Crise économique … ça va être grave !

 

Alors que les députés s’empoignent pour des histoires de vagins, d’utérus porteurs, d’anus, de clitoris et de testicules, c’est dire la hauteur du débat, la France s’enfonce dans une récession qui va laisser des traces durables quant à la légèreté avec laquelle le gouvernement traite la situation. Les chiffres du chômage truqués à l’évidence par les scribouillards fonctionnaires aux ordres ne trompent personne, il faudra bien que l’ensemble des Français se rende à l’évidence, les politiciens au pouvoir trompent ou plutôt divertissent les citoyens pour qu’il ne prennent pas trop conscience de la gravité de la situation qui attend la France à moins d’un événement international qui encore une fois divertira l’attention des Français, un peu comme la non-guerre que livre l’armée française au Mali, car si des risques réels avaient pu être redoutés dans cette campagne, jamais Hollande ne se serait décidé à une telle aventure qui n’est après tout qu’une opération médiatique savamment calculée pour redorer son image.

On attend toujours les vraies données du chômage, de l’inflation (je rappelle aux détenteurs de livret A qu’ils perdent de l’argent), du déficit commercial autrement plus préoccupant que la dette que la France ne remboursera jamais parce qu’elle n’en aura jamais les moyens, ou encore de la misère des carnets de commande des entreprises (voir les indices Markit ou le BDI) et dans l’ensemble des sombres perspectives de l’ensemble de l’économie avec une récession annoncée en Allemagne et une chute vertigineuse du yen vis-à-vis de l’euro (moins 25 % en deux mois !) qui va encore plus mettre à mal les quelques entreprises hexagonales à l’exportation (je ne parle pas des Allemands qui souffriront encore plus que les Français), bref, on navigue sur un pédalo alors que tout s’agite autour de nous et que le capitaine et ses moussaillons d’opérette n’ont ni boussole ni carte documentée pour ne pas s’échouer sur un écueil meurtrier qui pourrait bien être une agitation sociale hors de contrôle. Ce ne sont pas les tergiversations syndicalistes inutiles au sujet de l’usine Peugeot d’Aulnay ou de Florange qui changeront quoi que ce soit, la France est en déclin, elle va rejoindre les pays du Club Med dans une récession qui laissera des traces de sang sur les pavés, non, sur le bitûme. Je ferai un bref passage obligé en France au mois de mai et je me demande déjà si mon avion pourra atterrir à Roissy, s’il y aura un train pour Paris et surtout si je pourrai repartir dans mon île sans encombre. C’est dire l’angoisse qui doit déjà envahir bon nombre de Français honnêtes et travailleurs floués par l’incurie des gouvernants comme celle que je ressens par solidarité et compassion bien qu’étant expatrié depuis près de quinze années. 

Note : BDI : Baltic Dry Index

France Inter serait-elle une radio noyautée par les Verts ?

 

