Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre : une lubie européenne

Dans sa fameuse (et unique) comédie « Les Plaideurs » Jean Racine met en scène le portier Petit-Jean du juge Dandin, dans la célèbre première scène de l’acte premier de l’oeuvre. J’ai appris cette scène qu’il fallait réciter de mémoire lorsque j’étais au collège ou plutôt à l’école primaire. Il y figure ce célèbre vers « Qui veut voyager loin ménage sa monture ». Vous pouvez retrouver ce texte ici : https://www.atramenta.net/lire/oeuvre392-chapitre-3.html . Le but de ce billet n’est pas de faire un commentaire de ce texte plein de sagesse paysanne. J’en citerai cependant un autre passage qui est tout à fait approprié à l’objet de mon billet : « Sur l’avenir bien fou qui se fiera, tel qui rit vendredi, dimanche pleurera ». En effet la grande escroquerie de l’IPCC qui fait l’objet du grand raout de Glasgow, ville industrielle dont je ne me souviens que de l’immense distillerie Johnny Walker, est de prédire l’avenir à l’aide de modèles informatiques tous aussi faux les uns que les autres. Et le premier adage cité plus haut semble avoir été ignoré par la Commission européenne dans ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’autre escroquerie de l’IPCC à laquelle l’ensemble du monde occidental a fini par croire à grands renforts de propagande répétitive depuis des dizaines d’années.

En effet, réaliser d’ici 2030 une réduction de 55 % des émissions de ces supposés gaz à effet de serre en Europe va tuer l’Europe, car « qui veut voyager loin ménage sa monture ». En d’autres termes toute politique énergétique demande du temps, beaucoup de temps. Le tableau ci-dessous figurant dans le document écrit par Philippe Herlin dont j’ai fait mention dans mon précédent billet explique clairement les conséquences que pourrait endurer la France si les désirs de la Commission européenne étaient appliqués à la lettre. La planification du secteur énergétique doit être faite sur le long terme. Neuf années c’est ridiculement court et les conséquences des décisions de la Commission européenne sont extrêmement préoccupantes, je dirai même suicidaires.

Ce tableau ne concerne que la France dont la production d’électricité est déjà « verte » à plus de 80 %. Le rectangle vert en haut et à droite de cette illustration est bien vert mais il comprend en grande partie les petites unités de production d’électricité utilisant du gaz comme combustible qui sont d’une souplesse suffisante pour pallier aux aléas de la production électrique des éoliennes et aussi quelques unités de production d’électricité utilisant du charbon. Que voit-on par ailleurs ? Les deux postes qui excitent les écologistes au plus haut point sont les transports et le résidentiel. On ne va tout de même pas réduire les émissions de GES du secteur agricole à moins de choisir soit d’affamer la population soit d’être condamné à importer ce que l’on peut produire sur le sol national. Dans le secteur des transports supprimer les poids lourds et les véhicules utilitaires légers paralyserait l’économie. Il reste donc les véhicules particuliers et le secteur résidentiel, c’est-à-dire le chauffage, l’éclairage et la consommation d’électricité que nécessite le confort normal d’un logement. Sur les 445 millions de tonnes d’équivalents CO2 il faut trouver un stratagème satisfaisant les injonctions de la Commission européenne et 55 % de ce montant c’est 244 MtCO2. En convertissant la totalité des véhicules particuliers en voitures électriques on est loin, très loin, du compte : 72 pour 244. De toutes les façons il n’y aura jamais assez le lithium pour convertir tous les véhicules particuliers à l’électricité.

Il apparaît donc clairement que le schéma de la Commission est inapplicable à moins d’obliger tous les Français, y compris les politiciens, à réduire d’une manière insupportable leur train de vie, en particulier ne plus manger de viande, l’élevage occupant une part importante dans ce bilan, et reboiser avec des milliards d’arbres toutes les prairies de la douce France puisque les forêts sont des pièges à gaz à effet de serre. « Ne mangez plus de viande ! ». J’imagine l’effet qu’un tel ordre émanant du gouvernement aurait sur la population …

Inutile de continuer à défendre les lubies de Madame Van der Leyen, ce ne sont que des lubies.

Pour terminer ce billet la seule source d’énergie non carbonée capable de réduire les émissions de GES est le nucléaire. Le Président Macron a eu une idée de génie opportuniste : développer le plus vite possible les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) pouvant être produit en série. Il faudra au moins dix ans pour que ce qui reste de l’industrie nucléaire française encore capable de construire une centrale nucléaire se reconvertisse à cette technologie qui n’est pas miniaturisée comme on aurait tendance à le croire. Raisonnablement on peut espérer que dans 20 ans la France pourra devenir un acteur d’une importance tout relative dans le domaine nucléaire. Les SMR sont à l’heure actuelle en balbutiement. La Chine apparaît comme le leader dans ce domaine avec les deux SMRs haute température refroidis à l’hélium de 210 MW électriques unitaires et la Russie avec l’usine flottante comprenant deux réacteurs de 50 MW électriques alimentant une petite ville du nord-est de la Sibérie. Une multitude d’autres projets occupent les ingénieurs américains, russes, coréens, chinois et anglais. Tout en voulant vanter l’avenir de l’industrie nucléaire française dans le domaine des petits réacteurs nucléaires modulaires le Président Macron a ordonné la fermeture des deux réacteurs de la centrale électrique de Fessenheim qui représentent 6 SMRs de 300 MW de puissance électrique alors que cette usine pouvait encore fonctionner pendant au moins 30 ans. En conclusion la France ne pourra pas respecter les engagements de la Commission européenne à moins de tuer au sens littéral du terme le pays tout entier. Réchauffement du climat ou pas il faudra bien que les décideurs politiques retrouvent la raison, mais je dois déborder d’optimisme.

