Vert en raison des perturbations provoquées par le puissant courant froid des Canaries dont la cause est une remontée des eaux profondes froides vers la surface (upwelling en anglais) qui, combinées aux vents alizés de nord-est donnent naissance à des foyers de dépression atmosphérique qui vont se charger en énergie thermique en traversant l’Atlantique au nord de l’ITCZ pour arriver finalement vers le golfe du Mexique ou la côte est des Etats-Unis. Il s’agit des vortex de Von Karman bien décrits dans la littérature spécialisée. Il faut ajouter à ce bref résumé le fait que plus on s’éloigne des côtes atlantiques de l’Europe moins l’influence du courant chaud de l’Atlantique Nord se fait sentir. Il y a un autre élément peu mentionné mais tout de même bien réel : le courant des Canaries est froid, il y a donc peu d’évaporation des eaux océaniques, les vents dans cette région sont orientés de secteur nord-est et c’est l’une des explications de la présence d’une vaste zone désertique sur le nord du continent africain en particulier dans le sud marocain.

Si ce large système de courants marins était stable tout se passerait bien mais il n’en est rien. La position de l’ITCZ varie pour une raison encore mal connue. La précession des équinoxes a été évoquée ainsi que l’angle du plan de l’écliptique mais sans conclusions satisfaisantes. Ce qui a pourtant été montré avec certitude est une remontée d’environ 25 degrés de latitude vers le nord de l’ITCZ à la fin du Dryas récent. La fonte massive des glaciers européens et nord-américains à la fin brutale de la dernière glaciation aurait provoqué un afflux d’eau douce perturbant alors cette zone de convergence des gyres nord et sud-atlantiques, les eaux de surface moins salées en raison de cet afflux d’eau douce provenant de la fonte des icebergs ayant eu pour effet la création d’un conflit dans la zone de convergence et aurait eu pour conséquence une remontée significative de celle-ci vers le nord. Mais cette explication n’a pas remporté l’unanimité des spécialistes. Néanmoins il s’agit de la cause première de la luxuriance du Sahara durant l’Holocène, période suivant immédiatement le Dryas, alors soumis au régime de moussons normalement situé le long du grand Golfe de Guinée. Cette conséquence est alors facile à comprendre, le Sahara fut pendant près de dix mille ans une zone de savane arborée parcourue de rivières et parsemée de lacs.

Toute l’Europe occidentale profita d’un climat particulièrement doux durant cette période qui dura plus de 8000 ans, l’optimum de l’Holocène, avec un recul prononcé des glaciers alpins et une remontée de la zone arborée jusqu’à 2500 mètres d’altitude comme en atteste la découverte de grosses souches d’arbres à ces altitudes dans tout l’arc alpin. Les paléo-climatologues ont confirmé ces faits et ont même évalué la température moyenne à celle supérieure de 4,5 °C aux températures moyennes actuelles. S’affoler d’un réchauffement du climat de 1,5 °C est à l’évidence une stupidité. Loin de moi la prétention de vouloir prédire l’avenir mais il existe un signal faible, comme mentionné dans un récent billet, qui autorise une constatation que chacun est libre d’admettre compte tenu de la propagande climatique actuelle. Il s’agit des évènements météorologiques violents qui sont une indication de la tendance du climat.

Nous avons vu que les ouragans suivent grosso modo la partie sud du gyre de l’Atlantique Nord en se chargeant d’énergie thermique au cours de leur cheminement vers l’Amérique du Nord. La source de cette énergie thermique n’a qu’une seule cause : la température des eaux de surface de l’océan. Cette température n’a qu’une seule origine, l’irradiance solaire. Collecter des données météorologiques relatives à ces évènements violents est d’une simplicité abécédaire. Il apparaît que depuis plus de 40 ans l’énergie cumulée des ouragans dans l’Atlantique Nord est stable voire déclinante alors que les modèles climatologiques provenant des compilations de l’IPCC prévoient une augmentation de cette énergie beaucoup plus élevée comme le montre la figure ci-dessous :

Le nombre cumulé d’ouragans (Atlantique Nord), de cyclones (Océan Indien et Pacifique Sud) et de typhons (Pacifique Nord) reste remarquablement stable si on considère seulement leur énergie.Au cours des 40 dernières années la moyenne de ces énergies indique que l’année 2022 a été de 30 % inférieure à cette moyenne et si on s’attarde sur le caractère dévastateur de ces évènements on constate que la tendance est une diminution de ce dernier :

Où est l’erreur ? Il m’a fallu beaucoup de temps de réflexion pour comprendre ce que signifiaient les données présentées par ces graphiques. Que le nombre cumulé d’évènements cycloniques violents soit stable est facile à comprendre. Il s’agit d’une conséquence de l’inertie thermique des océans au moins jusqu’aux premiers 100 mètres de profondeur. Avec une surface couvrant près de 70 % de la surface de la Terre les océans représentent une réserve d’énergie qu’un être humain a de la peine à imaginer et les océans sont l’un des premiers acteurs de la stabilité toute relative du climat dont celui de l’Atlantique Nord en ce qui concerne l’Europe occidentale. L’énergie cumulée d’n cyclone est une grandeur métrique calculée à partir de la somme des vitesses des vents relevées toutes les six heures exprimée en miles nautiques par heure élevée au carré et cette somme est divisée par 10000, une image de cette énergie admise par les spécialistes dans ce domaine. Bref, si le nombre d’évènements météorologiques reste stable leur énergie est stable, ce qui signifie que l’apport solaire en énergie est stable depuis au moins quarante ans contrairement aux prévisions de l’PCC systématiquement alarmistes, organisme qui clame que le réchauffement du climat est irréversible et détruira la planète.

Les dernières preuves de l’arrivée d’un climat plus froid et donc que l’énergie que peut accumuler un ouragan en traversant l’Atlantique Nord diminue est le nombre d’ouragans violents ayant atteint les Etats-Unis au cours des 50 dernières années. Comme l’indique le graphique ci-dessous la tendance générale est une nette diminution que seuls les esprits chagrins contesteront :

Il s’agit d’un autre signal faible précurseur d’un changement dans l’évolution du climat qu’il faudra surveiller au cours des années à venir. Toujours dans cet ordre de constatation de signaux faibles si la région sahélienne se reverdit lentement en raison d’une augmentation presque insignifiante de la teneur en CO2 atmosphérique la sécheresse prendra le dessus comme cette évolution existe depuis plus de 3000 ans, alors on parlera en Europe de réfugiés climatiques non pas en raison du réchauffement mais du refroidissement du climat avec comme corollaire une sécheresse provoquée par la diminution de l’évaporation des océans. 