J’ai écouté le journal de 13 heures de France Inter aujourd’hui et un temps de parole délirant dans sa durée a été accordé à une députée européenne EELV à propos du danger potentiel des champs d’ondes électromagnétiques dans lesquels on baigne en permanence dans les villes et même les campagnes pour l’utilisation de téléphones portables. Sur le plan strictement scientifique, aucun résultat probant n’a jamais pu être mis en évidence, ni en ce qui concerne les antennes relais des téléphones cellulaires ni à plus forte raison des radars situés à proximité des aéroports dont la puissance d’émission est du même type et beaucoup plus importante. Cette personne dont je n’ai pas mémorisé le nom puisque j’ai coupé l’émission, ce qui m’a privé de la suite du journal, mettait en avant le principe de précaution inscrit dans la Constitution française qui est l’une des créations législatives les plus perverses qu’on puisse imaginer. Je rappelle que ce principe a été créé par les politiciens à la suite de la première conférence sur le climat de Rio si mes souvenirs sont exacts et concernait alors le climat et seulement le climat. Ce n’est qu’à la suite du scandale du sang contaminé en France et dans une moindre mesure dans d’autres pays européens et ensuite du scandale de la vache folle, deux affaires qui je le rappelle ici sont dues à des abus directs et donc des erreurs humaines flagrantes, que ce principe a été inscrit dans le traité de Maastrich puis dans la Constitution française. Et dans la formulation de ce principe au niveau tant français qu’européen et même international, les écologistes n’y sont pas pour rien et ils semblent en revendiquer une certaine paternité. Leur démarche est évidente, ils veulent tout simplement bloquer tout progrès scientifique et technique, revenir à la bougie et à la charrue en bois d’érable avec un aiguillon en bois de houx tirée par des bœufs blancs tachés de roux. C’est aussi clair que cela ! Voilà la philosophie des écolos, EELV, Greenpeace et les autres y compris certains philosophes malthusiens et branchés ! Souvenez-vous du fameux « responsable mais pas coupable » à propos du sang contaminé en France. Si on n’applique pas le principe de précaution, on devient irresponsable selon l’idéologie des écolos et de surcroit coupable. Voilà où en est le débat sur les ondes électromagnétiques au mépris de toutes les évidences scientifiques et il en est de même du débat sur les OGM, il s’agit des mêmes impostures. Je rappelle aux ignorants (j’espère que les lecteurs de mon blog ne font pas partie de cette catégorie, mais je l’écris tout de même pour leur rafraîchir la mémoire) que les micro-ondes n’ont jamais favorisé de réactions chimiques directes et inattendues autres que celles pouvant être induites par l’élévation de température (dans un four à micro-ondes) qui n’est que la conséquence unique de la vibration des molécules d’eau induite par ces ondes électromagnétiques. Pour ce qui concerne les ondes utilisées en téléphonie sans fil et dans les réseaux WiFi, l’énergie est infiniment plus faible et la longueur d’onde n’est pas adaptée pour induire une vibration potentiellement néfaste des molécules d’eau.

Les écologistes, comme d’habitude, racontent n’importe quoi et leurs propos ne sont proférés que dans le seul but d’affoler les populations et quand leur sacro-sainte mission de protection est dévoyée pour des raisons bassement politiciennes, leur attitude est insupportable.

J’en déduis donc à la fin de ce billet que France Inter et donc son staff de journalistes est noyauté par les écolos pour avoir laissé autant de temps de parole à une députée ignorante des principes de base de l’électromagnétisme, de la chimie et de la biologie. France Inter n’est plus un service public mais une tribune politique !

 

Lien pour les courageux : http://www.franceinter.fr/emission-le-journal-de-13h-inter-treize-podcast-19

Qui connaissait les vertus antivirales du plaqueminier alias kaki ?

 

Des biologistes de l’Université d’Hiroshima ont mis en évidence les effets antiviraux spectaculaires des tannins du fruit vert du kaki, un fruit très populaire au Japon qui peut être accommodé de multiples manières et être aussi dégusté à la petite cuillère quand il est presque complètement pourri. Je ne partage pas, et de loin, les gouts culinaires des Japonais, mais me faire manger un kaki pour soigner une bonne grippe me demanderait un gros effort d’auto-persuasion.

Ces chercheurs d’Hiroshima ont testé les extraits de tannins du fruit du kaki sur une multitude de virus mis en contact de cellules humaines en culture et le résultat est bluffant. A des doses qu’on pourrait qualifier d’homéopathiques, en d’autres termes si l’on voulait retrouver les substances introduites dans les essais, ce serait impossible alors que les virus sont tous morts. Parmi les virus étudiés, citons six virus à enveloppe : influenza H3N2, grippe aviaire H5N3, herpes simplex, stomatite vésiculaire, Sendai et Newcastle et six virus sans enveloppe : polio, coxsackie, adenovirus, rotavirus le calicivirus félin et le norovirus de la souris. L’extrait alcoolique de kaki est létal pour tous ces virus alors qu’aucun autre extrait similaire de plantes ou de fruits réputés riches en tannins, acacia, café, thé vert ou des tannins synthétiques genre pyrogallol ciblent, certes, certains de ces virus, mais jamais de manière aussi systématique et infinitésimale (6 log de dilution) que l’extrait de kaki. Manger des kakis protégerait donc des attaques virales, et j’emploie le conditionnel puisque ces études ont été réalisées en laboratoire sur des cultures de cellules et non sur des animaux et a fortiori chez l’homme. Pourtant, il serait intéressant mais extrèmement complexe de réaliser une étude sur des populations de Japonais consommateurs réguliers de kakis, au moins en automne, pour établir une corrélation avec la fréquence d’affections virales. Pourquoi ne pas donner des kakis aux enfants pour prévenir les maladies infantiles virales comme la varicelle, la rubéole ou la scarlatine et même la bonne vieille grippe saisonnière. Est-ce que les Japonais, grands amateurs de thé vert, sont moins sensible à certains virus puisque l’extrait de thé vert est presque aussi efficace que l’extrait de kaki excepté pour le virus de la cocksackie (syndrome bouche-main-pied) et l’adénovirus (dermatoses, pharyngites, pneumonies, conjonctivites) … rien ne le prouve parce qu’aucune étude n’a été entreprise dans ce sens.

