Les ravages de la drogue aux Etats-Unis : un cauchemar dantesque provoqué

Un exposé du journaliste d’investigation Jonathan Alpeyrie devant le Cercle Aristote fait froid dans le dos. Je conseille à mes lecteurs de le voir car il décrit quelle est l’intensité des ravages de la drogue généralisés sur tout le territoire nord-américain, y compris le Canada. Les statistiques officielles font état d’au moins 100000 morts par overdose chaque année aux USA et ce chiffre est très en dessous de la réalité. Les circuits de distribution sont parfaitement organisés allant jusqu’à une corruption des médecins des petites villes pour prescrire des opioïdes disponibles dans n’importe quel drug-store. Alpeyrie décrit même les morts par overdose d’enfants de 10 ans qui ont été psychologiquement déstabilisés par l’épidémie de coronavirus et ont perdu leurs repères. Le pouvoir fédéral laisse faire, la frontière mexicaine est totalement poreuse et tout est permis.

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=t0DtWqOXFeg&ab_channel=CercleAristote

Une nouvelle drogue vient d’apparaître et ce journaliste ne l’a pas mentionné mais ses ravages prennent déjà une ampleur exponentielle très préoccupante. Il s’agit de la xylazine, une molécule qui ne coûte rien et est normalement réservée aux traitements vétérinaires. Découverte par Bayer dans les années 1960 elle présente les propriétés suivantes : sédatif, anesthésique, relaxant musculaire et analgésique. Il s’agit d’un agoniste des récepteurs adrénergiques alpha-2.

À Puerto Rico ce produit tend à remplacer toutes les autres drogues récréatives beaucoup plus coûteuses mis à part le fentanyl. Les stocks réservés à l’usage vétérinaire pour les chevaux, les bovins et d’autres animaux sont régulièrement divertis pour un usage humain avec souvent la complicité des grossistes qui fournissent ces vétérinaires. Les adeptes de cette nouvelle drogue se ruent sur elle, en particulier tous les adeptes de drogues plus coûteuses. Apparue dès 2010 à Puerto Rico la xylazine s’est rapidement répandue à Philadelphie puis Baltimore et d’autres villes comme Chicago, ces grands centres urbains où les autorités sont des démocrates qui laissent faire. Les distributeurs (qu’on appelle « dealers ») ont commencé à couper l’héroïne ou l’oxycontine, voire le fentanyl avec la xylazine (malgré le fait que le prix du fentanyl sur le marché des stupéfiants est relativement modéré par rapport à celui des opioïdes dérivés de la morphine ou de la thébaïne), en vendant ces mélanges un peu moins cher que leur équivalent pur, ou supposé pur. La xylazine est une molécule très facile à synthétiser et son prix est modique, à peine un dollar le comprimé !

La dangerosité de ce produit réside dans ses effets secondaires sur le système sanguin lié à son effet sur les récepteurs adrénergiques. La pression sanguine est rapidement déréglée passant d’un épisode d’hypertension à une hypotension périphérique persistante. Le sujet drogué ne s’en souvient pas puisqu’il est en proie durant plusieurs heures à une sédation profonde qui peut être une source de dépression respiratoire fatale. Cette hypotension périphérique va provoquer des nécroses des tissus mal irrigués et en hypoxie prolongée. Il se forme alors des plaies qui déroutent les médecins puisque cette situation s’aggrave rapidement car l’usage de la xylazine est hautement addictif, beaucoup plus gravement que le fentanyl. Le sujet drogué ne se rend même plus compte qu’il est en train de littéralement pourrir sur pieds. Un article paru en 2011 décrit l’histoire des effets de cette drogue qui transforme rapidement ses usagers en véritables lépreux rejetés comme autrefois par la société (doi : 10.1186/1747-597x-6-7 en accès libre).

La société américaine est entrée dans la voie de l’autodestruction, plus personne ne peut le nier, c’est la conclusion que je me permets de tirer de cette situation lamentable. Et les Etats-Unis prétendent que leur modèle d’ « american way of life » et de démocratie devrait être imité par tous les pays du monde ! Cette désagrégation de la société nord-américaine, le Canada étant confronté aux mêmes problèmes de drogues que son voisin, se répand dans beaucoup d’autres pays d’Amérique latine et naturellement en Europe occidentale dont l’Union européenne, conglomérat hétéroclite d’imitateurs serviles des Etats-Unis qui semble adopter une attitude de laisser-faire. Au dix-neuvième siècle les Européens voulurent imposer l’usage de l’opium en Chine, la Grande-Bretagne en tête, pour détruire ce pays. On assiste maintenant et paradoxalement à un développement extraordinaire de la Chine si on se souvient de l’histoire passée car ce pays fut aussi au bord de l’autodestruction avec la révolution culturelle de Mao.

J’ignore si la Chine est également victime de ces drogues psychotropes mais d’autres pays d’Asie ont strictement interdit l’usage de toutes ces drogues illicites. Il s’agit principalement de la Malaisie, de l’Indonésie et des Philippines. La Thaïlande, toujours occupée militairement par les Etats-Unis, a sombré dans la drogue et la prostitution, deux phénomènes sociétaux liés. Je me suis rendu à Kuala-Lumpur et à l’aéroport de grands panneaux avertissent dans toutes les langues que l’usage de drogue illicite est passible de la peine de mort sans procès. Tous les voyageurs sont minutieusement fouillés. Je me souviens d’avoir assisté à l’arrestation d’un voyageur par la police dont le bagage avait été « marqué » par un chien, spectacle auquel j’ai pu également assister à l’aéroport de Sydney, ce voyageur arrivant à Kuala-Lumpur fut certainement exécuté au sabre dans les 24 heures qui suivirent, sans aucune procédure juridique et le consulat de son pays reçut une note laconique pour le prévenir aimablement de cet événement.

L’avenir de l’humanité ne se trouve plus en Occident, c’est très clair. Pour conclure ce billet il est intéressant de mentionner que les intermédiaires de synthèse chimique de ces produits psychotropes comme le fentanyl et la xylazine proviennent principalement d’usines chimiques chinoises et indonésiennes mais leur utilisation est double car ces « synthons » sont également utilisés pour des synthèses d’autres médicaments et ne sont soumis à aucun contrôle douanier particulier, ce qui n’est pas le cas pour certains solvants organiques, l’isopropanol étant un exemple, utilisés pour la purification de la cocaïne dont le traçage des achats permet de remonter à des laboratoires clandestins. Aux Etats-Unis le fentanyl à lui seul tue par overdose plus de 100000 personnes chaque année, entre la xylazine et le fentanyl lequel de ces stupéfiants sortira gagnant dans cette hécatombe …

À propos de Colette, réflexion sur le féminisme

Lorsque j’étais enfant il n’y avait aucun roman de Colette dans la bibliothèque du salon de ma maison natale. Je ne connaissais pas cette romancière et jamais les professeurs de français n’en parlaient au collège. Colette n’existait tout simplement pas. Et puis au fil des années j’ai découvert et lu un ou deux « Claudine », « l’Ingénue Libertine », « Chéri », « Le Blé en Herbe » et « Sido ». Qui ose parler de Colette aujourd’hui ? Personne car elle est détestée par les féministes et honnie par les progressistes alors que j’aurais tendance à classer Colette avec Proust comme étant les deux plus grands écrivains français du vingtième siècle. Certes, on ne peut pas comparer ces deux plumes mais quelque part on retrouve dans « Sido » Madame de Guermantes, mais je m’égare, les spécialistes de Proust diront que je n’ai rien compris de « la Recherche du temps perdu ».

Pour illustrer mes propos hautement décoiffants qui vont suivre je citerai une réponse de Colette qui, interrogée par le philosophe Walter Benjamin en 1927 lui posa la question suivante : « la femme doit-elle participer à la vie politique ? ». Colette lui répondit ceci : « Non. J’ai moi-même, parmi mes relations, un nombre suffisant de femmes équilibrées, en bonne santé, très cultivées, intelligentes, qui seraient tout aussi capables qu’un homme de siéger dans une commission ou un jury. Seulement elles ont toutes, chaque mois – et je vous assure que ce sont des femmes normales, parfaitement constituées – des jours où elles sont irritables, incontrôlées, imprévisibles. Les affaires politiques suivent leur cours tout de même pendant ces jours-là, n’est-ce pas ? Et il faudra voter et prendre des décisions ». Colette n’était pas féministe, bien au contraire, puisqu’elle déclara en 1910 à propos des suffragettes : « Les suffragettes me dégoutent, Savez-vous ce qu’elles méritent ? Le fouet et le harem … » en réponse à une question posée par Maurice Debroka, romancier et grand reporter (source : Wikipedia). Il ne faut pas oublier de mentionner que Colette s’affichait ouvertement comme étant « bisexuelle » ce qui fut l’objet d’un immense scandale alors qu’elle était également une épouse attentive et que ses époux, elle en eut plusieurs successivement, toléraient sa vie sexuelle.

