Les hallucinations auditives : le mystère est (presque) levé.

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Entendre des voix est un phénomène classé par le corps médical dans le registre des hallucinations et selon les spécialistes de la question ce n’est pas aussi rare qu’on pourrait le croire. Pour tenter de comprendre quelles sont les motivations inconscientes (ou conscientes) conduisant un sujet à avoir des hallucinations auditives un médecin et deux de ses étudiants de la faculté de médecine de Manchester (UK) ont organisé une sorte de recrutement de personnes entendant des voix dans la région et ont fini par rassembler avec peine 40 participants en utilisant tous les canaux d’information disponibles y compris en faisant appel aux congrégations religieuses et aux psychiatres. Toutes ces personnes d’un age moyen de 39 ans, majoritairement des blancs se répartissant presque à égalité entre femmes et hommes ont signé un document autorisant les chercheurs à poursuivre leurs travaux et dans ce cadre à leur fournir tous les renseignements utiles.

Vingt-deux participants relevaient de situations psychiatriques bien identifiées et furent analysés séparément. Il s’est agi de quantifier l’hallucination auditive en termes d’intensité des voix entendues, de degré de plaisir, de satisfaction ou au contraire de détresse provoqués par cette hallucination. Plus délicate fut l’appréciation de la relation entre les hallucinations et le but recherché par le sujet dans la mesure où pour le corps médical ces hallucinations répondent à un désir ou à un objectif bien précis et qu’elles ne sont pas provoquées par l’intervention d’une force surnaturelle. Les participants furent donc sollicités pour réaliser une introspection susceptible d’éclairer les médecins quant à leur motivations intimes provoquant ces hallucinations. Dans beaucoup de cas il s’est avéré que la situation que vivaient ces personnes était liée à une détresse émotionnelle, en particulier en ce qui concernait les sujets étudiés relevant d’une thérapie psychiatrique relative le plus souvent à une schizophrénie bien diagnostiquée. Mais ces hallucinations pouvaient également être provoquées par le désir d’ « entendre » une voix douce et rassurante uniquement par satisfaction sans qu’il existe par ailleurs une quelconque détresse émotionnelle.

Cette étude reste, certes, limitée en ce qui concerne le nombre de participants – des gens qui entendent des voix ça ne coure pas les rues – mais elle a eu le mérite de montrer qu’entendre des voix était un mécanisme lié à l’expérience personnelle actuelle de chaque individu. Un participant a déclaré entendre une voix le prier de travailler avec acharnement pour réussir ses examens à l’Université … Cette approche a démystifié ce symptôme tout aussi bénin que le somnambulisme en ce qui concerne les sujets dont la santé psychique n’est pas mise en cause. Quid des bergères de Fatima et de celle de Lourdes, quid de Jeanne la Pucelle, de Paul sur le chemin de Damas ou encore de Blaise Pascal ? Y a-t-il des médecins au Vatican ?

Source : Psychology and Psychotherapy, doi : 10.1111/papt.12135 en accès libre, illustration Bernadette Soubirou (Wikipedia)

Macron : tout simplement un « collabo » de la CIA et de Wall-Street !

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Alors que l’Europe entière est plongée dans la torpeur estivale le Congrès américain a pris la décision d’aggraver les sanctions des USA contre la Russie. Sans doute influencés par la campagne de propagande des médias, les Représentants ont voté presque à l’unanimité (sauf trois voix) ces sanctions et le Sénat également avec deux voix contre. Personne en Europe n’a protesté alors que c’est l’avenir énergétique et économique de l’Union qui est en jeu. En effet, toute infraction à la décision unilatérale américaine sans aucun soutien des Nations-Unies – faut-il encore le rappeler ici ? – sera sanctionnée par de lourdes amendes comme ce fut le cas pour BNP-Paribas qui osa commercer en dollars avec l’Iran et fut puni par la justice américaine d’une amende de près de 9 milliards de dollars. Deutsche Bank est également dans le collimateur de cette même justice ex-territorialisée qui agit à sa guise en dehors du sol américain alors que les banques et les entreprises européennes n’ont pas d’autre choix puisque le dollar est la devise internationale de rêglements interbancaires. Le dollar est un instrument permettant aux USA de contrôler l’ensemble de l’économie mondiale !