 

Note : 1 log de dilution est une dilution au 1/10e, 6 log, au 1 millionnième

Source : PlosOne

Et le pétrole des îles Canaries ?

Dans le port de Santa Cruz de Tenerife, le terminal de containers appellé Candelaria est totalement inactif et cela depuis le début de la crise financière de 2009. Des portiques de levage de containers ont même été découpés en morceaux pour revendre l’acier, c’est dire en quelques mots le marasme que traverse l’archipel. Pourtant deux plates-formes pétrolières sont en construction dans la darse, des objets flottants insolites et gigantesques qui partiront dans quelques mois se positionner au large du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc et également entre le Maroc et les îles Canaries du Nord, Lanzarote et Fuerteventura. Car il y a du pétrole et peut-être aussi du gaz exploitables. Chevron, la quatrième « major » pétrolière du monde est déjà sur site pour démarrer les premiers forages, ayant signé un accord pour l’exploration (et l’exploitation) d’un bloc de plus de 11 000 miles carrés, 75 % des profits revenant à Chevron et le reste au gouvernement marocain. On ne connait pas encore précisément quelles sont les potentialités de cette zone partagée entre le Maroc (Sahara occidental inclus) et l’archipel des Canaries. Mais si les hydrocarbures sont exploitables, les Canariens se reposeront peut-être la question de savoir si oui ou non ils exploiteront « leur » pétrole. En dehors du tourisme et des bananeraies, la seule activité industrielle de Tenerife est le raffinage pétrolier, alors pourquoi ne pas attirer une « major » pour au moins connaître le potentiel, côté canarien, du plateau continental ? Il faudra du temps pour que les écologistes locaux se renient ou plutôt se rendent à la réalité des faits si le Maroc devient soudain un producteur de pétrole important.

En attendant, le port commercial de Santa Cruz est bien désert …

Mariage entre homosexuels, et alors !

Exceptionnellement j’ai écouté, pour je ne sais quelle raison, les nouvelles de l’Hexagone avec France Info depuis Tenerife où je profite du soleil … et j’ai entendu Jack Lang, nouveau président de ne je sais plus quoi parce ce que c’est sans intérêt au moins pour moi (avec sa retraite hors taxe d’ex-ministre et de député, il avait probablement besoin d’une nouvelle responsabilité pour peut-être payer ses impôts, s’il en paye), défendre le mariage homosexuel ! Mais c’est bien sûr ! Il serait surprenant que Lang comme Delanoé soient opposés au mariage homosexuel. J’insiste sur le fait que dans la très catholique Espagne le mariage entre homosexuels est passé comme la pilule contraceptive qui je l’avoue remue les médias hexagonaux pour divertir les gogos incapables de comprendre que la situation de leur pays est dramatique. Non, on parle de ceux qui sont pour et de ceux qui sont contre le mariage des homosexuels. Je peux relater ici que comme je possède un réflex (appareil de photo) made in Japan, j’ai été sollicité par Anna et Jessica comme reporter photographique lors de leur mariage officiel à la mairie d’un petit bled de Tenerife. J’ai appris il y a quelques jours que Jessica avait mis au monde après une insénimation (remboursée par la sécurité sociale espagnole) une magnifique petite fille que les deux mères dorloteront bien mieux que beaucoup d’autres couples normaux. Et j’en rajoute une couche à ce sujet. Il y a quelques jours, un couple a été condamné à des années de prison pour maltraitance à l’égard d’un enfant, trente ans si ma mémoire est fidèle. Ce soir, tout à fait par hasard, j’ai regardé un film de Luc Dionne, un réalisateur québecois probablement méconnu de la plupart des hexagonaux qui se gavent de films américains et boudent les films québecquois d’une intensité remarquable. Ce film, « Aurore », relate la matraitance finalement mortelle d’une gamine rejetée par sa belle-mère au point qu’elle finit par la battre à mort, un peu comme dans ce fait divers récent qui a tenu en haleine les français. Je pense que le mariage entre homosexuels va de soi et ce n’est pas Roselyne Bachelot qui pourra faire quoi que ce soit contre ce fait de société que tout un chacun doit accepter.

