La crise financière à venir ? Peut-être une origine imprévisible !

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Les analystes financiers m’amusent toujours quand je lis, ou entends parfois, leurs boniments, de la sauce tiède répétée depuis des années toujours sur la même longueur d’onde : ce sont les banques centrales qui sont fautives … C’est tellement facile de déclarer qu’il faut acheter de l’or pour préserver son épargne ou même des yens, ça vient de sortir ! Comme l’extraction de l’or est très très loin de satisfaire la demande et qu’il y a d’autres métaux précieux qui pourraient être une alternative mais que ce n’est pas à la portée de n’importe quel pékin moyen d’acheter un lingot de palladium ou de praséodyme alors il faut se rendre à la réalité : tout le système financier est profondément vicié et l’actualité vient d’en fournir une démonstration tellement évident qu’elle en est presque caricaturale. Et pourtant ce « f ait divers » est passé presque inaperçu (sauf pour les initiés dont je ne fais pas partie) tant la presse main-stream avait reçu des dirigeants des divers pays européens l’ordre de tout simplement oblitérer cette information de la plus haute importance : pourquoi le conglomérat britannique Carillion a-t-il fait faillite, une faillite très embarrassante pour Madame May, Premier Ministre de Sa Majesté ?

Ce fait divers apparemment anodin pour le non-initié dont je ne fais pas partie, je le répète, est tout à fait révélateur de l’ampleur de la corruption du monde financier internationalisé tel qu’il est aujourd’hui et cette corruption à grande échelle échappe de par son concept à tout contrôle, d’où la catastrophe pour la Grande-Bretagne, le pays de la « City », la place financière la plus importante d’Europe et donc de cette même City qui se garde bien de ventiler une quelconque information sur la débâcle de Carillion. Avez-vous lu un article dans la presse aujourd’hui au sujet de Carillion ? Certainement pas ! C’est trop dérangeant.

Que s’est-il passé au juste ? Carillion, une société acoquinée avec le gouvernement britannique pour gérer un certain nombre de services nationaux, est auditée comme toutes les entreprises cotées en bourse, c’est la loi, afin de publier ses comptes et son bilan. Il se trouve que les sociétés d’audit en font carrément à leur guise pour non pas effectuer un travail honnête vis-à-vis du législateur mais pour satisfaire les actionnaires des sociétés qu’elles gèrent sous contrat. S’il y a un « lézard » elles s’empressent de le dissimuler car elles sont ultra-puissantes et aussi parce qu’elles travaillent main dans la main avec les politiciens, les autorités financières et ces mêmes actionnaires des sociétés clientes, un mélange des genres pour le moins stupéfiant.

En Europe il existe 4 sociétés d’audit de taille monstrueuse dont le rôle, nous allons le découvrir, prête à confusion : Deloitte, Ernst & Young, KPMG et PwC (Price waterhouse Coopers). Ce sont les « Big Four » depuis la disparition d’Arthur Andersen qui ne résista pas à ses malversations lors de la faillite scandaleuse d’Enron qui révéla d’ailleurs la manière d’agir de ces sociétés d’audit très particulières. Ces « Big Four » ont en charge l’audit de 497 des 500 compagnies cotées à New-York au S&P 500, 99 des 100 sociétés cotées au FTSE à Londres et dans l’Union Européenne plus de 90 % des sociétés cotées en bourse font appel aux services de ces « Big Four ». Il ne faut donc pas s’étonner d’entre-apercevoir dans quel niveau de corruption ces sociétés évoluent en toute impunité avec la protection des gouvernements. En effet, et surtout quand elles auditent des compagnies ayant de gros contrats avec les gouvernements en place, il s’agit de dissimuler le fait que ces gouvernements sont souvent de mauvais payeurs, d’une part, et que les marchés entrent souvent – c’est le cas ce Carillion – dans un cadre monopolistique financé par des fonds publics. Or toutes les sociétés gérées en quelque sorte et pas seulement auditées par ces « Big Four » ont aussi des actionnaires qu’il faut rémunérer, c’est normal.

Et c’est là où le bât blesse et avec Carillion on va (peut-être, espérons-le) en entendre parler : ces « Big Four » ont en réalité une double casquette puisqu’elles évoluent au coeur de la finance, que ce soit à Paris, Londres, Madrid, Milan, Francfort, New-York ou Amsterdam : elles doivent faire en sorte de satisfaire les actionnaires, les traders des bourses, mais aussi les dirigeants des sociétés qu’elles ont sous gestion.