Qui plus est la totalité de la toile internet est contrôlée par des entreprises américaines, tout y est épié et décortiqué à des fins stratégiques dans le seul but de favoriser les grandes entreprises américaines qui disposent de milliers d’avocats pour défendre leurs intérêts de par le monde. N’importe quelle entreprise étrangère cotée à la bourse de New-York peut être passible de poursuites puisqu’une partie de son capital social est libellé en dollars. Avec les nouvelles sanctions adoptées donc à une majorité de bien plus des deux tiers et ainsi, selon la constitution américaine, ne pouvant pas être opposables à un veto du Président, alors l’ensemble de l’économie européenne en subira les conséquences. Cette décision aux retombées économiques et politiques majeures pour l’Europe n’a pas eu l’air de surprendre le gouvernement français et pour cause ! La branche turbines et alternateurs d’Alstom a été bradée à General Electric alors que l’actuel président de la République était ministre de l’économie, décision prise contrairement à l’avis du président de l’époque (François Hollande) … Étrange coïncidence qu’il est ici utile de rappeler. Les sanctions contre la Russie, basées sur des rumeurs d’interférence lors des élections américaines qu’il ne sera jamais possible de prouver puisqu’elles n’ont jamais existé, sont applaudies par Macron puisqu’il n’a pas réagi (donc son silence a valeur d’approbation) alors qu’au contraire il aurait dû les dénoncer, montrent à quel point cet homme est vendu aux intérêts de Wall Street et non pas seulement à ceux de la Banque Rothschild ! Macron est un agent de la CIA et il va mener la France vers une encore plus grande vassalisation du pays, processus entamé par Sarkozy quand il collabora (les heures les plus sombres de l’histoire contemporaine française) avec les Américains en réintégrant l’OTAN pour détruire la Libye.

Ainsi les Américains vont pouvoir vendre au prix fort leur gaz naturel liquéfié aux Allemands et également aux Français et mettre la Russie dans l’embarras, conformément aux sanctions votées par le Congrès américain. Car la co-entreprise de gazoduc Nordstream-2 va devenir lettre morte au grand dam de sociétés telles qu’Engie ou E.ON pour ne citer que deux d’entre elles. Si elles persistent dans l’élaboration de Nordstream-2 elles seront en effet lourdement sanctionnées par les USA. Au sujet de ce gazoduc – une co-entreprise multinationale en partenariat avec GasProm – il est opportun de rappeler que le transit actuel du gaz à travers l’Ukraine renchérit son prix puisque le gouvernement ukrainien (très démocratiquement élu comme chacun sait avec l’appui de la CIA) perçoit chaque année plusieurs milliards de dollars de royalties pour ce transit. Et ce n’est pas Gasprom qui paie mais les consommateurs européens !

L’impérialisme américain a encore de beaux jours devant lui et les pays européens vont payer le prix fort, très fort, avec des « collabos » comme Macron ou Merkel. Quelle honte ! Honte surtout aux électeurs français qui ont mis au pouvoir cette marionnette de Wall Street et de la CIA …

Sources : Paul Craig Roberts et Counterpunch

Du grain à moudre pour les adversaires des OGMs ?

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C’est une information scientifique qui n’a pas fait l’objet d’une publication car les auteurs de l’étude se sont heurté à l’opposition du Congrès américain via la FDA (Food and Drug Administration). Il s’agit d’un parcours assez inhabituel car l’enjeu est de taille : la modification génétique d’un embryon humain. Cette fois-ci la manipulation n’a pas été réalisée dans un laboratoire chinois, à l’Université médicale de Guanzhou, mais à l’Université de Portland dans l’Oregon. L’administration américaine s’est à juste titre émue du comment et du pourquoi de ce type de recherche qui a néanmoins respecté la loi car les embryons humains ont été détruits à la fin de l’expérience. Le Congrès américain a en effet interdit le financement de tels travaux sur les embryons humains. Cependant les comités d’éthique prévoient que dans un avenir encore incertain de telles approches soient autorisées mais seulement dans certains cas très limités qu’il reste à préciser.

Les résultats des tentatives réalisées à l’Université de Portland ont une nouvelle fois révélé que l’utilisation de l’outil CRISPR-cas9 n’étais pas aussi spécifique que les scientifiques l’espéraient. Ils ont encore une fois, après les Chinois, constaté un « effet mosaïque », c’est-à-dire une dissémination indésirable de l’introduction du gène en question. Dans le cas de ces derniers travaux, selon les informations disponibles, la modification à l’aide du CRISPR a été réalisée au cours de la fécondation in vitro avec le sperme d’un donneur et encore une fois non seulement il y a eu dissémination indésirable du gène introduit mais moins de 50 % des cellules résultant de la multiplication subséquente ont été modifiées. Cette observation pourrait réduire à néant l’utilité d’un tel outil qui fait toujours l’objet d’une vive querelle juridique au sujet de sa protection par des brevets. Que cette approche technique soit utilisée pour modifier une plante ou une levure est une chose mais qu’elle soit utilisée pour modifier des embryons humains en est une autre.

