Quelles températures allons-nous endurer dans les toutes prochaines années : chaleur ou froid ?

La réponse à cette question qui soulève les passions vient d’être apportée par un « vulgaire » météorologiste professionnel curieux qui s’est penché sur une multitude de publications scientifiques en survolant cette question qui semble préoccuper le monde entier avec toutes les conséquences globalement catastrophiques attendues. Il est vrai que personne ne se dit « ça va m’arriver bientôt » … Cette notion de réchauffement climatique reste en effet relativement virtuelle pour un individu pris au hasard malgré la propagande incessante qui amalgame les épisodes de froid, les inondations, les périodes de sécheresse et les phénomènes météorologiques violents comme étant des conséquences directes de ce réchauffement et le coupable est le CO2.

L’homme de la rue continue à vivre en évitant d’imaginer qu’il lui sera interdit de rouler avec un véhicule automobile propulsé par un moteur à combustion interne dans quelques années et qu’il lui faudra isoler son logement et consentir à endurer des coupures d’électricité perturbant sa confortable vie quotidienne. Dans le fond de leur pensée les gens de la rue n’y croient pas. Ils pensent que toutes ces mesures seront un jour ou l’autre oubliées ou alors que le vrai changement du climat aura lieu bien après leur mort. Et ils espèrent que les politiciens changeront leur fusil d’épaule et que dans quelques années plus personne ne parlera de changement climatique et qu’on sera passé à autre chose.

Qu’ils se détrompent, la problématique du changement climatique, il ne faut plus dire réchauffement, est devenue une véritable religion adossée sur des dogmes. Un dogme est une notion à laquelle il faut croire sans se poser de question, et puisque je viens d’évoquer que cette histoire de changement du climat est une religion c’est un peu comme s’il fallait croire, pour un croyant de la religion catholique, au dogme de la transsubstantiation. C’est vraiment impossible à avaler, surtout pour un scientifique … Bref, le réchauffement, le changement, du climat est une notion dogmatique. Et en compilant une série de publications scientifiques tout au long de sa longue carrière de météorologiste au sein de l’organisme américain officiel en charge de l’étude de l’atmosphère et des océans, la NOAA, le Docteur David Dilley s’est décidé à finalement à créer un organisme indépendant, Global Weather Oscillations, basé à Tampa en Floride (https://www.globalweatheroscillations.com/copy-of-mr-dilley-s-bio ).

Dilley a recherché les « signaux faibles » des cycles climatiques en remontant dans le temps par une analyse critique des données collectées à la suite des carottages effectuées dans les couvertures de glace du Groenland et de l’Antarctique et il s’est intéressé au gaz carbonique. Ce gaz est le diable de la nouvelle religion climatique alors que Gaïa en est le dieu et l’approche de Dilley a consisté à remettre à leur place les idées reçues de l’IPCC et colportées par les gouvernements et les média. Le récent exposé de David Dilley est très dense et il met en évidence les erreurs grossières relatives aux teneurs extravagantes du CO2 mesurées dans l’atmosphère, la clé de voute de toute l’idéologie de la transition écologique, énergétique et climatique actuelle : tout est exagéré et entièrement faux ! https://www.youtube.com/watch?v=qNSPiMmuIvI

La présentation de David Dilley est en anglais et je vais m’attacher à exposer le dernier point exposé qui concerne directement « monsieur tout le monde », celui à qui on demande des efforts pour sauver Gaïa.

Durant les 800000 dernières années la teneur en CO2 de l’atmosphère n’a jamais dépassé 300 ppm. Les analyses des carottes de glace telles que présentées ci-dessous sont représentées par des graphiques et un seul point expérimental de ces courbes représente la valeur moyenne du CO2 sur un intervalle de 5000 ans. Rapprocher les mesures faites à l’observatoire de Mona Loa à Hawaï avec les résultats des glaciologues est donc un « hoax », une grossière imposture, dont le seul but est d’alimenter la propagande climatique.

