Education : ce sont les parents qui doivent s’occuper de leurs enfants …

Billet à l’occasion de la rentrée scolaire en France.

J’ai souvent observé mes enfants dans leur milieu familial, qu’il s’agisse de mes aînés « Parisiens » ou de mon dernier « Japonais ». Ils ont toujours été très attentifs à ce que leurs enfants devaient réaliser à la maison malgré le fait que les études commencent à l’entrée de l’école et se terminent quand l’élève quitte cette école. En France les devoirs à la maison et encore moins les devoirs dits de vacances n’existent plus. L’objectif du gros mammouth qu’est l’éducation nationale française est de former des citoyens français qui ne connaissent rien de l’histoire ou de la géographie, qui ne doivent surtout pas lire Stendhal ou Zola et encore moins Voltaire ou Raspail. Ils doivent se contenter de quelques écrits tirés des œuvres de Sartre quand tout va bien. La lecture des auteurs classiques est pourtant la meilleure école pour former un enfant. C’est indéniable. Les parents, s’ils manifestent quelque ambition pour leur progéniture, doivent être attentifs et parfois exigeants. C’est ce que je me suis efforcé modestement de conduire avec mes enfants et ils m’en ont remercié sans l’exprimer clairement. D’ailleurs je ne leur ai jamais demandé un quelconque remerciement, un père doit faire son devoir, c’est tout.

Il faut également que les parents aient l’intelligence de comprendre que l’un de leurs rejetons peut ne pas être vraiment un intellectuel. Mais le système éducatif français a été modifié au cours des 30 ou 40 dernières années de telle manière que tous les élèves d’une classe d’âge sont traités jusqu’à 16 ans comme identiques. Il n’y a pas de tête qui dépasse. C’est le fameux tronc commun, une décision stupide qui a uniformisé dans la médiocrité l’enseignement. Dans ma jeunesse quand le maître d’école comprenait qu’un de ses élèves était visiblement destiné à un métier manuel il encourageait les parents à lui trouver un apprentissage et quand ce même maître d’école détectait un élève apte à poursuivre des études secondaires puis supérieures il en prenait la responsabilité car souvent les parents de l’enfant savaient à peine lire et écrire. Le cas d’Albert Camus en est un exemple. On peut citer aussi Michel Onfray dont les parents étaient de très modestes employés et est devenu le philosophe polémiste que l’on sait.

Pourquoi alors confier ses enfants au système éducatif étatique français compte tenu de ses piètres résultats. Les parents, du moins ceux qui le peuvent ou ont encore une once de responsabilité, doivent s’occuper de leurs enfants, c’est leur devoir, puisque l’Etat n’est plus capable de le faire correctement. Je ne mentionnerai même pas l’université devenue au fil des années l’antichambre du chômage. Je terminerai ces réflexions en répétant, je l’ai déjà mentionné sur ce blog, qu’au Japon un tiers des enfants est rapidement orienté vers des métiers manuels, un autre gros tiers atteindra le baccalauréat mais sera incapable de se plier à de longues études universitaires. Enfin le dernier tiers pourra atteindre le stade d’ingénieur de haut niveau. La société aura toujours besoin de plombiers, de charpentiers ou d’ouvriers qualifiés, de secrétaires et de vendeuses dans les supermarchés. En France ces métiers sont dénigrés et c’est incompréhensible car ils sont dignes de respect et nécessaires au bon fonctionnement de la société …

Visées malthusiennes des « vaccins » contre le SARS-CoV-2 ?

En 1980 j’ai publié dans la revue Science les résultats de travaux remettant en question la validité des tests immunologiques pourtant réputés très spécifiques. Brièvement la recherche d’antigènes dans une préparation biologique consistait à fixer cette préparation ou une fraction de celle-ci dans un tube en polystyrène puis de détecter la présence de l’antigène, en l’occurence une protéine, avec un anticorps dont la spécificité était largement prouvée par ailleurs. À l’époque la technique dite ELISA, acronyme de enzyme linked immunosorbent assay, n’existait pas et l’anticorps était détecté à l’aide d’un deuxième anticorps dirigé contre le premier et marqué avec de l’iode radioactif. Je recherchais le précurseur commun à l’ACTH (hormone de stimulation des glandes surrénales) et aux endorphines dans des préparations biologiques et lorsque le polypeptide fut enfin obtenu à l’état pur en utilisant le radio-immuno-essai pour suivre les étapes de purification son séquençage révéla qu’il s’agissait d’un morceau d’immunoglobuline G ! La publication dans la revue Science fit grand bruit dans le Landerneau de la biologie moléculaire et je fus même vertement pris à partie par le rédacteur en chef de la revue Nature. J’avais eu le courage de publier un résultat négatif. La raison pour laquelle mes travaux se terminèrent par un retentissant fiasco était que sur une séquence de dix amino-acides consécutifs, sur plusieurs centaines, de ce fragment d’immunoglobuline sept d’entre elles, de mémoire, étaient identiques au précurseur authentique de l’ACTH. Cette similitude fut reconnue par l’anticorps polyclonal utilisé pour le suivi de la purification de ce polypeptide.