Note. Le premier SMR (eau pressurisée) construit par la Chine ( Shanghai Nuclear Engineering Research and Design Institute (SNERDI)) d’une puissance électrique nominale de 300 MW a été opérationnel en 1991. Il s’agit de la série CNP-300 dont plusieurs unités ont été construites au Pakistan, la dernière d’entre elles ayant été connectée au réseau électrique en 2017, sa construction ayant débuté en 2011. La Chine construit aujourd’hui des SMRs haute température dans le but de produire de l’hydrogène à un prix abordable à l’avenir. La Chine a en effet pour ambition de produire des véhicules automobiles munis de piles à hydrogène car il lui paraît évident que la pénurie annoncée de lithium ne permettra pas de répandre les voitures électriques « made in PRC » très longtemps. La Russie, de son côté, a construit un SMR à neutrons rapides refroidi avec du plomb liquide d’une puissance également de 300 MW électriques, le réacteur BREST. Pour la catastrophe annoncée des investissements ESG je conseille à mes lecteurs de voir cette interview :

https://www.youtube.com/watch?v=LlwTJH2DoUY et pour les curieux le rapport RTE : https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-10/Futurs-Energetiques-2050-principaux-resultats_0.pdf et la note de Philippe Herlin au sujet de ce rapport : https://www.lopinion.fr/edition/economie/rte-rapport-fausse-hypothese-depart-tribune-philippe-herlin-institut-257996

Climat : les délires de la Commission européenne

Alors qu’a été ouverte la COP26 à Glasgow en fanfare, inondant le monde entier de propagande climatique, quels sont les enjeux de cette réunion pour le petit, le sans dents, le fumeur de cigarettes roulées à la main au volant de sa vieille voiture diesel, habitant dans une maison ou un appartement vétuste qui en apparence s’en moque ? Le « monsieur tout le monde » dont il est question va se trouver en première ligne pour subir les décisions prises par l’Union européenne. De même que la paysannerie et les petites gens des villes constituaient la principale source de revenus par l’impôt et diverses taxes pour les rois il y a encore 300 ans, cet état de fait n’a pas évolué, c’est toujours la multitude, le petit peuple, qui subvient aux finances des Etats. Après avoir été psychologiquement préparés à toutes sortes de sacrifices lors de l’épidémie de SARS-CoV-2 les peuples européens vont devoir maintenant faire de nouveaux sacrifices sans aucune mesure avec ceux déjà consentis pour soit dit en passant combattre cette épidémie et qui n’ont été que d’une utilité contestable. Le seul résultat tangible qu’ont obtenu les pouvoirs politiques a été, il faut le dire clairement, le pass sanitaire, non pas pour combattre cette épidémie mais pour habituer les citoyens à subir des contrôles permanents. Et la lutte renforcée contre l’illusion du réchauffement du climat, objet de cette COP26, sera facilitée par le succès des mesures coercitives et de privation de libertés mises en place par les divers gouvernements européens.

J’insiste sur le fait que c’est surtout l’Europe qui s’engage dans cette lutte climatique car, avec l’Amérique du Nord, elle représente la grande majorité des émissions de « gaz à effet de serre responsables ». Certes l’Inde et la Chine sont les plus gros émetteurs de ces gaz mais il est impossible pour ces pays de prendre des décisions aussi violentes que celles arrêtées par la Commission européenne. Ces deux pays doivent gérer chacun une population plus de trois fois supérieure à celle de l’Union européenne et toute décision d’ampleur provoquerait des réactions sociales incontrôlables et ni les Chinois ni les Indiens ne peuvent envisager de se conformer aux décisions de la COP26. Comme pour les précédentes réunions internationales du même type les décisions prises à Glasgow ne revêtiront aucun caractère autoritaire pour les raisons évoquées ci-dessus. Il en est de même pour la majorité des pays d’Afrique, d’Amérique du sud et du grand sud-est asiatique.

