Plan énergétique allemand : La Grande Illusion !

L’Allemagne, première puissance économique d’Europe occidentale sert d’exemple à beaucoup de pays de par son choix de transition énergétique. Soumis à la propagande incessante et omniprésente des partis politiques « verts » les décideurs ont suivi cet exemple germanique, néanmoins sans se priver de toutes sources d’électricité pilotables alors que les énergies dites renouvelables sont par définition non pilotables et aléatoires. Les résultats catastrophiques de tels choix monolithiques ont été révélés à la suite des événements d’Ukraine qui ont induit un renchérissement du prix du gaz naturel par un facteur 6 à 8, les unités de production d’électricité à partir de turbines à gaz étant nécessaires pour pallier au caractère aléatoire de la production d’origine éolienne ou solaire.

Trois articles successifs de Pierre Gosselin (en anglais) figurant sur son blog https://notrickszone.com informent le monde au sujet de l’état actuel de l’Allemagne et de sa situation énergétique. Cette situation s’aggrave jour après jour depuis la fermeture définitive des trois dernières unités de production d’électricité d’origine nucléaire. Le parti vert allié des socialistes dans le nouveau gouvernement post-Merkel n’a recueilli que 27 % d’opinions favorables lors des dernières élections et sa cote de popularité vient de régresser de 40 %. Les « Verts » allemands peuvent s’enorgueillir de ne plus rassembler que 16 % d’opinions favorables, derrière l’AfD, le parti de droite souverainiste. Les Allemands ne peuvent que constater le fiasco total de la politique énergétique d’Angela Merkel qui n’a pu gouverner qu’avec le soutien du parti vert et son successeur se trouve dans la même situation. Ce 22 mai 2023 le vent n’a fait tourner aucun moulin à vent comme l’indique la carte ci-dessous (source : Université du Wisconsin) et les verts se consolent peut-être car le Soleil de printemps favorise la production d’électricité photovoltaïque qui restera en Allemagne toujours cryptique : l’Allemagne ce n’est pas le Portugal ni le Maroc !

Outre le fait que les responsables gouvernementaux, en particulier le Secrétaire pour les Affaires Climatiques, Patrick Graichen, se trouvent dans une situation délicate car accusés de « cronyisme », un terme anglais signifiant copinage ou favoritisme, en d’autres termes de corruption de la part de politiciens en charge de conduire les affaires du pays, un peu comme le scandale français relatif aux « fonds Marianne ». D’ailleurs la plupart des gouvernements occidentaux sont constitués par copinage et favoritisme. Il faut ajouter que le dénommé Graichen a soutenu une thèse de doctorat truffée de plagiats, ce qui a ému la population. Parmi les dispositions prises récemment par le gouvernement l’interdiction du chauffage au bois pourtant populaire en Allemagne pour remplacer le gaz dont le prix a été multiplié par 7 sous le prétexte que les fumées engendrées par ce type de chauffage contiennent trop de poussières ultra-fines. Les pompes à chaleur qui étaient encore une approche fiable pour le chauffage domestique avant l’augmentation du prix de l’énergie, encouragées par le gouvernement, deviennent inutilisables en raison du prix de l’électricité en forte augmentation également. De plus les vols de ces équipements deviennent courants et les compagnies d’assurance refusent de les assurer contre le vol ! Le chauffage au bois ne sera autorisé dès 2024 que si l’installation est équipée d’un filtre à particules ultra-fines ou un système de lavage des fumées par barbotage dans l’eau, un équipement trois fois plus volumineux que le système de chauffage lui-même nécessitant un entretien au moins hebdomadaire. Les « Verts » se penchent sur le fait que le chauffage au bois est également délétère pour le climat, d’où l’incertitude des citoyens allemands qui se préparent à acheter des couvertures épaisses et des bougies !

Enfin l’Agence Fédérale du Réseau électrique prévoit de rationner l’électricité, ce qui est totalement incompatible avec la promotion des voitures électriques et des pompes à chaleur. Si la situation des ménages devient délicate, et cette situation va s’aggraver dès l’automne prochain, tout le secteur industriel va également souffrir, qu’il s’agisse des grosses implantations industrielles fortes consommatrices d’énergie électrique mais plus grave encore le tissu industriel constitué de petites entreprises va subir des délestages et très probablement des restrictions drastiques de la consommation d’électricité. En quelque sorte l’économie allemande est condamnée à une véritable mort par inanition progressive. Après avoir exigé de la Commission européenne la mise en place du marché européen de l’électricité sous la pression des « Verts » les Allemands vont subir un effet boomerang dont ils ne survivront pas, exactement comme les sanctions contre la Russie. Donc l’Allemagne se fait « seppuku » et peut remercier les Etats-Unis et l’idéologie délirante des « Verts ». Ce pays, comme tous les autres pays occidentaux obsédés par l’escroquerie du réchauffement climatique, peut toujours attendre pour voir émerger un tel réchauffement qui n’est pas à l’ordre du jour parmi les géophysiciens et les astrophysiciens sérieux …

Confidentiellement … Philippe Herlin

Tout au long de ma carrière de mâle blanc hétérosexuel, français de surcroit, j’ai honoré de mes services des maghrébines berbères, des jeunes femmes d’obédience juive, des noires africaines, une japonaises dont j’étais devenu l’époux un peu par erreur, de nombreuses françaises, une américaine, une suédoise, une écossaise, une américaine (je me suis ennuyé), deux espagnoles, etc … mais je n’ai jamais approché d’allemande parce qu’il était imprimé dans mon cerveau ce que ma grand-mère maternelle me répéta tout au long de mon enfance. Ma grand-mère était une vielle femme, l’état qu’un enfant perçoit quand il se trouve en compagnie d’une personne presque toujours vêtue de noir ou de gris foncé ayant à portée de la main un livre de prière et narrant le drame qu’elle vécut lorsqu’elle se trouva seule avec une petite fille de deux ans en Septembre 1914. Mon grand-père était porté disparu quelques jours seulement après le début des hostilités entre Allemands et Français. Elle me répétait que les boches étaient les ennemis héréditaires de la France, qu’il ne fallait jamais leur parler ni même les approcher et surtout ne pas apprendre leur langue de barbares. Pour ma grand-mère cette guerre mondiale fut un drame profond et la seconde guerre mondiale raviva celui de sa jeunesse. Je n’ai donc jamais honoré d’allemande et je suis resté conforme aux préceptes de ma grand-mère en ne regrettant rien. 

Force est de constater aujourd’hui, puisque je me suis livré à des confidences légères en utilisant des termes conformes au débit de ce récit, que la France a été séduite par les barbares d’outre-Rhin, elle s’est laissée « putifier », en d’autres termes les Allemands veulent à nouveau affaiblir la France en commandant l’Europe pour leur seul avantage et en utilisant l’énergie comme moyen d’affaiblir l’économie française et appauvrir l’ensemble de la population française en ayant fait pression sur la Commission européenne, dirigée par une boche dévoyée notoire, pourrie de l’intérieur, corrompue jusqu’aux os. Il suffit d’observer son faux sourire pour comprendre que cette mauvaise créature a tout fait pour nuire aux Français.

Philippe Herlin décrit magnifiquement les manigances de ces revanchards de Teutons au sujet du marché européen de l’électricité en obligeant par des règles absurdes indexant le kWh sur le prix du gaz naturel parce que les Allemands veulent faire payer par la France leurs choix énergétiques totalement stupides en abandonnant l’énergie nucléaire pour privilégier les moulins à vent. Comme on ne peut pas faire fonctionner une aciérie ou un laminoir avec cette énergie intermittente, le dada des écolos allemands et bien les allemands ont mis en place cette disposition tarifaire européenne sur le prix de l’énergie. La Miss Merkel, peut-être encore plus pourrie et revancharde qu’Ursula, animée de haine vis-à-vis des Français (je suis toujours conforme à ce que ma grand-mère me ressassait) a exigé que ce marché prenne pour référence le prix du gaz utilisé lors du denier fonctionnement de l’usine de production d’électricité pour pallier au à l’amollissement du vent qui a inévitablement lieu le soir, les marins le savent très bien, alors les moulins à vent ne tournent plus et le gaz pallie à cette chute de l’énergie. J’imagine ce que les boches se disent entre eux, trop heureux d’avoir soumis à leur volonté les Français : « Les Français paieront, ce n’est pas notre problème : ils produisent des kWh au meilleur prix dans le monde, avec de l’énergie nucléaire, quelle horreur, il faut les détruire à nouveau ».