Bonne soirée !

Greenpeace, c’est quoi ? Une entreprise opaque et mafieuse !

Avant d’écrire ce billet je me suis entretenu en vidéo avec mon fils qui habite et travaille à Tokyo et il a une vue très critique (et je partage son avis) sur l’ensemble des mouvements écologistes, en particulier au Japon depuis la catastrophe de Fukushima-Daiichi. Pour lui tous les mouvements écologistes sont téléguidés par Greenpeace, une organisation opaque, d’origine américaine mais maintenant basée à Amsterdam (pour quelle raison?) après avoir connu des déboires financiers aux USA pour le moins obscurs. Quelques minutes plus tard, décalage horaire aidant, je continuais à faire ma revue de presse quotidienne et je suis tombé par hasard, peut-être en cliquant malencontreusement sur le Huffington Post version française, relayé par le Monde.fr, qui n’est pas ma tasse de thé (pas Le Monde, le Huffington Post). Et que lis-je ? « Greenpeace demande à Cécile Duflot l’interdiction du chauffage électrique » , je n’invente rien, c’est vrai, d’ailleurs quand je parle d’un quelconque sujet dans mon blog, je n’invente rien, je vérifie mes sources, je tente d’analyser avec un peu de recul et parfois de l’humour ce que je lis ou écoute et j’utilise le mieux possible mes connaissances d’ancien scientifique, cela va de soi. Je laisse le lien pour les incrédules :

http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/25/greenpeace-demande-interdiction-chauffage-electrique-france_n_2550345.html?utm_hp_ref=tw

Qui finance Greenpeace, personne ne le sait, et quels sont les buts ultimes de Greenpeace, et là la remarque de mon fils était sans appel. Greenpeace n’a jamais réagi aux USA contre les OGM alors qu’ils sont interdits de séjour en Europe après lelurs interventions médiatiques véhémentes. Greenpeace n’a jamais protesté contre le fracking aux USA, alors que les mouvements écologistes européens et notamment français ont obtenu l’interdiction du fracking, une monstruosité économique que beaucoup de personnalités de premier plan contestent puisque le gouvernement actuel, pour satisfaire les écolos, a interdit le fracking en France, jusqu’à nouvel ordre. Greenpeace téléguide en sous-main les écologistes locaux (dont EELV un ramassis d’incompétents arrivistes et mercantiles dont Cohn-Bendit s’est désolidarisé) pour demander la fermeture de centrales nucléaires tant en Allemagne qu’en Suisse, en Belgique qu’en France (cas de Fessenheim) ou encore en organisant toujours en sous-main des manifestations médiatisées contre le transport de matières radioactives et enfin, pour se donner une bonne image de marque qui n’est qu’un vernis grossier, Greenpeace s’intéresse aussi à la sur-pêche du thon rouge et la disparition des batraciens de l’Amazonie.

