Les paramètres de l’économie japonaise feraient pâlir plus d’un pays européen. L’inflation est proche de zéro en raison de l’approvisionnement en énergie primaire qui entre dans le cadre de contrats à long terme, charbon, pétrole ou gaz liquéfié. Le chômage est inférieur à trois pour cent de la population active malgré un grand nombre de seniors toujours en activité, ce qui paraît paradoxal. À peine 2 % des jeunes diplômés de cette année ont renoncé à trouver un travail car ils ont choisi de poursuivre des études supérieures plus longues. L’activité industrielle est toujours très dynamique malgré une ralentissement des économies voisines, Chine, Corée. Le secteur du bâtiment est toujours très actif et constitue avec l’automobile et les machines-outils le principal moteur de l’économie. En ce qui concerne les taux d’intérêt, tous les taux à moins de 5 ans d’échéance sont négatifs et le taux de référence des bonds à 10 ans, qui avait évolué aux alentours de 0,25 % est retombé à 0,18 % et dans le même temps le yen s’est raffermi par rapport au dollar ces dernières 24 heures.
Je ne reviendrai pas sur la dette du Japon car comme chacun sait la transparence est totale puisque les dettes des collectivités locales, des fournisseurs d’énergie électriques et des compagnies de transport, pour ne prendre que ces trois exemples, sont comptabilisées dans le calcul de la dette globale du pays.
Je ne voudrais pas paraître un oiseau de mauvais augure mais le secteur de l’immobilier comprenant également le marché de la maison individuelle a toujours été scruté de près par les analystes financiers car il s’agit d’un moteur de croissance essentiel pour l’économie. Ne disait-on pas au cours des « trente glorieuses » : quand le bâtiment va, tout va. J’ai pu observer au cours des derniers mois la multitude de chantiers de toutes tailles dans tous les quartiers de Tokyo que j’ai pu traverser en train. C’est tout simplement étonnant. Et l’explication se trouve dans la faiblesse des taux d’intérêt des prêts immobiliers.
Ce n’est pas le cas en Europe et encore moins aux USA. Considérons donc la première économie du monde et son marché immobilier. Tous les indicateurs sont au rouge aux USA et les passer en revue est riche d’enseignements. Le nombre de mises en chantier est passé en territoire négatif depuis plus d’un an, les taux des prêts sont les plus élevés depuis 2008, le coût annuel des remboursements de ces prêts a augmenté de 80 % en moins d’un an. Pour les ménages la possibilité d’accès à la propriété est la plus faible depuis 1970. Le prix des maisons est plus élevé qu’en 2006-2007. Depuis plus de 40 ans il n’y a plus de « bon moment » pour acheter une maison, les ventes de maisons neuves se sont effondrées ces derniers mois, les ouvertures de dossiers de prêt ont atteint leur niveau le plus bas depuis 22 ans et enfin le coût des garanties inclues dans le calcul de l’inflation est le plus élevé jamais atteint.
La situation de crise devient donc impossible à éviter d’autant plus que la réserve fédérale, pensant juguler une inflation à deux chiffres, a augmenté son taux directeur de 150 points de base en quelques jours seulement. Vers quoi s’achemine-t-on aux USA ? Vers une crise qui fera paraître celle de 2008 comme un petit grain de sable dans le rouage économique nord-américain. Et comme il se doit ce sont tous les pays occidentaux qui paieront pour cette crise dont la cause première est l’argent facile depuis cette crise de 2008 déversé sans discernement dans l’économie. Cette situation encourage les pays occidentaux, surtout européens, qui se prétendent des démocraties, à prendre des mesures privatrices de libertés, comme la monnaie électronique, le contrôle des changes et des dépenses, la surveillance des comptes en banque et bien d’autres vexations. Tout cela est fait pour masquer la totale incompétence des dirigeants politiques qui n’ont rien trouvé d’autre, comme excuse, d’incriminer la Russie en raison du conflit ukrainien. Demandez à un Américain moyen rêvant de sa maison individuelle ce qu’il en pense, il éclatera se rire …
« Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le pouvoir en Russie n’étaient pas des Russes. Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans une once de remords humain. On ne saurait trop insister. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde soit ignorante et indifférente à cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont aux mains des auteurs de ce crime. » (Alexandre Soljenitsyne)
« L’Occident a gagné le monde non pas par la supériorité de ses idées ou de ses valeurs religieuses (auxquelles peu de membres des autres civilisations se sont convertis), mais plutôt par sa supériorité dans l’application de la violence organisée. Les Occidentaux oublient souvent ce fait, les non-Occidentaux jamais. » (Samuel Phillips Huntington, « Le choc des civilisations », chapitre 2)
Le président ukrainien Zelensky est de race juive, comme l’était d’ailleurs le président Porochenko avant lui. Pourquoi alors le gouvernement fédéral russe appelle-t-il son opération spéciale en Ukraine « dénazification » ? Cela semble contradictoire pour la plupart des esprits occidentaux, où le mot « nazi » ne se rapporte étroitement qu’au génocide anti-juif de l’Allemagne du Troisième Reich (Reich = Empire). En d’autres termes, quelle est la compréhension russe, et d’ailleurs non occidentale, du nazisme ?