On se trouve très exactement dans le cas de figure de la corruption financière organisée. Les gouvernements ne peuvent strictement rien faire pour tenter de réguler l’activité délictueuse de ces « Big Four » car ils n’en ont plus le pouvoir, tout simplement ! Prenons l’exemple de Carillion et des 4 sociétés d’audit qui ont de près ou de loin été sollicitées pour gérer les comptes de cette entreprise. Au final c’est KPMG qui a approuvé l’état du bilan de Carillion alors que la dite société avait accumulé plus de 2,6 milliards de livres de dettes seulement pour les pensions de ses employés retraités. Acculée Carillion a été obligée de vendre des actifs uniquement pour payer les dividendes de ses actionnaires, essentiellement des banques et des organismes financiers eux aussi audités par ces mêmes « Big Four », c’est dire dans quel mélange des genres ou conflit d’intérêt KPMG, entre autres, a nagé sciemment ! Et KPMG était naturellement au courant des moindres détails de l’état délabré des finances de son client …

Lors de la crise financière des caisses d’épargne espagnoles c’est Deloitte qui a pris en charge l’audit des comptes de Bankia, une structure de défaisance mise en place par le gouvernement espagnol pour renflouer les caisses d’épargne locales et régionales et financée finalement par les contribuables, les actionnaires ayant perdu jusqu’à leurs chaussettes dans la faillite de Bankia qui survint moins de 6 mois après l’audit « R.A.S. » de Deloitte. Deloitte a agi main dans la main avec les autorités en charge du contrôle des marchés financiers à Madrid ce qui est totalement contraire à la déontologie basique. Le gouvernement espagnol a laissé faire et il n’est pas déraisonnable de se demander qui gouverne un pays et non pas seulement l’Espagne, le Premier Ministre et le Parlement ou les sociétés d’audit ?

Une autre faillite notoire encore une fois en Espagne et qui illustre l’étrange collusion entre le pouvoir, cette fois au sujet des énergies renouvelables, et ces « Big Four » qui n’en font qu’à leur guise et sont de facto au dessus des pouvoirs politiques et donc des lois : la faillite fracassante du géant espagnol de l’énergie « verte » Abengoa, en 2016. Deloitte, encore une fois, avait trafiqué en toute connaissance de cause, mais pour la bonne cause du réchauffement climatique, les comptes de la société. Cette affaire fut révélée par un étudiant en économie à l’Université de Barcelone qui constata en rédigeant son mémoire de fin d’étude qu’Abengoa, suivant les conseils de Deloitte, avait mis un signe « plus » devant ses pertes. Des centaines de milliers de petits actionnaires furent spoliés sans aucun recours et finalement le gouvernement espagnol supprima dans la foulée toute aide aux sociétés impliquées dans les énergies renouvelables : « chat échaudé par le réchauffement climatique craint l’eau chaude » !

Pour en terminer avec les « Big Four » ces compagnies au dessus de toutes les lois ont réalisé en 2017 un profit à l’échelle mondiale de 134 milliards de dollars – vous avez bien lu il n’y a pas d’erreur – et aucun gouvernement n’osera toucher à leur monopole de fait car tout est organisé par et pour la finance qui est maître en dernier ressort. Ces « Big Four » sont trop grosses, sont trop importantes dans leur activité qui est en totale collusion avec les financiers, les entreprises et par voie de conséquence avec les politiciens pour qu’une régulation puisse leur être appliquée, on pourrait imaginer en quelque sorte un audit public de ces sociétés d’audit réalisée par les députés, mais c’est de la pure fiction … Leurs dirigeants, comme ceux d’ailleurs des grandes banques, sont au dessus des lois et n’iront jamais en prison comme ce devrait être le cas pour les dirigeants de KPMG avec l’affaire Carillion. Tout le système est bouclé et ce sont au final les contribuables, toujours et encore, qui paient pour ces malversations cyniques.

Inspiré d’un article de Don Quijones paru sur le site wolfstreet.com et illustration : site anglais de KPMG au Canary Wharf à Londres, société dont le siège social se trouve aux Pays-Bas.

George Soros, mauvaise augure ?

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Dans le cadre du Forum de Davos le milliardaire George Soros a craché son venin en direction des géants de la « tech » de la Silicon Valley et on ne peut qu’être de son avis. Soros craint que Facebook et Google constituent un excellent outil de contrôle des démocraties. Si Soros a déclaré lors de sa conférence qu’il fallait mieux contrôler ces géants de l’internet il n’a pas fourni de solution claire car ceux à même d’instaurer un contrôle sur ces deux géants de la ‘tech » sont aussi ceux qui peuvent utiliser ces sociétés pour mieux installer leur pouvoir.

Les technologies de l’information ainsi qu’internet dans son ensemble doivent rester libres mais l’ampleur de la position de monopole de Facebook et Google est inquiétante : selon Soros ni Aldous Huxley ni Goerge Orwell n’avaient imaginé une telle emprise sur les populations.