Je hais les allemands, ma grand-mère avait parfaitement raison en déclarant qu’ils étaient les ennemis de toujours de la France. Il reste encore un fait troublant pour lequel je n’ai pas trouvé d’explication. Comment ces sauvages ont réussi à produire Beethoven, Wagner, Mendelssohn, Bach, Schumann, Goethe, Thomas Mann, Kafka ou encore Gunther Grass, pour votre serviteur cela reste mystérieux. Mais les Allemands ont exterminé des millions d’êtres humains parce qu’ils étaient juifs ou tziganes, ils ont toujours voulu dominer l’Europe et pour avoir les mains libres dans ce projet ils ont depuis 1945 confié leur sécurité aux Américains en faisant la pute auprès des Américains qui occupent toujours leur pays militairement pour mieux développer leur économie dans le but non avoué de dominer l’Europe et en particulier la France. Les Américains ont fini par comprendre les manigances des allemands et ont saboté les gazoducs nord-Stream sans aucun état d’âme ce qui aurait constitué un « casus belli » pour les allemands mais ces dernier sont trop dépendants des USA pour protester un seul instant. Si les Allemand ont putifié la France ils sont eux-mêmes putifiés par l’Oncle Sam. Depuis Sedan c’est le quatrième conflit, pour l’électricité cette fois-ci, entre l’Allemagne et la France et si Paris veut en sortir vainqueur, Paris doit dénoncer ce système tarifaire absurde du marché européen de l’électricité, mais malheureusement la France est dirigée par un individu qui privilégie sa poche porte-feuille plutôt que celle des Français et c’est là le drame que vit le pays de Rabelais, de Pascal, de Debussy, Flaubert, Stendhal, Hugo, Chateaubriand, Voltaire, Camus et Pasteur …

Politique énergétique des élites luxueuses et riches : un concept suicidaire

Dans une entrevue remarquable, mercredi, avec la présentatrice Laura Ingraham de Fox News, Norman Fenton, professeur émérite f’évaluation des risques à l’Université Queen Mary de London, a expliqué ce que signifie vraiment l’économie « carbone-neutre ». https://youtu.be/kg77Ngzf754 Rappelons-nous que la « carboneutralité » est le cri de ralliement de tous les grands gouvernements occidentaux et des organismes intergouvernementaux comme l’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale et le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations Unies IPCC/GIEC). Dans le contexte britannique, M. Fenton souligne que tous les aéroports, sauf Heathrow, Belfast et Glasgow, fermeront d’ici 2030. Personne ne prendra du tout l’avion d’ici 2050. Il n’y aura pas de nouvelles voitures à essence ou diesel d’ici 2030 et, d’ici 2050, l’utilisation des routes sera limitée à 60 % du niveau actuel. La nourriture, le chauffage et l’énergie seront limités à 60 % des niveaux actuels d’ici 2050, vous avez bien lu. Le bœuf et l’agneau ne seront plus au menu d’ici 2050.

Bon nombre des restrictions à la mobilité et à l’activité sociale seront réalisées par des « villes-15 minutes ». Selon Wikipédia, ce sont là des endroits où les nécessités et les services quotidiens, comme le travail, les magasins, l’éducation, les soins de santé et les loisirs, « peuvent être facilement accessibles en 15 minutes à pied ou à vélo de n’importe quel point de la ville ».

Le professeur Fenton a publié ses observations dans un fil Twitter qui a recueilli un nombre étonnant de points de vue – environ 3,3 millions – et qui a été suivi par l’entrevue de Fox News. Ces conséquences de la carboneutralité pour le Royaume-Uni et, par extension, pour le reste de l’Occident collectif, ne sont pas de simples conjectures de sa part. Elles sont tirées d’un document détaillé publié par UK FIRES, un programme de recherche financé par le gouvernement ( https://www.ukfires.org/wp-content/uploads/2019/11/Absolute-Zero-online.pdf ). Le programme expose la stratégie du gouvernement pour atteindre les objectifs de « carboneutralité d’ici 2050 » issue de la modification de la Loi sur les changements climatiques de 2019. La Loi a été appuyée avec enthousiasme par tous les partis politiques sans consultation publique et, étonnamment, sans débat sur les coûts et les avantages de cette loi.

Matt Ridley l’a dit à ses pairs de la Chambre des Lords : « Je suis vraiment choqué par la façon décontractée dont « l’autre endroit » [vraisemblablement la Chambre des communes] a hoché la tête par ce texte réglementaire [la modification de 2019 à la Loi sur les changements climatiques] lundi en engageant les générations futures à de vastes dépenses pour atteindre un objectif dont nous n’avons aucune idée d’atteindre technologiquement sans ruiner l’économie britannique et le paysage britannique ». Comment une économie de premier plan comme la Grande-Bretagne en est-elle venue à avoir des gouvernements (des deux côtés de la famille politique) qui promettent à leur peuple la misère et un avenir sans les libertés fondamentales que les Occidentaux tiennent pour acquises depuis plus de deux siècles ? Ceci, il convient de le noter, se passe dans le pays qui vante la Magna Carta de 1215, le premier document à mettre par écrit le principe que le roi et son gouvernement n’étaient pas au-dessus de la loi. Comment la peur d’une prétendue « urgence climatique » pousse-t-elle une élite dirigeante de quelque idéologie que ce soit à imposer des politiques énergétiques draconiennes qui promettent à leur peuple un retour au niveau de vie préindustriel ?

Bonnes intentions et croyances luxueuse

En s’appuyant sur des modèles climatiques peu recommandables et sur un tableau de réchauffement planétaire en crosse de hockey, les décideurs occidentaux nous assurent que « la fin est proche ». On nous dit qu’il s’agit d’un « consensus scientifique », une vérité établie que la BBC, par exemple, détient de telle sorte qu’elle ne voit pas la nécessité de permettre des opinions contraires sur aucune de ses émissions. Michael Crichton avait absolument tort, à cet égard, lorsqu’il a déclaré :

« Je considère la science consensuelle comme un développement extrêmement pernicieux qui devrait être stoppé. Historiquement, la revendication du consensus a été le premier refuge des canailles ; c’est une façon d’éviter le débat en prétendant que la question est déjà réglée. Chaque fois que vous entendez le consensus des scientifiques s’entendre sur quelque chose, prenez votre portefeuille, parce que vous allez payer. Soyons clairs : le travail de la science n’a rien à voir avec le consensus. Le consensus est l’affaire de la politique, les plus grands scientifiques de l’histoire sont formidables précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus. La science du consensus n’existe pas. S’il s’agit d’un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final ».

Qu’est-ce que les croyances luxueuses ont à voir avec le « consensus scientifique » proclamé sur les changements climatiques ? Rob Henderson, qui a inventé le terme, l’a défini comme « des idées et des opinions qui confèrent un statut aux riches à très peu de frais, tout en ayant un impact sur la classe inférieure ». Il s’agissait d’une mise à jour sur la théorie centenaire de consommation remarquable du sociologue Thorstein Veblen. Veblen a dépeint avec ironie une « classe de loisirs » superficielle et matérialiste, obsédée par les vêtements, les voitures, les biens de consommation et l’ascension sociale. Mais aujourd’hui, soutient Henderson, « parce que les biens matériels sont devenus un signal plus évident de la position sociale et des ressources économiques, les riches ont découplé le statut social des biens et l’ont rattaché aux croyances ».