Les femmes devraient être interdites d’accès à des postes décisionnels politiques en France et ailleurs comme ce fut le cas durant toute la troisième République ainsi que durant la quatrième République en France. Quand on constate que Madeleine Albright reconnaît avoir approuvé la mort de 500000 enfants en Irak (il fallait le faire a-t-elle déclaré), que Victoria Nuland avec Angela Merkel devraient être poursuivies pour crime contre la paix, le pire crime qui puisse être commis, que Ursula von der LaReine règne en monarque absolu en Europe, le führer en jupons, ou encore qu’Anne Hidalgo a ruiné la ville de Paris, sans oublier la présidente de la métropole de Tokyo qui pour combattre les rhumes allergiques de printemps préconisait d’abattre tous les thuyas des forêts entourant la ville, on est en droit de se poser des questions sur la capacité des femmes à gérer des dossiers quelle que soit leur importance locale ou leur portée internationale. J’ajouterai à cette liste trois femmes politiques françaises que je déteste particulièrement en raison des dégâts insensés qu’elles ont provoqué sciemment. 

Il s’agit de Simone Veil, non pas la philosophe Simone Weil mais la femme politique. Je détaille donc encore une fois sur ce blog le dégât impardonnable que provoqua cette femme politique avec la complicité de Michel Barnier. Elle décida de fermer l’un des plus beaux joyaux français de la biotechnologie, l’unité de production d’albumine sérique d’origine placentaire, œuvre de toute la vie de Charles Mérieux. La décision fut prise sous le fallacieux prétexte que les placentas collectés dans le monde entier n’étaient pas « tracés ». Tracer un déchet des maternités du monde entier, une idée complètement farfelue alors que cette unité de production de très haute technologie traitait jusqu’à 20 tonnes de placentas par jour, 40000 naissances. Cette albumine, un produit noble, était interdite de vente sur le sol français. Charles Mérieux que j’ai très bien connu, partageant souvent avec lui un petit déjeuner dans son bureau directorial situé près de l’Eglise Saint-Martin d’Ainay à Lyon, m’avait avoué un jour que le monde entier aurait du reconnaître sa contribution décisive à la santé humaine avec cette production d’albumine mais qu’il était satisfait d’avoir rempli une mission envers l’humanité.

Le duo infernal Dominique Voynet-Corinne Lepage fait aussi partie de mes détestations irréductibles. Corinne Lepage aurait été classée parmi les « collabos » dans les années 1940 quand l’Allemagne occupait la France, on lui aurait rasé la tête. Elle a défendu la cause des écologistes allemands pour obtenir finalement la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim après avoir échoué en soudoyant les autorités genevoises pour obtenir la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey. Cette femme est l’archétype de l’opportuniste en jupons qui se déclarait écologiste de droite pour se faire embaucher par Alain Juppé dans son gouvernement.

Mais il y a pire encore dans le domaine de l’opportunisme avec Dominique Voynet. Écolo déclarée elle se fait embaucher par Jospin dans le cadre de la gauche plurielle au sein du gouvernement de cohabitation sous la présidence de Jacques Chirac. Elle fait fermer le projet NERSA de Creys-Malville et conforte l’idée d’une fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim qui sera finalement promise aux écolos par Sarkozy dans le cadre d’arrangements électoraux écoeurants mariant la carpe et le lapin, reprise par Hollande et enfin actée par Macron. On voit là une succession de présidents de la République prisonniers de la nocivité des partis écologistes dans lesquels se complaisent des femmes aux cervelles étriquées soumises à leurs cycles hormonaux qui rendent inaccessible chez elles toute réflexion sur le long terme.

Les temps ont bien changé mais je suis de l’avis de Colette pour les mêmes raisons que celles qu’elle exposa. Et tant pis si mon papier du jour choquera plus d’une de mes lectrices (et de mes lecteurs) mais je m’en moque. Pour toutes sortes de raisons je considère que le féminisme est une idéologie perverse qui détruit l’ordre naturel physiologique, génétique et phénotypique auquel sont soumis autant les hommes que les femmes. La civilisation moderne a voulu effacer cet ordre naturel en introduisant des contraintes matérielles conduisant à la nécessité pour les femmes de contribuer au revenu des ménages, une situation contraire à cet ordre naturel. Le féminisme est donc issu d’une erreur d’appréciation de la nature même de la condition humaine … des coups de fouet et le harem, disait Colette. Illustration : une photo de Colette qui provoqua un scandale à Paris (Wikipedia).

Le franc-parler de ce vieux Paul m’étonnera toujours …

« La civilisation occidentale est agonisante » (20 février 2023) Paul Craig Roberts

Dans les années 1960, l’Europe était européenne. L’Allemagne était allemande. La France était française. L’Italie était italienne. Les Pays-Bas étaient néerlandais. La Suède était suédoise. L’Espagne était espagnole. Les nationalités ethniques distinctes ont donné à l’Europe beaucoup de diversité. Aujourd’hui, tous ces pays sont des tours de Babel comme les États-Unis et le Canada. Même au début du XXIe siècle, les immigrants envahisseurs ne représentaient que 1,6 % de la population espagnole. Vingt ans plus tard, les immigrants envahisseurs représentent 15 % de la population. Les immigrants envahisseurs représentent 26 % de la population allemande ( https://www.dw.com/en/german-population-of-migrant-background-rises-to-21-million/a-54356773 )

Les immigrants envahisseurs se concentrent dans les villes. Selon ce rapport (https://qz.com/337508/london-has-more-people-than-ever-and-44-are-ethnic-minorities ) en 2015, « 44 % de la population de Londres était composée de Noirs et de minorités ethniques », contre 29 % en 2001. En 2020, le pourcentage d’immigrants envahisseurs était passé à 55 %. La capitale de la Grande-Bretagne n’a plus de population à majorité britannique.

Un rapport de migrationwatchuk.org indique que la population née à l’étranger en Grande-Bretagne a doublé entre 2001 et 2020. « La majorité des habitants de Londres (55 %), de Slough (69 %), de Leicester (58 %) et de Luton (57 %) sont d’origine ethnique minoritaire (EM). La part des marchés émergents dans le centre de Londres était de 60 % en 2016, de 48 % à Birmingham et de 42 % à Manchester. »

De nombreuses autres villes anciennement britanniques ont connu d’importantes transformations démographiques (https://www.migrationwatchuk.org/briefing-paper/493/immigration-and-population-change-in-the-uks-towns-and-cities ). 

L’évolution démographique dans les anciens pays européens a eu un effet dramatique. Les Anglais ont maintenant Sadiq Aman Khan d’origine pakistanaise comme maire de Londres. Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, est d’origine indienne. Les deux hommes sont peut-être plus britanniques que l’ethnie britannique elle-même, mais néanmoins les positions les plus élevées cessent d’être détenues par l’ethnie britannique.

Les vrais changements se produisent au niveau du quartier et de la ville. Par exemple, Rotherham, une population de 265 000 habitants, autrefois une puissance industrielle britannique prospère, a été envahie par des immigrants-envahisseurs pakistanais. 

Theodore Dalrymple rapporte dans le City Journal (hiver 2023) et dans les rapports de la BBC ici ( https://www.bbc.com/news/uk-england-south-yorkshire-28939089 ) que, au cours du XXIe siècle, au moins 1 400 jeunes filles britanniques d’origine blanche d’à peine 11 ans ont été leurrées. enlevées, détenues en captivité et violées par des gangs d’hommes pakistanais. Les enfants ont été battus, aspergés d’essence et menacés d’être incendiés, et ont été victimes de trafic dans d’autres villes. Certains ont été assassinés et d’autres sont morts d’une surdose d’héroïne. Une jeune fille de 16 ans, enceinte de ses multiples viols, a été poignardée 40 fois et jetée dans un canal par deux jeunes Pakistanais. L’un a été acquitté. L’autre a été condamné à 17,5 ans de prison. Julian Assange, condamné pour aucun crime, est emprisonné en Grande-Bretagne depuis une décennie. La justice britannique traite les diseurs de vérité plus durement que les meurtriers d’enfants.

