Quelles températures allons-nous endurer dans les toutes prochaines années : chaleur ou froid ?

La réponse à cette question qui soulève les passions vient d’être apportée par un « vulgaire » météorologiste professionnel curieux qui s’est penché sur une multitude de publications scientifiques en survolant cette question qui semble préoccuper le monde entier avec toutes les conséquences globalement catastrophiques attendues. Il est vrai que personne ne se dit « ça va m’arriver bientôt » … Cette notion de réchauffement climatique reste en effet relativement virtuelle pour un individu pris au hasard malgré la propagande incessante qui amalgame les épisodes de froid, les inondations, les périodes de sécheresse et les phénomènes météorologiques violents comme étant des conséquences directes de ce réchauffement et le coupable est le CO2.

L’homme de la rue continue à vivre en évitant d’imaginer qu’il lui sera interdit de rouler avec un véhicule automobile propulsé par un moteur à combustion interne dans quelques années et qu’il lui faudra isoler son logement et consentir à endurer des coupures d’électricité perturbant sa confortable vie quotidienne. Dans le fond de leur pensée les gens de la rue n’y croient pas. Ils pensent que toutes ces mesures seront un jour ou l’autre oubliées ou alors que le vrai changement du climat aura lieu bien après leur mort. Et ils espèrent que les politiciens changeront leur fusil d’épaule et que dans quelques années plus personne ne parlera de changement climatique et qu’on sera passé à autre chose.

Qu’ils se détrompent, la problématique du changement climatique, il ne faut plus dire réchauffement, est devenue une véritable religion adossée sur des dogmes. Un dogme est une notion à laquelle il faut croire sans se poser de question, et puisque je viens d’évoquer que cette histoire de changement du climat est une religion c’est un peu comme s’il fallait croire, pour un croyant de la religion catholique, au dogme de la transsubstantiation. C’est vraiment impossible à avaler, surtout pour un scientifique … Bref, le réchauffement, le changement, du climat est une notion dogmatique. Et en compilant une série de publications scientifiques tout au long de sa longue carrière de météorologiste au sein de l’organisme américain officiel en charge de l’étude de l’atmosphère et des océans, la NOAA, le Docteur David Dilley s’est décidé à finalement à créer un organisme indépendant, Global Weather Oscillations, basé à Tampa en Floride (https://www.globalweatheroscillations.com/copy-of-mr-dilley-s-bio ).

Dilley a recherché les « signaux faibles » des cycles climatiques en remontant dans le temps par une analyse critique des données collectées à la suite des carottages effectuées dans les couvertures de glace du Groenland et de l’Antarctique et il s’est intéressé au gaz carbonique. Ce gaz est le diable de la nouvelle religion climatique alors que Gaïa en est le dieu et l’approche de Dilley a consisté à remettre à leur place les idées reçues de l’IPCC et colportées par les gouvernements et les média. Le récent exposé de David Dilley est très dense et il met en évidence les erreurs grossières relatives aux teneurs extravagantes du CO2 mesurées dans l’atmosphère, la clé de voute de toute l’idéologie de la transition écologique, énergétique et climatique actuelle : tout est exagéré et entièrement faux ! https://www.youtube.com/watch?v=qNSPiMmuIvI

La présentation de David Dilley est en anglais et je vais m’attacher à exposer le dernier point exposé qui concerne directement « monsieur tout le monde », celui à qui on demande des efforts pour sauver Gaïa.

Durant les 800000 dernières années la teneur en CO2 de l’atmosphère n’a jamais dépassé 300 ppm. Les analyses des carottes de glace telles que présentées ci-dessous sont représentées par des graphiques et un seul point expérimental de ces courbes représente la valeur moyenne du CO2 sur un intervalle de 5000 ans. Rapprocher les mesures faites à l’observatoire de Mona Loa à Hawaï avec les résultats des glaciologues est donc un « hoax », une grossière imposture, dont le seul but est d’alimenter la propagande climatique.

Cet amalgame entre les données issues des études des carottages de glace et les analyses provenant de la NOAA à Mona Loa ressemble étrangement aux traficotages de Mann avec sa fameuse courbe en crosse de hockey pour faire passer le véritable canular du réchauffement climatique ! Mais il y a plus alarmant dans cet exposé. Il faut bien se souvenir que la totalité de la biosphère terrestre est très majoritairement dominé par les végétaux puisqu’ils représentent 82 % de cette biosphère : https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ par conséquent le cycle du CO2 atmosphérique est intimement dépendant de cette biosphère végétale. Le gaz carbonique provenant des combustibles carbonés fossiles est tout simplement négligeable, tout au plus 23 % de la totalité du CO2 atmosphérique ! Clamer que le CO2 d’origine humaine va changer le climat est un mensonge que l’église climatique a transformé en dogme. Les « spécialistes » de l’IPCC ont manipulé les données pour leur faire dire ce que les politiciens désiraient pour mettre en application leur agenda de transition énergétique. Inutile de mentionner la propagande au sujet du méthane dégagé par les ruminants. Ces gaz à effet de serre ne sont présents qu’à l’état de trace en comparaison de la vapeur d’eau dont le rôle dans l’atmosphère est le gaz prépondérant à l’exclusion de tous les autres composants de l’atmosphère :

Enfin l’étude des cycles climatiques faite par David Dilley fait apparaître une tendance vers un brutal refroidissement qui n’aura pas lieu vers les années 2060 comme cela a été prédit par Valentina Zarkova avec son modèle dérivé de l’activité magnétique solaire mais beaucoup plus tôt : dès 2024. Les « signaux faibles » résident dans l’existence de cycles de réchauffement suivis de périodes plus froides qui ont été mis en évidence avec les études des stomates des plantes, étude corroborée par les reconstitutions des températures à l’aide de divers « proxys » depuis un peu plus de 1000 ans dans l’hémisphère nord :

Selon Dilley les autres signaux faibles se trouvent dans l’évolution récente des températures relevés au delà de 70 degrés de latitude nord ou sud qui indiquent un refroidissement prononcé des pôles où les températures les plus basses jamais enregistrées ont été rapportées ces dix dernières années, évolution qui s’est aggravée ces deux dernières années 2021 et 2022. Demandez aux Américains ce qu’ils pensent des 4 derniers hivers qu’ils ont enduré. Et enfin l’autre signal faible est la tendance récente du refroidissement des eaux de surface de l’Océan Pacifique, le plus grand océan de la planète où se trouve la cause première de l’évolution du climat de la Terre entière, la persistance de la Nina en est l’un des signaux faibles (voir aussi ci-après). C’est donc pour très bientôt, deux ans, peut-être trois ans ! Les Parisiens et les Londoniens pourront patiner sur leurs fleuves gelés en hiver. Enfin, mais Dilley ne le mentionne pas dans son exposé, le cycle d’activité solaire actuel est encore plus faible que le précédent conformément aux prévisions des astrophysiciens, un autre signal faible superbement ignoré par les fonctionnaires de l’IPCC puisque pour ces fonctionnaires le Soleil n’a aucun effet sur le climat de la Terre. Nul ne sait combien de temps cette période froide imminente durera, 30 ans, 300 ans ?