Les récentes décisions de la Commission européenne prises le 14 juillet dernier constituent une très forte accélération dans la lutte contre l’illusoire réchauffement du climat. D’ici 2030 il faudra réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Tout le secteur des transports sera profondément impacté mais l’industrie devra souffrir également en étant pénalisée par le système d’échange des quotas d’émission et l’obligation pour les investisseurs de se conformer aux critères ESG. L’Union européenne mettra également en place un système d’ajustement carbone à ses frontières. Tout produit importé en provenance de pays ne faisant pas partie de l’Union européenne sera taxé, depuis l’acier ou les engrais de synthèse jusqu’aux paires de chaussettes. Or comme l’organisation mondiale du commerce le précise il ne s’agira pas de droits de douane mais de taxes payées par les consommateurs locaux puisqu’ils utiliseront des produits ayant émis des gaz à effet de serre hors de l’Union européenne. 2030 c’est demain et que va-t-il se passer dans chaque pays européen ? Selon diverses études sérieuses il n’y aura plus aucune croissance économique en raison de toutes ces mesures prises par la Commission européenne. En Europe il faudra tabler sur une décroissance annuelle de 2,5 à 3 % au moins jusqu’en 2030 c’est-à-dire en 9 ans une décroissance près de trois fois supérieure à celle qu’endurèrent les pays européens lors de la crise dite des « sub-primes ».

Vous n’êtes pas encore convaincu alors voici quelques chiffres. La grande transition écologique européenne décidée le 14 juillet 2021 aura besoin de 11200 milliards d’euros pour arriver à l’objectif visé de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Si on ramène ce chiffre à la France il représentera chaque année 6 % du PIB et 10,6 % de l’ensemble des dépenses publiques toujours chaque année. Si les fumeurs de clopes au volant de leur vieille diesel vivant dans de vieux logements « passoires », parce qu’ils n’ont pas le choix, doivent se plier à ces décisions stupides de la Commission européenne autant dire qu’ils se révolteront. La décroissance généralisée et brutale telle que la conçoit cette Commission relève donc du rêve et sera inapplicable. Outre le fait que la majorité de la population se retrouvera appauvrie, l’industrie, ou ce qu’il en reste, disparaîtra, dont l’industrie automobile et les Allemands n’aimeront pas trop. Par conséquent cette décision de la Commission ne sera pas concrétisée puisqu’elle est inapplicable. Ursula van der Leyen et Barbara Pompili, des gauchistes notoires, devront rêver à d’autres chimères. Et « Madame tailleur Chanel » pourra imprimer autant d’euros qu’elle pourra ce plan sera rejeté par tous les peuples européens. Dans un prochain billet je commenterai (à ma façon) le tableau central de l’argumentation de Philippe Herlin, auteur du rapport « Cancel economy ».

Source : www.institut-thomas-more.org et pour plus d’information : https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/bertrand-alliot-ecologie-catastrophisme

Climat et méthane émis par les ruminants : le cas de la Nouvelle-Zélande

Le méthane est devenu LE gaz à effet de serre à contrôler en urgence pour sauver ce qui peut encore être sauvé du climat qui, comme chacun peut le constater, se dégrade de manière préoccupante. Le gouvernement français a fermé toutes les stations de sport d’hiver et cette décision totalement injustifiée en ce qui concerne une éventuelle explosion de nouveaux « cas » de SARS-CoV-2 est peut-être (j’écris peut-être pour ne pas être taxé de complotisme) mise en place pour habituer les skieurs au fait que le climat va tellement se réchauffer que durant l’hiver 2021-2022 il n’y aura plus du tout de neige, tout ça à cause du méthane dégagé par les bovins et dans une moindre mesure les ovins. Le gouvernement néo-zélandais a pris le taureau par les cornes si on peut dire les choses ainsi et décidé soit de sélectionner des bovins géants soit de traiter les bovins de taille normale pour qu’ils produisent plus de viande sans pour autant dégager plus de méthane par kg de viande produite, ce qui paraît tenir du rêve.

Cette décision est adossée à une étude comparant la production de viande par animal et la production de méthane. Des progrès considérables ont déjà été obtenus dans ce sens depuis 1990 comme l’indique le graphique ci-dessous, le nombre de bovins a diminué sans que la production totale de viande ait diminué.

Fort de ces résultats encourageants et puisque la production de méthane semble diminuer à la même vitesse que le nombre d’animaux la quantité de viande produite par animal devra donc augmenter. Cette hypothèse, selon les experts gouvernementaux dont il ne faut pas mettre en doute la fiabilité, conduira à une production de lait « bas méthane » sensée protéger le climat. Dans cette décision gouvernementale datée du 31 janvier 2021 ces critères doivent être atteints par croisements judicieux entre espèces de bovins interfécondes. Il existe cependant une alternative élégante qui pourrait faire surface en ces temps troublés par l’épidémie de SARS-CoV-2 et la mise au point hâtive pour ne pas dire bâclée de vaccins à ARN messager dont la planète entière a entendu parler. Il s’agirait d’une thérapie génique, comme le sont ces vaccins, consistant à injecter à l’animal l’ARN messager codant pour la petite protéine de 44 amino-acides qui régule la production par l’hypophyse d’hormone de croissance dont la structure est connue depuis 1983 ainsi que celle concernant les ovins la même année, une grosse part dans l’industrie de l’élevage néo-zélandais, 132 bases nucléotidiques ça ne doit pas coûter très cher et si les animaux ne grossissent pas assez vite il sera toujours opportun de les soumettre à des piqures de rappel … De plus ce ne sont que des animaux d’élevage et il n’y aura pas de morts comme c’est déjà le cas en Europe ou 438 victimes sont à ce jour à déplorer avec le vaccin anti-SARS-CoV-2 à ARN messager.