Avec la croissance économique rapide sur le dos du capitalisme moderne, les biens matériels sont devenus relativement moins chers avec la richesse accordée à une masse beaucoup plus large de la population. Par conséquent, la signalisation de la vertu et les croyances de luxe dominent maintenant le comportement de l’élite tandis que la consommation évidente de biens et services joue un rôle moindre ou est même mal vue. La valeur morale d’une personne aujourd’hui est liée à ses croyances de luxe, dont la « lutte contre le changement climatique » est le couronnement. Alors que les riches peuvent conduire leurs Teslas « propres », les gens ordinaires peuvent faire du vélo ou prendre les transports en commun dans un monde plus vertueux. Les enfants de la haute bourgeoisie, chargés d’apprendre les principes de la nouvelle gauche ( https://www.hoover.org/research/rise-new-old-left ), sont sans surprise les troupes de choc moral de l’alarmisme climatique. Convaincus de leur cause, ils jettent de la soupe de tomate sur des chefs-d’œuvre d’art et se collent au sol pour empêcher la circulation et incommoder la population générale de vaquer à ses occupations quotidiennes et de payer les factures. Ils le font sans la moindre gêne, voire en empêchant les ambulances de transporter les blessés ou les malades à l’hôpital. La plus grande cause de « sauvetage de la planète » l’emporte sur tous, y compris les besoins de la population générale en matière de chaleur, de mobilité et de nourriture abordable (qui dépend d’engrais bon marché). En effet, l’économie nette zéro menace les fondements mêmes de la civilisation moderne.

Les politiciens de toutes allégeances trouvent facile de s’attacher à la grande croisade morale pour sauver la planète et gagner le pouvoir. Tendre vers les plus véhéments plutôt que de servir les intérêts matériels de la majorité semble être le ticket gagnant. Si le grand essayiste H. L. Mencken avait raison de considérer la politique pratique comme le moyen « de garder la population alarmée (et donc revendiquant de la conduire à la sécurité) en la menaçant d’une interminable série de vagabonds, tous imaginaires », il y a un corollaire : si un lutin errant, c’est-à-dire l’« urgence climatique », a déjà été entièrement évoqué au fil des décennies de répétitions dans les médias de masse, il est plus facile de s’en inspirer pour que la « clameur pour la sécurité » donne de bons résultats dans les urnes. Les soi-disant partis conservateurs tentent même de surpasser les partis libéraux – comme en Grande-Bretagne – pour défendre la cause.

L’obsolescence intrinsèque des croyances du luxe

Les croyances de luxe viennent avec une obsolescence intégrée en raison de leur, bien, luxe. Le coût des politiques climatiques radicales devient de plus en plus évident, « même pour les Européens ». La poussée politique massive pour les véhicules électriques à travers l’Ouest offre un exemple éclairant de croyances de luxe et leurs coûts sur le consommateur moyen.

Alors que les politiques idéologiques vertes – la croyance de luxe dominante de l’Allemagne – déciment l’économie du pays, les avertissements d’un désastre social et économique par les observateurs locaux se sont multipliés ces dernières années. Dans un entretien accordé il y a quelques semaines, le président de longue date du Conseil économique de la CDU et ancien membre du conseil d’administration d’Audi et de Daimler, le professeur Kurt Lauk, a accusé le ministre fédéral de l’Economie, Robert Habeck (chef du parti des Verts), d’hostilité technologique. « L’anti-technologie émanant du ministère du Commerce est insupportable. Partout où nous sommes ou étions des leaders sur le marché mondial, nous avons entrepris de l’abolir. Depuis plusieurs années, on travaille fort pour détruire cet avantage concurrentiel de l’industrie allemande ou pour le céder à d’autres nations. L’avantage technologique des constructeurs allemands grâce à 150 ans d’expérience avec le moteur à combustion, les transmissions, etc… est abandonné sans se soucier des conséquences. » Signalant le caractère inabordable des véhicules électriques, il a déclaré : « Nous nous heurtons à un énorme conflit social avec cette politique idiote et singulière de conduite à piles électriques ».

La décision récente de l’UE d’autoriser la vente de voitures à combustion interne utilisant la technologie des « e-fuels », carburants électroniques (elle-même non éprouvée et très coûteuse) après 2035, plutôt que l’interdiction pure et simple suggérée à ce moment-là, marque un recul important. Les objections de dernière minute des gouvernements allemand, polonais et italien suggèrent que la destruction suicidaire imminente de la base industrielle de l’Europe se fait de plus en plus sentir malgré les croyances de luxe des dernières décennies.

De l’autre côté de l’Atlantique, les rapports VERGE (https://www.theverge.com/2023/4/10/23677157/ev-rules-epa-emission-standards-biden-ice-gas-car-end ) de l’Environmental Protection Agency des États-Unis prévoient d’annoncer de nouvelles normes d’émissions rigoureuses pour forcer l’élimination progressive de l’essence pour les voitures motorisées tout en stimulant la vente de véhicules électriques pour répondre aux objectifs de la politique climatique de l’administration Biden. « Jusqu’aux deux tiers » des voitures vendues sont censées être des véhicules électriques d’ici 2032. Malgré la pression incessante pour les véhicules électriques, la classe ouvrière n’a que très peu de possibilité d’achat. Dans un récent sondage Gallup publié il y a quelques semaines seulement 2 % des personnes consultées qui ne sont pas des étudiants affirment posséder actuellement un véhicule électrique et seulement 9 % disent qu’ils « envisagent sérieusement » d’en acheter un. Les résultats ne sont pas meilleurs pour l’ensemble de la population : seulement 4 % en possèdent un et 12 % disent qu’ils envisagent sérieusement d’en avoir un.

L’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago, en collaboration avec l’AP-NORC, mène une enquête annuelle sur les attitudes climatiques ( https://apnorc.org/wp-content/uploads/2023/04/EPIC-factsheets.pdf?mc_cid=ab61f40bf8&mc_eid=cb7b3005ca ). L’enquête de cette année révèle que les changements climatiques sont moins urgents, pas plus. La part de ceux qui attribuent les changements climatiques aux humains, par opposition aux changements naturels dans l’environnement, est passée de 60 % en 2018 à 49 % aujourd’hui. Et là où c’est le plus important c’est mettre son argent là où est la bouche, « la part des répondants qui seraient prêts à dépenser leur propre argent pour lutter contre les menaces climatiques a également piqué du nez » selon les résultats du sondage. Il choquerait les croyants privilégiés d’aujourd’hui de luxe que juste 38 pour cent des Américains soutiendraient une taxe de carbone de seulement 1 $ sur leurs factures d’énergie chaque mois. Et c’est 14 points de pourcentage de moins que lorsqu’on leur a posé la même question il y a deux ans.

Il n’est pas surprenant que le fil Twitter du Prof. Norman Fenton ait obtenu plus de 3 millions de vues et que l’un des présentateurs de nouvelles les plus populaires d’Amérique l’ait interviewé. La croyance de luxe d’aujourd’hui, la carboneutralité et la croisade climatique, semble s’effondrer sous nos yeux.

Article de Tilak Doshi paru sur le site Forbes :https://www.forbes.com/sites/tilakdoshi/2023/04/15/luxury-beliefs-and-energy-policy-the-fatal-conceit/?sh=421cbb54eaa5  Tout est dit et l’Occident disparaîtra dans la régression, d’autant plus rapidement que les classes moyennes seront taxées lorsque la taxe « carbone » sera mise en place dans les divers Etats occidentaux. Un article de H16 précise que le montant de cette taxe sera de l’ordre de 400 euros en France par an et par ménage fiscal ! Ce qui ressort des sondages de l’AP-NORC indique que la bouche est plus importante que le climat. Cette taxe carbone contribuera donc à l’appauvrissement généralisé de la population. Ça laisse rêveur.

