Nouvelles du Japon : miso et natto

Dans la cuisine traditionnelle japonaise il y a deux spécialités méconnues dans les pays occidentaux, le miso et le natto. Ces deux préparations sont toutes deux issues d’une fermentation du soja. Le miso, ingrédient essentiel de la soupe du même nom est le résultat d’une fermentation de la farine de soja avec le champignon microscopique Aspergillus oryzae. À l’opposé et pour un autre usage le natto est le résultat d’une fermentation des graines entières de soja préalablement bouillies avec la variété natto de Bacillus subtilis. Ce qui m’a conduit à écrire ce billet est le fait que le natto présente une propriété thérapeutique exceptionnelle peu connues comme je vais les faire découvrir à mes lecteurs.

Le miso est l’ingrédient de la soupe miso qui contient des légumes verts et des petits morceaux de tofu, une autre préparation issue du soja. Outre la présence de nombreuses vitamines du groupe B, de sels minéraux et d’autres nutriments la soupe miso ne présente pas de propriétés thérapeutiques particulières. Par contre le natto dont je n’ai jamais fait l’expérience contrairement à la soupe miso présente des propriétés organoleptiques très particulières de par sa forte odeur, son aspect collant et filandreux qui ne se déguste que posé sur du riz lui-même collant comme les Japonais le préfèrent avec des baguettes. C’est un plat typique pour le petit-déjeuner en particulier dans la région du Kanto où se trouve Tokyo. J’avoue ne jamais avoir goûté à ce mets très particulier. Les propriétés nutritionnelles en particulier l’apport en vitamines sont proches du miso mais le natto contient un enzyme unique appellé nattokinase. Le nom donné à cet enzyme est un abus de language car il s’agit non pas d’une kinase, l’activité enzymatique qui ajoute un phosphate sur une sérine ou une thréonine dans les protéines mais un enzyme protéolytique (qui coupe les protéines en morceaux plus ou moins gros) très proche de la subtilisine. Ce nom provient de celui du natto dont le nom japonais est nattokin (納豆 ) le nom du Bacillus subtilis utilisé pour la fermentation mentionnée ci-dessus.

Les propriétés de cet enzyme sont très particulières car quand il passe dans la circulation sanguine par injection intraveineuse (cf infra), il présente toutes sortes de propriétés bénéfiques. Il faut mentionner que ce don de la nature a été immédiatement produit par génie génétique dans un but thérapeutique non dissimulé car ces applications thérapeutiques sont d’une importance considérable. En effet la nattokinase présente des propriétés spécifiques de fibrinolyse et des effets anticoagulants, anti-athérosclérotiques, anti-hypertensifs et neuro-protecteurs.

De plus de par ses effets combinés la nattokinase (NK) diminue également l’hypertension. Il y a de quoi exciter les laboratoires pharmaceutiques au plus haut point puisque les maladies cardiovasculaires représentent de très loin la première cause de mortalité dans le monde ( www.who.int/cardiovascular_diseases ). Par exemple lors d’une obstruction de la carotide, le traitement avec la NK a permis de réduire de 88 % cette obstruction en moins de 6 heures alaors qu’une intervention directe est très risquée. Il a été démontré sur un modèle murin que la NK était capable de traiter les thromboses pulmonaires par voie orale !

Émerge alors l’opportunité d’une enquête effectuée sur la population japonaise consommant du natto régulièrement afin de déterminer si ce mets n’aurait pas aidé les personnes atteintes par le SARS-CoV-2 à prévenir l’apparition de thromboses pulmonaires, l’une des principales causes de mortalité chez les personnes atteintes par ce virus. Arriver à mettre en place une telle enquête relève de la fiction mais la science est parfois parsemée d’imprévus. Les curieux, en particulier les médecins peuvent se reporter à l’article paru dans la revue Biomarker Insights pour comprendre la véritable magie de cet enzyme qui selon les études réalisées à ce jour entre dans la circulation sanguine (lien en fin de billet) car il a été démontré que la subtilisine est très résistante aux autres enzymes protéolytiques et c’est compréhensible. Pourquoi des bactéries s’escrimeraient à produire un enzyme et l’excréter si celui-ci se détruit lui-même ?

Décidément la nature fait bien les choses et ainsi sa créativité est bénéfique pour la santé de l’homme. Personnellement il me paraît impératif d’explorer toutes les opportunités thérapeutiques qu’offrent la nature plutôt que d’envisager des thérapeutiques totalement artificielles comme les thérapies géniques dont les résultats sont maintenant prouvées comme catastrophiques avec la douloureuse expérience des soi-disant vaccins à ARN messager. Il est urgent de revenir à la réalité et d’une part exploiter tout ce que la nature propose et également valoriser les « vieilles molécules » pour des applications thérapeutiques « hors AMM » comme le préconise le Professeur Didier Raoult, la grande majorité de ces molécules étant issues de plantes, de bactéries ou de moisissures comme par exemple la pénicilline.

Lien et illustration : https://doi.org/10.1177/1177271918785130 .

Note. J’ai travaillé pendant une année sous la direction du Professeur Emil L. Smith à UCLA, je fus son dernier « post-doc » car l’année suivante il quittait son laboratoire après 50 années de recherche dans le domaine de la chimie des protéines. Smith étudia la séquence d’amino-acides de près de 20 subtilisines et put expliquer pourquoi ces enzymes étaient particulièrement résistants aux autres protéases. Leur structure est très compacte en raison de la présence de ponts disulfure. La subtilisine est l’un des enzymes ajouté aux lessives modernes. Seuls des agents chimiques puissants comme le diisopropylfluorophosphate (très proche du Sarin, un gaz 26 fois plus mortel que le cyanure) peuvent inactiver ces enzymes protéolytiques.

Cette Europe est foutue …

L’Europe a décidé d’interdire la vente de voitures à propulsion par combustion interne, essence, diesel y compris hybrides en 2035. Près de 15 millions de personnes se retrouveront sans emploi. Les grandes sociétés européennes de construction automobile tentent de se reconvertir aux véhicules électriques. Le problème que la Commission européenne infectée de manière incurable par l’idéologie écologiste n’a pas pris en compte le fait que la Chine est le leader mondial de la production de voitures « tout électrique », pas des modèles coûteux comme les Tesla mais des voitures à la portée de la classe moyenne. Le retard n’est pas rattrapable.

