Addendum au précédent billet relatif au Japon

Il y a aussi une autre entreprise japonaise qui réalise un chiffre d’affaires et des bénéfices considérables non pas dans la haute technologie mais dans le pipi-caca ! Et je ne plaisante pas. Il s’agit de la société Toto connue des voyageurs qui fréquentent n’importe lequel des toilettes d’un aéroport japonais mais également dans le lobby des hôtels petits ou luxueux. Cette entreprise de sanitaire est extrêmement populaire pour ses toilettes automatiques éventuellement laveuses et sécheuses. J’avoue que je n’ai jamais osé exploiter les prouesses de cet équipement de maison.

Il existe des modèles bas de gammes et des versions très sophistiquées, les prix variant entre 1000 et plus de 3000 euros. Il se trouve que les Chinois viennent spécialement au Japon pour acheter un tel équipement qui n’existe pas dans leur pays car cet équipement est couvert par un nombre incroyable de brevets. J’ai observé un technicien intervenir chez mon fils et la complexité apparente de l’engin débarrassé de son carénage m’a fasciné. Je n’avais pas d’autorisation pour prendre une photographie. Il existe toutes sortes de détecteurs et le seul paramètre qui n’est pas maîtrisé est la bonne volonté de l’utilisateur.

Les Californiens qui vivent des problèmes récurrents de disponibilité en eau apprécient cet équipement car il reste automatiquement propre en ne consommant que trois litres d’eau pour une opération. J’ajouterai un dernier point : lorsque la température ambiante est inférieure à un certain seuil la lunette devient tiède, le bonheur !

Note. Prochain billet sur ce blog samedi 20 mai prochain.

Les analyses erronées des analystes économiques européens au sujet du Japon

Je voudrais faire quelques remarques au sujet de l’exposé de Pierre Sabatier (voir le lien en fin de billet) relatif au Japon. L’image que se font les analystes économiques franco-français du Japon est stéréotypique. Je suis convaincu qu’ils ne connaissent pas ce pays et l’opinion qu’ils en ont est livresque ou inspirée d’autres analyses qui ne sont pas de leur fait. Non, le Japon n’est pas en déclin ! Au cours de mes déplacements en train dans la ville de Tokyo ces dernières semaines j’ai remarqué que les chantiers de construction sont présents partout, qu’il s’agisse d’importants complexes en hauteur ou de constructions de maisons individuelles ou de petits immeubles locatifs ou en copropriété. De gigantesques édifices apparaissant presque neufs sont en cours de démolition pour laisser place à d’autres édifices. De nombreuses gares ferroviaires sont toujours en chantier, bref l’activité dans le secteur du bâtiment n’a jamais connu de périodes d’accalmie. Et l’impact sur l’économie est majeur car ce secteur dynamise une multitude d’entreprises petites et grandes. Certes il paraît que plus de 30000 maisons individuelles sont à l’abandon dans l’agglomération de la seule ville de Tokyo et cette situation est plus prégnante encore dans la lointaine banlieue et dans les villes éloignées comme Kofu où je me suis rendu avec mon fils il y a quelques jours. Si on choisit de vivre loin de la grande ville il est aisé de trouver de grandes maisons à des prix imbattables …

En ce qui concerne les grandes entreprises la situation est comparable. Prenons deux exemples. Le gigantesque conglomérat de Mitsubishi est connu en Europe pour ses véhicules automobiles mais en réalité ce groupe collabore étroitement avec la Chine pour la construction de centrales nucléaires, la cuve du réacteur étant l’une des spécialités de cette entreprise. Ce groupe est un important constructeur de trains loin devant Siemens ou Alstom pour ne citer que deux entreprises européennes. Le lancement de satellites est également un des secteurs importants ainsi que la pétrochimie. L’entreprise réalise des bénéfices année après année et l’une de ses spécialités est la production de robots équipant les grands nœuds de la logistique tels que ceux d’Amazon.

Une autre firme japonaise peu connue du grand public occupe une place stratégique qui concerne le monde entier. Il s’agit de la société Fanuc ( https://www.fanuc.com/product/robot.html ) spécialise dans l’automatisation des procédés industriels de production, fabricant de robots de toutes sortes. Dans ce domaine Fanuc est le leader mondial incontesté de la mise au point et de la fabrication de robots l’ultra haute précision capables de graver des circuits électroniques intégrés multi-couches à l’échelle de trois nanomètres. Sans le savoir-faire de Fanuc la société TSMC n’existerait pas et les projets de création d’unités de production de ces produits devenus indispensables pour des dizaines de milliers de produits qu’il s’agisse des projets américains ou européens ne verraient certainement pas le jour sans Fanuc. La production de robots par Fanuc est en croissance exponentielle comme l’indique le graphique ci-dessous :

