Depuis plusieurs jours j’avoue que je suis fasciné par la force extrême et indomptable de la nature devant les soubresauts du volcan de l’île de la Palma dans l’archipel des Canaries. Des habitants de cette île ont émis l’hypothèse de tout faire pour détourner le flux inexorable des coulées de lave pour sauvegarder quelques habitations. Quelle futilité ! La seule tentative couronnée de succès dans ce genre d’initiative eut lieu en Islande. Il fallut deux bateaux-pompes avec d’énormes lances à incendie d’un diamètre de 25 centimètres arrosant la coulée de lave dans le but de stopper sa progression vers les quelques maisons d’un petit port de pêche dans le sud de l’île. Il faut avouer que les Islandais sont des spécialistes uniques au monde dans la maîtrise du volcanisme mais parfois ils ont provoqué des catastrophes. En Islande la totalité de l’électricité est produite par géothermie. Le chauffage des habitations est assuré par des circuits d’eau chaude d’origine également volcanique. Pourtant il y eut une catastrophe lors de l’exploitation d’un site géothermique également dans le sud de l’Islande. Un forage d’à peine une centaine de mètres de profondeur dans le but d’injecter de l’eau et de récupérer de la vapeur provoqua une petite éruption volcanique. Tout le matériel fut abandonné sur place et les techniciens s’enfuirent le plus vite possible.
La puissance et l’imprévisibilité du volcanisme interdisent toute tentative par l’homme d’une maîtrise de cette manifestation naturelle. Le Japon, pays à la plus forte concentration de volcans actifs dans le monde, 6 volcans en forte activité à ce jour, n’a jamais osé plus que d’exploiter l’eau chaude dont chacun peut profiter dans ces bains particuliers que l’on trouve en particulier dans les petites villes montagneuses, les onsen. L’eau y est un peu chargée d’odeurs lourdes et soufrées et parfois carrément brûlante. Il n’existe aucune installation géothermique d’une taille suffisante pour produire de l’électricité économiquement rentable mais avec les quelques milliers de tremblements de terre qui traversent le Japon chaque année il faut faire la part des choses. Pour en terminer avec le Japon, inonder les paysages sacrés du pays avec des moulins à vent géants serait un double défi à la nature : les tremblements de terre et les typhons interdisent de tels projets. Encore une fois la nature ne peut pas être maîtrisée par l’homme. Et les Japonais, pour qui la nature est sacrée en sont parfaitement conscients.
Aujourd’hui, à quelques jours de la réunion mondiale des activistes anti-réchauffement climatique qui doit avoir lieu à Glasgow en Ecosse, tout ce petit monde de rêveurs croit être capable de maîtrise le climat, qui avec des panneaux solaires mais il n’y a pas de Soleil le nuit, qui avec des moulins à vent mais quand il n’y a pas (ou trop) de vent, rien, et encore une fois l’homme ne maîtrisera jamais le vent et ses caprices et il ne peut strictement rien faire contre la rotation de la Terre. Et tout ça pour diminuer les émissions de CO2 alors que jamais la théorie de l’effet de serre n’a pu être scientifiquement et incontestablement prouvée. Le seul fait de prétendre que des traces de ce gaz situé à quelques 2000 mètres d’altitude serait capable de chauffer les couches d’air à une altitude inférieure est un véritable défi aux lois fondamentales de la thermodynamique. Et pourtant des millions de personnes qui, comme autrefois, croyaient au géocentrisme de l’univers se plongent à nouveau dans le même obscurantisme : on peut maîtriser la nature, il n’y a pas à discuter, c’est ainsi.

Un autre phénomène naturel que l’homme ne pourra jamais maîtriser est l’ouragan d’origine tropicale, cyclone ou typhon selon les régions du globe terrestre. La fréquence et l’intensité de ces évènements météorologiques extrêmes n’est toujours pas clairement expliquée. Prenons l’exemple de l’actuel typhon Mindulle (illustration datée du 28 septembre). Son diamètre est supérieur à 1100 kilomètres, il a atteint pendant quelques heures la catégorie 5 dans l’échelle de Saffir-Simpson, c’est-à-dire des vents de plus de 250 km/h et il atteindra peut-être l’agglomération de Tokyo dans quelques jours en catégorie 3 (vents de plus de 180 km/h). Il est impossible d’arrêter un tel déchainement de la nature y compris avec l’outil le plus puissant que le génie humain ait pu créer, une bombe thermonucléaire de très forte puissance.
J’avoue que je suis saisi par l’ampleur de l’outrecuidance, appelez cela orgueil, des être humains. Le pire dans cette histoire de projets de maîtrise des cycles et autres évènements naturels qui ne sont pas, par nature, maîtrisables, est que les « décideurs » tels que l’entend l’IPCC sont parfaitement conscients qu’ils se battent contre des moulins à vent comme Don Quichotte. Mais néanmoins ils insistent car il s’agit d’un prétexte pour asservir l’humanité et rançonner les pauvres gens. Un autre événement naturel (si on n’est pas trop naïf) est le coronavirus. Une épidémie est un phénomène naturel. De tous les pays occidentaux seule la Suède a décidé de « laisser faire » et elle a réussi, plus aucun mort ni de « cas » aujourd’hui et s’il y a des morts déclarés « positifs » après un test PCR contestable leur nombre est négligeable par rapport au nombre habituel de morts toutes causes confondues. Jamais le monde n’a pu échapper à diverses épidémies par le passé, il s’agit aussi d’un événement naturel et tout faire pour le maîtriser est voué à l’échec. Encore une fois les décideurs politiques occidentaux ont fait preuve d’un excès de pouvoir devant la nature … Les peurs millénaristes continueront à hanter les esprits. Finalement la nature humaine n’a pas changé en 50000 ans !