Aujourd’hui de telles similitudes de séquences sont appelées des épitopes et révèlent des risques de réactions immunitaires croisées. De telles circonstances peuvent provoquer de véritables catastrophes et c’est justement le cas pour les anticorps apparus lors de l’injection de l’ARN messager codant pour la protéine spike du SARS-CoV-2. Ces anticorps sont capables de reconnaître une protéine humaine appelée syncytine-1 qui est essentielle pour l’implantation du placenta dans l’utérus lors d’un début de grossesse. La syncytine est également présente dans la membrane basale du derme. Il est donc important de rapprocher cette thérapie génique qu’on appelle abusivement un vaccin susceptible de mettre un terme à l’épidémie de SARS-CoV-2 d’un autre événement qui eut lieu quelques années plus tôt. Qu’on ne se méprenne pas, ce billet n’a aucune visée polémiste, il ne relate que des faits. Au milieu des années 2010 un campagne de vaccination contre le tétanos fut organisée par l’OMS et financée par la Fondation B&M Gates au Kenya. La vaccination contre le tétanos consistait déjà en une injection connue et limitée de toxine tétanique. Cependant le « vaccin » utilisé au Kenya était en réalité constitué d’une protéine hybride toxine tétanique- sous unité beta de l’HCG. Le but magnifiquement humanitaire était de diminuer le risque néonatal de tétanos et le contenu de ce vaccin d’un nouveau genre provenait de la société AgriQ Quest.

Il se trouve que l’organisme humain reconnaît la totalité de cette molécule hybride, on peut aussi dire chimérique, comme étant étrangère, ce qui conduisit à l’apparition d’anticorps dirigés contre la sous-unité beta de l’HCG.

Brièvement l’HCG (human chorio-gonadotropine) est dès la fécondation produite en quantités massives par l’enveloppe de l’embryon, le trophoblaste, et elle a pour rôle de faciliter l’implantation de l’embryon dans l’utérus, de stimuler la vascularisation de l’endomètre au niveau de l’implantation du placenta. C’est ce dernier organe qui prend ensuite la production d’hCG pour le bon déroulement de la grossesse. Suivez mon regard : ce pseudo-vaccin était en réalité un subterfuge décidé et financé par Bill Gates pour des essais en vraie grandeur de limitation des naissances par vaccination. Il suffisait de quelques injections de rappel pour rendre une femme totalement incapable de porter un enfant. Encore une fois je n’invente rien, tout est expliqué dans la publication suivante : https://doi.org/10.4236/oalib.1103937 . De nombreuses Kenyanes souffrirent d’avortements spontanés inexplicables et inexpliqués par les organisateurs de cette campagne de vaccination d’un caractère novateur. L’Eglise catholique kenyane diligenta une enquête qui montra qu’en effet la protéine présente dans le « vaccin » contenait bien la sous-unité beta de l’hCG. L’OMS tenta comme on dit de noyer le poisson mais en vain. L’Eglise catholique kenyane résista en vain également car il est impossible de résister à la puissance financière d’un Bill Gates. Qu’en est-il aujourd’hui, nul ne le sait, ce qui est certain est le développement de stratégies malthusiennes sous couvert d’un autre objectif. Le pseudo-vaccin à ARN messager dirigé contre le SARS-CoV-2 (et la syncytine) entre-t-il dans cette catégorie ?

Nouvelles du Japon. L’HTTR va être redémarré.

Le Japon ne dispose d’aucune source d’énergie fossile et ce pays trop respectueux de ses paysages admirables n’a pas l’intention de recouvrir ses montagnes, ses forêts ses vallées et ses bords de mer d’éoliennes. Depuis de nombreuses années le Japon a développé une énergie nucléaire susceptible de satisfaire en partie aux besoins en énergie du pays mais pas seulement pour la production d’électricité car, un peu comme la Chine aujourd’hui, ce pays a vite compris que l’énergie nucléaire ouvrait des possibilités technologiques qu’il était difficile d’atteindre par d’autres approches. D’ailleurs quand les ingénieurs nippons ont piloté la première montée en puissance du réacteur expérimental HTTR (High Temperature Test Reactor) en novembre 1998 ils ignoraient que 20 ans plus tard cette utilisation de l’énergie nucléaire allait devenir la préoccupation de plusieurs pays dans le cadre de la production industrielle et à bas coût d’hydrogène.

L’HTTR japonais est un petit réacteur expérimental de 30 MW thermiques situé près de la localité d’Oarai dans la préfecture d’Ibaraki au nord-est de Tokyo, près de l’océan. Cette installation fut mise à l’arrêt en février 2011 (quelques jours avant le grand tremblement de terre du 11 mars 2011) pour effectuer des travaux divers. Il s’agit d’un réacteur compact comprenant un modérateur de neutrons constitué de graphite refroidi avec de l’hélium. Les travaux réalisés ont surtout concerné la mise au point du combustible et l’étude de la résistance des matériaux et des composants mobiles de l’installation dont les pompes de circulation de l’hélium de refroidissement ainsi que la mise au point d’échangeurs à haute température. La mise au point du combustible constitué d’uranium enrichi à 6 % d’isotope 235 est le problème central qui a pu être résolu durant les années de fonctionnement de l’installation. Il s’agit de billes d’uranium recouvertes de céramique et incorporées dans des prismes hexagonaux de graphite constituant l’assemblage proprement dit de combustible. Le redémarrage de cette unité expérimentale le 30 juillet 2021 a surtout pour but d’étudier la faisabilité de l’adjonction d’une petite unité de production d’hydrogène et de tester des échangeurs hélium-hélium ou hélium-eau pour le fonctionnement d’une turbine. Ces travaux intéressent de nombreux pays et sont en partie financés par l’Agence de l’Energie Nucléaire de l’OCDE pour la production d’hydrogène par électrolyse à haute température ou par le cycle thermochimique soufre-iode.