J’ajouterai enfin un autre signal faible provenant de Tokyo. Cette ville est normalement tempérée par un courant marin chaud provenant des Philippines, le « gyre » du Pacifique nord, et pourtant depuis trois ans l’immense agglomération est soumise à des températures souvent inférieures à zéro degrés accompagnées d’épisodes neigeux. La bloggeuse climatique Kirye l’a souligné. Quand on prend en compte que la plupart des maisons situées dans les quartiers résidentiels sont équipées d’une adduction d’eau apparente non enfouie dans le sol on peut se poser des questions. Il s’agit encore d’un « signal faible » que les fonctionnaires de l’IPCC ne prennent pas en compte. J’observe, c’était le cœur de mon métier de chercheur en biologie par le passé, que par exemple la saison des pluies en Polynésie débute normalement au mois de décembre. En cette année 2023 elle ne vient de se concrétiser que début mars ! Nous sommes ici à la fin de l’été austral et ce retard constitue un indicateur du refroidissement de l’Océan pacifique sud, une situation notée par Dilley.

On peut encore espérer que Dilley se trompe mais il y a de bonnes raisons de prendre ses prévisions en considération car lorsqu’il sévissait à la NOAA l’une de ses principales missions était de prédire le nombre d’ouragans et leur intensité dans l’Atlantique nord. Il ne s’est jamais trompé durant les 20 dernières années. Cela ne veut pas dire qu’on doit le croire les yeux fermés mais il faut tout de même prendre au sérieux ses prévisions et son modèle adossés à des données factuelles. Venons-en aux conséquences immédiates de la prévision de Dilley, outre le fait que la Tamise et la Seine pourraient bien être prises par les glaces dès le prochain hiver. Par exemple la route maritime du nord que la Russie entend maintenir ouverte tout l’hiver en construisant une armada de brises-glaces à propulsion nucléaire pourrait pourtant malgré ces efforts considérables rester fermée plusieurs mois par an. La situation de l’Europe occidentale pourrait devenir pire encore qu’elle ne l’est à l’heure actuelle, les espoirs d’autres hivers aux températures douces comme en cette année 2023 seront amèrement déçus et les problèmes d’énergie deviendront tout simplement insolubles : il y aura des « morts climatiques » provoquées par le refroidissement. Certes il ne s’agira pas d’une période de glaciation mais les gouvernements devront néanmoins prendre des décisions allant à l’encontre de leurs agendas et toute cette problématique de la transition énergétique et environnementale sera brutalement remise en question et jetée aux oubliettes fétides de l’histoire …

Climat. Enfin une bonne nouvelle : plus de CO2 = moins de réchauffement !

Les lecteurs de mon blog vont croire que je suis définitivement devenu sénile. Oser titrer ainsi un article relève de l’inconscience puisque le monde entier est maintenant convaincu que la science du climat est un fait établi et par conséquent le réchauffement que l’on observe depuis plusieurs décennies est la conséquence directe de l’activité humaine, activité dépendante étroitement de l’énergie la plus facile à produire, en l’occurence les combustibles carbonés fossiles, charbon, pétrole et gaz. Or, de même que tous les êtres vivants rejettent du CO2 pour vivre, de même l’humanité a besoin d’énergie pour poursuivre ses activités et cette production d’énergie passe nécessairement par la production d’un déchet, ce gaz carbonique accusé d’être le premier facteur induisant le réchauffement du climat auquel on assiste depuis une centaine d’années. L’ère des observations globales à l’aide de satellites et l’amélioration de la sensibilité des instruments de mesure au sol a autorisé une corrélation entre ce réchauffement du climat et l’augmentation de ce gaz considéré maintenant comme toxique, le CO2.

N’importe quel scientifique honnête affirmera qu’une corrélation entre deux phénomène ne peut pas être considéré comme une preuve irréfutable car il peut s’agir d’une simple coïncidence. Les spécialistes autoproclamés du climat dont l’occupation est de préparer les réunions mondiales relatives à l’évolution du climat, réunions mondiales politiques appelées COP ou Conferences Of the Parties, qui n’ont plus rien à voir ni de près ni de loin avec le climat mais servent de grand-messe dont le but est de définir les grandes orientations à appliquer à l’échelle mondiale pour contrôler ce réchauffement du climat qui est supposé menacer la survie de l’humanité. Il y a cependant un très gros problème au sujet de ces “COPs”, il s’agit de l’ignorance totale des effets bénéfiques du CO2. Dans un récent billet sur ce blog (https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/20/digressions-au-sujet-de-la-biomasse-terrestre/ ) il était question de l’importance des végétaux dans l’équilibre de la biomasse terrestre et de la vie tout court. Or il est indéniable que le CO2 est l’aliment universel de tous les végétaux terrestres et marins (incluant le phytoplancton). Énoncé autrement on peut écrire : sans CO2 dans l’atmosphère il ne peut y avoir de vie sur la Terre, c’est-à-dire que d’un côté le CO2 induit une évolution défavorable du climat vers un réchauffement, d’un autre côté il s’agit de l’élément indispensable à toute vie sur notre planète.

L’homme est-il capable de faire un choix ? Ce choix ne dépend pas de l’homme car quelle que soit l’évolution des technologies créées par l’homme la Terre s’auto-régule et répond aux évolutions du climat, on l’a bien montré par la mise en évidence incontestable de l’alternance de glaciations et de périodes climatiques favorables par le passé. Les variations du niveau des océans et l’expansion suivie de la régression des forêts et de toute autre couverture végétale n’a jamais dépendu de l’homme durant les centaines de millénaires passés. De même la teneur en CO2 de l’atmosphère a toujours fluctué en obéissant à des lois complexes mal connues.

Depuis environ 40 ans les observations à l’aide de satellites de la Terre ont montré que celle-ci “verdissait”. Les instruments de mesure embarqués dans les satellites permettent de quantifier deux paramètres importants pour comprendre l’effet global du CO2 atmosphérique sur l’évolution des conditions climatiques et de la couverture végétale terrestre. Ces deux paramètres sont la température à la surface des terres LST (Land Surface Temperature) et l’indice de couverture végétale mesuré à partir de la couleur verte émise par les feuilles de cette couverture végétale LAI (Leaf Area Index). Disposant des résultats accumulés depuis 20 ans il a été possible de corréler ces deux paramètres en calculant l’évolution de la température, LST, par rapport à la couverture végétale, LAI, au cours des saisons et localement selon les latitudes. Et les résultats obtenus par une équipe de scientifiques de l’Université de Beijing sont tout simplement spectaculaires  https://doi.org/10.1038/s41467-023-35799-4 ).

En exprimant la relation entre les deux paramètres mentionnés ci-dessus, c’est-à-dire l’évolution en fonction de LAI de l’albedo, de la chaleur latente au sol, de la chaleur sensible au sol, des radiations atteignant la surface du sol dans les courtes longueurs d’onde, visible et UV et les plus longues, infra-rouge, appliquant la différentielle de LST “biophysique” versus LAI (δLSTbio/δLAI) les résultats globaux obtenus à partir de toutes les observations rassemblées au cours des 18 dernières années montrent que plus la couverture végétale augmente plus la température au sol diminue. Cette diminution de température est donc une conséquence indirecte de l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère.