Comme les années passent rien n’a été fait par la police ou les autorités. Selon Dalrymple, « il s’avère que le vrai problème pour le Rotherham Metropolitan Borough Council était de savoir comment couvrir la situation ». Les autorités craignaient que si la nouvelle se répandait, cela discréditerait la politique d’immigration du gouvernement. La police avait peur d’être accusée de racisme pour avoir protégé les filles blanches des personnes de couleur. Comme les femmes blanches en Suède, la population blanche britannique de Rotherham vit dans la terreur dans son propre pays. Le « Camp des Saints » (Jean Raspail, 1973) a prédit l’histoire de Rotherham.

C’est la même chose dans de nombreuses villes européennes et américaines. Il y a des régions dans lesquelles aucun Blanc n’ira. Comme la peur des accusations racistes entrave l’application de la loi, même les quartiers blancs de classe supérieure, comme Buckhead à Atlanta, sont en proie à des cambriolages. L’horreur et la terreur sont dissimulées par les libéraux blancs et les publicités commerciales comme diversité joyeuse et multiculturelle. Les gouvernements des pays de moins en moins blancs ne sont plus capables de réalisme. Les Blancs sont trop repliés sur eux-mêmes pour s’organiser et se protéger. Ils se rendent compte que les gouvernements de leurs pays sont contre eux et que toute tentative d’organisation par des Blancs sera qualifiée de « groupe insurrectionnel suprématiste blanc » et que ses dirigeants et ses membres seront arrêtés. Aujourd’hui, les Blancs diabolisés et non protégés sont dans la même situation que les Juifs en Allemagne nazie. Le fait que les blancs sont encore une majorité de la population globale des pays n’a pas d’importance car ils sont empêchés de s’organiser. Ils ne peuvent même pas protester contre leur sort sans être qualifiés de « racistes ». En fait, beaucoup de Blancs sont incapables de reconnaître leur situation. Le darwinisme social est réel après tout, et les blancs ont prouvé qu’ils ne sont pas les plus aptes à survivre.

Note. Je rappelle à mes lecteurs que Paul Craig Roberts est un vieux briscard (83 ans) de la politique américaine puisqu’il fut conseiller du secrétaire au Trésor durant l’administration Reagan, ancien éditeur associé du Wall Street Journal et du New-York Times. Auteur de nombreux livres, il défraye la chronique en publiant sur son blog de nombreux papiers qui mettent le doigt là où ça fait mal si on peut dire les choses ainsi. Contributeur des sites CounterPunch et GlobalResearch il a aussi fait des apparitions sur la chaine Russia Today. Il est un ami intime de Diana Johnstone (89 ans), écrivain spécialisée dans les analyses géopolitique. Elle s’est particulièrement intéressée à l’intervention otanienne en Yougoslavie. Diana Johnstone réside à Paris, un peu comme Seymour Hersh elle a révélé de nombreux scandales perpétrés par l’armée américaine dans tous les coins du monde. Malheureusement ces grands représentants de la génération dont je fais un peu partie disparaissent et leurs successeurs sont souvent insipides …

Secourez les garçons manqués ! Ou comment des décennies d’idéologie sexuelle libérale ont effacé les femmes

Article de Jennifer Galardi paru sur le site The Epoch Times. Note : les inserts en caractères italiques et entre parenthèses sont de ma plume. Jennifer Galardi a joué dans quelques films connus seulement de ses aficionados, adepte de sports variés, de yoga et également danseuse, elle occupe une place de premier plan sur les réseaux sociaux. Elle a écrit cet article pour exposer ses opinions sur la femme.

Quand j’étais jeune, chaque jour, je passais des tutus roses aux tenues d’échauffements de tennis, des chaussons de danse aux baskets. Dans le même temps, je voulais jouer aux cowboys et aux indiens avec mon frère aîné et mes cousins puis ressembler à un modèle de couverture de maillot de bain de magazine de mode. J’étais toujours un peu mal à l’aise d’être une fille qui portait des robes et beaucoup de maquillage, mais je voulais quand même que les garçons m’aiment.

Comme la plupart des adolescents, j’avais du mal à comprendre mon identité et ma place dans le monde. Cependant, mes parents n’ont jamais pensé à mon genre ou à mon sexe. Assurément, aucun enseignant ou autre adulte surveillant à l’école ne m’a jamais demandé de quel genre je me sentais. J’étais une fille. Malgré les tenues que je portais ou les sports que je pratiquais, j’étais, je suis et je serai toujours une femme. Il y avait un nom pour les filles comme moi. On nous appelait affectueusement des “garçons manqués” (Tomboy en anglais). Nous nous sentions plus chez nous à grimper aux arbres et, dans mon cas, à nous balancer au bout d’une liane, qu’à nous déguiser. Grâce à des décennies d’idéologie de genre progressiste et de désintégration des normes sexuelles, le garçon manqué risque de disparaître, avec tant d’autres variations, nuances et expressions de la féminité.

La nomenclature autrefois universellement acceptée est contestée non seulement par les jeunes qui se sentent nés dans le mauvais corps, mais aussi par les parents qui affirment ce qu’on appelle communément la dysphorie de genre. Il s’agit de la détresse causée par un écart entre l’identité de genre d’une personne et celle qui lui est attribuée à la naissance (à la vue de ses attributs anatomiques sexuels par le médecin accoucheur ou la sage-femme). La confirmation aveugle de cette condition psychologique a des coûts catastrophiques, en particulier pour les femmes. Mais son idéologie n’est pas sortie de nulle part.

Définition de la femme

Pour étayer toute affirmation selon laquelle les femmes sont effacées, il est utile de définir ce qu’est une femme. Les dictionnaires en ligne contemporains et les anciennes versions imprimées définissent une femme comme une « femme adulte humaine ». Le Cambridge Dictionary en ligne affirme qu’un adulte qui vit et s’identifie comme étant une femme, même si on a pu dire qu’il avait un sexe différent à la naissance, est une femme. Les deux utilisent le mot « femme » dans leur définition et, de façon circulaire, définissent la femme comme « se rapportant à une femme ou à une fille ». Selon la version du Webster (dictionnaire de référence anglais), une femelle est « le sexe qui a habituellement la capacité de porter des jeunes ou de produire des œufs ».

Cependant, une copie du American Heritage Dictionary de la fin des années 1970 confirme que les définitions en ligne se sont transformées pour tenir compte des croyances culturelles, une technique de longue date des dogmes progressistes. Une femelle n’était pas le sexe qui avait habituellement la capacité de porter des jeunes ou de produire des œufs, mais « se rapportant ou désignant le sexe qui produit des ovules ou des jeunes » ou « caractéristique ou appropriée à ce sexe ». Jusqu’à récemment, une femme était irréfutablement définie par sa capacité de produire des ovules et d’avoir un enfant.

Un dictionnaire étymologique montre que la femme (woman) est un composé de « femme + homme humain » issu du vieil anglais. La racine du mâle a été empruntée au vieux français comme « sens dans la mécanique d’une pièce conçue pour s’insérer dans une pièce correspondante pour établir un lien » (le cas le plus illustratif est le tenon, la partie mâle, et la mortaise, la partie femelle d’un assemblage en bois). Cela donne à penser que le trait caractéristique d’une femme réside dans sa capacité de recevoir sexuellement un homme, comme il est dit dans le livre de la Genèse 2:24 : «Par conséquent, un homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair ». Le mot pour femme en hébreu est ishah. Adam ne devient homme dans la Bible que lorsque Dieu prend une partie de la chair d’Adam et en fait une femme. Jusque-là, adam est un terme neutre signifiant humain. Adam n’est pas appelé homme ou ish en hébreu jusqu’à ce que le ishah soit séparé de lui. Le texte implique que le mâle et la femelle ne peuvent pas se définir pleinement comme humains l’un sans l’autre.

Depuis plus d’un siècle, la science accepte la définition biologique d’une femelle comme étant l’association de deux chromosomes X. Cependant, pour faire face à la disparition des normes sexuelles culturelles, tout le monde, des scientifiques aux féministes, cherche maintenant à transformer toutes les significations traditionnelles, réduisant les femmes à une catégorie nébuleuse d’humains sans signification historique, biologique ou théologique.