L’économie de la France en perte de vitesse et vers une régression violente

Nous mettrons à genoux l’économie russe » c’est cet ignorant de ministre français de l’économie qui déclarait à peu près ça. Non seulement il est idiot mais il cache la vérité aux Français. La France cinquième puissance mondiale n’est qu’un triste souvenir. J’écrivais il y a quelques semaines que l’économie russe se situait entre celles de l’Inde et du Japon et l’information que je reprenais n’était pas une invention de mon cerveau vieillissant. Voici un tableau qui confirme le «fait que l’économie chinoise a largement dépassé celle des Etats-Unis et que celle de la Russie se classe en parité de pouvoir d’achat avant l’Allemagne. Celle de la France est classée après la Turquie. Celle du Mexique talonne également la France !

Ce tableau est révélateur à plus d’un titre et il faut s’appesantir sur deux points. L’Europe de la zone euro se fragilise jour après jour avec la chute de l’économie allemande. Cette chute ne va que s’accélérer en raison du choix d’une politique énergétique suicidaire. Or l’équilibre de la zone euro repose sur la puissance de l’Allemagne, leader industriel et économique de cette zone. Ces choix énergétiques vont précipiter l’Allemagne dans un gouffre, les décideurs politiques étant complices des partis verts dont le but à peine dissimulé est une décroissance selon eux salvatrice du climat et de l’environnement. Cette chute de l’économie allemande va entrainer une désagrégation de la zone euro car cette construction artificielle était adossée à la position de leader de l’Allemagne. Il y a un autre facteur à prendre en considération, certes conjoncturel pour des raisons politiques mais important, une réorientation des efforts de réindustrialisation de pays comme la France ou la Belgique et l’Allemagne vers la production d’armes afin d’aller combattre pour soutenir l’Ukraine.

Les capitaux investis dans ce secteurs le sont en pure perte car le conflit ne s’éternisera pas, la Russie et les deux Républiques du Donbass en sortiront vainqueurs, cela ne fait plus aucun doute malgré les affirmations de tous ces gouvernants qui ne trouvent plus qu’une seule occasion d’affirmer leur pouvoir et de tenter de redresser l’économie : faire la guerre. L’Europe se trouve, il faut ne pas le nier, dans la situation de l’Allemagne au début des années 1930 qui ne trouva pas d’autre alternative pour sauver son économie que de réarmer le pays à marche forcée pour réduire le chômage, un beau prétexte pour dissimuler les ardeurs belliqueuses qui animaient ses dirigeants. La France dont l’économie est en chute libre a fait ce choix, l’Allemagne aussi, et c’est très inquiétant car c’est un facteur d’accélération de cette désagrégation de la zone euro.

Pendant ce temps-là les Américains se réjouissent de ces choix qu’ils ont apporté sur un plateau aux pays européens. Mais il y aura de lourdes répercussions également aux Etats-Unis car l’Europe ne constituera plus pour Washington ni un marché ni un partenaire politique gérable car devenu un ensemble de pays qui ne s’entendront plus nécessairement sur les choix politiques à faire. L’Italie, la France ou encore la Belgique sont incapables de rembourser leur dette comptable dont ils sont redevables envers l’Allemagne dans le cadre du protocole TARGET-2. Il s’agit d’un autre facteur à prendre en considération. L’économie française déliquescente ne va pas aider le pays à rééquilibrer ses comptes Target-2. Augmenter les impôts pour les Français de tous âges de 1000 euros pour trouver 65 milliards d’euros ne suffira pas et faire appel au marché financier risque d’être délicat, donc la France va s’enfoncer encore plus profondément dans le marasme.

Un autre facteur précipitant la chute de l’économie française, paramètre mentionné par certains analystes interdits de parole dans les médias de grand chemin doit impérativement pris en compte. Il s’agit de l’épargne des Français se montant à 3000 milliards d’euros, épargne constituée de plans d’assurance-vie et de fonds de retraite de certaines catégories de travailleurs. La réforme des retraites imposée par Bruxelles, c’est-à-dire la privatisation de la gestion de ces 3000 milliards d’euros, va offrir à des sociétés américaines comme Vanguard ou BlackRock cette gestion. Au passage quel sera le remerciement de ces sociétés américaines au président français pour avoir obtenu par la force cette réforme ? Peu importe mais la très grande majorité de ces fonds est placé en obligations libellées en euros mais relevant du droit français, obligations sur le long terme. Or l’inversion des taux va provoquer si ce n’est pas déjà le cas une crise obligataire et tous les épargnants français seront spoliés.

Avec une inflation qui n’a rien à voir avec les événement d’Ukraine la paupérisation du peuple français conduira ce dernier à se révolter : des épargnants spoliés, des réfrigérateurs vides, tout pour aggraver la crise sociale ! Encore un autre facteur qui va contribuer à cette chute de l’économie française. Et en Allemagne et en Italie la situation est tout aussi préoccupante. Avant la fin de l’année 2023 la situation de la zone euro et celle de ses principaux acteurs sera pliée : une gigantesque récession accompagnée de troubles sociaux échappant à tout contrôle … J’ignore quelles seront les décision du ministre de l’économie qui pourra déclarer : « j’ai mis à genoux l’économie française !

Allemagne : la fin du nucléaire, le début du déclin irréversible de l’économie

Ce samedi 15 avril 2023 la fermeture définitive des trois derniers réacteurs nucléaires PWR commerciaux allemands, Isar 2, Emsland et Neckarwestheim 2, marque une étape irréversible vers le déclin inévitable de l’économie allemande. Les conséquences sur l’avenir de l’Union européenne sont redoutables. Je ne lis pas ni ne regarde les médias de grand chemin français mais il s’agit d’un événement considérable. Voici la traduction d’un article paru sur le site World Nuclear News qui relate l’histoire de l’énergie nucléaire allemande. Bonne lecture.

Qu’est-ce qui se passe?

Les trois derniers réacteurs nucléaires en service en Allemagne ont été définitivement fermés le 15 avril. Isar 2, Emsland et Neckarwestheim 2, tous des réacteurs à eau sous pression, devaient mettre fin à leur vie utile à la fin de l’année dernière, mais ont été autorisés à prolonger leur durée de vie pour l’hiver en raison de problèmes de capacité énergétique à la suite de la guerre Russie-Ukraine.

Comment nous en sommes arrivés là – une chronologie

Les fermetures finales de ce week-end sont en préparation depuis plus de 20 ans et sont le résultat de décisions prises par différents gouvernements de coalition dans le pays. 

1960/70 : l’Allemagne est depuis de nombreuses années un leader mondial de l’énergie nucléaire, la centrale nucléaire expérimentale de Kahl étant la première à produire de l’électricité lorsqu’elle est entrée en service en 1960 avec plus de 30 réacteurs de puissance et expérimentaux en service dans les trois décennies suivantes. Comme le dit le document d’information de l’Association nucléaire mondiale sur l’Allemagne : « Le soutien allemand à l’énergie nucléaire a été très fort dans les années 70 après le choc pétrolier de 1974, et comme en France, il y avait une perception de vulnérabilité concernant l’approvisionnement en énergie ».

Années 80/90 : l’accident de Tchernobyl a entraîné un changement des attitudes publiques et politiques à l’égard de l’énergie nucléaire et la dernière nouvelle centrale nucléaire a été mise en service en 1989. Lorsque le pays a été unifié en 1990, tous les réacteurs de conception soviétique dans l’ancienne Allemagne de l’Est ont été déclassés – cinq unités VVER-440 à Greifswald, plus l’unité 6, qui a été achevée mais non exploitée, et la construction d’une centrale VVER-1000/V-320 de Stendal a été arrêtée.