Pour Soros les jours de Google et Facebook sont comptés : il n’a cependant pas prédit quand la capitalisation boursière gigantesque et presque grotesque de ces deux géants chuterait.

Soros s’est trompé par le passé en prédisant que Donald Trump ne durerait pas une année et que la situation économique de la Chine s’effondrerait … Force est de constater que Soros n’est pas infaillible. Maintenant quand Soros dit que Poutine est à la tête d’un Etat mafieux il faut avouer qu’il est de mauvaise foi : ce sont probablement ses souvenirs de jeunesse qui ressortent périodiquement. Il doit toujours confondre Hitler, qui envahit la Hongrie en 1944 alors qu’il avait seulement 13 ans, avec Staline ou Poutine. À 87 ans on a droit à l’erreur mais sa réflexion sur Google est Facebook est parfaitement justifiée.

Source et illustration : phys.org

Note. Les Augures de Rome du temps de l’Empire étaient des prêtres capables de prédire l’avenir en observant par exemple le vol des oiseaux ou la forme des nuages. Ils étaient consultés pour prendre les décisions relatives à la bonne marche de l’Empire.

L’origine du consensus sur le changement climatique d’origine anthropique

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Il faut remonter au début des années 1970 pour comprendre la genèse des thèses défendues par l’organisme onusien en charge du climat – l’IPCC – qui font aujourd’hui force de loi ou du moins mobilisent l’opinion dans le monde entier. La guerre du Yom Kippour provoqua en 1973 l’embargo pétrolier mis en place par les pays de l’OPEP. Ce fut le « premier choc pétrolier » suivi en 1979 d’un second choc lorsqu’advint la révolution iranienne. Ces deux évènements géopolitiques sensibilisèrent l’opinion sur la sécurité et la pérennité des approvisionnements en pétrole. C’est à cette époque qu’émergèrent les premiers travaux universitaires sur le gaz carbonique, un résidu fatal de la combustion des dérivés du pétrole, dont en particulier le carburant pour les automobiles. Le débat se focalisa sur l’éventualité de développer soit le nucléaire soit le charbon pour assurer cette sécurité énergétique. Il apparut donc la nécessité d’identifier les retombées sur l’environnement de la production de ce gaz carbonique provenant du pétrole ou du charbon. Pour que les « laboratoires nationaux » américains puissent bénéficier des subsides du gouvernement il leur fallait imaginer un nouveau programme de recherches. Ce fut la création du GARP – Global Atmospheric Research Program – en 1973 à la suite de la Conférence des Nations-Unies sur l’environnement qui eut lieu à Stockholm en 1972.

Dans les résolutions mises en place lors de cette conférence on retrouve l’ensemble des motivations présentes des Nations-Unies relatives au changement climatique d’origine humaine. Mes lecteurs peuvent consulter l’article de Wikipedia détaillant ces résolutions (https://en.wikipedia.org/wiki/United_Nations_Conference_on_the_Human_environment). Il y était mentionné que la pollution ne devait pas excéder les capacités de l’environnement à s’en accommoder par lui-même. Les préoccupations relatives à l’approvisionnement en pétrole – surtout des USA, faut-il le rappeler ici – conduisirent donc ces laboratoires nationaux américains à orienter leurs travaux relatifs au CO2 et trouver un prétexte pour alimenter leurs laboratoires et rémunérer leurs chercheurs. Le GARP (américain) fit en sorte que les Nations-Unies mettent en place un programme spécifique de recherche sur le climat et ce fut fait lors de la première conférence sur le climat organisée par l’ONU qui eut lieu en 1979 (12-13 février) à Genève. C’est au cours de cette conférence que furent créés l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change, basé à Genève) et l’UNFCCC (United Nations Framework Convention on Climate Change) qui conduisirent pas la suite au Protocole de Kyoto.

Avant la tenue de cette conférence il fallait absolument trouver une raison pour inclure l’effet du CO2 comme polluant dans la problématique climatique. Ce fut l’occasion de la création de toutes pièces de la plus grande supercherie scientifique de la fin du XXe siècle.

Les préoccupations du GARP n’avaient pas pu établir de lien entre le réchauffement auquel on assistait depuis les années 1940 et le CO2. Ce ne fut que fortuitement que les chercheurs du GARP rapprochèrent l’évolution des températures relevées par les stations météorologiques et l’augmentation du CO2 atmosphérique mais ils n’avaient aucune preuve du lien de cause à effet et il fallait absolument en trouver une sinon en inventer une !