Globalement voici le résultat obtenu (fig. 5 de l’article cité), la température étant exprimée en °K :

Et pour chaque type de couverture végétale et selon les latitudes et les saisons l’effet de la végétation est encore plus spectaculaire (OWV englobant les autres végétations ligneuses, essentiellement les savanes semi-arides et les steppes :

En fonction des latitudes le profil saisonnier est inversé selon qu’il s’agit des latitudes nord et sud et c’est normal mais la différence entre ces deux parties du profil qui devrait être symétrique est due à l’importance des océans dans l’hémisphère sud en comparaison de celle de l’hémisphère nord. Les types de végétation jouent également un rôle significatif. Mais il faut souligner que toutes les surfaces cultivées (cropland) jouent un rôle central dans ce processus d’amortissement de la température globale mesurée au sol. Que se passe-t-il au sud de la Somalie, au Kenya et au nord de la Tanzanie ainsi qu’au nord-est du Brésil ? La déforestation intense afin de transformer la forêt en terres cultivées a provoqué un bouleversement de l’équilibre formulé par la différentielle évoquée ci-dessus (δLSTbio/δLAI) provoquant un échauffement probablement transitoire puisque les terres consacrées à la culture (cropland) sont considérées selon les résultats de cette étude des “puits” de chaleur vive. L’apport hydrique dans ces situations nouvelles fait l’objet d’un débat dont le futur pourrait être houleux. Mais encore une fois la surface la Terre est un système très complexe qui saura s’adapter à toutes les nouvelles conditions. Il n’y a donc pas lieu de désespérer et de prévoir un apocalypse proche, car somme toute le CO2 semble indirectement bénéfique, c’est la source de toute vie et la Terre considérée globalement est en cours d’adaptation depuis la fin du récent épisode glaciaire, qu’est-ce que 15000 années dans un cycle de 100000 ans … À la lecture de cet article de haute tenue scientifique il faut se rendre à une évidence : la “science” climatique n’est pas arrêtée (“settled”) mais elle continue à évoluer au fur et à mesure que les données observationnelles sont interprétées le plus objectivement possible, ce qu’ont fait les auteurs chinois. Puissent les écologistes aveuglés par leur idéologie et les décideurs politiques s’inspirer de tels travaux pour réviser leur prise de position au sujet du climat.

En effet si le taux de CO2 atmosphérique continuait à augmenter le verdissement de la planète s’accélérerait et par conséquent un “refroidissement” tel qu’il a été démontré dans cet article deviendrait encore plus significatif. Il n’y a donc plus de raison logique de s’occuper de toutes sortes de projets inutiles et couteux comme le piégeage du CO2, la transition énergétique vers plus de sources d’énergie bas carbone ou dites “renouvelables” ou le bannissement des combustibles fossiles carbonés et également le projet insensé de généralisation des véhicules électriques alors que les sources accessibles de cobalt et de nickel sont limitées. Cet article remet donc en cause le mouvement actuel de restriction des énergies carbonées.

Oh je vois venir les protestations et les critiques de toute part. C’est une étude chinoise donc elle n’a pas de valeur puisque la Chine est le premier utilisateur de combustibles fossiles carbonés. Je rappelle que les universités chinoises forment plus de 10 millions de diplômés de haut niveau par an et que ce pays est maintenant classé le premier du monde pour le nombre de publications scientifiques. Raisonnant sur le long terme les autorités chinoises développent l’énergie nucléaire car il ne leur a pas échappé que le temps des combustibles fossiles à bon marché est limité, il faut ainsi se préparer dès aujourd’hui. L’écologie et les critères ESG concernent les pays occidentaux et la Chine est imperméable à cette idéologie et reste pragmatique. Enfin il faut mentionner que la Russie, petit pays par sa population exporte des réacteurs à neutrons rapides dont la fiabilité est maintenant prouvée. Ce dernier point fera l’objet d’un prochain article sur ce blog.

Vous avez dit réchauffement ?

Depuis que le coronavirus s’est presque évaporé non pas à la suite d’une thérapie génique de masse mais parce que le virus a muté, muté à nouveau et est devenu anodin, au mieux un gros rhume, alors resurgit la crise du réchauffement du climat. On va rôtir comme des toasts, il faut faire quelque chose, c’est urgent. On ressort l’adolescente scandinave, Alexandria Ocasio-Cortez et bien d’autres figures qui prédisent l’apocalypse climatique. Les « experts » de l’IPCC ressortent leurs poncifs éculés et montrent des courbes d’évolution des températures moyennes supposées être fidèles et honnêtes. Malheureusement ces évolutions ont été modifiées pour la grande cause et il faut être totalement intoxiqué par la propagande politique pour y croire.

À la fin des années 1970 un article paru dans la revue National Geographic rappelait fort à propos de que l’on qualifiait à l ‘époque d’épisode tropical qui affecta l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord entre 1920 et 1960. De même que ce fut le cas pour la période chaude dite d’optimum climatique médiéval les graphiques d’évolution des températures moyennes ont été manipulés de telle façon que ces optima n’apparaissent plus et que seul le réchauffement moderne est pris en compte. Les fonctionnaires onusiens travaillant à l’IPCC ont en effet reçu comme instruction d’insister par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes, sur ce réchauffement moderne.

Le graphique du National Geographic est pourtant indéniable :

Néanmoins la NOAA, administration américaine dédiée à l’étude des océans et de l’atmosphère publia encore récemment de belles courbes montrant que cet épisode chaud qui prévalut entre 1920 et 1960 n’existe plus si on reporte le nombre de jours, au moins aux Etats-Unis, durant lesquels une température égale ou supérieure à 35°C a été relevée et on remarque que cet épisode chaud n’est plus qu’un petit résidu qui dura à peine dix années :

Enfin le refroidissement qui suivit cette période chaude récente durant les années 1950-1980 a été tout simplement supprimé :

Il s’agit là d’une illustration sans équivoque de la malhonnêteté de ces fonctionnaires mais également de la NOAA. Les conséquences de cette propagande mensongère sont immenses puisque dogmatiquement ce réchauffement est le fait des émissions de CO2 consécutives à l’activité humaine. Plus d’investisseurs pour la recherche de nouveaux gisements de gaz et de pétrole, mise en place de programmes délirants d’énergies dites renouvelables, mesures d’isolation des logements dans le but de réduire le chauffage, mise en place d’un programme dévastateur pour certaines économies nationales consistant à remplacer les véhicules propulsés par des moteurs à combustion interne par des véhicules électriques, et enfin réduction de la part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité, la vieille obsession des écologistes depuis la fondation de Greenpeace.

Pour dissimuler ce mensonge qu’est le dogme liant le climat et le CO2 toutes les mesures relatives à la température à la surface de la Terre sont manipulées pour cacher un mensonge par un autre mensonge. Et cette réthorique mensongère a été tellement souvent répétée qu’elle est devenue une réalité. Les pays occidentaux ont préparé minutieusement leur ruine, la disponibilité en énergie étant l’unique facteur de leur croissance économique.

Qui est l’auteur de cette diabolique machination à laquelle échappent pourtant de nombreux pays autres que ces pays occidentaux en particulier européens ? L’histoire remonte bien avant la création de l’IPCC lorsque Maurice Strong commença à construire une intrigue car il voulait se venger de l’industrie pétrolière. Par un stratagème encore mal éclairci aujourd’hui il organisa sans jamais paraître au grand jour avant le début des festivités la première réunion internationale relative à l’environnement à Stockholm en 1972. Il fut ainsi reconnu par les Nations-Unies comme un fin diplomate. L’apothéose de sa carrière fut l’organisation du sommet international sur la Terre à Rio de Janeiro en 1992. Les débuts très troubles de la carrière de Strong font plutôt penser à un aventurier qui trempa à diverses reprises dans des activités à la limite de la légalité. Toujours est-il qu’il arriva à séduire les grands du pétrole canadien, sans jamais avoir acquis une quelconque formation de géologue ou de chimiste, pour enfin exploiter son entregent et sa rage de séduire afin d’être reconnu comme irremplaçable auprès des instances dirigeantes de l’ONU. On peut qualifier Maurice Strong comme l’un des plus extraordinaires escrocs du vingtième siècle.