Cet amalgame entre les données issues des études des carottages de glace et les analyses provenant de la NOAA à Mona Loa ressemble étrangement aux traficotages de Mann avec sa fameuse courbe en crosse de hockey pour faire passer le véritable canular du réchauffement climatique ! Mais il y a plus alarmant dans cet exposé. Il faut bien se souvenir que la totalité de la biosphère terrestre est très majoritairement dominé par les végétaux puisqu’ils représentent 82 % de cette biosphère : https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ par conséquent le cycle du CO2 atmosphérique est intimement dépendant de cette biosphère végétale. Le gaz carbonique provenant des combustibles carbonés fossiles est tout simplement négligeable, tout au plus 23 % de la totalité du CO2 atmosphérique ! Clamer que le CO2 d’origine humaine va changer le climat est un mensonge que l’église climatique a transformé en dogme. Les « spécialistes » de l’IPCC ont manipulé les données pour leur faire dire ce que les politiciens désiraient pour mettre en application leur agenda de transition énergétique. Inutile de mentionner la propagande au sujet du méthane dégagé par les ruminants. Ces gaz à effet de serre ne sont présents qu’à l’état de trace en comparaison de la vapeur d’eau dont le rôle dans l’atmosphère est le gaz prépondérant à l’exclusion de tous les autres composants de l’atmosphère :

Enfin l’étude des cycles climatiques faite par David Dilley fait apparaître une tendance vers un brutal refroidissement qui n’aura pas lieu vers les années 2060 comme cela a été prédit par Valentina Zarkova avec son modèle dérivé de l’activité magnétique solaire mais beaucoup plus tôt : dès 2024. Les « signaux faibles » résident dans l’existence de cycles de réchauffement suivis de périodes plus froides qui ont été mis en évidence avec les études des stomates des plantes, étude corroborée par les reconstitutions des températures à l’aide de divers « proxys » depuis un peu plus de 1000 ans dans l’hémisphère nord :

Selon Dilley les autres signaux faibles se trouvent dans l’évolution récente des températures relevés au delà de 70 degrés de latitude nord ou sud qui indiquent un refroidissement prononcé des pôles où les températures les plus basses jamais enregistrées ont été rapportées ces dix dernières années, évolution qui s’est aggravée ces deux dernières années 2021 et 2022. Demandez aux Américains ce qu’ils pensent des 4 derniers hivers qu’ils ont enduré. Et enfin l’autre signal faible est la tendance récente du refroidissement des eaux de surface de l’Océan Pacifique, le plus grand océan de la planète où se trouve la cause première de l’évolution du climat de la Terre entière, la persistance de la Nina en est l’un des signaux faibles (voir aussi ci-après). C’est donc pour très bientôt, deux ans, peut-être trois ans ! Les Parisiens et les Londoniens pourront patiner sur leurs fleuves gelés en hiver. Enfin, mais Dilley ne le mentionne pas dans son exposé, le cycle d’activité solaire actuel est encore plus faible que le précédent conformément aux prévisions des astrophysiciens, un autre signal faible superbement ignoré par les fonctionnaires de l’IPCC puisque pour ces fonctionnaires le Soleil n’a aucun effet sur le climat de la Terre. Nul ne sait combien de temps cette période froide imminente durera, 30 ans, 300 ans ?

J’ajouterai enfin un autre signal faible provenant de Tokyo. Cette ville est normalement tempérée par un courant marin chaud provenant des Philippines, le « gyre » du Pacifique nord, et pourtant depuis trois ans l’immense agglomération est soumise à des températures souvent inférieures à zéro degrés accompagnées d’épisodes neigeux. La bloggeuse climatique Kirye l’a souligné. Quand on prend en compte que la plupart des maisons situées dans les quartiers résidentiels sont équipées d’une adduction d’eau apparente non enfouie dans le sol on peut se poser des questions. Il s’agit encore d’un « signal faible » que les fonctionnaires de l’IPCC ne prennent pas en compte. J’observe, c’était le cœur de mon métier de chercheur en biologie par le passé, que par exemple la saison des pluies en Polynésie débute normalement au mois de décembre. En cette année 2023 elle ne vient de se concrétiser que début mars ! Nous sommes ici à la fin de l’été austral et ce retard constitue un indicateur du refroidissement de l’Océan pacifique sud, une situation notée par Dilley.