Précisément à l’heure ou le petit Charlie Gard (illustration) a été « débranché » et est décédé après que son cas ait défrayé la chronique en Grande-Bretagne, il faudrait que les comités d’éthique se positionnent une fois pour toutes car la croyance populaire semble fonder trop d’espoirs sur les progrès récents de la biologie. L’enfant souffrait d’une très rare mutation concernant son ADN mitochondrial et s’il a survécu à sa vie foetale ce fut une exception. Aucune thérapie génique n’aurait pu sauver cet enfant, certainement pas avec l’outil CRISPR … Néanmoins il ne faut pas définitivement interdire toute approche génétique dans la mesure où des vies puissent être sauver. Il est opportun de citer ici les modifications de cellules souches de lymphocytes provenant d’un patient souffrant d’un cancer afin de les rediriger pour détruire les cellules cancéreuses, une solution beaucoup plus rapide expérimentalement que la production d’anticorps monoclonaux … La biologie moderne réserve encore de nombreuses surprises et il faudra parfois faire fi du détestable principe de précaution mais dans un cadre juridique bien défini.

Sources : diverses

L’arsenal nucléaire américain ? Des pièces de musée !

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Les ordinateurs qui contrôlent les missiles intercontinentaux vecteurs d’ogives nucléaires sont des vieilles machines fonctionnant encore avec des disques souples de 8 pouces … Incroyable mais vrai. L’armée américaine est encore équipée de machines IBM qui datent des années 1970. Un récent rapport du Congrès américain a révélé que pourtant l’armée avait dépensé la coquette somme de 60 milliards de dollars pour moderniser son arsenal nucléaire ces 5 dernières années pour entretenir des ordinateurs qui auraient leur place dans un musée. Les disques 8 pouces furent commercialisés pour la première fois en 1971 mais leur utilisation difficile fit qu’ils furent remplacés en 1976 par les disques 5 pouces un quart dont je me souviens très bien et en 1982 ces derniers laissèrent la place aux petits disques 3 pouces et demi dans un blister en plastique rigide que beaucoup de personnes ont encore en mémoire, sans faire de jeu de mot. Les capacités « mémoire » de ces trucs étaient ridicules et pourtant la plus grande et plus moderne armée du monde fonctionne toujours avec ces objets d’une autre époque.

De plus, et c’est là qu’il y a un gros souci, ces disques ont une durée de vie limitée et toutes sortes de « bugs » peuvent apparaître en raison d’une dégradation du support magnétique avec le temps. Avec une maintenance des bombes pour le moins défectueuse (voir sur ce blog) c’est à se demander si les Américains sont réellement capables de se lancer dans l’aventure mortelle d’un conflit nucléaire avec un tel équipement. Qu’en est-il de l’électronique du guidage embarquée dans les fusées ? Et de l’électronique des bombes elles-mêmes ? Nul ne le sait. Il vaut mieux ne pas parler de choses qui fâchent.

Source et illustration : The Guardian

L’industrialisation de l’élevage est en marche

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La Grande-Bretagne (GB) est un pays particulier en Europe car il n’y a jamais eu à proprement parler de grande réforme agraire. Plus de 40 % des terres appartiennent à de grands propriétaires terriens dont la famille royale fait partie. Si les grandes familles nobles exploitent une partie des terres qui forment leurs domaines, il s’agit pour elles de subvenir à leurs besoins propres sans imaginer un instant, à quelques rares exceptions près, que la terre est faite pour être cultivée afin de nourrir la population urbaine. De plus ces grands domaines sont le plus souvent des espaces naturels protégés par la loi, suivez mon regard. Il en résulte donc une quasi pénurie de terres cultivables et celles qui sont disponibles ont conduit tout naturellement à une forte concentration des moyens de production en particulier au niveau de l’élevage.

Aujourd’hui la GB compte près de 1500 fermes-usines d’élevage qui comptent jusqu’à 1 million de poulets et parfois plus de 20000 porcs ou encore 2000 vaches laitières. Tous ces animaux vivent enfermés sans jamais voir la moindre pousse d’herbe. Dans le Herfordshire il y a 88 fois plus d’animaux d’élevage que d’habitants … Et il existe dans ce comté les deux plus grandes fermes-usines de GB élevant respectivement 1,7 et 1,4 millions de poulets. En 2002 il n’existait aucune ferme-usine en GB, aujourd’hui, en 2010 il y en avait 350 et aujourd’hui 1418. C’est la demande pour de la viande pas chère qui a conduit cette industrialisation de l’élevage. Le prix du kg de poulet à griller entier est de l’ordre de 2 à 2,8 euros. Le poulet « bio » dont la nourriture ne comporte ni OGMs ni additifs et qui peut aller à l’extérieur coûte au moins 7 euros le kilo. Il en est de même pour le prix des oeufs selon que les poules pondeuses peuvent évoluer en extérieur ou pas. Dans ce cas le prix des oeufs peut varier d’un facteur 10 selon le label de qualité !