Le féminisme et le déni des femmes

Plutôt qu’un mouvement unique nécessaire pour obtenir l’égalité et protéger les femmes, le féminisme est devenu une liste sans fin de griefs qui changent aussi rapidement que la température d’une femme ménopausée. Les exigences intersectionnelles et sécuritaires des féministes d’aujourd’hui sont bien loin des griefs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La protestation et l’activisme de femmes comme Myra Bradwell, Elizabeth Cady Stanton et Lucretia Mott ont mis fin à l’identification des femmes comme propriété de leur mari et ont gagné pour les femmes le droit de propriété, et de vote plus tard au vingtième siècle. Les femmes ont gagné plus de liberté pour choisir comment elles voulaient s’exprimer dans le monde personnellement, professionnellement et politiquement. (Note. Myra Brawell était l’épouse d’un juriste américain. Elle se battit pour que les femmes puissent accéder à des métiers qui leur étaient encore interdits au cours des années 1870-80, un peu plus tard dans le même siècle Elizabeth Cady Stanton, féministe athée, reçut une solide éducation académique et combattit pour l’égalité des femmes et des hommes pour le droit d’accession à la propriété. Elle échouera néanmoins à ses tentatives juridiques de reconnaître le droit de vote aux femmes. Lucrecia Mott, quaker, lutta toute sa vie pour l’abolition de l’esclavage et le droit des femmes à la propriété).

Au lieu de célébrer toutes les expressions nuancées de la féminité, les féministes des années 1960 et 1970 ont commandé une croisade plus intéressée par la promotion d’une femme sexuellement libérale et financièrement indépendante. Les femmes étaient encouragées à se libérer d’une culture patriarcale qui insistait pour qu’elles restent à la maison et élèvent une famille. Un mari et des enfants étaient des limites à la liberté d’une femme de s’exprimer vraiment elle-même. Les femmes qui participaient au genre traditionnel, les rôles au sein des familles étaient ignorés et considérés comme des entraves à ce mouvement de libération.

La deuxième vague de féminisme a commencé à inaugurer une secte de femmes qui semblait mal à l’aise avec l’essence même d’être une femme. Alors que les premières féministes affirmaient que les hommes se trompaient et sous-estimaient la nature des femmes, des féministes comme Simone de Beauvoir poussaient plus loin encore pour soutenir que toute nature fixe des femmes est vouée à se tromper. Elle a dit : « On n’est pas né, mais on devient une femme ». Ces mouvements ont refusé d’accepter les différences sexuelles et reproductives entre les hommes et les femmes, ainsi que leurs rôles dans une famille. Le mariage et la maternité sont des pièges créés par les hommes, pas des dons accordés par Dieu, selon les féministes modernes. Les devoirs familiaux sont restrictifs et dégradants.

Les mouvements féministes modernes ne recherchent pas l’égalité des chances autant qu’ils montrent un désir d’être indépendants des hommes tout à fait, résultant en ce que Harvey Mansfield appelle le nihilisme féminin. (Note. Harvey Mansfield est un philosophe américain contemporain qui milita contre, mais modérément, une distinction du rôle des “genres” et des droits des LGBT. Influencé par Leo Strauss). Il semble y avoir un mépris, sinon un mépris total pour les qualités uniques et la puissance du féminin qui servent à cibler et diriger les pulsions sexuelles naturelles des hommes et de délivrer la vie. Au lieu d’utiliser des ruses féminines pour apprivoiser les hommes, les femmes modernes ont piétiné la masculinité des hommes. Les féministes contemporaines ont une étrange affinité pour ne pas vouloir être définies par quiconque, et encore moins par un homme, comme si le néant était une option supérieure à celle d’être une femme. Dans le vide, les femmes peuvent être tout ce qu’elles veulent, y compris un homme.

Disparition de la morale sexuelle

Plutôt que d’utiliser l’influence féminine pour soulever la moralité sexuelle des hommes pour rencontrer les femmes comme les premières féministes l’ont fait, les féministes modernes aspiraient à abaisser leurs désirs de rencontrer les hommes. Elles désiraient le même sentiment de liberté sexuelle, de plaisir et d’autonomisation que les hommes ressentent sans les effets secondaires inconvenants d’avoir des bébés. Dans les années 1960, l’introduction généralisée de la pilule contraceptive a rendu possible l’impropriété sexuelle pour les femmes, ce qui a déconnecté l’acte de plaisir de l’acte de procréation, La révolution sexuelle des années 60 et 70 a éliminé l’exigence de chasteté et, à son tour, toute condition préalable pour qu’un homme agisse de manière chevaleresque ou élève son statut social afin de se procurer des relations sexuelles ou de se comporter d’une manière plus paternaliste.

Si la contraception offrait aux femmes la liberté de s’exprimer sexuellement sans conséquence, l’avortement permettait l’abandon de toute maîtrise de soi qui aurait pu rester pour les hommes et les femmes. Alors que beaucoup d’Américains ont compris que l’acceptation de l’avortement comme une alternative facile changerait les règles de la cour et troubler l’apprivoisement de l’agression sexuelle masculine ouverte, beaucoup ont lutté avec les implications morales de le nier. Les préoccupations relatives à la santé de la mère, au viol, à l’inceste et aux malformations congénitales étaient toutes considérées comme des raisons valables de recourir à l’avortement avec un minimum d’obstruction. Il était difficile de peser les deux opinions l’une contre l’autre, mais, selon Christopher Caldwell, dans son livre acclamé « The Age of Entitlement », les Américains « n’avaient pas de cadre moral qui leur permettrait de penser à l’avortement avec logique et confiance ». L’affaire Roe c/. Wade a donné naissance à une société qui ne ferait qu’imposer des exigences excessives à la liberté sexuelle. Tout espoir « que la morale sexuelle traditionnelle puisse survivre à l’introduction et à la déstigmatisation de l’avortement était vain », écrit Caldwell. (Note. Caldwell est un célèbre journaliste et essayiste américain dont ce dernier ouvrage décrit l’influence de l’idéologie progressiste des années 1960 sur la société d’aujourd’hui. Cet ouvrage est disponible en pdf libre d’accès ( https://pdfdrive.to/download/the-age-of-entitlement-america-since-the-sixties ).

En insistant pour que les normes culturelles et les lois soient assouplies sur la sexualité des femmes, les féministes les ont assouplies pour tout le monde. Le féminisme de deuxième vague est devenu un boulevard pour des idéologies sexuelles plus libérales. Plus de femmes que d’hommes ont appuyé la légalisation du mariage gay en 2007. Bien que les statistiques soient difficiles à trouver, on peut dire sans se tromper que le soutien aux nouvelles libertés offertes aux femmes transgenres, comme l’accès aux prisons pour femmes, aux vestiaires et aux compétitions sportives, biaise les femmes. Les femmes qui se considèrent comme victimes d’une culture patriarcale deviennent des alliées d’autres groupes minoritaires et privés de leurs droits, malgré le fait que les femmes sont plus nombreuses et souvent plus performantes que les hommes dans les universités, les écoles de médecine et de nombreuses vocations professionnelles.

Le début des années 2000 a vu une augmentation de l’acceptation de l’homme gay dans les médias mainstream. Des émissions comme « Queer Eye for the Straight Guy », « Will and Grace » et « Sex in the City » ont transformé les hommes gays d’exclus culturels en meilleurs amis de femmes. Les hommes gays offrent la compagnie d’un partenaire du sexe opposé sans la complication des relations sexuelles qui peuvent parfois confondre et encombrer une relation naissante. Les femmes reçoivent un soutien émotionnel de leurs amis homosexuels que les petits amis, les conjoints, ou même les amis masculins ayant le potentiel de devenir maris ne sont pas toujours bien équipés pour fournir. En effet, « de nombreuses femmes signalent une amélioration de l’estime de soi et des sentiments d’attrait à la suite de l’attention de leurs amis gays », selon une étude de 2009. Plutôt que de se débattre avec les défis du sexe opposé, plus de femmes ont commencé à chercher du réconfort chez les compagnons gays, en particulier dans les zones urbaines, favorisant le fossé entre les sexes.

