Bref compte-rendu de voyage.

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Le vol Madrid-Tokyo-Narita (12h30) suit un itinéraire presque rectiligne autour de la partie septentrionale de la Terre et l’avion s’approche du cercle polaire arctique vers Norilsk. Comme les satellites d’observation météorologique l’indiquent la presque totalité de l’Europe était, ce jeudi 28 novembre, recouverte d’une épaisse couche nuageuse. Dans la région de la Mer Blanche j’ai pu observer de magnifiques aurores boréales d’un bleu très clair, diffuses et peu changeantes dans leurs formes évolutives comme le sont au contraire les aurores boréales vertes, par exemple. Une grande partie de la Sibérie était découverte, sans nuages, et il était facile de constater que l’ensemble de cet immense territoire le long duquel il est facile de repérer des sites gaziers ou pétroliers en raison des torches brûlant un gaz qui ne semble pas convenir à son conditionnement et son transport était entièrement couvert de neige et tous les fleuves totalement pris par les glaces.

Toute la partie de l’extrême est sibérien est également prise par les glaces et recouverte d’un épais manteau nuageux jusqu’au rivage de la Mer du Japon, en particulier l’immense fleuve Amour. Quelques timides étendues de la Mer du Japon, du côté russe, commencent à geler, c’est mauvais signe. Ceci explique la température particulièrement basse à l’aéroport de Narita – six degrés – alors que l’on se trouve à la latitude d’Alger.

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Avant que le Soleil n’émerge de l’horizon il était possible d’observer la présence de cette couche de nuages de haute altitude en dessous de la quelle les avions volent mais parfaitement visible, on pourrait dire par la tranche. Incontestablement, en tous les cas de mon point de vue, c’est la conséquence de l’affaiblissement de la vigueur du champ magnétique du Soleil, situation permettant aux rayons cosmiques de pénétrer plus profondément dans l’atmosphère et favorisant alors la formation de cristaux de glace à des altitudes élevées, approximativement vers 70000 pieds. Il ne s’agit pas de pollution provoquée par les torches brûlant du gaz car dans la région où à été prise cette photo, très au nord de Khabarovsk, il n’y a pas d’exploitation pétrolière. Le Mont Fuji avait revêtu sa parure d’hiver, semblant surveiller la baie de Tokyo, cette grande bande d’un bleu sombre au bord de laquelle on peut distinguer de nombreuses cheminées d’usines variées au sud de la ville de Chiba … Note. Khabarovsk est la plus grande ville de Sibérie orientale et le kraï est frontalier de la Chine dont il est séparé par le fleuve Amour.

Brève. La France « privatise » : et alors ?

J’habite en Espagne, plus précisément dans l’archipel des Canaries, première destination touristique dans le monde si on calcule le nombre de touristes visitant la province par rapport au nombre d’habitants résidents. Je voyage, oui ! et je participe à la pollution que provoquent les avions et je m’en moque complètement. Pour aller au Japon je voyage avec Iberia dont le hub est à l’aéroport de Madrid et pour aller en France avec la compagnie Vueling dont le hub est à Barcelone. Tous les Espagnols croient que ces deux compagnies aériennes sont hispano-espagnoles. Pas de chance elles appartiennent à British Airways via le propriétaire de BA qui est une compagnie privée contrairement à tout ce que les Espagnols croient. Les aéroports, tous les aéroports espagnols sont gérés par une société gérante appelée Aena dont l’Etat espagnol est actionnaire à hauteur de 51 %. C’est la disposition que devrait choisir l’Etat français pour les aéroports de Paris mais le Président français est tellement soumis aux requins de la finance qui l’ont porté au pouvoir qu’il a préféré jeter l’éponge et priver ainsi la France de revenus appréciables.

En Espagne les jeux de hasard sont légaux et non pas réservés aux stations balnéaires en bord de mer ou dans les montagnes. Tous les locaux où il est loisible de tenter sa chance avec des jeux qui sont toujours gagnants appartiennent à des sociétés privées. L’Etat engrange des taxes sur les bénéfices que réalisent ces sociétés. Il existait, outre BP, Shell et d’autres multinationales deux compagnies pétrolières hispano-espagnoles, Cepsa et Repsol. Tous les espagnols sont persuadés que ce sont deux sociétés espagnoles, erreur Cepsa appartient à Abu Dhabi à 100 %. Il y a probablement d’autres entreprises espagnoles emblématiques qui ne sont plus du tout espagnoles mais je n’ai pas cherché à en savoir plus. Et alors ? Que l’Etat français cesse de planifier la seule entreprise stratégique française qui fonctionne encore bien, je veux parler d’EDF, en l’amputant de surcroit d’un équipement de production (Fessenheim) qui peut encore fonctionner pendant peut-être 40 ans, mais que tout le reste soit privatisé, la France ne s’en portera que mieux car l’Etat a toujours prouvé par le passé, et encore aujourd’hui, qu’il est un très mauvais gestionnaire. Et pour quelle raison ? C’est clair : les politiciens s’en moquent, ils ne pensent qu’à leur réélection prochaine, et les fonctionnaires des administrations sont tous incompétents. Pourquoi l’Etat français n’oblige-t-il pas la SNCF à explorer des pistes pour rentabiliser son emprise foncière urbaine gigantesque ? Pourquoi ne pas prendre exemple sur le Japon où la moindre station de train (pas les plus petites, certes) comporte un centre commercial appartenant à la compagnie de train. En France, pour aller faire ses achats il faut prendre sa voiture et parcourir des kilomètres pour aller dans un centre commercial au milieu de nulle part alors que ce serait tellement plus confortable pour les usagers des trains de trouver tout ce dont ils ont besoin en sortant de leur bétaillère sale et recouverte de graffitis le soir après le travail ? N’importe quoi et donc la France fait tout à l’inverse de la logique et court à sa perte. Comme le répète inlassablement H16 ce pays est foutu !

L’Élite Mondialiste admet ouvertement son projet de contrôle de la population mondiale … pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est un mauvais signe …

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L’eugénisme et le contrôle des naissances sont les préoccupations favorites depuis une longue date des élites financières. Au début du XXe siècle la Rockefeller Foundation et le Carnegie Institute étaient profondément impliqués dans la promotion des lois eugéniques aux Etats-Unis. Des lois imposées par ces deux organismes conduisirent à la stérilisation forcée de plus de 60000 citoyens américains dans des États comme la Californie et à des licences de mariage refusées ou annulées. Les programmes eugénistes aux États-Unis n’étaient seulement qu’un test à petite échelle car les Rockefeller ont ensuite transmis leur expérience à l’Allemagne hitlérienne et sous le Troisième Reich, au cours des années 1930 et jusqu’à la fin de la guerre, un véritable programme en vraie grandeur du contrôle de la population reposant sur l’eugénisme a été mis en place.

Les objectifs de réduction de la population étaient fondés sur des critères ethniques mais aussi sur l’ « intelligence mentale » et le statut économique. Le Carnegie Institute a même créé un « Eugenic Records Office » en 1904 sous le nom de Cold Spring Harbor Laboratory (voir les liens en fin de billet). La mission de cet institut consistait à collecter les données génétiques de millions d’Américains et de leurs familles dans le but de contrôler leur nombre et d’éliminer certains traits ethniques de la population américaine. Lorsque fut rendu public le programme de contrôle de la population américaine après les révélations de ce qu’avait réalisé le régime nazi à la fin de la seconde guerre mondiale, l’administration américaine effaça soigneusement toute trace de ce programme. Le seul mot « eugénisme » a alors été pris en horreur et tous les efforts des élites pour le promouvoir en tant que science légitime ont été ruinés sans que, pour autant, ces élites abandonnent leur idéologie si précieuse à leurs yeux.