1998 : formation d’un gouvernement de coalition entre le Parti social-démocrate et le Parti vert, issu en partie du mouvement anti-nucléaire. À l’époque, il y avait 19 réacteurs nucléaires en exploitation en Allemagne. L’accord des partis politiques comprenait un engagement à modifier la loi pour éliminer progressivement l’énergie nucléaire.

2001 : Après plus de deux ans de pourparlers et de négociations, le gouvernement allemand et les principales sociétés énergétiques ont signé un accord de compromis fixant à 2623 milliards de kWh la production à vie des 19 réacteurs en exploitation, limiter la durée de vie des réacteurs à 32 ans en moyenne. Elle a également interdit la construction de nouvelles centrales nucléaires et introduit le principe du stockage sur place du combustible usé.

2009 : Le nouveau gouvernement de coalition démocrate-chrétien (CDU) et démocrate-libéral (FDP) s’est engagé à annuler la politique d’élimination progressive. L’année suivante, un accord a été conclu pour accorder des prolongations de huit ans à partir des dates convenues en 2001 pour les réacteurs construits avant 1980 et des prolongations de 14 ans pour les réacteurs ultérieurs. L’accord comprenait de nouvelles mesures fiscales et des subventions pour les énergies renouvelables en retour.

2011 : Les événements de Fukushima ont conduit le gouvernement allemand à annoncer un moratoire immédiat de trois mois sur les plans de l’énergie nucléaire et puis la chancelière Angela Merkel a décidé que toutes les centrales nucléaires d’avant 1980 devraient être fermées immédiatement – avec une unité déjà à longL’arrêt à terme s’élève à 8336 MWe, soit environ 6,4% de la capacité du pays. Bien que l’examen des 17 réacteurs de la mission Reaktor-Sicherheitskommission ait donné une assurance de sûreté, le gouvernement a décidé de relancer la politique d’élimination progressive du gouvernement précédent et de fermer tous les réacteurs d’ici la fin de 2022. Le Bunderstag a adopté les mesures par 513 voix contre 79 en juin 2011 et a approuvé la construction de nouvelles centrales au charbon et au gaz ainsi qu’une expansion rapide des énergies renouvelables – un ensemble de politiques connu sous le nom d’Energiewende.

2022 : La guerre de la Russie avec l’Ukraine a poussé à repenser, ou du moins à retarder, l’élimination progressive de l’énergie nucléaire avec la flambée des prix de l’énergie et la fin de l’approvisionnement en gaz de la Russie, suscitant des craintes de pannes d’électricité et de questions de sécurité énergétique. Après un « test de résistance » de la grille en septembre 2022, le gouvernement de coalition – qui comprend le Parti vert – a accepté de maintenir Emsland, Isar 2 et Neckarwestheim 2 en attente jusqu’à la mi-avril 2023.

Qu’a dit le gouvernement allemand ?

Steffi Lemke, Ministre fédéral de l’Environnement et de la Sûreté nucléaire, a déclaré que l’élimination progressive a rendu le pays « plus sûr » en déclarant « avec la fermeture des trois dernières centrales nucléaires, nous entrons dans une nouvelle ère de production d’énergie. Continuons donc à travailler sur des solutions pour un dépôt nucléaire et consacrons toute notre énergie à l’expansion des énergies renouvelables ».

Robert Habeck, ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat, a déclaré que l’élimination progressive mettait en œuvre la décision du gouvernement de 2011 et a déclaré que « la sécurité de l’approvisionnement énergétique en Allemagne est et restera garantie… l’expansion massive des énergies renouvelables en particulier apporte une sécurité supplémentaire. En 2030, nous voulons produire 80% de l’électricité en Allemagne à partir d’énergies renouvelables ». La priorité était désormais de « terminer l’élimination progressive en toute sécurité, y compris le démantèlement, et de faire progresser la recherche d’un dépôt pour les déchets radioactifs de haute activité et de solutions permanentes pour les déchets radioactifs de basse et moyenne activité ». 

Que suggèrent les sondages d’opinion au public allemand ? 

Selon un sondage d’opinion réalisé pour le radiodiffuseur ARD, six personnes sur dix dans le sondage DeutschlandTrend s’opposent à l’élimination progressive du nucléaire avec 34% en faveur. Cela se compare aux chiffres de juin 2011, où 54 % pensaient que la politique était correcte et 43 % s’y opposaient, selon ARD.

Combien d’électricité les centrales nucléaires pourraient-elles produire?

Pour ne prendre qu’un exemple, Isar 2, son opérateur Preussen Elektra, a déclaré que chaque année elle produit environ 11 milliards de kWh d’électricité, assez pour alimenter 3,5 millions de foyers pendant une année, et en faisant économiser près de 10 millions de tonnes de CO2. Selon l’Association nucléaire mondiale, les trois réacteurs qui ont été fermés ce week-end, sur une durée de vie de moins de 35 ans, ont des facteurs de charge supérieurs à 90 % et produit 32,6 TWh d’électricité.

Réaction à l’élimination progressive

Le président du Forum nucléaire suisse, Hans-Ulrich Bigler, a déclaré : « Il est regrettable que l’Allemagne, l’un des principaux pays producteurs d’énergie nucléaire au monde, abandonne cette technologie en raison d’une décision du gouvernement en pleine crise internationale de l’énergie et du climat. Les travailleurs des centrales nucléaires allemandes peuvent être fiers. Grâce à leur travail, ils ont fourni de manière fiable de l’électricité à l’Allemagne et aux pays voisins au cours des dernières décennies, tout en évitant plusieurs milliards de tonnes d’émissions de CO2 ».

Il a ajouté : « L’année dernière, nous avons pu constater que l’élimination progressive de l’énergie nucléaire et la perte de capacités de gaz ont également été compensées par une production d’électricité plus dommageable pour le climat à partir du charbon. Ce n’est pas un bon signe pour la protection du climat en Europe ».

Lettre ouverte au chancelier allemand Olaf Scholz signée par deux douzaines de scientifiques et lauréats du prix Nobel, via Replanet : « Compte tenu de la menace que représente le changement climatique pour la vie sur notre planète et de la crise énergétique évidente dans laquelle l’Allemagne et l’Europe se trouvent en raison de l’indisponibilité du gaz naturel russe, nous vous demandons de continuer à exploiter les dernières centrales nucléaires allemandes. « Nous saluons les efforts du gouvernement allemand pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Allemagne, un pays d’importance économique et politique particulière en Europe, conformément aux accords internationaux. Cependant, en 2022, les objectifs d’émissions de CO2 ont été dépassés de 40 millions de tonnes en raison de l’utilisation accrue des centrales au charbon résultant des réductions nécessaires de la consommation de gaz naturel… « Les centrales nucléaires d’Emsland, d’Isar II et de Neckarwestheim II ont fourni un total de 32,7 milliards de kilowattheures d’électricité à faibles émissions en 2022. Les ménages privés allemands ont récemment consommé en moyenne 3190 kWh d’énergie électrique par an. Cela signifie que ces trois centrales peuvent fournir plus de 10 millions, soit un quart des ménages allemands, en électricité. La réduction des besoins en électricité des centrales au charbon pourrait permettre d’économiser jusqu’à 30 millions de tonnes de CO2 par an. 

« Dans le passé, d’autres pays européens ont également poursuivi des plans visant à réduire leurs capacités de production d’énergie nucléaire. Ces dernières années, cependant, beaucoup de ces pays ont adopté une position différente à l’égard de l’énergie nucléaire en raison de la hausse des coûts de l’énergie, qui a été exacerbée par la plus récente perte des livraisons de gaz naturel russe. La France, le Royaume-Uni, la Pologne, la République tchèque et les Pays-Bas, entre autres, envisagent de construire de nouvelles centrales nucléaires ou le font déjà, tandis que la Belgique et la Suisse cherchent à étendre les licences d’exploitation de leurs centrales ».

Remarques de votre serviteur.