L’économie du Japon se porte très bien, merci ! Quoiqu’en pensent les économistes occidentaux la structure de cette économie est saine puisque l’une des caractéristiques de cette structure est la fusion entre la BoJ et le Trésor, en d’autres termes l’argent sort d’une poche de la même entité de l’Etat japonais pour se retrouver dans l’autre poche. Les fonds de pension tant des employés de l’Etat japonais que des grands groupes industriels nippons consolident cette organisation particulière. Le seul écueil auquel est déjà confronté ce pays est la chute de sa natalité. Le gouvernement japonais se décidera un jour ou l’autre à prendre des mesures incitatrices pour relancer cette natalité par la création de crèches gratuites, une motivation financière comme ce fut le cas en France à la fin de la deuxième guerre mondiale. Je souhaite une belle vie à ce pays d’autant plus que mes deux petits-enfants opteront certainement à leur majorité pour la nationalité japonaise, puisqu’ils ne parlent déjà même plus le français … Lien :https://www.youtube.com/watch?v=INM_8_OkaRs&ab_channel=Synapses

Nouvelles du Japon … et de France : prolongation de 20 ans d’une centrale nucléaire, ce n’est pas une première !

Alors que « la loi » française prévoit toujours la fermeture prochaine de 14 réacteurs nucléaires de la tranche 900 MW électriques considérés comme « vieux », la Californie a décidé de la prolongation de l’unique usine de ce genre dans l’Etat à Diablo Canyon et bien d’autres usines verront une durée de vie prolongée puisque dans l’ensemble la pièce maîtresse des réacteurs nucléaires est précisément le réacteur lui-même, c’est-à-dire la cuve. Tout ce qui se trouve dans le bâtiment réacteur peut être changé. Les Belges ont décidé de dénucléariser leur pays, une décision aussi stupide et lourde de conséquences que celle de l’Allemagne dont la situation économique est devenue très délicate par stupidité. Les Belges suivent l’exemple de leur voisin et sont devenus aussi stupides que ce dernier, ce n’est pas une blague belge mais la triste réalité. Peut-être que la Belgique va réactiver l’exploitation du charbon de son sous-sol, allez savoir. Et quand toute la lignite sera extraite alors les Allemands créeront un lac, comme la nature sera belle …

Le Japon a compris que l’énergie nucléaire produisait des kWh à un prix très compétitif et décide donc de prolonger la durée de vie de ses centrales nucléaires. L’« état de santé » de la cuve elle-même fait l’objet de nombreuses inspections minutieuses lors des arrêts pour rechargement en combustible et durant les inspections décennales. L’acier est soumis à de puissants flux de neutrons et la qualité de l’acier est critique. Cependant cette pièce n’a jamais présenté de défaut critique, par exemple des fissures, justifiant l’arrêt définitif d’un réacteur à eau pressurisée (PWR) quel qu’il soit dans le monde, seules des raisons politiques ont été mises en avant et comme les politiciens ne comprennent rien à l’énergie nucléaire ils prennent des décisions sans jamais en évaluer les conséquences et plus grave encore en méprisant les contribuables qui ont permis (comme votre serviteur) l’accomplissement du programme nucléaire français.

Selon les régulations mises en place en 2013 au Japon la durée de vie officielle d’une usine de production d’électricité d’origine nucléaire est fixée à 40 ans. Cette décision fut totalement stupide, encore le même adjectif pour rester décent. Cependant la centrale nucléaire de Takahama (Préfecture de Fukui, sur la rive de la Mer du Japon) exploitée par la société Kansai Electric Power ( www.kepco.co.jp ), a fait l’objet d’une prolongation de son exploitation concernant les réacteurs 1 et 2 de type PWR, chacun d’une puissance électrique de 826 MW mis en service en 1974 et 1975. Pour la première fois au Japon leur durée d’exploitation a été prolongée de 20 ans et il est tout à fait probable qu’une nouvelle prolongation sera décidée ultérieurement. La demande de prolongation concerne les réacteurs 3 et 4 de cette installation, chacun d’une puissance électrique de 870 MW mis en service commercial en 1985 fait l’objet de débat mais sera acquise prochainement. Les mises en conformité des installations de sureté, dont les productions d’électricité de secours, sont sur le point d’autoriser la reprise de la production au cours de la deuxième moitié de 2023. Les Japonais sont plus pragmatiques que les Européens. L’Etat central a son mot à dire et ce ne sont plus les préfectures qui décident ni les cours de justice locales saisies par la population. Les nombreux démêlés judiciaires que connut l’exploitant depuis 2015 au sujet de la remise en route de ces réacteurs a donc convaincu le gouvernement central qu’il fallait mettre de l’ordre dans la production d’énergie électrique quelle que soit son origine. Ces 4 réacteurs sont des copies de la technologie de Westinghouse comme pour les 900 MW français et la licence a été accordée à Mitsubishi au Japon. Le réacteur 3 a utilisé du MOX provenant de France à partir de retraitement de combustible usé japonais par Areva dans le cadre d’un contrat qui a ému les populations en 2013 lors du chargement des assemblages de combustible dans le port de Cherbourg, le premier transport de ce type à destination du Japon depuis le grand tsunami de 2011, c’est à quel point les écologistes, comme les politiciens, ne comprennent rien à l’énergie nucléaire, comme si un un tel assemblage présentait un quelconque danger !