À la fin des années 1960 et au cours des années 1970 les discours mondialistes ont connu un retour en force. Le Club de Rome a été créé avec la bienveillance affichée des Nations-Unies et de groupes scientifiques connexes. La réduction de la population mondiale constituait un élément important du programme du Club de Rome. En 1972, un groupe de « scientifiques » mandatés par l’ONU a publié un document intitulé « The Limits of Growth » (Les limites de la croissance) qui préconisait très clairement de réduire considérablement la population humaine au nom de la préservation de l’environnement. L’objectif décrit dans ce document était directement lié à un autre programme, celui de l’institution d’un gouvernement mondial capable de gérer et de mettre en oeuvre des contrôles de population à grande échelle.

Pour justifier ce programme obsessionnel d’eugénisme les élites ont trouvé un prétexte redoutablement efficace pour mettre en oeuvre leur agenda : le réchauffement du climat d’origine humaine. Au début des années 1990 le Club de Rome a publié un ouvrage intitulé « The First Global Revolution » (La première révolution mondiale). Dans ce document il est dit :

« En recherchant un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir et agir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement planétaire, les pénuries d’eau, la famine, etc .., conviendraient. Dans leur totalité et leurs interactions, ces divers phénomènes constituent une menace commune à laquelle nous devons tous faire face. Mais en désignant ces dangers comme des ennemis nous tombons dans le piège dont nous avons déjà averti les lecteurs : à savoir prendre les symptômes pour des causes. Tous ces dangers sont provoqués par l’intervention humaine dans les processus naturels et ce n’est donc que par le changement des attitudes et des comportements qu’il est possible de les vaincre. Le véritable ennemi est alors l’humanité toute entière« .

Cette proposition est clarifiée dans le Chapitre 5 du livre intitulé « The Vacuum » (Le vide) qui expose les arguments justifiant la mise en place d’un gouvernement mondial. Et c’est tout à fait clair : un ennemi commun doit être évoqué afin de tromper l’humanité pour qu’elle s’unisse sous une seule bannière, et les élites considèrent que la catastrophe écologique – provoquée par l’humanité elle-même – est le meilleur facteur de motivation possible. Il est aussi décrit dans ce chapitre la parfaite raison d’être du contrôle de la population : l’humanité est son propre ennemi. Par conséquent l’humanité, en tant qu’espèce (animale) doit être surveillée de manière stricte et sa prolifération doit être limitée.

Les agendas du Club de Rome et de l’ONU ont toujours été intimement liés. Dans les années 1990, au moment de la publication de « The First Global Revolution« , le Secrétaire général adjoint des Nations-Unies, Robert Muller, publiait son manifeste qui est maintenant rassemblé sur le site Web appelé « Good morning world » (http://goodmorningworld.org/G1/Home.html). Muller soutient que la gouvernance mondiale doit être réalisée en utilisant l’idée de « protéger la Terre » et le respect de l’environnement comme des composants clés. Par crainte de l’Apocalypse le public pourrait être facilement convaincu d’accepter ce gouvernement mondial comme la « nounou » indispensable pour empêcher l’ensemble de la société de se détruire elle-même. Dans un article intitulé « Proper Earth Government : A Framework and Ways to Create it » (Le gouvernement pour la Terre : un cadre et les moyens de le créer), Robert Muller explique comment le changement climatique pourrait être utilisé pour convaincre les masses de la nécessité d’une gouvernance mondiale. L’introduction d’une « nouvelle religion mondiale » (sic) et le contrôle de la population font partie intégrante de ce plan.

Dès lors il n’est pas surprenant que l’ONU ait mis en place le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC ou IPCC) et que ce groupe, ainsi que ses ramifications, figurent désormais au premier rang des arguments en faveur de la réduction de la population. Alors que nous approchons de la fin de l’Agenda 2030 des Nations-Unies qui appelle à un changement radical de la production de pétrole et d’autres sources d’énergie à grande échelle vers une production d’énergies renouvelables à petite échelle, il ne reste plus que 10 ans aux mondialistes pour atteindre leur objectif s’ils désirent respecter l’agenda de l’ONU. Ceci impliquerait un changement violent dans la société humaine et en particulier dans la plupart des pays industrialisés.

La conséquence évidente est que la population humaine devrait être réduite de façon spectaculaire pour pouvoir survivre avec la seule production énergétique des énergies renouvelables. Un désastre aux proportions inimaginables devrait bientôt se produire pour que les mondialistes puissent ensuite passer à la prochaine décennie et ils utiliseront la peur qui en résulterait pour convaincre la population – si elle veut survivre – que la gouvernance mondiale est nécessaire. Sans crise aggressive (provoquée à dessein) et sans changement radical la plupart des gens ne pourraient pas survivre sans suivre le programme de l’ONU. Ils devront donc s’y plier, dans le seul désir de préserver leur vie. Même de nombreux « gauchistes », une fois exposés à la véritable nature du contrôle des émissions de carbone et de la réduction de la population mondiale, pourraient avoir des doutes s’ils réalisent qu’ils seraient eux-mêmes menacés.

La clé pour comprendre les motivations des gens qui préconisent le contrôle ou la réduction de la population est que ces personnes supposent qu’elles seront les survivantes et les héritières de la Planète après ce grand nettoyage. Ils n’imaginent jamais qu’eux-mêmes pourraient disparaître. En 2019 la propagande a pleinement oeuvré pour conditionner soigneusement le public afin d’accepter que le changement climatique créé par l’homme est réel et la sur-population en est la cause première et donc la source du problème. Récemment un groupe de scientifiques financés par le « Worthy Garden Club » a revendiqué 11000 signatures pour affirmer qu’il était nécessaire de réduire la population pour sauver la Terre du réchauffement global. La déclaration cite toujours la même propagande – pourtant largement démentie – de l’IPCC et de l’ONU sur les changements climatiques comme étant les raisons pour lesquelles la Terre est au bord de la destruction. Le fait est que les climatologues à la solde des Nations-Unies ont été souvent pris sur le fait de manipulations de leurs propres données pour bien montrer des résultats conformes au réchauffement planétaire. Ils ont même récemment été surpris en ajustant à nouveau des données truquées il y a 20 ans afin de les faire correspondre plus étroitement à l’agenda de l’ONU (voir un récent billet de ce blog sur la réapparition de la crosse de hockey).

Le « Worthy Garden Club » est une association étrangement stérile, il n’existe aucunes informations relatives à ses membres ni à ses pourvoyeurs de fonds. Cependant les medias main-stream ont très vite repris les déclarations des « 11000 scientifiques » et les ont tout aussi rapidement reliées aux positions de l’ONU et de l’IPCC. La problématique du contrôle des naissances est un thème sans cesse abordé en ce moment dans le cadre de la campagne électorale américaine. Bernie Sanders prône le contrôle des naissances dans les pays pauvres. Elizabeth Warren promeut l’avortement en déclarant qu’il n’y a pas plus de risques que de se faire enlever les amygdales. Elle a aussi toujours soutenu l’agenda de contrôle du carbone de l’ONU, elle qui a fréquenté dans les années 1980 le Centre de Recherche sur la Population de l’Université du Texas et enfin le mouvement Green New Deal apporte son soutien inconditionnel aux thèses du Worthy Garden Club relatives au contrôle de la population.

C’est bien la première fois que l’on constate une telle utilisation aussi évidente de l’argument d’une réduction de la population dans les medias et ça laisse à penser qu’une réelle tendance mortifère se dessine. Pendant des années l’opinion a été alertée du seul fait que les mondialistes finiraient par dévoiler leurs intentions criminelles. C’est chose faite, ils admettent ouvertement leur agenda : le plan pour réduire drastiquement la population mondiale est maintenant d’ « actualité ».