Source : World Nuclear News, illustration JAEA

SARS-CoV-2 : exemples et contre-exemples

J’ai choisi quatre Etats pour illustrer à quel point la gestion de l’épidémie coronavirale peut conduire à des résultats surprenants et parfois difficiles à interpréter. La Suède, vilipendée par tous les Etats européens pour son non-conformisme, a choisie dès le début de l’épidémie de ne prendre aucune mesure susceptible de porter atteinte à la liberté des citoyens. Les instances pseudo-scientifiques conseillant les décideurs politiques prédisaient un désastre sanitaire pour ce pays. Il n’en a rien été, pas plus de morts rapportés à la population que la France ou l’Italie qui ne se sont pas vraiment distingués par la qualité de leur gestion sanitaire. Le Danemark a suivi sans l’avouer l’exemple de la Suède : libéralisme total et aucunes restrictions coercitives. Encore une fois les autres pays européens ont montré du doigt ce pays.

Aujourd’hui voici les dernières données de la John’s Hopkins University relatives à ces deux pays pour la journée du 27 août 2021. Suède : 1274 nouveaux « cas » et trois morts, sans aucune précision relative à l’âge ou les comorbidités de ce malades décédés. Danemark : 936 nouveaux « cas » et trois morts. À titre indicatif je prendrais le seul exemple de l’Espagne pour cette même journée du 27 août : 9489 nouveaux « cas » et 139 morts. Il n’y a pas photo. L’Espagne, contrairement à la Suède et au Danemark, a pris toutes les mesures nécessaires pour restreindre la propagation du virus depuis 18 mois et aujourd’hui il y a littéralement une explosion du nombre de « cas » et de morts. L’immunité collective dont le Président Macron se gargarisait il y a également 18 mois n’a pas été atteinte dans ce pays, ni en France d’ailleurs, mais ce dernier pays fait tout de même mieux que l’Espagne. Conclusion de ces deux premiers exemples : il était préférable de laisser leur liberté aux citoyens et toute liberté au virus pour se répandre. J’ajouterai enfin que les taux de vaccination de ces deux pays avoisinent les 60 % sans qu’il m’ait été possible de trouver des données précises à ce sujet. Les « vaccins » à ARN messager n’étant pas particulièrement protecteurs contre le variant delta la situation satisfaisante de la Suède et du Danemark ne peuvent s’expliquer que par une immunité collective correcte.

La situation de deux autres Etats mérite une analyse rapide. Il s’agit du Texas et de la Floride. Toutes les mesures non conformes aux libertés de citoyens de ces Etats ont été levées non pas dès le début de l’épidémie comme en Suède mais au cours de l’automne 2020 pour le Texas et au début de l’année 2021 pour la Floride (si ma mémoire ne me fait pas défaut) et voilà le résultats pour ce même 27 août. Floride : 27500 nouveaux « cas » et 8 morts et Texas : 17000 nouveaux « cas » et 64 morts (liens ci-dessous). Les taux de « vaccinés » dans ces deux Etats sont sensiblement les mêmes que pour la Suède et le Danemark.

Note. Populations : Danemark : 5,9 millions, Suède : 10,2 millions, Texas : 29 millions, Floride : 21,5 millions. Il est donc nécessaire de corriger les données ci-dessus en fonction de ces données démographiques et il ressort que d’une part les données sont pratiquement identiques pour ces 4 pays et que ce variant delta est pratiquement anodin, y compris en Espagne (47 millions d’habitants) dans une moindre mesure pour les raisons indiquées ci-dessus.

https://ici.radio-canada.ca/info/2020/coronavirus-covid-19-pandemie-cas-carte-maladie-symptomes-propagation/

https://www.miamiherald.com

https://apps.texastribune.org/features/2020/texas-coronavirus-cases-map/

Afghanistan : point final.

La reprise de l’ensemble du pays occupé depuis 20 ans par les Américains et leurs alliés de l’OTAN (je ne savais pas que ce pays était riverain de l’Atlantique Nord) a tout simplement ridiculisé non seulement les Américains mais également leurs alliés Européens. Même cas de figure pour la Syrie (je ne savais pas que Tartouss se trouvait au bord de l’Atlantique) et également pour la Libye riveraine de la Méditerranée. Les dirigeants européens sont devenus de véritables zombies, plutôt esclavagisés par les Américains qui étaient coutumiers du fait autrefois au sujet de l’esclavage évidemment, et ça va continuer jusqu’à quand ? Puisque la France et les Français entrent dans une période électorale il serait opportun que pas seulement Asselineau mais beaucoup d’autres candidats en lice déclarent s’engager à faire en sorte que la France quitte l’OTAN définitivement en proposant cette décision à un référendum populaire. L’humiliation afghane a été telle que ce référendum remporterait plus de 70 % de popularité. Qu’il y ait eu près de 100 soldats français morts c’est un fait mais combien de morts sont sur la conscience de ces Français qui collaboraient avec les Américains dans leur œuvre destructrice, massacrant des civils avec des drones téléguidés depuis le Montana, et soutenant les opérations locales d’assassinats ciblés.