Source : World-nuclear-news.org et pour tenter de comprendre pourquoi la France et l’Europe occidentale font n’importe quoi avec la production d’énergie électrique écoutez ou regardez l’exposé de Bertrand Scholler, ingénieur, à propos spécifiquement de l’énergie nucléaire, même s’il fait quelques erreurs dans son exposé : https://www.youtube.com/watch?v=qNAwFsWuSyUquant au résultat des auditions de l’Assemblée nationale française au sujet de la souveraineté énergétique de la France, les intervenants, qu’il s’agisse de Voynet et Jospin, de Hulot, de Royal, ils ne se souviennent de rien, à croire, surtout Hulot, qu’ils sont victimes d’une maladie cérébrale dégénérative et qu’ils ont été ministres par erreur et Hollande s’en sort par des détours rhétoriques d’un goût douteux : https://www.youtube.com/watch?v=evyssJMK-_8&ab_channel=Cdansl%27air

L’avenir du Japon, mais pas que …

Lorsque mon petit-fils rentre de l’école, comme il est très social il invite des copains de sa classe pour venir dans sa maison, probablement parce que ces derniers n’ont pas de télévision très grand écran accrochée au mur et qu’ils disposent là d’un grand sofa convertible pour s’ébattre. Et que font-ils ? Ils jouent à des jeux vidéo chacun avec sa console (dont j’ignore l’utilisation) pendant plusieurs heures. Il y a de quoi devenir complètement idiot parce que ces jeux sont par essence stupides : il faut détruire le plus possible d’ennemis, c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre en observant à la dérobée l’écran. Si des adolescents veulent en découdre avec un ennemi désigné par l’Etat profond, non seulement américain, mais également européen ou même japonais, on comprend dès lors qu’ils iront « verser leur sang pur » pour peur patrie dont ils n’ont aucune notion concrète car personne ne leur a dit clairement ce qu’était la Patrie (avec un grand P). La vraie guerre, celle qui se déroule en Ukraine, ce ne sont pas des jeux vidéo mais la mort avec une probabilité non négligeable proche de 50 %. Il y a ceux qui versent leur sang pour 10000 dollars par mois sans assurance-vie s’ils laissent une famille derrière eux, ce n’est jamais compris dans le contrat, et ceux qui veulent en finir avec un ennemi, n’importe lequel, pourvu qu’ils éprouvent des émotions ultimes avant une mort presque certaine ou devenir riches comme dans le cas de l’armée privée de métier dont le nom me rappelle un compositeur, mais j’ai oublié. 

Bref, la guerre, je le répète encore, ce sont des morts et des blessés par milliers, ce ne sont pas des jeux vidéo. La grande boucherie de Verdun fut précisément une grande fabrique de viande pour chiens car les combattants savaient à peine se servir d’un fusil. En 1917 la France avait épuisé ses combattants disponibles, tous les petits villages de la France profonde et rurale ne comptaient plus leurs morts, un peu comme en Ukraine en ce moment. À partir de 1919 il y eut un renouveau de l’économie avec, devinez ?, l’industrie des monuments aux morts merveilleusement évoquée dans le film de Georges Wilson, « La Vouivre » lorsque Lambert Wilson croise en chemin une charrette sur laquelle se trouve un monument aux morts, film inspiré fidèlement du roman inoubliable de Marcel Aymé, le romancier français comptant parmi mes préférés. En effet Marcel Aymé est aussi anti-militariste et pour lui la guerre détruit des pays avec leurs villes habitants par des êtres humains qui n’ont rien demandé et qui se font massacrer pour que les hauts-gradés se félicitent de leurs prouesses en buvant des verres de champagne ou de vodka (je ne vise personne particulièrement) alors qu’ils savent parfaitement qu’ils sont des criminels pardonnés par leur pays pour avoir sauvé leur pays.

Donc ma belle-fille n’a pas voté pour le présent gouvernement japonais car elle ne peut pas envisager, comme beaucoup de mères de famille, que son fils partent à la guerre. Mais au fait parmi ces jeunes adolescents qui est mon petit-fils ? Un sucre d’orge virtuel pour celui qui trouvera !