Étrangement il a rarement été fait mention que la population mondiale est déjà en déclin (cf. un prochain billet sur ce blog), en particulier dans les pays occidentaux. Loin de risquer d’exploser au delà de la capacité de la Terre, cette capacité de la Terre étant une notion contestable sur bien des points, les gens font à peine assez d’enfants pour maintenir la population à un niveau stable. Il semble que cet agenda mondialiste soit déjà la réalité sans qu’aucune mesure coercitive n’ait encore été décidée. Avec la désintégration économique artificiellement provoquée par les nouveaux choix énergétiques la population se réduit déjà lentement. Mais ce déclin pourrait ne pas suffir aux mondialistes. Combien de personnes les mondialistes envisagent d’exterminer pour voir leurs aspirations utopiques réalisées ? Ted Turner, mondialiste qui s’assume ouvertement, a déclaré à « We Are Change » (Nous somme le changement) que la population mondiale devrait passer de 7 à 2 milliards d’individus.

Au delà de l’horreur de l’eugénisme le principal problème est de déterminer à qui on coupera la tête, qui prendra ces décisions, qui décidera combien d’enfants vous serez autorisé à avoir ? Qui décidera si vous avez droit à des ressources pour produire et gagner votre vie ? Qui décidera si l’économie mondiale est capable ou non d’assumer pleinement la population, et à quel niveau ? Qui prendra la décision d’exterminer des milliards d’êtres humains ?

Comme l’histoire l’a toujours montré par le passé ce sont toujours les élites qui finissent par décider du sort de millions d’êtres humains. Depuis les programmes de stérilisation de la Fondation Rockefeller aux Etats-Unis dans les années 1900 jusqu’à l’ONU aujourd’hui, les mondialistes, véritables adeptes du culte de la mort, cherchent désespérément à expliquer pourquoi ils devraient autoriser ou refuser la vie humaine sur la base de mensonges tels que le réchauffement climatique d’origine humaine. Ils ne croient pas en la menace de ce changement climatique puisque ce sont eux qui ont fabriqué ce mensonge. Alors quelle est la véritable motivation derrière tout celà ?

Une population réduite entièrement dépendante de sources d’énergie (renouvelable) limitées serait beaucoup plus facile à dominer. Mais il y a une autre théorie : ce sont des psychopathes à la recherche d’un moyen socialement justifiable pour exterminer le plus de gens possible. Et pourquoi : tout simplement parce qu’ils aiment ça …

Article de Brandon Smith paru sur le site alt-market. com . Liens.

https://www.sfgate.com/opinion/article/Eugenics-and-the-Nazis-the-California-2549771.php

https://library.cshl.edu/special-collections/eugenics

https://www.cshl.edu

https://archive.org/details/TheFirstGlobalRevolution/page/n85

https://search.archives.un.org/uploads/r/united-nations-archives/5/9/0/5900c127687eb20ba587e17b8906da66c533a663f68fe5a41c980232fb656d30/S-1100-0004-21-00003.pdf

https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-11-05/scientists-call-for-population-control-in-mass-climate-alarm

https://www.foxnews.com/science/federal-scientist-cooked-climate-change-books-ahead-of-obama-presentation-whistle-blower-charges

https://www.forbes.com/sites/joelkotkin/2017/02/01/death-spiral-demographics-the-countries-shrinking-the-fastest/#438a456ab83c

Bref ommentaire. Belle démonstration de l’imposture climatique dans laquelle le monde entier baigne aujourd’hui et du comment nous en sommes arrivés là. Le titre de cet article est révélateur : on sait maintenant ce qui nous attend à cause du réchauffement climatique d’origine humaine, la plus grande imposture qu’ait jamais connu l’espèce humaine !

Prochain billet vendredi 29 novembre (je vais me ressourcer au Japon).

Être climato-réaliste est une vraie mission (épisode 3) : évolution du climat depuis 20000 ans

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Les paléoanthropologues ont acquis une bonne connaissance des fluctuations des populations de l’Homo sapiens au cours des années précédant la dernière grande glaciation qui provoqua une baisse du niveau des océans de plus de 120 mètres. La Grande-Bretagne actuelle n’était pas une île et de nombreux archipels sud-asiatiques étaient reliés aux autres par de la terre ferme. La Mer rouge était en partie découverte et le détroit de Gibraltar, parsemé d’îlots favorisa des mouvements de population de l’Afrique vers la péninsule ibérique. Si la glaciation recouvrait une grande partie de l’Europe il ne faisait pas toujours très froid. Parfois des périodes de réchauffement permirent à nos ancêtres de remonter vers le nord ou inversement être obligés de se déplacer vers le sud et ces mouvements de populations ont été relativement bien documentés notamment dans le sud-ouest de la France. La disparition de la grande faune représentée par les mammouths laineux ou les panthères à dents de sabre fut provoquée par des épisodes brutaux de refroidissement qui privèrent les mammouths de nourriture et les panthères de gibier. Il faut reconnaître qu’un mammouth était contraint de manger plus de 50 kilos d’herbe chaque jour pour survivre et si l’enneigement était trop abondant il n’avait pas d’autre choix que de mourir. Des esprits chagrins ont attribué à tort la disparition des mammouths à la prédation des hommes, ce qui est totalement faux.

Comme l’indique cette illustration, captée d’une conférence dont j’ai égaré la référence, jusqu’à la fin du Dryas récent (8000 ans avant l’ère commune) il y eut donc de nombreux épisodes de « réchauffement » brutaux mais brefs sans que jamais les calottes glaciaires recouvrant la majeure partie de l’Amérique du nord et de l’Europe fondent significativement. Puis cette période climatique prit fin au cours d’un réchauffement brutal qui dura environ 500 ans et provoqua un retrait des glaciers comme en France celui recouvrant la majeur partie du Massif Central et du Jura. Ce changement du climat coïncida avec l’apparition de l’agriculture, la sédentarisation des groupes humains et ce que la Bible appela le Déluge. Le détroit des Dardanelles avait été longtemps à sec et le niveau de la Mer Noire, un lac fermé, avait baissé à tel point que des humains s’étaient installé dans des zones aujourd’hui submergées lors de la remontée du niveau des océans. Il est opportun de rappeler ici que lors d’une période très froide les épisodes de sécheresse prolongée étaient fréquents en raison de la rareté des pluies. C’est ce type de situation redoutable qui pourrait sévir au cours des prochaines décennies. Ce graphique est issu des carottages glaciaires dans le centre du Groenland.