Tout d’abord, pour les Russes, comme pour beaucoup d’autres, le nazisme est le credo qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a organisé avant tout l’holocauste des Slaves (plus de 30 millions de morts), dépassant de loin l’holocauste des juifs (près de 6 millions de morts), ainsi que le génocide d’autres minorités à cette époque. Le nazisme est le programme pour envahir, tuer, violer, piller et asservir. C’est exactement ce que les nazis ont fait en Union soviétique après 1941. Ils ont envahi les territoires des autres, tué les hommes, violé les femmes (puis les ont tuées – un soldat allemand sur deux était un violeur et un meurtrier en URSS), pillé l’art et la culture, et fait de ceux qui restaient des esclaves, les emmenant dans des usines et des camps d’esclaves en Allemagne, où ils travaillaient jusqu’à leur mort comme serfs du Troisième Reich.
Cependant, les nazis, exclus de la colonisation dans le reste du monde, n’ont fait en Europe centrale et orientale, notamment en Russie, que ce que les autres peuples d’Europe occidentale ont fait dans leurs colonies, comme nous le verrons plus loin. En d’autres termes, ce que l’on entend par « nazisme » n’est pas du tout spécifique à ce que les Allemands ont fait pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ce sens plus large, qui est celui que le gouvernement fédéral russe a à l’esprit aujourd’hui, le nazisme est ce que l’on peut appeler le « suprémacisme occidental », l’idée que les races non occidentales sont des « Untermenschen », des sous-hommes. Par conséquent, comme les « nègres », les « sauvages », les « singes », les « nips », les « gooks », les Russes aussi peuvent être « annulés ».
Cette mentalité trouve ses racines loin dans la barbarie qui a détruit la partie occidentale de l’Empire romain aux quatrième et cinquième siècles de notre ère. Au début, il semblait que les Barbares allaient être christianisés, en particulier aux confins de l’Europe occidentale, en Irlande, en Angleterre, dans la péninsule ibérique et en Italie. Mais dans le noyau géographique central, contrôlé par les Francs, la tentation des barbares de restaurer l’Empire romain païen était trop forte.
Ce renouveau et cette justification de la barbarie sont visibles dans le premier « Reich » (Empire), fondé par le prince germanique Charles le Grand, également connu sous le nom de Charlemagne (747-814). Avant même qu’il ne fonde ce Reich en 800 et ne se nomme lui-même « Empereur », ses forces franques, commandées par Roland, avaient envahi le Pays basque et avaient été vaincues par les Basques encore libres à Ronceveaux en 778 (l’un des mythes fondateurs de la barbarie occidentale), puis en 782 lors du massacre de 4500 Saxons à Verden. En conséquence, ce barbare génocidaire a été appelé « Le Grand » et « Le Père de l’Europe » et a été « béatifié » par le catholicisme romain, la nouvelle religion franque, venue de la Babylone de Rome, que Charlemagne a en fait fondée, en la substituant à l’ancien christianisme orthodoxe, venu de Jérusalem.
Bien que Charlemagne et son Reich se soient rapidement effondrés, ce n’était que le début de la fin. Après lui, les barbares occidentaux ont commencé à rejeter le christianisme. (Voir, The Formation of a Persecuting Society : Power and Deviance in Western Europe, 950-1250 par R. I. Moore, 1987). En effet, au XIe siècle, les barbares, sous la conduite de leurs nouvelles troupes de choc normandes, les SS de l’époque, ont commencé à massacrer et à opprimer les Grecs autochtones dans le sud de l’Italie, puis les musulmans dans la péninsule ibérique et, un peu plus tard, les Mozarabes autochtones chrétiens. Dans le cadre du même processus, en 1066, les SS normands ont envahi l’Angleterre et conquis ce pays, massacrant les indigènes, imposant l’esclavage (« féodalisme ») et le catholicisme romain. De nombreux Anglais se réfugient à Constantinople et dans le sud de la Russie.
Les barbares occidentaux avaient trouvé une justification à leur barbarie, ils n’avaient pas besoin d’essayer de devenir chrétiens, ils pouvaient continuer comme avant, mais sous les nouveaux noms de « catholiques » ou, en langage moderne, de « globalistes ». Après tout, les barbares étaient déjà sauvés, car ils appartenaient désormais à une organisation infaillible, dont le chef détenait pour eux les clés du paradis et qui justifiait toutes sortes de pillages et de meurtres.