La décision de la Commission européenne a été avalisée par le Parlement européen avec une majorité écrasante, à croire qu’il n’y a que des écologistes dans cette assemblée qui ne sert à rien.

Mais il y a autre chose qui a échappé tant à la Commission mais également au Parlement, c’est la disponibilité en matières premières pour produire ces véhicules électriques, depuis le cuivre et les terres rares mais aussi et surtout le lithium, le graphite et le cobalt. Une seule personne a lancé une alerte à ce sujet, il s’agit d’Aurore Stéphant, une géologue spécialisée dans les ressource minières.

J’ai réécouté son long exposé sur le site Thinkerview aujourd’hui même par hasard (je l’avais déjà visionné il y a environ 2 mois lors de sa sortie sur la toile) et j’ai définitivement compris à l’issue de la décision européenne que tant la Commission européenne que le Parlement, qui avalise des décisions irréalistes de ce « machin » sans se poser de question, étaient hors sol et n’oeuvraient que pour le malheur de tous les Européens, c’est très grave. Avec la crise financière qui se profile, alors les Européens vont vraiment souffrir … Tout va mal et pour paraphraser les conclusions de H16 pour tous ses billets relatifs à la France « Cette Europe est foutue ! »

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=xx3PsG2mr-Y

La France achète 65000 tonnes de gaz naturel liquéfié libellé en yuans

La Chine vient d’achever sa première transaction internationale de gaz naturel liquéfié (GNL) libellée en yuans destiné à la France selon un communiqué du Shanghai Petroleum and Natural Gas Exchange de ce mardi 28 mars 2023.

Le géant chinois du pétrole et du gaz CNOOC (China National Offshore Oil Corp) et TotalEnergies ont conclu le premier marché de GNL sur la bourse de Shanghai libellé en monnaie chinoise (Reuters). La transaction concernait environ 65000 tonnes de GNL importées des Émirats arabes unis (UAE), a ajouté le Shanghai Petroleum and Natural Gas Exchange. La « supermajor » française, l’un des plus grands négociants de GNL au monde, a confirmé à Reuters que le commerce concernait du GNL importé des Émirats arabes unis, mais a refusé de commenter l’accord. 

La Chine cherche depuis des années à conclure plus d’accords commerciaux en yuans afin d’accroître la pertinence de sa monnaie sur les marchés mondiaux et de remettre en question la domination du dollar américain dans le commerce international, y compris dans le commerce de l’énergie.

Lors d’une visite historique à Riyad en décembre, le président chinois Xi Jinping a déclaré que la Chine et les pays arabes du Golfe (GCC, Gulf Country Council) devraient utiliser le Shanghai Petroleum and National Gas Exchange comme plate-forme pour effectuer le règlement en yuan du commerce du pétrole et du gaz.

« La Chine continuera d’importer de grandes quantités de pétrole brut des pays du GCC, d’accroître les importations de gaz naturel liquéfié, de renforcer la coopération dans l’exploitation pétrolière et gazière en amont, les services d’ingénierie, le stockage, le transport et le raffinage. et utiliser pleinement le Shanghai Petroleum and National Gas Exchange comme plate-forme pour effectuer le règlement yuan du commerce du pétrole et du gaz », a déclaré Xi en décembre, comme l’a indiqué Reuters. 

Bien que la monnaie chinoise ait fait des percées dans le commerce mondial, le yuan ne représente que 2,7 % du marché, comparativement à 41 % pour le dollar américain. 

Au cours de la dernière année, la Russie s’est tournée vers le commerce libellé en yuan à la suite des sanctions occidentales sur ses exportations, ses importations et son commerce de l’énergie, car la monnaie chinoise est devenue la seule solution de rechange de Poutine pour réduire l’exposition au dollar américain et à l’euro. Source : https://oilprice.com/Latest-Energy-News/World-News/China-Settles-First-LNG-Trade-In-Yuan.html

Note. TotalEnergies est le premier opérateur en Russie dans le domaine de l’exploration et de l’exploitation des gisements pétroliers et gaziers. Cette entreprise a développé un étroit partenariat avec Gasprom. En collaboration avec Air Liquide TotalEnergies récupère l’hélium présent dans le gaz naturel sibérien. Ces deux entreprises de droit français sont les rares fleurons industriels encore existant en France. Ces deux entreprises échappent aux sanctions imposées par les Américains en commerçant avec la Russie via le rouble et le yuan. 

Depuis 40 ans l’économie française est en récession …

J’ai écouté avec un grand intérêt deux présentations du banquier d’affaire Raphaël Rossello. Ce financier avisé et prudent fait preuve d’une force d’analyse imparable de la situation factuelle de l’économie de la France. Depuis 1980, plus précisément depuis le tournant vers la rigueur décidée par François Mitterand le pays a emprunté trois points de PIB pour obtenir un point de croissance. Cela fait donc 40 ans que la France vit à crédit, que la charge de la dette dépasse le montant total de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, que la France « roule » la dette tout en augmentant son montant puisqu’elle ne peut plus payer les coupons des titres de dette sans parler du capital quand cette dette arrive à échéance et enfin que l’ensemble de l’économie du pays s’affaiblit, en particulier le tissu industriel, puisque l’Etat est par trop endetté et n’a plus les moyens d’investir. La France est donc en récession depuis 40 ans !

J’ai mentionné deux liens pour écouter Raphaël Rossello, l’un tout récent et l’autre datant d’il y a deux ans. Ce banquier prévoit une crise financière d’une ampleur difficile à imaginer mais il ne propose aucune solution car il faudrait réformer entièrement non pas seulement le système financier français mais l’ensemble du monde financier international. Un tel projet ne peut se réaliser qu’en une génération c’est-à-dire une trentaine d’années. Selon Rossello, les États-Unis envisagent une guerre pour relancer leur économie et il en est de même pour la plupart des pays européens qui y trouvent là une opportunité, ce qui explique, selon votre serviteur, la propagande guerrière qui a envahi les médias de grand chemin.