Brève. Nouvelles du Japon du jour …

Cette semaine est la « Golden week » au Japon, entendez mercredi, jeudi et vendredi sont des jours fériés et avec le samedi et le dimanche ces 5 jours sont une occasion d’aller se promener pour voir et revoir les merveilleux paysages des environs de cette immense agglomération tokyoïte. Ce mercredi matin les rues de la banlieue résidentielle où réside mon fils étaient désertes et j’ai vécu une aventure inattendue (comme toutes les aventures) en allant avec confiance au bureau de poste pour retirer de l’argent avec l’ATM, « automatic teller machine », en français DAB. Le bureau de poste était fermé et l’accès à la machine impossible. Je n’avais plus de tabac, l’horreur pour un vieux fumeur compulsil, quelques pièces de monnaie dans ma poche et voulant acheter du tabac on a refusé ma carte de crédit dans le petit magasin tout près de la gare. Déstabilisé et presque envahi de frayeur je suis revenu à la maison et mon fils m’a prêté 10000 yens. Il m’a suggéré d’aller retirer des billets de banque dans un « 7-Eleven », ce genre de petite « supérette » ouverte 24/24 appelé ici un « combeni » où on trouve à peu près tout ce dont a besoin pour survivre. Il y a dans ces magasins des ATM dernier cri et une machine pour payer ses notes d’électricité et de gaz. Il paraît que ces distributeurs de billets sont intelligents ! J’ai introduit ma carte polynésienne, la machine l’a analysé puis m’a proposé une langue de mon choix parmi une dizaine de langues différentes, m’a interrogé pour savoir si j’allais utiliser le crédit ouvert sur ma carte ou un débit direct de mon compte en banque me demandant également si je voulais consulter l’état de mon compte.

À la fin de l’opération cette machine m’a délivré un reçu précisant quel était le montant exact de l’opération, en yens et en euros ! J’ai été surpris. Probablement que cette machine ignore l’existence du franc pacifique, une monnaie cryptique connue des seuls touristes qui vont visiter la Nouvelle-Calédonie ou la Polynésie française. Cependant si j’ai bien saisi l’intelligence de cette machine elle considère donc que les territoires d’outre-mer français font partie de l’Europe ou que le franc pacifique est assimilé à des euros, ce qui est assez proche de la réalité puisque le franc pacifique (XFP) est lié à l’euro, la monnaie qui n’a plus d’avenir devant elle dans la mesure où je suis convaincu que son espérance de vie est aujourd’hui très réduite … à cause du coronavirus qui a pourri sa santé ! 

Nouvelles du Japon et d’ailleurs : encore le coronavirus !

Le gouvernement japonais fait preuve de psychorigidité. Alors que la pandémie de coronavirus est terminée dans le monde entier comme l’avait prédit quelques semaines après son apparition, en mai-juin 2020, le Professeur Didier Raoult, les autorités japonaises ont décidé en ce début de mois d’avril 2023 de maintenir une véritable barrière sanitaire pour protéger le pays contre toute intrusion du SARS-CoV-2 dans l’archipel nippon. En effet se référant aux épidémies passées de virus à ARN la durée de vie d’une épidémie dépasse rarement trois années car ces virus présentent la particularité de posséder une machinerie de copie de leur ARN génomique peu fiable. Il en résulte que l’accumulation d’erreurs de copie, en d’autres termes de mutations, diminue le pouvoir infectieux du virus et sa disparition progressive. C’est exactement ce à quoi on a assisté dans le monde durant la dernière année écoulée.

Malgré ces évidences les autorités japonaises maintiennent une protection sanitaire qui se matérialise par l’obligation d’un certificat de moins de 72 heures précisant que l’on n’est pas porteur du virus pour être autorisé à débarquer dans l’un des aéroports internationaux du pays, qu’il s’agisse de Tokyo-Narita, Tokyo-Aneda, Osaka ou Sapporo. Selon le lien ci-dessous il semble que ce bouclier sanitaire ne s’applique qu’aux passagers chinois en provenance de Chine. Or ce n’est pas le cas puisque cette mesure s’applique également aux Japonais eux-mêmes revenant de l’étranger, quelle que soit leur provenance.Pour ce qui concerne ces Chinois, ceux en provenance d’Hong-Kong ou de Macao ne sont pas inclus dans ce processus de contrôle, allez comprendre pourquoi !

Bref, comme je prends un vol Tahiti-Auckland-Tokyo Narita ce soir 18 avril, je dois me plier à un test et pas n’importe lequel. Deux tests sont proposés, un test « PCR », et les lecteurs de ce blog connaissent mon opinion au sujet de la déviation vers un but de diagnostic de cette technique, ou un test dit « antigénique quantitatif ».

Inutile de réfléchir il s’agit d’un test ELISA destiné à quantifier la présence du SARS-CoV-2 dans les fosses nasales. Ce type de test présente au moins l’avantage par rapport au « test PCR » d’être relativement spécifique en réduisant les réponses faussement positives ou faussement négatives. Coût de l’opération 12000 francs pacifique, à la louche 120 euros. La question que l’on peut alors se poser est la suivante : cette arnaque organisée par les décideurs politiques profite à quelqu’un. Combien d’entreprises de fourniture de réactifs pour les tests dits RT-PCR sont sur ce coup, combien de milliards de dollars, d’euros, de yens … ont-elles empoché ? Dix, vingt, quarante milliards ? Pas une information n’a filtré sur ce point. On parle en Europe des malversations évidentes de la Présidente de la Commission européenne mais quels « copains » de cette femme éminemment corrompue ont-ils tout de suite été mis sur le coup ? Parmi les acteurs de ce business très juteux on retrouve, il fallait s’y attendre, une entreprise allemande. Je soulève donc le perdreau et si un journaliste courageux décide d’enquêter il aura des surprises … https://www.vjw.digital.go.jp/main/#/vjwplo001