Après 1066, l’invasion, le massacre et le pillage du Pays de Galles et de l’Écosse, ainsi que l’imposition de l’esclavage féodal et de la nouvelle « Église » ont rapidement suivi. En 1096, les mêmes barbares occidentaux ont massacré les Juifs en Rhénanie, en route pour massacrer les « Grecs » (= les Chrétiens) et les Musulmans dans leur campagne génocidaire qu’ils ont appelée « la première croisade ». Dans la seconde moitié du XIIe siècle, ces barbares, que l’on appellerait aujourd’hui des nazis, ont poursuivi leurs massacres (« croisades ») au Proche et au Moyen-Orient et ont également envahi l’Irlande entre 1169 et 1172. En 1204, ils massacrent et pillent la capitale chrétienne, la Nouvelle Rome, qu’ils appellent Constantinople.
Au début du XIIIe siècle, les barbares du nord, appelés « Chevaliers teutoniques », ont commencé à envahir, tuer, violer et piller les terres russes. (Voir, Guy Mettan, Russie-Occident, une guerre de mille ans, Genève 2015, en français). Cependant, ce n’est que le début. A la fin du XVe siècle arrive le nazi italien Colomb. En l’espace de 400 ans, ses disciples barbares et primitifs ont massacré environ 100 millions de personnes, qu’ils appelaient les « Indiens », c’est-à-dire les peuples indigènes des Caraïbes (les Espagnols, les Britanniques, les Français et les Hollandais), de l’Amérique du Sud (les Espagnols et les Portugais), de l’Amérique centrale (les Espagnols) et de l’Amérique du Nord (les Britanniques, les Français et les Espagnols). Ils ont volé les vastes territoires américains de deux continents et leurs ressources naturelles, et ont violé, pillé et réduit en esclavage dans des « réserves ».
Cependant, dans le même laps de temps, ils ont fait de même dans une grande partie de l’Afrique (le commerce des esclaves, la guerre des Boers), en Asie, en Inde (voir la « mutinerie des Indes »1, la haie de sel, la famine du Bengale) et en Australasie, en massacrant les Aborigènes, les Maoris, ainsi que les Micronésiens et les Polynésiens. Ce que les nazis ont fait lors de l’holocauste des Slaves (30 millions de morts) en Europe de l’Est, les autres Européens l’avaient déjà fait parmi les peuples indigènes dans le reste du monde, à l’exception des Amériques et de l’Australasie, des Britanniques en Inde, en Chine et en Afrique, des Portugais en Angola et au Mozambique, des Hollandais dans ce qui est aujourd’hui l’Indonésie, des Français en Afrique centrale et du Nord-Ouest et en Asie du Sud-Est, des Belges au Congo, des Allemands en Afrique du Sud-Ouest et plus tard des Italiens en Éthiopie. Tout cela au nom de la « civilisation, de la liberté et de la démocratie ». Pourquoi ne pas planter votre drapeau sur la Lune et la revendiquer ?
Cette barbarie occidentale s’appelait autrefois « le monde libre » (ce n’était pas vraiment ironique…), mais se nomme aujourd’hui « la communauté internationale » (= mafia). Il s’agit du même groupe de pays, totalisant peut-être un milliard de serfs zombifiés, dont les dirigeants se sont octroyés le droit divin de s’asseoir au sommet de la pyramide mondiale des républiques bananières et de racketter et exploiter les autres sous le prétexte du « Globalisme », c’est-à-dire de leur contrôle mondial personnel. Aujourd’hui, ils appellent leur doctrine « laïcité » ; en Russie, elle est appelée « nazisme » ; ailleurs, elle est simplement appelée « exploitation impitoyable ».
Aujourd’hui, à la suite de ce qui se passe en Ukraine, une seule question se pose : Allons-nous directement vers la fin du monde en raison de la corruption globale de cette élite de dirigeants, ou la fin sera-t-elle retardée parce que le monde est sur le point d’être nettoyé de cette élite nazie ?