Je venais d’écouter Régis le Sommier racontant son expérience sur le front ukrainien du côté du Donbass et je me suis demandé si les intervenants des grands plateaux télé savent de quoi ils parlent lorsqu’ils affichent une attitude belliciste. Le Sommier mentionne le sifflement des balles et des obus et le choc des explosions : l a population française est-elle prête à se battre pour l’Ukraine pour redynamiser l’économie de son pays ? Quand les marchés ne voudront plus prêter à la France consécutivement à la forte augmentation de la dette de la France depuis deux ans et demi ce sera la chute dans le gouffre, la guerre civile puis les pillages et enfin une « révolution » qui ne résoudra rien. Belle peinture de la situation … Liens :https://www.youtube.com/watch?v=2AdEKrzr22k&ab_channel=GrandAngle et https://www.youtube.com/watch?v=TzSGHWUDX3A&ab_channel=Thinkerview

Le complot mortel de la « vaccination » contre le SARS-CoV-2

Les statistiques officielles indiquent que la pandémie SARS-CoV-2 a provoqué la mort de 6 597 328 personnes dûment répertoriées comme étant mortes des conséquences de l’infection par le virus. Pourtant l’Association Internationale pour la protection contre les Rayonnements Ionisants (AIPRI) a indiqué que les Nations-Unies avaient noté une surmortalité de 23,4 millions de personnes durant la période de trois années 2020-2022 couvrant la pandémie de coronavirus. Cette estimation tient compte de l’augmentation du nombre total de décès en raison de l’augmentation de la population mondiale comme l’indique la figure ci-dessous.

En tenant compte de cette augmentation extrapolée sur la période 2020-2022 il apparaît que la surmortalité observée est donc de 23 603 454 en tenant compte de l’augmentation « naturelle » du nombre de morts chaque année. Comme le nombre officiel de morts par coronavirus est de 6 697 328 quelles sont les causes permettant d’expliquer l’excédent de décès enregistré par les instances onusiennes de 16 906 126 ? Selon L’ONU durant les années 2021 et 2022, « années vaccinales », l’excédent de mortalité inexplicable a atteint 14 298 932.

Rapprocher la politique « vaccinale » massive décidée par les pouvoirs politiques de cet excédent de décès relèverait-il du complot ? Il faut constater que l’extrême complexité qu’ont rencontré les médecins traitants pour faire remonter vers les instances officielles les effets adverses et les décès « par vaccin », complexité mise en place à dessein pour très largement sous-estimer ces effets indésirables y compris les décès a eu pour conséquence bien identifiée que moins de 1 % des « morts par vaccin » ont été comptabilisés, alors on peut se poser quelques questions. De plus il y eut une quasi impossibilité de réaliser des autopsies pour déterminer les causes d’un décès pour des raisons législatives dans de nombreux pays à la suite de « morts après vaccin ». S’il y a eu complot celui-ci a été organisé par les pouvoirs politiques à la demande des laboratoires pharmaceutiques fournisseurs de ces « vaccins ». Le nombre de morts « par vaccin » est donc plus du double de celui « par virus ». Pour être honnête il faudrait enfin ajouter à ce nombre de morts ceux provoqués par les anticorps facilitant une nouvelle infection par le virus ou une deuxième infection car il s’agit également d’une conséquence de la « vaccination ». En somme il faudrait envisager non pas quelques 14 millions de morts mais plus probablement une quarantaine de millions voire beaucoup plus, l’équivalent de la population d’un pays comme l’Argentine ! Note. L’ADE (antibody dependent enhancement) a été observé par le passé avec des vaccins expérimentaux contre la dengue et observée très tôt pour le coronavirus ( doi : 10.1016/j.ijid.2020.09.015 ) dès l’année 2010 et pourtant la campagne massive de « vaccination » n’a pas été arrêtée comme cela aurait du être décidé par l’OMS. Il y a donc bien eu un complot criminel. Une autre fausse pandémie avec un autre virus manipulé en laboratoire et un « vaccin » déjà au point pour tuer et non pas protéger apparaîtra-t-elle pour tuer cette fois un gros milliard d’être humains afin de satisfaire à l’agenda des malthusiens qui veulent gouverner le monde ? Source : https://aipri.blogspot.com/2023/03/lonu-annonce-une-surmortalite-de-236.html

Nouvelles du jour d’ici et d’ailleurs (suite)

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais)

Cette citation de Rabelais rapproche trois mots : la science, la conscience et l’âme. Faisons abstraction de l’âme qui est un concept et non une réalité puisqu’il n’existe aucune évidence scientifique de l’existence de l’âme. Je n’en dirai pas plus pour ne pas perturber mes lecteurs. Je n’en retiendrai qu’une pensée de Marc-Aurèle à ce sujet : si les âmes de tous nos prédécesseurs les êtres humains flottaient dans l’air ce serait irrespirable. La science est définie par l’étude et l’explication pragmatique de phénomènes observables par des techniques appropriées faisant appel le plus souvent à un outil universel que sont les mathématiques. Tous les phénomènes physiques, chimiques et plus récemment biologiques font appel aux mathématiques pour être expliqués en respectant une logique induite par les mathématiques.

L’intelligence est un terme ambigu que l’on a tendance aujourd’hui, dans la langue française à confondre avec le mot anglais « intelligence » qui signifie renseignement, information, données numériques, sonores ou visuelles.

Le traitement de ces données à haute vitesse par des machines de calcul appelées ordinateur est par voie de conséquence appelée abusivement intelligence artificielle. La conscience est le propre de l’homme et elle est une conséquence de la complexité du cortex frontal du cerveau dont l’évolution nous a doté, ce que Socrate appelait la « voix intérieure ». Elle est unique à l’homme parce qu’il n’existe pas d’ordinateurs capables d’être conscients et qu’aucun animal, aussi évolué soit-il dans l’évolution, n’en est doté. 

