La réponse à cette question qui soulève les passions vient d’être apportée par un « vulgaire » météorologiste professionnel curieux qui s’est penché sur une multitude de publications scientifiques en survolant cette question qui semble préoccuper le monde entier avec toutes les conséquences globalement catastrophiques attendues. Il est vrai que personne ne se dit « ça va m’arriver bientôt » … Cette notion de réchauffement climatique reste en effet relativement virtuelle pour un individu pris au hasard malgré la propagande incessante qui amalgame les épisodes de froid, les inondations, les périodes de sécheresse et les phénomènes météorologiques violents comme étant des conséquences directes de ce réchauffement et le coupable est le CO2.
L’homme de la rue continue à vivre en évitant d’imaginer qu’il lui sera interdit de rouler avec un véhicule automobile propulsé par un moteur à combustion interne dans quelques années et qu’il lui faudra isoler son logement et consentir à endurer des coupures d’électricité perturbant sa confortable vie quotidienne. Dans le fond de leur pensée les gens de la rue n’y croient pas. Ils pensent que toutes ces mesures seront un jour ou l’autre oubliées ou alors que le vrai changement du climat aura lieu bien après leur mort. Et ils espèrent que les politiciens changeront leur fusil d’épaule et que dans quelques années plus personne ne parlera de changement climatique et qu’on sera passé à autre chose.
Qu’ils se détrompent, la problématique du changement climatique, il ne faut plus dire réchauffement, est devenue une véritable religion adossée sur des dogmes. Un dogme est une notion à laquelle il faut croire sans se poser de question, et puisque je viens d’évoquer que cette histoire de changement du climat est une religion c’est un peu comme s’il fallait croire, pour un croyant de la religion catholique, au dogme de la transsubstantiation. C’est vraiment impossible à avaler, surtout pour un scientifique … Bref, le réchauffement, le changement, du climat est une notion dogmatique. Et en compilant une série de publications scientifiques tout au long de sa longue carrière de météorologiste au sein de l’organisme américain officiel en charge de l’étude de l’atmosphère et des océans, la NOAA, le Docteur David Dilley s’est décidé à finalement à créer un organisme indépendant, Global Weather Oscillations, basé à Tampa en Floride (https://www.globalweatheroscillations.com/copy-of-mr-dilley-s-bio ).
Dilley a recherché les « signaux faibles » des cycles climatiques en remontant dans le temps par une analyse critique des données collectées à la suite des carottages effectuées dans les couvertures de glace du Groenland et de l’Antarctique et il s’est intéressé au gaz carbonique. Ce gaz est le diable de la nouvelle religion climatique alors que Gaïa en est le dieu et l’approche de Dilley a consisté à remettre à leur place les idées reçues de l’IPCC et colportées par les gouvernements et les média. Le récent exposé de David Dilley est très dense et il met en évidence les erreurs grossières relatives aux teneurs extravagantes du CO2 mesurées dans l’atmosphère, la clé de voute de toute l’idéologie de la transition écologique, énergétique et climatique actuelle : tout est exagéré et entièrement faux ! https://www.youtube.com/watch?v=qNSPiMmuIvI
La présentation de David Dilley est en anglais et je vais m’attacher à exposer le dernier point exposé qui concerne directement « monsieur tout le monde », celui à qui on demande des efforts pour sauver Gaïa.

Durant les 800000 dernières années la teneur en CO2 de l’atmosphère n’a jamais dépassé 300 ppm. Les analyses des carottes de glace telles que présentées ci-dessous sont représentées par des graphiques et un seul point expérimental de ces courbes représente la valeur moyenne du CO2 sur un intervalle de 5000 ans. Rapprocher les mesures faites à l’observatoire de Mona Loa à Hawaï avec les résultats des glaciologues est donc un « hoax », une grossière imposture, dont le seul but est d’alimenter la propagande climatique.

Cet amalgame entre les données issues des études des carottages de glace et les analyses provenant de la NOAA à Mona Loa ressemble étrangement aux traficotages de Mann avec sa fameuse courbe en crosse de hockey pour faire passer le véritable canular du réchauffement climatique ! Mais il y a plus alarmant dans cet exposé. Il faut bien se souvenir que la totalité de la biosphère terrestre est très majoritairement dominé par les végétaux puisqu’ils représentent 82 % de cette biosphère : https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ par conséquent le cycle du CO2 atmosphérique est intimement dépendant de cette biosphère végétale. Le gaz carbonique provenant des combustibles carbonés fossiles est tout simplement négligeable, tout au plus 23 % de la totalité du CO2 atmosphérique ! Clamer que le CO2 d’origine humaine va changer le climat est un mensonge que l’église climatique a transformé en dogme. Les « spécialistes » de l’IPCC ont manipulé les données pour leur faire dire ce que les politiciens désiraient pour mettre en application leur agenda de transition énergétique. Inutile de mentionner la propagande au sujet du méthane dégagé par les ruminants. Ces gaz à effet de serre ne sont présents qu’à l’état de trace en comparaison de la vapeur d’eau dont le rôle dans l’atmosphère est le gaz prépondérant à l’exclusion de tous les autres composants de l’atmosphère :