source : The Saker, traduction : le Saker francophone
Voyez comment les nazis camouflent toujours leurs massacres et leurs guerres avec des noms différents :
Chrétiens anglais = les Anglo-Saxons Les chrétiens = les Grecs Le génocide des peuples indigènes et le vol de leurs terres = La découverte du Nouveau Monde L’invasion franco-britannique de la Russie = La guerre de Crimée La première guerre de libération des Indiens = la mutinerie des Indes Le génocide des Chinois par les Britanniques = les guerres de l’opium Le génocide des colons néerlandais = la guerre des Boers La Grande Guerre européenne = Première Guerre Mondiale La guerre euro-américaine = Seconde Guerre Mondiale
La première puissance économique autoproclamée du monde n’est plus que l’ombre d’elle-même. Des estimations ont montré que rapportée à la population actuelle il y avait moins de sans-abri au plus fort de la crise économique de 1929 qu’aujourd’hui en raison des défauts de paiement des prêts immobiliers et de la précarité du travail. À cela s’ajoute une inflation record jamais atteinte depuis plus de 50 ans qui, calculée sur le panier de la ménagère, c’est-à-dire ce qu’il faut absolument acheter pour survivre, a atteint 19,7 % sur une année. Les Américains privilégiés qui n’ont plus de crédit sur leur voiture dorment dedans. Ils arrivent tant bien que mal à travailler et vivent au jour le jour en percevant des salaires de misère qui leurs sont versés en espèces. Plus des deux cinquièmes de ces nouveaux pauvres n’ayant pas encore de droits ouverts aux aides fédérales pour se fournir en nourriture se sont vus retirées leurs cartes de crédit et l’étape suivant sera une suppression de leur téléphone. Ils seront alors totalement marginalisés, errant dans les rues pour trouver un petit boulot, quelques heures ici, quelques heures là, uniquement pour se nourrir. Les estimations non officielles mentionnent qu’environ 40 millions de personnes, parfois avec des enfants, sont dans cette situation aujourd’hui. Une grande ville du nord des USA a demandé à la police de ne plus verbaliser les personnes qui urinaient et déféquaient dans la rue, je crois qu’il s’agit de Minneapolis sous toute réserve, c’est dire à quel point la situation américaine est délabrée.
La réserve fédérale, confrontée à l’inflation frappant les produits de toute première nécessité, a malgré tout augmenté son taux directeur de 75 points de base ce 27 juillet après l’augmentation de 50 points il y a seulement quelques jours. C’est donc la panique. Le pire dans cette décision de la FED est qu’il n’y aura aucun effet sur l’inflation car les prix des produits industriels finis ont vu leur prix augmenter de 57 % ces dernières semaines. L’Europe n’est pas en reste puisque la BCE a estimé que l’inflation moyenne dans l’Union atteindra au cours de l’été plus de 13 % avec la Lituanie en tête (22 %) et la France, meilleur élève ( ? ) à 4,3 % révisée il y a quelques jours à 4,8 %, sans commentaire. Naturellement toute cette histoire est de la faute de Poutine. Sauf que la politique des banques centrales occidentales avait préparé le terrain avec l’argent facile …
Je reprends donc cette petite chronique du « cluster » familial et il n’y a pas matière à s’étonner car au Japon plus de 150000 nouveaux « cas » sont répertoriés chaque jour pourtant avec très peu de décès dûment répertoriés « covid ». Détecté positif le 19 juillet j’espérais échapper à la maladie, Las ! Les premiers symptômes apparurent ce jeudi 21 sous forme de nausées et de vomissements, avant-coureurs d’un dérangements gastro-intestinal. J’étais persuadé de souffrir d’une gastroentérite. Mon fils m’apprit alors qu’il s’agissait de la forme intestinale de l’infection car un des copains de son fils souffrait des mêmes symptômes.
Ce fut violent au point que malgré un large volume de bière, de lait et de café, ne pouvant rien avaler de solide il m’arriva de ne plus uriner pendant deux jours. La situation a commencé à s’améliorer ce dimanche (au niveau urinaire) mais je ne peux pas rester debout plus de 15 minutes car un dehors d’un peu de lait je ne me suis pas nourri du tout.
Compte tenu de mon état potentiellement contagieux et conformément aux dispositions gouvernementales la famille reste confinée. Seul mon fils brave les éléments pour aller faire le ravitaillement chaque jour et ma belle-fille, très respectueuse des décisions du gouvernement ne peut pas s’y opposer. Je voudrais signaler à mes lecteurs que le mutant omicron, quelque soit son variant actuel appelé BA.5, possède toujours le site de clivage par la furine introduit artificiellement et intentionnellement pour amplifier la fonction infectieuse du virus, alors que se passe-t-il avec la sous-unité 1 de la protéine « spike » quel que soit son état de mutations ? Toutes sortes de conséquences encore non étudiées apparaitront au cours des prochaines années. Et puisque cette forme du mutant omicron continue à se répandre alors il faudra injecter les femmes enceintes et les enfant dès l’âge de six mois pour être bien sûr que tout se passera bien. Il est confondant que dans le pays natal du découvreur de l’Ivermectine ses dirigeants n’aient pas pris la décision de mettre un terme à cette épidémie par traitement prophylactique. Qui a perdu la tête ? Peut-être est-ce votre serviteur …
Par Paul Craig Roberts. La « méta-stratégie » nucléaire des gouvernements américains a fait le constat que des niveaux de destruction acceptable devront être acceptés au cours d’une guerre nucléaire contre la Russie et/ou la Chine dans la mesure où les Etats-Unis sortiront vainqueurs du conflit. Le plan de la Rand Corporation pour le Pentagone admet qu’il y a encore une fenêtre étroite jusqu’en 2025 et peut-être 2030 (dans 3 à 8 ans) pendant que les USA considèrent qu’ils ont encore la supériorité les rendant capables de gagner une guerre nucléaire qui reste encore hypothétique. Cette hypothèse repose sur le fait que la Chine acceptera sa défaite plutôt que d’utiliser l’arme nucléaire. Un gouvernement sain d’esprit déclencherait-il une guerre sur de telles considérations ?