C’est la conception de Philippe Guillemant à propos de l’intelligence artificielle. Quand on entend « intelligence artificielle » on croit que les algorithmes et les programmes introduits dans un ordinateur peuvent être conscients et donc changer la direction de leur analyse après en avoir analysé les résultats. C’est en réalité une illusion créée par la vitesse d’exécution des calculs que traite l’ordinateur. L’information quantique pourra-t-elle arriver à un tel résultat par un traitement d’états superposés simultanément. On bute alors sur la modulation de l’information quantique, en d’autres termes l’ordinateur n’est pas doté de conscience il est impossible de résoudre ce problème. Alors le mystère inexplicable pour l’instant est l’origine de la conscience. Pour Guillemant la conscience n’est pas le produit du cerveau. J’émets quelques doutes car je suis un parfait béotien dans ce domaine. Mais alors d’où provient la conscience si elle n’est pas ce pouvoir qui nous est donné par la complexité de notre cerveau. Cette complexité du cerveau fait appel à la mémoire puisqu’on ne peut pas avoir de conscience si on n’a pas ou on a perdu la mémoire. Les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, j’ai rencontré une de mes cousines dans un état avancé de cette maladie, n’ont plus de mémoire et n’ont plus aucune conscience, leur cerveau ne remplit plus que des fonctions végétatives. Même si ma conclusion est hâtive elle relie donc la conscience à la mémoire. Certes les animaux comme les chevaux disposent d’une mémoire des lieux et des sons mais sont-ils conscients dans le sens de Socrate ? Comme j’éprouve les plus grandes difficultés à imaginer l’existence d’une intervention divine dans le comportement de l’homme, ce que le concept de l’âme indique, alors je me contente donc de considérer encore une fois que la conscience est l’admirable fruit de la complexité du cerveau. 

À écouter absolument pour comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle et le fonctionnement du cerveau : https://www.youtube.com/watch?v=zkM9A1S3Vlw&ab_channel=Anti%7Cth%C3%A8se

Et quand la bise fut venue …

Avant l’observation globale à l’aide de satellites des températures de surface terrestre et océanique il existait les stations météo à terre et des bouées dispersées dans les océans. Il fut possible par ces approches toujours existantes de montrer l’évolution de ces températures depuis le début du XXe

siècle. Cette évolution fait apparaître trois oscillations bien caractérisées qui sont retrouvées partout sur la planète et sont concordantes et synchrones. L’un des exemples est l’évolution de la température des eaux de surface de l’Océan Pacifique qui suit l’évolution de la PDO. Source : Dr Ole Humlum, Université d’Oslo.

Il existe cependant un léger décalage entre ces oscillations (PDO) décadales et celles de l’Atlantique. On ignore toujours la cause de ce décalage ni la cause de ces oscillations, tous les modèles tentant d’expliquer ces phénomènes se heurtant à l’extrême complexité du paramétrage nécessaire pour réaliser de telles simulations à l’aide de très puissants ordinateurs. Bref, la longue période retrouvée dans l’index PDO, 1945-1980, fut suffisamment convaincante pour que les spécialistes de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Administration) sonnent l’alarme en 1974 après avoir observé la chute de l’indice PDO depuis la fin de l’optimum moderne (1920-1945). Les observations météorologiques réalisées en Grande-Bretagne confirmaient ce phénomène, notant que la durée des saisons de production agricole commençaient à diminuer et les épisodes de sécheresse au Sahel devenaient de plus en plus préoccupantes ainsi qu’en Inde avec une faiblesse de la mousson.

La NOAA prédisait ainsi en 1974 l’arrivée d’une nouvelle période glaciaire du même type que celle qui prévalut pendant plusieurs siècles après le grand optimum climatique médiéval qui fut un véritable âge d’or en Europe avec l’abondance des récoltes, le bien-être des populations se traduisant par la construction de cathédrales, signe de prospérité générale. Ces rappels historiques sont nécessaires pour exorciser le démon de « l’écopocalypse », un néologisme trouvé sur la toile ces jours derniers et qui est tout à fait approprié. Les activistes du climat ont totalement inversé la situation et l’histoire le prouve sans contestation possible : quand la tendance du climat est orientée vers un réchauffement il y a plus de pluies et les récoltes sont plus abondantes pour le plus grand bienfait des peuples, c’est ce qui est observé depuis les années 1980. Comme mentionné dans un précédent billet sur ce blog le dégazage des océans depuis la fin du « petit âge glaciaire » a conduit à une augmentation de la teneur d’origine naturelle en CO2 atmosphérique favorisant la croissance des plantes terrestres. Inévitablement la météorologie n’est pas stable et il existe des fluctuations de courte durée, quelques années seulement, qui donnent du grain à moudre aux partisans du catastrophisme climatique. Or le réchauffement tant annoncé ne peut être que propice au bien-être de l’humanité.

A contrario, les prévisions des spécialistes de l’activité solaire sont beaucoup plus préoccupantes et personne ne les prend au sérieux : ce sera en 2050 au plus tôt, peu importe. Il faut vivre avec son temps et l’avenir ce sera pour nos descendants. Il est nécessaire de se préparer au « peak-oil » que l’on prévoyait à échéance de 50 ans il y a 50 ans et que l’on prévoit toujours pour 50 ans, mais les réserves exploitables ne feront que s’amoindrir et il en est de même pour le gaz. On sait produire des carburants à partir de la houille dont les réserves sont immenses y compris sur le sol français, les gaz de schistes sont très peu exploités hors des Etats-Unis, pays où la législation concernant l’exploitation du sous-sol ne dépend pas de l’Etat mais des propriétaires du terrain. Le nombre de forages dans ce pays ne cesse de diminuer, signe d’un épuisement rapide de ces gisements. Seuls des pays comme la Chine et la Russie ont une vision réaliste sur le long terme et elle devrait faire réfléchir les Occidentaux car la politique énergétique est toujours une problématique de long terme. Seul le temps présent préoccupe les décideurs politiques occidentaux et les générations futures comprendront que les politiciens actuels leur auront laissé comme héritage des conditions de vie dégradées, non pas les écosystèmes qui ont toujours retrouvé leur splendeur après les périodes de grandes glaciation, preuve que la nature est par essence résiliente mais des pays qui n’ont pas su anticiper les conditions énergétiques dont nos arrière petits-enfants auront besoin.