De cette soif de vengeance en est sorti l’imposture de l’effet du CO2 sur le climat. Personne n’ose ternir l’image de cet imposteur qui berna jusqu’au Secrétaire Général des Nations-Unies. L’oeuvre dévastatrice de Maurice Strong explique ce que les pays occidentaux traversent aujourd’hui : une crise énergétique qu’ils ont eux-mêmes créé par des décisions dont la motivation sous-jacente était et est toujours la réduction des émissions de CO2, un gaz qui ne représente pourtant que 0,04 % du mélange de gaz de l’atmosphère. Pour illustrer enfin la tendance au « réchauffement » actuel du climat une simple observation contredit toutes les prévisions échafaudées par les spécialistes onusiens : la tendance de la surface enneigée de l’hémisphère nord de la Terre croit depuis cinquante ans :

Les glaciers dans le même hémisphère nord ont cessé de reculer, les ours blancs prospèrent et il serait malhonnête de continuer à réfuter ces faits.

Inspiré d’un article de Tony Heller paru sur son blog.

Analyse objective des journées de canicule aux Etats-Unis

L’un des « climato-réalistes » les plus respectés en Amérique du Nord, Tony Heller (c’est un pseudonyme), ne s’appuie que sur des faits pour démonter les théories fumeuses de l’IPCC à savoir l’influence omniprésente du gaz carbonique sur le climat ou plutôt les phénomènes météorologiques. L’évolution de la météorologie au jour le jour n’a strictement rien à voir avec l’évolution du climat, un processus dont on ne peut détecter les changements que sur des échelles de temps longues, au mieux quelques décennies, au pire des millénaires. Il est donc parfaitement illusoire de vouloir maîtriser un seul des paramètres très mineurs, nommément la teneur en CO2 dans l’atmosphère, ayant une influence (encore hypothétique) sur l’évolution du climat. Heller s’appuie sur des faits, les archives des stations météorologiques des Etats-Unis, pour faire ressortir l’évolution météorologique depuis un peu plus d’un siècle. La différence avec les « spécialistes » de l’IPCC réside dans le fait que Heller ne fait jamais apparaître de moyennes de températures, un non sens scientifique : on n’a tout simplement pas de droit de considérer des moyennes de températures, mais il compte le nombre de jours au cours desquels la température sous abri a atteint une valeur donnée, par exemple 35°C, pour tracer la courbe d’évolution du nombre de jours caniculaires à partir de l’enregistrement de toutes la stations météorologique des Etats-Unis depuis 1896 jusqu’à nos jours. Heller effectue ensuite une moyenne sur dix années glissantes de ce nombre de jours et le résultat est éloquent :

Il n’y a pas de trucage du genre moyennes de températures et déviation par rapport à une autre moyenne de températures judicieusement choisie pour faire ressortir ce que l’on désire. On ne peut pas trouver mieux comme tripatouillage que ces spécialistes autoproclamés appellent de la science. Et il est inutile d’insister sur le fait que depuis les années 1960 le nombre de jours caniculaires est stable après une forte occurrence entre les années 1910 et 1960, l’optimum climatique moderne qui permit en France par exemple de goûter aux millésimes les plus fameux des grands crus de Bourgogne ou du Bordelais même si ces deux régions françaises ne se trouvent pas aux Etats-Unis car cet optimum fut généralisé sur toute la planète, l’année 1936 ayant été un record de fortes chaleurs dans ce pays. Les meilleurs millésimes pour les Bourgognes rouges furent en effet 1926, 1928, 1929, 1934, 1935, 1945, 1947,1949, 1952,1953, 1959, 1962, … les années 1929, 1934 et 1947 ayant été exceptionnelles. En 1936 il y eut donc 36 jours de canicule, toutes stations météo confondues, aux Etats-Unis.

Tony Heller que d’aucuns considèrent comme un terroriste, un empêcheur de tourner en rond, dans le saint des saints du climat, je veux dire l’IPCC, une mafia au service des grands lobbys des énergies alternatives sans carbone. Pour enfoncer le clou Heller a fait un rapprochement entre les teneurs atmosphériques en gaz carbonique et ces nombres de jours de canicule aux Etats-Unis et le résultat laisse sans voix quiconque voudrait établir une corrélation entre cette teneur en CO2 et les évènements météorologiques extrêmes, ce que prétendent tous les tenants du réchauffement climatique d’origine anthropique, c’est-à-dire la mafia internationale qui veut placer ses moulins à vent et ses panneaux « magiques » comme le dit Charles Gave :

Il n’y a pas à discuter plus avant ce n’est pas ce gaz qui est la cause des canicules car il semble contre toute attente alimentée par la propagande climatique que plus il y a de CO2 dans l’atmosphère moins il y a de jours caniculaires. Mais il ne faut pas le clamer haut et fort car on pourrait un jour se retrouver en prison. Bref cette remarquable démonstration remet les esprits en place et un jour les moutons que nous sommes devenus, alimentés par cette propagande continuelle, comprendront que nous avons tous été pris pour des idiots.

Climat : Le mensonge est devenu un art de vivre …

Inutile de mentionner les évènements d’Ukraine qui ont provoqué une cascade de mensonges jamais atteinte auparavant ou encore l’épidémie de coronavirus au cours de laquelle le Ministre de la santé français avait pour habitude de mentir à plusieurs reprises lors d’une intervention télévisée et pour le changement du climat depuis 1990 les fonctionnaires internationaux de l’IPCC n’ont pas d’autre choix que de mentir puisque la raison d’être de cet organisme est depuis plus de 30 ans de nier la réalité. Vous êtes intoxiqué par la propagande mensongère anti-Poutine, vous avez cru aux niaiseries du pouvoir politique au cours de l’épidémie de coronavirus, alors vous accepterez volontiers un autre mensonge de la part de l’IPCC, mais ce n’est pas mon cas. Dans le premier « Assessment Report » (AR) de 1990 il était écrit au sujet des effets en retour des gaz à effet de serre, je cite :

« Le plus simple de ces effets en retour apparaît quand l’atmosphère s’échauffe et que la quantité de vapeur d’eau qu’elle contient augmente. La vapeur d’eau est un important gaz à effet de serre et va donc amplifier le réchauffement ». À ce sujet j’ai écrit sur ce blog un billet intitulé « La magie de l’eau » qui met en doute cette affirmation de l’IPCC (lien).

En 2013 et 2014 je ne connaissait strictement rien dans la climatologie et comme la COP21 se précisait à grands renforts de propagande organisée par Laurent Fabius et Ségolène Royal je me suis penché sur une multitude d’articles que j’arrivais à comprendre grâce à mes connaissances scientifiques acquises au cours de mes études universitaires. Je me suis alors très vite rendu à l’évidence : l’affirmation par l’IPCC que l’effet en retour (feed-back en anglais) de la vapeur d’eau augmentait la température au sol et provoquait de ce fait un réchauffement encore plus marqué défiait toutes les lois les plus fondamentales de la thermodynamique. Il s’agissait donc à l’évidence d’une imposture scientifique. Cette imposture s’applique aussi bien à la vapeur d’eau qu’au gaz carbonique pour les mêmes raisons qu’il est facile à comprendre : les photons infra-rouges provenant du Soleil perdent de leur énergie au fur et à mesure qu’ils pénètrent dans l’atmosphère et les photons réémis par le sol, l’océan ou les molécules des gaz atmosphériques perdent encore plus d’énergie. L’effet de retour clamé par l’IPCC encore aujourd’hui pour la vapeur d’eau mais aussi pour le gaz carbonique est une vue de l’esprit. En effet la théorie du « feed-back » défendue par l’IPCC repose sur le fait que les photons IR réémis par la vapeur d’eau et le CO2 provoquent eux et eux seuls, ce réchauffement au niveau du sol sans avoir perdu d’énergie, ce qui est évidemment faux.