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Faire un tel rapprochement relevait de la même démarche consistant à rapprocher la consommation de fromage par personne au nombre de gens mourant étranglés par leurs draps en dormant (illustration : tylervigen.com ci-dessus). Plus de 40 scientifiques s’intéressant de près ou de loin au climat furent priés de se pencher sur cette question. La plupart de ces éminents membres des plus prestigieux laboratoires universitaires ne purent se mettre d’accord au sujet d’un effet de l’activité humaine sur le climat, en particulier sur un effet du CO2. Seul ou presque dans ce groupe James Hansen, alors spécialiste de l’atmosphère de la planète Vénus au Goddard Observatory de la NASA (GISS), émit l’hypothèse de l’effet de serre du CO2 comme il l’avait formulé au sujet de cette planète dont l’atmosphère est majoritairement constitué de ce gaz. Il réarrangea donc la théorie d’Arrhenius (illustration) sur l’effet de serre, pourtant dénoncée à plusieurs reprises comme étant sans signification scientifique précédemment et par la suite, pour présenter le CO2 comme le principal facteur du réchauffement du climat observé lors des décennies passées.

En effet Hansen rapprocha l’augmentation des températures observée depuis les années 1940 avec l’augmentation de la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère : on appelle ça une corrélation parasite (spurious en anglais, voir l’illustration ci-dessus) établissant un lien de cause à effet totalement faux.

Inutile de mentionner ce qui se passa à la suite de ces années pionnières : tout fut « bouclé » pour les conférences suivantes sur le climat organisées par les Nations-Unies et les divers rapports entièrement truqués de l’IPCC, du pain béni pour les écologistes et les grands groupes financiers et industriels qui y trouvèrent une occasion unique pour réaliser dans le futur d’immenses profits. À la suite d’une imposture scientifique invraisemblable on se trouve aujourd’hui à l’aube d’un totalitarisme climatique planétaire …

Sources : diverses dont blog de Judith Curry, illustration : Svente Arrhenius (1859-1927)

Les sandwiches c’est mauvais pour le climat

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Comme je l’avais mentionné dans un précédent billet relatif au programme français de réduction de l’empreinte carbone du pays, se loger et se chauffer, se déplacer et enfin se nourrir, trois besoins primordiaux de chacun d’entre nous, c’est mauvais pour le climat selon les « experts ». Bis repetita placent : des chercheurs de l’Université de Manchester ont identifié les sandwiches comme une incroyable source de carbone. Les Britanniques consomment, selon l’Association du Sandwich (mais oui ça existe), 11,5 milliards de ces délicatesses gustatives chaque année. Ils ont étudié 40 types de sandwiches et évalué minutieusement l’empreinte carbone de chacun d’eux. Les pires en la matière sont ceux qui contiennent de la viande de porc, du fromage ou ces crevettes. Mais la palme est décernée au sandwich spécial petit-déjeuner : oeufs, bacon et saucisses. Un seul de ces sandwiches produirait selon l’étude 1441 grammes de CO2 soit l’équivalent d’une voiture parcourant 19 kilomètres. J’avoue admirer la précision de l’étude ! Globalement l’empreinte carbone des 11,5 milliards de sandwiches consommés chaque année en Grande-Bretagne est identique à celle de 8 millions de voitures sans prendre en compte les pétulances des consommateurs, cela va de soi.

De même que l’obsolescence programmée est devenue la bête noire des écolos la date de péremption des sandwiches devrait être revue et allongée mais pas seulement. En effet, toujours selon cette étude passionnante que je n’ai pas lu, rassurez vous, il faudrait aussi optimiser les recettes, la conservation, l’emballage et le transport de ces admirables mets, sans oublier naturellement le recyclage des déchets. Conclusion : se nourrir accélère la dégradation du climat ! Quand on pense que ce sont les contribuables qui financent par leurs impôts ce genre d’études, c’est à vous couper l’appétit … Tant et si bien que les gouvernements, Hulot en premier lieu pour donner l’exemple, vont peut-être imposer par décret un jour de jeûne par semaine pour sauver le climat !

Source : ats, illustration : Reuters

Vers un traitement clinique de la maladie d’Alzheimer

Vers un traitement clinique de la maladie d’Alzheimer

Quand une équipe de biologistes se lance dans la recherche d’un nouveau médicament pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, et que les prémices sont encourageants avec des modèles animaux, avant d’envisager des essais cliniques il est hautement recommandé d’identifier la cible du produit en question afin de comprendre comment la molécule chimique fonctionne et d’éventuellement améliorer son efficacité en procédant à quelques petites modifications de sa structure. Il s’agit là d’une démarche logique exigée par le législateur. Pour information il existe en ce moment même 508 essais cliniques en cours dans le monde concernant la maladie d’Alzheimer.

