Réexamen des forages glaciaires antarctiques

Comme exposé dans un récent billet la période interglaciaire est d’une durée plus courte que la période glaciaire elle-même comme le rappelle l’illustration ci-dessous. Comme on peut le remarquer les pics culminants des périodes interglaciaires 320000 ans, 240000 ans et 125000 ans avant nos jours sont très courts, de l’ordre de 20000 ans. La dernière période interglaciaire, actuelle c’est-à-dire que nous vivons aujourd’hui semble présenter un pic qui débuta il y a environ 13000 ans (période du Dryas récent) et les incertitudes, comme cela était rappelé dans ce billet sont le résultat d’une stabilisation toujours en cours de la partie supérieure de la glace prélevée par carottage au Groenland et en Antarctique. Cette incertitude paraissait difficile à lever jusqu’à la publication ce 11 janvier 2023 de travaux réalisés à l’Institut de Recherche Arctique et Alpine de l’Université du Colorado à Boulder sous la direction du Docteur Tyler R. Jones que je vais tenter d’exposer ici.

Des forages réalisés dans l’Antarctique de l’Ouest ont été réexaminés très finement, c’est-à-dire millimètre par millimètre depuis la surface des carottages afin de différencier par exemple les couches de glace issues directement de la chute de neige et également du dégel de la partie superficielle au cours de l’été austral suivi à nouveau d’un gel au cours de l’hiver austral. L’évolution des températures a été corrélée à l’abondance de l’isotope lourd de l’hydrogène (deutérium) et les dépôts éoliens ont également pris en compte au cours des analyses. Les chutes de neige étant étroitement liées au taux d’humidité de l’air, d’une part, et aux fluctuations des températures de surface de l’Océan Antarctique lors du cycle saisonnier, d’autre part, deux paramètres liés entre eux à l’évidence, le transfert d’énergie thermique entre cet océan et la calotte glaciaire a pu être évalué. Ce type de reconstruction bénéficie du fait qu’il existe une saison avec ensoleillement maximal suivie d’une nuit polaire avec une transition relativement courte. Sur ce dernier point apparaissait un autre problème résidant dans la diffusion des gaz dissous dans la neige non encore compactée au cours de l’alternance saisonnière soleil-obscurité. C’est ce point qui a occupé les glaciologues de l’Université de Boulder. Il s’agissait de déterminer l’origine des gaz emprisonnés par la neige en calculant leur diffusion dans la glace en cours de formation ainsi que l’éventuelle stratification de l’eau légère et de l’eau deutérée. Ce paramètre a été déterminé en extrapolant les résultats obtenus sur des fenêtres consécutives glissantes de 140 ans de durée. En transposant les amplitudes de variation isotopiques saisonnières de la glace en variation de la température de surface de l’Océan entourant le continent Antarctique il est devenu possible de procéder à une analyse fine de la couche superficielle de glace non encore totalement compactée sur les 15000 dernières années.Il s’agit précisément de cette période d’incertitude mal étudiée jusqu’à ce jour.

Ces modèles ont permis d’atteindre une remarquable résolution comme illustré par la figure ci-dessus tirée de l’article de la revue Nature, en accès libre : https://www.nature.com/articles/s41586-022-05411-8 .Les figures sont extraites de la Fig.1 de l’article cité. La première est une illustration des variations saisonnières du taux de deutérium δD exprimé en ‰ sur l’intervalle de temps 5010-5000 ans avant aujourd’hui. On constate que la modélisation permet de différencier la variation de température entre la saison ensoleillée, l’été austral, et la saison hivernale sans soleil avec correction de la diffusion selon le modèle obtenu à l’Université de Boulder. La partie droite de l’illustration est l’amplitude annuelle du δD en ‰ sur la totalité de l’intervalle de temps 11000 ans jusqu’à aujourd’hui. Cette moyenne globale est exprimée pour chaque intervalle de 50 années : (moyenne estivale moins moyenne hivernale)/2. Il faut noter que le δO18 reste relativement négligeable dans l’Antarctique dont les eaux océaniques sont froides, ce qui n’est pas le cas pour la calotte glaciaire du Groenland. En d’autres termes l’enrichissement relatif en oxygène-18 également exprimé en ‰ est faible dans l’Antarctique.

L’autre illustration toujours extraite de la fig.1 du même article est la représentation globale détaillée de la partie droite de l’illustration précédente. Le profil c en rouge est la moyenne des maxima de δD l’été, en bleu des δD l’hiver et en violet la moyenne de ces deux profils (été – hiver)/2 la barre horizontale étant la moyenne des δD durant toute cette période. Il est important d’insister sur le fait que ces δD ne sont qu’une image des températures de surface de l’Océan Antarctique, plus cet océan est chaud, plus l’évaporation de l’eau contenant du deutérium est favorisée. Il s’agit d’une grande sans dimension puisqu’elle est exprimée en ‰. Que signifie ce résultat qui lève enfin l’incertitude soulignée dans la première illustration de ce billet ? Onze-mille années avant aujourd’hui : il s’agissait de la fin du Dryas récent, une période de réchauffement très brusque qui provoqua une montée du niveau des océans de plus de 60 mètres, la période de réchauffement précédente (Dryas moyen) ayant, elle, provoqué une montée de ce niveau des océans de d’environ 60 mètres également par rapport au minimum de la période glaciaire. Le Dryas récent correspond également aux premières implantations de l’agriculture au Moyen-Orient.