Les auteurs de cet article d’où est issue l’illustration ci-dessus, H. Douglas Lightfoot et Gerald Ratzer, examinent les divers scenarii concernant l’évolution du climat à venir. Ils constatent qu’à deux reprises les températures globales relevées par mesures satellitaires ont égalé la limite supérieure fixée par l’IPCC, c’est-à-dire 1,5 degrés de plus que la valeur de référence 1850-1900. Ces deux occurrences n’avaient pas du tout l’air d’être corrélées avec l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique mesuré à l’observatoire de Mauna Loa à Hawaii. Elles correspondaient à deux phénomènes El Nino particulièrement puissants. Abandonnant ainsi toute corrélation entre l’évolution des températures et celle du CO2 diverses prédictions ont été examinées, numérotées 9, 10 et 11 dans la figure. Il s’agit du modèle de l’astrophysicien H. Abdussamatov qui relie directement l’évolution du climat à celle de l’activité solaire et prévoit une température moyenne de moins 0,7 degré par rapport à la moyenne 1979-2020 en 2040. La prédiction 10 est celle de Valentina Zharkova que j’ai souvent mentionné dans le présent blog et qui prévoit une température inférieure de un degré par rapport à cette même moyenne dès 2035 et enfin celle de Willy Soon qui est intermédiaire entre les deux précédentes. Toujours est-il que ces prédictions, toutes basées sur l’évolution de l’activité solaire conduisent entre 2030 et 2050 à un véritable âge glaciaire.

Les auteurs concluent ainsi leur papier par ces mots : « en raison des mauvaises récoltes prévisibles les gouvernements doivent dès maintenant prévoir une telle situation ainsi qu’une industrie énergétique capable de procurer assez de chaleur aux citoyens, car la période 2030-2050 sera la plus froide (depuis le minimum de Maunder) ». Quand on sait qu’il faut au minimum dix ans pour construire une centrale nucléaire (si on fait appel aux sociétés chinoises) … Et ils terminent leur article en affirmant que le concept de l’IPCC d’un accroissement du CO2 atmosphérique provoquera un réchauffement du climat n’a jamais été vérifié par les faits depuis plus de 30 ans, ce qui rend caduque la théorie de l’effet de serre.

Source en accès libre : https://doi.org/10.29169/1927-5129.2022.18.03 et https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/12/21/la-magie-de-leau/

L’IPCC et l’UNEP sont des organismes politiques corrompus

Vingt milliards de dollars gérés par l’IPCC et l’UNEP s’évaporent chaque année dans le but d’aider les pays en voie de développement à combattre le changement du climat et à protéger l’environnement. Ces fonds provenant des contribuables des pays développés disparaissent sans laisser de traces sinon quelques projets dont le seul but est le plus souvent de réaliser un reportage permettant de vanter l’action bénéfique pour le climat de l’UNEP. L’UNEP, United Nations Environment Program, est un organisme dont les principales préoccupations sont le climat, la nature, la pollution et le développement durable. L’UNEP se trouve à Nairobi (Kenya) et les actions engagées ne justifient pas son budget annuel de 20 milliards de dollars investi essentiellement dans les pays d’Afrique sub-saharienne.

Si ces deux organismes coûteux et inutiles étaient supprimés, la seule différence apparente serait la disparition de tous les parasites politiques et économiques qui profitent de cette manne inépuisable pour s’enrichir personnellement avec nos impôts. Sur le terrain il n’y aurait aucun changement, le climat continuerait à évoluer, il y aurait toujours des sécheresses, des canicules et des vagues de froid, les hommes continueraient à défricher des terres pour se nourrir comme ils l’ont toujours fait depuis des milliers d’années.

Mais un organisme comme l’UNEP ne s’intéresse pas seulement aux pays en voie de développement, organisme qui rêve de voir la totalité de l’Afrique transformée en une vaste réserve pour les animaux sauvages excluant toute forme d’activité humaine. L’Irlande est depuis plusieurs années dans le collimateur de ces deux organismes, et la raison est très simple. L’Irlande est un très important producteur et exportateur de viande bovine et de produits lactés. Cette véritable industrie représente près de 30 % du produit intérieur brut de l’Irlande mais il y a un gros problème auquel l’IPCC et l’UNEP veulent s’attaquer : les émissions de CO2 et surtout de méthane généré par les pétulances des bovins. L’IPCC considère que le méthane est 285 fois plus dangereux pour le climat que le CO2 même si personne ne connaît précisément sur quelle base scientifique cet organisme adosse ses affirmations.

En bon Irlandais au passé professionnel prestigieux, c’est là qu’intervient le Professeur Ray Bates pour défendre les intérêts de son pays attaqués par l’UNEP et l’IPCC. Dès 2015 la directive européenne a fixé les quotas d’émission de ces deux « gaz à effet de serre » (un autre concept non scientifiquement prouvé) pour l’Irlande et ils sont drastiques : l’Irlande doit réduire ses émissions de méthane en provenance des élevages de bovins de 60 %. Il est évident que le secteur de l’élevage irlandais est mis en danger de mort. Le Professeur Bates, sans remettre en cause le concept de gaz à effet de serre, précise qu’il n’y a aucune urgence planétaire et que l’abandon d’intérêts économiques fondamentaux pour l’Irlande comme l’élevage n’est pas justifié quand la législation européenne sur le climat l’exige. L’argument de Bates est simple, je traduis : « L’observation du réchauffement global du système climatique depuis la fin du XIXe siècle indique une augmentation de 0,85°C. Il eut lieu sur deux périodes distinctes, entre 1910 et 1945 et entre 1970 et 2000, séparées par une période de refroidissement de 25 ans. L’échauffement entre 1910 et 1945, alors que les émissions de gaz à effet de serre étaient faibles, fut aussi important que l’échauffement qui eut lieu entre 1970 et 2000 alors que ces mêmes émission étaient beaucoup plus importantes ». Bates insiste ensuite sur le fait que durant la période 1910-1945 les températures des sols et de la surface des océans ont suivi une évolution similaire alors que pour la période 1970-2000 la température moyenne des sols a augmenté deux fois plus vite que celle de la surface des océans. Depuis 1945, en effet, la température moyenne de surface des océans n’a augmenté que d’un tiers de degré. Loin de nous la menace d’une montée des eaux et loin de nous la menace d’une forte augmentation de la température moyenne comme le prédit l’IPCC.

Il ressort de ces remarques que ce n’est pas l’élevage irlandais qui sera finalement une menace pour le climat pour une raison simple : la science du climat n’est pas encore une science exacte et ne le deviendra peut-être jamais. Les modélisations de l’évolution future du climat sont des arguments purement politiques et sans aucun fondement scientifique. Il est grand temps d’avancer seulement des arguments scientifiquement prouvés et non pas de se contenter de spéculations douteuses et par voie de conséquence de politiques coûteuses et pénalisantes pour l’économie comme dans le cas de l’industrie de l’élevage irlandais.

Note. Ray Bates est professeur émérite de météorologie à l’Université de Dublin, ancien professeur de météorologie au Niels Bohr Institute de l’Université de Copenhague, ancien senior scientifique au Goddard Institute de la NASA. Il a également été par le passé relecteur de rapports de l’IPCC.

https://www.irishtimes.com/opinion/climate-action-preoccupation-with-level-of-farm-emissions-is-misguided-1.2268409

https://www.farmersjournal.ie/understanding-is-the-best-line-of-defence-593846

IPCC AR6 : la fraude graphique démasquée ?