C’est à ce point crucial qu’est arrivée l’équipe de neurobiologie cellulaire du Salk Institute dirigée par le Docteur Dave Schubert dont j’ai déjà relaté les travaux sur ce blog (voir le lien). Des recherches récentes publiées dans la littérature scientifique et effectuées à l’Université de Cambridge (Grande-Bretagne) ont fait état d’une sorte d’invasion de l’ensemble du cerveau par la protéine tau en suivant la progression de celle-ci avec un produit qui se fixe spécifiquement (lien) sur cette dernière. L’ « invasion » progressive des neurones a été suivie sur des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer après avoir « marqué » cette molécule (AV-1451) avec du fluor-18 pour suivre sa localisation dans le cerveau en imagerie par émission de positrons .

L’équipe du Docteur Schubert, dans sa longue quête d’une molécule pouvant interférer avec le développement de cette maladie, a été d’abord surprise de découvrir un effet bénéfique, quoique faible, du THC, le principe actif de la marijuana. Alors que d’autres travaux montraient (lien) qu’un activateur du récepteur du glucagon semblait aussi avoir un effet positif sur la progression de cette maladie, des biologistes de l’Université de Lancaster conjointement avec celle de Shaoyang en Chine en s’appuyant sur le fait que le diabète de type 2 et le vieillissement favorisaient l’apparition de la maladie il était devenu évident que le métabolisme énergétique des cellules nerveuses était impliqué dans la mort de ces dernières en raison de l’accumulation soit de protéine tau soit de protéine amyloïde.

Le Docteur Schubert a découvert qu’une molécule dérivée de très loin de la curcumine, le colorant présent dans le curcuma, avait un réel effet sur la progression de la maladie du moins avec des souris modèles génétiquement modifiées pour en présenter tous les symptômes. Il s’agit du J147 (voir le lien) :

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Cette molécule se fixe sur une des sous-unités (ATP5A, voir par exemple : https://en.wikipedia.org/ATP_synthase) du complexe enzymatique qui « fabrique » l’ATP dans les mitochondries de toute les cellules et en particuliers des cellules nerveuses. Dans le mille !

En effet pouvoir agir sur cette activité essentielle pour la survie des cellules nerveuses constitue une avancée que l’on pourrait qualifier de sensationnelle car tous les tests effectués sur des souris mimant la maladie d’Alzheimer – réduction de la présence de protéine amyloïde, tests cognitifs évoluant vers une amélioration, métabolisme cellulaire rétabli à sa normalité – concordent et ce produit semble avoir une action positive générale. L’une des conséquences porteuses d’espoir de cette drogue encore expérimentale est le maintien du taux de calcium intra-cellulaire. Et ceci est important dans la mesure où le calcium est un prérequis pour activer une série de gènes protégeant les cellules du vieillissement. De plus comme la protéine cible est codée par l’ADN du noyau et transportée dans le compartiment interne de la mitochondrie il est donc évident que c’est tout le métabolisme énergétique et l’intégrité fonctionnelle cellulaires qui sont impliqués dans la maladie d’Alzheimer qui apparaît être selon cette étude une conséquence du vieillissement cellulaire. Il reste maintenant à envisager des essais cliniques. Sans être un spécialiste en la matière je parie gros que les résultats seront stupéfiants.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2016/07/13/alzheimer-suite-une-interessante-decouverte/

doi : 10.1093/brain/awx347/4775021 en accès libre

doi : 10.1016/j.brainres.2017.10.012 en accès libre

doi : 10.1186/s13195-017-0277-3 en accès libre

Réchauffement climatique : Le Japon gèle !

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Après un lundi de neige en début de semaine – jusqu’à 35 centimètres par endroit – la température a chuté à Tokyo atteignant moins dix degrés dans certains quartiers de la lointaine banlieue. Mon fils puiné habite Tokyo à 25 minutes en train du centre-ville si on peut dire qu’il y a vraiment un centre-ville dans cette immense agglomération. Il a eu la douloureuse surprise de constater que les canalisations d’eau extérieures de son système de chauffage avaient gelé dans la nuit de mardi à mercredi. Un désastre !

Tokyo est situé à la latitude d’Alger et tout près de l’Océan alors il est rare qu’il neige aussi abondamment (illustration : le jardin de mon fils lundi soir) puis que les températures chutent aussi bas : du jamais vu depuis 48 ans ! Et l’hiver n’est pas terminé.

Cet évènement météorologique est probablement la conséquence du réchauffement climatique d’origine humaine. Sans autre commentaire.