Sources : variées et illustrations Wattsupwiththat.com 

La sécheresse en France : un sujet de panique climatique. Souvenirs …

À la suite de l’optimum climatique moderne, approximativement entre 1925 et 1945, une courte période froide s’ensuivit entre 1950 et 1970, elle-même suivie d’une période relativement plus chaude. Je vécus mon enfance dans les Monts du Lyonnais, en pleine campagne, et quand je fus capable de mémoriser les évènements de mon enfance, c’est-à-dire après un phénomène très bien identifié qui s’appelle l’amnésie de l’enfance, vers l’âge de neuf-dix ans, sans souvenirs cinématographiques, photographiques ou sonores, ces technologies n’existaient pas dans les années 1950, alors je peux constater aujourd’hui encore que je me souvient très exactement des périodes de sécheresse extrême qui sévissait durant cette période dite froide, très froide parfois l’hiver avec de faibles chutes de neige, mais des printemps suivis de longs étés secs et ensoleillés, sans une seule goutte de pluie avec un ciel invariablement bleu balayé par un vent du nord très sec. Ma maison d’enfance était reliée à une source par une canalisation qui avait été posée par un prisonnier allemand après la guerre. Je ne l’ai pas connu mais selon mes parents il était travailleur et heureux, bien traité et réjoui d’avoir une assiette devant lui pour les repas avec un verre de bon vin.

Il y avait également un puits dans la salle à manger auquel on accédait par une trappe ménagée dans le plancher. Nos visiteurs, parents et amis, étaient étonnés que cela puisse exister mais ma maison natale était en réalité une ancienne ferme transformée en une modeste mais spacieuse habitation bourgeoise qui comportait une petite étable dans laquelle mon père élevait deux vaches pour que la maisonnée dispose de lait, de crème et de quelques fromages dont j’ai gardé un très vague souvenir. Au début de ces années 1950 une grave sécheresse estivale sévit durant trois années consécutives. Nous n’avions plus du tout d’eau, ni dans la source, ni dans le puits de la salle à manger. Il fallait faire appel aux paysans du hameau pour apporter de l’eau pour les deux vaches qui ne mangeaient plus que de l’herbe séchée par le vent du nord. Ma mère gardait de l’eau pour la cuisine mais nous étions condamnés, mes sœurs et moi-même, à se laver très parcimonieusement. Mon père décida de faire appel à un sourcier, un vieux prêtre d’un village dans les collines des Monts du Lyonnais, et il détermina un point précis et une profondeur tout aussi précise qui fournirait une eau abondante même en cas de sécheresse prolongée. Il fut décidé de faire creuser un puits par un puisatier professionnel car il fallait utiliser des explosifs pour casser le granit bleu très dur à partir d’une profondeur d’environ 4 mètres. Enfin l’eau apparut et il ne fut jamais possible ultérieurement de vider ce puits.

Ces sécheresses consécutives qui duraient du mois de mai au mois d’octobre furent ensuite suivies d’hivers extrêmement froids, des températures de moins 25 degrés durant les mois de février de 1956 et pls tard 1962 qui contrastaient avec les autres hivers modérément froids et neigeux depuis le début des années 1950. Depuis que je m’intéresse à l’évolution du climat, c’est-à-dire depuis une dizaine d’années, j’ai compris que ces années 1950-1960 correspondaient à un léger affaissement de l’activité solaire qui pouvait expliquer ces sécheresses à répétition sans pour autant exclure d’autres paramètres à l’époque encore inconnus ou très mal étudiés. À quoi assistons-nous aujourd’hui tandis que le gouvernement français clame que la sécheresse hivernale, provoquée par le réchauffement du climat, va avoir des conséquences catastrophiques sur les agriculteurs qui par ailleurs vont devoir faire face à une forte augmentation du prix des engrais de synthèse et un contrôle étroit de l’usage de pesticides. Le gouvernement français en profitera pour instituer un nouvel « impôt sécheresse » compte tenu du fait que les caisses de l’Etat sont vides et le déficit de la balance financière des produits agricoles s’aggravera.

La question que devrait se pose ce gouvernement d’incompétents est de savoir pourquoi les périodes de sécheresse hivernales ou estivales sont à déplorer. La France ce n’est pas les Émirats arabes unis qui viennent de décider de la construction d’une troisième centrale nucléaire, les deux premières étant utilisées en partie pour alimenter des usines de dessalage de l’eau de mer avec des kWh pour alimenter les compresseurs et la chaleur résiduelle pour favoriser l’osmose inverse. On dirait que les aléas climatiques se liguent main dans la main avec les écologistes qui protestent contre la construction de retenues collinaires pour l’irrigation et l’usage de néonicotinoïdes ou de glyphosate. Même le climat se ligue contre les agriculteurs français ! Les « prouts » des vaches vont être bientôt taxés, qu’à cela ne tienne les Français renonceront aux belles entrecôtes charolaises et n’auront pas d’autre choix que de griller des entrecôtes importées du Brésil provenant de bovins exclusivement nourris avec des tourteaux de soja transgénique et de la luzerne résistante au glyphosate (mais oui, ça existe !) ou des poulets assommés d’hormones de synthèse voire de vaccins nouvelle génération à ARN messager.