Passons maintenant à une culture qui appelle maintenant les femmes qui vendent leur corps pour de l’argent des « travailleuses du sexe » plutôt que des prostituées — comme si c’était une carrière noble ou quelque chose que les femmes choisissent plutôt qu’une autre carrière respectable et non pas à cause de difficultés matérielles. C’est un monde tordu quand la société croit que soutenir la dégradation de la sexualité féminine élève les femmes. Nous ne devrions donc pas être surpris de découvrir que de nombreuses jeunes femmes ne perçoivent plus la valeur d’être des femmes. Nous avons pris ce qui rend les femmes spéciales et précieuses et l’avons réduit à rien de plus que des parties du corps qui peuvent être facilement vendues, échangées ou mutilées.

La montée de la dysphorie de genre

« En 2021, environ 42000 enfants et adolescents aux États-Unis ont reçu un diagnostic de dysphorie de genre, soit près du triple du nombre en 2017 », selon les données compilées par Komodo Health pour Reuters. Bien que le pourcentage et le nombre d’adultes qui s’identifient comme transgenres soient demeurés relativement stables, le nombre de jeunes étiquetés comme transgenres a plus que doublé au cours des dernières années. Le mouvement transgenre touche de façon disproportionnée les jeunes femmes. Les enfants qui présentent une dysphorie de genre sont maintenant surtout des femmes nées comme tel (c’est-à-dire ayant une vulve et non un pénis). Abigail Shrier, auteure du livre férocement débattu intitulé « Irreversible Damage », attribue la majeure partie de ce phénomène à la contagion sociale. De nombreux experts conviennent que les filles sont plus vulnérables à l’influence des pairs que les garçons. En outre, les problèmes de santé mentale sont antérieurs à la dysphorie dans la plupart des cas. Les médias sociaux, en particulier les médias visuels comme Instagram et TikTok, ont contribué à une augmentation rapide de la dépression, de l’anxiété et de l’instabilité mentale chez les jeunes adultes. Les filles sont plus sensibles au barrage de photos et de vidéos filtrées et modifiées qui motivent la dysmorphie du corps et d’autres maux psychologiques tels que les troubles alimentaires, boulimie ou anorexie. Bref, les jeunes femmes sont impressionnables par leur corps.

Jusqu’à tout récemment, les filles qui voulaient exprimer leur rébellion ou leur individuation le faisaient en se parant tout de noir, en teintant leurs cheveux en pourpre, ou en s’habillant dans des tenues qui irritaient leurs parents. Bien que le comportement irresponsable des adolescents exaspère sans aucun doute les parents, les mauvaises décisions des filles ont toujours été sans conséquence. Les filles sortent généralement de leurs phases provocantes ou intègrent leur agitation dans leurs choix de carrière ou de style de vie, choisissant des façons saines de s’exprimer et d’exprimer leur sexualité.

Maintenant, les filles font face à des dommages irréversibles, comme Shrier a bien nommé son livre. Une célèbre étude réalisée sur les bloqueurs de la puberté par le Gender Identity Development Service de Tavistock, la seule clinique spécialisée sur le genre du NHS en Angleterre pour les enfants, a révélé que 98 pour cent des enfants qui ont commencé à bloquer la puberté chez les jeunes en transition sexuelle hormonale, conduisent potentiellement à l’infertilité et à une altération de la fonction sexuelle. En plus de la dysfonction des organes sexuels, selon la clinique Mayo, les bloqueurs de la puberté peuvent également causer des effets secondaires à long terme qui influencent les poussées de croissance, la croissance osseuse et la densité de l’ossature. Pendant ce temps, presque tous les avantages de la suppression de la puberté qui sont largement contestés sont psychologiques, y compris les améliorations illusoires du bien-être mental, de la réduction de la dépression et de l’anxiété, et de l’amélioration des interactions sociales et de l’intégration avec d’autres enfants. Ces filles n’ont pas besoin de retarder la puberté, elles ont besoin de parents matures et de psychologues qui savent traiter la dysphorie de genre.

C’est peut-être l’aspect le plus tragique du débat sur le changement de sexe. Les adultes qui devraient mieux savoir – les parents, les psychologues et les médecins – affirment avec joie les illusions des enfants, qu’il s’agisse de simples caprices nés de la pression des pairs ou d’une véritable lutte contre l’identité. La fonction exécutive du cerveau, celui responsable de la planification à long terme et de prendre des décisions judicieuses et rationnelles, est située dans le lobe frontal, ou cortex préfrontal. La science a prouvé que cette partie du cerveau n’est pas complètement développée avant l’âge de 25 ans. Les parents sont ainsi responsables des enfants qui sont incapables de comprendre les conséquences à long terme de leurs décisions. En aucun cas, un adolescent ne peut donner un consentement valable à des décisions qu’il ou elle regrettera probablement un jour.

Beaucoup de filles recherchent une « chirurgie du buste », un euphémisme pour une double mastectomie. Les patientes atteintes du cancer du sein qui subissent l’intervention pour sauver leur vie ou les femmes qui ont besoin d’une hystérectomie savent à quel point une telle intervention peut être dévastatrice. Beaucoup d’entre elles ressentent un grand sentiment de perte, une partie essentielle de leur essence a disparu. Le fait que des filles en bonne santé dissèquent volontairement un morceau de leur corps alors que tant de femmes feraient n’importe quoi pour que le leur soit intact est odieux. Elles dégradent et démoralisent l’esprit du féminin et diminuent le rôle des femmes dans la société. Les femmes adultes, beaucoup, qui adoptent une vision plus progressiste de la sexualité, le permettent.

Les féministes modernes et les partisans transgenres semblent avoir plus d’une chose en commun, mais aucune n’est aussi évidente qu’un profond mépris de la réalité. Après avoir regardé des centaines de clips sur les médias sociaux, il est difficile de nier que les deux catégories de femmes nourrissent du ressentiment. Il y a souvent une source de mécontentement et d’insatisfaction pour ce qu’elles sont et comment Dieu les a faits. Cette colère s’adresse aux hommes, aux femmes plus conventionnelles, à la société en général ou à elles-mêmes.

C’est une chose de remettre en question le rôle traditionnel que jouent les femmes dans la société et les règles qui, à un moment donné de l’histoire, les ont peut-être empêchées de dépasser les notions limitées de féminité. C’en est une autre de prétendre que n’importe qui, même un homme, peut devenir une femme.

La grande banlieue résidentielle de Tokyo : des aspects déroutants

Vue du jardin de la maison de mon fils il y a deux petites maisons séparées l’une de l’autre de moins d’un mètre. Le confortable mur appartenant à la maison de mon fils et recouvert d’une plante grimpante protège en quelque sorte le domaine privé de ma belle-fille et de son époux. Il y a des fleurs et, luxe rare dans ce quartier, une petite pelouse. Les deux petites maisons voisines m’ont conduit à écrire ce billet décrivant ce qui se passe dans cette banlieue à près de 20 kilomètres à l’ouest du quartier de Shinjuku. La petite maison blanche a été récemment repeinte et il y a quelques jours des géomètres sont venus faire des relevés probablement pour un projet de vente. Depuis lors j’entends quand je vais fumer ma cigarette dans le jardin des éclats de voix incessants presque jour et nuit avec une petite voix féminine et de bonnes grosses répliques graves masculines. Est-ce un couple se déchirant à propos d’une vente de cette maison ? J’ai posé la question à mon fils qui m’a tout de suite répondu que c’était la mère, une vieille dame de plus de 70 ans, qui débattait avec son fils âgé d’une cinquantaine d’années et ce dernier est un « hikikomori ». J’avais à plusieurs reprises entrevu le visage spectral d’une sorte de fantôme avec de longs cheveux gris m’observant par la fenêtre protégée par une tenture entre les volets anti-typhons du premier étage.

Les hikikomori sont des gens ayant décidé de s’isoler de l’extérieur et de vivre dans leur chambre sans jamais sortir de chez eux. Que font-ils, je l’ignore, pour quelle raison, des hypothèses parvenant de psychiatres ayant examiné deux douzaines de ces personnes, un échantillon très restreint, ont conclu qu’ils ne présentaient aucune pathologie bien définie. L’explication la plus communément admise est un « burn-out » au cours des études très compétitives pour accéder à la high school ou à l’université. Il y a des « vieux » hikikomori comme le voisin de mon fils, d’une cinquantaine d’années. Ils ont échoué lors de la féroce compétition des années quatre-vingt à la suite de la crise financière que traversa le Japon. Il y a maintenant de jeunes hikikomori rejetés par la tout aussi féroce compétition qui règne à tous les niveaux du cursus scolaire. Les estimations communément admises font état de près d’un million d’hikikomori au Japon, une énorme perte pour l’économie du pays dont la population est vieillissante.