Il y a deux hypothèses hautement risquées dans les plans de guerre du Pentagone. La première est que les USA dominent les mers et que via des avions et des missiles les infrastructures industrielles et sociales chinoises peuvent être détruites. L’autre hypothèse tout aussi risquée serait que la Russie resterait en dehors du conflit USA-Chine selon le fait qu’il existe une confusion au Kremlin, l’incapacité du gouvernement russe à fournir un espoir de coopération pacifique avec l’Ouest et l’incapacité du Kremlin à admettre que la doctrine néoconservatrice de l’hégémonie américaine sur le monde est tout sauf une fantaisie et certainement pas une doctrine opérationnelle. Il est donc possible que le Kremlin resterait un spectateur d’un conflit USA-Chine.
Et l’hypothèse du Pentagone qu’en cas de guerre nucléaire afin de conquérir la Chine il n’y aura que des dommages acceptables sur le sol américain dans la mesure où les USA sortiront vainqueurs du conflit. Le Pentagone ne mentionne jamais combien de villes seront détruites et combien de millions d’Américains seront considérés comme un niveau acceptable de destruction. Mais c’est suffisant d’affirmer que le complexe militaro-industriel sera à la hauteur de la tache. La seule chose qui importe pour la doctrine néoconservatrice est l’hégémonie américaine, pas la vie des citoyens américains. Pour les néocons tant que les USA pourront imposer leur pouvoir sur des territoires dévastés où toute vie sera impossible ils auront gagné. Ces néocons sont vraiment des fous et ils contrôlent la politique étrangère américaine et sa politique militaire. Tout ça devrait vous effrayer et vous éveiller mais ce n’est pas le cas. Les jeunes restent les yeux rivés sur leur smart-phone et n’ont aucune idée de la réalité. Il vivent déjà dans un monde virtuel. Les vieux savent qu’ils ont entendu d’une menace nucléaire toute leur vie durant et ils savent que ça n’arrivera pas car il n’y aura aucun vainqueur. Il s’agit d’une compréhension très surréaliste spécialement quand on sert au peuple américain une doctrine qui précise que les USA gagneront cette guerre nucléaire s’ils n’attendent pas 2025 ou pire 2030.
Eric Zuesse stimulé par Berletic a écrit que Washington envisage de conquérir et la Chine et la Russie : https://southfront.org/u-s-game-plan-to-conquer-russia-china-is-clarified/ . La réalité est que la troisième guerre mondiale a commencé en Ukraine, une guerre arrangée par Washington. Il n’y a aucun doute dans mon esprit que l’armée russe est tout à fait capable de détruire l’OTAN en quelques instants. Le problème de la Russie est le Kremlin où règne l’hésitation et la confusion. Le Kremlin est incapable de comprendre le fait que Washington a perdu la raison. En réalité Poutine a agi en pensant que Washington lui permettrait d’opérer une intervention limitée au Donbass pour protéger les Russes. Autant Poutine que Lavrov ont cru que cette opération limitée consistant à nettoyer le Donbass des nazis ukrainiens serait acceptée par Washington.
Comment l’une des plus grandes puissances militaire peut-elle faire une telle erreur ? La seule explication plausible que j’ai pu trouver est le lavage de cerveau des élites intellectuelles russes durant la période Yeltsin qui a rendu ces élites sourdes, muettes et aveugles. On pourrait ajouter stupides. Poutine et Lavrov ont correctement décrit la situation mais ils ne peuvent pas faire grand chose. Il y a beaucoup de palabres mais peu d’actes. Apparemment le Kremlin continuera à vendre du gaz aux pays membres de l’OTAN et ainsi ils pourront continuer leur guerre contre la Russie. Pour paraphraser Alain de Lille au onzième siècle « pas de souveraineté maintenant mais l’argent fait tout ». Cette pensée semble bien s’appliquer à la Russie.