Pour conclure, si ces sécheresses qui vont à coup sûr se reproduire et feront partie de la vie quotidienne dans les prochaines années c’est tout simplement parce que le climat se refroidit en raison à nouveau d’une chute de l’activité solaire comme durant les années 1950 parfaitement prévue par les spécialistes du Soleil cette fois-ci de grande ampleur. Mais s’attendre à ce que les gouvernements tiennent compte des travaux de ces spécialistes non conformes à la doxa de l’IPCC relève de la fiction car ils préfèrent écouter les écologistes qui n’y connaissent strictement rien. Seule leur idéologie et leurs dogmes les guident. Ces histoires de CO2 et d’activité humaine me font « pouffer », ce n’est que l’activité solaire qui joue un rôle sur l’évolution du climat terrestre et à très long terme les conséquences de la mécanique céleste, c’est tout. Et plus cette activité solaire faiblira moins l’évaporation des océans sera abondante et par voie de conséquence il y aura encore plus de sécheresses auxquelles il faudra se préparer pour ne pas mourir de famine. Allez expliquer cela à des écologistes ils vous répondront que vous êtes un horrible réactionnaire fasciste. Voilà la situation actuelle dans laquelle l’Occident est pris au piège … Prochain billet climatique, un autre signal faible : ITCZ et gyre nord-atlantique 

Quelles températures allons-nous endurer dans les toutes prochaines années : chaleur ou froid ?

La réponse à cette question qui soulève les passions vient d’être apportée par un « vulgaire » météorologiste professionnel curieux qui s’est penché sur une multitude de publications scientifiques en survolant cette question qui semble préoccuper le monde entier avec toutes les conséquences globalement catastrophiques attendues. Il est vrai que personne ne se dit « ça va m’arriver bientôt » … Cette notion de réchauffement climatique reste en effet relativement virtuelle pour un individu pris au hasard malgré la propagande incessante qui amalgame les épisodes de froid, les inondations, les périodes de sécheresse et les phénomènes météorologiques violents comme étant des conséquences directes de ce réchauffement et le coupable est le CO2.

L’homme de la rue continue à vivre en évitant d’imaginer qu’il lui sera interdit de rouler avec un véhicule automobile propulsé par un moteur à combustion interne dans quelques années et qu’il lui faudra isoler son logement et consentir à endurer des coupures d’électricité perturbant sa confortable vie quotidienne. Dans le fond de leur pensée les gens de la rue n’y croient pas. Ils pensent que toutes ces mesures seront un jour ou l’autre oubliées ou alors que le vrai changement du climat aura lieu bien après leur mort. Et ils espèrent que les politiciens changeront leur fusil d’épaule et que dans quelques années plus personne ne parlera de changement climatique et qu’on sera passé à autre chose.

Qu’ils se détrompent, la problématique du changement climatique, il ne faut plus dire réchauffement, est devenue une véritable religion adossée sur des dogmes. Un dogme est une notion à laquelle il faut croire sans se poser de question, et puisque je viens d’évoquer que cette histoire de changement du climat est une religion c’est un peu comme s’il fallait croire, pour un croyant de la religion catholique, au dogme de la transsubstantiation. C’est vraiment impossible à avaler, surtout pour un scientifique … Bref, le réchauffement, le changement, du climat est une notion dogmatique. Et en compilant une série de publications scientifiques tout au long de sa longue carrière de météorologiste au sein de l’organisme américain officiel en charge de l’étude de l’atmosphère et des océans, la NOAA, le Docteur David Dilley s’est décidé à finalement à créer un organisme indépendant, Global Weather Oscillations, basé à Tampa en Floride (https://www.globalweatheroscillations.com/copy-of-mr-dilley-s-bio ).

Dilley a recherché les « signaux faibles » des cycles climatiques en remontant dans le temps par une analyse critique des données collectées à la suite des carottages effectuées dans les couvertures de glace du Groenland et de l’Antarctique et il s’est intéressé au gaz carbonique. Ce gaz est le diable de la nouvelle religion climatique alors que Gaïa en est le dieu et l’approche de Dilley a consisté à remettre à leur place les idées reçues de l’IPCC et colportées par les gouvernements et les média. Le récent exposé de David Dilley est très dense et il met en évidence les erreurs grossières relatives aux teneurs extravagantes du CO2 mesurées dans l’atmosphère, la clé de voute de toute l’idéologie de la transition écologique, énergétique et climatique actuelle : tout est exagéré et entièrement faux ! https://www.youtube.com/watch?v=qNSPiMmuIvI

La présentation de David Dilley est en anglais et je vais m’attacher à exposer le dernier point exposé qui concerne directement « monsieur tout le monde », celui à qui on demande des efforts pour sauver Gaïa.

Durant les 800000 dernières années la teneur en CO2 de l’atmosphère n’a jamais dépassé 300 ppm. Les analyses des carottes de glace telles que présentées ci-dessous sont représentées par des graphiques et un seul point expérimental de ces courbes représente la valeur moyenne du CO2 sur un intervalle de 5000 ans. Rapprocher les mesures faites à l’observatoire de Mona Loa à Hawaï avec les résultats des glaciologues est donc un « hoax », une grossière imposture, dont le seul but est d’alimenter la propagande climatique.

Cet amalgame entre les données issues des études des carottages de glace et les analyses provenant de la NOAA à Mona Loa ressemble étrangement aux traficotages de Mann avec sa fameuse courbe en crosse de hockey pour faire passer le véritable canular du réchauffement climatique ! Mais il y a plus alarmant dans cet exposé. Il faut bien se souvenir que la totalité de la biosphère terrestre est très majoritairement dominé par les végétaux puisqu’ils représentent 82 % de cette biosphère : https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ par conséquent le cycle du CO2 atmosphérique est intimement dépendant de cette biosphère végétale. Le gaz carbonique provenant des combustibles carbonés fossiles est tout simplement négligeable, tout au plus 23 % de la totalité du CO2 atmosphérique ! Clamer que le CO2 d’origine humaine va changer le climat est un mensonge que l’église climatique a transformé en dogme. Les « spécialistes » de l’IPCC ont manipulé les données pour leur faire dire ce que les politiciens désiraient pour mettre en application leur agenda de transition énergétique. Inutile de mentionner la propagande au sujet du méthane dégagé par les ruminants. Ces gaz à effet de serre ne sont présents qu’à l’état de trace en comparaison de la vapeur d’eau dont le rôle dans l’atmosphère est le gaz prépondérant à l’exclusion de tous les autres composants de l’atmosphère :

Enfin l’étude des cycles climatiques faite par David Dilley fait apparaître une tendance vers un brutal refroidissement qui n’aura pas lieu vers les années 2060 comme cela a été prédit par Valentina Zarkova avec son modèle dérivé de l’activité magnétique solaire mais beaucoup plus tôt : dès 2024. Les « signaux faibles » résident dans l’existence de cycles de réchauffement suivis de périodes plus froides qui ont été mis en évidence avec les études des stomates des plantes, étude corroborée par les reconstitutions des températures à l’aide de divers « proxys » depuis un peu plus de 1000 ans dans l’hémisphère nord :

