Donc, selon la dépêche d’agence ci-dessous, la France a emprunté aujourd’hui 7,8 milliards d’euros (on ne va pas chipoter pour 8 millions) pour payer les intérêts de sa dette à long terme. C’est plutôt une bonne opération, vu de loin, si l’on prend en compte les taux (0,012, 0,041 et même 0,121 % à un an) et qu’on tient compte de l’inflation. Les prêteurs finissent par perdre de l’argent, en théorie seulement, puisque ces bouts de papier vont aller se promener n’importe où, surtout là où l’inflation européenne n’aura pas d’impact direct. Reste le fait que l’agence France Trésor ne s’en tire pas aussi magistralement qu’on veuille bien le prétendre. En effet, pas un centime d’euro du capital n’est remboursé, et on se demande comment l’Etat pourrait le faire puisque les caisses sont désespérément vides et ne se rempliront pas de sitôt avec un chômage (plus 43000 en janvier) qui s’aggrave inexorablement sans qu’aucune solution n’ait été concrètement prise pour endiguer le phénomène, bien au contraire en réalité, on a renforcé « le droit » au travail, cette vieille réminiscence presque obscène, en tous les cas totalement inadaptée aujourd’hui, du programme du Conseil National de la Résistance (CNR), noyauté par les communistes d’alors, en 1945 et 46. Et la France n’en est jamais sortie. Le pays est toujours régi par des lois et des décrets qui sont fortement colorés de rouge. On défend le travailleur, comme au temps de Staline, comme au temps de la troisième Internationale, c’est non seulement désuet mais destructeur. Les monopoles des syndicats, de la sécurité sociale, de la SNCF, et j’en oublie, datent de cette même tambouille servie par le parti communiste en 1945 (j’oubliais Prestalis, les anciennes messageries de presse, une succursale de la CGT et les dockers) dont la France et ses gouvernants n’ont jamais été capable de s’en sortir et d’orienter le pays vers la modernité, la souplesse dans le travail et l’initiative personnelle. Au nom des grand principes du CNR, il ne faut rien remettre en question, quitte à continuer à emprunter pour payer les intérêts de la dette existante et faire comme les politiciens, de droite ou de gauche au pouvoir, « après moi le déluge ». Mais que pense Mélenchon d’un défaut pur et simple puisqu’il est évident que la France ne pourra JAMAIS rembourser sa dette surtout avec la tournure que prend la conjoncture, Mélenchon, lui qui détient le savoir suprême ? A n’en point douter, il est favorable au défaut, la sale finance et les salops de marchés sont coupables ! C’est en résumé le propos que tenait Hollande lors de sa campagne électorale : on pliera les marchés, on les taxera, ils n’entrent pas dans le cadre de l’idéologie marxiste qui est maintenant au pouvoir en France, qu’on se le dise. D’autant plus que le retour à l’équilibre budgétaire est reporté à 2017, date fatidique, cul-de-sac calendaire hautement symbolique ressassé par le pouvoir et les médias à plus de 80 % de gauche, ça fait bon genre, puisque de toute évidence les politiciens en place aujourd’hui et peut-être jusqu’en 2017 n’auront pas fait progresser d’un iota le problème puisqu’ils sont embourbés dans le plus orthodoxe marxisme datant du CNR. Que personne ne se méprenne, les quatre années à venir vont être tellement rudes qu’on en arrivera au retour des tickets de rationnement, aux voitures à gazogène puisqu’on n’aura plus les moyens d’acheter du pétrole, au marché noir justement encouragé par le CNR durant les années sombres de l’occupation et à la délation et aux pires dérives extrémistes … L’histoire se répète car la nature humaine ne change pas.
Monsieur le Marquis de l’Elysée, tout va bien en la demeure, continuez à construire votre édifice de Ponzi, continuez à emprunter puisque vous ne voulez pas réduire le train de vie fastueux de l’Etat dont vous profitez avec tous vos copains. Seule une révolution sauvera la France !
BONDS/France: a emprunté au total 7,792 milliards d’euros à court terme lundi
Paris (awp/afp) – La France a levé au total 7,792 milliards d’euros lors d’une opération de court terme lundi à l’occasion de laquelle le pays a vu ses taux d’intérêt baisser, a annoncé mercredi l’Agence France Trésor (AFT). L’AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés, a enregistré 141 millions d’offres non compétitives (ONC) à échéance 6 mois et 168 millions d’ONC à échéance un an. Paris prévoyait de lever entre 6,3 et 7,5 milliards d’euros lors de cette émission. Lors d’une émission obligataire, les investisseurs choisissent de prêter un montant à un certain taux. Ils peuvent proposer une somme supplémentaire sans mentionner de taux, un montant qu’ils prêteront après l’adjudication au taux moyen pondéré de celle-ci, dans le cadre d’une offre dite non compétitive (ONC) Depuis le début de l’année, les taux d’emprunt des pays les plus solides de la zone euro avaient eu tendance à remonter, du fait d’un optimisme retrouvé des marchés qui avait encouragé les investisseurs à prendre plus de risques. Cette tendance semble s’inverser alors que des tensions réapparaissent sur les dettes italienne et espagnole sur le marché secondaire, là où s’échangent les titres déjà émis. Dans le détail, la France a emprunté 3,792 milliards d’euros à 3 mois (12 semaines) au taux de 0,012% (contre 0,015% le 18 février), 2,038 milliards à 6 mois (23 semaines) à un taux de 0,041% (contre 0,050%) et 1,962 milliard à un an (49 semaines) à un taux de 0,121% (contre 0,131%). jq (AWP / 27.02.2013 12h44)
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Je rappelle à mes lecteurs que la classe politique française coûte au contribuable 15 milliards d’euros par an tous postes confondus soit plus que le déficit de l’UNEDIC, n’est-ce pas là un des premiers postes d’économies à réaliser ?