Nouvelles du Japon. Les Etats-Unis et le Japon : une histoire opaque

Depuis la défaite du Japon en 1945 actée par l’Empereur Hiro Ito sur l’un des bateaux de la marine américaine un nombres impressionnant de grandes villes industrielles japonaises étaient presque totalement détruites, une grande partie de la ville de Tokyo avait été bombardée avec des bombes incendiaires. On ne connait pas le nombre exact de civils morts, peut-être plusieurs millions mais le pays était tellement meurtri que les morts étaient enterrés ou brûlés sans qu’un décompte exact soit établi. Une recherche sur de nombreux sites sur la toile ne donne aucune réponse sur le nombre de soldats japonais joyeusement exterminés par l’armée américaine puisque la zone d’occupation japonaise s’étendait de la Birmanie aux Philippines jusqu’à une très grande partie de la Mandchourie englobant Taïwan et la Corée, des Îles Kouriles et de Sakhaline à l’archipel des Salomon et la majeure partie de l’Indonésie :

Après cette capitulation sans conditions du Japon, le parti communiste chinois se constitua et reconquit les territoires occupés par les Japonais et pendant ce temps-là les Américains prirent la place du Japon vaincu, en Thaïlande, en Birmanie, aux Philippines, trois pays qui avaient sympathisé avec l’occupant nippon pour diverses raisons dont la contrainte, les Thaïlandais et les Birmans étant bouddhistes comme les Japonais le sont à la naissance et à la mort furent plus enclins à coopérer avec les forces nippones et les Philippins occupés par les Américains depuis la guerre américano-espagnole à la fin du XIXe siècle furent proprement asservis. Les armées japonaises, du moins ce qui en restait, rentrèrent au pays et les Américains, vainqueurs prirent la place des vaincus, sauf en Chine plongeant dans la guerre civile entre communistes et nationalistes et laissant la Russie annexer une partie de l’ouest chinois jusqu’au fleuve Amour et récupérer les Kouriles et Sakhaline. En occupant la place de l’ancien occupant les Américains provoquèrent des troubles dans diverses régions de cet empire japonais défunt. Leur haine des communistes associée au fait qu’ils servaient d’exemple de démocratie se manifesta d’abord en Corée puis au Vietnam, au Laos et au Cambodge dès le départ des Français.

Le Japon se remettait tant bien que mal de sa défaite, ruiné et occupé par les Américains, et les Japonais vécurent un décollage spectaculaire de leur économie avec l’aide financière des Américains qui avaient besoin d’eux pour servir de base arrière dans leur combat contre le communisme en Corée puis au Viet-Nam. Obstinés, travailleurs, fiers de leurs traditions, les Japonais furent occupés à reconstruire leur pays et leur industrie. Et un véritable miracle se produisit, en moins de trente ans le Japon devint la deuxième puissance mondiale, talonnant les USA, ce qui déplut à Washington et Wall Street. Lourdement occupés militairement les Japonais savaient qu’ils ne devaient pas déplaire à l’occupant yankee mais ce sont les marchés et les judicieux investissements réalisés à l’étranger qui provoquèrent cette ascension incroyable de l’économie japonaise. La devise japonaise était très largement sous-évaluée par rapport au dollar américain qui avait acquis une suprématie mondiale depuis les accords de Bretton Woods. Par exemple en 1970 il fallait 350 yens pour un dollar et l’industrie japonaise, très créatrice, vendait en raison de la faiblesse du yen, des produits nouveaux à un prix abordable comme des magnétophones, des radio-cassettes, des appareils photographiques, … Le premier choc pétrolier de 1973 arrangea les Américains car la faiblesse du yen par rapport au dollar bouleversa l’économie japonaise et malgré une balance des paiement largement bénéficiaire favorisée par le retour sur les investissements réalisés par le Japon à l’étranger, le statut de monnaie de référence internationale du dollar obligea les autorités japonaises à réévaluer le yen.

Le deuxième choc pétrolier en 1979 obligea à nouveau le Japon à revaloriser sa monnaie afin de ne pas assécher ses réserves de change lors de l’achat de pétrole. L’hégémonie financière américaine se concrétisa par les Accords du Plaza (1985) sous la houlette de James Baker, accords qui firent plier les principales devises occidentales dont le Franc, le Sterling, le Mark, le Yen et le Franc suisse. Il ne fallait pas toucher au dollar. Cela devait être entendu par les principales économies considérées dans ces accords. La valeur du yen par rapport au dollar augmenta de près du double passant de 250 yens pour un dollar à moins de 130 yens (voir le graphique ci-dessus). Cette vive réévaluation du yen provoqua un vaste mouvement spéculatif concernant l’immobilier japonais qui avait en réalité débuté avant ces accords scélérats du Plaza imposés par les Américains. L’éclatement de cette bulle spéculative eut pour conséquence ce que les commentateurs ont appelé plus tard la « décennie perdue ».