Alors que le scénario d’occupation totale du pays par les talibans était connu il y a plusieurs semaines aucun des partenaires otaniens des Etats-Unis n’a cru opportun de préparer l’évacuation de leurs employés qu’il s’agisse dans les chancelleries ou avec les unités des armées, tels que des téléphonistes, des traducteurs ou interprètes, des informateurs royalement payés, des chauffeurs, que sais-je encore. Non, rien aucune anticipation. Ceci signifie tout simplement que les pays occidentaux n’accordaient aucune importance au fonctionnement du pays puisqu’ils ont compromis le futur de dizaines de milliers de personnes sous prétexte d’installer la démocratie dans un pays aux mœurs médiévales constitué d’une multitude d’ethnies qui se détestent les unes les autres. Inutile d’écrire des milliers de caractères pour constater que les pays occidentaux se moquent des pays où ils tentent en vain d’imposer leurs lois démocratiques. C’est inique ! En ce qui concerne la France ce sont Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron qui sont de fait compromis dans ce fiasco incroyable.

J’ai cru comprendre que les talibans maintiendraient la production de résine de pavot sous la surveillance de brigades lourdement armées originaires de compagnies américaines privées employées par la CIA. J’avais laissé sur ce blog un billet au sujet de cette culture du pavot organisée et surveillée par des compagnies américaines privées. J’avoue que je deviens fainéant et je n’ai pas eu le courage de rechercher ce billet. Tout y était dit : l’Afghanistan a besoin des revenus de la production domestique de résine de pavot qui est revendu à prix d’or pour la production de morphine, de codéine et pour satisfaire des canaux souterrains de production d’héroïne. Les agriculteurs afghans en tirent quelques centaines de dollars par arpent mais la CIA, qui contrôle ce marché très lucratif, n’a pas l’intention de lâcher le morceau.

Or il semble que ces idiots d’Américains ont oublié qu’il y a 25 ans les talibans ont commencé à éradiquer la culture du pavot en contraignant les agriculteurs à se reconvertir à la production de cultures vivrières. Ces idiots d’Américains n’ont pas compris que la drogue n’est pas conforme à la charia. Il va se passer des choses intéressantes dans les prochains mois dans ce pays. Les Chinois sont déjà implantés dans le pays et pour eux l’opium est synonyme des traités illégaux arrachés par les Britanniques, et … les Français, à la fin du XIXe siècle à l’issue de ce qu’on appelle communément les « guerres de l’opium ». Il est évident que la Chine encouragera la destruction de toutes les exploitations agricoles soudoyées par la CIA. Et ça va mal se passer mais les médias occidentaux pourris n’en parleront jamais. J’adore les analyses de ces médias qui soignent le côté émotionnel des évènements actuels pour dissimuler la ruine totale de ces pays membres de l’OTAN, devenus complices du pourrissement généralisé de la société américaine avec ces dérivés de l’opium afghan qui tuent chaque jour des milliers de personnes. Merci aux Américains et merci à l’OTAN : le lithium afghan vous échappera et il ira directement en Chine mais certainement pas l’opium dont la source va disparaître rapidement.

Réflexions sur le coronavirus

J’ai été très préoccupé par le fait que mes petits-enfants franco-japonais puis leur père soient atteints par le coronavirus ces derniers jours et je voudrais ici livrer à mes lecteurs mes dernières impressions.

Dans le pays natal du Docteur Satoshi Omura, découvreur de l’ivermectine dans les années 1970, il paraît surréaliste que l’invermectine ne soit pas administrée à un malade souffrant à l’évidence d’une infection coronavirale et ceci dès l’apparition des premiers symptômes. Le docteur Omura a fait la promotion du traitement sur la chaine de télévision japonaise NHK au printemps 2021 lorsque les évidences se sont accumulées quant à l’efficacité de ce produit pour traiter l’infection coronavirale. Il a été immédiatement censuré ! Ces études en provenance de divers pays ont été bien entendu critiquées par les grands laboratoires pharmaceutiques car elle n’étaient pas conformes au principe des essais cliniques en double aveugle mis en place et promus par ces mêmes laboratoires. Plus d’une cinquantaine d’études réalisés dans des pays aussi divers que l’Iran, certains Etats de l’Inde, du Brésil ou encore du Mexique sont formelles : l’invermectine est efficace pour traiter l’infection coronavirale au stade précoce et est également efficace pour un traitement plus tardif. Devant le danger que représentait ce produit peu coûteux et aux effets secondaires nuls pour leur business-plan « tout-vaccin » les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ont exigé des agences nationales de santé qu’il soit interdit à la vente.

Un médecin généraliste, y compris au Japon, n’a pas le droit de prescrire ce produit à un patient présentant tous les symptômes cliniques et les évidences analytiques d’une infection coronavirale. Cette interdiction de l’ivermectine rapprochée de celle de l’hydroxy-chloroquine a provoquée dans le monde entier des décès qui auraient pu être évités, peut-être 2,5 millions voire plus. Ce sont les laboratoires pharmaceutiques et les agences de santé complices de ces derniers qui sont donc des criminels. Qu’a suggéré le médecin que mon fils a consulté à Tokyo ce lundi 23 août : rester chez lui et prendre du paracétamol, en attendant de ne plus pouvoir respirer ? Où est passé le devoir de soigner et de sauver des vies des médecins. Les agences de santé nationales ont piétiné le droit de prescrire des médecins en leur âme et conscience dans le but de soigner leurs malades.