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Les bâtiments de la ferme Penhros à Kingston dans le Herfordshire, qui achète à Cargill les aliments et dont l’un des clients est la société Tesco, bien connue pour son label « vert », comportent des grandes baies vitrées pour que les poulets puissent voir le monde extérieur ! Dans chaque bâtiment il y a 42000 poulets respirant un air venant de l’extérieur, stérilisé et filtré minutieusement. Les immenses halls d’élevage sont entièrement désinfectés périodiquement, l’eau est lourdement chlorée et la nourriture est sélectionnée pour que chaque poulet (1,3 million par an) puisse être étiqueté label « vert », hallucinant ! Tout y est informatisé, la nourriture en granulés est fabriquée par Cargill dans des conditions d’hygiène irréprochable. Aux granulés sont incorporés des « pro-biotiques » également labellisés « verts » du genre yaourt ou Yakult afin d’équilibrer la flore intestinale des poulets.

Certes les habitants du voisinage se plaignent des odeurs et du traitement des déchets, fientes, plumes et autres carcasses mais tant les fermiers que Tesco rétorquent que leurs poulets sont les meilleurs du pays à un prix abordable pour tous. Et il en est de même pour les oeufs et les porcs. La grande majorité des petits éleveurs a disparu car ils ne sont plus compétitifs, qu’il s’agisse d’élevage de poulets, de porcs ou de production de lait ou d’oeufs. L’agriculture est devenue une grosse industrie et cette évolution est inexorable et inévitable afin d’atteindre le meilleur rapport qualité-prix …

Source et illustrations : thebureauinvestigates.com

Note à l’intention de mes lecteurs : pas de billet les deux prochains jours, je serai « déconnecté ».

Crise climatique : les supercheries de l’IPCC dévoilées les unes après les autres

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La propagande réchauffiste continue à empoisonner l’opinion mais également à infléchir les prises de décision du pouvoir politique dans de nombreux pays occidentaux. Si la Chine a été très claire après le fumeux traité de Paris sur le climat – pas de réduction des émissions de CO2 avant 2030 – d’autres pays comme l’Allemagne ou encore la Suisse ont décidé d’abandonner l’énergie nucléaire et le pitre dangereux qui est en charge du climat en France suit l’exemple désastreux de l’Allemagne en ce qui concerne cette source d’énergie. Et pourtant l’IPCC a menti depuis plus de 20 ans, un mensonge collectif, organisé et assumé par  » 97 % des scientifiques spécialistes du climat « . En dépit du risque de ne plus trouver d’argent public pour continuer leurs travaux de recherche des scientifiques courageux publient néanmoins des résultats qui sont diamétralement opposés aux conclusions des rapports de l’IPCC.

Prenons l’exemple de l’Antarctique dont les médias viennent de s’occuper activement avec l’annonce faite à grands renforts de photos et d’alarmisme du détachement d’une grande langue glaciaire flottante. Certains quotidiens que je ne nommerai pas tant leur mauvaise foi est évidente alors qu’ils sont reconnus comme sérieux ont même titré que le niveau des océans allait monter pour cette raison de plusieurs centimètres. Ces journalistes peu scrupuleux ignorent que la glace flotte car sa densité est inférieure à celle de l’eau. Mais là n’est pas le sujet de ce billet. Il concerne l’évolution des températures dans la région antarctique qui englobe non seulement le continent lui-même mais également toutes les mers du sud jusqu’à une latitude de 60° sud.

Les carottes de glace très soigneusement étudiées et provenant de divers forages du glacier antarctique ont permis de reconstruire les températures passées en se basant sur les teneurs en isotopes de l’oxygène. Puisque c’est un peu compliqué et je doute que le piteux pitre ministre d’Etat du climat français ait disposé un jour de suffisamment de sagacité intellectuelle pour comprendre comment les scientifiques (dont il n’a jamais fait partie) ont pu très précisément reconstituer ces températures passées, je me fais ici un plaisir d’exposer aussi clairement et succinctement que possible de quoi il s’agit.

L’oxygène que nous respirons est constitué de deux isotopes naturels l’oxygène-16, le plus abondant à raison de 99,8 %, et d’oxygène-18 pour les 0,2 % restants. Les échanges de température entre les océans et l’atmosphère sont essentiellement assurés par les changements de phase de l’eau au cours desquels l’eau se transforme en vapeur par évaporation des océans puis la vapeur d’eau se condense en gouttelettes d’eau formant les nuages. Ce changement de phase gaz vers liquide s’accompagne d’un fort dégagement de chaleur qui va échauffer les autres constituants gazeux de l’atmosphère, essentiellement l’azote et l’oxygène. Ultimement ces gouttelettes se transforment en glace – la neige – pour encore réchauffer au cours de cet autre changement de phase l’air environnant. Toute cette chaleur se dissipera ensuite vers les hautes couches de l’atmosphère puis se perdra dans l’espace selon le deuxième principe de la thermodynamique qui stipule, en résumant à l’extrême, qu’un corps chaud ne peut pas transmettre d’énergie thermique sous forme de rayonnement vers un autre corps plus chaud.