On peut encore espérer que Dilley se trompe mais il y a de bonnes raisons de prendre ses prévisions en considération car lorsqu’il sévissait à la NOAA l’une de ses principales missions était de prédire le nombre d’ouragans et leur intensité dans l’Atlantique nord. Il ne s’est jamais trompé durant les 20 dernières années. Cela ne veut pas dire qu’on doit le croire les yeux fermés mais il faut tout de même prendre au sérieux ses prévisions et son modèle adossés à des données factuelles. Venons-en aux conséquences immédiates de la prévision de Dilley, outre le fait que la Tamise et la Seine pourraient bien être prises par les glaces dès le prochain hiver. Par exemple la route maritime du nord que la Russie entend maintenir ouverte tout l’hiver en construisant une armada de brises-glaces à propulsion nucléaire pourrait pourtant malgré ces efforts considérables rester fermée plusieurs mois par an. La situation de l’Europe occidentale pourrait devenir pire encore qu’elle ne l’est à l’heure actuelle, les espoirs d’autres hivers aux températures douces comme en cette année 2023 seront amèrement déçus et les problèmes d’énergie deviendront tout simplement insolubles : il y aura des « morts climatiques » provoquées par le refroidissement. Certes il ne s’agira pas d’une période de glaciation mais les gouvernements devront néanmoins prendre des décisions allant à l’encontre de leurs agendas et toute cette problématique de la transition énergétique et environnementale sera brutalement remise en question et jetée aux oubliettes fétides de l’histoire …

Central Park, l’unité de mesure du refroidissement du climat !

Central Park à New-York, d’une superficie de 3,4 millions de m2 (340 hectares pour Bruno Le Maire) est un îlot de verdure visité par plusieurs millions de personnes chaque année. Pour vous donnez une idée il est tout de même trois fois plus petit que le Bois de Vincennes, mais ne soyons pas chauvin. Pourquoi mentionner Central Park à propos du « changement climatique » ? C’est très simple. L’augmentation du volume de glace du Groenland au cours des huit premiers mois de l’année 2022 a été telle que ce volume suffirait à recouvrir la totalité de Central Park d’une couche de glace épaisse de 2700 mètres. Comme l’indique le graphique ci-dessous le gain de glace de cette immense île glacée a brusquement augmenté au cours de l’été passé, contredisant toutes les prévisions des experts en climatologie de l’IPPC.

l est intéressant de rappeler ici un historique des cycles glaciaires dont la périodicité est d’environ 100000 ans. Il s’agit du cycle de Milankovic mis en évidence par cet astrophysicien qui élucida cette variation cyclique par la mécanique céleste. Comme le montre le graphique ci-dessous il fait beaucoup plus souvent froid que chaud sur notre planète Terre. La température passée reconstituée à partir de la quantification de la présence de deutérium dans la glace du dôme C dans l’Antarctique, exprimée en anomalie par rapport à une moyenne calculée pour la période 1900-1970. Ce choix est arbitraire et contestable mais permet de visualiser une tendance permettant d’uniformiser les mesures effectuées sur les diverses carottages glaciaires.