Un tel traitement conduirait ces animaux à devenir plus gros et produire plus de viande comme les effets de ce peptide de 44 acides aminés l’ont montré lors d’expérimentation sur des rats et des chiens (lien). Pourquoi ne pas essayer tout de suite plutôt que de réaliser un programme de croisements très long, coûteux et aux résultats aléatoires. Enfin, la thérapie génique à l’aide d’ARN messager va contribuer à sauver les habitants de la planète et le climat de cette dernière !

Liens : https://doi.org/10.1111/j.1742-7843.2007.00008.x et

L’autre grande « Fake-News » du réchauffement climatique : le méthane du permafrost.

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La crise climatique est adossée à des modèles mathématiques et seulement à ces derniers. Il n’existe aucune preuve expérimentale d’un quelconque effet dit « de serre » du gaz carbonique, une sorte de phénomène qui s’auto-alimente sorti du cerveau de je ne sais quel scientifique ayant de ce fait inventé le mouvement perpétuel en dépit de toutes les lois fondamentales de la thermodynamique. Le méthane a été également déclaré puissant gaz à effet de serre sans que jamais une quelconque démonstration en vraie grandeur ait été présentée de manière concluante. Partant de l’a priori que le climat se réchauffe la grande catastrophe à venir serait donc que ce réchauffement – il tarde à arriver depuis maintenant 22 ans – conduirait à une décongélation du permafrost des régions septentrionales, essentiellement du nord du Canada, de la Sibérie, du nord de la péninsule scandinave et de l’Alaska. Cette décongélation libérerait alors des quantités massives de méthane et, effet de serre aidant, le réchauffement serait dangereusement accéléré conduisant à un mécanisme également auto-entretenu.

Les partisans écologistes politisés du réchauffement du climat ont donc monté en épingle ce phénomène qui, lui aussi, tarde à se concrétiser. Malheureusement pour eux une étude réalisée au Département de Géophysique de l’Université Purdue à West Lafayette dans l’Indiana sous la direction du Docteur Qianlai Zhuang démontre que l’hypothèse de ces alarmistes est fausse. En effet à la surface du permafrost il existe des bactéries qui utilisent le méthane comme source de nourriture un peu comme les plantes utilisent le CO2 pour synthétiser des sucres. Les zones humides du permafrost dégagent, certes, du méthane quand l’ensoleillement est suffisant, un méthane piégé dans la glace depuis des millénaires, mais dans le même temps des bactéries utilisent alors ce gaz pour leur métabolisme. Ces bactéries se trouvent concentrées dans les régions moins humides voire sèches du permafrost. Or ces régions sont beaucoup plus étendues que les zones humides. Tous les modèles d’apparition de méthane en provenance du permafrost en cas de réchauffement du climat sont donc faux puisqu’ils ne prennent pas en considération la présence de ces bactéries méthanotrophes, (se nourrissant de méthane) présentant une affinité pour ce gaz telle que la « dé-méthanisation » de l’atmosphère outrepasse la production de méthane par les bactéries méthanogènes (produisant du méthane).

Les travaux de modélisation de l’équipe du Docteur Zhuang sont basés sur des mesures in situ en Alaska tant de la production que de la séquestration du méthane durant l’été arctique. Les modèles anciens de l’IPCC mentionnaient une production annuelle probable de méthane de 80 teragrammes par an vers 2100 en raison du réchauffement climatique. La nouvelle évaluation mentionne une stabilité remarquable de la quantité de méthane libéré et même une très légère diminution de cette dernière car les bactéries méthanotrophes sont beaucoup plus résistantes à une augmentation de températures que les bactéries méthanogènes.

Le résultat de ces travaux est synthétisé dans la figure ci-dessus où sont présentés les modèles précédents et la réévaluation basée sur les mesures in situ. Selon le Docteur Zhuang il est peu probable que l’équilibre général du permafrost arctique change dramatiquement au cours des années à venir. Et les ours blancs continueront aussi à prospérer …

Source et illustration : Purdue University News Desk

Le CO2, ça paie pas assez alors il y a le méthane

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Dans la rubrique des gaz à effet de serre, l’espèce d’hystérique qui a réussi à être élue avec l’étiquette démocrate représentante de la ville de New-York au Congrès américain, en rajoute une couche avec son « Green New Deal ». Vue sa sale tête, elle est soit vegan, soit mal baisée soit les deux. Toujours est-il que pour combler ses frustrations elle s’est lancée dans la guerre contre les pétulances des bêtes à corne. Comme elle s’inquiète du méthane – hautement toxique pour le climat – Alexandria Ocasio-Cortez doit donc être vegan, du moins c’est ma conviction que je ne partage qu’avec moi-même.