Cette reconstruction détaille l’évolution du climat durant les 11000 dernières années à partir des forages glaciaires exclusivement et elle corrobore les résultats obtenus avec d’autres « proxys » dont en particulier les sédiments lacustres et marins. Cette reconstruction ne met pas en évidence l’optimum climatique de l’Holocène (8000-4000 ans) qui favorisa le verdissement du Sahara mais par contre elle confirme le lent refroidissement qui a été débuté il y a environ 2000 ans. L’Océan Antarctique reflète-il l’évolution du climat dans le reste de la planète ? La question mérite d’être posée car d’autres études ont montré que depuis la fin de l’optimum climatique de l’Holocène la Terre semble avoir amorcé un refroidissement continu seulement depuis 2000 ans. Ces deux mille années de climat favorable ont permis l’explosion de l’humanité telle qu’on la connait aujourd’hui mais il ne faut pas se méprendre, cet optimum climatique actuel ne durera pas : il faut songer à ce qui s’est passé à la surface de notre planète par le passé. Il y a toujours eu beaucoup plus de périodes très froides que d’épisodes tels que celui que l’on connait aujourd’hui. L’humanité ne commencera à ressentir les effets de l’entrée dans une nouvelle ère glaciaire que dans une cinquantaine d’années au plus tôt … 

Je suis donc bien un complotiste !

Ce billet est une retranscription de mémoire de la conversation que j’ai eu ce soir mardi avec ce jeune diplômé d’une école belge de formation de conseillers auprès des décideurs politiques que j’avais déjà rencontré. Ce jeune homme se trouvait à Moorea dans le même petit hôtel en bord de mer mais nous n’avions pas eu l’occasion de reprendre la discussion que nous avions entamé plusieurs jours auparavant au sujet du “changement climatique”. Ce mardi soir je suis donc revenu à la charge quand ce jeune homme dont j’ignore le prénom a abordé à nouveau le sujet en commençant par la montée des eaux océaniques qui menacent de nombreux pays dans le monde. Je lui ai alors rappelé que la barrière de corail entourant partiellement l’île de Tahiti datait de moins de 30000 ans et qu’elle s’est formée grâce à la montée du niveau des mers consécutive à la fin de la dernière glaciation ayant eu pour conséquence une fonte rapide des calottes glaciaires de Scandinavie, des Alpes, du Canada et de bien d’autres régions.

  • Oui, mais 99 % des scientifiques sont d’accord pour admettre que le niveau des eaux océaniques va encore monter à cause du CO2 !

Pourquoi pas, ai-je rétorqué, mais il ne faut pas oublier que le CO2 est le principal nutriment des plantes et du phytoplancton. Malgré cette augmentation du taux de CO2 l’atmosphère terrestre est paradoxalement beaucoup plus pauvre en ce gaz que du temps du carbonifère ou des dinosaures, ai-je dit.

  • Oui, mais le CO2 contribue au réchauffement du climat !

Cette affirmation est fausse : les bandes d’absorption du CO2 dans le domaine infra-rouge sont noyées par celles de la vapeur d’eau que les éminents membres du GIEC (IPCC) ont oublié d’inclure dans leurs simulations. De plus il y a infiniment plus de vapeur d’eau que de CO2 dans les basses couches de l’atmosphère, par conséquent l’effet du CO2 est négligeable.

  • Oui, mais il y a l’effet de serre !

J’attendais cette remarque. L’effet de serre du CO2 est une pure propagande car s’il existait il contredirait les principes fondamentaux de la thermodynamique. Je t’explique. Pour que le CO2 présent dans l’atmosphère en quantités infinitésimales en regard de la vapeur d’eau soit capable de réchauffer les basses couches de cet atmosphère il faudrait qu’il se trouve dans un état excité après avoir absorbé des photons infra-rouges tel que les photons réémis soient suffisamment énergétique pour chauffer ces basses couches de l’atmosphère. L’IPCC n’a jamais précisé dans ses schémas à quelle altitude ces molécules de CO2 se trouvaient pour présenter cet effet de serre. Curieux, non ? De plus les photons réémis par les molécules de ce gaz sont toujours et systématiquement moins énergétiques que ceux provenant du Soleil et affirmer le contraire est une violation du deuxième principe de la thermodynamique.

Là j’ai senti que mon interlocuteur était à cours d’argument. Il a alors dévié la conversation sur la grande barrière de corail australienne. Merveilleux jeune homme trop convaincu de son savoir acquis dans son école et pourtant un savoir inexistant. Je lui ai tout de suite asséné une sorte de coup de grâce en lui rappelant ce que l’on s’était bien gardé de lui enseigner : les images de coraux blanchis ont été soigneusement choisies pour renforcer la propagande climatique. Il s’agit de coraux soit meurtris par des rejets d’eaux usées et polluées qui ne peuvent se diluer rapidement avec les courants. Le cas emblématique est celui de l’île de Mayotte entourée d’un lagon, une île qui ne possède aucun système de traitement des eaux usées. La principale cause du blanchiment des coraux est l’attaque virale qu’ils subissent, phénomène bien identifié mais encore mal connu et totalement hors de contrôle dans de petites zones coralliennes réparties dans le monde. Ni le soit-disant réchauffement du climat ni la tout aussi soit-disante acidification des océans ne sont responsables de ce phénomène qui existe probablement depuis que les coraux existent.