Transition énergétique en Europe : la Suisse en subit les conséquences

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C’est une dépêche de l’ agence AWP qui a sorti l’information : la Suisse souffre de la baisse des tarifs de l’électricité en Europe. Dans ce pays où la production électrique est contrôlée par l’Etat ce sont les cantons et les villes qui bénéficient des revenus nets disponibles procurés par les centrales électriques qu’elles soient nucléaires, à combustibles fossiles ou hydro, hors TVA qui n’est que de 8 % en Suisse pour ce produit. Globalement ce sont 2,6 milliards de francs qui sont reversés aux collectivités locales chaque année, ce qui correspond à environ 30 % de l’ensemble des dépenses d’électricité toujours sans tenir compte de la TVA qui est gérée au niveau fédéral. Les prix du kWh sur le marché spot ont baissé en Europe et si de nombreuses compagnies d’électricité se trouvent en difficulté en raison de cette baisse, notamment en Allemagne et en Espagne, ce n’est pas pour autant que les consommateurs ont vu leur facture allégée alors que les énergies électriques dites renouvelables sont par définition gratuites, c’est tout le contraire.

Quelle est l’explication de ce paradoxe ? Tout simplement l’obligation légale de ces compagnies à acheter au prix fort l’électricité alternative d’origine éolienne ou solaire afin de financer la transition énergétique mais à revendre cette énergie aléatoire aux ménages à des prix contrôlés par les gouvernements. Au final ce sont donc eux qui paient pour la transition énergétique et dans le même temps les compagnies d’électricité se retrouvent en grande difficulté financière. Les cantons suisses de montagne ont trouvé une parade. Ils gèrent les barrages d’altitude et contribuent à la stabilité du réseau électrique européen grâce au pompage et au turbinage et cette intervention est facturée aux compagnies d’électricité en particulier allemandes.

Un autre paramètre qui grève tant la trésorerie des électriciens que celle des cantons est le tarif préférentiel accordé aux gros consommateurs industriels d’électricité, chimie, pharmacie, transports, raffinage des métaux précieux, etc qui de ce fait ne contribuent pas aux budgets locaux. Et ces avantages accordés aux industriels n’est pas négligeable puisqu’ils consomment 28 % de l’électricité produite dans le pays ! Encore une fois ce sont les ménages qui mettent la main à la poche … Voilà en quelques ligne exposés les « bienfaits » de la transition énergétique exigée par les gouvernements européens et les Suisses ne sont pas vraiment satisfaits d’autant plus que pour installer le moindre moulin à vent dans la Confédération il faut une votation dans la grande majorité des cas négative.

Source : AWP, 20 janvier 2018 à 09h01

Propagande …

Propagande …

Encore une fois l’Agence France Presse se distingue par ses dépêches de propagande gouvernementale (22 janvier 2018 – 19h25). Voici le texte de cette dépêche.

La France n’a pas tenu ses objectifs d’émissions de gaz à effet de serre en 2016.

La France n’a pas tenu ses objectifs d’émissions de gaz à effet de serre en 2016, selon un bilan provisoire publié lundi par le Ministère de la Transition Écologique, des résultats qui « appèlent à une réaction », indique le Ministère.

Après avoir atteint « sans marge » son objectif de 2015, la Franc a émis 463 millions de tonnes de gaz à effet de serre (en équivalent CO2) en 2016, soit 3,6 % de plus que ce qui était prévu, le dérapage venant essentiellement des secteurs du transport et du bâtiment. Les émissions ont toutefois baissé de 15,3 % par rapport à leur niveau de 1990.

Cet écart s’explique essentiellement par des éléments conjoncturels, comme le faible prix des produits pétroliers « qui incite à la consommation », et l’indisponibilité de certaines centrales nucléaires « qui a provoqué un recours accru aux centrales » à charbon et à gaz, selon le document mis en ligne par le Ministère. « Certains indicateurs sectoriels s’écartent dès 2015 de la trajectoire », notamment dans le bâtiment et les transports, relève-t-il. Il s’agit du « premier écart à la trajectoire » définie dans la stratégie nationale bas carbone, qui fixe chaque année un « budget carbone » à respecter afin d’atteindre une baisse de 27 % des émissions de gaz à effet de serre en 2028 par rapport à 2013 et – 75 % d’ici 2050. Ces résultats impliquent que la France « ne peut pas avoir un regard prétentieux » vis-à-vis du reste du monde, a estimé le Ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. ‘Nous avons nous-mêmes nos propres contradictions », a-t-il dit lundi lors de ses voeux à la presse. « Un renforcement des actions apparaît donc nécessaire pour rester en phase avec nos objectifs’, indique le Ministère. Les émissions de gaz à effet de serre françaises proviennent essentiellement des transport (29 %), de l’agriculture (20 %) et du bâtiment (19 %), et tous ont engendré plus d’émissions que ce qu’ils auraient dû. 11 % dans le bâtiment

La palme revient au secteur du bâtiment, dont les émissions sont globalement stables depuis 1990 mais ont dérapé de 11 % par rapport à l’objectif, les ménages ayant eu plus recours aux énergies carbonées pour le chauffage. Dans les transports, les émissions sont 6 % supérieures à ce qui était attendu et en hausse de 12,4 % depuis 1990, et elles sont 3 % trop élevées dans l’agriculture. À l’inverse, celles issues de l’industrie sont globalement conformes aux attentes grâce au développement de « nouvelles technologies de production », tandis que celles venues de l’énergie et des déchets sont inférieures au plafond prévu.