Depuis lors l’économie japonaise s’est immobilisée et elle ne représente plus aujourd’hui le moindre danger pour disputer la suprématie aux Etats-Unis. On peut se demander, et comme je suis un épouvantable complotiste je me pose cette question, jusqu’à quel point les Américains pourraient être à l’origine des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979 dont les points de départ furent respectivement la guerre du Yom Kippur et la chute du Shah d’Iran. En effet le Président égyptien Anwar Sadat était notoirement proche de l’Union Soviétique et armé par cette dernière. Israël était de son côté équipé par les Américains. Le Shah, un dictateur mis un place par les Américains à Téhéran alors qu’il ne parlait même pas le parsi, fut déchu brutalement et la tentative de contrôle de l’Iran depuis le coup d’État contre Mossadegh échoua finalement qui se vengèrent par un blocus de l’Iran ce qui correspond bien à utiliser l’arme du dollar par les Américains suivi de l’abandon de ses alliés quand ils ne sont plus utiles.

Les coups tordus des Américains pour préserver leur hégémonie impérialiste financière sur le monde vont-ils se reproduire avec la Chine ? Je me permets d’en douter. Le Japon, occupé par les Américains depuis 1945, ne possédant pas d’armée proprement dite ni d’armes nucléaires était facile à faire plier sous l’autorité américaine. Il n’en est rien avec la Chine, devenue la première puissance économique du monde, nucléarisée et soutenue par des alliés puissants dont le nombre ne fait que croitre à un rythme accéléré. La Chine est un pays de commerçants et son seul désir est de se limiter à ce rôle dans le monde. Tandis que le Japon investit toujours à l’étranger en libellant ses investissements en dollars, une façon silencieuse de diminuer ses réserves de devises en T-bonds ou en dollars comme le fait d’ailleurs la Chine quand elle investit dans des pays d’Afrique.

La Chine a taillé de profondes croupières dans tous les domaines de l’économie américaine et aujourd’hui cette situation est difficilement récupérable pour les Etats-Unis dans la mesure où la crise sociale et économique que traverse le pays ne pourra pas lui permettre de soutenir un long conflit avec la Chine. Les manœuvres monétaires imposées par les Etats-Unis au Japon ne pourront pas se reproduire vis-à-vis de la Chine. De plus, et c’est un point important à souligner, la crise financière et inflationniste que traverse les USA n’ira qu’en s’aggravant puisque de nombreux pays optent pour des règlements de leurs exportations et importations dans leur devise nationale, avec le renminbi comme référence de change, si j’ai bien compris le processus, et que plus de 40 pays ont déclaré être candidats pour rejoindre l’Organisation de Coopération de Shanghai en choisissant de commercer hors dollar.

On peut se demander où passent tous ces dollars dont se débarrassent autant la Chine que le Japon. La réponse me paraît évidente : elle alimente l’inflation américaine et l’embellie de Wall Street. C’est en quelque sorte une revanche froide du Japon contre l’autoritarisme américain envers le Japon qui a évacué plus de 20 % de ses réserves en dollars ces six derniers mois tandis que la « dédollarisation » des réserves de change chinoises ont atteint dans le même temps 40 %. Il faut ajouter que la Chine est douze fois plus peuplée que le Japon et la mise au pas de la Chine par les Américains comme ils l’ont fait avec le Japon est juste une illusion. Pour terminer ce billet il faut ajouter que le Japon se trouve à proximité immédiate de Taïwan : les îles les plus occidentales de l’archipel d’Okinawa se trouvent à une cinquantaine de kilomètres de la « Chine nationaliste ». En cas de conflit entre les USA et la Chine à propos de Taïwan, le Japon constituera une cible indirecte néanmoins située sur son territoire car la gigantesque implantation militaire américaine sur l’Île d’Okinawa sera probablement détruite avec des missiles supersoniques chargés d’explosifs conventionnels puissants qu’aucun système de défense anti-aérien ne peut contrer, tandis que d’autres missiles de ce type détruiront systématiquement les porte-avions américains situés dans la zone. En quelques minutes le conflit sera terminé.

D’ailleurs la menace d’un conflit nucléaire est, à mon avis, de la propagande de mauvais goût puisqu’aucune puissance nucléarisée n’osera appuyer sur le bouton rouge car il n’y aura ni perdant ni gagnant d’un tel conflit, ce sera tout simplement l’apocalypse. Donc les Américains n’interviendront pas militairement contre la Chine et leur défaite virtuelle catalysera un changement en profondeur du monde entier et la suprématie du dollar soutenue par la suprématie militaire se terminera après plus de 75 ans d’existence et le monde entier ne s’en portera que bien mieux … Et les militaires américains quitteront le Japon et beaucoup d’autres pays et tout rentrera dans un ordre international normal, c’est-à-dire multipolaire. 

Nouvelles du Japon : dédollarisation et /ou démilitarisation ?