La mission confiée à l’IPCC est de construire une sorte de croyance en l’effet direct du CO2 sur le réchauffement du climat à l’exclusion de toute autre facteur externe. J’ai utilisé le terme croyance car aucun effet direct du CO2 sur les températures relevées sur la Terre n’a pu être démontré. L’IPCC, dans cette mission, doit donc négliger totalement l’effet du Soleil et de ses variations d’activité sur le climat terrestre. L’IPCC en est donc arrivé à frauder systématiquement car cet organisme est prisonnier de sa mission.

Dans un précédent billet je relatais cette insupportable fraude de l’IPCC insérée sous forme d’un graphique venu d’on ne sait où dans le résumé à l’intention des décideurs politiques. J’ai cherché d’où pouvait provenir cette fraude et j’ai fini par trouver un article paru à la fin du mois de septembre 2020 dans la revue Dendrochronologia dans lequel est exposée une reconstruction des températures dans l’hémisphère nord à partir des cernes des arbres depuis 2000 ans. Ce travail considérable avait pour but de faire apparaître entre autres paramètres l’effet des éruptions volcaniques sur l’évolution de ces températures. Ce travail, fruit d’une collaboration internationale remarquable dirigée par le Docteur Jan Esper de l’Université Gutenberg de Mainz, constitue une source inépuisable d’informations. L’article est en accès libre et se trouve ici : https://doi.org/10.1016/j.dendro.2020.125757 . La source de la fraude de l’IPCC est (serait) la figure 4 de cet article :

Cette illustration nécessite quelques explications. Toutes les courbes colorées sont les reconstructions à partir de l’étude des cernes des arbres collectés dans l’hémisphère nord, EA couvrant l’espace eurasien au nord du 30e parallèle et EA+ incluant l’espace nord-Atlantique. Il s’agit exclusivement des températures reconstruites pour les mois de juin, juillet et août. La courbe « en blanc » car entourée de zones grises représente un lissage polynomial du troisième degré utilisant une contrainte homogénéisant toutes les données sur la valeur moyenne des températures relevées expérimentalement entre 1961 et 1990 (courbe noire). L’intervalle en grisé représente alors l’incertitude exprimée en percentiles, 2,5ème et 97,5ème. C’est compliqué mais il s’agit d’une manipulation mathématique permettant de faire ressortir une décroissance monotone des températures globales depuis près de 2000 ans jusqu’en 1850. La question qui se pose à juste titre est la réelle nécessité d’avoir introduit les relevés expérimentaux des températures, relevés dont la provenance n’est pas mentionnée dans l’article. Seule une référence est indiquée (lien en fin de bille)t et elle ne relate aucune étude de dendrochronologie. Il s’agit probablement d’une combinaison des relevés des stations météo et des mesures par infra-rouge des satellites. Il faut enfin noter que l’étude présentée dans cet article s’arrête à l’année 2010.

Qu’a fait l’IPCC ? C’est très simple : la courbe en grisé a été copiée et les « scientifiques » de cet organisme ont extrapolé les relevés de températures expérimentaux jusqu’en 2020 avec une simple règle. Réaliser un nouveau graphique avec celui présenté ci-dessus est d’une simplicité confondante pour n’importe quelle personne familière de PhotoShop. La substance même de l’article paru dans la revue Dendrochronologia a donc été occultée. Ce qu’a inséré l’IPCC dans son résumé à l’intention des décideurs politiques est une mystification, encore une, de cet organisme. Et il faut les croire ! Il suffit de constater cette étrange recrudescence d’incendies de forêts et de broussailles, la plupart d’origine criminelle.

Lien : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6675609/

Europe occidentale et dérèglement climatique, ça va chauffer selon l’IPCC

Après la « goutte froide » va bientôt arriver la « goutte chaude » aussi appelée « dôme de chaleur » qui à n’en pas douter occupera les esprits. J’imagine déjà les gros titres de la presse main-stream en fin de semaine : « réchauffement climatique, 38 degrés sous abri enregistrés à Toulouse, le GIEC avait raison ». Les journalistes ont mentionné que le printemps et le début de l’été particulièrement pourris étaient la conséquence directe du dérèglement du climat. Ou bien ces journalistes sont idiots ou alors ils ont une mémoire de poisson rouge.

On ne parle plus de climat mais de météorologie et pourtant le dérèglement du climat (d’origine humaine) est sans cesse incriminé. Il y a ici une confusion contre tout principe scientifique. La météorologie relève du court terme, à peine dix jours, le climat est une affaire de long terme, des dizaines voire des centaines ou des milliers d’années. Si tous les modèles « scientifiques » publiés par l’IPCC tendent à prévoir des réchauffements jamais vus depuis le Crétacé, durant ces derniers 500000 ans il n’y a jamais eu d’écarts soudains de températures de plus de 4 à 5 degrés et ces périodes de réchauffement étaient toutes consécutives à une conjoncture astrale provoquant la fin brutale des épisodes glaciaires, les cycles dits de Milankovich.

Les feux de forêts, les inondations, les périodes de sécheresse, les froids intenses en hiver ont toujours existé : ce sont des aléas météorologiques. Quand nos ancêtres ont peint les parois de la grotte de Lascaux ils se nourrissaient de rennes et d’animaux qu’on ne trouve plus aujourd’hui que dans les régions arctiques. Il y avait des glaciers un peu partout en plaine en Europe. Tous ceux qui ont été pourris par la propagande diront qu’il n’y avait pas assez d’êtres humains sur la Terre et que par conséquent les émissions de CO2 étaient trop faibles pour réchauffer le climat. Je n’ai encore pas lu ce genre d’énormité dans les documents publiés par l’IPCC mais en toute logique si le climat venait à refroidir alors cet organisme encouragera-y-il les émissions de CO2 ?

Je suis trop vieux pour ressentir un refroidissement du climat au cours des années à venir. Ce sont mes petits-enfants qui commenceront à s’en apercevoir. Ils seront « QR-codés » pour avoir accès à un peu de nourriture pour survivre, pour se déplacer, pour avoir des enfants (ce sera presque impossible), pour étudier (mais dans quel but), l’enfer de Soylent Green, deux sortes de citoyens et nous sommes au seuil de ce changement de civilisation avec le Pass sanitaire. Le coronavirus est la répétition du changement fondamental qui va être imposé à tous : le changement du climat avec un pass climatique. Et ce refroidissement du climat est inexorable, inévitable, mais il sera progressif en raison de la formidable inertie thermique des océans. Il ne faut pas se bercer dans des illusions stupides, les période interglaciaires ont une durée de 90000 à 120000 ans et comme nous sommes déjà entré dans une période néo-glaciaire depuis 20000 ans autant dire tout de suite que les conditions climatiques ne pourront que s’aggraver quelle que soit l’intensité de l’activité humaine puisqu’on a déjà parcouru le quart du chemin vers la nouvelle glaciation. Les climatologues de salon commenceront alors à parler de gouttes froides de plus en plus fréquentes agrémentées de courts épisodes de dômes de chaleur toute relative qui seront immédiatement qualifiées de canicules.