Le Ministère de la Transition écologique met en avant les mesures de son Plan Climat pour améliorer la performance française. Le gouvernement a décidé d’accélérer la montée en puissance du prix du carbone, de soutenir le remplacement des véhicules à forte émission de gaz à effet de serre par des véhicules moins pollueurs ou encore de renforcer la rénovation énergétique des bâtiments. La stratégie nationale bas carbone doit être révisée cette année, notamment pour y inclure l’objectif ambitieux de neutralité carbone à l’horizon 2050.

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Ce délire verbal qui n’est pas vraiment du fait de l’AFP (je ne lirai jamais le rapport du Ministère) illustre à merveille la totale incompétence et les contradictions du sieur Hulot qui semble ne pas comprendre comment une nation et a fortiori un individu fonctionnent. Il faut un abri pour vivre (une maison), avoir des moyens à sa disposition pour se déplacer (transports en commun ou automobile) et enfin se nourrir. Ce sont les trois facette fondamentales de la vie de tous les jours. La grande nouvelle pour Hulot est que l’industrie est le bon élève de la classe : ben voyons ! La France se désindustrialise sévèrement et c’est la raison pour laquelle ce secteur n’a pas augmenté ses émissions de carbone (hors cimenteries). Si l’Etat décide de taxer le ciment qui est un gros émetteur de CO2 – parce que ça va arriver – alors l’ensemble du secteur du bâtiment plongera. Quid de la fermeture prématurée du centre de production électro-nucléaire de Fessenheim ? Ça fait aussi partie du programme de réduction des émissions de carbone ? Le camembert ci-dessus classe pourtant la France parmi les meilleurs élèves dans le domaine du carbone : c’est à n’y rien comprendre. La seule conclusion à tirer de cette dépêche de l’AFP est tout simplement que Hulot est totalement incompétent et déconnecté des réalités économiques qui concernent les Français dans leur vie quotidienne. Le total désastre de la transition énergétique allemande (Energiewende) devrait servir d’exemple à ce pitre, mais non, il veut tout simplement précipiter la France dans le gouffre. De toutes les façons après lui (2050 c’est loin) le déluge … (J’ai ajouté des M majuscules à ministère et ministre et je me demande bien pourquoi)

Source : AFP, illustration : Union of Concerned Scientists

Le paradoxe français

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Durant de nombreuses années et dès le début des années 1970 la population occidentale a été soumise à une propagande organisée par le lobby de l’industrie agro-alimentaire essentiellement nord-américain qui consistait à créer et maintenir la peur des graisses animales. Sans vraiment de preuves scientifiques avérées les graisses animales furent déclarées nocives car elles provoquaient des accidentes cardio-vasculaires. Il était en effet de toute première importance d’assurer de confortables revenus aux producteurs d’huiles végétales. L’industrie sucrière promut dans le même temps les bienfaits du sucre. Les progrès concomitants de l’industrie permirent d’élaborer des sirops enrichis en fructose provenant du traitement de l’amidon de maïs, une matière première très peu coûteuse qui ne demandait qu’à être valorisée pour réaliser des profits monstrueux. De même apparurent les huiles partiellement hydrogénées qui constituent un non-sens physiologique de par leur dangerosité.

Il en résulta l’épidémie maintenant presque planétaire – du moins dans les pays développés, y compris la Chine – de l’obésité et de toutes les pathologies qui y sont liées. Et pourtant l’industrie agro-alimentaire ignora sciemment des études antérieures qui avaient montré sans la moindre contestation possible que les graisses animales n’étaient pas mauvaises pour la santé. Des travaux présentés le 5 avril 1957 à un meeting de l’American Epidemiological Society à Albany dans l’Etat de New-York indiquaient clairement que l’incidence de maladies cardio-vasculaires était proportionnelle à la richesse en graisses animales de l’alimentation étudié par pays mais que la France était une exception : l’ « exception française » qui fut par la suite attribuée au resveratrol présent dans le vin rouge. Nous allons y revenir.

Les graisses animales comprennent le saindoux, la graisse de porc et également le beurre, le fromage et les oeufs qui sont classés dans cette catégorie par la FAO, organisme onusien basé, je crois, à Rome. Pour justifier l’exception française partagée par plusieurs pays du nord de l’Europe le lobby de l’agro-alimentaire organisa des études sur le resveratrol pour expliquer, au moins, l’exception française. Il est rapidement apparu, au cours d’études subséquentes, que pour qu’un effet significatif du resveratrol sur les artères coronaires soit identifié il fallait boire au minimum 6 litres de vin rouge par jour ! Cette simple constatation révéla la supercherie organisée par le lobby de l’industrie agro-alimentaire.