Puisque je niais systématiquement ses arguments il fut décidé, après avoir été traité de complotiste, de mettre un terme à cette discussion. Voilà ce que l’on enseigne aux étudiants promis à un rôle de conseillers des décideurs politiques : si on ose remettre en question la propagande relative au climat, à la dégradation des conditions de vie des loutres de mer, que sais-je encore, on est traité de complotiste …

Je vois des complots partout !

Comme je l’ai écrit à de nombreuses reprises les évidences s’accumulent pour maintenant affirmer que l’épidémie de SARS-CoV-2 était un coup monté de toute pièce pour divertir l’opinion publique, la terroriser et ainsi préparer le contrôle totalitaire de tous les peuples occidentaux à la mode chinoise. Les intérêts sous-jacents sont immenses car lorsque nous seront tous réduits à l’état de bétail avec un émetteur miniature sous la peau (et non pas comme les bovins avec des étiquettes jaunes fixées aux oreilles) pour être espionnés et suivis en permanence alors il sera trop tard et toutes nos libertés seront effacées. Un crédit « carbone » fera partie de la vie, la plus significative avancée dans le contrôle des peuples. « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux » (Klaus Schwab) et les élites veilleront sur vous. Le droit de propriété sera aboli et tout s’enchainera très vite. Le coronavirus a été clairement reconstruit en laboratoire pour obtenir un gain de fonction en introduisant un site de clivage dit « site furine » dont les deux arginines sont codées par des triplets de bases jamais rencontrés dans les coronavirus connus dont les ARNs ont été séquencés. Cette séquence de nucléotides avait fait l’objet d’un brevet déposé par la firme Moderna. Je n’invente rien, cette étude a été publiée.

Les deux molécules ultra connues et utilisées dans le monde entier capables de traiter l’infection par ce virus modifié artificiellement ont été interdites … C’est suffisant pour affirmer qu’il y a eu un complot. Mais il y a plus grave encore. Les injections d’ARNm appelées abusivement vaccins provoquent des morts, des invalidités permanentes, des troubles variés très bien répertoriés. Pour tout autre vaccin de tels constats auraient immédiatement entrainé l’interdiction de son utilisation. Pourquoi une telle décision n’a pas été prise ? Parce ces mixtures d’ARN auront potentiellement des effets, dans dix ans peut-être, sur la fertilité, le but ultime recherché par l’élite. Le coronavirus a bon dos, il y a bien complot.

Le cas du réchauffement ou perturbation du climat est emblématique. Il s’agit bien d’un autre complot à l’échelle planétaire sauf pour tous les peuples qui vivent dans les régions tropicales, ceux-là même qui utilisent quotidiennement les deux molécules dont il est fait mention plus haut. Les variations du climat ne dépendent en rien des activités humaines comme le montre la figure ci-dessous.

Aucune activité humaine ne peut expliquer l’optimum climatique médiéval, certainement pas les hydrocarbures fossiles puisqu’ils n’étaient pas connus à l’exception du charbon lorsque les dépôts étaient facilement accessibles. L’histoire du CO2 est un coup monté et l’effet de serre qui lui est attribué repose sur des arguments fallacieux utilisés par les adeptes de la décroissance : trop de monde, trop de consommation, trop de déchets, trop de CO2 … C’est très facile de faire des amalgames dont le but ultime, comme dans le cas de l’épidémie coronavirale, permettra à l’élite mondiale apatride de dominer le petit peuple, réduit au silence, surveillé, traqué s’il ose contester la nouvelle loi, emprisonné et éliminé en cas de récidive. Les scientifiques osant critiquer la théorie du réchauffement du climat vont bientôt être jetés en prison. S’il n’y a pas un complot alors je n’ai rien compris. Et enfin si les choses ne se déroulent comme le désirent Klaus Schwab et ses affidés alors un nouveau virus apparaîtra comme le virus Hendra, par exemple, qui tue 95 % des personnes infectées tandis qu’elles ont tout le loisir de contaminer leur entourage avant que les premiers symptômes apparaissent, c’est nettement plus efficace que ce SARS-CoV-2 qui semble s’être évanoui et les populations seront complètement terrorisées. Une petite manipulation génétique des protéines d’attachement de ce virus aux cellules humaines et le tour sera joué. Les élites auront sous la main des anticorps monoclonaux pour se protéger, c’est déjà au point, comme elles se sont protégées avec de l’HCQ ou de l’Ivermectine, mais ça elles ne l’avoueront jamais. Comme l’a si bien écrit H16 dans son dernier billet, lorsqu’il faudra choisir cet hiver prochain entre se chauffer et se nourrir avec des aliments de plus en plus rares dans les supermarchés alors la situation sociale dans toute l’Europe explosera : virus ou pas, « vaccins », masques, et autres fantaisies des politiciens à l’imagination fertile … ne pas manger à sa faim effacera toute cette mascarade scandaleuse.

Dans la rubrique changement climatique …

Il y a 20000 ans +/- quelques milliers d’années la Terre s’est brutalement réchauffée et les immenses glaciers recouvrant la totalité des Alpes, la grande majorité de l’Europe occidentale et de la mer du Nord entamèrent une fonte qui fit remonter le niveau des mers de plus de 130 mètres. Ce processus dura près de 10000 et ce réchauffement atteignit sont maximum entre 10000 et 6000 avant nos jours. Depuis 6000 ans le climat de la Terre a tendance à se refroidir et rien ne modifiera ce processus vers le retour d’une nouvelle glaciation qui à nouveau recouvrira une grande partie de l’Europe, de l’Amérique du Nord et de l’Asie. C’est inexorable car il s’agit de la conséquence directe de la mécanique céleste décrite en 1920 par l’astronome serbe Milutin Milankovic. Son hypothèse a été largement confirmée à l’aide de toutes sortes de techniques de paléoclimatologie. Ces cycles d’environ 100000 ans se reproduisent ainsi au cours des âges géologiques.