Les alliances électorales en Allemagne ont influencé le monde politique français, ce qui eut pour résultat la fermeture de l’usine expérimentale de Creys-Malville, projet européen dans lequel l’Allemagne était impliquée. La proximité de l’Allemagne de l’installation de Fessenheim a obligé la France à décider de sa fermeture prématurée puisque, je le rappelle, en dehors de la cuve du réacteur, une installation de production d’énergie d’origine nucléaire peut être entièrement changée et rénovée au cours de sa vie. Or toutes les cuves de réacteurs nucléaires de la filière PWR dans le monde sont régulièrement inspectées. L’épaisseur de ces cuves, environ 40 centimètres de mémoire, permet de rectifier l’intérieur de la cuve au cours d’une inspection décennale si la présence de micro-fissures a été identifiée. Cette rectification, toujours de mémoire, ne doit pas atteindre plus de 1 % de l’épaisseur de la dite cuve durant la durée de vie entérinée par les autorités de sureté (toujours de mémoire car j’ai eu en ma possession le dossier relatif à ce sujet). Toute autorisation du prolongement de la durée d’exploitation d’une usine électro-nucléaire est soumise aux autorités de sureté nationales et le dossier est également soumis à l’Agence internationale de l’énergie atomique. Aux Etats-Unis plusieurs installations ont été autorisées à la prolongation jusqu’à 80 ans et la même tendance se dessine dans tous les pays ayant développé la technologie PWR. Ce choix est d’autant plus crucial que la très grande majorité des pays développant cette source d’énergie ont constaté que tout nouvel investissement dans la construction de nouvelles unités, c’est le cas en France pour l’EPR de Flamanville, engageaient des sommes de capitaux considérables.

La fermeture de l’usine de Fessenheim qui aurait pu être exploitée encore pendant 40 ans selon les critères américains pour exactement le même type d’installation. Le plus surprenant de la part des Allemands a été le gâchis honteux de la fermeture de la totalité des usines nucléaires, certaines d’entre elles comptaient moins de 30 ans d’exploitation. Je croyais les Allemands rationnels. J’étais dans l’erreur, mais les écologistes sont-ils vraiment rationnels ? Prochain billet vendredi 21 avril.

La transition énergétique : encore une arnaque d’origine allemande dirigée contre la France

Je me suis toujours demandé ce que signifiait la transition énergétique de même que la transition écologique. Ce sont des concepts trop vagues pour un ancien scientifique. Apparemment seuls les pays européens se sont engagé dans cette transition car je n’ai pas constaté que d’autres pays hors d’Europe occidentale aient adopté cette utopie. Après le grand tremblement de terre du 11 mars 2011 qui provoqua l’arrêt immédiat de tout le parc nucléaire au Japon, le pays a construit en urgence une multitude de groupes électrogènes puis des centrales électriques utilisant du charbon près des grandes villes comme Yokohama par exemple et enfin des centrales électriques à turbine fonctionnant au gaz naturel importé à grand frais sous forme liquide en provenance du Qatar et de l’Australie. Où est la transition énergétique au Japon ?

L’Allemagne dont le gouvernement était de longue date noyauté par les partis écologistes a, à la suite de la catastrophe japonaise, décidé de démanteler son parc nucléaire nucléaire dont certaines usines étaient pratiquement neuves et le choix a consisté à privilégier les énergies dites renouvelables, donc gratuites selon l’idéologie verte, pour produire l’électricité dont le tissu industriel allemand avait besoin. Comme chacun sait ces sources d’énergie sont intermittentes et ainsi l’Allemagne pourtant signataire des multitudes de traités issus des diverses réunions internationales pour sauver le climat n’a rien trouvé de mieux que de dévaster le paysage avec des moulins à vent et à extraire de la lignite de son propre sous-sol quitte à déplacer des villages entiers pour pallier à cette intermittence tout en se rendant dépendante du gaz naturel russe à bon marché et au passage pour polluer une grande partie de l’Europe.

La France dont le parc nucléaire est en parfait état malgré quelques petites fissures qui ne remettent pas en cause la sécurité, a décidé de commencer à fermer et démanteler ses plus vieux réacteurs nucléaires, qui pourraient pourtant fonctionner encore sans aucun problème pendant encore 50 ans, sous la pression des écologistes et du gouvernement allemand, caviardé par ces même idéologues, jaloux peut-être de l’excellence de la technologie française dans le domaine électronucléaire. Qui plus est l’Allemagne a tout fait pour punir la France en exigeant la mise en place d’une libéralisation du marché de l’électricité au niveau des pays européens interconnectés. Comme attendu le gouvernement français n’a rien compris au piège que lui tendais l’Allemagne et l’idéologie verte aidant, a fragilisé la compagnie nationale française qu’est EDF dont le parc nucléaire fait partie du patrimoine français puisqu’il a été financé par les contribuables.

La Belgique et la Suisse ont décidé, tombant dans le piège allemand et de leur idéologie, de démanteler également leur industrie électronucléaire. Et pourtant cette énergie est la seule source fiable d’électricité « bas carbone » mais encore et toujours les écologistes refusent de la classer parmi les énergies préservant l’environnement et le climat. Ce qui est encore plus paradoxal est le fait évident que les pays d’Europe occidentale, développés et riches, sont de très loin les plus petits contributeurs au niveau des émissions de « carbone » dans le monde. Comparée à celle de pays comme l’Inde, la Chine, les Etats-Unis, l’Indonésie, la Russie, le Brésil, … cette contribution est négligeable. Par conséquent les décisions stupides prises par les gouvernements sous la pression de la Commission européenne dans le but d’arriver à « zéro carbone net » en 2050 sont purement idéologiques.

Chaque année l’Allemagne gaspille autant de capitaux que ce que nécessiterait la construction de deux AP1000, le standard adopté par la Chine, la Russie, la Corée ou encore l’Inde, standard qui s’exporte de plus en plus dans le monde. Ce sont des usines parfaitement fiables et moins coûteuses que le monstre qu’est l’EPR. Puisque je viens de mentionner l’EPR il s’agissait initialement d’un projet imaginé par Areva et Siemens, mais ne s’agissait-il pas d’un piège organisé par le gouvernement allemand pour déstabiliser l’industrie électronucléaire française puisque ce projet datait de la fermeture exigée par les partis verts de l’extraordinaire usine de Creys-Malville entérinée par les socialistes français. Le projet NERSA était un projet européen permettant à l’Europe de dominer l’ensemble de la filière nucléaire en « brûlant » les déchets à haute activité. Qui développe aujourd’hui cette technologie ? La Russie et la Chine ! (https://www.world-nuclear-news.org/Articles/China-and-Russia-to-cooperate-on-fast-neutron-reac ) et pour comprendre la saga de l’EPR finlandais qui a coûté une fortune à EDF lire aussi ceci : https://en.wikipedia.org/wiki/Olkiluoto_Nuclear_Power_Plant . La défection de Siemens dans ce projet puis le rachat d’Areva par EDF font partie des agissements allemands dans le but de ruiner le secteur électronucléaire français, c’est mon analyse et je ne la partage qu’avec moi-même.

La décision de libéralisation du marché de l’électricité à laquelle s’est pliée l’entreprise EDF (subissant la pression du gouvernement français entièrement soumis à l’Allemagne) entraine depuis des pertes financières pour EDF par dizaines de milliards, et cette décision a été obtenue pour calmer les Allemands, le président français étant aux ordres de Berlin.

Donc cette fameuse et fumeuse transition énergétique a été prise dans le mauvais sens et elle sera désastreuse pour l’industrie des pays européens, pour l’ensemble du niveau de vie des peuples européens et à terme catalysera une totale désindustrialisation de l’Europe qui deviendra un vaste musée pour les touristes d’Asie, un miroir aux alouettes suicidaire. Voilà la conclusion que l’on peut faire et personne ne réagit car tous les décideurs politiques ont leurs neurones embrumés par la propagande climatique dont découle directement ce concept inepte de transition énergétique que les Allemands soutiennent les yeux fermés.