L’autre maison recouverte d’ampélopsis est abandonnée depuis plusieurs années. Dans un hypothétique avenir elle sera rasée mais son accès, comme c’est aussi le cas pour la maison blanche, est réduit à une petite allée. Cette allée en impasse débouche sur la rue à peine plus large mais comme toujours dans ces quartiers résidentiels le dédale de ruelles n’oblige jamais les entreprises à bloquer un accès aux maisons environnantes. Cette maison abandonnée ne présente aucun danger et un tremblement de terre violent ne la précipitera pas au sol à moins que sa structure en bois soit déjà largement détériorée par les termites. Dans toute la région de Tokyo il y aurait plus de 200000 maisons abandonnées, la plupart d’entre elles n’étant pas mises en vente par la famille, les descendants s’il y en a, car les procédures administratives sont complexes, leur démolition coûteuse pour proposer un terrain nu à la vente et le fisc se sert en priorité sur le fruit de cette vente. En conséquence le nombre de maisons abandonnées est considérable. Je citerai le cas de la maison des grand-parents de ma bru à Shikoku. Après leur décès elle a été tout simplement abandonnée et personne n’y pense plus. Voilà quelques aspects déroutants d’un pays en pleine effervescence économique compte tenu de la chute du yen par rapport au dollar et aux autres devises et à ma connaissance il n’y a pour l’instant pas d’inflation, mais elle arrivera aussi dans le pays du soleil levant un jour. 

Nouvelles du Japon : la gestion des ordures ménagères

Lorsque j’ai vu le reportage de Radio Canada traitant de la gestion des ordures ménagères au Québec (lien en fin de billet) je me suis immédiatement souvenu de la même problématique au Japon. Dans les villes japonaises il y a de larges artères bordées de quartiers accessibles seulement par des rues étroites rarement dessinées en angle droit et parfois sinueuses. C’est une vieille tradition dont le but était de faire en sorte que les brigands s’égarent et qu’ils puissent être faits prisonniers dans de petites impasses où ils pensaient se mettre à l’abri. Les temps ont changé et si des quartiers entiers de Tokyo ont été entièrement détruit par les bombardements américains le dessin des petites rues n’a pas changé. Il est donc impossible à de gros camions de circuler dans un tel dédale de ruelles. Et il n’y a pas d’espace disponible pour que les municipalités puissent installer des bennes à ordure de différentes couleurs pour la collecte des ordures ménagères afin que celles-ci soient vidées par des camions équipés à cet effet. Chaque petit groupe de maisons dans un quartier résidentiel dispose donc d’une sorte de caisse légère pliable qui puisse être recouverte d’un panneau de plastique tissé pour protéger les ordures des gros corbeaux qui vivent de partout dans la grande ville de Tokyo. Il y a également des caisses pliables de différentes couleurs pour que chaque foyer vienne y déposer ses propres rejets.

Dans le quartier où réside mon fils le mardi est réservé aux « brûlables », c’est-à-dire les déchets alimentaires et les matières plastiques non recyclables ainsi que les déchets végétaux. Tous ces déchets doivent se trouver dans des sacs spéciaux achetés dans n’importe quel magasin. Ces sacs sont suffisamment transparents pour que les employés de la ville chargés de la collecte devinent facilement leur contenu.

Le mercredi est le jour des papiers et cartons et des bouteilles en polyéthylène (PET). Ces bouteilles doivent être rincées et l’étiquette détachable enlevée ainsi que le bouchon car ils entrent dans la catégories des matières plastiques non recyclables. Les papiers et cartons doivent être disposés dans la rue après avoir été liés en paquets avec une ficelle elle-même réalisée avec du papier recyclé et dont l’usage est réservé à cet effet. Souvent un camion ne collecte que les cartons car le recyclage des cartons est très prisé et parfaitement organisé dans des petites unités dispersées à la périphérie de Tokyo. Il faut naturellement détacher les rubans de plastique collant des cartons et ces rubans font partie des « brûlables ».

Le jeudi c’est plus compliqué car c’est le jour de la collecte des bouteilles en verre qui ont été rincées auparavant, la collecte des canettes en aluminium également rincées et les sacs de plastique recyclable comme par exemple les emballages alimentaires eux-même fabriqués avec du polyéthylène. Enfin le vendredi est un nouveau jour de « brûlables ». Pour éviter que ces petits camions d’un poids d’à peine plus de 10 tonnes à pleine charge roulant à l’essence ou plus souvent GPL n’effectuent jamais de longs parcours, les centres de collecte sont dispersés dans la périphérie de la ville et dans le vrai centre de Tokyo ces petits camions déversent leur contenu dans des barges qui achemineront ensuite leur chargement vers des centres de retraitement ou d’incinération en empruntant les nombreux canaux et rivières de la ville. Il existe enfin de grosses usines d’incinération situées autour de la baie de Tokyo et de petites unités disséminées dans la banlieue qui toutes produisent de l’électricité et parfois de la vapeur pour le chauffage des édifices publics ou des grands ensembles résidentiels.

Il n’existe pas d’enfouissement des ordures au Japon, c’est interdit, tout ce qui est recyclable est recyclé et tout ce qui n’est pas recyclable est brûlé ce qui est très loin d’être le cas dans les pays occidentaux dont le Canada. Pour l’anecdote les petits camions de ramassage des cartons + papiers sont en compétition pour celui qui collectera le plus de carton et pour les canettes en aluminium c’est un peu le même spectacle auquel il m’est arrivé d’assister. Il est enfin interdit de disposer de rejets domestiques dans des sacs opaques. Ils ne sont pas ramassés et un petit mot doux signale au foyer qui a commis cette entorse au règlement qu’il n’a pas respecté la règle. Pour qu’un tel système fonctionne il faut naturellement une grande discipline et un respect des règles. C’est le cas dans quelques pays d’extrême-orient dont le Japon mais c’est inimaginable dans les pays européens où on trouve dans les bennes situées dans les rues un peu tout et n’importe quoi. Lorsque la collecte est terminée la rue reste parfaitement propre et c’est mieux ainsi car au Japon il n’existe pas de services de voirie excepté dans les quartiers d’affaires du centre de Tokyo ou d’Osaka surtout pour ramasser les feuilles mortes. À ce sujet dans les quartiers résidentiels pavillonnaires chaque riverain de la rue étroite est responsable de la moitié de cette rue qui jouxte sa maison.

Il reste le fameux problème des « encombrants ». Il faut à Tokyo contacter une entreprise pour enlever ces encombrants et cette opération est payante. Ces gros objets ou parfois plus petits comme des accessoires de cuisine dont la réparation est prohibitive sont souvent confiés à des retraités qui, pour arrondir leur petite retraite vont les trier, récupérer les métaux, et s’adresser alors aux services de recyclage dédiés pour le bois, les métaux et les matières plastiques qui constituent ces « encombrants ». Dans certains quartiers résidentiels de la banlieue de Tokyo on se demande parfois si on n’est pas dans un pays sous-développé, et pourtant c’est loin d’être le cas alors que des « vieux » recyclent comme ils peuvent des encombrants. Pour terminer ce billet il faut remarquer que le site de la CIA mentionne que seulement 2,9 % des « ordures » ménagères sont correctement recyclées au Japon, j’émets quelques sérieux doutes car si brûler des rebuts domestiques et également des industries et des bureaux doit être négligé bien qu’il s’agisse de produire de l’énergie ne peut pas figurer dans les statistiques de cet organisme alors, je le répète, j’émets de très sérieux doutes compte tenu de ce que j’ai observé lors de mes nombreux séjours au Japon.

Réflexions

Je cite de mémoire une citation d’André Malraux « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ». Si ce n’est pas la vraie citation elle prête néanmoins à la réflexion. La religion relève du domaine personnel et privé. Par exemple quand j’observe des Japonais se prosterner devant une divinité dans un sanctuaire shinto au Japon, y compris ma belle-fille, j’ignore ce qu’ils pensent à cet instant précis, c’est leur problème. Quand j’étais enfant, à la messe du dimanche nous ne devions pas regarder l’hostie au cours de l’« élévation » bien signalée par des petits coups de clochette dispersés par les enfants de choeur. Il m’est naturellement arrivé de regarder ce spectacle et je n’ai jamais rien trouvé de surnaturel. Hormis la religion musulmane qui est une organisation politique de conquête par les armes comme cela est précisé dans les dernières sourates du Coran, les autres religions monothéistes relèvent de la sphère privée. Si Lénine a clamé que la religion était l’opium du peuple son idéologie totalitaire devait conduire à un remplacement de cet opium par l’idéologie communiste. Ce rêve de Lénine de « grand remplacement » niait la nature humaine et l’aspect privé et personnel de la religion. Vladimir Poutine l’a bien compris et a encouragé le retour en force de la religion chrétienne orthodoxe.