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Cette pasionaria du climat et de la plus orthodoxe des écologies prône donc l’interdiction de l’élevage bovin. Ce qu’elle a oublié de mentionner dans ses diatribes passionnées c’est ce qui arrive au méthane d’origine naturelle mais aussi à celui des décharges d’ordures ménagères, des étangs et enfin des pétulances des 7 milliards de bipèdes que compte la planète. Le méthane se retrouve dans l’atmosphère, c’est un fait, et une partie de ce gaz a tendance à se retrouver dans la stratosphère puisque sa densité est inférieure à celle de l’air, et il va préférentiellement entre 10 et 60 km d’altitude. En présence de rayonnement ultra-violet le méthane, en contact avec l’oxygène, est rapidement oxydé pour produire du CO2 et de l’eau :

CH4 + 2 O2 -> CO2 + 2 H2O

Cette simple équation chimique explique pourquoi il y a toujours environ 4 ppm en volume de vapeur d’eau dans la stratosphère alors que compte tenu des très basses températures de la troposphère de – moins 60°C dans les basses couches de la stratosphère – toute la vapeur d’eau aurait du disparaître par condensation et formation de cristaux de glace qui par gravité retombent vers les basses altitudes. Cette présence de vapeur d’eau dans la stratosphère a intrigué les physiciens spécialistes de l’atmosphère et seule la présence de méthane et son oxydation par l’oxygène peut l’expliquer. Alors si le méthane est un dangereux gaz à effet de serre cette affirmation est en contradiction avec les observations mentionnées ici.

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Illustrations et sources : The Daily Caller, et Climate Depot

Changement climatique : le problème des 75 % selon Bill Gates

Bill Gates tient un blog (gatesnotes) et on y trouve des pépites comme celle qu’il a laissé le 17 Octobre 2018 et que je relate ici. Quelles innovations viennent à l’esprit quand on veut combattre le « réchauffement du climat » partant du principe que ce réchauffement est provoqué par le CO2 rejeté dans l’atmosphère par l’activité humaine ? Il vient immédiatement à l’esprit que les moulins à vent et les panneaux solaires c’est exactement ce à quoi presque tout le monde pense. Les prix des turbines des éoliennes et des panneaux solaires ont considérablement diminué ces dix dernières années et de nombreux pays ont décidé que ces sources d’énergie électrique contribueront à la maîtrise du climat. C’est une bonne nouvelle pour les pays qui sont très ensoleillés ou qui sont traversés par des vents constants. Mais la nuit et sans vent il y a un problème toujours pas résolu et qui ne le sera peut-être jamais : on ne sait pas stocker l’énergie électrique à grande échelle et il faudra peut-être attendre des dizaines d’années pour voir apparaître des technologies permettant de maîtriser ce problème.

En réalité, comme le souligne Bill Gates, et il a raison, la production électrique dans le monde n’est responsable que de 25 % des émissions du CO2 accusé d’être la cause du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. Si toute l’énergie électrique produite devenait par un coup de baguette magique totalement exempte de rejets de carbone par quel autre coup de baguette magique pourra-t-on gérer les 75 % de rejets de CO2 restant ? Selon l’IPCC il y a urgence et dans dix ans il faudra disposer de technologies adéquates pour atteindre les objectifs fixés d’une réduction de 80 % des émissions de carbone à l’horizon 2050.

D’où proviennent les émissions de carbone ? Je ne sais pas si le vieux Bill est végétarien mais le graphique qu’il a mis sur son blog laisse rêveur :

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À noter que les flatulences et les pétulences des animaux à corne sont considérées comme des gaz à effet de serre et sont exprimées ici en équivalents de CO2, ce qui fait que l’agriculture représente 24 % des émissions (en équivalent) de carbone. Si Bill Gates était honnête avec lui-même il devrait soustraire de cette estimation tout le carbone immobilisé sous forme d’herbe, de maïs et d’autres aliments proposés au bétail par la photosynthèse végétale … Il est raisonnable de penser que le bilan global en carbone de l’élevage est proche de zéro. Il n’empêche que des commandos de « vegans » n’en pensent pas moins et organisent des actions terroristes à l’encontre des boucheries et des abattoirs pour sensibiliser l’opinion au problème des pêts des bestiaux !

Bill Gates a bien appris sa leçon (?) quand il prétend que les transports ne représentent que 14 % des émissions de carbone et les bâtiments avec des gens qui y vivent ou y travaillent seulement 6 % de ces émissions. Naturellement Gates ne cite pas ses sources, il a probablement sorti ces chiffres de son chapeau. Quant à quantifier l’industrie de seulement 21 % des émissions totales de carbone, on peut encore se poser des questions. Gates, qui est un grand voyageur dans son jet privé considère que le poste d’émissions de carbone transports est fortement alourdi par les bateaux, les avions et les camions, ben voyons !