Le pire est donc à venir et quels que soient les choix politiques ou énergétiques les êtres humains seront impuissants. Ils devront s’adapter. C’était possible quand nos ancêtres décoraient les grottes de Lascaux ou de Chauvet car ils étaient très peu nombreux mais organiser l’adaptation à des conditions climatiques dégradées des milliards d’individus risque d’être problématique pour ne pas dire impossible. Il y aura donc des laissés-pour-compte et ceux-là seront promis à une mort certaine en raison d’une dégradation progressive des rendements agricoles. Comme les politiciens sont incapables de raisonner au delà de leur prochaine réélection alors ce changement du climat dont personne ne veut parler clairement sera d’autant plus catastrophique qu’aucun pays ne se sera préparé pour affronter ces nouvelles conditions. Dans 70000 ans, peut-être beaucoup plus tôt et quoiqu’en dise l’IPCC, il y aura un nouvel « Out of Africa » …

Fraude climatique : corrélation n’est pas causalité

Nous savons tous (ou nous devrions tous savoir) qu’une corrélation entre deux phénomènes ne signifie en aucun cas que ces deux phénomènes ont une relation de causalité. Considérons par exemple le taux de divorces dans l’Etat du Maine (USA) et la consommation de margarine par habitant (illustration, source tylervigen.com) :

Le coefficient de corrélation entre ces deux évènements est de 0,992558 ! Est-ce pour autant que le taux de suicides dépend de la consommation de margarine ? Évidemment que la réponse est négative. J’ai pris cet exemple caricatural pour démontrer qu’une corrélation ne peut signifier une relation de causalité. Mais quand il s’agit d’établir des relations de causalité entre deux phénomènes qui vont déterminer une politique mondiale de lutte contre le changement du climat la situation est alors extrêmement préoccupante. C’est pourtant ce qu’a allègrement fait l’organisme onusien qui pilote les décisions des gouvernements pour lutter contre le changement ou le désordre du climat, appelez ça comme vous voudrez, je veux parler encore et encore de l’IPCC. Les fonctionnaires de l’IPCC sont vendus à la cause du grand capital apatride incarné par le World Economic Forum (WEF) sous la direction de Klaus Schwab. Cet organisme rêve d’une main-mise globale sur l’ensemble des peuples de la planète. Ils font n’importe quoi et détruisent l’équilibre du climat et de l’environnement, il faut donc les asservir pour mieux les punir. La stratégie pernicieuse de cet organisme prend un très bon départ à l’occasion de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 avec l’appui constant et tout aussi pernicieux des grands groupes pharmaceutiques occidentaux. La situation actuelle, avec des privations de liberté individuelle croissantes, préfigure ce qui va arriver dans les prochaines années, l’Europe et l’Amérique du Nord constituant un laboratoire idéal pour cette mise en place d’un nouvel ordre mondial.

Mais revenons à l’IPCC. Le point d’appui de toute la théorie de dérèglement du climat mis en avant par cet organisme est le fait, qui n’a toujours pas été prouvé dans la réalité tangible (et ne le sera jamais), que le gaz carbonique produit par l’activité humaine, et lui seul, provoque un effet de serre qui réchauffe la Terre. Il est donc nécessaire de réduire cette activité humaine si on veut sauver le climat, c’est aussi limpide que cela. Tous les arguments, tous aussi fallacieux les uns que les autres, ont été avancés pour conforter cette hypothèse (cette théorie), les fonctionnaires de l’IPCC réduisant au silence tout scientifique honnête contestataire et le privant de moyens financiers pour poursuivre ses travaux. Je rappelle à mes lecteurs que le WEF a ordonné aux gouvernements occidentaux d’adopter la même stratégie à l’encontre de tout médecin, infectiologue ou épidémiologiste, contestant les décisions gouvernementales de gestion de l’épidémie de coronavirus, allant jusqu’à les menacer physiquement. Le nombre de morts n’intéresse pas le WEF et ce modèle de futur asservissement des populations exclut tout traitement médicamenteux préventif ou curatif.

L’IPCC a trouvé un argument extraordinaire pour appuyer la théorie de l’effet de serre du CO2, argument auquel personne ne comprend rien puisqu’il fait appel à des notions complexes de spectroscopie. Les curieux ayant de solides connaissances en mathématique et en physique peuvent lire cet article du Docteur Hermann Harde de l’Université Helmut-Schmidt de Hambourg : https://downloads.hindawi.com/archive/2013/503727.pdf . Cette étude a ouvert la voie à une autre fraude de l’IPCC que personne n’a mentionné pour justifier la théorie de l’effet de serre du CO2. Pour rappel le principe de l’effet de serre stipule que les hautes couches de l’atmosphère, en raison de leur teneur en CO2 réfléchissent des photons infra-rouge vers les couches plus basses et par conséquent les réchauffent malgré le fait qu’il n’existe aucune barrière matérielle comme les vitres d’une serre. Or ce principe est en directe violation avec le second principe fondamental de la thermodynamique puisque l’atmosphère se refroidit d’environ un degré par 100 mètres quand on monte en altitude, par exemple dans une montagne mais la situation est identique si on s’élève en ballon dans les airs, la présence de la montagne n’intervient pas dans cet état de fait. Les photons infra-rouge émis vers le sol par les molécules de CO2 ne sont tout simplement pas assez énergétiques pour « réchauffer » les basses couches de l’atmosphère.

L’article de Harde balaye le spectre électromagnétique jusque dans les ondes radio et c’est là que réside la supercherie utilisée par l’IPCC pour conforter sa théorie de l’effet de serre. Les ondes électromagnétiques émises par le magnétron d’un four à micro-ondes ont une fréquence de 2,45 gigaHertz et donc une longueur d’onde de 12,2 centimètres. Ce sont des photons de très faible énergie, beaucoup plus faible que celle des photons infra-rouge qui, nonobstant la faible température du magnétron émetteur, vont néanmoins chauffer un corps contenant de l’eau introduit dans la cavité du four dont les dimensions sont calculées pour permettre à ce rayonnement d’être inévitablement piégé par le corps présent dans cette cavité. Les molécules d’eau constituent des dipôles et elles vont osciller dans le champ électromagnétique, c’est-à-dire tourner à la fréquence de 2,45 gigaHertz de l’onde électromagnétique appliquée à ce corps. Il y a donc perte d’énergie directement sous forme de chaleur au sein du corps introduit dans la cavité du four. L’énergie de l’onde électromagnétique en permanente oscillation est dissipée sous forme de chaleur. Ce phénomène est appelé chauffage diélectrique. Il n’a rien à voir avec le chauffage direct d’un corps par rayonnement infra-rouge bien qu’il s’agisse dans les deux cas de l’apparition de vibrations de molécules. En effet dans le cas du rayonnement infra-rouge l’absorption d’un photons provoque une vibration intra-moléculaire dans le cas de la molécule d’eau alors que les « micro-ondes » vont provoquer une rotation de l’ensemble de la molécule d’eau.

L’exemple des fours à micro-ondes constitue la preuve parfaite que le second principe de la thermodynamique peut être violé : la source des ondes se trouve à la température ambiante, certes, mais elle peut réchauffer un bol de soupe qui a trop refroidi dans une assiette et même le chauffer au point qu’il devient brûlant !