Nous, humains insignifiants habitant une planète tout aussi insignifiante, sommes persuadés que nous allons modifier le climat de la Terre par des émissions infimes de gaz carbonique. Dans notre immense arrogance nous avons oublié qu’il est impossible de modifier les modifications orbitales de la Terre autour du Soleil ni les modifications de son axe de rotation par rapport au plan de l’écliptique. Pire encore nous croyons, par notre activité sur cette Terre, modifier le bilan du flux d’énergie solaire arrivant sur la planète et de son effet sur le climat global. C’est être fou que de penser cela. Le climat de la Terre a toujours varié et il continuera à fluctuer que l’espèce humaine soit encore présente ou ait depuis longtemps disparu.

Il y a 8000 ans la température moyenne de la Terre était supérieure de 1,2 degrés à celle qui sévit durant ce que l’on a appelé le « petit âge glaciaire ». Durant ce petit âge glaciaire d’environ 2 siècles et demi la température moyenne chuta de seulement 0,5 degrés par rapport à celle de l’optimum climatique médiéval qui eut lieu entre 1000 et 800 ans avant aujourd’hui.

Depuis le début du XX e siècle une activité solaire assez exceptionnelle a comblé ce déficit de même qu’il y eut un réchauffement il y a 2500 ans qui favorisa l’expansion de l’Empire romain et lors de cet optimum de l’Holocène, entre 9000 et 6000 ans avant ce jour, les hommes inventèrent l’agriculture car il faisait beaucoup plus chaud avec des pluies abondantes ayant transformé le Sahara d’aujourd’hui en une savane verdoyante. C’est fini, cet âge d’or des civilisations humaines naissantes en dehors des zones intertropicales qui resteront toujours chaudes et humides est terminé.

Le réchauffement de ces dernières 100 années n’est qu’un bref répit. Nous avons déjà parcouru depuis 20000 ans 20 % du chemin qui reste pour atteindre une nouvelle glaciation. Ce long cheminement est marqué par des soubresauts dont on ignore encore les causes. Les modifications de l’activité solaire jouent certainement un rôle mais elles se traduisent par une modification des oscillations de l’Atlantique Nord (NAO).

Durant l’optimum climatique de l’Holocène les NAO étaient positives en ce sens qu’elles favorisaient la végétation dans d’immenses espaces aujourd’hui désertiques. La zone de convergence intertropicale (ITCZ) était plus septentrionale qu’aujourd’hui. Cette zone descend déjà vers l’Equateur et la diminution de l’activité solaire considérée comme acquise par de nombreux spécialistes va probablement accélérer ce processus. Au sud du Tropique de Capricorne il n’y aura pas trop de changements car il y a beaucoup plus d’océans que de terres émergées. Pour conclure ce rapide aperçu il est urgent d’abandonner le fantasme de l’effet de serre du CO2 et de s’atteler à de vrais projets pour la survie de l’humanité car il n’y a pas de plan B. Installer une colonie sur Mars est suicidaire, même protégés par d’épais scaphandres les pauvres volontaires se feront littéralement griller par les rayons cosmiques. Nous sommes donc condamnés à nous faire tout petits et à subir les changements du climat qui ne dépendent pas de notre activité, quelle qu’elle soit celle-ci.

Relire : https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/06/06/rechauffement-ou-refroidissement-co2-ou-pas-co2/ Sources :

Bo Christiansen & Fredrik Ljungqvist 5012) DOI: 10.5194/cpd-7-3991-2011

https://judithcurry.com/2017/04/30/nature-unbound-iii-holocene-climate-variability-part-a/

https://judithcurry.com/2017/05/28/nature-unbound-iii-holocene-climate-variability-part-b/

et : The Rational Climate e-Book, Cooler is Riskier, par Patrice Poyet (https://patricepoyet.org) en libre accès

Un parallèle presque trop facile

Demandez à un prêtre s’il croit en l’existence de Dieu, il vous répondra sans hésiter par l’affirmative. Si vous lui demandez s’il est convaincu de l’existence du réchauffement du climat en raison de l’activité humaine, il pourra aussi répondre par l’affirmative puisque pour lui l’activité humaine peut avoir un effet néfaste sur l’harmonie divine du monde dans lequel évoluent les hommes. La question que vous pourrez alors lui poser pourra être la suivante : « si vous croyez en l’existence de Dieu vous avez donc des preuves et si vous pensez que l’activité humaine dérègle le climat vous avez donc également des preuves ». Au cours de cette conversation très courtoise vous aurez atteint une impasse. En trois questions simples en apparence, le débat est clos.

Cet exemple n’est pas caricatural. Il repose sur deux faits qui se confondent : la religion n’est pas une science puisqu’elle s’appuie sur le dogme de l’existence de Dieu. La « croyance » en l’effet du gaz carbonique sur le climat repose également sur un dogme qui n’a jamais pu être démontré depuis sa formulation au milieu des années 1970 : l’effet de serre du CO2. Cette nouvelle science du climat telle qu’alimentée par les rapports de l’IPCC et les grandes messes internationales dites COP-xyz n’est pas une science au sens strict du terme. Le parallèle entre le dogmatisme religieux et ce dogmatisme climatique ne s’arrête pas là. Les religions monothéistes ont toujours alimenté des conflits entre groupes humains, la nouvelle religion climatique ne manquera pas de faire naître également des conflits sociaux, économique, voire des conflits armés dans le but d’accaparer des ressources minérales nécessaires à la finalisation de la mise en application des mesures issues du dogme de l’effet de serre du CO2. Je pense notamment au cobalt, au lithium et aux lanthanides dont l’utilisation dans les technologies dites vertes est incontournable.