Selon Dilley les autres signaux faibles se trouvent dans l’évolution récente des températures relevés au delà de 70 degrés de latitude nord ou sud qui indiquent un refroidissement prononcé des pôles où les températures les plus basses jamais enregistrées ont été rapportées ces dix dernières années, évolution qui s’est aggravée ces deux dernières années 2021 et 2022. Demandez aux Américains ce qu’ils pensent des 4 derniers hivers qu’ils ont enduré. Et enfin l’autre signal faible est la tendance récente du refroidissement des eaux de surface de l’Océan Pacifique, le plus grand océan de la planète où se trouve la cause première de l’évolution du climat de la Terre entière, la persistance de la Nina en est l’un des signaux faibles (voir aussi ci-après). C’est donc pour très bientôt, deux ans, peut-être trois ans ! Les Parisiens et les Londoniens pourront patiner sur leurs fleuves gelés en hiver. Enfin, mais Dilley ne le mentionne pas dans son exposé, le cycle d’activité solaire actuel est encore plus faible que le précédent conformément aux prévisions des astrophysiciens, un autre signal faible superbement ignoré par les fonctionnaires de l’IPCC puisque pour ces fonctionnaires le Soleil n’a aucun effet sur le climat de la Terre. Nul ne sait combien de temps cette période froide imminente durera, 30 ans, 300 ans ?

J’ajouterai enfin un autre signal faible provenant de Tokyo. Cette ville est normalement tempérée par un courant marin chaud provenant des Philippines, le « gyre » du Pacifique nord, et pourtant depuis trois ans l’immense agglomération est soumise à des températures souvent inférieures à zéro degrés accompagnées d’épisodes neigeux. La bloggeuse climatique Kirye l’a souligné. Quand on prend en compte que la plupart des maisons situées dans les quartiers résidentiels sont équipées d’une adduction d’eau apparente non enfouie dans le sol on peut se poser des questions. Il s’agit encore d’un « signal faible » que les fonctionnaires de l’IPCC ne prennent pas en compte. J’observe, c’était le cœur de mon métier de chercheur en biologie par le passé, que par exemple la saison des pluies en Polynésie débute normalement au mois de décembre. En cette année 2023 elle ne vient de se concrétiser que début mars ! Nous sommes ici à la fin de l’été austral et ce retard constitue un indicateur du refroidissement de l’Océan pacifique sud, une situation notée par Dilley.

On peut encore espérer que Dilley se trompe mais il y a de bonnes raisons de prendre ses prévisions en considération car lorsqu’il sévissait à la NOAA l’une de ses principales missions était de prédire le nombre d’ouragans et leur intensité dans l’Atlantique nord. Il ne s’est jamais trompé durant les 20 dernières années. Cela ne veut pas dire qu’on doit le croire les yeux fermés mais il faut tout de même prendre au sérieux ses prévisions et son modèle adossés à des données factuelles. Venons-en aux conséquences immédiates de la prévision de Dilley, outre le fait que la Tamise et la Seine pourraient bien être prises par les glaces dès le prochain hiver. Par exemple la route maritime du nord que la Russie entend maintenir ouverte tout l’hiver en construisant une armada de brises-glaces à propulsion nucléaire pourrait pourtant malgré ces efforts considérables rester fermée plusieurs mois par an. La situation de l’Europe occidentale pourrait devenir pire encore qu’elle ne l’est à l’heure actuelle, les espoirs d’autres hivers aux températures douces comme en cette année 2023 seront amèrement déçus et les problèmes d’énergie deviendront tout simplement insolubles : il y aura des « morts climatiques » provoquées par le refroidissement. Certes il ne s’agira pas d’une période de glaciation mais les gouvernements devront néanmoins prendre des décisions allant à l’encontre de leurs agendas et toute cette problématique de la transition énergétique et environnementale sera brutalement remise en question et jetée aux oubliettes fétides de l’histoire …

Climat. Enfin une bonne nouvelle : plus de CO2 = moins de réchauffement !

Les lecteurs de mon blog vont croire que je suis définitivement devenu sénile. Oser titrer ainsi un article relève de l’inconscience puisque le monde entier est maintenant convaincu que la science du climat est un fait établi et par conséquent le réchauffement que l’on observe depuis plusieurs décennies est la conséquence directe de l’activité humaine, activité dépendante étroitement de l’énergie la plus facile à produire, en l’occurence les combustibles carbonés fossiles, charbon, pétrole et gaz. Or, de même que tous les êtres vivants rejettent du CO2 pour vivre, de même l’humanité a besoin d’énergie pour poursuivre ses activités et cette production d’énergie passe nécessairement par la production d’un déchet, ce gaz carbonique accusé d’être le premier facteur induisant le réchauffement du climat auquel on assiste depuis une centaine d’années. L’ère des observations globales à l’aide de satellites et l’amélioration de la sensibilité des instruments de mesure au sol a autorisé une corrélation entre ce réchauffement du climat et l’augmentation de ce gaz considéré maintenant comme toxique, le CO2.

N’importe quel scientifique honnête affirmera qu’une corrélation entre deux phénomène ne peut pas être considéré comme une preuve irréfutable car il peut s’agir d’une simple coïncidence. Les spécialistes autoproclamés du climat dont l’occupation est de préparer les réunions mondiales relatives à l’évolution du climat, réunions mondiales politiques appelées COP ou Conferences Of the Parties, qui n’ont plus rien à voir ni de près ni de loin avec le climat mais servent de grand-messe dont le but est de définir les grandes orientations à appliquer à l’échelle mondiale pour contrôler ce réchauffement du climat qui est supposé menacer la survie de l’humanité. Il y a cependant un très gros problème au sujet de ces “COPs”, il s’agit de l’ignorance totale des effets bénéfiques du CO2. Dans un récent billet sur ce blog (https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ ) il était question de l’importance des végétaux dans l’équilibre de la biomasse terrestre et de la vie tout court. Or il est indéniable que le CO2 est l’aliment universel de tous les végétaux terrestres et marins (incluant le phytoplancton). Énoncé autrement on peut écrire : sans CO2 dans l’atmosphère il ne peut y avoir de vie sur la Terre, c’est-à-dire que d’un côté le CO2 induit une évolution défavorable du climat vers un réchauffement, d’un autre côté il s’agit de l’élément indispensable à toute vie sur notre planète.