Depuis environ 6 mois la Banque du Japon (BoJ) a entamé une vente massive des T-bonds qu’elle détient, contrainte et forcée d’en accumuler par l’occupant américain à hauteur de 1000 milliards de dollars. Il faut appeler les choses par leur nom : le Japon est un pays occupé par les forces américaines depuis la capitulation sans conditions du Japon en août 1945. Il y a sur le sol japonais plus de 60 installations militaires américaines. La politique économique du pays est soumise à un contrôle étroit de la part des Américains. Le Japon a été « exempté » du respect des sanctions imposées par les Etats-Unis à l’encontre de la Russie pour accéder au gaz russe récemment découvert dans la Mer d’Okhotsk. Le Japon est partenaire de la Russie dans le projet de liquéfaction du gaz et comme les accords datent de 2017 (de mémoire) les représentants américains en place en permanence à Tokyo n’ont pas réagi. En ce qui concerne le soutien du Japon à l’Ukraine celui-ci s’est limité à des accessoires de protection des combattants, des médicaments et du matériel médical en quantités relativement limitées. En outre les accords de « swap » renminbi-yen n’ont pas été contestés par les Américains.

Selon le site d’information « The Intel Drop » repris par le « Global Times » le Japon vend massivement les T-bond détenus par la BoJ à hauteur de 30 milliards de dollars par mois. Le communiqué insiste sur le fait que la récente augmentation des taux d’intérêt par la FED a déprécié d’environ 20 % la valeur des T-bonds vendus sur le second marché (voir ci-dessous). La conséquence est que compte tenu de la relative stabilité du yen la BoJ perd actuellement 20 % de la valeur de ces T-bonds. Il s’agit là d’une parfaite illustration du parasitisme américain pratiqué pas seulement au Japon mais dans tous les pays du monde en raison de la suprématie monétaire du dollar et de la monétisation des T-bonds. Il suffit pour les Américains de manipuler les taux d’intérêt pour que le monde entier paie pour la prospérité des Etats-Unis, prospérité qui repose essentiellement sur le dollar comme monnaie de référence mondiale.

Les T-bonds sont aussi liquides que le dollar « papier » et le Japon acquitte sa facture énergétique, gaz, pétrole et charbon, en T-bonds et les 30 milliards de dollars mentionnés plus haut correspondent à cette facture énergétique. À ce rythme, ainsi, en moins de trois ans le Japon aura liquidé ses T-bonds. Le nouveau gouverneur de la BoJ et les prochaines élections en Corée sont deux évènements à prendre en considération pour tenter d’expliquer l’évolution de la politique extérieure du Japon. En cas de conflit ouvert entre la Chine et les Etats-Unis le Japon et la Corée seront inévitablement entrainés dans le conflit puisque la Corée est également une colonie américaine, La politique d’encerclement de la Chine a également fait plier le Président des Philippines, un autre pays totalement vassalisé par les USA. Toute velléité guerrière des USA à l’encontre de la Chine aura pour conséquence une généralisation du possible conflit à ces trois pays.

La question qu’on est en droit de se poser est cette obstination tant de la Corée que du Japon à accepter ce statut de pays dominés alors qu’ils sont capables de comprendre que l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) est à leur porte et qu’un nombre de plus en plus grand de pays se rapprochent de la Chine car ils ont compris que le dollar US représentait un danger existentiel pour eux. Je rappelle ici que l’OCS comporte trois volets, la mise en place d’un panier de devises adossé à l’or et aux matières premières stratégiques, lanthanides, métaux rares, diamants, pétrole et gaz, d’un accord de protection mutuelle et d’accords douaniers gagnant-gagnant mais non conclus pour le bénéfice de la Chine contrairement à ce que les Américains veulent faire croire. Un fait nouveau devrait faire réfléchir les trois pays satellites des USA en Asie du sud-est cités ici, le mouvement commence à s’accélérer également en Afrique avec le rapprochement récent de l’Egypte, de l’Algérie et du Nigéria après l’Argentine en Amérique du Sud. Les Américains ne pourront pas combattre sur tous les fronts simultanément pour maintenir leur impérialisme. En outre l’afflux massif de dollars retournant inévitablement sur le sol américain provoquera un crise financière monstrueuse aux Etats-Unis : l’empereur yankee sera alors totalement nu …

Nouvelles du Japon. Champions du monde de baseball

Pour la troisième fois de son histoire, le Japon a remporté la coupe du monde de baseball en battant à domicile l’équipe américaine. Le match de finale s’est déroulé au Tokyo Dome, un stade très particulier dont le toit ressemble à un immense ballon, situé dans un quartier de Tokyo parsemé de très beaux parcs les uns intimes avec la cérémonie du thé et d’autres ressemblant à une nature inviolée. C’est aussi un quartier d’affaires avec des tours imposantes.

On aperçoit sur la droite de la photo prise du sommet du SkyTree une tache claire, c’est le Tokyo Dome. À l’horizon situé à la gauche du stade se trouve le quartier de Shinjuku.