On peut se demander d’ailleurs si cette nouvelle religion climatique ne remplace pas dans l’esprit des êtres humains celle, multi-millénaire, adossée sur le dogme de l’existence de Dieu. Je n’ai rien contre les religions, chacun pense et fait ce qu’il veut, mais ce parallélisme est troublant. Certes il a fallu plusieurs siècles pour que la religion chrétienne s’impose en Occident mais avec les nouvelles technologiques de l’information il a fallu quelques décennies pour que l’ensemble des pays du monde se sentent responsables du climat … et du salut de leurs peuples. La pseudo-science du climat adossée au dogme de l’effet de serre est devenue la nouvelle religion contemporaine, pas du tout celle qu’avait imaginé André Malraux. De même que les Grecs et les Romains ont imaginé des dieux à leur image, de même les nouveaux dieux du climat sont des fonctionnaires internationaux qui imaginent que l’homme peut exercer une influence sur les phénomènes naturels pourtant difficilement prévisibles en faisant preuve d’une outrecuidance frisant le délire pour oser prévoir des températures planétaires globales dans 50 ou 100 ans. Sans une certaine croyance quasiment religieuse il est difficile d’imaginer de telles extravagances.

Cette fausse science conduit tout naturellement à des débordements qu’un étudiant en thèse n’oserait même pas envisager. Des administrations respectables comme la NASA ou la NOAA « trafiquent » les données météorologiques d’une manière honteuse pour qu’elles soient conformes au dogme de l’effet de serre. C’est tout simplement scandaleux. Mais c’est la mode, une mode qui remonte paradoxalement aux mœurs moyenâgeuses qui condamnaient au bûcher celles ou ceux qui osaient contester les dogmes religieux. Giordano Bruno a été brûlé pour avoir contesté le géocentrisme car puisque Dieu était au centre du monde et que Dieu siégeait à Rome alors la Terre devait se trouver au centre du monde et être éventuellement plate. De nos jours des scientifiques de réputation mondiale sont voués aux gémonies parce qu’ils contestent l’effet de serre. Tout cela va mal se terminer. En effet, sous l’impulsion des organismes onusiens les gouvernements décident progressivement de mesures démagogiques pour sauver le climat. Toutes ces mesures reposent sur le dogme de l’effet de serre du CO2. Par conséquent il faut réduire les émissions de ce gaz. Les catastrophes que généreront ces mesures sont pour l’instant difficiles à quantifier. Ce qui est certain c’est l’appauvrissement généralisé des populations doublé d’une chute de l’activité économique. Cette situation ne pourra qu’engendrer de graves troubles sociaux. De toute évidence ces conséquences sont occultées par les partisans de l’effet de serre mais un jour ou l’autre les peuples leur demanderont des comptes.

Les alarmistes du réchauffement climatique doivent revoir leur copie

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L’estimation des températures passées, au cours des dix mille dernières années, ont été largement et systématiquement surestimées en utilisant les « proxys » liés à l’évaporation différentielle entre l’eau contenant un oxygène-16 et l’eau contenant un oxygène-17 ou la présence de composés plus enrichis que la normale en carbone-13. Il en est de même en étudiant les pollens emprisonnés dans des sédiments car on est alors confronté à des conditions locales de pluviométrie, de régimes des vents et d’autres paramètres difficiles à calibrer. Pour reconstituer une évolution des températures au cours des millénaires passés il existe cependant un « proxy » qui a été très précisément calibré par une équipe de paléo-climatologues de l’Université Sun Yat-sen à Guangzhou en Chine. Il s’agit de constituants des parois bactériennes appelés dialkyl-glycerol-tetraethers provenant de bactéries acidophiles que l’on peut retrouver dans les sédiments des lacs ou les sédiments marins. Ces bactéries vivent dans le sol et sont lessivées par les précipitations pour se retrouver ensuite dans les sédiments lacustres ou marins. Selon l’hygrométrie et la température, des changements structuraux subtils ont pu être identifiés en procédant à des analyses détaillées des diverses familles de molécules de cette classe. En bref, si la « météorologie » est plus humide il y a plus de cyclisation de certaines parties de ces molécules complexes et si la température est plus élevée ces mêmes édifices moléculaires sont soumis à une méthylation plus intense. Ces découvertes récentes ont été très finement calibrées par cette équipe chinoise à la suite d’analyses de plus de 200 carottages de sédiments lacustres et de rivières disséminés sur la totalité du sol du territoire chinois. Rapprochant ces résultats issus d’une très haute technologie d’analyse moléculaire des chroniques relatives aux évènements climatiques puis des relevés beaucoup plus scientifiques des diverses stations météorologiques également disséminées sur le territoire de la Chine, ces infimes variations moléculaires ont pu être calibrées pour remonter finalement à une évaluation très précises des températures et des régimes pluviaux prévalant au cours des dix mille dernières années (lien ci-dessous dans le texte).