Pour l’anecdote mon grand-père maternel est mort en septembre 1914 alors que les tranchées dans l’Aisne étaient à peine creusées. Porté disparu, une astuce de l’Etat pour ne pas verser de pension aux veuves de guerre avec un enfant en bas âge, son corps fut retrouvé 9 ans plus tard dans un charnier et identifié par son matricule. Ma grand-mère me répéta toujours que les Allemands étaient les ennemis héréditaires des Français et qu’il ne fallait surtout pas apprendre leur langue. Tout a changé depuis lors avec ce fameux couple franco-allemand, ah bon ! je dois rêver, mais la position de l’Allemagne à l’égard de la France n’a pas changé, le texte ci-dessus en est l’illustration. Depuis 1870 les Allemands sont les ennemis de la France et le resteront toujours …

Nouvelles d’ici et d’ailleurs (suite)

L’Allemagne s’enfonce … et pourrait s’enfoncer encore plus bas

Il y a deux nouvelles préoccupantes qui pourraient déstabiliser l’ensemble de l’Europe. Malgré les affirmations du gouvernement allemand la Deutsche Bank est très fragile et risque de se trouver dans les prochains jours en crise en suivant le scénario du Crédit Suisse car les CDS (credit default swaps) sur les prises de position short des valeurs boursières ont vu leur indice grimper en flèche en fin de semaine dernière. L’exposition de la DB est estimé à beaucoup plus que le produit intérieur brut de l’Allemagne. Si la Banque nationale d’Allemagne réagit et planifie un sauvetage de la DB en cas d’aggravation de la situation le tribunal de Karlsruhe pourrait s’y opposer et la BCE n’a plus les capacités de réaction. Un signe avant-coureur peut être interpréter par la baisse des taux de la BCE et de toutes les autres banques nationales des Etats de la zone euro, mais cette interprétation peut aussi être considérée comme une réaction aux conséquences de la faillite des banques régionales américaines provoquées par la hausse des taux à 10 ans qui ont vu leur capital placé enT-bonds se déprécier de quelques 30 %.

L’autre paramètre fragilisant l’Allemagne est l’attitude du Chancelier au sujet du sabotage des gazoducs russes (mais aussi en partie allemands) pour lesquels la DB participait dans le financement de ce projet. Scholtz « savait » et il n’a pas réagi, plongeant ainsi son pays dans un marasme économique profond puisque l’économie de l’Allemagne était basée sur une énergie russe à bon marché. Il ne fait aucun doute que le Chancelier Scholtz est un traitre à son pays comme l’a souligné Fox News il y a quelques jours :

Myen-Orient : redistribution des cartes

L’accord Iran-Arabie Saoudite précipite la restructuration du paysage politique au Moyen-Orient. L’Arabie saoudite a rétabli ses relations diplomatiques avec Damas. Au même moment les quelques 500 soldats américains restant stationnés en Syrie ont reçu l’ordre d’évacuer le pays, leur soutien aux Kurdes et à Daech est donc terminé et la Turquie se trouve ainsi isolée car elle est toujours membre de l’OTAN. Je ne suis pas un expert en géopolitique mais il ne reste plus d’autre choix que de quitter cette organisation hégémonique et mafieuse. Suivant en cela l’Algérie et l’Arabie saoudite sans oublier l’Iran l’Egypte vient de demander sont adhésion à l’Organisation de Coopération de Shanghai. Tout cela préfigure une complète réorganisation du Moyen-Orient à laquelle les Américains ne sont pas intervenus. Il est clair que le pion majeur des USA au Moyen-Orient va se trouver dans une situation très délicate, je veux parler d’Israël. Affaire à suivre …

que cache la censure du gouvernement relative aux interventions médiatiques du Docteur Alexandra Henrion-Caude.

L’une des généticiennes spécialiste mondiale des ARN petits ou grands (comme celui de Pfizer ou Moderna) est victime de censure et de diffamations. Il est confondant qu’une telle scientifique soit la proie de la vindicte gouvernementale française. Cette personne respectable est salie par les médias télé ou papier car elle dérange. Mais qui dérange-t-elle? Voilà une bonne question et je doute que la réponse soit évidente car la sphère gouvernementale constituée d’incapables et d’ignorants a fait tellement d’erreurs lors de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 qu’elle a probablement beaucoup de raisons de censurer Madame Henrion-Caude. Il est temps que les choses soient clarifiées pour au moins rassurer le peuple qui a été soumis à des injections inutiles et toxiques. Ma question est la suivante : combien de milliers de dollars voire beaucoup l’ensemble des membres du « conseil de guerre contre le SARS-CoV-2 ont touché de pot de vin pour instituer le pass sanitaire rendant cette « vaccination » obligatoire sous peine d’être ostracisés comme l’ont été des personnels médicaux ou encore des pompiers ?

Brève. Coronavirus encore et toujours …

En complément au billet précédent voici une nouvelle intéressante qui révèle la position des « démocraties occidentales » au sujet de la campagne mondiale de « vaccination » organisée par ce même occident. En Allemagne environ 192 millions de doses de « vaccin » anti-coronavirus ont été injectées à la population de gré ou de force à ce jour. Supposée être efficace à 99 % cette thérapie génique était également considérée comme sans effets secondaires. Les faits ont prouvé le contraire et pourtant les autorités allemandes refusent de reconnaître ces faits pourtant prouvés par la science et malgré la quasi disparition de l’épidémie continuent à encourager l’injection de rappel au cas où un nouveau variant apparaitrait. Selon un sondage incluant 1700 participants pris au hasard plus de 52 % des personnes interrogées ont déclaré avoir souffert d’effets secondaires dont 23 % ont souffert d’effets secondaires graves. Selon ce sondage il ressort que 36,6 % des 18-29 ans et 45 % des 30-39 ans ont fait l’expérience d’effets secondaires sévères de cette « vaccination ». Cette proportion diminue avec l’âge puisque moins de 30 % des personnes âgées de 70 ans et plus ont souffert d’effets secondaires seulement légers.

Enfin ce sondage a révélé un étrange résultat : les effets secondaires du « vaccin » semblent dépendre de la religion pratiquée par les personnes contactées puisque 79,8 % des musulmans ont déclaré avoir souffert d’effets secondaires alors que 55,2% des catholiques et 51,7 % des chrétiens protestants ont rapporté des effets secondaires. Ce sondage a été effectué entre le 10 et le 15 mars 2023 et 84,9 % des personnes contactées ont déclaré avoir reçu au moins une dose de « vaccin ». Ce sondage a été organisé par INSA Meinungstrend, un organisme indépendant du pouvoir. Source : notrickszone.com. Conclusion : qui ment, le sondage ou les autorités politiques allemandes ?

Le patronat allemand vient de prendre conscience de l’écologie punitive mais il est déjà trop tard …

Une grande partie de la prospérité de l’industrie allemande est la conséquence d’une industrie automobile d’excellence mais également diversifiée. Il y eut un premier coup de semonce relatif au « dieselgate » qui pénalisa Volkswagen, tout le monde s’en souvient. Les dirigeants de cette firme allemande ont été accusés d’avoir « truqué » un logiciel qui masquait les émissions d’oxyde d’azote lors des tests de pollution, tests mis en place sous la pression des écologistes, faut-il le rappeler. Dans la réalité ce logiciel n’était destiné qu’à réduire les émissions d’oxyde d’azote lorsque le moteur tournait au ralenti comme par exemple le plus souvent au cours d’un parcours urbain. Tout fut organisé pour que cet aspect du logiciel embarqué soit considéré comme une fraude et non un avantage lors de la conduite urbaine. La suite de cette opération de dénigrement de l’automobile en général a abouti à des mesures prises par la Commission européenne pour arriver à l’extrême : l’interdiction de tous les véhicules mus par un moteur à combustion interne en 2035. Cette disposition a été approuvée par le Parlement européen le 14 février 2023.