On peut donc dire, toujours en résumant, que c’est grâce à la vapeur d’eau que la Terre n’est pas une fournaise car la chaleur apportée par le Soleil est constamment dissipée par ce processus de changements de phase de la vapeur d’eau. Au cours de l’évaporation de l’eau océanique qui dépend évidemment de la température la faible différence de poids entre une molécule d’eau ne contenant que de l’oxygène-16 et une molécule d’eau contenant un atome d’oxygène-18, 11 % tout de même, suffit pour enrichir la vapeur d’eau en eau (O-18) s’il fait plus chaud. En d’autres termes il faut plus d’énergie pour qu’une molécule d’eau contenant l’isotope 18 de l’oxygène s’évapore autant que pour son équivalent ne contenant que de l’oxygène 16. Dans le même ordre d’idées l’eau « lourde », également 11 % plus lourde que l’eau dite légère, utilisée comme modérateur de neutrons dans les réacteurs nucléaires de type CANDU au Canada, contient deux atomes de deutérium, l’isotope lourd de l’hydrogène, et cette eau bout à 101,4 degrés au lieu de 100 °C pour l’eau « normale », une vérification de ce qui vient d’être énoncé.

Par conséquent l’analyse de la teneur en ces deux isotopes dans la glace des carottes glaciaires de l’Antarctique permet de recalculer l’évolution de la température des océans et de l’atmosphère au cours du temps. Il s’agit d’un des « proxys » permettant aux scientifiques de se faire une idée très précise de l’évolution des températures passées au niveau de la mer mais également de l’atmosphère étant entendu que la circulation atmosphérique entre les zones intertropicales et les pôles est restée stable au cours du temps, un point qui n’a jamais été contesté par les spécialistes.

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Il faut noter ici que cette même approche a été réalisée avec les concrétions calcaires des grottes et avec les coquillages et a conduit aux mêmes résultats. Dans le cas des carottes issues des forages des glaces de l’Antarctique, c’est très clair : la température moyenne de la surface des océans et de l’atmosphère n’a pas évolué au cours du XXe siècle. La reconstruction de cette évolution est visualisée comme une anomalie de température par rapport à la moyenne des températures durant toute cette période, ce qui est beaucoup plus parlant pour le néophyte dont je suis. Seules les données brutes des teneurs en oxygène-16 et -18 ont été utilisées pour construire ce graphique. Comme il est aisé de le remarquer il existe une incertitude de +/- 0,5 degrés matérialisée en grisé dans ce graphique mais en dehors de l’optimum de températures des années 1920-1940 (qui a conduit à une accélération du retrait des glaciers alpins, par exemple, 30 ans plus tard) et de ce qu’il est courant d’appeler l’optimum moderne, en gros les 20 dernières années du XXe siècle comme cela apparaît clairement dans cette illustration, les températures moyennes globales de l’Antarctique et donc des océans du sud et de l’atmosphère calculées uniquement par cette méthode, à l’exclusion de toute autre observation, sont restées remarquablement stables.

Il n’y a donc pas de souci à se faire au sujet des manchots empereurs dont la disparition a été prédite récemment par certains alarmistes du climat, la glace antarctique n’est pas sur le point de fondre et le niveau des océans n’a pas changé significativement depuis les années 1900. Cette approche strictement « isotopique » a enfin permis d’éliminer les manipulations scandaleuses de calculs des températures moyennes de surface à partir de stations météorologiques judicieusement placées dans des parkings de grandes villes ou à proximité des pistes de décollage des avions dans les aéroports, pour ne citer que ces exemples caricaturaux qui n’ont pas éveillé les soupçons des « scientifiques » de l’IPCC car ça les arrangeaient pour répandre leur propagande mensongère de réchauffement. Heureusement qu’il y a encore de nombreux spécialistes du climat qui ont le courage de clamer la réalité au risque de mettre leur carrière en danger. Et je me permets de vivement les remercier ici.

 

Source : Journal of Geophysical Research, doi : 10.1002/2016JD026011 , illustration tirée d’un billet du blog de Pierre Gosselin, l’auteur de l’article cité en référence n’ayant pas daigné (ou oublié de) m’envoyer une copie électronique de son article sur ma demande. L’autre illustration provenant de la Nasa est le détachement de la banquise Larsen C dans l’Antarctique.

Le Pape veut béatifier Blaise Pascal !