Qui est Greenpeace et qui sont tous les mouvements écologistes associés ? C’est un mouvement sectaire et terroriste au sens littéral du terme : oui, on peut dire les choses comme ça, car en effet Greenpeace sème la terreur. Mais Greenpeace n’aurait-il pas aussi comme dessein d’affaiblir l’Europe en favorisant des obstructions systématiques à tout progrès scientifique ou technique européen ? Pour atteindre ce but inavoué de destruction et de terreur Greenpeace excelle dans l’art de la désinformation si facile en faisant un copié-collé (ou un coupé-collé) de rapports scientifiques pourtant irréfutables qui deviennent des brûlots pour apeurer les foules après avoir été naturellement repris par la presse papier ou télévisée puisque Greenpeace fait partie du paysage médiatique et ne s’en prive pas. Tant qu’on ne connaîtra pas les sources de financement de cette organisation sectaire, opaque et mafieuse, on ne pourra rien affirmer. Qui est derrière Greenpeace ? La CIA, Exxon Mobile, Shell ou pourquoi pas Gasprom (cette histoire de chauffage électrique n’est-elle pas lourde de sous-entendus ?). Ou des banques d’affaire du genre Goldman-Sachs téléguidées par le gouvernement américain qui a tout intérêt à ce que l’Union européenne s’effondre et que l’Allemagne, alliée des USA, retrouve son hégémonie sur le continent européen. On peut tout imaginer, puisque curieusement Greenpeace n’a jamais protesté contre l’exploitation à ciel ouvert et à grande échelle de la lignite en Allemagne pour produire de l’électricité malgré la pollution insupportable conséquente… Bizarre, étrange et pour le moins troublant si on tente de faire des rapprochements improbables comme je l’ai fait à propos du gaz de schiste américain, le détroit d’Ormuz et les velléités territoriales de la Chine sur les îles Senkaku (voir un précédent billet de mon blog)… Que va faire Duflot qui a lourdement contribué à la décision de Hollande de fermer le CPN de Fessenheim ? Si elle fait voter une loi (encore une) pour interdire ou plutôt taxer les chauffages électriques on aura tout compris. Duflot est un sous-marin de Greenpeace, elle fait partie de cette secte mafieuse et destructrice qui mine l’Europe. Et le paysan du Larzac, Bové pour ne pas le nommer ? Serait-il devenu lucide et a-t-il enfin compris qu’il s’était engagé dans une mauvaise cause en fauchant des maïs OGM comme Lynas l’a reconnu (voir un de mes précédents billets) ? Silence radio ! C’est surréaliste et affligeant.

Note : CPN = centre de production nucléaire

 

 

 

Toutes les plantes C4, l’avenir ! Oui, c’est possible

Je ne voudrais pas ennuyer mes lecteurs en leur imposant un cours de biochime végétale tout simplement pour leur expliquer que les scientifiques sont sur le point de faire une immense découverte qui ne peut être compréhensible que si jes les soumets à ce petit cours de biochimie végétale.

Les plantes sont équipées pour transformer les photons (la lumière) en énergie sous forme d’électrons qui servent à maintenir les réactions chimiques du métabolisme cellulaire, dont la fixation de gaz carbonique. Et comme on parle un peu trop souvent à mon goût de réchauffement climatique, cette découverte tombe à point nommé, non seulement pour que les plantes soient capables de capter plus de gaz carbonique, mais aussi de produire plus de récoltes pour nourrir plus d’êtres humains qui produiront aussi plus de gaz carbonique à effet de serre. Mais je m’égare. Revenons donc aux plantes. Elles utilisent deux systèmes principaux pour capter le gaz carbonique. L’un deux, dit C3 car mettant en jeu des molécules chimiques comprenant trois atomes de carbones, est primitif, utilisé par tous les arbres, le blé entre autres cultures vivrières importantes et 98 % des plantes. Ce procédé primitif date probablement de l’époque où le gaz carbonique était abondant dans l’atmosphère et l’oxygène comparativement moins abondant. Les plantes ont donc développé alors ce système primitif mais il présente un mauvais rendement car justement l’oxygène entre en compétition avec le gaz carbonique dans le processus de captage de ce dernier par la plante dite C3. Pour les curieux reportez-vous à Wikipedia (en anglais ou en français) dont voici le lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynthèse#Le_m.C3.A9canisme_des_plantes_en_C4