L’homme est-il capable de faire un choix ? Ce choix ne dépend pas de l’homme car quelle que soit l’évolution des technologies créées par l’homme la Terre s’auto-régule et répond aux évolutions du climat, on l’a bien montré par la mise en évidence incontestable de l’alternance de glaciations et de périodes climatiques favorables par le passé. Les variations du niveau des océans et l’expansion suivie de la régression des forêts et de toute autre couverture végétale n’a jamais dépendu de l’homme durant les centaines de millénaires passés. De même la teneur en CO2 de l’atmosphère a toujours fluctué en obéissant à des lois complexes mal connues.

Depuis environ 40 ans les observations à l’aide de satellites de la Terre ont montré que celle-ci “verdissait”. Les instruments de mesure embarqués dans les satellites permettent de quantifier deux paramètres importants pour comprendre l’effet global du CO2 atmosphérique sur l’évolution des conditions climatiques et de la couverture végétale terrestre. Ces deux paramètres sont la température à la surface des terres LST (Land Surface Temperature) et l’indice de couverture végétale mesuré à partir de la couleur verte émise par les feuilles de cette couverture végétale LAI (Leaf Area Index). Disposant des résultats accumulés depuis 20 ans il a été possible de corréler ces deux paramètres en calculant l’évolution de la température, LST, par rapport à la couverture végétale, LAI, au cours des saisons et localement selon les latitudes. Et les résultats obtenus par une équipe de scientifiques de l’Université de Beijing sont tout simplement spectaculaires  https://doi.org/10.1038/s41467-023-35799-4 ).

En exprimant la relation entre les deux paramètres mentionnés ci-dessus, c’est-à-dire l’évolution en fonction de LAI de l’albedo, de la chaleur latente au sol, de la chaleur sensible au sol, des radiations atteignant la surface du sol dans les courtes longueurs d’onde, visible et UV et les plus longues, infra-rouge, appliquant la différentielle de LST “biophysique” versus LAI (δLSTbio/δLAI) les résultats globaux obtenus à partir de toutes les observations rassemblées au cours des 18 dernières années montrent que plus la couverture végétale augmente plus la température au sol diminue. Cette diminution de température est donc une conséquence indirecte de l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère.

Globalement voici le résultat obtenu (fig. 5 de l’article cité), la température étant exprimée en °K :

Et pour chaque type de couverture végétale et selon les latitudes et les saisons l’effet de la végétation est encore plus spectaculaire (OWV englobant les autres végétations ligneuses, essentiellement les savanes semi-arides et les steppes :

En fonction des latitudes le profil saisonnier est inversé selon qu’il s’agit des latitudes nord et sud et c’est normal mais la différence entre ces deux parties du profil qui devrait être symétrique est due à l’importance des océans dans l’hémisphère sud en comparaison de celle de l’hémisphère nord. Les types de végétation jouent également un rôle significatif. Mais il faut souligner que toutes les surfaces cultivées (cropland) jouent un rôle central dans ce processus d’amortissement de la température globale mesurée au sol. Que se passe-t-il au sud de la Somalie, au Kenya et au nord de la Tanzanie ainsi qu’au nord-est du Brésil ? La déforestation intense afin de transformer la forêt en terres cultivées a provoqué un bouleversement de l’équilibre formulé par la différentielle évoquée ci-dessus (δLSTbio/δLAI) provoquant un échauffement probablement transitoire puisque les terres consacrées à la culture (cropland) sont considérées selon les résultats de cette étude des “puits” de chaleur vive. L’apport hydrique dans ces situations nouvelles fait l’objet d’un débat dont le futur pourrait être houleux. Mais encore une fois la surface la Terre est un système très complexe qui saura s’adapter à toutes les nouvelles conditions. Il n’y a donc pas lieu de désespérer et de prévoir un apocalypse proche, car somme toute le CO2 semble indirectement bénéfique, c’est la source de toute vie et la Terre considérée globalement est en cours d’adaptation depuis la fin du récent épisode glaciaire, qu’est-ce que 15000 années dans un cycle de 100000 ans … À la lecture de cet article de haute tenue scientifique il faut se rendre à une évidence : la “science” climatique n’est pas arrêtée (“settled”) mais elle continue à évoluer au fur et à mesure que les données observationnelles sont interprétées le plus objectivement possible, ce qu’ont fait les auteurs chinois. Puissent les écologistes aveuglés par leur idéologie et les décideurs politiques s’inspirer de tels travaux pour réviser leur prise de position au sujet du climat.

En effet si le taux de CO2 atmosphérique continuait à augmenter le verdissement de la planète s’accélérerait et par conséquent un “refroidissement” tel qu’il a été démontré dans cet article deviendrait encore plus significatif. Il n’y a donc plus de raison logique de s’occuper de toutes sortes de projets inutiles et couteux comme le piégeage du CO2, la transition énergétique vers plus de sources d’énergie bas carbone ou dites “renouvelables” ou le bannissement des combustibles fossiles carbonés et également le projet insensé de généralisation des véhicules électriques alors que les sources accessibles de cobalt et de nickel sont limitées. Cet article remet donc en cause le mouvement actuel de restriction des énergies carbonées.

Oh je vois venir les protestations et les critiques de toute part. C’est une étude chinoise donc elle n’a pas de valeur puisque la Chine est le premier utilisateur de combustibles fossiles carbonés. Je rappelle que les universités chinoises forment plus de 10 millions de diplômés de haut niveau par an et que ce pays est maintenant classé le premier du monde pour le nombre de publications scientifiques. Raisonnant sur le long terme les autorités chinoises développent l’énergie nucléaire car il ne leur a pas échappé que le temps des combustibles fossiles à bon marché est limité, il faut ainsi se préparer dès aujourd’hui. L’écologie et les critères ESG concernent les pays occidentaux et la Chine est imperméable à cette idéologie et reste pragmatique. Enfin il faut mentionner que la Russie, petit pays par sa population exporte des réacteurs à neutrons rapides dont la fiabilité est maintenant prouvée. Ce dernier point fera l’objet d’un prochain article sur ce blog.