On constate que le « bruit » des mesures est d’autant plus important que la glace est « plus jeune » mais il est un fait indéniable ressortant de cette représentation de l’évolution des températures de l’air que le climat actuel se trouve déjà dans une phase de refroidissement si on se réfère aux pics optimaux passés à moins 325000 et 125000 ans par rapport au temps présent. C’est indéniable : les périodes chaudes inter-glaciales n’ont duré qu’au mieux une vingtaine de milliers d’années. Or la grande débâcle qui eut lieu lors du Dryas récent ne date que de 13000 ans. Certes cette période succédait à un court épisode relativement tempéré appelé Bolling-Allerod mais la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des Laurentides et de Scandinavie avaient déjà débuté. La brutale augmentation des températures qui eut lieu 11500 ans avant nos jours correspond à cette augmentation très brutale de celles-ci représentées par le graphique ci-dessus pour la fin de chaque période glaciaire. Si on fait abstraction des fluctuations de température qui relèvent de la météorologie l’augmentation du volume des glaces du Groenland au cours des 9 derniers mois de l’année 2022 constitue un autre signe d’un refroidissement à venir. Le graphique ci-dessous demande quelques clarification pour sa bonne compréhension. L’aire grisée représente l’ensemble des mesures effectuées de 1981 à 2010. La ligne horizontale est la moyenne de l’ensemble de ces mesures retraçant l’évolution de la masse de glace du Groenland chaque année.

La courbe en brun est la moyenne arithmétique des mesures jour après jour sur la période 2020-2021. La courbe en bleu représente ces mêmes mesures pour la période janvier-aout 2022. Les observations satellitaires indiquent une augmentation du volume de glace de 16 milliards de m3 (16 Gt) durant cette période janvier-aout 2022. Le gain ou la perte de masse est exprimée en gigatonnes par jour, la barre horizontale étant le zéro de cette évolution et l’échelle des ordonnées allant de moins 16 à plus 12 Gt/jour. La portion cerclée en rouge explicite la tendance actuelle, c’est-à-dire une forte augmentation de ce volume de glace au Groenland.

Pour confirmer ces faits les températures relevées à la station Vostok dans l’Antarctique ont été les plus basse jamais observées depuis que cette station existe durant l’hiver austral passé. En ce mois de décembre 2022 les prémices d’un nouvel hiver particulièrement froid sur l’Amérique du Nord n’ont rien de réjouissant. Si toutes ces observations ne confirment pas un refroidissement durable du climat puisqu’elles sont limitées dans le temps, il est néanmoins préoccupant de simplement les constater. Rien n’indique en effet que l’optimum climatique moderne que nous vivons depuis la fin du dix-neuvième siècle va encore durer longtemps. Sources : polarportal.dk et electroverse.co Note. Ce lundi 19 décembre 2022 la Japan Meteorological Administration a relevé des chutes de neige jamais enregistrée à cette date de l’année ainsi que des températures anormalement basses. Par exemple à Kyoto moins 6,6°C et 2,30 mètres de neige dans la préfecture de Niigata sur la cote nord de Honshu et 1,5 mètres dans la préfecture de Fukushima. Et les prévisions météorologique américaines prévoient des chutes de neige en Floride dans les jours à venir et une vague de froid ressemblant cet hiver prochain aux trois précédentes années … Aujourd’hui à Papeete la température a atteint 26 degrés et personne n’en est mort

Le climat se réchauffe, c’est certain !

Alors que l’hémisphère sud s’apprête à entrer en été, fin novembre ici correspondant à fin mai en occident, des signes s’accumulent pour constater que l’été austral sera peut-être bien plus froid que ce que l’on attendait. Comme j’ai définitivement cessé mes pérégrinations dans les îles de la Polynésie française, un territoire presque aussi étendu que l’Europe occidentale, je me trouve définitivement installé à Papeete et comme cela va de soi j’observe la météorologie afin de prévoir si je peux sortir marcher sans être transformé en éponge car l’été ici signifie aussi saison des pluies, des orages et des cyclones. La Polynésie française comme les Samoa, les Fiji et le Vanuatu se trouvent au sud de la zone de convergence intertropicale (ITCZ) et les îles Marquises (à 10S-140W) ainsi que Wallis et Futuna (10S-160W) se trouvent à la limite sud de cette zone de convergence. Ces îles bénéficient ainsi du régime des alizés représentés par les flèches vertes figurant la direction des vents. La capture d’écran ci-dessous a été réalisée à 08h30 ce samedi 19 novembre, heure et date locale de Tahiti (source : https://tropic.ssec.wisc.edu/real-time/windmain.php?&basin=seastpac&sat=wg10s&prod=ir&zoom=&time= .