Enfin l’étude des cycles climatiques faite par David Dilley fait apparaître une tendance vers un brutal refroidissement qui n’aura pas lieu vers les années 2060 comme cela a été prédit par Valentina Zarkova avec son modèle dérivé de l’activité magnétique solaire mais beaucoup plus tôt : dès 2024. Les « signaux faibles » résident dans l’existence de cycles de réchauffement suivis de périodes plus froides qui ont été mis en évidence avec les études des stomates des plantes, étude corroborée par les reconstitutions des températures à l’aide de divers « proxys » depuis un peu plus de 1000 ans dans l’hémisphère nord :

Selon Dilley les autres signaux faibles se trouvent dans l’évolution récente des températures relevés au delà de 70 degrés de latitude nord ou sud qui indiquent un refroidissement prononcé des pôles où les températures les plus basses jamais enregistrées ont été rapportées ces dix dernières années, évolution qui s’est aggravée ces deux dernières années 2021 et 2022. Demandez aux Américains ce qu’ils pensent des 4 derniers hivers qu’ils ont enduré. Et enfin l’autre signal faible est la tendance récente du refroidissement des eaux de surface de l’Océan Pacifique, le plus grand océan de la planète où se trouve la cause première de l’évolution du climat de la Terre entière, la persistance de la Nina en est l’un des signaux faibles (voir aussi ci-après). C’est donc pour très bientôt, deux ans, peut-être trois ans ! Les Parisiens et les Londoniens pourront patiner sur leurs fleuves gelés en hiver. Enfin, mais Dilley ne le mentionne pas dans son exposé, le cycle d’activité solaire actuel est encore plus faible que le précédent conformément aux prévisions des astrophysiciens, un autre signal faible superbement ignoré par les fonctionnaires de l’IPCC puisque pour ces fonctionnaires le Soleil n’a aucun effet sur le climat de la Terre. Nul ne sait combien de temps cette période froide imminente durera, 30 ans, 300 ans ?
J’ajouterai enfin un autre signal faible provenant de Tokyo. Cette ville est normalement tempérée par un courant marin chaud provenant des Philippines, le « gyre » du Pacifique nord, et pourtant depuis trois ans l’immense agglomération est soumise à des températures souvent inférieures à zéro degrés accompagnées d’épisodes neigeux. La bloggeuse climatique Kirye l’a souligné. Quand on prend en compte que la plupart des maisons situées dans les quartiers résidentiels sont équipées d’une adduction d’eau apparente non enfouie dans le sol on peut se poser des questions. Il s’agit encore d’un « signal faible » que les fonctionnaires de l’IPCC ne prennent pas en compte. J’observe, c’était le cœur de mon métier de chercheur en biologie par le passé, que par exemple la saison des pluies en Polynésie débute normalement au mois de décembre. En cette année 2023 elle ne vient de se concrétiser que début mars ! Nous sommes ici à la fin de l’été austral et ce retard constitue un indicateur du refroidissement de l’Océan pacifique sud, une situation notée par Dilley.
On peut encore espérer que Dilley se trompe mais il y a de bonnes raisons de prendre ses prévisions en considération car lorsqu’il sévissait à la NOAA l’une de ses principales missions était de prédire le nombre d’ouragans et leur intensité dans l’Atlantique nord. Il ne s’est jamais trompé durant les 20 dernières années. Cela ne veut pas dire qu’on doit le croire les yeux fermés mais il faut tout de même prendre au sérieux ses prévisions et son modèle adossés à des données factuelles. Venons-en aux conséquences immédiates de la prévision de Dilley, outre le fait que la Tamise et la Seine pourraient bien être prises par les glaces dès le prochain hiver. Par exemple la route maritime du nord que la Russie entend maintenir ouverte tout l’hiver en construisant une armada de brises-glaces à propulsion nucléaire pourrait pourtant malgré ces efforts considérables rester fermée plusieurs mois par an. La situation de l’Europe occidentale pourrait devenir pire encore qu’elle ne l’est à l’heure actuelle, les espoirs d’autres hivers aux températures douces comme en cette année 2023 seront amèrement déçus et les problèmes d’énergie deviendront tout simplement insolubles : il y aura des « morts climatiques » provoquées par le refroidissement. Certes il ne s’agira pas d’une période de glaciation mais les gouvernements devront néanmoins prendre des décisions allant à l’encontre de leurs agendas et toute cette problématique de la transition énergétique et environnementale sera brutalement remise en question et jetée aux oubliettes fétides de l’histoire …