Corrélation étroite entre température terrestre et CO2 atmosphérique : une vaste fraude !

Dès le début des années 2000 la notion de réchauffement du climat d’origine anthropique s’est officialisée comme ne pouvant plus être réfutée, la science du climat étant considérée comme définitivement acquise. Cette certitude scientifique s’appuyait sur l’interprétation des données fournies par les nouvelles techniques d’observation des variations de température à la surface du sol et les mesures très précises de la teneur en divers gaz mineurs de l’atmosphère et elles provenaient essentiellement des satellites d’observation dédiés à de telles observations spectrales. C’était trop rapidement oublier les travaux des géologues au sujet du climat qui prévalut au cours du Phanérozoïque, c’est-à-dire la période géologique débutant il y a 538 millions d’années jusqu’à nos jours. Cette période géologique correspond à l’apparition d’une multitude de formes vivantes depuis les arthropodes jusqu’aux dinosaures et enfin les mammifères, l’apparition de plantes à fleur puis des oiseaux fut néanmoins entrecoupée de longues périodes de glaciation sans apparente périodicité comme celle établie établie par Milutin Milankovitch au début du vingtième siècle qui ne s’applique avec une raisonnable confiance qu’au cours du million d’années passées. Si on remonte loin dans le temps une multitude d’autres facteurs perturbe en effet cette périodicité des glaciations comme les impacts de météorites, les longues périodes d’éruptions volcaniques et également la dérive des continents.

Bref, les géologues ont, depuis l’accès aux mesures par spectrographie de masse en routine, analysé une multitude de roches sédimentaires en ce qui concerne leur teneur en oxygène-18. L’oxygène-18 représente 2 % de la composition en cet élément et la mesure de la teneur en cet isotope permet de calculer à quelle température l’eau s’est évaporée pour former les oxydes et les carbonates retrouvés dans les roches sédimentaires. Cette teneur s’exprime en rapport entre la teneur en oxygène-18 en regard de l’oxygène-16 et s’exprime en δ18O exprimé en parties pour 1000. Par exemple la teneur en 18O d’un carbonate dans un échantillon de calcite est directement proportionnel à cette température car plus la température d’évaporation de l’eau est élevée plus cette teneur est élevée. Les géologues du monde entier ont ainsi pu remonter dans le temps à l’aide de l’analyse de 6680 échantillons de roches sédimentaires dont la date a été déterminée par d’autres techniques qui ne font pas l’objet de cet exposé mais néanmoins sont prouvées comme étant parfaitement fiables. Ces évaluations du  δ18O ont également permis d’évaluer la teneur atmosphérique en CO2 au cours de la formation de ces mêmes roches sédimentaires riches en carbonates. Les mesures de δ13C, rapport en les isotopes 12 et 13 du carbone ne constituent pas un proxy de températures mais permettent seulement de différencier les sources de carbone organiques. Dans le cas des roches sédimentaires il s’agit du plancton, des matières organiques fossilisées, de la teneur en bore d’origine marine et surtout des carbonates de sodium et de calcium.

Pour remonter jusqu’au début du Phanérozoïque les représentations graphiques ont été moyennées sur des laps de temps de 2,5 millions d’années tant pour les températures que pour la teneur en CO2 de l’atmosphère. À l’évidence, comme le montre la figure ci-dessous, l’évolution des températures au cours des 438 millions d’années passées n’est pas corrélée aux teneurs en CO2 atmosphérique. Légende de cette figure : courbe rouge proxy des températures globales  δ18O x (-1). Silu = Silurien, Neo = Neogene, Quater = Quaternaire. Périodes de glaciation : 1 = Dévonien tardif/Carbonifère, 2 = permo-carbonifère, 3 = Callovien tardif/ Oxfordine médian, 4 = Tithonien/Berrasien, 5 = Aptien, 6 = Cenomanien moyen, 7 = Turonien, 8 = Campanien/Maastrichien, 9 = Masstrichien moyen, 10 Maastrichien récent.

Utilisant les mêmes données géologiques figurant dans cette figure il a été aisé de rechercher une corrélation graphique (et mathématique) en portant la teneur en CO2 atmosphérique en parties par million en regard du proxy de température δ18O x (-1) exprimé en parties pour 1000. Du point de vue mathématique le coefficient de corrélation est certes différent de zéro mais faible (R= – 0,19) mais très faible car R2 = 0,036. Bien malin celui qui affirmerait qu’il existe une corrélation entre ces deux paramètres.

Les lois de la physique telles qu’on les connait aujourd’hui étaient les mêmes au cours des 538 millions d’années passées et il ne doit pas y avoir une plus étroite corrélation aujourd’hui entre température et CO2 atmosphérique que durant ces millions d’années passées. Il est évident que les “spécialistes” de l’IPCC se moquent de ces lois de la physique fondamentale. Ont-ils acquis une bagage universitaire suffisant pour comprendre ce qu’est par exemple la notion d’entropie quand ils prétendent que les photons thermiques réémis par les seules molécules de CO2 atmosphérique suffisent à provoquer un réchauffement au niveau du sol ? Je manifeste quelques doutes. En conclusion tout ce que l’on affirme depuis une trentaine d’année à propos du réchauffement du climat d’origine anthropique est de la fausse science qui a été montée de toute pièces pour satisfaire des objectifs politiques et idéologiques.

Source et illustrations : https://doi.org/10.3390/cli5040076

Les océans se réchauffent-ils ? Pas si sûr …

Subjugué par la propagande climatique incessante le citoyen moyen d’un quelconque pays occidental perd tout sens critique et finit pas ne plus se poser de questions. Pourtant cette histoire de climat et de protection de la planète a déjà eu des conséquences sur la vie de tous les jours. L’un des exemples le plus emblématique est l’augmentation du prix des produits pétroliers et du gaz naturel. Les politiciens soumis au diktat des puissants lobbys « verts » ont émis des directives dont en particulier les critères ESG au sujet desquels j’ai souvent exprimé mon opinion sur ce blog. Depuis environ dix ans les investissements dans les énergies carbonées fossiles sont étroitement contrôlés et « notés » par des organismes de contrôle. La conséquence de cet état de fait a été soigneusement masquée par l’évènement géopolitique relatif à l’Ukraine au sujet de ces énergies fossiles. Le prix du gaz comme celui des produits pétroliers a commencé à augmenter plusieurs années avant le début du conflit ukrainien car l’offre diminuait par rapport à la demande depuis la mise en place de ces critères ESG. Il s’agissait de la conséquence directe du tarissement des investissements dans la recherche de nouveaux gisements et le report sine die de la mise en exploitation des gisements nouvellement découverts durant les 15 dernières années. Le conflit ukrainien est arrivé au moment même où il fallait dissimuler l’augmentation inévitable du prix des hydrocarbures fossiles.

