L’échec des obligations fiduciaires de base envers les investisseurs n’est que la pointe de l’iceberg de la fraude ESG

Le document suivant est une traduction d’un article de Paul Driessen paru sur le site Eurasia Review. Voici la liste ci-dessous des 15 premières sociétés de gestion de fond dans le monde.

Avertissement. Votre fonds de retraite a peut-être été manipulé par BlackRock ou d’autres gestionnaires d’actifs de Wall Street qui ont décidé unilatéralement que les dizaines de milliers de milliards de dollars de l’argent d’autres personnes qu’ils contrôlent devraient être utilisés pour promouvoir des causes politiques qu’ils favorisent – pour « rendre le monde meilleur ». 

Comme la plupart des gens le savent, ESG signifie protection de l’environnement, justice sociale et gouvernance des affaires corporatives et sociétales. Ce sont des causes nobles. Toutefois, en ce qui concerne les facteurs ESG, ils sont axés sur des programmes progressistes et éveillés, et la prévention des « cataclysmes climatiques causés par l’homme » est la priorité. Les actifs du Fonds sont utilisés pour mettre en œuvre des programmes climatiques « carboneutres » et punir en les privant d’investissement les entreprises d’extraction de combustibles fossiles.

Cette approche étroite crée de graves problèmes. Ces milliers de milliards de dollars sont censés être investis passivement dans des fonds indiciels et autres, en vertu d’obligations fiduciaires visant à garantir un rendement maximal à l’appui des comptes de retraite et de placement des États, des administrations locales, des entreprises et des particuliers. Dans le cadre des facteurs ESG, cependant, les rendements élevés sont trop souvent sacrifiés pour servir des programmes politisés, souvent en collusion avec les gouvernements, les militants de diverses ONGs et d’autres institutions financières, et donc aussi en violation des lois antitrust et des principes éthiques fondamentaux.

C’est pourquoi le gestionnaire d’actifs Vanguard a récemment quitté la « Glasgow Financial Alliance for Net Zero »( GFANZ, https://www.gfanzero.com/about/ ) parrainée par les Nations Unies. Pendant ce temps, l’Arizona, la Floride, le Kentucky, la Louisiane, le Missouri, la Caroline du Nord, le Texas, la Virginie occidentale et d’autres États retirent des dizaines de milliards de dollars gérés par BlackRock, State Street et d’autres sociétés de gestion d’actifs de Wall Street, pour violation des obligations fiduciaires. Ce n’est que la pointe de l’iceberg de la fraude.

Les praticiens ESG “expérimentés” utilisent également des définitions ESG étroites pour signaler les vertus, pontifier et imposer des programmes normatifs avec peu ou pas de considération pour les conséquences. Lorsque la « menace existentielle des changements climatiques causés par l’homme » est le principal arbitre, les énormes problèmes associés au remplacement des combustibles fossiles par des « énergies propres et renouvelables » sont simplement ignorés, supprimés et censurés de l’analyse.

Les gens et les réalités de la planète doivent absolument être inclus dans toute analyse ESG éthique. Protection de l’environnement. Plutôt que d’examiner uniquement les températures, les tempêtes, les sécheresses, la montée des mers et les autres coûts environnementaux que les modèles climatiques attribuent faussement aux émissions de combustibles fossiles, toute fiche de pointage ESG précise et honnête doit également évaluer les énormes impacts écologiques des batteries éoliennes et solaires (WSB, acronyme de Wind Solar Battery) des systèmes énergétiques qui remplaceront supposément le pétrole, le gaz et le charbon. Les systèmes WSB et les lignes de transmission associées n’apparaissent pas spontanément, via Materials Acquisition for Global Industrial Change (MAGIC). Ils nécessitent une exploitation minière à une échelle sans précédent. Le premier lot d’éoliennes offshore du président Biden nécessiterait à lui seul 110 000 tonnes de cuivre, raffinées à partir de 25 000 000 tonnes de minerai, après l’enlèvement de 40 000 000 tonnes de morts-terrains – plus des millions de tonnes de fer, de manganèse, d’aluminium, de nickel, béton, plastiques et autres matériaux… de milliards de tonnes de minerais.

