Un autre cygne noir ? Un géocroiseur anéantissant toute vie sur la Terre

La NASA a déployé une série de télescopes d’observation couplés à de puissants ordinateurs pour prévoir les trajectoires de l’ensemble des corps célestes susceptibles d’atteindre la Terre. Il existe un site dédié à ces études : https://fireballs.ndc.nasa.gov et les prévisions ne sont pas alarmantes pour l’instant. La découverte d’un vaste cratère d’impact au nord-ouest de la péninsule (actuelle) du Yucatan qui provoqua une extinction massive des espèces vivantes terrestres, dont les dinosaures, est à l’origine d’une vague d’angoisse planétaire : et si un tel événement arrivait demain ? Le 31 juillet 2021 un objet de 135 mètres de diamètre survolera la Terre mais à une distance égale à 4 fois la distance Terre-Lune. Ce ne sera pas pour cette fois. Chaque jour des cailloux circulent à proximité de la Terre, tout étant relatif.

Pour entretenir un semblant de panique la NASA a déclaré lors de son dernier communiqué qu’il y avait tout de même 2200 objets célestes circulant près de la Terre ce 14 juillet 2021 et chaque jour le réseau de caméras de la NASA en découvre de nouveaux. D’où proviennent tous ces gros cailloux, parfois très gros comme celui qui passera près de notre planète le 21 août 2021 et dont le diamètre est estimé être de 655 mètres ? De la ceinture d’astéroïdes de Kuiper et du nuage de Oort, des restes solides de l’explosion de l’étoile qui donna naissance au système solaire tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Faut-il vivre dans une angoisse permanente en raison du risque d’impact dévastateur d’un de ces objets sur notre Terre ? L’administration américaine appelée NASA veille et nous n’avons rien à craindre. D’ailleurs si un très gros objet survenait de l’espace et devait selon les observations finir sa trajectoire venue d’ailleurs sur notre Terre la NASA est déjà sur le qui-vive pour tenter de détruire une telle menace, on ne sait pas trop comment mais c’est rassurant …

Une immense grotte volcanique dans la Lune

Dans l’île de Lanzarote, au milieu de nulle part il y a un tunnel volcanique d’une dizaine de mètres de diamètre et de quelques kilomètres de long accessible par des sortes de puits où la voute du tunnel s’est effondrée. Je me suis promené dans la partie du tunnel encore dans son état originel car deux autres accès ont été défigurés par les élucubrations pseudo-artistiques de Cesar Manrique, un artiste qui n’a pas fait que du bien pour cette perle de l’archipel des Canaries. Mais là n’est pas le sujet de ce billet.

Il s’agit d’un gigantesque tunnel volcanique se trouvant sur, ou plutôt sous la surface de la Lune dans une région identifiée comme ayant connu une activité volcanique intense il y a quelques trois milliards d’années, les Marius Hills, en français les collines de Marius. Bien que la Lune soit plus petite que la Terre la sonde SELENE de l’agence spatiale japonaise appelée aussi Kaguya du nom d’une déesse du panthéon bouddhiste a détecté par exploration radar la présence d’un puits d’une cinquantaine de mètres de profondeur communiquant avec un tunnel sous-jacent de près de 50 kilomètres de long. La sonde Kaguya est en orbite autour de la Lune depuis 9 ans et explore dans ses moindres détails la surface et le proche sous-sol de cet astre.

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Les tunnels volcaniques se forment quand de la lave fluide commence à se solidifier. Il se forme une croute autour du torrent de lave qui durcit et au fur et à mesure que la lave s’écoule cette sorte de tube se vide pour laisser un tunnel dont celui de Lanzarote est un exemple en miniature en regard de celui découvert sur la Lune. La JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) pense que cette formation sous-terraine pourrait servir de refuge aux futurs colonisateurs du satellite de la Terre. Il se peut qu’on y trouve de l’eau mais le principal avantage que présente cette formation est d’offrir un gite sécurisé pour les personnes courageuses qui décideront de vivre durablement dans cet endroit car la Lune est un astre plutôt hostile. Quand il y a du soleil la température au sol peut atteindre plus de 110 degrés et durant la nuit qui dure 14 jours – il faudra s’y habituer – cette température descend jusqu’à moins 145 degrés, il faudra s’y habituer aussi. De plus les particules ionisées et les radiations solaires dans les longueurs d’onde de l’ultra-violet ne sont arrêtées ni par l’atmosphère, tout simplement parce qu’elle est trop ténue, ni par un champ magnétique comme c’est le cas pour la Terre car il est presque inexistant également.

Cette découverte va donc encourager les visionnaires du grand voyage (avant d’aller coloniser la planète Mars) dans la concrétisation de leur rêve. Je serai mort bien avant ce genre d’aventure qui à mon humble avis ne présente aucun intérêt et encore moins sur la planète Mars dont les couches superficielles du sol sont riches en perchlorates, tout pour plaire !

Source et illustration : Asahi Shimbun

Nouvelles de Jupiter

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J’ai suivi l’ascension de la Lune ces dernier jours pour tenter de capter avec mon appareil de photo numérique la « conjonction » de notre satellite avec la grosse planète qui se trouve toujours dans la constellation de la Vierge. C’était d’ailleurs un moment privilégié puisque Jupiter et la Terre étaient, comme disent les astronomes, en opposition le 7 avril 2017. La distance séparant ces deux planètes était tout de même de 666 millions de kilomètres. Le 10 avril à 1h40 UTS j’ai pris un cliché des objets célestes aves toujours l’Epi de la Vierge.

Me trouvant dans un environnement urbain les conditions n’étaient pas favorables en raison de la calima. Pas trop satisfait j’ai aussi fait une petite apparté de noctambulisme le jour suivant pour saisir la « conjonction » Lune-Jupiter. Le 11 avril à 4h30 UTS j’ai tenté une prise de vue du phénomène mais l’atmosphère était chargé de calima et la qualité du cliché est tellement mauvaise que je n’ai pas osé vous la livre.

La calima est un vent d’altitude qui provient du Sahara et transporte des milliers de tonnes de poussière minérale nanoscopique qui pique les yeux, assèche les narines et irrite la trachée. La calima obscurcit épisodiquement le ciel de l’archipel des Canaries et peut, selon les conditions météorologiques, atteindre la Mer des Caraïbes, je n’invente rien. Ici les locaux disent que ce sont les femmes des bleds qui font le ménage … Et quand la calima dure plus d’une semaine, l’énervement se fait sentir. Mais cette calima qui existe aussi en Californie du Sud en provenance du désert, le vent de Santa Anna, et est une source de sels minéraux fantastique pour l’océan, une sorte d’ingéniérie climatique naturelle.