À partir de 10000 ans avant l’ère commune il semble que le climat se stabilise mais il est utile de « zoomer » sur cette période qui appelle divers commentaires. Vers 2800 avant l’ère commune (moins 4500 ans dans le graphique) il y eut un changement brutal du climat qui eut des conséquences dramatiques provoquant la chute de l’empire égyptien ancien et une désertification du Sahara. Mais revenons au tracé de l’évolution des températures à la surface du sommet de la calotte glaciaire du Groenland au cours du temps depuis la fin du Dryas récent jusqu’à aujourd’hui. Les « réchauffements » aussi appelés optima climatiques : Minoïen, Romain, Médiéval et Contemporain, favorisèrent l’apogée de la civilisation minoïenne et de la civilisation néo-assyrienne (j’y reviendrai ci-dessous), puis de l’Empire romain, puis aux XIe et XIIe siècles l’optimum médiéval qui a favorisé le doublement de la population européenne et la construction des cathédrales et enfin l’optimum moderne (1920-1990) qui vit un accroissement jamais atteint de la population humaine et une diversification technologique sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

L’optimum climatique minoïen favorisa le développement de l’empire crétois qui rayonna sur l’ensemble de la Méditerranée entre les années 1800 et 1600 avant l’ère présente. Il s’agissait d’un empire de marchands qui dominait le commerce entre l’Orient et les pays bordant la partie ouest de la Méditerranée, pour faire court. Si l’explosion cataclysmique du Santorin en 1650 avant l’ère présente n’avait pas eu lieu, explosion suivie d’un d’un tremblement de terre créant un gigantesque tsunami qui détruisit la plupart des grandes villes de Crète, la disparition de cet empire aurait fini par avoir eu lieu en raison du refroidissement du climat qui provoqua des sécheresses et par conséquent des famines plus destructrices encore que le tremblement de terre, exactement comme la disparition de l’empire égyptien ancien. Ce refroidissement du climat qui dura près de 1000 ans provoqua ensuite l’effondrement de l’empire néo-assyrien dont la principale ville était Ninive. Cet empire comprenant l’Irak, la Syrie, l’Egypte et le sud-est de la Turquie d’aujourd’hui était très dépendant de ses ressources agricoles, elles-mêmes tributaires de la pluviométrie. Or qui dit refroidissement sous-entend aussi une plus faible évaporation des océans et des mers et donc moins de précipitations. L’empire, pour faire bref encore, se désagrégea, fragilisé par des périodes de disette répétées.

Pourquoi de telles disparités dans l’évolution du climat ont-elles toujours existé, à des échelles de temps longues ou plus en détail des changements qualifiés de discrets à l’échelle géologique ? Les climatologues se perdent en conjectures. Il semble qu’il y ait une périodicité approximative de 1000 ans décrivant ces optima climatiques mais quelle en est la raison ? Première réponse évidente en examinant le graphique ci-dessus l’effet d’une quelconque augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique est à exclure puisque le charbon et le pétrole étaient inconnus. Il n’y avait donc aucune intervention humaine dans l’évolution du climat.

Il fa ut échafauder des hypothèses comme les oscillations multidécadales des océans qui sont encore très largement inexpliquées. La seule tentative d’explication de ces fluctuations du climat qui paraissent erratiques est la modélisation de la variation de l’activité magnétique du Soleil réalisée par la mathématicienne Valentina Zharkova de l’Université de Northumbria. Pour plus de détail voir sur ce blog le billet du 31 octobre 2015 précisant les propos du billet de ce blog du 5 septembre 2015. Si l’incidence de l’irradiance solaire totale ne change en apparence que très peu il s’avère néanmoins que cette infime variation – de quelques fractions de watt/m2 – peut avoir un effet global non nul sur le climat. La prouesse mathématique réalisée par Madame Zharkova et ses collaborateurs montre que, contrairement à tous les modèles présentés par l’IPCC, son modèle de prédiction de l’évolution de l’activité solaire est aussi valable en « remontant dans le temps ». Ces prédictions expliquent clairement le « petit âge glaciaire » ainsi que l’optimum climatique médiéval alors qu’aucun des modèles, aussi fameux soient-ils, émanant de l’IPCC ne peuvent être extrapolés vers le passé. Ils sont donc purement spéculatifs voire fantaisistes. Il apparaît donc que les variations du climat terrestre seraient liées aux seules variations de l’activité magnétique du Soleil. Le lien de cause à effet est malheureusement, dans l’état actuel des connaissances, difficile à établir clairement.

Suite dans un prochain billet.

https://wattsupwiththat.com/2016/07/31/a-warm-period-by-any-other-name-the-climatic-optimum/

https://arxiv.org/pdf/1804.01302.pdf

Géopolitique : la guerre du lithium a déjà commencé

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Pour équiper une voiture électrique Tesla modèle S de batteries délivrant une puissance de 70 kWh il faut 63 kilos de lithium. La firme américaine Tesla produit aujourd’hui des voitures électriques en Chine contribuant de ce fait aux quelques 1 million et demi de ce type de voiture déjà fabriquées dans ce pays, le premier producteur du monde. En outre la Chine prévoit qu’en 2040 toutes les voitures neuves vendues dans son pays seront électriques. La demande en lithium va donc croître exponentiellement ainsi que la consommation d’électricité et dès 2025 la Chine aura besoin de 800000 tonnes de lithium puis cette demande continuera à augmenter. La principale préoccupation de la Chine est donc d’assurer ses sources d’approvisionnement en dépit du fait que ce pays compte parmi les rares pays possédant des gisements de lithium avec le Chili, la Bolivie, l’Argentine et l’Australie. La Chine a donc ces dernières années mis en place des contrats d’exploitation avec la plupart de ces pays, dont en particulier le Chili et la Bolivie.

Avec la Bolivie qui possède près de 60 % des réserves mondiales de lithium connues la Chine était sur le point de finaliser un contrat d’exploitation du haut plateau d’Uyuni à l’extrême sud-est du pays à 4000 mètres d’altitude, une étendue de désert salé de près de 10000 km2. La NSA, organisme d’écoute américain, a constitué un solide dossier relatif aux tractations entre l’administration chinoise et le gouvernement bolivien d’Evo Morales qui avaient été initiées dès le début de l’année 2018. Il s’agissait d’un accord gagnant-gagnant entre la Bolivie et la Chine puisque ce dernier pays s’engageait à investir dans une usine de production de lithium métal et ultérieurement dans une unité de production d’accumulateur Li-ion en Bolivie. Comme il est facile de l’imaginer tout ceci n’a pas vraiment plu à l’administration américaine. La CIA a donc financé l’opposition politique bolivienne essentiellement d’origine hispanique pour fragiliser le gouvernement d’Evo Morales d’origine aymara amérindienne, les Amérindiens étant largement majoritaires dans la population bolivienne. De plus le passé de syndicaliste de Morales et sa politique socialiste ouvertement affichée dans le pays le plus pauvre d’Amérique latine a aggravé son cas. Le véritable coup d’Etat organisé par la CIA a conduit Morales à l’exil et à l’annulation de tous les contrats miniers passés ou sur le point d’être conclus avec la Chine.

Pour l’administration américaine le lithium est considéré comme un métal stratégique et toute tentative d’exploitation échappant au contrôle de Washington met en danger la sécurité des Etats-Unis. La population bolivienne d’origine amérindienne est la première à en subir les conséquences et ses espoirs d’amélioration de son niveau de vie ont disparu. Les troubles que vit actuellement le Chili sont du même ordre et sont également organisés par la CIA, sous le faux prétexte que tous les pays de la sphère d’influence américaine sur les deux partie du continent doivent être des pays « démocratiques » et si ce n’est pas le cas ils sont considérés comme des menaces pour la sécurité des USA. La guerre du lithium a bel et bien commencé …

Source partielle : globalresearch.ca, illustration Wikipedia

La dette de la France : une entourloupe arithmétique

Si j’étais maître d’école (à l’ancienne) j’écrirais au tableau noir l’énoncé d’un petit exercice d’arithmétique à mes élèves, en blouse grise comme moi, de cours moyen première année pour avoir l’occasion de leur enseigner un rudiment d’économie qui serait le suivant, c’est de la fiction car quand j’étais en cours moyen il y avait l’ « ancien franc » et le prix d’une baguette de pain était 45 francs.