C’est ce qu’une équipe de paléo-climatologues de l’Université scientifique de Lyon et de l’Ecole normale supérieure de la même ville a appliqué au carottage des sédiments d’un petit lac du Velay en France qui présente tous les avantages pour qu’une telle étude aboutisse à une évaluation incontestable de l’évolution des températures au cours des dix mille dernières années. Il faut ici faire quelques précisions pour bien comprendre de degré de difficulté de ce type d’approche. Le lac de Saint-Front près du Mont Mezenc, un lac de type volcanique de cratère, petit – 500 mètres de diamètre – mais d’une profondeur évaluée à une centaine de mètres offre tous les avantages d’une telle étude car ses eaux proviennent surtout de sources profondes et les eaux de ruissellement apportant les bactéries des sols environnants, objet de cette étude, ne sont pas prédominantes. Il n’a donc pas été nécessaire de procéder à une multitude d’ajustements ou de corrections pour atteindre un résultat qui au final aurait pu être contestable.

On peut honnêtement dire que les travaux réalisés sous la direction du Docteur Ménot de l’Université de Lyon et de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon ne sont entachés d’aucun biais contestable.

Qu’a mis en évidence cette étude ?

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De l’article publié dans les Quarternary Science Reviews aimablement communiqué par le Docteur Ménot j’ai tiré le graphique ci-dessus qui mérite quelques explications pour être compréhensible aux néophytes dont je fais partie. Le cadre général est exprimé en milliers d’années avant le présent, c’est-à-dire que plus on est à la droite du graphique plus on remonte dans le temps. Juste au dessus de l’échelle de temps sont représentés les avancées et les reculs des glaciers alpins. Les zones hachurées représentent l’occupation humaine autour du lac de St-Front et entre 8000 et 11000 ans la forte abondance de pollens de noisetier (Corylus) aussi appelé coudrier. De haut en bas le graphe I est une reconstitution des températures annuelles moyennes à l’aide des pollen par deux techniques de calcul : WAPLS (Weighted Averaging Partial Least Square) et MAT (Modern Assemblage Technique) avec les marges d’incertitude figurées par les courbes en pointillé ou la zone verte respectivement. La reconstitution des températures annuelles moyennes est rendue possible en se reportant à une banque de données établie à l’échelle mondiale à partir de dizaines de milliers d’échantillons de pollen.

Dans la partie inférieure du graphique figure une reconstitution des températures moyenne à partir de l’analyse fine des dialkyl-glycerol-tetraethers d’origine bactérienne en considérant les taux de méthylation (MBT) ou de cyclisation (CBT) de ces empreintes de parois bactériennes. Les curieux peuvent lire l’article relatif à ce sujet ( https://doi.org/10.1038/s41598-019-39147-9 ). L’incertitude est exprimée par la plage colorée. La courbe située en dessous représente la différence entre les deux techniques, pollens ou bactéries ayant permis de reconstituer les températures annuelles moyennes de l’air (ΔMAAT). Il existe une concordance satisfaisante entre ces deux approches jusque vers 8500 ans avant le temps présent.

Toutefois, ces deux dernières courbes conduisent à une information supplémentaire qui n’apparaît pas clairement avec la reconstitution des températures moyennes annuelles à l’aide des grains de pollens. Cette information est la chute relative des températures correspondant à des épisodes de refroidissement généralisé du climat symbolisés par les barres verticales bleues. Il s’agit dans l’ordre, en remontant dans le temps de la période froide après la chute de l’Empire romain correspondant aux grandes invasions suivie (toujours en remontant dans le temps) de l’épisode froid à la fin de l’optimum climatique romain qui provoqua cette chute de l’Empire romain. Puis la période froide de l’âge du fer, puis vers 4000 et 6000 ans avant le temps présent deux épisodes froids bordant l’optimum climatique mycénien et enfin divers évènements de refroidissement général des températures identifiés aussi bien en Europe qu’en Chine. Si cet intervalle de temps correspond à une période interglaciaire il est important de rappeler ici que l’insolation moyenne en juillet a toujours eu tendance à diminuer depuis 10000 ans passant de 510 à 490 Watts par m2 à la latitude de 45°N.

Depuis la fin du Dryas récent, c’est-à-dire la fin de la grande glaciation qui sévit sur l’Europe et d’autres régions du monde pendant près de 100000 ans, après une remontée brutale des températures favorisant la fonte des calottes glaciaires qui, puisqu’on se trouve dans la région lyonnaise, atteignaient la ville de Lyon, ces mêmes températures n’ont cessé de diminuer jusqu’à nos jours et l’analyse fine de ces dialkyl-glycerol-tetraéthers bactériens l’a montré sans ambiguïté. Depuis la fin du Dryas récent, c’est-à-dire depuis le début de l’Holocène, après un accroissement considérable des températures moyennes ayant provoqué la fonte des calottes glaciaires continentales ces températures n’ont cessé de chuter. Ce résultat contredit ce que les climatologues affirment, à savoir que la planète entière entre à nouveau dans une ère de réchauffement. Tout au contraire cette même planète se trouve vivre la fin d’une ère interglaciaire qui débuta au cours du Dryas récent et apporta des températures clémentes et une pluviométrie favorable ayant contribué à l’apparition de l’agriculture au Moyen-Orient et en Chine, l’abondance des récoltes, la création des villes, de l’écriture, en un mot la civilisation telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Source et illustrations : https://doi.org/10.1016/j.quascirev.2019.106109

La découverte de l’origine de l’acide sulfurique stratosphérique : une vraie saga