Finalement en dehors des oeuvres humanitaires supervisées par son épouse Melinda, le vieux Bill écrit n’importe quoi.

Source et illustration gatesnotes daté du 17 octobre 2018

La tourbe c’est mauvais pour le climat mais bon pour le whisky, que choisir ?

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Il y a maintenant 20 ans j’eus l’occasion de rencontrer un Anglais dans un petit restaurant au bord de la baie de Port-Vila au Vanuatu, un petit coin de gastronomie française concoctée avec les produits locaux, un plaisir sublime. Contrairement à la majorité des expatriés vivant dans ce petit pays par ailleurs un paradis fiscal, cet Anglais m’expliqua quelles étaient ses « affaires ». Il était en réalité Écossais et il dirigeait son entreprise d’export tranquillement depuis le Vanuatu. Amateur de bons whiskys « pure malt » comme moi-même il m’expliqua qu’en Ecosse les tourbières utilisées pour griller le malt avaient été épuisées. Parlant couramment le russe il avait donc organisé en Russie l’exportation de tourbe vers l’Ecosse par pleins containers. Il avait eu la bonne idée au bon moment et il contrôlait maintenant ce marché de niche très lucratif car qui dit mauvaise tourbe dit mauvais whisky. Plutôt que de vivre dans le frimas d’une ville russe ou à Aberdeen, l’épicentre du whisky écossais des Highlands, il avait choisi de vivre à Port-Vila ce qui lui évitait de payer des taxes sur les coquets bénéfices de son entreprise.

Aujourd’hui l’Irlande connue pour son fameux whisky Jameson au goût très particulier provenant de la qualité de la tourbe se bat pour échapper aux « taxes climat » que veut lui imposer la Commission européenne au sujet de la tourbe. La société irlandaise semi-étatique Bord na Mona, exploitante de plus de 60 tourbières, a décidé d’en fermer 17 pour échapper à une amende de 600 millions d’euros pour non-respect des quotas d’émission de carbone. Elle s’est engagée à fermer toutes les autres tourbières d’ici 2025. Cette décision entre aussi dans le cadre du projet de faire de l’Irlande le leader mondial de la protection de la nature en investissant d’ici 2025 vingt-deux milliards d’euros pour réduire les émissions de carbone. Les ONGs de protection de la nature et du climat accusent néanmoins le gouvernement irlandais d’avoir trop trainé les pieds trop longtemps avant de se décider à arrêter l’exploitation des tourbières avançant l’argument sorti de leur chapeau que de toutes les façons même abandonnées à elles-mêmes les tourbières continuent à émettre des gaz à effet de serre à moins de les réhabiliter en pâturages ce qui est impossible car il n’y a pas assez de terre arable pour les recouvrir …

La tourbe est l’un des combustibles les plus polluants pour produire de l’électricité. La petite centrale électrique d’Eddendery (comté d’Offaly) qui appartient à la société Bord na Mona s’est déjà reconvertie à des déchets de biomasse. Il n’empêche que la tâche est lourde car l’Irlande est le troisième plus gros émetteur de carbone d’Europe après l’Allemagne et la Pologne avec 23 tonnes par habitant et par an. Transformer les tourbières en pâturages serait encore pire pour le climat puisque, selon l’ONG « Les amis de l’Environnement Irlandais », élever des bovins serait beaucoup plus catastrophique pour le climat. On en reste là en espérant qu’un peu de tourbe sera toujours autorisée pour griller le malt utilisé pour produire de la Guinness et ce fameux whisky au goût si particulier.

Source partielle : The Guardian, illustration tourbière d’Achill Island

Le bétail c’est mauvais pour le climat : la solution existe !

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Les écologistes ne sont pas à court d’idées pour sauver le climat. Ils ont organisé une propagande éhontée pour que des populations entières mangent moins ou pas du tout de viande et se nourrissent plutôt d’insectes et de légumes parce que les vaches ça pète sans arrêt et leurs pétulances contiennent des quantités extravagantes de méthane qui, c’est bien connu mais non encore prouvé, est un beaucoup plus puissant gaz à « effet de serre » que le vulgaire gaz carbonique. Pour que les bêtes à cornes qui fournissent viande, lait et cuir ne fabriquent plus de méthane il n’y a qu’à leur faire manger un peu d’une algue vert-brune (Asparagopsis taxiformis) qui a la particularité de produire du bromoforme (CH3Br). Ce composé inhibe la formation de méthane dans le tractus intestinal des ruminants. En ajoutant jusqu’à 2 % en poids de cette algue dans la nourriture des bovins, ces derniers ne produisent pratiquement plus de méthane.

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Riche idée ! D’ailleurs les écolos ont toujours de bonnes idées comme en particulier de contrôler drastiquement les naissances parce que (mais ils ne l’ont pas encore dit clairement) les êtres humains eux aussi produisent du méthane même s’ils ne mangent pas d’herbe, et par conséquent il faudrait vraiment que la population diminue pour sauver le climat. Il y a cependant deux gros problèmes pour mettre en place cette riche idée. Comment produire en quantités suffisantes cette algue. Mystère, pas le moindre soupçon de solution.