Comme on peut le remarquer le régime des alizés qui prévalait avant que l’archipel ne bascule dans la saison des pluies a disparu et plutôt que d’être de dominance de secteur est les vents à basse altitude (pressions atmosphériques comprises entre 500 et 900 mBars selon la terminologie de l’Université du Wisconsin) sont de secteur ouest ou plus significativement encore de secteur sud. Le front pluvieux couvrant actuellement l’archipel dans l’immédiate proximité de Tahiti (18S-150W) est le résultat d’une collision de ces vents de secteur sud relativement froids rencontrant une masse d’air humide, reliquat du régime d’alizés précédent. Tout s’explique en réalité par la présence d’un puissant anticyclone centré vers 30S-170W qui oriente les vents froids vers le nord. La situation est donc normale et seuls les touristes s’en étonnent. Il ne pourront qu’apercevoir Huahine, Bora-Bora et Maupiti sous une averse et cernées de nuages très justement appelées les Îles sous le vent par rapport à Tahiti puisqu’elles se trouvent à l’ouest et Tahiti « au vent ».

Dans le sud de l’Australie la situation a été encore plus compliquée car une forte influence de vents du sud a provoqué il y a quelques jours une vague de froid sans précédent et des chutes de neige dans les alpes de l’Etat de Victoria au sud des Nouvelles-Galles du Sud. À Sydney, pourtant beaucoup plus au nord, la température au sol approchait les 10°C tandis qu’à Melbourne un record absolu pour le mois de novembre elle était de seulement 7,2 degrés ce 16 novembre 2022. Une tempête de neige recouvrit les Alpes victoriennes avec une température également exceptionnellement basse au Mont Hotham de moins 7,2 degrés. Il faut préciser ici que le printemps passé à Melbourne aura été passablement froid. Toutes les prédictions des climatologues sont démenties par les observations météorologiques. Réchauffement ou refroidissement, en quoi faut-il croire ?

Chronique tokyoïte du jour

L’épisode de forte chaleur qui a sévi pendant plusieurs jours dans l’immense conurbation de Tokyo a pris fin avec, comme on pouvait s’y attendre, une série d’orages ininterrompue pendant 36 heures. La température a chuté de 40,5 degrés à 25 en fin de nuit, et ce vendredi 5 août l’air est léger et j’ai pu reprendre les ultimes travaux de jardinage dans le petit espace vert de la maison de mon fils avant de partir pour les mers du sud. La vie est redevenue normale, sans air conditionné, sans devoir affronter une chaleur étouffante qui coupe le souffle car aggravée par un taux d’humidité atteignant 75 %.

Comme disaient les anciens, ces paysans de mon hameau natal, après une grande chaleur il y a de grands orages. Les personnes habilitées tiraient alors des fusées contenant du nitrate d’argent en direction des gros nuages noirs précurseurs d’une averse de grêle dévastatrice. Ce type de prévention existe-t-il toujours ? J’ai quelques doutes. On parle d’ingénierie climatique pour refroidir le climat et tant pis pour les vignes dévastées par la grêle … On vit aujourd’hui dans un monde étrange qui fait croire qu’un ordinateur peut trouver toutes les solutions à nos problèmes mais en ce qui concerne la météorologie il faudra bien s’en remettre un jour au savoir de ces anciens à qui il suffisait d’observer le ciel pour prévoir la pluie ou le beau temps.