On a pu constater avec cette épidémie de coronavirus que la médecine n’est plus l’affaire des médecins traitants généralistes de ville mais des autorités gouvernementales qui reçoivent des ordres du cartel des BigPharma occidentaux, il faut le dire clairement malgré le fait que cette affirmation ne peut être étayée par des informations indubitables, et pour cause : tout s’est passé avec l’intervention bienveillante, en ce qui concerne la France, du cabinet de consulting McKinsey auquel a fait appel, ô surprise, le président français pour organiser la campagne de « vaccination » en France. Ignorant autoritairement l’efficacité maintenant prouvée des deux produits cités plus haut les gouvernements ont failli à leur mission de protection des personnes dont ils ont la responsabilité. Ils devront rendre compte devant la justice de leurs actes. Plutôt que d’encourager les médecins généralistes en première ligne à traiter précocement leurs malades avec l’un des deux produits cités plus haut ces décideurs politiques ont préféré la voie du « tout-vaccin » avec des produits dont l’efficacité n’est même pas prouvée mais dont la dangerosité devient de plus en plus évidente, en particulier en ce qui concerne l’ADE (Antibody Dependent Enhancement), une réaction immunitaire violente dont peut souffrir une personne « vaccinée » au contact du vrai virus. Rappelez-vous l’essai en phase III du vaccin expérimental contre la dengue organisé par Sanofi aux Philippines qui, pour cette raison, conduisit au décès de plus de 2000 enfants.

Il apparaît ainsi qu’en Israël la moitié très exactement des malades du coronavirus hospitalisés pour des formes graves ont pourtant été doublement « vaccinés » alors que les fabricants de ces potions prétendaient qu’elles protégeaient contre une nouvelle infection. Il en est de même pour la Grande-Bretagne … et on veut obliger toute la population à se plier à cette injection de poison ? Cette décision du « tout-vaccin » est donc également criminelle ! Nous vivons non plus dans un monde étrange mais maintenant dans un monde dangereux où la fraude généralisée au détriment de la santé et de la vie de centaines de millions de personnes n’a pas l’air de perturber les décideurs politiques, et cette situation exceptionnelle ressemble étrangement à la fraude climatique … Quelques liens ci-dessous.

https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/04/27/covid-19-en-inde/

Transition énergétique : Bientôt une Europe sans aciéries ?

Les délires de plus en plus affirmés par les gouvernements européens encouragés par la Commission sous l’impulsion de Madame van der Leyen, qui n’a jamais dissimulé sa sympathie pour les mouvements écologistes, vont conduire l’ensemble de l’Union européenne vers la ruine. Alors, pour maîtriser une population mécontente seul un régime autoritaire fascisant constituera l’avenir de nos enfants et petits-enfants. On constate déjà les prémices d’un tel régime autoritaire avec cette histoire de pass sanitaire qui fait des adeptes pas seulement en France. Et toute cette stratégie pour que l’Europe atteigne cette pompeuse neutralité carbone avant 2050 ! Les beaux jours de l’industrie automobile sont comptés et quand il n’y aura plus de lithium pour fabriquer des batteries les reliquats de cette industrie reconvertie à la hâte dans les véhicules électriques disparaîtront et ce sera bien avant 2050. La politique de « décarbonisation » de l’activité humaine, selon les idéologues qui gravitent autour de la Commission européenne, passera nécessairement par le renouvelable, un mot qui ne veut rien dire.

Produire de l’acier avec des énergies renouvelables, voilà le nouvel objectif qu’a choisi l’Europe car, bien après le secteur des transports, la production d’acier ne représente que 4 % du CO2 émis par l’ensemble des pays européens, c’est-à-dire environ 100 millions de tonnes par an. Pour diminuer la production de CO2 dans le secteur de la production d’acier il faut inévitablement choisir une autre source de « réducteur » au sens chimique du terme et si ce n’est pas du coke, préparé à partir du charbon, alors la seule alternative est l’hydrogène. Dans l’état actuel de la technologie l’hydrogène est obtenu à partir de gaz naturel. Le serpent idéologique se mord donc la queue.

Quelques chiffres aiderons les lecteurs à comprendre l’ampleur du problème posé par les aciéries. Les 100 millions de tonnes de CO2 émis par les aciéries européennes représentent 0,007 ppm sur les quelques 410 ppm de CO2 que contient l’atmosphère. C’est énorme ! Pour remplacer le coke il faudra construire au moins 14 réacteurs nucléaires de 1000 MW et à cet investissement il faudra encore au moins 4 réacteurs de cette même puissance pour produire de l’hydrogène. Le recyclage de l’acier dans le cadre ce la fameuse (et fumeuse) économie circulaire, qui dans ce domaine existe déjà il faut aussi de l’électricité car ce recyclage s’effectue dans des fours à arcs électriques. Les industriels de l’acier, habitués à utiliser le coke produit à partir de charbon disponible à un prix accessible devront se contenter de le kWh beaucoup plus coûteux, opération de substitution qui entrainera un surcoût global de 5 milliards de dollars par an. Importer de l’acier de pays non européens pour faire face à ces augmentations insupportables de prix sera alors l’une des solutions obligées puisque l’Europe, pour bien être certaine de précipiter sa ruine, taxera lourdement cet acier étranger à l’Europe. Au final l’acier deviendra un produit de luxe ! Et par conséquent les centaines de milliers de produits utilisant de l’acier verront leurs prix peut-être décupler. Enfin les pays européens devront investir au moins 100 milliards de dollars pour mettre en place la production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, si possible, puisque faire accepter au public la construction de réacteurs nucléaires dédiés seulement à la production d’hydrogène pour la seule production d’acier risque d’être très problématique.