Quelques plantes, dont le maïs, fonctionnent de manière différente et sont dites C4 parce qu’elles captent le gaz carbonique en deux étapes structuralement dissociées dans la feuille alors que ce n’est pas le cas pour les plantes C3 et la compétition entre l’oxygène et le gaz carbonique est réduite. D’où de meilleurs rendements, c’est évident, mais aussi une meilleure gestion de l’eau, car tout ce processus de captage du gaz carbonique fait « transpirer » la plante. L’apparition des plantes C4 date d’une quarantaine de millions d’années, c’est beaucoup certes, mais le carbonifère date de près de 400 millions d’années, justement à une époque où le gaz carbonique était abondant et ces plantes en C4 sont apparues justement parce que la quantité d’oxygène avait augmenté dans l’atmosphère. Les plantes en C4 fixent d’abord le CO2 à l’aide d’un enzyme spécifique sur le phospho-énol-pyruvate pour former de l’acide oxalo-acétique transformé en acide malique qui migre dans une autre partie de la feuille à l’abri de l’oxygène pour libérer le CO2 qui sera pris en charge par la RUBISCO dans le cycle de Benson-Calvin. Ca y est, je l’ai dit ! La rubisco est l’enzyme le plus abondant sur la planète mais il fonctionne très mal, sauf dans les plantes C4. On cherche à améliorer son rendement, mais la tâche est ardue  Ce qui pourrait l’être beaucoup moins serait d’intégrer aux plantes C3 les gènes qui ont conduit à cette compartimentation entre la fixation du gaz carbonique sur le phosho-énol-pyruvate et son intégration dans le cycle de Benson-Calvin. C’est ce à quoi se sont consacré des équipes de chercheurs financés par la fondation de Bill et Melinda Gates pour transformer le riz de C3 en C4 et des équipes de l’Université de Cornell, NY qui manipulent les gènes impliqués dans la structure compartimentée retrouvée dans les plantes C4 dite structure kranz ou en « festons » en français. Je n’invente rien ( http://www.news.cornell.edu/stories/Jan13/Scarecrow.html ) et pour bien illustrer mon propos, voici une image de cette structure dite kranz :

Kranz

Il est évident que les retombées économiques attendues de cette recherche sont immenses comme je l’ai dit au début de mon billet, tant pour fixer plus de CO2, les climato-alarmistes seront rassurés, que pour nourrir plus de monde avec des récoltes de riz et de blé 40 % plus abondantes et nécessitant moins d’eau d’irrigation. Cette fois si les anti-OGM continuent à s’insurger (en Europe) ils se tireront une balle dans le pied.

Suite mon billet sur la fermeture annoncée du CPN de Fessenheim

Un des lecteurs assidus de mon blog m’a envoyé ce commentaire en privé hier sur mon mail :

« (…) Mais je préfère un capitaine de pédalo qui apaise (ce dont le pays avait un urgent besoin) à un va-t-en guerre qui divise. Pour les dépenses et les dettes, les deux (et même les précédents) ont été très créatifs ! Reconnaissons toutefois que les engagements pris de réduire les dettes semblent surtout provenir du capitaine de pédalo qui s’efforce de faire muter le socialisme français . On peut dire que Fessenheim fait partie du prix de cette « mutation »

 

J’ai alors répondu ceci et que les lecteurs de mon blog me corrigent car mon estimation est très approximative :

« Fessenheim fait partie du prix de cette mutation » : d’abord la fermeture de Fessenheim a été exigée par les verts avec comme contre partie leur soutien au gouvernement dont il n’a pas besoin puisqu’il a la majorité à la Chambre, c’est donc une mascarade car les socialistes peuvent très bien muter tous seuls sans ces abrutis de verts. Maintenant il faudrait comptabiliser le manque à gagner pour EDF d’une fermeture prématurée (puisque l’ASN a donné son feu vert pour dix années d’opération supplémentaires) que l’on peut évaluer pour dix ans + de 2013 à 2016 à 38 milliards d’euros en tenant compte de l’achat de pétrole au prix du jour pour produire une quantité équivalente d’électricité avec des usines qu’il faudra construire d’ici 2016 (je n’ai pas pris en compte ce dernier coût) et produire cette énergie en creusant la balance commerciale de la France inévitablement. Mon calcul est basé sur le prix du KWh sortie usine auquel il faudrait ajouter les diverses pertes de transport et de transformation en basse et moyenne tension. On comprend donc qu’EDF s’énerve et que cette décision ne tient pas debout ! A ces 38 milliards d’euros il faudrait normalement soustraire le prix de 2 x 4 rechargements en uranium mais je n’ai aucune idée du montant de la facture qu’AREVA présente à EDF pour le rechargement d’un 900 MWe, processus complexe puisqu’on n’enlève pas tous les assemblages mais qu’on transfert au centre du réacteurs certains et qu’on garnit d’assemblages de combustibles neufs sur la périphérie … Disons 3 à 5 milliards d’euros mais je me hasarde un peu dans l’inconnu sur ce dernier point qui est loin d’être un détail. La facture, de toutes les façons, sera salée pour EDF, très salée ! Le gouvernement devrai publier ces données pour bien montrer qu’on nous mène en Batho !!! »