Zuesse, aussi honnête qu’un extrémiste de gauche n’est pas toujours crédible. La gauche américaine est toujours nourrie de mythes au sujet de Reagan et voici l’une des affirmations de Zuesse à ce sujet :
« j’ai bien compris que le plan du gouvernement américain était de tromper l’équipe dirigeante de Gorbachev en lui faisant croire que les USA mettraient fin à la guerre froide lorsque le Pacte de Varsovie serait dissous mais la réalité était toute autre, les Américains planifiaient l’encerclement de la Russie en étendant l’OTAN jusqu’à la frontière russe ».
Tout dépend de qui gouverne à Washington : le Président ou les néocons et le complexe militaro-industriel ? Si le gouvernement est incarné par le Président en tant que représentant du peuple alors à l’évidence l’intention du Président Reagan était de mettre fin à la guerre froide et non pas de la gagner. Il l’a affirmé à de nombreuses reprises. Il mit en place une comité présidentiel top-secret avec autorité sur la CIA afin de se faire une opinion au sujet des affirmations de la CIA qui affirmait que les USA perdraient la course aux armements si celle-ci était un moyen d’amener Gorbatchev à la table de négociation pour terminer la guerre froide et non pour gagner la course aux armements. L’équipe rapprochée de Reagan examina les documents de la CIA et il apparut que cet organisme voulait préserver son budget comme celui du complexe militaro-industriel et celui du complexe de sécurité militaire car si l’administration Reagan mettait fin à la guerre froide il faudrait alors trouver un ennemi. Dans le cas contraire tout cet édifice s’écroulerait.
Ronald Reagan était un outsider pour l’establishment républicain dirigé à l’époque par George H.W. Bush, vice président et ancien directeur de la CIA. Huit années de règne de Reagan suivis par huit ans avec Jack Kemp signifiait alors la fin de l’establishment républicain et des nombreuses ficelles que ce parti tire quotidiennement. Les partis politiques sont plus intéressés par l’argent et le pouvoir que par les intérêts de la nation. Voila ce que fut Reagan et les rares partisans dans son équipe, défier la puissance et le profit dans l’intérêt de la paix mondiale.
Les médias américains, les prostituées de la CIA, attaquèrent l’administration Reagan. Mais ce fut un échec car leur narratif n’étais complètement structuré. James Baker, le bras droit de G.H.W. Bush admit qu’il avait promis à Gorbatchev qu’il n’y aurait pas d’extension de l’OTAN à l’est. Mais il n’y a aucun document signé et l’histoire fut modifiée plus tard par l’administration. Zuesse est passé à coté de la vraie histoire car il succombe à sa propre idéologie et il est incapable de comprendre que Reagan puis Trump étaient des outsiders qui avancèrent l’idée que le système politique pouvait enfin est rendu au contrôle du peuple. Les médias et la gauche américaine ont tout fait pour que cela n’arrive pas. Par conséquent nous sommes aujourd’hui en face d’une guerre nucléaire et ce n’est qu’une question de minutes sauf si Poutine décide de se rendre.
Les Etats-Unis sont beaucoup plus divisés qu’en 1860. Les démocrates considèrent que les blancs sont des racistes et constituent une barrière à la justice sociale en encourageant les mouvements de protection des noirs et toutes les déviances sexuelles. Par les médias et le système éducatif les Américains blancs sont encore plus diabolisés que les juifs durant l’Allemagne nazie. Une fois que les blancs seront devenus une minorité, l’objectif principal des Démocrates, leur sort ressemblera à celui des Français dans Le Camp des Saints. Les Républicains sont inutiles. Leur but ultime est de rendre sa splendeur à l’Amérique ce qui plaide en faveur de l’agenda hégémonique des néoconservateurs. Ce à quoi doit faire face l’Amérique demande une analyse objective des faits mais ces faits ne sont plus politiquement corrects. Ils n’entrent plus dans le cadre du narratif communément accepté et par conséquent ces faits sont faux et rejetés comme désinformation. Durant ma vie j’ai constaté que mon pays sombre dans la dégénérescence, l’ignorance et les forces du mal. La nation dans laquelle je suis né n’existe plus que comme un carte sur une mappemonde.
Commentaire. La Russie est intervenue dans le cadre d’accords d’assistance militaire en Syrie pour aider le président syrien à se débarrasser des Djihadistes soutenus par Washington. D’ailleurs les USA exploitent toujours du pétrole dans l’est de la Syrie de façon totalement illégale avec leur complicité. C’est un scandale que ne dénoncent même plus les médias occidentaux. Quant au Donbass, c’est à l’appel des deux républiques autoproclamées de Lugansk et de Donetsk que la Russie est intervenue militairement pour mettre fin aux bombardements incessants des populations civiles russophones par les ukronazis depuis 2014. Poutine se rendra à la table des négociations lorsque l’opération spéciale aura pris fin. Si les critères de légalité n’ont pas l’air de préoccuper les néoconservateurs américains ces deux interventions, selon le droit international sont tout à fait légales. Je pense que PC Roberts a commis une erreur de jugement, ce qui n’enlève rien à la valeur de ses analyses.