La question fondamentale qui apparaît dès que l’on réfléchit au sujet des religions est la vraie motivation qui conduit l’homme à s’embarrasser de ce fardeau conceptuel qu’est la religion. Pourquoi l’homme a inventé la religion et l’existence hypothétique d’un dieu, c’est là la question fondamentale. On peut formuler cette question différemment : pourquoi l’homme a-t-il besoin d’une référence divine dans sa vie de tous les jours ? Et comment ce besoin est-t-il apparu ? Il y a 20000 ans nos ancêtre chasseurs-cueilleurs avaient-ils des angoisses métaphysiques, certainement pas. Ils étaient effrayés par les orages, les éclipses du Soleil ou de la Lune, le passage d’une comète dans le ciel mais il leur fallut des millénaires pour envisager d’enterrer leurs morts, ce qui devint une sorte de rituel dès l’instant où ils se sédentarisèrent. Le fait d’enterrer les morts ne signifiait pas qu’ils devaient échapper aux charognards mais plutôt que la mort était un passage vers un monde inconnu d’où pourrait revenir le vieux chef de la tribu enseveli la veille. Voilà l’origine de toute religion : il existe un « au-delà » mystérieux. Marc-Aurèle disait dans ses mémoires que si les âmes de tous les défunts du passé flottaient dans l’air cet air serait irrespirable. Il avait « cru » aux multiples divinités de Rome puis il se convertit timidement à la religion chrétienne.

On en arrive donc à l’existence putative d’un dieu, la base de toute religion monothéiste. Bien qu’ayant été élevé dans la religion catholique lorsque je me suis plongé dans les études scientifiques j’ai naturellement remis en question l’existence de Dieu. Il faut avoir un cerveau aux capacités de raisonnement limitées pour considérer que le pari de Pascal constitue une preuve satisfaisante de l’existence de Dieu. C’est trop simple. Einstein s’émerveillait de l’harmonie des lois de la physique et il pensait sans se dissimuler qu’il y avait quelque chose de divin. Je veux bien mais toutes ces lois sont décrites par des équations mathématiques dont la complexité n’a rien de divin. Elles ont aussi servi à mettre au point l’arme terrifiante qu’est la bombe nucléaire. Pour l’aspect divin de la nature on est en droit de se poser quelques questions. Le problème sans solution pour un scientifique est donc l’existence même de Dieu. Par conséquent, courant le risque d’être déconsidéré par quelques-uns de mes lecteurs, je dirai ici que Dieu n’existe pas et qu’il s’agit d’un concept dont l’homme a besoin pour se rassurer, conscient qu’il est de sa condition de mortel. Les mouvements messianiques, les gesticulations des activistes prosélytes ne sont que le reflet de cette angoisse de la mort.

J’en arrive donc à la dernière réflexion dans ce billet. En dehors des musulmans qui considèrent que leur religion est aussi une idéologie politique conquérante, selon les dernières sourates du Coran, le monde moderne « ultra-connecté » a favorisé une transition fondamentale dans l’appréhension de la condition de mortel de l’homme. La pandémie de coronavirus l’a bien montré : la peur de la mort instillée par les décideurs politiques dans l’ensemble des populations a fait perdre à ces dernières tout repère religieux puisque la vie se résume maintenant à des histoires d’ARNs et de molécules chimiques, des protéines et de leurs récepteurs cellulaires. Le nouveau dieu est celui qui réussira à sauver le plus de vies, comprenez le lobby pharmaceutique. Et le cas du coronavirus est caricatural. Un virus, comme un papillon ou un être humain, est une créature divine et elle répand la mort !

Alors le débat est clos, mais pas complètement. Pour reprendre le mot de Malraux, puisque le coronavirus n’a pas vraiment convaincu il y a depuis plus de 30 ans la déesse Gaïa en péril. Et c’est devenu maintenant une véritable propagande quotidienne jusqu’à la nausée. Le nouveau dieu c’est Gaïa et la nouvelle religion est la protection du climat par tous les moyens. J.-M. Jancovici dans l’un de ses récents exposés de pure propagande prévoit que nous allons tous devoir souffrir pour sauver le climat. Ben voyons ! On se retrouve au douzième siècle avec la géniale invention par l’Eglise de Rome du purgatoire. On y est ! Pour ne pas griller trop longtemps dans cet antichambre de l’enfer l’Eglise de Rome il fallut institutionnaliser le purgatoire, ce qui fut fait au Concile de Lyon en 1274. Avant de mettre en place le système inique des indulgences les fidèles étaient invités à la repentance de leur vivant. Jancovici (lien) affirme qu’il faudra souffrir pour sauver Gaïa mais surtout pour ne pas être grillés comme des toasts par le réchauffement du climat dont nous sommes coupables de par notre consommation délirante. Tous les éléments sont réunis pour mettre en place cette nouvelle religion qu’envisageait Malraux. Cette nouvelle religion a fait des adeptes bien décidés à vaincre et convertir à leurs délires le maximum d’indécis mais aussi et surtout les nouveaux mécréants qui ne veulent pas modifier leur style de vie pour sauver le climat.

Cette nouvelle religion du climat affirme que l’homme peut modifier le cours naturel des choses. C’est une pure illusion. Jamais l’homme ne pourra modifier l’activité du Soleil, un astre longtemps considéré comme un dieu et les Egyptiens savaient que toute vie dépendait du Soleil comme François Jacob le disait si justement : « En fin de compte c’est le Soleil qui fournit son énergie à la plupart des êtres vivants ». Et ceci est valable pour le projet délirant de fusion ITER devant mimer l’activité du Soleil qui n’est qu’un rêve fou auquel je ne crois pas un seul instant. Les conciles d’autrefois ont été rétablis, il s’agit des « COP », la collecte des indulgences a été remplacée par la taxe carbone que tous doivent payer, riches comme pauvres, les processions pour faire venir la pluie sont maintenant des manifestations de rue pour le climat, la Vierge a été réincarnée en une petite suédoise un peu dérangée mentalement et l’Inquisition renaît avec la censure par les GAFAM de toute présentation contraire aux principes mêmes du changement du climat comme les critères ESG qui pénalisent une multitude d’investissements pourtant productifs et utiles pour l’économie. Cette nouvelle religion nous promet des souffrances, donc il faudra faire des sacrifices pour racheter notre âme, payer, toujours payer et payer encore comme les peuples d’Europe se sont soumis au pouvoir temporel de la papauté pendant des siècles. Cette nouvelle Eglise a abandonné son épicentre romain pour Genève, ville concentrant la plus forte densité d’organismes internationaux dont l’Organisation Météorologique Mondiale et sa filiale idéologique l’IPCC ainsi que le World Economic Forum, Genève la ville de Calvin, quelle ironie funeste …

Lien : https://www.youtube.com/watch?v=hIZCFBHr4oc

Du « pass » sanitaire au pass climatique

L’épidémie coronavirale a été mise à profit par divers pays pour mettre en place un système de contrôle en temps réel de l’état sanitaire de chaque individu. Ce système de contrôle restreint les libertés individuelles et viole le secret médical, c’est un fait, mais il ouvre la porte à des extensions utilisant la même technologie informatique qu’il est facile d’imaginer. En effet la République populaire de Chine a déjà mis en place un système de surveillance généralisée de l’ensemble de la population conduisant à une évaluation en temps réel du degré de civisme de chacun qui rappelle de loin le permis de conduire à points que le législateur français imposa il y a quelques années. Si on est un bon conducteur respectueux de la loi on est bien considéré et on reste libre de circuler en voiture. Si on perd des points, on est puni et dans le pire des cas on est rééduqué. C’est sensiblement la description du carnet civique chinois.