Je suis dans l’attente d’un communiqué de la CGT qui évaluera dans toute la transparence adéquate le coût de la fermeture prématurée de l’usine de Fessenheim. Mon évaluation est loin de la réalité, je vous l’accorde, mais l’ordre de grandeur est plausible. Qui paiera ? Naturellement les contribuables, comme toujours quand le gouvernement, quel que soit sa couleur, décide dans l’erreur. Qui a payé in fine le refinancement de Dexia ? Le contribuable. Qui a failli payer la nationalisation des hauts-fourneaux de Florange envisagée par l’agitateur numéro un du gouvernement qui n’a rien à proposer de sérieux sinon le son de sa voix ? Le contribuable ! Qui a payé l’arrêt et maintenant le démantèlement de Creys-Malville ? Naturellement et encore le contribuable … Voilà la stratégie finale du gouvernement socialo-marxiste. Les contribuables paieront et si ce n’est pas suffisant, on empruntera de l’argent aux marchés en émettant des obligations d’Etat qui ne seront pas honorées, car tout de même il faut reconnaître que l’Etat en est réduit à emprunter pour payer les intérêts de la dette, un peu comme à la Madoff !

Alors, d’accord avec Madame Batho, on ferme Fessenheim et on emprunte pour combler le trou financier, qu’à cela ne tienne, les contribuables paieront.

 

Vive la République !

 

Fessenheim et Superphénix : on prend les mêmes et on recommence !

19 juin 1997

Jospin annonce la fermeture de Superphénix

Lionel Jospin, répondant aux exigences des Verts de la Gauche plurielle, annonce la fermeture du surgénérateur Superphénix de Creys-Malville, dans l’Isère. Projet international commencé en 1977 financé essentiellement par EDF et ENEL, Superphénix fut l’objet de tensions et de scandales avant même que sa construction ne soit commencée. Débutant sa production en 1985, il n’atteindra que rarement sa pleine puissance et subira de nombreux disfonctionnements autant techniques qu’administratifs. Après seulement 12 années de fonctionnement laborieux, le surgénérateur n’aura pas été rentabilisé.

 

Source : linternaute.com (dépêche d’agence)

 

On est en 2013 et le gouvernement actuel, allié contre nature avec les écologistes, encore une fois, a décidé pour des raisons purement électoralistes de fermer en 2016 au plus tard le site électronucléaire de Fesseinheim car il serait soit-disant obsolète alors que l’ASN, une administration indépendante tant du gouvernement que de l’exploitant (EDF), a conclu après une expertise minutieuse qui ne peut être mise en doute que cette usine pouvait encore fonctionner une dizaine d’années sans encombre.

L’histoire se répète donc et les socialistes sous la pression des Verts (Voynet avec Jospin, Duflot avec Hollande) prennent des décisions absurdes qui vont encore aggraver le déficit commercial du pays et doper le chômage. Il faudra importer du gaz ou du pétrole pour produire l’équivalent d’environ 1500 MW électriques, la puissance en charge moyenne de Fessenheim. Et, contrairement à ce que prétendent les écologistes qui n’y connaissent décidément rien, la fermeture du site de Fesseinheim ne crééra aucuns emplois immédiats comme ils le prétendent, car avant d’intervenir sur le site, après son arrêt définitif, il faudra attendre au moins trois ans pour que le combustible soit désactivé, puis encore au moins cinq années avant d’envisager le début du démantèlement des organes situés dans le bâtiment réacteur, dont en particulier les auxiliaires de contrôle. Les écologistes se trompent donc deux fois et le gouvernement a mis le rapport de l’ASN dans la déchiqueteuse. C’est complètement ubuesque. Je comprend que la CGT réagisse et je laisse une copie du commentaire laissé sur l’article du figaro.fr ce jour à propos de l’article intitulé « La CGT conteste en justice la fermeture de Fessenheim » :

 