D’ici 2050 l’Europe, à moins de choisir de se voir totalement désindustrialisée, devra investir au bas mot plus de 400 milliards de dollars. Tout cela pour atteindre un réduction de la température globale de la Terre de 0,002°C, c’est ce que prévoit l’IPCC pour une réduction de 0,2 ppm du CO2 atmosphérique. Si vous voulez vraiment vous faire une idée du résultat obtenu au terme de cet investissement extravagant il suffit d’un petit calcul. Comme nous l’avons tous constaté lorsque l’on se déplace en altitude l’air se refroidit à raison d’environ 1 degré pour chaque 100 mètres, Diminuer la température globale de la terre de 0,002°C représente donc la différence de température de l’air au niveau du sol et au niveau des genoux ! Tout ça pour ça ?

Sources : https://bellona.org/news/climate-change/2021-03-hydrogen-in-steel-production-what-is-happening-in-europe-part-one

https://www.rolandberger.com/en/Insights/Publications/Europe%27s-steel-industry-at-a-crossroads.html

Brève. Nouvelles du Japon : le SARS-CoV2Δ

Il y a une dizaine de jours la petite famille de mon fils puiné s’est rendue à une manifestation pianistique organisée par le professeur de piano de mes deux petits-enfants. Chacun des élèves de ce professeur réputé dans la banlieue ouest de Tokyo a exécuté le morceau sur lequel il avait travaillé durant les précédentes semaines. Il y avait donc tous ces élèves, les parents, les grands-parents, des cousins et des amis. Quelques jours plus tard, mes deux petits-enfants ont eu un accès de fièvre pendant 48 heures. J’ai alors mis en garde mon fils en raison du risque que ces désagréments, certes légers, de ses enfants pouvaient être liés à une infection par le SARS-CoV2Δ maintenant prévalent au Japon.

J’ai conseillé à mon fils de se surveiller. Ce dimanche 22 août ce fut le tour de mon fils. Je signale ici que son épouse a reçu les deux doses de vaccin dont j’ignore l’identité du manufacturier. Elle ne présente, pour l’instant, aucun symptômes fiévreux. Ce lundi 23 août, souffrant d’une forte fièvre, mon fils s’est rendu à l’hôpital proche de son domicile et une analyse sanguine a révélé trois paramètres caractéristiques de l’infection par le SARS-CoV2Δ : taux élevé des transaminases hépatiques, chute sévère du taux de lymphocytes et CRP élevée. Ce sont trois paramètres maintenant reconnus comme étant des marqueurs de l’infection coronavirale. J’avais mentionné à mon fils l’intérêt de doser la présence de D-dimère, un marqueur des thromboses. Il a omis de demander d’inclure ce paramètre dans l’analyse. Dans l’ignorance de ce résultat j’ai conseillé à mon fils de prendre toutes les 12 heures un comprimé d’aspirine, une molécule connue pour présenter des propriétés thrombolytiques ou du moins préventives, au cas où …

J’ai presque convaincu mon fils de soumettre ses deux enfants à une analyse sérologique pour détecter la présence éventuelle d’anticorps anti-coronavirus. Le problème est la totale opacité relative à la nature de l’antigène utilisé pour le test ELISA. Quant au test RT-PCR n’en parlons même pas puisqu’il est couramment utilisé avec 45 cycles d’amplification, ce qui constitue une totale stupidité … mais c’est une source non négligeable de revenus pour les firmes produisant les substrats pour ce test. Si j’ai demandé à mon fils de surveiller l’état de santé de son épouse c’est en raison du manque presque total de protection du pseudo-vaccin à ARN messager. Pour vous en convaincre lisez ceci : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/amies-vaccinees-prenez-garde . Pour conclure je dirai qu’il faut un vieux con comme votre serviteur pour mettre en garde son propre fils devant l’évidence de l’infection coronavirale dont il souffre alors que je ne suis pas médecin. Selon les dernières nouvelles reçues ce jour à 11h30 GMT mes deux petits-enfants et mon fils sont « coronavirus-positifs ». Le corps médical n’a pas cru opportun de prescrire de l’ivermectine alors que je Japon est le pays du découvreur de cette molécule. Je laisserai quelques remarques à ce sujet dans un prochain billet.

Climat. Mais que se passe-t-il dans l’Océan Pacifique ?

L’Océan Pacifique est la plus grande étendue d’eau de la Terre. Si vous cherchez sur Google-Earth les Îles Marquises vous constaterez que cet archipel est entouré d’eau. À plus de 6000 km à la ronde il n’y a que de l’eau et il n’est pas difficile de comprendre que cet océan puisse jouer un rôle prépondérant dans les variations du climat perceptibles à l’échelle d’une vie humaine. En effet, l’Océan Pacifique est le lieu d’un phénomène climatique majeur appelé l’alternance El Nino-La Nina (ENSO, acronyme de El Nino Southern Oscillation) dont les effets sont ressentis dans le monde entier. J’insiste ici sur les effets perceptibles au cours de la vie d’un être humain et non pas des tendances sur le long terme. Aucune explication convaincante n’a pu être apportée pour expliquer ce type de phénomène météorologique majeur mais également climatique comme nous allons le découvrir. Aux Îles Marquises, archipel situé exactement dans la zone de convergence intertropicale le climat reste équatorial humide quel que soit l’état du phénomène El Nino. Mais pour les Chiliens la situation est différente. Au cours d’un épisode La Nina les eaux côtières sont plus chaudes qu’à l’accoutumée et donc moins poissonneuses. En revanche au niveau des Philippines et du Japon elles sont plus froides et l’archipel nippon n’est que peu soumis à des typhons dévastateurs. Quant à la Chine il peut exister des épisodes de sécheresse mettant en péril la production agricole.