Ce dernier samedi nous étions allés chez les parents du plus fidèle ami de mon petit-fils. Deux jours plus tard ce dernier était malade et sa mère procéda à un test dit antigénique. Résultat : positif. Comme je devais obtenir un test PCR la veille de mon départ vers les mers du sud, il s’avéra que celui-ci était également positif. Ma belle-fille, triplement injectée, est restée 4 jours au fond de son lit. Ma petite-fille a également subi quelques accès de fièvre. Mon fils a résisté, fort heureusement d’ailleurs puisqu’il assure le ravitaillement et la cuisine.
Les régulations au Japon précisent que s’il y a un cas avéré d’infection coronavirale au sein d’une famille la totalité de ses membres doit respecter une quarantaine de 7 jours. Le port du masque est toujours obligatoire partout y compris dans la rue et pourtant le Japon traverse une très forte recrudescence du nombre de “cas” alors que la très grande majorité des Japonais est triplement injectée malgré le fait que cette démarche n’est pas obligatoire. La pression sociale a fait le reste …
L’enseignement à dégager de ce petit épisode familial est simple. Malgré les injections répétées supposées protéger la personne, celles-ci sont sans effet. L’immunité acquise après une première infection n’est pas suffisante pour se protéger contre un nouveau mutant, ce qui ressortait de l’inefficacité de la vaccination contre la grippe. La recherche médicale a donc encore beaucoup à découvrir dans ce domaine mais sans se précipiter vers de nouvelles technologies qui n’ont, donc, toujours pas fait leurs preuves bien au contraire. Ci-après un article de mon fils sur son blog:https://www.rosenight.net/?p=8402
Au cours d’un exposé à la tribune des Nations-Unies Monsieur Guterres a annoncé que l’urgence climatique était à notre porte et que nous n’avions plus que huit années d’actions pour éviter d’être tous grillés comme des toasts. Cet exposé date du 18 juillet alors que des incendies se sont curieusement déclaré dans diverses parties du monde, dans les Montagnes Rocheuses et également dans la forêt des Landes. Leur origine est sans nul doute criminelle pour servir la propagande onusienne. D’autres pays ont été victimes d’inondations et de glissements de terrain comme à Madagascar et enfin le serpent de mer, la hausse du niveau des océans, a été cité à plusieurs reprises par Guterres. Ce monsieur comme tous ses conseillers devrait relire les livres d’histoire. Les atolls des Tuamotu ont été construits autour d’îlots d’origine volcanique par les coraux et la hausse du niveau des océans à la suite de la grande déglaciation du Dryas récent à provoqué une hausse de 130 mètres et les récifs coralliens ont eu le temps en dix mille ans de former ces atolls, comme autour de la Nouvelle-Calédonie et également dans les Caraïbes ou les îles du sud du Japon sans oublier la magnifique grande barrière de corail australienne. Guterres ne sait pas de quoi il parle.
Il en vient ensuite aux énergies dites renouvelables, dénommées ainsi car elles dépendent du vent et du soleil. Jamais un pays développé ne pourra produire suffisamment d’énergie avec ces installations car elles sont intermittentes. Dans les villages isolés de l’Afrique sub-sahélienne des panneaux solaires installés à grands frais par des organisations non gouvernementales ne suffisent pas à conserver quelques médicaments dans un petit réfrigérateur … Alors dans ces conditions il est probable que l’organisation corrompue des Nations-Unies exige dans un court délai que les pays occidentaux, ceux qui produisent le plus de CO2, instituent un carnet de citoyenneté climatique, appelez ce truc pass climatique si vous voulez. Dans cette optique il est probable que mon prochain périple par voie aérienne sera le dernier car un système de taxation sera mis en place rendant les voyages aériens inabordables sauf pour l’élite mondiale. L’essence, le gasoil, l’huile de chauffage seront également taxés et il n’y a aucune raison dans ces conditions que leur prix diminue.
Pour sauver le climat tous les Occidentaux s’appauvriront, crieront famine et verront leurs mouvements restreints et contrôlés. L’avenir est donc non pas brûlant comme l’a martelé Guterres mais très sombre. Merci à Guterres, à Klaus Schwab et à toute l’élite qui s’organise déjà pour rançonner tout le monde occidental. “Vous ne possèderez plus rien mais vous serez heureux” car vous aurez sauvé le climat. Lien : https://youtu.be/ru1CGa_wF-E . Illustration tirée du dernier billet de H16 : https://h16free.com/2022/07/18/71751-transition-ecologique-cet-hiver-populiste-qui-arrive
En ce mardi 19 juillet, veille de mon départ pour les mers du sud, il me fallait un test RT-PCR pour pouvoir embarquer. Malgré le fait que je me suis traité avec 400 mg par jour de chloroquine lorsque mon petit-fils s’est retrouvé malade ce samedi, cela n’a pas été suffisant. Ma belle-fille a suivi le sort de son petit et est au fond de son lit depuis hier. Le test PCR a révélé une positivité sans symptômes et je suis maintenant cloué chez mon fils pour deux semaines supplémentaires. Il doit aller demain au service de l’immigration mon visa expirant le 21 juillet !