L’autre très gros problème qui n’a pas semblé effleurer les cerveaux de ces rêveurs : le bromoforme est un carcinogène confirmé pour les animaux classé en catégorie 3B. Même s’il est probable que ce produit soit largement dégradé dans l’estomac des bovins il pourrait en rester des traces dans la viande ou le lait. Autant dire que cette idée lumineuse qui a fait l’objet de travaux de laboratoires du CSIRO financés par les contribuables australiens illustre l’imbécillité crasse de ces individus. Il faut remarquer que le Président américain a quitté l’accord de Paris sur le climat et on le comprend. Son message s’adressait à tous les écologistes et aux centaines de milliers de pseudo-scientifiques vivant du commerce de la peur du changement de climat, message qu’il aurait pu twitter ainsi : « la récréation est finie ». Via le site wattsupwiththat.com.

Sources. Illustration : The Sydney Morning Herald, Animal Production Science, doi : 10.1071/AN15576 et https://en.wikipedia.org/wiki/Bromoform

Il y a 30 ans le réchauffement « gorebal » d’origine humaine du climat était « officialisé ».

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Le 23 juin 1988 James Hansen déclara devant le Sénat américain que le réchauffement du climat était provoqué sans aucun doute – il en était lui-même convaincu – par l’activité humaine et cette année 1988 allait être l’année la plus chaude jamais répertoriée dans l’histoire de l’humanité ! Preuves à l’appui : le graphique ci-dessus qui fut présenté aux Sénateurs médusés. Ce que Hansen exposa aux Sénateurs figure dans le document suivant (traduit par mes soins, voir note en fin de billet) qui décrit le graphique qu’il présenta :

« Forcing radiatif dans les scénarios A, B et C

4.1. Gaz atmosphériques mineurs

Nous définissons trois scénarios en ce qui concerne les gaz présents à l’état de trace (dans l’atmosphère) pour présenter une indication dépendante de l’évolution de la teneur en ces gaz pour prévoir l’évolution du climat. Le scénario A prend en compte le fait que ces gaz continueront à suivre indéfiniment l’évolution qui a été typiquement observée durant les années 1970 et 1980. L’augmentation annuelle moyenne d’environ 1,5 % de ces émissions conduira à un effet de serre qui augmentera de manière exponentielle. Le scénario B tient compte d’une stabilisation de ces émissions de gaz ce qui aura pour conséquence de stabiliser l’effet de serre sur le climat. Le scénario C réduit drastiquement ces émissions de gaz entre les années 1990 et 2000 de telle sorte que le forcing sur le climat cessera après les années 2000. »

Voici ce qui a été observé depuis lors et superposé au fameux graphique de Hansen présenté aux Sénateurs :

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Si on ne tient pas compte des deux épisodes El Nino de 1998 et de 2016 la température globale moyenne de la Terre, une notion sujette à caution, n’a pas évolué de manière significative, au plus d’environ 0,2 degrés. Mais compte tenu de la manipulation complexe des données brutes et de l’artifice de calcul résultant en une moyenne globale il est préférable de rester prudent quant à ce genre de résultat. Bref, Hansen avait tout faux mais cela n’empêcha pas Al Gore de réaliser à grand frais son film « An Inconvenient Truth » (2006) qui n’eut d’autre but que de conditionner définitivement les populations pour qu’elles deviennent franchement consentantes en ouvrant largement leur porte-monnaie pour sauver le climat. Merci Monsieur Hansen.

Source et illustrations : WUWT (whatsupwiththat.com)

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Note. Le paragraphe en italiques est tiré de la publication de James Hansen dans le Journal of Geophysical Research, Vol. 93, NO. D8, pages 9341-9364, qui parut le 20 août 1988, le manuscrit ayant été soumis le 25 janvier 1988. Il s’agissait d’une modélisation de l’influence de la teneur en CO2 sur la température terrestre inspirée des études réalisées sous la direction de Hansen sur l’atmosphère de Vénus (96 % de CO2 et 4 % d’azote) au NASA Goddard Space Flight Center situé à New-York. Le résumé (capture d’écran ci-dessus) prédisait un accroissement des températures selon le scénario A de l’ordre de 2 à 4 degrés dès les années 2000. Il se trouve que ce modèle et bien d’autres par la suite n’a jamais été vérifié par les observations puisque les températures ont cessé d’augmenter justement à partir du début des années 2000 alors que la teneur en CO2 atmosphérique n’a pas cessé d’augmenter. Il s’agit donc de l’une des plus grossières impostures scientifiques de cette fin de XXe siècle.

Propagande …

Propagande …

Encore une fois l’Agence France Presse se distingue par ses dépêches de propagande gouvernementale (22 janvier 2018 – 19h25). Voici le texte de cette dépêche.