Inversement au cours d’un épisode El Nino, littéralement le « sauveur », les eaux chiliennes sont froides et très poissonneuses mais la situation inverse a lieu au Japon et en Chine. C’est une description générale qui ne tient pas compte des petits aléas météorologiques locaux. La partie nord-ouest de l’Océan Pacifique est plus froide au cours de La Nina. Il n’y a pas d’alternance précise ou de périodicité prévisible pour ce phénomène comme l’indique l’illustration ci-dessous (liens pour la source en fin de billet) :

On constate que les évènements El Nino ne présentent aucune périodicité. Leur « intensité » ne peut être corrélée à aucun paramètre externe comme les cycles solaires. Les données disponibles relatives aux températures moyennes de surface ont été collectées par le Dr Chris Schoneveld, géophysicien maintenant à la retraite s’intéressant à l’évolution du climat. L’aspect le plus remarquable réside dans le fait qu’après chaque événement El Nino la température moyenne de surface augmente, se stabilise mais ne semble pas diminuer pour retrouver sa valeur initiale. C’est du moins ce qu’indique cette illustration. Les tenant du réchauffement du climat d’origine humaine seraient enclins à attribuer ce phénomène comme étant une conséquence directe de l’augmentation du CO2 atmosphérique. Ce serait trop simple car dans ce cas les phénomènes El Nino devraient, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et la reprise de l’activité industrielle et commerciale qui s’en suivit, devenir de plus en plus fréquent. L’hypothèse avancée par Sir Christopher Monckton serait une augmentation de l’activité volcanique du plancher océanique le long de la dorsale pacifique qui suit à peu près le profil des côtes américaines à quelques milliers de kilomètres de la Terre de feu à l’Alaska. Je ne crois pas trop à cette autre hypothèse mais je peux me tromper. Pour l’instant le fonctionnement global de l’Océan Pacifique reste inexpliqué.

L’alternance Nino-Nina met en œuvre un transfert d’énergie thermique dont je n’ai trouvé nulle part un ordre de grandeur parmi tous les articles scientifiques à ce sujet. Ce gigantesque transfert d’énergie dont l’unique origine est le rayonnement solaire reste une énigme doublée par le fait que la température moyenne de la surface de la Terre, une notion contestable mais la seule utilisée à ce jour, ne revient pas à la normale. Tant qu’une explication ne sera pas trouvée à un tel phénomène les propagandistes du réchauffement climatique auront de quoi se nourrir, d’autant plus qu’ils ne sont pas motivés par ce réchauffement. Pour eux il s’agit d’une action politique globale et tous les moyens sont les bien venus pour, sinon piétiner la science sans vergogne, du moins atteindre un agenda malthusien, conséquence d’une mise à la diète énergétique de l’ensemble de l’humanité. L’Océan Pacifique nécessite encore de nombreuses études, c’est la conclusion de ce billet.

https://www.nsstc.uah.edu/data/msu/v6.0/tlt/uahncdc_lt_6.0.txt

HadCRUT4 : Met Office Hadley Center observations datasets

La France a besoin d’un Cincinnatus …

Il est nécessaire de faire un bref rappel historique de l’histoire de Rome pour comprendre le sens profond du titre de ce billet. La personnalité même de Cincinnatus est entourée de légende, certes, mais il faut retenir qu’il se retira sur ses terres avec gloire après une brillante carrière d’homme d’état et de chef des armées de la République romaine naissante. En 461 avant l’ère commune le malaise entre les plébéiens, comprenez le peuple, et les patriciens (on dirait aujourd’hui les dirigeants politiques) qui refusaient d’accorder à leur peuple des lois plus libérales comme on pourrait le dire aujourd’hui créèrent une situation conflictuelle. Les plébéiens désiraient des lois dans lesquelles la notion d’égalité seraient introduite. La tension se faisait donc sentir dans Rome, capitale de la jeune république romaine. Un événement extérieur aux conflits juridiques dont le but était de clarifier et de mettre en application la constitution de cette nouvelle petite république mit en danger son existence même. Rome était entourée à l’est par des massifs montagneux peuplés par diverses tribus dont les Sabines, les Aequiens ou encore les Hernicains, les Etrusques au nord et les Latins au sud. Ces derniers avaient intégré la nouvelle république. Les Aequiens harcelaient le flanc est de la petite république de Rome. Les patriciens confrontés dans la ville de Rome par la protestation du peuple qui exigeait une constitution, emmenés par le fils, Caeso, de Cincinnatus et également affaiblis par la menace aequienne firent appel au père de Caeso, Cincinnatus le père, on dira plus tard comme pour Pline : « l’ancien » et son fils, « le jeune ».

Cincinnatus quitta son exploitation agricole et arriva à Rome. Il fut mandaté par les patriciens pour remettre de l’ordre dans la République, réorganisa l’armée afin qu’elle soit capable de protéger la République et imposa une constitution. L’une des dispositions les plus marquantes qu’il mit en place fut la possibilité pour les plébéiens d’accéder au poste de consuls. Enfin il posa les premières pierres du code juridique, le droit romain, qui sera un exemple pour l’Europe pendant des siècles puis il retourna s’occuper de ses terres. J’ai lourdement abrégé cet période de l’histoire de la jeune république de Rome mais je ne pense pas avoir trop fait d’erreurs malgré le fait que je ne suis pas du tout un spécialiste de l’histoire de Rome, je suis simplement curieux.