Par voie de conséquence au cours des 12 ans à venir les Allemands, très attachés à leur berline puissante et spacieuse, devront trouver un autre moyen pour satisfaire leur mobilité. Selon les dispositions de la Commission européenne il n’y aura que deux choix, les transports en commun (électrifiés) et les véhicules électriques ou à pile à combustible utilisant de l’hydrogène.

Le patronat allemand s’est penché sur cette évolution de la situation et il a constaté deux choses. Le prix des véhicules électriques est déjà dissuasif et l’évolution de ce prix ne pourra être orienté qu’à la hausse en raison de la hausse parallèle du prix des matières premières incontournables comme d’une part le lithium et le cobalt et d’autre part les lanthanides nécessaires à la fabrication d’aimants permanents. Il ne faut pas non plus s’attendre à une stabilisation du prix du cuivre, un autre élément important dans la construction de ces véhicules. Par le simple effet de l’augmentation de la demande, le prix des véhicules automobiles ne pourra qu’augmenter dans les prochaines années dans des proportions difficiles à prédire.

Le deuxième point qui a alarmé le patronat allemand est le coût astronomique que représenteront les installations de bornes électriques de rechargement le long des routes, des autoroutes et dans les villes. Non concernés par la problématique de la production d’électricité en Allemagne, il serait honnête de mentionner ce dernier aspect des conséquences du vote « vert » du Parlement européen. Les représentants du peuple européen n’ont aucune conscience des conséquences de leurs votes tout simplement parce qu’ils ignorent les dossiers. Je ne citerai qu’un exemple que j’ai un peu étudié, le remplacement de la moitié du parc automobile français par des véhicules électriques. Le problème des bornes de rechargement mis à part, la fourniture d’électricité pour fournir en énergie électrique cette moitié du parc automobile entièrement converti en véhicules électriques nécessiterait pour une disponibilité à un instant t, de jour comme de nuit, la construction de plus de 40 centrales nucléaires type EPR de Flamanville et on arrive à la dernière préoccupation du patronat allemand : qui va payer cet investissement monstrueux, comment l’Allemagne qui a résolument rayé de son paysage énergétique l’énergie nucléaire fera-t-elle pour produire autant d’électricité ? Ce que le patronat a soulevé, mais il est déjà trop tard, est que les énergies dites renouvelables ne pourront jamais satisfaire la demande. L’Allemagne se trouvera donc dans une impasse économique dont elle ne pourra pas s’échapper. Ces décisions de la Commission européenne ont été prises sans aucune concertation avec les Etats membres de l’Union.

Le leader de l’opposition allemande, Friedrich Merz de la CDU, a « vertement tancé le Parlement européen déclarant froidement, je cite (Die Welt) « Nous ne prendrons pas exemple sur les « yuppies » des grandes villes », tout est dit.

L’incroyable histoire du sabotage des gazoducs de la Mer Baltique, ses antécédents et ses conséquences

À la suite du sabotage par explosifs de trois des 4 gazoducs provenant de Russie pour alimenter en gaz naturel l’Allemagne et une partie de l’Europe, l’évidence apparaît maintenant en ce qui concerne l’auteur et instigateur de cet acte terroriste. Le journaliste américain Seymour Hersh a écrit sur son blog un article citant une source proche de l’administration Biden et prouvant enfin que ce sabotage a bien été le fait des Américains. La source de ce document et la traduction en français se trouvent dans les liens ci-dessous.

https://seymourhersh.substack.com/p/how-america-took-out-the-nord-stream

https://www.legrandsoir.info/comment-les-etats-unis-ont-mis-hors-service-le-gazoduc-nord-stream.html

Le grand dessein des Américains est d’utiliser tous les moyens pour maintenir leur suprématie impérialiste sur l’ensemble du monde et la Russie, dotée d’un sous-sol dont la richesse diversifiée surpasse celle de tous les autres pays du monde, est le premier objectif de cet impérialisme. Il n’y a donc plus aucun doute : ce sont bien les Américains qui ont organisé cet acte terroriste. Ils sont d’ailleurs coutumiers du fait depuis le début des années 1940. Il y eut d’abord l’attaque du port d’Honolulu plus connu sous le nom de Pearl Harbor. Alors que les services de renseignement savaient que la marine japonaise était sur le point d’attaquer ce port militaire où mouillaient trois porte-avions essentiels au dispositif de la marine américaine dans le Pacifique, l’armée américaine a laissé faire. Elle a évacué ces porte-avions vers la haute mer sans lui donner l’ordre d’intercepter l’aviation japonaise, ce qu’elle aurait pu parfaitement faire. Les quelques bâtiments de la marine restant dans le port servaient alors de cible facile pour les Japonais. Ce fut le prétexte justifiant l’entrée en guerre des Américains contre le Japon avec les conséquences que l’on connait dont en particulier la destruction de deux villes japonaises avec une nouvelle arme qui conduisit le Japon à capituler sans condition.

Le deuxième événement qui peut aussi s’apparenter à un acte terroriste entièrement fabriqué par les services américains est l’attaque aérienne par des avions civils des deux tours du World Trade Center à New-York. Les services américains connaissaient tous les acteurs de cet acte terroriste. Ils ont à nouveau laissé faire accuser ensuite la Corée du Nord, l’Afghanistan et je ne sais plus quel autre pays alors que les membres du commando étaient notoirement connus pour être des Saoudiens. Ce fut le prétexte qui conduisit aux interventions militaires au Moyen-Orient que l’on connait. Le sabotage des gazoducs russes en Mer Baltique relève de la même stratégie de domination du monde mais cette stratégie est de plus en plus caricaturale et pourrait devenir encore plus dangereuse pour l’équilibre politique en particulier de l’Europe. Via l’OTAN l’ensemble des pays européens est soumis au bon vouloir des Américains.

Enfin l’évènement du Kosovo, monté de toute pièce par les services américains, et allemands en ce qui concerne la Slovénie et la Croatie, conduisit au démantèlement de la Yougoslavie et à la destruction presque complète de Belgrade, le seul objectif des Américains étant de mettre un terme à l’existence même de la Serbie, pays slave, de religion orthodoxe, donc nécessairement allié de la Russie. Dans le grand échiquier européen il reste un abcès à éliminer, la Turquie. Ce pays est musulman, son chef d’Etat est un frère musulman mais c’est aussi un membre de l’OTAN disposant hors USA de la plus grande armée opérationnelle dans la région. Les Américains ont tenté de renverser Erdogan depuis leur principale installation militaire située dans le pays mais ce sont les Russes qui ont permis de déjouer ce coup. Il s’agissait pour la Russie d’une question de politique intérieure car il existe dans la Fédération de Russie une très importante minorité musulmane turcophone. Bref, les Américains se comportent toujours comme à leur habitude, en terroristes pour accomplir leur grand dessein de domination du monde.

Il y a néanmoins un gros problème dans ce grand dessein, il s’agit de la dédollarisation qu’ont choisi un grand nombre de pays sous l’impulsion de la Chine, de la Russie et de l’Iran suivies par l’Arabie saoudite, pour ne citer que les plus importants pays. L’Algérie, le Brésil et probablement l’Indonésie vont suivre. Que pourront faire les USA ? Faire la guerre à tous ces pays n’est pas envisageable. Dans peu de mois les Américains n’auront plus d’autre choix que celui d’une forme de repli sur eux-mêmes pour se consacrer, enfin, au bien-être de leur population abandonnée à elle-même, à peu près 40 % des citoyens américains qui ne mangent plus à leur faim, qui ne se soignent plus en raison du coût exorbitant des frais médicaux et pour plus de dix millions d’entre eux habitent dans leur voiture. Ce qui abattra cette suprématie américaine sera une révolution intérieure avant que la Maison-Blanche n’envisage une opération militaire contre la Chine …