La France n’a pas tenu ses objectifs d’émissions de gaz à effet de serre en 2016.

La France n’a pas tenu ses objectifs d’émissions de gaz à effet de serre en 2016, selon un bilan provisoire publié lundi par le Ministère de la Transition Écologique, des résultats qui « appèlent à une réaction », indique le Ministère.

Après avoir atteint « sans marge » son objectif de 2015, la Franc a émis 463 millions de tonnes de gaz à effet de serre (en équivalent CO2) en 2016, soit 3,6 % de plus que ce qui était prévu, le dérapage venant essentiellement des secteurs du transport et du bâtiment. Les émissions ont toutefois baissé de 15,3 % par rapport à leur niveau de 1990.

Cet écart s’explique essentiellement par des éléments conjoncturels, comme le faible prix des produits pétroliers « qui incite à la consommation », et l’indisponibilité de certaines centrales nucléaires « qui a provoqué un recours accru aux centrales » à charbon et à gaz, selon le document mis en ligne par le Ministère. « Certains indicateurs sectoriels s’écartent dès 2015 de la trajectoire », notamment dans le bâtiment et les transports, relève-t-il. Il s’agit du « premier écart à la trajectoire » définie dans la stratégie nationale bas carbone, qui fixe chaque année un « budget carbone » à respecter afin d’atteindre une baisse de 27 % des émissions de gaz à effet de serre en 2028 par rapport à 2013 et – 75 % d’ici 2050. Ces résultats impliquent que la France « ne peut pas avoir un regard prétentieux » vis-à-vis du reste du monde, a estimé le Ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. ‘Nous avons nous-mêmes nos propres contradictions », a-t-il dit lundi lors de ses voeux à la presse. « Un renforcement des actions apparaît donc nécessaire pour rester en phase avec nos objectifs’, indique le Ministère. Les émissions de gaz à effet de serre françaises proviennent essentiellement des transport (29 %), de l’agriculture (20 %) et du bâtiment (19 %), et tous ont engendré plus d’émissions que ce qu’ils auraient dû. 11 % dans le bâtiment

La palme revient au secteur du bâtiment, dont les émissions sont globalement stables depuis 1990 mais ont dérapé de 11 % par rapport à l’objectif, les ménages ayant eu plus recours aux énergies carbonées pour le chauffage. Dans les transports, les émissions sont 6 % supérieures à ce qui était attendu et en hausse de 12,4 % depuis 1990, et elles sont 3 % trop élevées dans l’agriculture. À l’inverse, celles issues de l’industrie sont globalement conformes aux attentes grâce au développement de « nouvelles technologies de production », tandis que celles venues de l’énergie et des déchets sont inférieures au plafond prévu.

Le Ministère de la Transition écologique met en avant les mesures de son Plan Climat pour améliorer la performance française. Le gouvernement a décidé d’accélérer la montée en puissance du prix du carbone, de soutenir le remplacement des véhicules à forte émission de gaz à effet de serre par des véhicules moins pollueurs ou encore de renforcer la rénovation énergétique des bâtiments. La stratégie nationale bas carbone doit être révisée cette année, notamment pour y inclure l’objectif ambitieux de neutralité carbone à l’horizon 2050.

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Ce délire verbal qui n’est pas vraiment du fait de l’AFP (je ne lirai jamais le rapport du Ministère) illustre à merveille la totale incompétence et les contradictions du sieur Hulot qui semble ne pas comprendre comment une nation et a fortiori un individu fonctionnent. Il faut un abri pour vivre (une maison), avoir des moyens à sa disposition pour se déplacer (transports en commun ou automobile) et enfin se nourrir. Ce sont les trois facette fondamentales de la vie de tous les jours. La grande nouvelle pour Hulot est que l’industrie est le bon élève de la classe : ben voyons ! La France se désindustrialise sévèrement et c’est la raison pour laquelle ce secteur n’a pas augmenté ses émissions de carbone (hors cimenteries). Si l’Etat décide de taxer le ciment qui est un gros émetteur de CO2 – parce que ça va arriver – alors l’ensemble du secteur du bâtiment plongera. Quid de la fermeture prématurée du centre de production électro-nucléaire de Fessenheim ? Ça fait aussi partie du programme de réduction des émissions de carbone ? Le camembert ci-dessus classe pourtant la France parmi les meilleurs élèves dans le domaine du carbone : c’est à n’y rien comprendre. La seule conclusion à tirer de cette dépêche de l’AFP est tout simplement que Hulot est totalement incompétent et déconnecté des réalités économiques qui concernent les Français dans leur vie quotidienne. Le total désastre de la transition énergétique allemande (Energiewende) devrait servir d’exemple à ce pitre, mais non, il veut tout simplement précipiter la France dans le gouffre. De toutes les façons après lui (2050 c’est loin) le déluge … (J’ai ajouté des M majuscules à ministère et ministre et je me demande bien pourquoi)

Source : AFP, illustration : Union of Concerned Scientists