On parle d’intelligence artificielle qui trouvera une solution à tous nos problèmes, mais le savoir acquis par l’expérience ne sera jamais remplacé par la plus sophistiquée des machines à calcul car c’est bien ce dont il s’agit quand on se gargarise avec des mots comme « intelligence artificielle » qui ne veulent rien dire. La bêtise humaine ne sera jamais vaincue par les ordinateurs … 

Europe occidentale et dérèglement climatique, ça va chauffer selon l’IPCC

Après la « goutte froide » va bientôt arriver la « goutte chaude » aussi appelée « dôme de chaleur » qui à n’en pas douter occupera les esprits. J’imagine déjà les gros titres de la presse main-stream en fin de semaine : « réchauffement climatique, 38 degrés sous abri enregistrés à Toulouse, le GIEC avait raison ». Les journalistes ont mentionné que le printemps et le début de l’été particulièrement pourris étaient la conséquence directe du dérèglement du climat. Ou bien ces journalistes sont idiots ou alors ils ont une mémoire de poisson rouge.

On ne parle plus de climat mais de météorologie et pourtant le dérèglement du climat (d’origine humaine) est sans cesse incriminé. Il y a ici une confusion contre tout principe scientifique. La météorologie relève du court terme, à peine dix jours, le climat est une affaire de long terme, des dizaines voire des centaines ou des milliers d’années. Si tous les modèles « scientifiques » publiés par l’IPCC tendent à prévoir des réchauffements jamais vus depuis le Crétacé, durant ces derniers 500000 ans il n’y a jamais eu d’écarts soudains de températures de plus de 4 à 5 degrés et ces périodes de réchauffement étaient toutes consécutives à une conjoncture astrale provoquant la fin brutale des épisodes glaciaires, les cycles dits de Milankovich.

Les feux de forêts, les inondations, les périodes de sécheresse, les froids intenses en hiver ont toujours existé : ce sont des aléas météorologiques. Quand nos ancêtres ont peint les parois de la grotte de Lascaux ils se nourrissaient de rennes et d’animaux qu’on ne trouve plus aujourd’hui que dans les régions arctiques. Il y avait des glaciers un peu partout en plaine en Europe. Tous ceux qui ont été pourris par la propagande diront qu’il n’y avait pas assez d’êtres humains sur la Terre et que par conséquent les émissions de CO2 étaient trop faibles pour réchauffer le climat. Je n’ai encore pas lu ce genre d’énormité dans les documents publiés par l’IPCC mais en toute logique si le climat venait à refroidir alors cet organisme encouragera-y-il les émissions de CO2 ?

Je suis trop vieux pour ressentir un refroidissement du climat au cours des années à venir. Ce sont mes petits-enfants qui commenceront à s’en apercevoir. Ils seront « QR-codés » pour avoir accès à un peu de nourriture pour survivre, pour se déplacer, pour avoir des enfants (ce sera presque impossible), pour étudier (mais dans quel but), l’enfer de Soylent Green, deux sortes de citoyens et nous sommes au seuil de ce changement de civilisation avec le Pass sanitaire. Le coronavirus est la répétition du changement fondamental qui va être imposé à tous : le changement du climat avec un pass climatique. Et ce refroidissement du climat est inexorable, inévitable, mais il sera progressif en raison de la formidable inertie thermique des océans. Il ne faut pas se bercer dans des illusions stupides, les période interglaciaires ont une durée de 90000 à 120000 ans et comme nous sommes déjà entré dans une période néo-glaciaire depuis 20000 ans autant dire tout de suite que les conditions climatiques ne pourront que s’aggraver quelle que soit l’intensité de l’activité humaine puisqu’on a déjà parcouru le quart du chemin vers la nouvelle glaciation. Les climatologues de salon commenceront alors à parler de gouttes froides de plus en plus fréquentes agrémentées de courts épisodes de dômes de chaleur toute relative qui seront immédiatement qualifiées de canicules.