Seuls trois pays dans le monde ont une vision sur le long terme qui se matérialise par la mise au point de la filière nucléaire à neutrons rapides et le développement de celle du thorium, les seules alternatives possibles, il n’y en aura pas d’autre à l’horizon 2050 quand il commencera à faire réellement froid. Il s’agit de la Chine, de la Russie et de l’Inde. Que font les Occidentaux dans cette préparation de l’avenir ? Ils sont, telle la cigale quand la bise fut venue, démunis car prisonniers du court terme, n’étant plus capables en raison de l’état dégradés de leurs finances d’investir dans les grands projets énergétiques de ces filières. Voilà en quelques mots quelles peuvent être les conséquences du manque de vision de ces politiciens qui ne se préoccupent que du CO2, de l’effet de serre et des fluctuations météorologiques, leur jugement étant totalement troublé par l’idéologie écologiste qui ressemble maintenant à une religion …

Quelle Ukraine soutenons-nous ? 

Pour mettre mes lecteurs en appétit … Il est 7h30 à Papeete, donc 19h30 à Paris. Voici un « copié-collé » d’un article paru sur le site Stratpol

par Patrick Pasin 

Le slogan « Soutien à l’Ukraine » continue de fleurir. Ceux qui le promeuvent savent-ils que les Ukrainiens étaient le peuple le plus martyrisé d’Europe AVANT la guerre ? À cause de celui-là même que les Occidentaux chérissent… le président Zelensky. En synthèse, voici ce que nous cachent nos médias et qui devrait nous faire réfléchir à notre soutien sincère et amical au peuple ukrainien.

Le pays sans bébés

En 2021, le nombre de décès excède celui des naissances de 442 2791, un chiffre ahurissant pour environ 41 millions d’habitants : il signifie que plus de 1% de la population a littéralement disparu cette année-là, sans même parler des effets de l’émigration.

En janvier 2022, le dernier mois avant l’Opération spéciale, la situation empire encore : sont comptabilisés environ 57 000 décès, mais seulement 18 000 naissances, soit un multiple de plus de trois.

Même si l’écart était moindre les années précédentes, il se situait toujours avec un excédent négatif à six chiffres depuis la révolution du Maïdan de 2014 et avant. À ce rythme, le peuple ukrainien aura disparu d’ici une à deux générations, d’autant plus qu’une grande partie des réfugiés et des émigrés ne reviendra pas, quelle que soit la forme que revêtira l’Ukraine à la fin de la guerre.

Il faut désormais y ajouter le désastre en cours, où plus de 200 000 hommes fauchés dans la force de l’âge ne feront plus d’enfants. Et la boucherie continue : ce sont maintenant des adolescents qui sont envoyés sur le front. Qui peut imaginer les conséquences à moyen et long terme quant à l’existence même du peuple ukrainien ?

Le pays des laboratoires de guerre US

D’après les données de l’OMS et des autorités locales, dont l’Ordre des médecins, les taux d’infection par VIH/sida, tuberculose, hépatite B et C… restent parmi les plus élevés d’Europe et du monde. La tuberculose s’y est même propagée sous une forme unique, très résistante aux médicaments.

Le pays est également affecté par de violentes épidémies de rougeole, malgré un fort taux de vaccination, mais aussi de grippe porcine, de botulisme, de leptospirose, de diphtérie, etc., que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans de telles proportions.

Les tests médicaux effectués par les Russes sur les milliers de prisonniers de guerre ukrainiens montrent qu’un tiers d’entre eux ont été infectés par l’hépatite A, plus de 4% présentent un syndrome rénal et 20% ont la fièvre du Nil occidental. La conclusion est qu’ils furent soumis à des années d’expériences biologiques par les Américains. De la propagande russe ?

Non, puisque le Département de la Défense des États-Unis reconnaît le 9 juin 2022 avoir établi des « collaborations » avec 46 laboratoires ukrainiens, évidemment à des fins… pacifiques. En réalité, le Pentagone ne « collaborait » pas mais opérait directement des laboratoires de guerre biologique en Ukraine depuis 2014, en contravention de la Convention sur les armes biologiques de 1972. C’est documenté depuis le Maïdan de 2014, dont, par exemple, un rapport d’un ancien agent du SBU, les services de renseignement ukrainiens, qui révèle que « la mort des sujets de l’essai a été autorisée dans le cadre de son déroulement ». En l’occurrence, les « sujets de l’essai » sont des Ukrainiens, pas des rats de laboratoire.

On découvre aussi que ces recherches extrêmement dangereuses visaient à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles. Parmi les priorités identifiées figure aussi l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme, tels que les pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus… Des coronavirus de chauve-souris ? Cela ne nous rappelle rien ? Ajoutons qu’un programme militaire intitulé « Covid-19 » fut financé en novembre 2019, soit trois mois avant que l’OMS donne ce nom à une pandémie mondiale qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Simple coïncidence ?

Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que la population civile et les soldats ukrainiens servent de cobayes depuis des années aux militaires américains, avec la complicité de Kiev. De plus, ces armes biologiques nous menacent directement, car qui peut garantir que ces virus mortels s’arrêteront à nos frontières ? Que font la Commission européenne et nos gouvernements pour nous protéger de cette menace ?

Le pays des néonazis

L’agence Reuters évalue à plus de 100 000 ce que certains appellent les « nationalistes intégraux » ou néonazis. Qu’ils se regroupent sous les noms d’Azov, Aïdar, C14, etc., ils empoisonnent la vie des Ukrainiens depuis 2014, et pas seulement des minorités russophones, magyares, juives, roms, LGBT… Ils ont notamment participé aux plus de 14 000 tués du Donbass, situation qui revêt les caractéristiques du génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948. Des témoignages révèlent, d’ailleurs, que ces bataillons de la mort percevaient jusqu’à 10 000 $ pour le meurtre ou la capture de tout séparatiste. Un bon business dans un pays dont on ne cesse de nous vendre les valeurs… démocratiques et progressistes.

Ils n’hésitent pas non plus à entrer armés dans les tribunaux pour menacer les juges, dans les administrations pour contraindre les maires et les gouverneurs. Ils obligent même certaines municipalités à les payer comme miliciens pour assurer la… sécurité des citoyens. Puisque l’Ukraine est aussi le pays sans justice, comme nous le verrons ci-dessous, ils ont tous les droits, dont le meurtre, le viol, la torture, le braquage, le racket, etc. Bien sûr, avec la complicité de la police.