Il y a un parallélisme surprenant entre la situation de la République de Rome 461 années avant l’ère commune et celle de la France d’aujourd’hui et c’est cette réflexion qui m’a conduit à écrire ce billet. Comme au temps de Cincinnatus les citoyens français manifestent dans les rues pour leur liberté que les patriciens d’aujourd’hui rognent depuis des mois. Ces patriciens sont les représentants des consuls romains. Il s’agit des élites au pouvoir qui décident maintenant en bafouant la constitution, celle que les plébéiens réclamaient à Rome. Un constitution qui devait reconnaître la liberté et l’égalité des citoyens au sein de la toute jeune république de Rome. Il a fallu à la France et aux Français 2239 années d’errance pour que la Révolution française reconnaisse l’égalité aux citoyens français. Aujourd’hui la République de Macron n’a pour d’autre but que d’abolir l’égalité des Français et de réduire leurs libertés. Quant à la fraternité, un autre mot lourd de sens ajouté aux deux premiers et qui tous les trois figurent sur les frontons de tous les bâtiments officiels « liberté, égalité, fraternité », elle est également battue en brèche en instillant chez chaque Français une espèce de culpabilité si on ne se fait pas « vacciner » et si tel est le cas on est ostracisé, on devient un rebut de la société. L’égalité et la fraternité sont donc également piétinées par un éventail de décrets qui ne sont plus soumis à l’examen des représentants du peuple.

La plèbe romaine, le peuple français d’aujourd’hui, a manifesté son mécontentement et a fini par obtenir des « consultes » de faire appel à une personnalité extérieure auréolée d’une réputation qui était toujours présente dans les mémoires. En ces temps de campagne électorale française une multitude presque obscène de candidats, la plupart étant attirés par les ors des palais de la République, se précipitent pour profiter finalement des honneurs que pourraient leur procurer l’accession à la charge suprême. C’est tout simplement indécent car la France est en danger. La menace n’est plus externe comme au temps de Cincinnatus mais interne. Il s’agit des quelques 300 zones périurbaines hors de contrôle. La plèbe, le peuple, est dépouillée de ses droits et il est temps qu’un nouveau Cincinnatus apparaisse.

J’ai examiné quelques-uns des candidats qui, les commissures des lèvres humides en rêvant de la magistrature suprême, se sont déclarés candidat pour le grand raout électoral de l’année prochaine. Parmi tous ces politicards de médiocre qualité hormis quelques exceptions que je vais énumérer il est évident qu’il faut d’abord ne pas considérer les candidats kmers verts, des opportunistes de caniveau comme ils en ont l’habitude. Viennent ensuite les partis extrêmes idéologiquement, l’ultra-gauche qui veut transformer la France en une République populaire marxiste : les Français n’en veulent pas. L’ultra-droite incarnée par une figure ayant perdu toute son aura depuis qu’elle a renié ses positions politiques qui attiraient encore les Français quand le suffrage universel a été contourné par l’un des pires présidents de la France. C’est fini pour cette personne. L’illustrissime acteur des plateaux télé, pourtant pétri de la grandeur de la France et immense connaisseur de l’histoire de son pays, vous le reconnaîtrez, n’a pas la carrure d’un président. Qu’il reste chroniqueur et journaliste, c’est son métier. L’ancien haut fonctionnaire aux affaires économiques, fin connaisseur des rouages de l’Etat français puisqu’il fut l’une des pièces de ce mécanisme complexe, est beaucoup trop docte et parfois méprisant pour que le peuple le comprenne malgré le fait qu’il n’énumère que des vérités, malheureusement pour les Français, il n’est pas non plus un Cincinnatus si nécessaire à la France et aux Français et c’est regrettable car je l’aurais bien vu revêtir l’habit du grand responsable de l’Etat.

Je m’efforce de chercher parmi tous ces gens un Cincinnatus, il n’y en a aucun. Il y a peut-être l’ancien ministre converti à l’apiculture. Je ne lui veux aucun mal mais s’occuper de quelques ruches n’a rien à voir avec la responsabilité que représente la direction d’un pays en totale perte de vitesse. Il reste alors deux possibilités et non des moindres bien qu’elles soient totalement différentes, un haut gradé de l’armée comme le fut Cincinnatus dont le souvenir était bien présent chez la plèbe de la république romaine ou bien alors une personnalité extérieure jamais élue en France mais ayant occupé de très hautes fonctions internationales puis européennes. Je doute que les Français choisissent ce dernier candidat au poste d’un Cincinnatus pour la nation française qui flirte aujourd’hui avec sa propre mort. Ce dernier candidat au poste de nouveau Cincinnatus est en effet d’une incompétence qui n’a d’égale que celle du Président actuel de la France. Je laisse à mes lecteurs le soin de reconnaître l’identité des acteurs de ce jeu de dupes qui se prépare et se terminera à n’en pas douter très mal avant même les prochaines élections présidentielles.

Cincinnatus a été auréolé d’une grande part de légende mais il a bel et bien existé. Il fit une brève apparition dans la république de Rome, ayant tous les pouvoirs, afin de remettre de l’ordre dans le fonctionnement de son pays puis il s’en alla retourner cultiver ses terres. Il était déjà âgé pour l’époque, on dirait aujourd’hui qu’il était à la retraite, mais d’une main de fer il affermit la République de Rome naissante qui quelques centaines d’années plus tard devint un immense empire. Cherchez un nouveau Cincinnatus, il est là, devant vos yeux, et portez le à la direction de la France, elle en a grandement besoin …

Lien : https://en.wikipedia.org/wiki/Lucius_Quinctius_Cincinnatus .