Le pire est donc à venir et quels que soient les choix politiques ou énergétiques les êtres humains seront impuissants. Ils devront s’adapter. C’était possible quand nos ancêtres décoraient les grottes de Lascaux ou de Chauvet car ils étaient très peu nombreux mais organiser l’adaptation à des conditions climatiques dégradées des milliards d’individus risque d’être problématique pour ne pas dire impossible. Il y aura donc des laissés-pour-compte et ceux-là seront promis à une mort certaine en raison d’une dégradation progressive des rendements agricoles. Comme les politiciens sont incapables de raisonner au delà de leur prochaine réélection alors ce changement du climat dont personne ne veut parler clairement sera d’autant plus catastrophique qu’aucun pays ne se sera préparé pour affronter ces nouvelles conditions. Dans 70000 ans, peut-être beaucoup plus tôt et quoiqu’en dise l’IPCC, il y aura un nouvel « Out of Africa » …

L’étonnante propagande climatique de la BBC

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Tous les ans à la même période les régions arctiques situées au nord du cercle polaire ne connaissent pas la nuit et l’ensoleillement y est le plus élevé au monde. Apparemment les services météorologiques de la BBC ignorent ce détail et chaque année ils y vont d’un grand coup de propagande pour dénoncer le réchauffement du climat puisque la température a atteint l’étonnante valeur de 30 degrés à la station météo de l’aéroport de Nizhnyaya Pesha en Nénètsie, province peuplée de nomades éleveurs de rennes. Il n’y a pourtant rien d’inquiétant !

Toujours en Nénètsie, au bord de la Mer de Barentz, la station météo de Ust Tzilma située à 65,43 °N présente les plus longues séquences de données de température de cette région arctique et comme il est évident de le remarquer la température oscille entre + 30 et – 30 degrés avec une régularité étonnante :

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La BBC a perdu une bonne occasion de se taire quand elle ajoute une couche en prétendant que les Nénètses redoutent des incendies de forêt …

Source : blog de Paul Homewood.

Nouvelles du Japon : Le débat entre météorologues et climatologues.

Le site de Kirye (@KiryeNet) est éloquent. Durant les 30 dernières années – on peut presque parler alors d’évolution du climat – les relevés météo sont clairs en ce qui concerne le Japon : il n’y a pas eu de « réchauffement » du climat en se limitant strictement aux données de la Japan Meteorological Agency (JMA). Pour Tokyo la JMA a recensé le nombre de jours où la température a été égale ou inférieure à zéro degrés C :

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Je confirme car je me trouvais à Tokyo au début de l’année 2006 et les trottoirs des rues du quartier d’Akebonobashi près de Shinjuku étaient verglacés à 21h et l’hiver 2018 a connu trois épisodes neigeux suivis de basses températures inhabituelles en particulier le 22 janvier avec des chutes de neige jamais vues dans cette ville depuis plus de 50 ans. Je rappelle que Tokyo se trouve au bord de la grande baie du même nom à une latitude sensiblement égale à celle d’Alger.

En dépit du fait que la doxa officielle clame que le CO2 est un facteur influant sur l’augmentation des températures – en d’autres termes « le réchauffement climatique global » – force est de constater qu’en ce qui concerne Tokyo ce n’est pas le cas. De surcroit depuis le grand tremblement de terre du 11 mars 2011 suivi d’un tsunami géant dévastateur, des milliers d’entreprises se sont équipées en urgence de groupes électrogènes pour éviter un black-out à la suite de la fermeture de toutes les centrales nucléaires du pays. Puis de nombreuses centrales électriques utilisant du charbon comme combustible ont été réactivées et d’autres centrales électriques de ce type construites en particulier près de Tokyo au sud des villes de Chiba et de Yokohama, il semble évident que tout ce CO2 surajouté à l’atmosphère ambiant n’a pas été suivi d’augmentation des températures telles que relevées par la JMA.

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Mais attention, ces relevés sont de la météorologie et non de la climatologie : la climatologie est une science qui s’intéresse au passé, comment pourrait-elle s’intéresser au futur ? La météorologie est une science basée sur des observations quotidiennes et elle est incapable de faire des prévisions fiables à plus de 5 ou 6 jours !