« Je voudrais rappeler que c’est la CGT qui a exigé une amélioration de la sécurité des sites électronucléaires au milieu des années 80 et a par exemple obtenu la robotisation de certaines interventions lors des arrêts de tranche, la redondance des équipements de secours et l’installation de nombreux capteurs en divers points du bâtiment réacteur. Toutes ces améliorations ont débuté justement sur le site de Fessenheim qui fut le précurseur de la série de PWR 900 MWe puisque le premier à être construit sous licence Westinghouse par EDF, la COGEMA et Framatome et les améliorations exigées à Fessenheim par la CGT au niveau de la sécurité mais aussi de bien d’autres aspects ont été répercutées sur tous les autres sites électronucléaires français . Il est donc légitime pour la CGT de mettre en avant la décision de l’ASN qui a autorisé la prolongation en connaissance de cause l’exploitation de ce site. Il est évident que pour des raisons idéologiques techniquement infondées le gouvernement et le chef de l’Etat méprisent la décision indépendante et objective de l’ASN. On croit rêver en apprenant que ce site sera fermé en 2016. Le Japon, durement échaudé par le tsunami du 11 mars 2011 vient de décider le redémarrage des réacteurs jugés sûrs par l’autorité indépendante mise en place récemment. Pourquoi les dirigeants français s’obstinent-ils dans le déni de la réalité sinon pour plaire à une poignée d’écologistes opportunistes ignorants des réalités économiques. »

 

A propos de la fermeture de Superphénix, selon le rapport d’une commission du Sénat qu’on peut lire (voir le lien) il est dit en résumé que la fermeture de Superphénix fut une décision grave car elle fut prise sans concertation (Hollande n’a demandé leur avis qu’aux Verts?) ni avec le Parlement, ni avec l’exploitant, ni les partenaires étrangers, ni les collectivités locales, (au mépris des principes de base de la démocratie, c’est moi qui ajoute ce commentaire). Cette décision fut prise sans fondement autre qu’électoraliste suite à un accord entre le parti politique « Les Verts » et le gouvernement socialiste. La sureté de Superphénix n’ayant jamais été remise en cause et l’argument financier ne pouvant en aucun cas justifier un arrêt prématuré.

Cette désinvolture du gouvernement de l’époque aura coûté près de 10 milliards d’euros à la France en incluant l’électricité fournie gratuitement à ENEL, partenaire de NERSA, pendant quatre années.

Voilà en gros ce que prépare Hollande, pris au piège de ses alliances électoralistes contre nature avec EELV. Hollande, sur les traces de Jospin, refait l’histoire en pire.

C’est de plus en plus désespérant de voir le chef de l’Etat piloter à vue le pays comme un simple capitaine de pédalo qu’il est, en définitive…

archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.senat.fr/rap/l97-4392/l97-439229.html#toc50&title=il%20était%20une%20fois…%20Superphénix

 

 

Scandale laitier en Nouvelle-Zélande.

 

La Nouvelle-Zélande réalise plus du tiers de son PIB avec l’élevage et ses produits, dont la laine et le lait (et ses dérivés). L’une des plus grosses entreprises néo-Zélandaises de produits lactés, Fonterra, qui a un statut ressemblant à une coopérative de producteurs mais aussi actionnaire de Sanlu, la société chinoise qui ajoutait de la mélamine dans le lait, est à nouveau au centre d’un scandale qui pourrait ternir la réputation de qualité du lait et du beurre néo-zélandais. Les agriculteurs ont observé qu’en dispersant dans les champs le fumier utilisé comme engrais naturel pour les pâturages, il était encore plus efficace d’y ajouter aussi de la dicyandiamide, un composé azoté qui inhibe les bactéries dénitrifiantes dans leur activité de formation de nitrates, dont on connait les effets indésirables résultant en une eutrophisation des rivières et l’apparition d’algues, par exemple sur les rivages bretons. Bref, croyant bien faire, les agriculteurs et éleveurs du pays des kiwis, l’oiseau sans ailes et le fruit qui ne se ressemblent pas, ont eu la douloureuse surprise de retrouver dans le lait ce dicyandiamide qui est toxique pour l’homme et surtout pour les enfants. Facile à synthétiser et peu coûteux, ce produit est revendu au prix fort, naturellement, par les grosses entreprises chimiques locales comme Ravensdown Ltd.

Les limites du mercantilisme des industriels de la chimie sont insondables …

Source : Wall Street Journal