Aujourd’hui on fonctionne avec l’euro et une baguette coûte, je crois, un euro, soit 6,5 francs, soit 650 « anciens francs » de mon enfance : si je raisonne encore avec ces anciens francs le prix de la baguette de pain a été multiplié par 14,5 en francs constants et immuables, une monnaie qui a malheureusement disparu. Ce calcul est sans valeur, il ne signifie rien, me diraient mes élèves qui comme moi n’y comprendraient rien du tout. Alors à court d’argument j’écris donc le petit problème d’arithmétique au tableau noir pour mes élèves en blouse grise d’aujourd’hui, c’est de la fiction puisque les élèves ne sont plus en blouse grise mais portent tous des T-shirts de marque fabriqués en Chine. Mais le problème en question n’est pas du tout une fiction et il fait froid dans le dos.

Énoncé du problème. Avec les données ci-dessous calculez combien a coûté aux contribuables français d’assurer un point de PIB de croissance durant l’année 2019 ? Attention il y a un piège dans les données ci-après.

PIB : 2585 milliards d’euros

Croissance officielle : 1,2 %

Dette de l’Etat (officielle) : 96 % du PIB, c’est-à-dire 2450 Md d’euros

Augmentation nette de la dette en 2019 : 95 Md d’euros (donnée datant d’octobre) donc pour l’année 2019 au bas mot 100 Md, la grandeur qui sera retenue pour le problème. Toutes ces données sont disponibles sur internet pour qui sait les trouver.

Ces 100 milliards ont servi en partie à payer les coupons des titres de dette en cours et les titres arrivant à échéance durant l’année 2019 puisque la charge de la dette de la France est d’environ 50 Md par an et a tendance, grâce aux taux d’intérêts nuls, à diminuer, mais cette remarque n’a rien à voir avec l’énoncé du problème, encore que …

Solutions. Le piège consiste à savoir si on englobe ou non les 100 Md d’euros de dette supplémentaire dans le PIB. Premier calcul. Le supplément de dette est incorporé au calcul du PIB comme le sont les revenus du trafic de drogue et la prostitution selon des directives européennes. Je me demande toujours comment les fonctionnaires du Ministère des finances calculent ce « surplus » de PIB, bref … Donc la France a emprunté 100 milliards pour « fonctionner » et éventuellement investir soit 3,86 % du PIB, donc pour réaliser 1,2 % de croissance il a fallu emprunter 3,3 euros pour réaliser 1 euro d’augmentation du PIB.

Deuxième solution. Maintenant, en considérant que l’augmentation de 100 Md de la dette n’a pas été incorporée au PIB comme les revenus de la prostitution et le trafic de substances illicites alors le PIB réel n’a été en réalité que de 2485 milliards d’euros et si on est honnête ces 100 Md empruntés sur les marchés représentent alors 4 % du PIB. Il a donc fallu emprunter 3,35 euros pour réaliser 1 euro d’augmentation du PIB.

Mes élèves en blouse grise diraient alors : « mais Maître 5 centimes d’euro de différence ce n’est rien, le pays peut continuer à emprunter » … Quand on raisonne avec des grands nombres personne ne comprend plus rien, y compris, et surtout, le Ministre des finances qui ignore combien il y a de mètres carrés dans un hectare … Comme le disait François Fillon : « la France est en faillite » et c’est surtout pour avoir prononcé cette phrase que la mafia financière, chapeautée par le fond KKR et la banque Rothschild, qui gouverne aujourd’hui la France a tout fait pour le mettre hors-jeu. Les bons vieux petits problèmes d’arithmétique, qui font tout de même appel à la règle de trois, éclairent parfois les esprits enfumés par la propagande permanente du genre : « Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien » … Ça ne peut que très mal se terminer surtout si le flacon de perfusion que tient à bout de bras la Banque de France venait à se vider puisque les titres de dette de la France représentent déjà (c’est officiel) 30 % du bilan de la BdF, mais il ne faut pas le dire … Et si la charge de la dette de la France diminue c’est aussi parce que la BdF reverse au Trésor une partie des intérêts qu’elle perçoit sur les titres de dette qu’elle racheté, donc tout va pour le mieux dans un monde totalement financiarisé.

Note. Je ne suis pas économiste et j’ai peut-être écrit des énormités, dans ce cas je m’en excuse vivement. Les données numériques citées ici sont les plus récentes disponibles sur divers sites internet. Je n’ai rien inventé. Les « hors-bilan » n’ont pas été pris en compte car comme leur nom l’indique ils ne sont pas intégrés dans le calcul de la dette telle qu’elle est présentée aux investisseurs et aux bureaucrates de Bruxelles. Si la France intégrait ces hors-bilan, un concept qui a été inventé par je ne sais plus quel ministre des finances français, il me semble que c’était Juppé, la situation serait bien pire que celle qui est vendue à l’opinion, du genre de celle de l’Italie, le mouton noir à 5 pattes de l’Europe.

Crise climatique : la « fake-news » du corail qui meurt

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En décembre 2015, le Docteur Peter Ridd, professeur de physique à l’Université James Cook, à Cairns en Australie contacta un journaliste pour l’alerter sur le fait que le public n’était pas assez informé sur l’état catastrophique de la Grande Barrière de corail qui s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres le long de la côte est de l’Australie. Ridd montra des photos prises il y a environ 100 ans et illustrant l’état des coraux près de Bowen, une petite ville du Queensland au nord de Mackay où la barrière de corail se trouve à quelques miles de la côte. Ces photos avaient déjà été publiées lors d’une « work-shop » qui avait eu lieu en 1995 à Townsville et dédiée à l’état de santé de la Grande Barrière de corail. Ridd s’aperçut très rapidement que les photos en question s’étaient répandues sur internet et servirent de supports dans des rapports officiels et des informations grand-public malgré le fait que le résumé de cette work-shop avait clairement indiqué qu’il était imprudent d’établir des comparaisons hâtives entre ces photos (lien, en accès libre) et l’état actuel des coraux. Ridd demanda donc à ce journaliste de bien vouloir trouver des photos récentes de ces mêmes coraux, dans les mêmes lieux que ceux qui avaient été pris en photo il y a 100 ans. Il fut rassuré car le journaliste lui présenta des photos prises quelques jourd auparavant montrant un corail en parfait état.

Mais Ridd s’y prit trop tard pour rattraper son erreur puisque quelques semaines plus tard un article parut dans la revue Nature (lien, en accès libre) en janvier 2016 indiquant que le corail était en très mauvais état en comparaison de photos anciennes prises il y a 100 ans de ce même corail se trouvant tout près de la petite ville de Bowen et qu’ils n’y avait pas eu d’amélioration depuis 2012. Ridd convoqua à nouveau le journaliste pour lui préciser que cet article de Nature racontait n’importe quoi. En réalité le journaliste, un dénommé Peter Michael, contacta par courrier le Docteur Terry Hugues, le grand rival de Ridd à la James Cook University. Ce dernier fit tout ce qui était en son pouvoir pour que l’Université congédie Ridd pour faute grave (troisième lien).

Le Docteur Jennifer Marohasy, spécialiste de l’environnement côtier, dénonça à plusieurs reprises la fausse propagande du WWF relative à la Grande Barrière de corail. Lorsqu’elle prit connaissance des déboires du Docteur Ridd elle voulut en avoir le coeur net et fit appel à un photographe professionnel spécialisé dans la photo et le film sous-marin et à un spécialiste des coraux à la retraite, le Docteur Walter Starck, pour confimer que le corail autour de l’île Stone au large de la ville de Bowen était florissant. Visionner le film réalisé par Jen Marohasy est suffisant pour affirmer que cette histoire de corail mourant en raison du réchauffement climatique ou de prétendue acidification de l’océan est juste une « fake-news » : https://youtu.be/HqFFqBuFVqU

Via le blog de Donna Laframboise. Liens :

https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/11/Wachenfeld_DR_Long-term_trends_in_status_coral_reef_historical_photographs1995.pdf

https://www.nature.com/articles/srep19285

https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/04/ridd-v-james-cook-university-2019-fcca-997-.pdf

L’essor de la voiture électrique tient en un chiffre : combien de dollars/kWh ?