Dès qu’un tel système est mis en place il peut facilement être étendu à d »autres domaines concernant toujours les comportements individuels. L’épidémie coronavirale a préparé les citoyens à la grande problématique qui va concerner, de gré ou de force, toutes les démocraties occidentales, celle du climat et par conséquent des émissions de carbone. Dans un article de la revue scientifique Nature Sustainability paru le 16 août dernier il est mentionné que toutes les dispositions mises en place pour le contrôle sanitaire de la population peuvent et donc doivent être étendues aux « permis personnels d’émissions de carbone » (Personal Carbon Allowances, PCA). En bref, chaque individu disposera d’un crédit carbone pour se déplacer, voyager, chauffer son logement et cuisiner, l’éclairer et utiliser les technologies de communication. Un compteur électrique intelligent pourra suivre en temps réel la consommation d’électricité et toutes les autres utilisations de combustibles carbonées seront d’une manière ou d’une autre contrôlées. Un « bon » citoyen ne « consommant » pas tous ses crédits carbone pourra les vendre une autre personne si celle-ci est sur le point de dépasser son quota de carbone. Toutes ces transactions de personne à personne physique seront naturellement suivies avec bienveillance par un organisme étatique, cela va de soi.

Le pass sanitaire, impensable il y a encore une année a pourtant été adopté par des dizaines de millions de personnes. Ces millions d’individus de bonne foi vont également adopter sans protester le pass climat. Ils devront se plier aux injonctions gouvernementales pour atteindre le but du développement durable, comprenez une réduction du niveau de vie. Dans la pratique et comme pour le pass sanitaire ce sont les smartphones qui serviront de mouchards pour enregistrer à quelle température votre logement sera chauffé ou refroidi en été.

Klaus Schwab avait mentionné cette « fenêtre d’opportunité » ouverte par l’épidémie coronavirale vers un monde nouveau et forcément meilleur. Détrompez-vous chers lecteurs, ce monde de demain ne sera pas meilleur il sera totalitaire, gouverné par les grandes puissances financières apatrides et des décideurs politiques non élus et hors sol. L’article est disponible sur ce lien : https://www.climatedepot.com/2021/09/04/study-in-journal-nature-covid-passports-tracking-apps-home-smart-meters-are-key-to-implement-personal-carbon-allowances-restrictions-on-individuals-that-were-unthinkable-only-one-year-befo/

Nouvelles du Japon : Kodokushi

Alors que les JO se déroulent à Tokyo plutôt bien malgré l’arrivée de fortes pluies qui ne dureront que deux ou trois jours le nombre de vieillards mourant seuls chez eux atteindra chaque jour, dans cette ville, une douzaine dans l’indifférence générale. Le kodokushi (孤独死) ou mort solitaire est bien là et JO ou pas il ne perturbe même pas la population. C’est un phénomène normal. En France, lors des gesticulations gouvernementales pour juguler l’épidémie coronavirale, combien de « vieux » sont morts chez eux ou dans les mouroirs pudiquement appelés EHPAD sans avoir revu leurs proches ? On peut presque dire que kodokushi n’est pas unique au Japon.

Le vieillissement de la population japonaise n’explique pas tout. Si en 2003 il n’y eut que 1451 cas de kodokushi à Tokyo, en 2018 il y eut 3882 kodokushi. Les autorités sanitaires japonaises ont suggéré de munir tous les vieillards esseulés d’un bracelet électronique qui transmets les informations en temps réel et qui autorise le porteur du bracelet à alerter les services d’urgence. Ce sont surtout les sociétés qui louent de modestes appartements qui le réclament car les frais de nettoyage après kodokushi sont considérables … Ça laisse songeur. Cependant la loi japonaise interdit d’imposer ce type d’appareil car il s’agirait alors d’une atteinte aux libertés individuelles, sous-entendu si un vieillard veut mourir seul c’est son droit le plus strict. La situation va donc perdurer. Une analyse de ce phénomène a été réalisée et elle indique bien qu’il touche autant les femmes que les hommes ( https://doi.org/10.1186/s12910-021-00657-9 en accès libre). Pour les curieux voici un reportage très éclairant sur ce phénomène de société :

https://youtu.be/gep6UGZm6h4 , source : BioEdge

Que se passe-t-il en France ?

Sur le fronton de toutes les écoles françaises il y a inscrit en grandes lettres visibles de loin la devise du pays : « Liberté, Égalité, Fraternité », c’était du moins le cas dans mon enfance, et cette devise était parfois présente dans les salles de classe. Qu’en est-il aujourd’hui ? Que sont devenues la liberté, l’égalité et la fraternité ? La liberté a été foulée aux pieds par les politiciens sous le fallacieux prétexte que le coronavirus était dangereux, qu’il allait tuer des millions de personnes et qu’il fallait par conséquent être confinés autoritairement, respecter toutes sortes de mesures liberticides dont par exemple la fermeture des restaurants et des bars, ces lieux conviviaux auxquels ont toujours été attachés les Français. La liberté de mouvement a été restreinte, la liberté de parole et la liberté d’expression ont été bridées, la liberté d’information est maintenant contrôlée via des censures sur ordre de l’Etat français. Par exemple le quotidien en ligne France-Soir est maintenant censuré car il a osé publier des articles et des interviews d’une objectivité remarquable au sujet du coronavirus que l’on ne trouvait nulle part ailleurs. Des médecins fameux et de renommée mondiale ont été privés de parole et le gouvernement comme au bon vieux temps du régime de Vichy a mandaté l’Ordre des Médecins, une organisation fasciste créée par Pétain, pour poursuivre les médecins récalcitrants sous le prétexte invraisemblable que ce sont des charlatans. Ces mêmes médecins ont été privés de leur liberté fondamentale de prescrire les médicaments qu’ils jugent en leur âme et conscience et forts de leur expérience passée susceptibles de sauver des vies, le devoir fondamental du médecin.

L’égalité ? En France où est l’égalité devant la loi par exemple : la justice est aux ordres du politique et pourtant cette séparation du pouvoir judiciaire et du pouvoir exécutif est la base même de la démocratie. Quant au pouvoir législatif, entendez les représentants du peuple au Parlement et au Sénat, il est totalement aux ordres : les élus du peuple n’ont même plus droit à la parole puisque le pouvoir décide par décrets et ordonnances. De plus ce pouvoir contrôle les canaux d’information grand public car ils sont eux-mêmes contrôlés par quelques 7 ou 8 personnages faisant partie de la caste « stato-financière », comme l’a si bien dit Emmanuel Todd, caste qui a porté au pouvoir l’actuel président de la République, cette République finançant par ailleurs ces canaux d’information pour mieux les contrôler. Ainsi la nation est scindée en deux classes : les riches et les gouvernants et tout le reste de la population qui n’a plus droit à la parole.

La fraternité ? Elle n’existe plus depuis bien longtemps en dehors de quelques organisations caritatives comme la Fondation Abbé-Pierre ou les Restos-du-coeur qui se battent pour permettre à une horde de pauvres de ne pas aller mourir dans un caniveau comme des chiens galeux. Rien d’autre à ajouter pour la fraternité, c’est le chacun pour soi et cette attitude a été amplifiée par le coronavirus, c’est désespérant.

Alors que se passe-t-il au juste en France ? Tout simplement une lente mais certaine dérive vers un totalitarisme autoritaire, dérive mise en place par petites touches pour préparer le pays au grand reset préconisé par Klaus Schwab et sa secte supranationale de super-riches et de grands dirigeants politiques dont fait partie le président français. Mais pour l’instant cette dérive vers le totalitarisme est masquée par l’urgence sanitaire et il y a deux explications alternatives. Ou bien le pouvoir refuse d’admettre ses mensonges et ses nombreuses erreurs de gestion de l’épidémie, et ces erreurs s’accumulent chaque jour, ou alors le pouvoir politique est pieds et poings liés par le lobby pharmaceutique, c’est-à-dire corrompu, et fait tout pour que l’épidémie ne soit pas enrayée et qu’elle perdure pour le plus grand profit des entreprises pharmaceutiques. Le lobby pharmaceutique est l’un des membres les plus influents de la secte de Schwab, faut-il le rappeler ? Le président français est-il lui-même corrompu ? On est en droit de se poser la question. Mais comme cela était mentionné plus haut la justice n’est plus indépendante du pouvoir exécutif alors elle ne mandatera jamais un juge d’instruction pour aller voir en détail ce qui se passe réellement dans les hautes sphères du pouvoir. Et si un journaliste d’investigation courageux tente de démêler ces arcanes de la corruption du pouvoir il sera embastillé manu militari voire « suicidé ». Les citoyens français peuvent toujours rêver à un avenir meilleur, ce n’est qu’une illusion …