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Comme Mozart et Schubert, deux génies de la musique, Blaise Pascal mourut à 39 ans et il fut aussi un génie autodidacte dans le domaine de la physique et des mathématiques. À 19 ans il inventa la machine à calculer (illustration : la « pascaline ») après avoir revisité les notions de vide et de pression qu’avait ébauché Torricelli et ayant papillonné dans de nombreux autres domaines des mathématiques comme par exemple la géométrie projective qui fut reprise au même moment par un autre illustre mathématicien français, Pierre Fermat, un ami de Pascal, pour établir les principes de base des calculs de probabilité. Pascal, Blaise de son prénom, fut également durant cette période d’une intense créativité intellectuelle un talentueux trousseur de jupons. Sa soeur le convertit au jansénisme en 1594 (lire ci-dessous) et ce fut alors une errance philosophico-religieuse d’écrivain plutôt polémiste qui mit à mal les Jésuites dans son pamphlet « Les Provinciales » . Ce dont je me souviens de manière la plus vivante de l’oeuvre de Pascal est son petit livre intitulé « Les Pensées » publié à titre posthume, un petit chef-d’oeuvre inégalé de philosophie encore plus sublime que les Pensées de Marc-Aurèle. Mais avant sa mort Pascal ne quitta jamais sa passion pour les mathématiques. Il explora par exemple par le calcul les courbes appelées cycloïdes …

Après ce très bref résumé de sa biographie, on ne peut pas dire pour quelles raisons le Pape déciderait de béatifier Pascal. Cette décision surréaliste – Pascal fut un inlassable pourfendeur épistolaire des Jésuites – repose sur l’unique fait que le 23 novembre 1654, entre 22h30 et minuit et demi il entendit des voix, eut des visions et la foi lui fut révélée. Il décida de s’infliger une retraite mystique au couvent janséniste de Port-Royal. L’histoire ne dit pas s’il continua à laisser libre cours à son attirance pour la gent féminine, il est raisonnable d’en douter. Donc, le Pape, comme pour les deux bergères de Fatima dont il fit récemment des « saintes », a décidé de simplement le béatifier. C’est tout simplement déshonorant pour la mémoire de cet Auvergnat Ô combien illustre.

Source biographique et illustration : Wikipedia. Un prochain billet de ce blog sera consacré aux personnes qui « entendent des voix ».

L’activité solaire et le prix des denrées alimentaires

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En 1887 le Professeur Rogers publia le dernier et septième volume d’une considérable somme rassemblant l’ensemble de ses travaux de décryptage des registres des moines anglais et des notes manuscrites des propriétaires terriens anglais ou encore des économes des séminaires, documents relatifs aux fluctuations du prix du blé dans le Royaume de Sa Majesté. Cette étude gigantesque occupa plus de 50 ans de la vie de cet érudit acharné et elle est toujours considérée par les économistes comme un instrument irremplacable pour l’étude sur le long terme des facteurs externes influençant le prix des denrées agricoles (voir note en fin de billet). En ce qui concerne l’évolution du prix du blé il est nécessaire de rappeler que le Royaume-Uni est un cas particulier car il s’agit d’un pays insulaire situé à la limite nord de la culture de cette céréale. En effet, en dehors des périodes de climat optimal comme au Moyen-Age et plus récemment au cours de la deuxième moitié du XXe siècle il était hasardeux de cultiver le blé au nord de l’estuaire de la rivière Humber. L’approvisionnement en blé du Royaume était donc très étroitement corrélé aux conditions météorologiques et comme il n’existait pas encore de commerce international convenablement organisé pour suppléer aux besoins en blé les fluctuations du prix de cette denrée alimentaire de base sont donc un reflet extrêmement précis de ces variations météorologiques et comme l’ont magistralement montré les Docteurs Lev Pustilnik et Gregory Yom Din, respectivement de l’Université de Tel Aviv et du Golan Research Institute en Israël, des variations de l’activité solaire.

Les travaux de Rogers couvrent la période 1249-1703 or l’observation des taches solaires qui sont un bon indicateur de l’activité solaire n’ont réellement débuté qu’après l’invention de la lunette – ou plutôt du téléscope – par Galilée en 1609. Après cette date se situe le fameux minimum d’activité solaire de Maunder qui durera jusqu’au début du XVIIIe siècle et l’observation des taches solaires qui était devenue une véritable mode en Europe avec l’usage du téléscope et de la lunette fut plutôt difficile car il n’y eut tout simplement presque pas d’activité magnétique solaire pendant plus de soixante-dix ans. Fort heureusement la science moderne a pu reconstituer l’activité solaire passée en mesurant la teneur en béryllium-10 dans les carottes glaciaires du Groenland et cette teneur est inversement proportionnelle à l’activité magnétique solaire.