Mon fils résidant à Tokyo a découvert ce jeu et regardant le match en direct et a finalement compris quels étaient les enjeux de ce sport, ce que j’avoue n’avoir jamais faithttps://www.youtube.com/watch?v=YDtJEAvK8Os . Le baseball est très populaire au Japon. Il existe au sommet de beaucoup d’immeubles des sortes de « practice » dans une sorte de cage constituée de filets pour s’entrainer à frapper la balle avec la batte, l’un des gestes le plus critique du jeu. Le baseball a été introduit au Japon à la fin du XIXe siècle et il n’est pas rare aujourd’hui de croiser dans la rue de jeunes enfants avec leur pantalon blanc finement rayé de gris aller s’entrainer au lancer de la balle. Les Japonais veulent atteindre la perfection dans tous les domaines, qu’il s’agisse du tennis, de l’athlétisme, de l’alpinisme extrême et aussi du football. Le rugby est également un sport très prisé au Japon. Cette mentalité de la perfection a permis, dans le domaine industriel a propulser la firme Toyota a devenir le premier constructeur d’automobiles du monde, imbattable dans le domaine des voitures hybrides, ayant développé un secteur de recherche par exemple des batteries de nouvelle génération utilisant moins de cobalt et de lithium et plus légères. Dans moins d’un mois je serai à Tokyo et je profiterai de cette ville que j’apprécie beaucoup, un univers de quartiers différents les uns des autres vivant les uns à côté des autres dans une parfaite harmonie …

Nouvelles du Japon : Reynoutria japonica

Vous connaissez peut-être cette plante herbacée vivace dont le nom français, la renouée, est ambigu car il confond plusieurs plantes vivaces non apparentées.

La renouée du Japon (Reynoutria japonica) est l’une des espèces de plantes invasives les plus redoutables et considérée dans de nombreux pays comme un fléau à abattre. Toutes sortes d’approches ont été explorées comme par exemple la sélection de champignons phytopathogènes, en particulier à l’Université de Tokyo, sans grand succès. L’utilisation d’herbicides n’est pas non plus efficace car le réseau de racines de la plante est très dense, jusqu’à trois mètres de profondeur, et l’application massive d’herbicides n’est pas suffisant pour éradiquer, c’est le mot qui convient, cette peste végétale. Il n’est pas rare de découvrir à Tokyo, en plein quartier résidentiel, des maisons abandonnées être progressivement totalement recouvertes de cette plante dont les jeunes tiges peuvent atteindre trois mètres de haut. Le seul mais bien maigre avantage de cette plante est le pollen des fleurs dont les abeilles sont particulièrement friandes alors que la floraison de cette espèce est la seule car les autres espèces sont moins précoces et enfin la Reynoutria japonica est parfois utilisée dans l’art culinaire japonais comme légume sauvage qui peut être cueilli sans perturber l’environnement, bien au contraire. Dans certaines localités de l’île de Shikoku, dans la Préfecture de Kagawa, les jeunes pousses sont macérées avec du chlorure de magnésium (nigari) ajouté à du sel pour en faire des « pickles », le magnésium traditionnellement ajouté comme dans la préparation du tofu pour se complexer à l’acide oxalique et rendre ce composé inoffensif pour les articulations qui provoque la formation de cristaux d’oxalate de calcium, première cause des crises de goutte. Enfin dans la médecine traditionnelle chinoise la teneur en resvératrol de cette plante aurait des vertus thérapeutiques sans que l’on ait pu apporter de preuves scientifiques concluantes.

Les oiseaux sont friands des graines de cette renouée. Malgré ces quelques avantages la renouée japonaise est une espèce invasive qui pose de gros problèmes et pas seulement au Japon. En Grande-Bretagne cette espèce envahit les terres cultivées ainsi que les pâturages et son éradication difficile est dans certaines régions un problème insoluble. Toujours en Grande-Bretagne lorsqu’un terrain est mis en vente, l’acheteur potentiel a le droit de s’assurer que ce terrain est totalement exempt de renouée car dans le cas contraire la vente du terrain est impossible à moins que le propriétaire éradique en profondeur cette plante ! Pour conclure ce court billet les défenseurs de l’environnement sont pris en étau par deux contraintes, ils considèrent qu’en effet cette plante invasive doit être éradiquée mais pour l’instant la seule méthode efficace et d’un coût abordable est l’application massive de glyphosate, technique en particulier utilisée par les compagnies de chemin de fer, or cet herbicide est considéré à tort comme cancérigène « probable », classification qui a ému la Commission européenne et par voie de conséquence en a restreint l’utilisation. Puisqu’il faut parler du glyphosate pour exterminer cette plante dangereusement invasive, il est nécessaire de rappeler ici que cette histoire scandaleusement anti-scientifique des vertus cancérigènes de cet herbicide est un coup monté par les écologistes dans le seul but de fragiliser la société Monsanto, la bête noire de ces écologistes non pas parce que ce sont les inventeurs de cette petite molécule très facile à produire à un prix minime mais parce que Monsanto a été l’un des premiers grands producteurs de plantes génétiquement modifiées dont celles rendues résistantes à cet herbicide en dérégulant l’expression de sa cible primaire. Alors qui gagnera le combat : la renouée du Japon, les écologistes qui veulent protéger l’environnement ou le glyphosate ?