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Alors que de nombreux gouvernements occidentaux prennent des mesures pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre des véhicules automobiles propulsés par des moteurs à combustion interne ils oublient un paramètre encore incompressible dont l’importance économique est incontournable : le prix de la voiture électrique. Pour une petite berline tout électrique il en coûte à l’acquéreur potentiel 3 fois le prix d’un modèle équivalent à combustion interne. Il s’agit du goulet d’étranglement qui pénalise la pénétration sur le marché de la voiture électrique hormis l’évolution probable vers la hausse du prix de l’électricité. Cette constation sans appel provient d’un groupe d’experts des Laboratoires Argonne qui ont été mandatés par le Département de l’Energie américain. Il faut que le prix des batteries mesuré en dollars par kWh diminue de moitié. Selon la prospective réalisée par ces laboratoires l’objectif d’une diminution de moitié du prix des batteries ne sera atteint que vers 2030.

Un autre problème se greffe à celui du prix, les risques d’incendie spontané des batteries Li-ion actuelles. La firme Toyota estime être sur le point de résoudre ce problème d’inflammabilité du lithium avec la production prochaine massive de batteries au lithium « solid-state » ne présentant plus ce risque vers le milieu de l’année 2020 afin d’éliminer tout risque d’incendie avec ses véhicules hybrides. Il est vrai que les batteries des véhicules hybrides sont moins sollicitées que celles des véhicules tout-électrique par conséquent ce risque d’incendie reste limité.

Avec la « démocratisation » au niveau de son prix de la voiture électrique apparaîtront deux autres problèmes : la disponibilité en lithium et le prix et la provenance de l’énergie électrique. Pour l’instant il n’existe pas encore de technologie industriellement applicable du recyclage des batteries Li-ion dans le but de récupérer tout ou partie du lithium comme cela est appliqué pour le recyclage des batteries conventionnelles au plomb. Actuellement 100 % du plomb des batteries est recyclé alors que moins de 5 % du lithium des batteries provenant de véhicules automobiles, des téléphones mobiles ou d’autres appareils électroniques est recyclé. En ce qui concerne l’énergie électrique la situation est surréaliste dans la mesure où les promoteurs de la voiture électrique dans le but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre pronent également la sortie du nucléaire, la seule source d’énergie électrique qui n’émet pas de gaz à effet de serre. Cette politique aberrante de sortie du nucléaire conduira à une augmentation insupportable du prix du kWh. Les Laboratoires Argonne ont estimé qu’à terme le développement des véhicules électriques absorberont 40 % de toute l’électricité produite aux Etats-Unis ! Les idéologues allemands ou français qui soutiennent une transition énergétique urgente ont-ils vraiment pris conscience de cet autre goulot d’étranglement pour l’expansion du marché de la voiture électrique ? Il est opportun également de mentionner que les distributeurs d’électricité devront installer des millions de bornes de rechargement. Un véritable casse-tête sur lequel ces mêmes idéologues ne se sont pas penché …

Enfin, les constructeurs d’automobiles sont-ils préparés à une telle révolution technologique ? À l’évidence non. En 20 ans les constructeurs d’automobiles ont réussi à réduire significativement la consommation des moteurs à combustion interne (essence ou diesel) gràce à l’introduction de tout un ensemble de dispositifs électroniques. Combien faudra-t-il d’années pour que ces constructeurs opèrent une conversion technologique totale ?

La nouvelle révolution automobile n’est donc pas exempte de problèmes car elle ne concerne pas seulement les industriels de l’automobile mais également les industriels de l’électricité et de sa distribution, les fabricants de batteries et les industries du recyclage du lithium … Et quand on pense que les Allemands – et les Français en commençant avec la centrale nucléaire de Fessenheim – ont planifié la dénucléarisation totale ou partielle de leur production d’électricité, on ne peut que constater que la politique énergétique de ces deux pays n’est que du « grand n’importe quoi ».

Source : https://science.sciencemag.org/content/366/6464/422

Climat : « Science », « Socialisme » ou « Eco-fascisme » ?

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Les « Green New Dealers » (les adeptes du changement vert) se sont convaincu eux-mêmes que notre planète était confrontée à un cataclysme climatique imminent provoqué par l’activité humaine. Ce cataclysme annoncé pour 2031 ne peut être empêché que par des ordonnances autoritaires gouvernementales voire mondiales visant à remplacer les combustibles fossiles par des biocarburants (renouvelables), de l’énergie éolienne (gratuite, quand il y a du vent), des panneaux solaires (quand il y a du soleil) et des batteries (qui ne sont pas encore mises au point à grande échelle). Ces activistes parviennent en grande partie à cet état de certitude absolue quasiment extatique en propageant en permanence des histoires effrayantes tout en prenant soin de passer sous silence toutes les preuves et les points de vue contredisant les thèses qu’ils avancent.

Ces gens-là parlent en toute liberté et trompeusement de « pollution au carbone » : le carbone est de la suie qui attaque les poumons, ce que les voitures, les usines et les centrales électriques émettent pourtant aujourd’hui en infimes quantités puisque tout a été fait pour ne plus rejeter de particules de suie, celle incriminée par ces combattants de la survie de la planète. S’ils devaient être honnêtes il devraient mentionner, pour être plus précis, le dioxyde de carbone, gaz incolore, inodore, invisible, que nous exhalons chaque fois que nous respirons et dont les plantes ont besoin pour vivre et croître en utilisant ces 0,04 % de l’atmosphère qu’elles puisent désespérément alors qu’elles vivraient beaucoup mieux avec plus de ce gaz tout en étant moins dépendantes des ressources en eau.

Ceux qui osent nier la véracité du changement climatique (et sont traités de fascistes au passage) affirment que celui-ci est stable et peut être maintenu ainsi en assurant un contrôle mineur des émissions de ce « carbone » et accessoirement du méthane – gaz que nous aussi êtres humains émettons chaque jour au cours de la digestion – alors que ce dernier gaz est présent en quantités infinitésimales dans l’atmosphère. Les « protecteurs de la planète » ignorent la présence de la vapeur d’eau atmosphérique qui est pourtant le seul candidat crédible pour présenter un éventuel effet de serre. Ils ignorent également les variations de l’activité solaire, les rayons cosmiques, les nuages, les circulations océaniques, les volcans, la variation de l’orbite terrestre autour du Soleil ainsi que d’autres évènements imprévisibles qui ont toujours modulé par le passé le climat de la Terre. Ces « green new dealers » insistent sur le fait qu’une augmentation ne serait-ce que d’un demi-degré de la température planétaire serait une catastrophe totale, augmentation qu’ils mettent en avant en se référant au dernier « petit âge glaciaire » qui sévit par le passé entre 1450 et 1850.

C’est complètement absurde. Pour avancer cette menace ces gens-là se réfèrent à des modèles informatiques qui prévoient des températures torrides tout en affirmant que ces températures sont déjà de 1 degré supérieures à celles observées que ce soit par ballons-sondes ou avec des satellites à celles observées avant l’invention de la machine de Watt.