Sans vouloir établir une relation de cause à effet directe entre l’activité solaire et le prix du blé en Grande-Bretagne Pustilnik et Yom Din ont tout de même établi, après un dépouillement détaillé et une analyse minutieuse des données rassemblées par Rogers, qu’il était impossible de nier que cette relation existait. Il leur fallut filtrer, c’est-à-dire exclure, certaines fluctuations de ce prix du blé en raison d’évènements historiques tels que des conflits guerriers bien répertoriés par les chroniques. Il est apparu que les fluctuations du prix du blé étaient périodiques et que cette période était d’environ 11 à 12 ans. Il existe deux cycles astronomiques pouvant coïncider avec cette périodicité, l’activité magnétique du Soleil en moyenne de 11 ans et la révolution de Jupiter autour de cet astre qui est de 11 ans et dix mois. Comme les observations récentes par satellite ont clairement montré que le rayonnement cosmique galactique avait une influence directe sur l’apparition de nuages, une vérification des simulations réalisées dans des chambres à brouillard réalisées dans les laboratoires du CERN par bombardement avec des particules simulant les rayons cosmiques l’a d’ailleurs clairement démontré, les auteurs ont pu établir que même durant le fameux minimum de Maunder l’activité magnétique solaire fluctuait avec une périodicité d’environ 11 années et qu’elle avait eu une influence sur le prix du blé amplifiée par les conditions climatiques calamiteuses qui prévalèrent non seulement en Grande-Bretagne mais également en Europe continentale.

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L’illustration ci-dessus est une représentation des fluctuations des prix du blé au cours de la période couvrant le minimum climatique de Maunder. La courbe continue relate les variations de la teneur en béryllium-10 des forages réalisés au Groenland et il faut rappeler que plus il y a de béryllium-10 (radioactif) plus l’activité solaire est faible. Superposés à cette courbe de variation de la teneur en béryllium-10 atmosphérique se trouvent les prix du blé en noir durant les minima d’activité solaire et en blanc durant les maxima d’activité. Les symboles, losanges ou triangles, résultent de calculs de moyennes différents mais ils corroborent le fait que les prix du blé étaient de manière générale plus élevés durant les années de faible activité magnétique solaire. Cette illustration est bien une preuve évidente de l’influence directe du Soleil sur les récoltes agricoles à une époque où il n’était même pas question de charbon ni de pétrole. Cette périodicité calculée comme étant très exactement de 11,2 années a permis par ailleurs d’exclure toute influence significative de la rotation de Jupiter autour du Soleil sur le climat terrestre.

Comment peut-on encore passer sous silence l’effet de l’activité solaire sur le climat de la planète ? Dans les lignes de ce blog il m’est souvent arrivé de mentionner les effets potentiellement catastrophiques du refroidissement du climat prévu par de nombreux géophysiciens dans un très proche avenir sur la production agricole d’une manière générale et plus critiquement encore dans les pays les plus sensibles à ce refroidissement. Viennent à l’esprit la Pologne, l’Ukraine, le Danemark, le nord de l’Allemagne, la Grande-Bretagne et le nord de la France pour ne mentionner que l’Europe. Les grandes cultures comme le blé ou encore le maïs et la betterave risquent d’être fortement perturbées par la chute de l’activité magnétique solaire qui est annoncée comme imminente – vers 2019-2020. L’étude mentionnée ici faisait état d’un temps de latence d’environ 18 mois de l’incidence de la chute d’activité solaire sur l’augmentation du prix du blé. Il est donc à peu près certain que dès le début de la prochaine décennie de graves perturbations apparaîtront dans la production de ces grandes cultures qui entraineront une envolée considérable des prix. Huile, sucre, farine, fruits et légumes, viande et produits lactés seront impactés par ce refroidissement que d’aucuns continuent à nier car la propagande « réchauffiste » favorise les « affaires » en tous genres liées à la production qualifiée comme dangereuse de gaz carbonique. Le retour à la réalité sera très douloureux. Il ne reste que trois ans pour se préparer : c’est déja trop tard …

Source : arXiv, doi : 10.1134/S1990341313010100

Note. La notion de météorologie spatiale englobe les facteurs d’origine extraterrestre influençant la météorologie terrestre. L’activité magnétique solaire joue un rôle central dans la « météo spatiale ». Le champ magnétique solaire varie selon un cycle de 11 années environ et a une directe influence sur le flux de rayons cosmiques d’origine galactique atteignant l’atmosphère terrestre. Les variations d’activité de la dynamo solaire ont également un effet direct sur le champ magnétique terrestre et sur la fréquence et la violence du « vent solaire ». Il est important de noter que l’irradiance solaire varie très faiblement au cours d’un cycle solaire ( +/- 0,1 %), une observation qui a conduit les gourous de l’IPCC à nier l’influence de l’activité solaire sur le climat terrestre.