Et lorsque le bataillon Aïdar est dissous par les autorités en 2016, ses membres bloquent une artère de Kiev et tentent de prendre d’assaut le ministère de l’Intérieur. Après un tel acte, on imagine que les peines de prison furent sévères… Que nenni ! L’ordre de dissolution est annulé et ils sont intégrés aux forces armées ukrainiennes, comme les autres bataillons néonazis après les accords de Minsk, puis envoyés commettre leurs crimes dans le Donbass.

De ce fait, ils deviennent nos alliés, puisque l’Occident s’est allié à l’Ukraine à la vie à la mort (surtout celle des Ukrainiens, en tout cas pour commencer…).

Le pays de la corruption

Ce point nécessiterait un chapitre entier tant la corruption est endémique en Ukraine. Ainsi, dès 2015, CNN relate qu’elle coûte de l’ordre de 10 milliards $ au budget de l’État. Aucune institution internationale n’est dupe de cette réalité. Par exemple, la Cour des comptes européenne constate dans un rapport de 2016 n’avoir aucune connaissance de l’emploi des derniers 11 milliards € envoyés à l’Ukraine. En revanche, on y lit que « les risques posés par les anciens et les nouveaux oligarques demeurent élevés ». Comment mieux avouer la corruption sans employer le mot ?

Néanmoins, les milliards continuent d’affluer, que ce soit de l’Union européenne, des États-Unis, du FMI, etc. Étrange, non ?

Pour ne pas tarir le flux de ces fonds d’une générosité sans borne, la question de la corruption est définitivement réglée par la Cour constitutionnelle de l’Ukraine (CCU) avec sa décision spectaculaire du 27 octobre 2020 : elle décharge le gouvernement, les hauts fonctionnaires et les juges de toute responsabilité pour fausse déclaration de patrimoine.

En conséquence, un juge qui aurait seulement déclaré la propriété d’un modeste logement à Kiev est désormais protégé par la loi s’il est découvert qu’il possède aussi une somptueuse villa sur la côte d’Azur. Au moins, les décisions de justice seront plus vite rendues : elles dépendront seulement de l’épaisseur des enveloppes versées. Il en est de même pour les politiciens et les fonctionnaires. Le pays de la corruption est aussi devenu le pays sans justice.

Depuis, bien évidemment, les milliards continuent d’affluer vers l’Ukraine. En réalité, sommes-nous certains que les dirigeants ukrainiens sont les seuls à en « croquer » ? Rien de ces sommes faramineuses ne serait donc partagé à l’abri des regards avec la partie occidentale qui les envoie à fonds perdus dans ce tonneau des Danaïdes qu’est devenu le Zelenskyland ?

Quoi qu’il en soit, il est sûr que ces dizaines de milliards, auxquels nous contribuons, n’ont pas bénéficié au peuple ukrainien ni à la paix.

Le pays sans droit du travail

Lorsque la guerre éclate, très vite sont interdits les partis d’opposition et les médias qui ne sont pas dans la ligne officielle. Sans doute une démonstration de valeurs démocratiques pour plaire à la Commission européenne… Tout aussi inquiétant, les autorités décident par la loi 5371, ratifiée le 17 août 2022 par le président Zelensky, de supprimer le code du travail dans les entreprises de moins de 250 personnes, c’est-à-dire pour plus des deux tiers de la population. Désormais, il n’existe plus que des contrats « librement » négociés avec l’employeur, qui peut imposer, par exemple, des semaines à 50 ou 60 heures et au-delà. Les salariés ne bénéficient plus de protection légale, et les syndicats n’ont aucun moyen d’action. L’Ukraine est devenue tout à fait légalement le paradis des patrons voyous.

Certes, un travailleur peut refuser un tel contrat, mais est-il sûr de trouver un autre emploi qui ne lui imposera pas les mêmes contraintes, puisque toutes les entreprises, à part les multinationales, bénéficient de ce régime d’exception ?

Signalons qu’a été ajouté à la dernière minute le fait que cette loi restera en vigueur tant que durera la loi martiale. Qui peut garantir qu’elle ne le sera plus ensuite, ne serait-ce que pour « fluidifier » le marché du travail ? Qui peut même garantir qu’avec la crise qui s’annonce dans l’Union européenne, le même type de loi ne viendra pas s’imposer, évidemment pour le bien des salariés ?

Le pays de la traite des êtres humains

Ce qui précède y conduit de manière soft, mais il y a pire encore : de nombreux rapports prouvent que l’Ukraine est le pays des enfants à vendre, mais pas seulement. Par exemple, le Trafficking in Persons Report de 2021 publié par le Département d’État US, donc peu suspect d’être partial envers l’Ukraine, rapporte ceci :

« PROFIL DE LA TRAITE : Comme cela a été signalé au cours des cinq dernières années, les trafiquants d’êtres humains exploitent des victimes nationales et étrangères en Ukraine, et les trafiquants exploitent des victimes ukrainiennes à l’étranger. Les victimes ukrainiennes sont exploitées dans le cadre du trafic sexuel et du travail forcé en Ukraine, ainsi qu’en Russie, en Pologne, en Allemagne et dans d’autres régions d’Europe, en Chine, au Kazakhstan et au Moyen-Orient. Les victimes ukrainiennes sont de plus en plus exploitées dans les États membres de l’Union européenne ».2

On se demande bien ce que fait la Commission européenne, si prompte à se glorifier de ses valeurs droits-de-l’hommistes, pour lutter contre ce fléau… Le rapport se poursuit ainsi :

« Les quelque 104 000 enfants placés dans des orphelinats d’État sont particulièrement exposés au risque de traite. Les responsables de plusieurs institutions d’accueil et d’orphelinats publics auraient été complices ou délibérément négligents dans le trafic sexuel et le travail des filles et des garçons dont ils avaient la charge. »

Même si le mot ne figure pas en toutes lettres, c’est bien de pédocriminalité dont il s’agit. « Un enfant sur dix victimes de traite dans le monde vient d’Ukraine ». Dans ce film diffusé sur Arte, nous apprenons aussi qu’une « quarantaine d’adolescents ont été vendus à des hommes politiques locaux à des fins sexuelles »3. La presse et le grand public sont tenus à l’écart du procès ». Naturellement, il n’en est rien ressorti et qui peut croire que, depuis, la vertu s’est abattue sur les élites de l’Ukraine ?