Source et illustration : blog de Kirye repris par Pierre Gosselin (notrickszone.com) le 8 décembre 2018 et le jardin de la maison de mon fils, à Tokyo, le 22 janvier 2018 à 22 heure locale.

Brève : Florence et Mangkhut

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La presse main-stream nous a inondé (sans jeu de mots) d’informations au sujet de l’arrivée sur les cotes de Caroline (USA) du plus puissant ouragan jamais connu depuis des décennies. Cet ouragan est devenu un pétard mouillé et comme la cause en était le dérèglement climatique autant dire que la propagande s’est emparée de l’affaire avec grand bruit.

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Par contre le typhon Mangkut va passer au dessus du nord des Philippines en catégorie 5 et je peux assurer mes lecteurs que je sais de quoi le parle puisque j’ai, si l’on peut dire, essuyé (toujours sans jeu de mots) trois cyclones de catégorie 5 lorsque je résidais au Vanuatu. Le plus impressionnant était le calme lorsque l’oeil du cyclone passait, une heure de calme avec les oreilles qui bourdonnaient en raison de la faible pression atmosphérique un souvenir toujours terrifiant … Bref, les activistes anti-réchauffement en sont pour leur argent mais le sort des Philippins leur importe peu, qu’ils crèvent !

BRÈVE : Météorologie et climat

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Tout est rentré dans l’ordre sur la planète bleue !

L’automne est en bonne voie eu Europe puisqu’il est prévu de fortes chutes de neige de l’Autriche au Jura français en passant par le sud de la Bavière pas plus tard que cette semaine … Pas de cyclones, de typhons ou d’ouragans en vue, pour l’instant du moins.

Source et illustration : tropic.ssec.wisc.edu

Désinformation

Les climatologues prévoyaient une saison des cyclones dans l’Atlantique Nord et les Caraïbes dévastatrice. Ces mêmes imposteurs avaient prévu, réchauffement climatique oblige, un été pourri sur l’ensemble de l’Europe. Beaucoup de vacanciers se sont au contraire réjoui d’un été généralement ensoleillé « avec quelques foyers orageux sur les sommets » comme les présentatrices de la météo télévisée se plaisent à le dire en lisant le bulletin du lendemain qui est fiable à 95 %. Quand on dit au Japon ou aux USA, 80 % de chances de pluie, il est préférable de prendre son parapluie. Comme je ne regarde plus la télévision depuis de nombreuses années, je ne sais pas trop si les « mademoiselle-météo » évaluent leurs précisions en pourcentage. Pour en revenir aux cyclones, rien à l’horizon, quelques dépressions tropicales sans gravité, le calme, un calme que les climatologues vont certainement qualifier d’alarmant, avant-coureur d’une catastrophe de grande ampleur, du genre de la neige à la fin du mois de septembre à basse altitude « notamment dans la région parisienne où la couche de neige pourrait atteindre quelques centimètres au sommet de la tour Eiffel ». On imagine tout de suite les téléspectateurs gogo souffrant déjà d’indigestion permanente de boniments en tous genres ressassés en boucle devenir blêmes d’horreur et souffrir immédiatement d’un ictère douloureux. Certes les cyclones tardifs peuvent être ravageurs mais depuis 1851 il n’y a eu que dix-sept cyclones après le 4 septembre dans la zone Atlantique-Caraïbes. L’année record reste 1905 qui vit le premier cyclone arriver le 8 octobre ! Il y a bien eu une dépression du doux nom de Fernand sur le Mexique il y a quelques semaines qui a tué 13 personnes mais rien à voir avec un bon gros cyclone de catégorie 5, un super-cyclone vraiment dévastateur que les assurances ne couvrent pas. En effet, les compagnies d’assurance ne couvrent pas les dégâts si les vents sont supérieurs à 210 km/h, c’est aux Etats à le faire, donc aux contribuables y compris les contribuables sinistrés. La saison des cyclones se termine officiellement le 30 novembre, il y a encore un peu de marge pour donner raison aux climatologues et/ou rassurer les climato-sceptiques.