Donc la théorie de l’effet de serre est valable, donc les couches froides de l’atmosphère contenant du CO2 peuvent réchauffer le sol par rayonnement électromagnétique. Le tour de passe-passe est incontestable puisque n’importe qui peut en faire la démonstration chez lui dans sa cuisine. J’avoue que si je n’avais pas réfléchi en analysant les figures 17, 18 et 19 de l’article de Harde je ne me serais pas rendu compte de la supercherie, figures dans lesquelles les longueurs d’onde sont exprimées en nombres d’onde ou inverses de centimètres comme on a coutume de le faire en spectroscopie infra-rouge pour mieux confondre le lecteur. La conclusion de Harde est un chef-d’oeuvre de mauvaise foi, je laisse mes lecteurs apprécier :

C’est ainsi que la fausse théorie de l’effet de serre de l’IPCC a trouvé un appui inconditionnel en la personne d’un éminent physicien d’une éminente université allemande. Il faut donc croire les yeux fermés à l’effet de serre du CO2, cesser de consommer de manière outrancière, cesser de faire des enfants, tout cela sera réservé aux ultra-riches car eux seuls auront le droit de perturber le climat. C’est pour cette raison, aux yeux de Klaus Schwab, que la pandémie de SARS-CoV-2 a un bon coté car c’est un laboratoire d’expérience en grandeur nature : tous les vieux qui sont morts n’avaient plus de raison valable de continuer à respirer …

Traduction de l’encart : Le rayonnement thermique est un rayonnement électromagnétique et non de la chaleur. Par conséquent, de la même manière, les ondes radio peuvent se propager d’une antenne plus froide à un récepteur plus chaud, les micro-ondes peuvent être absorbées par un poulet chaud ou un rayonnement laser CO2 (10,6 𝜇m) peut être utilisé pour le soudage et la fusion des métaux à plusieurs milliers de degrés, donc tout rayonnement plus froid des couches atmosphériques supérieures peut être absorbé par les couches plus chaudes, et ce rétro-rayonnement peut également être absorbé par une surface plus chaude de la Terre sans violer la 2e loi de la thermodynamique. Tant que la surface est supposée être un absorbeur noir ou gris, il ne filtre aucune fréquence du rayonnement incident, de la même manière qu’il ne rejette pas toutes les fréquences du large spectre de Planck d’une source thermique radiative, indépendamment d’une température plus élevée ou plus basse que celle du sol. Le rayonnement se transforme en chaleur après une absorption, suivie d’une émission conformément à un nouveau réglage de l’équilibre thermodynamique, qui nécessite seulement que le transfert d’énergie net soit en équilibre.

Notes. Les lasers à CO2 rayonnent dans l’infra-rouge et délivrent une puissance thermique pouvant atteindre 1 MW/cm2. On se trouve là dans une échelle de grandeur qui n’a plus rien à voir avec les phénomènes atmosphériques. Et c’est aussi le cas pour les fours à micro-ondes qui inondent une cavité de volume limité avec une puissance de 1 à 1,5 kW. La conclusion de Harde est donc totalement fallacieuse. Qu’un physicien, professeur d’université, ose écrire de telles conclusions est pathétique. Faut-il qu’il ait été soudoyé par les fonctionnaires de l’IPCC pour écrire un tel document …

Et si on parlait à nouveau de CO2 pour innover

Depuis quelques semaines je constate que les nouvelles scientifiques, à nouveau, se concentrent toutes vers le réchauffement du climat dont le moteur exclusif est le CO2 selon les experts onusiens de l’IPCC. Le SARS-CoV-2 est presque passé au second plan et cette recrudescence de propagande climatique n’est là que pour maintenir l’angoisse dans ce qui reste de cerveau des Européens, car la plus grande majorité des pays autres que les pays occidentaux se moquent complètement de cette histoire de climat. Ce dogme qui comme tous les dogmes religieux n’a encore jamais été vérifié ni expérimentalement ni par l’observatio est devenu en une trentaine d’années la base d’une nouvelle religion : le réchauffement du climat, que l’on appelle pudiquement aujourd’hui le dérèglement climatique. Ces experts de l’IPCC ont utilisé tous les moyens à leur disposition pour construire cette croyance et en particulier l’usage abusif de modèles quitte à déformer les données provenant d’observations minutieusement consignées depuis le XIe siècle par les moines comme par exemple l’évolution du prix du pain et jusqu’à ce jour avec les observations satellitaires ou au sol. L’IPCC, pour faire passer auprès des décideurs politiques son dogme, a sciemment ignoré des dizaines de milliers d’archives qui existent pourtant et sont disponibles pour n’importe quel scientifique honnête, non inféodé aux positions onusiennes dominantes relatives au climat. Comme le socle du dogme de l’IPCC est l’évolution de la teneur atmosphérique en CO2 exprimée en ppmv (parties par million par unité de volume) il était fondamental pour ces fonctionnaires de trier soigneusement toutes les données relatives à ce gaz.

La teneur en ce gaz a toujours varié dans des proportions inattendues, et au cours des 200 dernières années de 300 à 450 ppmv. Entre les années 1800 et 1960 la spectrométrie infra-rouge n’existait pas ou était trop peu sensible pour déterminer correctement cette teneur en CO2 . La seule technique disponible était le dosage chimique ou volumétrique en piégeant le CO2 avec de la soude, de la potasse ou de la baryte et un dosage en retour du carbonate formé. Cette technique était fiable à 0,0006 % dans le cas des dosages volumétriques et de +/- 0,0003 % dans le cas du dosage en retour du carbonate formé. Pourtant l’IPCC a ignoré la totalité des mesures de CO2 atmosphérique effectuées entre 1800 et 1960, c’est-à-dire plus de 100000 mesures effectuées avec le plus grand soin dans de nombreux pays occidentaux (cf. le lien en fin de billet).

Pourquoi l’IPCC, comme d’ailleurs de nombreux acteurs de la protection du climat et de l’environnement, ont-ils ignoré ces précieuses données ? Tout simplement parce qu’elles remettent en question la théorie de l’effet de serre du CO2 qui est devenue un dogme auquel tout le monde doit croire. Il est intéressant de faire ici quelques rappels historiques. Au début du XVIe siècle des ecclésiastiques comme Martin Luther puis Jean Calvin contestent le système des indulgences mis en place par l’Eglise de Rome. L’avènement de l’imprimerie va grandement favoriser les idées de la Réforme dont le principe fondateur est la seule Bible et rien d’autre. Le document accompagnant la Bible de Luther traduite en allemand ne fait pas mention des saints de l’Eglise de Rome ni du culte de la Vierge, ni du purgatoire, trois dogmes démolis par ces réformateurs de langue allemande et pour Calvin de langue française. La Réforme conduira à des conflits sanglants, guerres civiles et guerres entre Etats, qui perdureront pendant 5 siècles jusqu’à la véritable guerre civile de l’Ulster. C’est dire à quel point ces histoires de dogmes rendent les êtres humains complètement fous, je veux dire incapables de raisonner.

On en est exactement au même point aujourd’hui avec le dogme de l’effet de serre du CO2. Tout opposant au dogme de l’IPCC n’est plus brûlé sur la place publique mais malicieusement ostracisé par la vindicte populaire et médiatique. Finalement la nature humaine n’a pas changé, son fond de violence est toujours présent mais durant les quelques années qui me restent à vivre je continuerai à combattre cette imposture climatique. Toutes les mesures économiques et sociétales décidées aujourd’hui par les dirigeants politiques occidentaux pour combattre ce soit-disant réchauffement du climat d’origine humaine ne conduiront pas à des guerres civiles et des massacres mais le résultat sera le même. Nous assisterons progressivement à une paupérisation des populations et une destruction généralisée des économies.

En conclusion il est encore temps de supprimer l’IPCC, organisme soumis aux plans fascistes et totalitaires du World Economic Forum et de laisser s’exprimer les vrais scientifiques non politisés. Mais je dois rêver …

Source de l’illustration : Ernst-Georg Beck, Energy & Environment, Vol. 18, n°2, 2007, pp.259-282 que je tiens à la disposition de mes lecteurs.