Pourtant, qui a entendu Ursula von der Leyen, Charles Michel, Josep Borrell, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson… dénoncer ces violations des droits de l’homme inadmissibles ?

Alors, qui veut encore soutenir le pays de rêve du président Zelensky et de l’OTAN que nous vantent jour et nuit les médias de l’Occident ? Leur Ukraine mérite-t-elle notre soutien, et même nos sacrifices ?

Pour aider le peuple ukrainien et éviter la catastrophe qui produit déjà ses effets sur notre société, il n’y a qu’une option : la paix. Il est donc urgent d’arrêter d’envoyer des armes et de l’argent pour la guerre : elle doit s’arrêter faute d’armes et pas faute de combattants. De plus, nous courrons le risque de nous y retrouver nous aussi si nous n’arrêtons pas la folie de nos dirigeants.

Source : Stratpol,  https://stratpol.com/quelle-ukraine-soutenons-nous/

Nouvelles d’ici et d’ailleurs (suite)

L’Allemagne s’enfonce … et pourrait s’enfoncer encore plus bas

Il y a deux nouvelles préoccupantes qui pourraient déstabiliser l’ensemble de l’Europe. Malgré les affirmations du gouvernement allemand la Deutsche Bank est très fragile et risque de se trouver dans les prochains jours en crise en suivant le scénario du Crédit Suisse car les CDS (credit default swaps) sur les prises de position short des valeurs boursières ont vu leur indice grimper en flèche en fin de semaine dernière. L’exposition de la DB est estimé à beaucoup plus que le produit intérieur brut de l’Allemagne. Si la Banque nationale d’Allemagne réagit et planifie un sauvetage de la DB en cas d’aggravation de la situation le tribunal de Karlsruhe pourrait s’y opposer et la BCE n’a plus les capacités de réaction. Un signe avant-coureur peut être interpréter par la baisse des taux de la BCE et de toutes les autres banques nationales des Etats de la zone euro, mais cette interprétation peut aussi être considérée comme une réaction aux conséquences de la faillite des banques régionales américaines provoquées par la hausse des taux à 10 ans qui ont vu leur capital placé enT-bonds se déprécier de quelques 30 %.

L’autre paramètre fragilisant l’Allemagne est l’attitude du Chancelier au sujet du sabotage des gazoducs russes (mais aussi en partie allemands) pour lesquels la DB participait dans le financement de ce projet. Scholtz « savait » et il n’a pas réagi, plongeant ainsi son pays dans un marasme économique profond puisque l’économie de l’Allemagne était basée sur une énergie russe à bon marché. Il ne fait aucun doute que le Chancelier Scholtz est un traitre à son pays comme l’a souligné Fox News il y a quelques jours :

Myen-Orient : redistribution des cartes

L’accord Iran-Arabie Saoudite précipite la restructuration du paysage politique au Moyen-Orient. L’Arabie saoudite a rétabli ses relations diplomatiques avec Damas. Au même moment les quelques 500 soldats américains restant stationnés en Syrie ont reçu l’ordre d’évacuer le pays, leur soutien aux Kurdes et à Daech est donc terminé et la Turquie se trouve ainsi isolée car elle est toujours membre de l’OTAN. Je ne suis pas un expert en géopolitique mais il ne reste plus d’autre choix que de quitter cette organisation hégémonique et mafieuse. Suivant en cela l’Algérie et l’Arabie saoudite sans oublier l’Iran l’Egypte vient de demander sont adhésion à l’Organisation de Coopération de Shanghai. Tout cela préfigure une complète réorganisation du Moyen-Orient à laquelle les Américains ne sont pas intervenus. Il est clair que le pion majeur des USA au Moyen-Orient va se trouver dans une situation très délicate, je veux parler d’Israël. Affaire à suivre …

que cache la censure du gouvernement relative aux interventions médiatiques du Docteur Alexandra Henrion-Caude.

L’une des généticiennes spécialiste mondiale des ARN petits ou grands (comme celui de Pfizer ou Moderna) est victime de censure et de diffamations. Il est confondant qu’une telle scientifique soit la proie de la vindicte gouvernementale française. Cette personne respectable est salie par les médias télé ou papier car elle dérange. Mais qui dérange-t-elle? Voilà une bonne question et je doute que la réponse soit évidente car la sphère gouvernementale constituée d’incapables et d’ignorants a fait tellement d’erreurs lors de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 qu’elle a probablement beaucoup de raisons de censurer Madame Henrion-Caude. Il est temps que les choses soient clarifiées pour au moins rassurer le peuple qui a été soumis à des injections inutiles et toxiques. Ma question est la suivante : combien de milliers de dollars voire beaucoup l’ensemble des membres du « conseil de guerre contre le SARS-CoV-2 ont touché de pot de vin pour instituer le pass sanitaire rendant cette « vaccination » obligatoire sous peine d’être ostracisés comme l’ont été des personnels médicaux ou encore des pompiers ?

Essais cliniques et CRISPR-cas9, succès et échecs …

Lorsque Jennifer Dounda et Emmanuelle Charpentier ont découvert le CRISPR-cas9 elles savaient que cette technologie aurait des retombées immenses dans le domaine de l’édition de gènes avec des embryons, d’abord d’origine animale, certes, mais la tentation allait s’orienter vers l’édition de gènes à des fins thérapeutiques chez l’homme. L’édition de gènes consiste à introduire un gène d’intérêt dans une séquence précise, un site d’insertion déterminé, de l’ADN nucléaire. Les curieux peuvent lire cet article bien documenté :https://en.wikipedia.org/wiki/Genome_editing . Les premiers essais d’édition de gènes ont été effectués sur des animaux. Le biologiste chinois He Jiankui qui a le premier abouti à une telle prouesse sur des embryons humains a été emprisonné et aux dernières nouvelles il vient d’être libéré avec interdiction de procéder à de nouvelles tentatives d’édition de gènes. On peut cependant interpréter cette information comme un paravent pour dissimuler des travaux « non officiels » avec l’assentiment des autorités politiques, allez savoir.