Ces gens qui croient vraiment à la crise climatique prétendent que les tornades, les ouragans, les sécheresses et les incendies deviennent de plus en plus fréquents et intenses. En réalité, entre 1950 et 1984, les Etats-Unis comptaient en moyenne 55 ouragans de catégorie 4 ou 5 par an. Au cours des 33 années qui suivirent (1985-2018) il y eut en moyenne seulement 35 ouragans par an et en 2018 pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis pas un seul ouragan de catégorie 4 ou 5 n’a atteint le sol américain. Est-ce vraiment dû à une hausse du gaz carbonique atmosphérique ? Entre 1920 et 2005 cinquante-deux ouragans de catégories 3 à 5 ont touché les USA, soit 1,6 par an en moyenne. Ensuite, d’octobre 2005 à août 2017, douze années record, aucun ouragan majeur n’a atteint le territoire américain. Les ouragans Harvey et Irma ont mis un terme à cette période et pourtant l’intensité des précipitations ne sont pas sans précédent. Tout ça est-il vraiment provoqué par la hausse du niveau de gaz carbonique dans l’atmosphère ? Et en ce qui concerne les incendies le fait de monter en épingle les incendies qui ont eu lieu en Californie ces derniers mois ne représentent rien si on compare le nombre d’incendies et les surfaces dévastées par ces derniers au cours des années 1930-1940.

Le Washington Post a rapporté il y a quelques mois que les observateurs trouvent que l’eau des océans est anormalement trop chaude. C’était en 1922 ! Et les explorateurs polaires avaient noté bien avant aujourd’hui que l’étendue des glaces arctiques fluctuait. En 1860 l’explorateur Sir Francis McClintock écrivait dans ses carnets que « il était étonné de l’absence totale de glace dans le détroit de Barrow alors qu’en 1854 ce détroit était complètement pris par les glaces ». En ce qui concerne le climat continental nord-américain un commentateur a déclaré ceci : « les neiges sont moins fréquentes et elles sont moins épaisses, les rivières ne gèlent plus en hiver à présent ». C’était Thomas Jefferson en 1799. Incroyable aussi mais vrai, la crise du refroidissement redoutée dans les années 1970 a été remplacée par la crise actuelle du réchauffement. Après s’être élevés d’environ 120 mètres à la fin de la dernière période glaciaire (Dryas récent) il y a 12000 ans le niveau des océans n’a monté que de 12 à 14 centimètres par siècle. C’est une menace minime pour les populations côtières, certaines d’entre elles étant beaucoup plus menacées par l’enfoncement des sols, en particulier dans le Maryland (baie de la Chesapeake) d’Hampton Roads en Virginie et aussi à Houston et à Miami, où pourtant le niveau de la mer dans les zones non construites n’a pas varié depuis un siècle.

L’eau des océans ne peut pas devenir « plus acide ». Elle est déjà légèrement alcaline et peut fluctuer localement mais de là à devenir franchement acide il y a un fossé. Le blanchiment du corail a été relié à cette hypothétique acidification. En réalité il est peut-être provoqué par les pollutions mais il est surtout naturel car ces êtres vivant complexes ont tendance à rejeter une partie de leur dinoflagellés unicellulaires symbiotiques, les zooxanthelles, quand les eaux deviennent plus chaudes … ou plus froides. Les coraux s’adaptent alors aux changements de température en trouvant de nouvelles espèces d’algues symbiotiques, ensuite ils retrouvent leur vitalité comme tout au long de la Grande Barrière de Corail (cf. un prochain billet sur ce blog) ou encore dans les récifs d’Hawaï et de Polynésie française. Ces coraux s’adaptent aussi quand le niveau des mers augmente comme ce fut le cas depuis le dernier âge glaciaire créant ainsi de splendides barrières de corail et autres atolls comme par exemple l’archipel des Tuamotu, une véritable merveille vue d’avion, autour d’îlots qui ont disparu avec la montée des eaux.

De mémoire d’homme il n’y a jamais eu autant d’ours polaires – plus de 30000 – et ils menacent maintenant les hommes. Ces ours ont survécu à de nombreux changements du climat, des périodes interglaciaires et des périodes de réchauffement par le passé. Ils ne sont pas du tout en voie de disparition. Comme pour les ours polaires, nous ne sommes menacés ni par une crise climatique, ni par un réchauffement climatique sans précédent ou extrême, que ce soit d’origine humaine ou naturelle. Incriminer les combustibles fossiles et le fait que leur utilisation émet du « carbone » et qu’ils doivent être remplacés par des biocarburants, de l’énergie éolienne, photovoltaïque et la construction d’immenses batteries de stockage se révèle bien plus destructeur pour l’environnement et l’écologie que la prétendue crise climatique. Ces dispositions porteraient gravement atteinte à l’approvisionnement alimentaire, à la qualité de la nutrition, à l’emploi, au niveau de vie, à la santé et à l’espérance de vie, en particulier dans les pays dits pauvres mais aussi pour les pays dits riches.

Un seul exemple : Si les Etats-Unis décidaient de remplacer 100 % des carburants fossiles par de l’éthanol il faudrait consacrer 350 millions d’hectares pour cultiver du maïs réservé à l’éthanol et du soja ou du colza pour la production d’huiles, soit 4 fois la superficie totale du Texas (ou 5 fois la surface de la France. Que resterait-il pour les cultures vivrières ? Supposons, toujours aux USA, que le gouvernement décide de remplacer toutes les sources d’énergie électrique utilisant des combustibles fossiles qui produisent (2018) 3,9 milliards de MWh, de remplacer tous les chauffages des maisons par du gaz naturel par une autre source d’énergie renouvelable et toutes les voitures par des véhicules électriques il faudrait que le parc éolien soit capable en une seule journée avec du vent d’assurer la fourniture d’électricité pendant 7 jours consécutifs sans vent, ce qui peut parfaitement arriver. Il faut aussi prendre en compte les pertes d’énergie dans les lignes de transport d’électricité, les postes de transformation et les onduleurs pour produire de l’électricité alternatif à partir de batteries qui ne peuvent stocker que du courant continu (encore faudrait-il qu’elles existent à très grande échelle ce qui est loin d’être le cas) et les pertes au cours des cycles de charge et de décharge de ces batteries. Il faut aussi considérer que les éoliennes ne délivrent leur puissance nominale que 16 % du temps en moyenne. Au lieu des 58000 éoliennes actuellement installées sur le sol américain il faudrait, en prenant en compte toutes ces considérations, installer au moins 14 millions d’éoliennes, chacune d’entre elles capable de générer 1,8 MW à pleine capacité, c’est-à-dire quand le vent souffle à une vitesse appropriée. Globalement, en se référant à la « ferme » d’éoliennes de Fowler Ridge installée par la société BP il faudrait disposer de 1,7 milliards d’acres occupés par des éoliennes sur le territoire américain, soit 10 fois la surface de l’Etat du Texas, c’est-à-dire la moitié du territoire américain, à quoi il faut ajouter des centaines de millions de kilomètres de lignes électriques pour acheminer cette énergie intermittente vers des postes de transformation et des lignes souterraines de courant continu pour enfin acheminer cette énergie à de gigantesques installations d’accumulateurs …

Alors que les éoliennes sont considérées comme respectueuses de l’environnement par les « Green New Dealers » celles-ci conduiraient à la disparition rapide et presque totale des rapaces nocturnes, des chauve-souris et de bien d’autres oiseaux migrateurs. Une grande partie de l’environnement du territoire nord-américain serait irréversiblement détruit sous le faux prétexte qu’il est urgent de sauver le climat. Pour fabriquer toutes ces éoliennes il faudrait produire globalement 15 milliards de tonnes de matériaux divers allant de l’acier au béton en passant par les terres rares, les composites à base de pétrole ainsi que bien d’autres matières premières. Ce type de projet « Green New Deal » multiplierait, pour les seuls besoins des USA, la totalité de l’activité minière mondiale par 100, ce qui nécessiterait d’éliminer des centaines de milliards de tonnes de roches stériles et de traiter des dizaines de milliards de tonnes de minerai, le tout avec des ressources énergétiques essentiellement basées sur des combustibles fossiles. Il est impossible d’imaginer précisément quel serait l’impact global, planétaire, d’un tel choix – uniquement pour les USA.