Je hais ces régulations stupides décidées par de faux médecins qui ne savent même pas qu’un test PCR ne constitue pas un outil de diagnostic surtout quand on procède à 40 cycles d’amplification.
Conclusion : je partirai donc dans 18 jours définitivement dégouté par la gestion sanitaire mise en place par les pays dits développés gouvernés par des incapables et ignorant la science. À plus pour d’autres petites chroniques …
Vue du jardin de la maison de mon fils il y a deux petites maisons séparées l’une de l’autre de moins d’un mètre. Le confortable mur appartenant à la maison de mon fils et recouvert d’une plante grimpante protège en quelque sorte le domaine privé de ma belle-fille et de son époux. Il y a des fleurs et, luxe rare dans ce quartier, une petite pelouse. Les deux petites maisons voisines m’ont conduit à écrire ce billet décrivant ce qui se passe dans cette banlieue à près de 20 kilomètres à l’ouest du quartier de Shinjuku. La petite maison blanche a été récemment repeinte et il y a quelques jours des géomètres sont venus faire des relevés probablement pour un projet de vente. Depuis lors j’entends quand je vais fumer ma cigarette dans le jardin des éclats de voix incessants presque jour et nuit avec une petite voix féminine et de bonnes grosses répliques graves masculines. Est-ce un couple se déchirant à propos d’une vente de cette maison ? J’ai posé la question à mon fils qui m’a tout de suite répondu que c’était la mère, une vieille dame de plus de 70 ans, qui débattait avec son fils âgé d’une cinquantaine d’années et ce dernier est un « hikikomori ». J’avais à plusieurs reprises entrevu le visage spectral d’une sorte de fantôme avec de longs cheveux gris m’observant par la fenêtre protégée par une tenture entre les volets anti-typhons du premier étage.
Les hikikomori sont des gens ayant décidé de s’isoler de l’extérieur et de vivre dans leur chambre sans jamais sortir de chez eux. Que font-ils, je l’ignore, pour quelle raison, des hypothèses parvenant de psychiatres ayant examiné deux douzaines de ces personnes, un échantillon très restreint, ont conclu qu’ils ne présentaient aucune pathologie bien définie. L’explication la plus communément admise est un « burn-out » au cours des études très compétitives pour accéder à la high school ou à l’université. Il y a des « vieux » hikikomori comme le voisin de mon fils, d’une cinquantaine d’années. Ils ont échoué lors de la féroce compétition des années quatre-vingt à la suite de la crise financière que traversa le Japon. Il y a maintenant de jeunes hikikomori rejetés par la tout aussi féroce compétition qui règne à tous les niveaux du cursus scolaire. Les estimations communément admises font état de près d’un million d’hikikomori au Japon, une énorme perte pour l’économie du pays dont la population est vieillissante.
L’autre maison recouverte d’ampélopsis est abandonnée depuis plusieurs années. Dans un hypothétique avenir elle sera rasée mais son accès, comme c’est aussi le cas pour la maison blanche, est réduit à une petite allée. Cette allée en impasse débouche sur la rue à peine plus large mais comme toujours dans ces quartiers résidentiels le dédale de ruelles n’oblige jamais les entreprises à bloquer un accès aux maisons environnantes. Cette maison abandonnée ne présente aucun danger et un tremblement de terre violent ne la précipitera pas au sol à moins que sa structure en bois soit déjà largement détériorée par les termites. Dans toute la région de Tokyo il y aurait plus de 200000 maisons abandonnées, la plupart d’entre elles n’étant pas mises en vente par la famille, les descendants s’il y en a, car les procédures administratives sont complexes, leur démolition coûteuse pour proposer un terrain nu à la vente et le fisc se sert en priorité sur le fruit de cette vente. En conséquence le nombre de maisons abandonnées est considérable. Je citerai le cas de la maison des grand-parents de ma bru à Shikoku. Après leur décès elle a été tout simplement abandonnée et personne n’y pense plus. Voilà quelques aspects déroutants d’un pays en pleine effervescence économique compte tenu de la chute du yen par rapport au dollar et aux autres devises et à ma connaissance il n’y a pour l’instant pas d’inflation, mais elle arrivera aussi dans le pays du soleil levant un jour.