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Des études détaillées des carottes glaciaires tant du Groenland que de l’Antarctique ont indiqué la présence d’acide sulfurique dans l’atmosphère provenant d’éruptions volcaniques d’origine intertropicale pour celles qui coïncidaient au niveau de leur date. Ces travaux répertoriant tous ces évènements ne sont pas récents car ils datent de plusieurs années mais ils ont fait l’objet de nombreuses études ultérieures ayant permis de préciser l’effet des éruptions volcaniques majeures sur l’évolution des températures. Au cours des 1000 années passées de l’ère commune (après JC) il y eut trois éruptions volcaniques majeures ayant eu lieu dans la zone intertropicale puisqu’elles ont laissé leur empreinte sensiblement de la même amplitude tant dans les glaces du Groenland que de l’Antarctique. Il s’agit des éruptions cataclysmiques du Samalas en Indonésie, du Kuwae au Vanuatu et du Tambora également en Indonésie aux alentours respectivement de 1257, 1458 et 1815. Les dates 1257 et 1458 ont été déterminées par la chronologie glaciaire qui n’est exacte qu’à quelques années près compte tenu du tassement de la glace mais également des constantes remises en cause de cette datation. L’explosion du Kuwae a ainsi pu avoir lieu en 1452 ou 1453 et à ses effets sur le climat fut attribuée la chute de Constantinople.

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Ces éruptions ont propulsé dans l’atmosphère des oxydes de soufre, principalement du SO2, à des altitudes supérieures à 20000 mètres. L’éruption du Pinatubo a enfin permis il y a quelques dizaines d’années de bien explorer et comprendre quelle était l’incidence de ces émissions massives d’oxyde de soufre dans les hautes couches de l’atmosphère au niveau des températures relevées instrumentalement au sol. La présence d’aérosols (AOD = aerosol optical depth) a été reconstituée à partir des obervations relatives à l’éruption du Pinatubo et l’acide sulfurique (échelle de gauche) estimée à l’aide des analyses des carottes glaciaires. Une analyse isotopiques plus fine tant au niveau du soufre (teneur en S-33) que de l’oxygène (0-17) a confirmé la nature stratosphérique de l’acide sulfurique présent dans les carottes glaciaires. Les effets de ces très fortes éruptions sur le climat ont été bien répertoriés dans les chroniques passées. Lors d’une éruption volcanique de grande ampleur les températures chutent en moyenne de 1 degrés et le retour à la normale demande de 5 à 10 années. La perturbation isotopique fut particulièrement bien étudiée pour une éruption volcanique qui eut lieu aux alentour de l’année 566 de l’ère présente, et elle s’applique aux autres évènements volcaniques qui eurent lieu plus tard :

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La perturbation isotopique du SO2 est plus caractéristique encore en ce qui concerne l’oxygène-17 par rapport à la teneur moyenne. La seule explication qui puisse satisfaire ces observations est que la formation d’acide sulfurique ne peut avoir lieu que dans la stratosphère en présence de rayonnement UV intense et d’oxygène singulet coexistant avec l’ozone :

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Ceci constitue une sorte de vérification de la présence de ces « pluies acides » qui ne sont observées que lors d’éruptions volcaniques violentes expulsant de grandes quantités de SO2 dans la statosphère alors que les émissions de SO2 liées à l’activité humaine ne peuvent pas provoquer de pluies acides supposées dévastatrices pour les forêts et tant décriées par les écologistes.

Sources et illustrations : https://doi.org/10.1038/s41467-019-08357-0 et deux articles du Docteur Michael Sigl du Desert Research Institute à Reno, Nevada aimablement communiqués par le Docteur Elsa Gautier de l’Université de Grenoble ainsi que l’article cité en référence ci-dessus qui est chaleureusement remerciée ici.

Le CO2, ça paie pas assez alors il y a le méthane

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Dans la rubrique des gaz à effet de serre, l’espèce d’hystérique qui a réussi à être élue avec l’étiquette démocrate représentante de la ville de New-York au Congrès américain, en rajoute une couche avec son « Green New Deal ». Vue sa sale tête, elle est soit vegan, soit mal baisée soit les deux. Toujours est-il que pour combler ses frustrations elle s’est lancée dans la guerre contre les pétulances des bêtes à corne. Comme elle s’inquiète du méthane – hautement toxique pour le climat – Alexandria Ocasio-Cortez doit donc être vegan, du moins c’est ma conviction que je ne partage qu’avec moi-même.

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Cette pasionaria du climat et de la plus orthodoxe des écologies prône donc l’interdiction de l’élevage bovin. Ce qu’elle a oublié de mentionner dans ses diatribes passionnées c’est ce qui arrive au méthane d’origine naturelle mais aussi à celui des décharges d’ordures ménagères, des étangs et enfin des pétulances des 7 milliards de bipèdes que compte la planète. Le méthane se retrouve dans l’atmosphère, c’est un fait, et une partie de ce gaz a tendance à se retrouver dans la stratosphère puisque sa densité est inférieure à celle de l’air, et il va préférentiellement entre 10 et 60 km d’altitude. En présence de rayonnement ultra-violet le méthane, en contact avec l’oxygène, est rapidement oxydé pour produire du CO2 et de l’eau :

CH4 + 2 O2 -> CO2 + 2 H2O

Cette simple équation chimique explique pourquoi il y a toujours environ 4 ppm en volume de vapeur d’eau dans la stratosphère alors que compte tenu des très basses températures de la troposphère de – moins 60°C dans les basses couches de la stratosphère – toute la vapeur d’eau aurait du disparaître par condensation et formation de cristaux de glace qui par gravité retombent vers les basses altitudes. Cette présence de vapeur d’eau dans la stratosphère a intrigué les physiciens spécialistes de l’atmosphère et seule la présence de méthane et son oxydation par l’oxygène peut l’expliquer. Alors si le méthane est un dangereux gaz à effet de serre cette affirmation est en contradiction avec les observations mentionnées ici.