Aucun responsable politique n’aurait eu l’audace de déclarer que l’augmentation inévitable de ces prix était la conséquence des exigences du lobby « vert » car l’idéologie du changement du climat provoqué par les émissions de CO2 est maintenant une affaire dont on ne discute plus. Puisque c’est sur le point précis de ce réchauffement du climat qui terrorise le citoyen moyen il faudrait tout de même raison garder. Deux illustrations seront suffisantes pour illustrer que cette relation de cause à effet est fausse. Les faits et seulement les faits parlent d’eux-mêmes. Considérons cette première illustration :

Il s’agit de l’évolution de la température moyenne de la surface des océans depuis 1880. Cette évolution est exprimée en terme de divergence moyenne de ces températures par rapport à la moyenne calculée de ces températures tout au long du vingtième siècle. Je ne suis pas particulièrement spécialiste de ce domaine mais il y a deux aspects de ce graphique qui sèment le doute. La température est une grandeur physique vive et en faire des moyennes sur une certaine durée n’a aucun sens physique. Au mieux il est possible de reporter sur un graphique les données relevées par exemple le premier de chaque mois pendant un certain laps de temps et d’examiner la tendance de l’évolution mais comme dans le cas de cette illustration provenant de la NOAA il est réalisé ici une moyenne par rapport à une autre moyenne globale ce qui finalement n’a aucun sens physique et est plutôt une escroquerie. D’ailleurs les faits, les observations, ont-ils corroboré cette évolution de + 0,65°C en 140 ans ? Il est inutile de se plonger dans un abime de perplexité car les faits sont là : il s’agit de l’évolution au cours de cette même période de l’activité dépressionnaire violente, ouragans, typhons et autres cyclones comme cela est présenté dans l’illustration suivante.

Dans cette figure est représenté le nombre d’ouragans de catégorie 3 et plus ayant touché le sol américain à l’exclusion de tous les autres dans les autres régions de la Terre. En toute logique si la température des océans augmente le nombre d’évènements météorologiques de ce type doit également augmenter puisque ces évènements sont le résultat d’une accumulation d’énergie thermique au niveau des océans, en l’occurence l’Atlantique Nord. Depuis les années 1940 qui connurent un optimum du climat ce nombre d’ouragans a tendance à diminuer et depuis 1850 la tendance générale est stable, si on ne prend pas en considération la période 2011-2020 incomplète sur ce graphique. Cette observation invalide donc la belle courbe de la NOAA qui est à mettre aux oubliettes comme de plus en plus de pamphlets de propagande émis par le lobby « vert » comme la belle excuse du conflit ukrainien pour expliquer l’augmentation du prix de l’essence. Il existe de nombreux autres exemples de l’imposture du réchauffement du climat et quelques-uns d’entre eux feront l’objet d’autres billets sur ce blog.

Central Park, l’unité de mesure du refroidissement du climat !

Central Park à New-York, d’une superficie de 3,4 millions de m2 (340 hectares pour Bruno Le Maire) est un îlot de verdure visité par plusieurs millions de personnes chaque année. Pour vous donnez une idée il est tout de même trois fois plus petit que le Bois de Vincennes, mais ne soyons pas chauvin. Pourquoi mentionner Central Park à propos du « changement climatique » ? C’est très simple. L’augmentation du volume de glace du Groenland au cours des huit premiers mois de l’année 2022 a été telle que ce volume suffirait à recouvrir la totalité de Central Park d’une couche de glace épaisse de 2700 mètres. Comme l’indique le graphique ci-dessous le gain de glace de cette immense île glacée a brusquement augmenté au cours de l’été passé, contredisant toutes les prévisions des experts en climatologie de l’IPPC.

l est intéressant de rappeler ici un historique des cycles glaciaires dont la périodicité est d’environ 100000 ans. Il s’agit du cycle de Milankovic mis en évidence par cet astrophysicien qui élucida cette variation cyclique par la mécanique céleste. Comme le montre le graphique ci-dessous il fait beaucoup plus souvent froid que chaud sur notre planète Terre. La température passée reconstituée à partir de la quantification de la présence de deutérium dans la glace du dôme C dans l’Antarctique, exprimée en anomalie par rapport à une moyenne calculée pour la période 1900-1970. Ce choix est arbitraire et contestable mais permet de visualiser une tendance permettant d’uniformiser les mesures effectuées sur les diverses carottages glaciaires.

On constate que le « bruit » des mesures est d’autant plus important que la glace est « plus jeune » mais il est un fait indéniable ressortant de cette représentation de l’évolution des températures de l’air que le climat actuel se trouve déjà dans une phase de refroidissement si on se réfère aux pics optimaux passés à moins 325000 et 125000 ans par rapport au temps présent. C’est indéniable : les périodes chaudes inter-glaciales n’ont duré qu’au mieux une vingtaine de milliers d’années. Or la grande débâcle qui eut lieu lors du Dryas récent ne date que de 13000 ans. Certes cette période succédait à un court épisode relativement tempéré appelé Bolling-Allerod mais la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des Laurentides et de Scandinavie avaient déjà débuté. La brutale augmentation des températures qui eut lieu 11500 ans avant nos jours correspond à cette augmentation très brutale de celles-ci représentées par le graphique ci-dessus pour la fin de chaque période glaciaire. Si on fait abstraction des fluctuations de température qui relèvent de la météorologie l’augmentation du volume des glaces du Groenland au cours des 9 derniers mois de l’année 2022 constitue un autre signe d’un refroidissement à venir. Le graphique ci-dessous demande quelques clarification pour sa bonne compréhension. L’aire grisée représente l’ensemble des mesures effectuées de 1981 à 2010. La ligne horizontale est la moyenne de l’ensemble de ces mesures retraçant l’évolution de la masse de glace du Groenland chaque année.