Il existe un preuve évidente avec la manipulation de l’ARN du SARS-CoV-2 qui a été modifié par insertion d’une séquence codant pour le site de clivage de la furine et cette édition de gène, en réalité une petite séquence de nucléotides, a été effectuée après avoir converti l’ARN viral en ADN double brin afin d’utiliser les outils existants dont le CRISP-cas9 pour introduire cette petite séquence, cette manipulation effectuée, l’ADN est alors converti en ARN et introduit dans des cellules compétentes pour produire le virus, n’importe quel biologiste un tant soit peu expérimenté peut le faire, tous les réactifs sont disponibles commercialement, mais il faut se trouver dans une structure publique ou privée pour accéder à ces réactifs.

Lors du troisième congrès international sur l’édition de gènes qui a eu lieu à Londres en ce début de mois de mars 2023, quelques 200 essais d’édition de gènes réalisés dans le monde chez des sujets humains ont été passés en revue. Il s’agissait de tenter de traiter une maladie grave et de sauver des vies et non pas de réaliser des manipulations de gains de fonction avec des virus ou des bactéries pathogènes. Tous n’ont pas été couronnés de succès. Cependant il faut rappeler que Victoria Gray, 37 ans, souffrant de drépanocytose aussi appelée anémie falciforme provoquée par une mutation du gène codant pour l’hémoglobine a été traitée avec succès avec l’outil de Dounda et Charpentier consistant à introduire dans la moelle osseuse ses propres cellules souches modifiées in vitro par introduction du gène normal codant pour l’hémoglobine. Aujourd’hui Victoria est en parfaite santé alors qu’elle a vécu les trente premières années de sa vie comme un véritable cauchemar.

L’outil CRISPR a été amélioré au cours des années récentes au niveau de la spécificité des sites d’insertion de gènes (liens en fin de billet) et c’est le cas d’Alyssa, une adolescente britannique souffrant d’une forme rare de leucémie affectant les lymphocytes T. Tous les traitements tentés ont échoué et les médecins et biologistes du Great Ormond Street Hospital de Londres ont choisi la technique CRISPR en modifiant les cellules précurseurs des lymphocytes T sains d’un donneur afin qu’il n’y ait pas de phénomènes de rejet. Ces cellules ainsi modifiées in vitro ont été injectées dans la moelle osseuse d’Alyssa et très rapidement l’état de la patiente s’est amélioré. D’autres cas ont été évoqués mais le problème majeur qui a concentré l’attention des participants à ce congrès est de deux ordres. Aucune des thérapies géniques utilisant la technique CRISPR n’a été approuvée par les instances politiques et les comités d’éthique. Ces approches sont toujours considérées comme expérimentales et par conséquent elles ne sont accessibles qu’à des personnes disposant de moyens financiers conséquents d’autant plus qu’en définitive il y a peu de succès car il existe encore trop de zones d’ombre, et c’est le deuxième point abordé, en ce qui concerne les sites de réinsertion ouverts par l’outil CRISPR et dont on ne maitrise pas la localisation dans l’ADN nucléaire, ce qui est préoccupant car plutôt qu’une guérison il peut apparaître d’autres troubles d’origine génétique provoqués par l’outil de Dounda et Charpentier. Néanmoins quelques 50 études sont en cours d’évaluation dans le monde pour tenter de traiter certains cancers, des maladies d’origine génétique affectant la vision et même le cas d’une Néo-Zélandaise qui a reçu un traitement dans le but de réduire son taux sanguin de cholestérol en bloquant la synthèse d’une seule protéine appelée PCSK9 (voir le lien). Cette protéine interfère avec la principale protéine constituant les lipoprotéines de faible densité, le moyen de transport du cholestérol dans le sang dont le taux diminue alors très significativement. À partir d’un seul patient traité on ne peut pas encore en déduire qu’une telle approche serait un succès mondial en regard de la véritable « épidémie de cholestérol » dont l’origine est multifactorielle.

La nouvelle génération de « CRISPR 2.0 » consiste à remplacer une ou plusieurs bases puriques ou pyrimidiques de l’ADN sur un site choisi par l’amorce spécifique choisie afin d’introduire une mutation du gène considéré. Il ne faut pas se réjouir prématurément car cette approche en est pour l’instant au stade expérimental. Mais l’avantage de cette approche réside dans le fait que l’ADN n’est coupé que sur un site et réparé aussitôt le changement de base effectué, la réparation de cet ADN coupé requérant l’intervention d’un enzyme de la cellule dont le fonctionnement n’est pas totalement maîtrisé dans le cas d’une utilisation sur l’ensemble de l’ADN nucléaire.

Source : MIT Technology Review. Liens :https://www.technologyreview.com/2019/10/21/102528/the-newest-gene-editor-radically-improves-on-crispr/?utm_source=the_checkup&utm_medium=email&utm_campaign=the_checkup.unpaid.engagement&utm_content=03-10-23

Note. L’approche expérimentale brièvement décrite ci-dessus est globalement utilisée pour la production de l’ARN codant pour la sous-unité 1 de la protéine de la spicule du SARS-CoV-2 utilisé comme thérapie génique vaccinale en raison de l’instabilité de l’ARN. Une série de « gabarits » (traduction de « template ») d’ADN double brin sont utilisés pour produire l’ARN messager correspondant. Ces ARN sont ensuite liés les uns aux autres après éventuelle modification de certaines bases puriques ou pyrimidiques à l’aide d’enzymes ou de réactifs chimiques spécifiques. Tout l’équipement enzymatique nécessaire est lui-même produit par des bactéries génétiquement modifiées. La production industrielle d’enzymes est une technique bien rodée puisque l’industrie textile, par exemple, utilise des quantités massives d’amylase utilisée pour éliminer l’amidon dont sont imprégnées les fibres textiles avant le tissage afin de les rendre plus résistantes.. D’autres enzymes produits industriellement sont les lipases et les protéases présentes dans les lessives. L’ADN humain code pour plus de 20000 protéines et enzymes différents afin d’assurer un bon fonctionnement de l’ensemble ! Les laboratoires modernes maîtrisent totalement ces technologies.