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Illustrations et sources : The Daily Caller, et Climate Depot

Evolution des températures de surface au Groenland

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C’est en partant des données brutes des estimations des températures passées à l’aide du proxy δ18O et de la quantité d’air dans les bulles emprisonnées dans les carottes de glace procurant une indication de l’altitude de la glace au moment de sa formation provenant de 5 sites de sondage au Groenland que l’évolution des températures de surface a pu être reconstruite. Ces données disponibles au public (lien) ont été filtrées en utilisant une fenêtre temporelle de 2400 ans et moyennées pour chaque 20 années entre 9700 avant l’ère présente et 1980 + 20 *. De plus l’évolution de la teneur atmosphérique en CO2 a également été obtenue au cours de l’analyse de ces mêmes carottages.

Et voici ce que cette reconstruction montre :

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Il y eut entre les années – 8000 et – 4000, au moins vers 75° de latitude nord, une longue période beaucoup plus chaude qu’aujourd’hui (traits jaunes) alors que la teneur en CO2 était comprise entre 260 et 265 ppm (points bleus). Depuis – 4000 la tendance est donc au refroidissement et les carottages de glace ne mentent pas. On pourra bien se gratter l’épiderme crânien aussi longtemps que l’on voudra, il apparaît qu’il n’existe aucune corrélation entre le CO2 et l »évolution de la température de surface au Groenland …

Note. Il faut environ 20 ans pour que la glace devienne compacte. * Moyennes sur 20 ans.

http://www.iceandclimate.nbi.ku.dk/data/Temperature_reconstruction.pdf

Changement climatique : le problème des 75 % selon Bill Gates

Bill Gates tient un blog (gatesnotes) et on y trouve des pépites comme celle qu’il a laissé le 17 Octobre 2018 et que je relate ici. Quelles innovations viennent à l’esprit quand on veut combattre le « réchauffement du climat » partant du principe que ce réchauffement est provoqué par le CO2 rejeté dans l’atmosphère par l’activité humaine ? Il vient immédiatement à l’esprit que les moulins à vent et les panneaux solaires c’est exactement ce à quoi presque tout le monde pense. Les prix des turbines des éoliennes et des panneaux solaires ont considérablement diminué ces dix dernières années et de nombreux pays ont décidé que ces sources d’énergie électrique contribueront à la maîtrise du climat. C’est une bonne nouvelle pour les pays qui sont très ensoleillés ou qui sont traversés par des vents constants. Mais la nuit et sans vent il y a un problème toujours pas résolu et qui ne le sera peut-être jamais : on ne sait pas stocker l’énergie électrique à grande échelle et il faudra peut-être attendre des dizaines d’années pour voir apparaître des technologies permettant de maîtriser ce problème.

En réalité, comme le souligne Bill Gates, et il a raison, la production électrique dans le monde n’est responsable que de 25 % des émissions du CO2 accusé d’être la cause du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle. Si toute l’énergie électrique produite devenait par un coup de baguette magique totalement exempte de rejets de carbone par quel autre coup de baguette magique pourra-t-on gérer les 75 % de rejets de CO2 restant ? Selon l’IPCC il y a urgence et dans dix ans il faudra disposer de technologies adéquates pour atteindre les objectifs fixés d’une réduction de 80 % des émissions de carbone à l’horizon 2050.

D’où proviennent les émissions de carbone ? Je ne sais pas si le vieux Bill est végétarien mais le graphique qu’il a mis sur son blog laisse rêveur :

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À noter que les flatulences et les pétulences des animaux à corne sont considérées comme des gaz à effet de serre et sont exprimées ici en équivalents de CO2, ce qui fait que l’agriculture représente 24 % des émissions (en équivalent) de carbone. Si Bill Gates était honnête avec lui-même il devrait soustraire de cette estimation tout le carbone immobilisé sous forme d’herbe, de maïs et d’autres aliments proposés au bétail par la photosynthèse végétale … Il est raisonnable de penser que le bilan global en carbone de l’élevage est proche de zéro. Il n’empêche que des commandos de « vegans » n’en pensent pas moins et organisent des actions terroristes à l’encontre des boucheries et des abattoirs pour sensibiliser l’opinion au problème des pêts des bestiaux !

Bill Gates a bien appris sa leçon (?) quand il prétend que les transports ne représentent que 14 % des émissions de carbone et les bâtiments avec des gens qui y vivent ou y travaillent seulement 6 % de ces émissions. Naturellement Gates ne cite pas ses sources, il a probablement sorti ces chiffres de son chapeau. Quant à quantifier l’industrie de seulement 21 % des émissions totales de carbone, on peut encore se poser des questions. Gates, qui est un grand voyageur dans son jet privé considère que le poste d’émissions de carbone transports est fortement alourdi par les bateaux, les avions et les camions, ben voyons !

Finalement en dehors des oeuvres humanitaires supervisées par son épouse Melinda, le vieux Bill écrit n’importe quoi.

Source et illustration gatesnotes daté du 17 octobre 2018