La courbe en brun est la moyenne arithmétique des mesures jour après jour sur la période 2020-2021. La courbe en bleu représente ces mêmes mesures pour la période janvier-aout 2022. Les observations satellitaires indiquent une augmentation du volume de glace de 16 milliards de m3 (16 Gt) durant cette période janvier-aout 2022. Le gain ou la perte de masse est exprimée en gigatonnes par jour, la barre horizontale étant le zéro de cette évolution et l’échelle des ordonnées allant de moins 16 à plus 12 Gt/jour. La portion cerclée en rouge explicite la tendance actuelle, c’est-à-dire une forte augmentation de ce volume de glace au Groenland.

Pour confirmer ces faits les températures relevées à la station Vostok dans l’Antarctique ont été les plus basse jamais observées depuis que cette station existe durant l’hiver austral passé. En ce mois de décembre 2022 les prémices d’un nouvel hiver particulièrement froid sur l’Amérique du Nord n’ont rien de réjouissant. Si toutes ces observations ne confirment pas un refroidissement durable du climat puisqu’elles sont limitées dans le temps, il est néanmoins préoccupant de simplement les constater. Rien n’indique en effet que l’optimum climatique moderne que nous vivons depuis la fin du dix-neuvième siècle va encore durer longtemps. Sources : polarportal.dk et electroverse.co Note. Ce lundi 19 décembre 2022 la Japan Meteorological Administration a relevé des chutes de neige jamais enregistrée à cette date de l’année ainsi que des températures anormalement basses. Par exemple à Kyoto moins 6,6°C et 2,30 mètres de neige dans la préfecture de Niigata sur la cote nord de Honshu et 1,5 mètres dans la préfecture de Fukushima. Et les prévisions météorologique américaines prévoient des chutes de neige en Floride dans les jours à venir et une vague de froid ressemblant cet hiver prochain aux trois précédentes années … Aujourd’hui à Papeete la température a atteint 26 degrés et personne n’en est mort

Cyclones, typhons et autres ouragans : la panique sciemment organisée

Le mot désignant le phénomène météorologique le plus violent est le cyclone, synonyme de basse pression atmosphérique engendrant un mouvement tourbillonnaire puissant qui peut durer jusqu’à trois semaines. Les Océans Atlantique nord, Indien et Pacifique nord et sud sont le siège de cyclones. Leur rotation est soumise à la loi de Coriolis et elle donc dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud et dans le sens contraire dans l’hémisphère nord. L’énergie accumulée d’un cyclone (ACE) est mesurée à l’aide d’une grandeur proportionnelle au carré de la vitesse des vents enregistrées toutes les six heures au cours de la durée du phénomène. Cette vitesse est exprimée en nœuds nautiques soit 1852 km/heure. La somme de ces vitesses mesurées et élevées au carré est ensuite divisée par 10000 pour exprimer plus commodément l’énergie cinétique de l’ensemble du phénomène ( cf. pour plus de détails le lien en fin de billet). Il est en effet plus proche de la réalité d’exprimer cet indice en fonction de la vitesse du vent maximal pour se faire une idée du potentiel destructeur d’un cyclone puisque l’énergie cinétique de la masse de nuages constituant le cyclone est proportionnelle à la vitesse de rotation de l’ensemble. Cet indice a été défini par William Gray de l’Université de l’Etat du Colorado.

Le département de cette Université dédié à la météorologie tropicale dispose des statistiques relatives à cette énergie des cyclones depuis plus de cinquante années et l’examen de ces statistiques est riche d’enseignements. Par exemple en faisant la somme de toutes les énergies des cyclones ayant été enregistrées depuis 1991 dans le seul hémisphère nord et en la divisant par le nombre de cyclones les statistiques de l’Université du Colorado sont en total désaccord avec les prévisions des climatologues qui, de leur côté, ont estimé cette énergie en utilisant des modèles climatiques qui ne reflètent en aucun cas la réalité mesurée :

L’ACE telle que définie plus haut est aujourd’hui mesurée par les satellites d’observation météorologique. Cette somme des énergies mesurées pour chaque mois durant ces années au cours desquels de tels phénomènes ont été enregistrés est moyennée pour chaque mois Elle s’exprime donc en kt2. Inutile de nier que cette ACE stagne en ce qui concerne les cyclones de la fin de l’été qui sont réputés, selon les climatologues, comme étant les plus imprévisibles et les plus dévastateurs. Il en est de même pour les cyclones dans l’hémisphère austral. La même statistique existe depuis 1971 ( http://tropical.atmos.colostate.edu/Realtime/index.php?arch&loc=northernhemisphere ) :

La propagande climatique suggère, mais n’apporte aucune démonstration crédible, que le changement climatique va provoquer des évènements météorologiques dévastateurs comme les cyclones. Or depuis 50 ans il est très difficile, considérant l’ACE des cyclones répertoriés telle qu’elle est calculée à l’Université du Colorado, de considérer qu’il y ait une quelconque augmentation de cette ACE. Ces résultats contredisent donc clairement le concept politique erroné de l’alarme climatique clamant que le monde entier est en état d’urgence climatique ou qu’il traverse une crise climatique dont il est l’instigateur de par les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Ces affirmations sont totalement fausses et de surcroit mensongères, la réalité étant toute autre.

Et puisque j’ai l’occasion d’en dire un mot ici, tous les prêches au sujet d’une mise à la diète en énergie, on va en avoir un avant-goût cet hiver en Europe, pour sauver le climat précipitera l’effondrement des pays européens avant toute autre région du monde. Les Européens vont vivre une sorte de répétition générale de l’apocalypse à venir que les Occidentaux ont soigneusement préparé avec par exemple la transition énergétique dont le but initial était le sauvetage du climat. Je souhaite que l’Europe souffre prochainement d’un black-out d’une dizaine de jours. Les décideurs politiques comprendront que leurs prévisions climatiques sont erronées et que leurs choix énergétiques le sont tout autant. Source WattsUpWithThat. Lien :

https://en.wikipedia.org/wiki/Accumulated_cyclone_energy#Calculation