Si on ajoute à la seule construction des éoliennes l’installation de batteries de stockage du type de celles utilisées dans les voitures Tesla pour remplacer les centrales électriques de secours brûlant du gaz naturel ou du pétrole afin d’assurer une alimentation électrique fiable quelles que soient les conditions météorologiques il faudrait produire au moins un milliard de batteries à base de lithium et de cobalt comme celles équipant une seule voiture électrique, pesant 500 kilos chacune, situation à laquelle il faudrait ajouter le remplacement total du parc automobile actuel par des véhicules électriques.

Ceux qui croient réellement à la venue d’une crise climatique se proclament avec une fierté certaine qu’ils sont les « socialistes de l’environnement » bien qu’ils ignorent totalement la réalité, balayant d’un revers de la main ces réalités énergétiques. Certes, leur but est fondamentalement de favoriser un système politico-économique au sein duquel le gouvernement central sera censé contrôler les moyens de production tout en limitant les droits de propriété privée ou plus radicalement de les supprimer pour les communautariser. C’est du socialisme orthodoxe. Ce que ce mouvement veut réellement c’est un éco-fascisme, un système gouvernemental encore plus extrême et intolérant que ceux que l’on a connu par le passé, un système dans lequel le gouvernement ne possède pas directement les entreprises et les industries mais dicte ce qu’elle peuvent faire, ce qu’elles doivent faire, vendre et redistribuer la richesse en utilisant précisément ce que cette idéologie du « Green New Deal » dénonce : une politique coercitive type « Antifa » et au final contrôler la pensée, la parole et l’accès à l’information.

On y est déjà aux Etats-Unis avec Google, Facebook, Youtube, Twitter, Wikipedia, les Universités, et les médias grand-public. Toutes ces institutions ont pour objectif de censurer, de marginaliser, d’ostraciser, de désavouer tous ceux qui refusent – pour l’instant – l’installation d’un tel régime totalitaire. Des autodafés seront bientôt organisés non pas sur la place publique mais électroniquement, de supprimer ou modifier les algorithmes qui sont déjà omniprésents sur le Web dans le but d’éliminer les points de vue sur l’énergie et le climat qui ne correspondent pas à leur agenda.

On n’en est qu’aux prémices de ce totalitarisme : le Docteur Peter Ridd a été expulsé de l’Université pour avoir dénoncé les mensonges concernant la supposée disparition de la Grande Barrière de Corail (cf. un prochain billet sur ce blog), le Docteur Susan Crockford a subi le même sort pour avoir oser défier les fausses déclaration concernant la supposée disparition des ours polaires. Robert Kennedy Jr (encore lui : l’anti-vaxxer professionnel, cf. un précédent billet sur ce blog) et le sénateur Sheldon Whitehouse et bien d’autres politiciens veulent tout simplement que les « dissidents du climat ou de l’énergie » soient poursuivis et emprisonnés comme de simples prisonniers politiques.

La société occidentale – car il ne s’agit pas seulement des Etats-Unis – entre tête baissée dans un totalitarisme bien pire que le fascisme, le stalinisme ou le nazisme des sombres années passées car il fait appel subtilement à la responsabilité individuelle pour sauver la planète. Il faudra, nous récalcitrants dont je fais partie, continuer à dire la vérité au pouvoir politique, il en va de l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.

Adapté d’un article de Paul Driessen, conseiller de CFACT et essayiste paru sur le site CFACT (cfact.org)

Commentaire au sujet des « Quarante cinq déclarations … »

J’avais laissé sur mon blog cette traduction de commentaires qui m’ont donné la nausée seulement pour information destinée à mes fidèles lecteurs en ayant pris soin de ne pas prendre position. J’ai cru comprendre que j’étais classé dans la catégorie des « fascistes » pour avoir osé insérer ces ignominies. N’importe qui aujourd’hui traite n’importe qui de fasciste pour n’importe quelle raison sous le prétexte qu’on est pro-nucléaire ou climato-sceptique … serais-je donc triplement fasciste, réactionnaire et en prime obsédé sexuel parce que j’ose parler de sexe sur ce blog et remettre en question la théorie du « genre » ? Ce que je défends avant toute chose c’est ma liberté d’expression et je continuerai ainsi tant que je serai capable d’écrire. J’ai écrit plus de 3000 billets sur ce blog et un autre millier continuera à déranger tous ceux qui se sont mis eux-mêmes dans la moulinette de la conformité du « vivre-ensemble » crypto-marxiste (allusion au film The Wall d’Alan Parker sorti en 1982).

Reprenons donc le sujet de ces « déclarations ». Si on doit atteindre une stabilisation de la population au niveau mondial, seule la croissance économique, technique et culturelle peut favoriser une diminution spontanée de la natalité. L’éducation fait partie de cette longue marche vers une maîtrise de la fécondité. J’avais laissé un billet au sujet de l’urgence que constitue l’électrification de l’Afrique sub-saharienne car la disponibilité en énergie constitue un facteur de développement essentiel pour qu’en une ou deux générations le taux de natalité diminue. Les pays occidentaux sont une exemplaire illustration de ce phénomène d’amélioration du niveau de vie sur la fécondité. Dans de nombreux pays « sous-développés » (excusez-moi d’utiliser ce qualificatif que je n’apprécie pas) les enfants représentent pour les familles un capital humain. Les enfants sont une main-d’oeuvre gratuite pour aller chercher de l’eau, gratter la terre pour la rendre cultivable, collecter du bois de chauffage et éventuellement travailler dans les mines pour rapporter quelques pièces dans la maigre cagnotte de la famille. Avec une amélioration des conditions de vie quotidiennes, les enfants ne représenteront plus, à terme, ce capital humain indispensable pour que des familles entières subsistent tant bien que mal.

Toutes ces 45 déclarations sont issues d’occidentaux et la plupart d’entre eux ne sont jamais allé visiter un quelconque pays africain, ce que j’ai fait au Cameroun en allant dans des localité reculées au milieu de la forêt sans électricité. Dans des bourgades isolées qui n’ont rien à voir avec Douala, la capitale économique du pays, l’électricité est intermittente quand un réseau existe. J’ai assisté à une fête lors d’un mariage dans ce village, il y avait un groupe électrogène pour assurer un éclairage suffisant, et j’ai été étonné de constater qu’il y avait beaucoup plus d’enfants que d’adultes. Je dirais de mémoire une proportion de trois enfants par adulte. Pourtant le Cameroun est considéré comme un pays « presque » développé.

Malgré l’assouplissement de la politique de l’enfant unique en Chine, compte tenu de l’amélioration récente de la vie quotidienne dans ce pays, je doute que le taux de natalité atteigne à nouveau un jour 2 enfants par femme féconde. La population de ce pays, avec le concours de sa course vers la modernité qui a fait sortir de la pauvreté plus de 700 millions de personnes, n’augmentera plus et comme l’Allemagne, l’Italie ou le Japon la population vieillira inexorablement. Le progrès technique, le confort quotidien, l’électrification de la moindre bourgade auront vaincu le taux de natalité délirant de l’après-révolution culturelle chinoise. Que tous ces occidentaux nantis, adeptes du malthusianisme et des thèses du Club de Rome, cessent, quel que soit le prétexte qu’ils mettent en avant, de faire des déclarations nauséabondes que j’ai osé laisser sur mon blog, qui a pour mission d’informer quand je juge qu’il est nécessaire de le faire. Bonne lecture à tous ceux qui ont choisi de continuer à lire mon blog.