Aujourd’hui la santé des populations se dégrade avec l’ingestion massive de sucres et de graisses végétales partiellement hydrogénées dont la toxicité pour le métabolisme est pourtant reconnue, faut-il le répéter : la margarine est tout simplement toxique pour la santé. Revenir en arrière et faire amende honorable semble être une démarche impossible tant pour les organismes internationaux que pour les gouvernements. Et pourtant quoi de meilleur que des pommes de terre coupées en cubes et cuites dans du beurre, du saindoux ou de la graisse de porc comme ma mère avait coutume de le faire presque chaque jour dans une coquelle de fonte. O tempora, O mores.

Source et illustration : J. Yerushalmy et H. E. Hilleboe (Université de Berkeley), New-York State Journal of Medicine, 1957, pp. 2343-2352 via le blog de Donna Laframboise

Changements climatiques : un effet des rayons cosmiques ?

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Le premier mai 1006 puis en 1054 eurent lieu deux évènements cosmiques remarquables qui ont été répertoriés par les chroniqueurs tant en Europe qu’en Chine ou en Egypte. Il s’agit de l’explosion d’étoiles massives, phénomènes appelés supernova, qui inondèrent l’Espace de particules et de rayonnements divers. La première explosion (SN1006, illustration du « reste » de cette explosion) provoqua ce que les astronomes de l’époque appelèrent une nouvelle étoile tellement brillante qu’elle était non seulement visible à l’oeil nu en plein jour mais qu’elle éclairait suffisamment la nuit pour distinguer les ombres portées. Sa luminosité apparente correspondait à celle de la Lune au premier quartier. Elle eut pourtant lieu 7200 ans plus tôt dans notre Galaxie dans la constellation du Loup. La deuxième explosion (SN1054) eut lieu 48 ans plus tard dans la constellation du Taureau et il en reste aujourd’hui de magnifiques volutes colorées, témoins de ce cataclysme (illustrations Wikipedia) qui eut lieu en réalité 6500 années plus tôt.

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En analysant les carottes glaciaires du dôme Fuji dans l’Antarctique les physiciens du Riken Institute au Japon ont pu retrouver des traces de ces deux explosions. Il s’agit d’ions nitrate formés dans la haute atmosphère par le rayonnement gamma provenant de ces supernova (lien : https://arxiv.org/pdf/0902.3446.pdf accès libre). Les physiciens qui se sont affairé pour analyser ces carottes glaciaires ont pris soin d’éliminer toute autre cause comme des éruptions volcaniques ou d’autres variations brutales du climat. Deux pics séparés d’environ 47 ans – à la précision des mesures près – correspondent à ces deux explosions massives.

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Le Soleil émet également des rayons gamma et comme il est possible de le remarquer dans la figure ci-dessus l’évolution de la quantité de nitrates suit à peu un cycle d’environ onze ans qui a été corrélé par les auteurs de cette étude aux cycles solaires. Il est important de noter que l’échelle des temps est double. La calibration tient en effet compte de la compressibilité de la glace et il existe deux modèles de calibration différents qui ont été explicités dans cette figure. Enfin l’évènement daté de 1080 n’a pas pu être lié à une autre supernova car il n’existe aucun document dans l’Hémisphère nord qui ait relaté un tel évènement cosmique. Peut-être alors s’agissait-il d’une supernova invisible depuis les contrées septentrionales habitées.

Toujours est-il que les ions nitrate ont un effet direct sur la formation de nuages d’altitude. Mais est-il raisonnable d’en déduire que les supernova – et donc le rayonnement cosmique – ont aussi un effet direct sur le climat ? Ces deux (ou trois ?) explosions ont précisément eu lieu au cours de la période médiévale de climat chaud (années 800 à 1300). Les chroniques de l’époque font état de famines soudaines dont les causes sont peu connues entre les années 1000 et 1100 et une diminution sensible des températures telles qu’elles ont pu être reconstituées par analyse de teneurs en oxygène-18 des coquillages retrouvés dans les fjords du nord-est de l’Islande (voir le lien) :

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Toutes les spéculations sont permises et pour ma part je ferai le point des connaissances actuelles sur ce sujet dans un prochain article de ce blog. J’en profite ici pour rappeler à mes lecteurs que tous les billets de mon blog relatifs au climat et à bien d’autres sujets sont adossés sur des articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture et que je n’invente rien. Je ne fais qu’informer mes lecteurs objectivement et je me passerais volontiers des commentaires haineux de certains de mes lecteurs.

Source : http://www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.0902522107 ou http://www.pnas.org/107/12/5306.full?pdf?with-ds=yes en accès libre