Illustrations : lunettes de Galilée et arXiv

En vacances, profitez du soleil mais sans en abuser

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En cette période estivale les rituels bains de soleil à la plage ou plus prosaïquement dans son jardin font presque partie du folklore des vacances. Cette pratique n’est pas sans dangers surtout pour les personnes qui ont la peau claire et n’arrivent pas à bronzer. Étymologiquement la peau va prendre la couleur du bronze mais outre l’aspect esthétique recherché il s’agit d’une réaction de celle-ci aux rayons ultra-violets (UV) dont les effets cancérigènes sont prouvés contrairement à ceux de beaucoup d’autres produits considérés comme « probables cancérigènes » sans qu’il n’y ait jamais eu de preuves formelle de cet effet. Mais là n’est pas l’objet de ce court billet.

Toutes les crèmes dites solaires supposées protéger la peau des rayons UV ont, sans exception, une efficacité médiocre. Si elles contiennent effectivement des produits arrêtant les UV ces produits sont détruits par ces derniers et il faudrait se tartiner la peau toutes les 5 minutes pour espérer une protection significative. Il existe pourtant une plante qui stimule la production, sans bain de soleil, de la mélanine par la peau, la substance qui protège naturellement contre les rayons UV et conduit au bronzage tant recherché.

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Cette plante, de la famille des coléus, le Plectranthus barbatus, synthétise un composé chimique appelé forskoline du nom précédent de cette plante le Coleus forskohlii ou coléus indien. Il s’agit d’un diterpène qui n’a pas d’effet de protection sur les UV mais stimule la peau pour produire massivement de la mélanine selon un mécanisme biologique plutôt complexe au sujet duquel je ne m’étendrai pas. Appliquée en lotion sur la peau, une décoction aqueuse de cette plante provoque un « bronzage » protecteur rapide et il paraît, selon la médecine traditionnelle indienne qu’en tisane ce coléus serait même un hypotenseur.

Source : ScienceAlert, illustrations Wikipedia

La propagande climatique bat son plein !

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Cette photo a fait la une de la presse occidentale et des réseaux sociaux. L’Inde va mettre en service des trains propulsés à l’énergie solaire !!! C’est du grand n’importe quoi … La capture d’écran ci-dessous indique la source : il s’agit du quotidien indien The Hindu et l’article date du 15 juillet 2017. Apparemment le titre a accroché la sagacité des journalistes et des adeptes névrosés des réseaux sociaux (dont je ne fais pas partie) assommés quotidiennement par la propagande « réchauffiste » qui ressort aussi chaque mois en affirmant qu’on vient de vivre le mois le plus chaud depuis la disparition des dinosaures, je veux parler du mois de juin dernier.

En Inde, pays où se trouve le plus grand réseau ferroviaire du monde, en très grande majorité les trains sont tractés avec des motrices diesel. Or dans ces motrices il y a plusieurs moteurs, en général deux moteurs pour la traction, et un ou deux groupes électrogènes pour produire de l’électricité qui alimente l’éclairage et éventuellement des conditionneurs d’air. C’est exactement la même chose dans les avions de ligne qui sont équipés d’un groupe électrogène dans la queue de l’appareil et des bateaux de fret ou de croisière.

Dans le cas des gros porte-containers (j’ai fait la traversée Le Havre-Pointe-à-Pitre sur un de ces bateaux) il y a deux énormes moteurs pour la propulsion et une dizaine de groupes électrogènes car il faut aussi alimenter les centrifugeuses qui clarifient l’huile de lubrification des moteurs de propulsion et les groupes frigorifiques qui refroidissent les containers remplis de denrées périssables. Dans le cas des trains de banlieue de l’agglomération de Delhi, les DEMU (diesel electric multiple unit) vont être équipés de panneaux solaires pour alimenter l’éclairage des wagons, un point c’est tout ! Le titre de l’article de The Hindu est ambigu et toute la presse asservie par les grands groupes financiers internationaux a repris cette information en la déformant car ces mêmes groupes financiers veulent prioritairement profiter de la manne de la « transition énergétique » dont on nous gargarise à longueur de journée. Ce sont en effet des centaines de milliards de dollars bons à prendre chaque année, une véritable ruée vers l’or climatique …

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Il reste cependant à noter que le Ministère des Transports indien prétend pouvoir économiser 21000 litres de fuel par an pour chaque train équipé de ces panneaux solaires « made in PRC ». Il est intéressant de mentionner également que ce Ministère envisage aussi de faire rouler certains trains avec du bio-carburant oubliant à l’évidence que produire des biocarburants dans un pays où tout le monde ne mange pas à sa faim paraît criminel. Mais les écologistes de tous poils n’en sont pas à une aberration près quitte à éventuellement affamer la population pour satisfaire leurs rêves insensés.

Source et illustrations : The Hindu