Le remplacement de toute la production d’électricité au charbon et au gaz aux États-Unis par le WSB – plus les véhicules à essence et les cuisinières et chauffages au gaz – nécessiterait des dizaines de milliers d’éoliennes, des milliards de panneaux solaires, des milliards de modules de batteries pour les véhicules et le stockage d’électricité de secours. et des milliers de kilomètres de nouvelles lignes de transport. Est-ce que BlackRock a calculé les besoins en matière de minerais et d’exploitation minière pour cela ? Pour une transition mondiale ?

Toutes ces turbines, tous ces panneaux, tous ces modules, toutes ces lignes de transport, toutes ces mines, toutes ces usines de traitement et toutes les autres usines doivent être situés quelque part. Les potentats ESG ont-ils déterminé dans quelle arrière-cour ils iront ? (Probablement pas celui de Larry Fink ou de John Kerry). Ont-ils évalué les impacts sur les paysages, les habitats, les rapaces et autres espèces sauvages ? la pollution de l’air et de l’eau provenant des mines et d’autres opérations ? la probabilité que les baleines franches de l’Atlantique Nord en voie de disparition (il reste une cinquantaine de ces baleines) disparaissent à cause des éoliennes installées au large de la côte atlantique des États-Unis ? Est-ce que toutes ces mines, fonderies, usines et impacts WSB obtiennent même des scores ESG (évidemment négatifs) ?

Justice sociale. La théologie des facteurs ESG soutient que les pauvres et les personnes de couleur souffrent le plus des changements climatiques. En réalité, ce sont eux qui profitent le plus d’avoir des carburants et de l’électricité abondants, fiables et abordables – pour les voitures, les emplois, les maisons modernes, la cuisine, le chauffage et la climatisation. En fait, les pauvres et les gens de couleur ne se portent pas très bien en Grande-Bretagne et en Europe, où la « transition vers l’énergie verte » est bien engagée. Plus de sept millions de ménages britanniques sont tombés dans la « précarité énergétique » cet hiver, et des « chambres chaudes » spéciales ont été aménagées pour aider les gens à survivre au gel. Les manchettes récentes indiquent que la Grande-Bretagne pourrait avoir des pannes d’électricité à l’échelle nationale et des fermetures d’usines et des mises à pied importantes cet hiver. En Allemagne, les familles font le plein de bougies, afin de pouvoir au moins lire pendant qu’elles frissonnent de chômage chez elles. Des gens meurent – qui auraient survécu à des maladies et à des problèmes de santé préexistants – s’ils n’avaient pas été aussi pauvres, au froid et mal nourris. Aux États-Unis, 14 % des aînés ont sauté des repas et 10 % ont retardé ou annulé des procédures médicales ou rationné des médicaments d’ordonnance en 2022 en raison de la forte hausse des prix de l’énergie, de la nourriture et d’autres produits. Des scores ESG honnêtes tiendraient-ils également compte de tout cela ?

Les pays en développement ont désespérément besoin d’électricité fiable et abordable pour créer des emplois, sortir les familles de la pauvreté, moderniser les maisons, les écoles et les hôpitaux, fournir de l’eau propre et remplacer le bois et le fumier pour la cuisine et le chauffage. Encore aujourd’hui, des millions de parents et d’enfants meurent de maladies respiratoires et intestinales inédites dans les pays riches, parce qu’ils n’ont pas d’électricité. La notation ESG ne tient pas compte de tout cela, entrave activement l’investissement dans les centrales à combustibles fossiles en Afrique et dans d’autres pays, et tente de limiter le financement de l’énergie éolienne et solaire et des emplois et niveaux de vie que cette énergie limitée et dépendante des conditions météorologiques peut soutenir. C’est loin d’être éthiquement ou socialement responsable.

Gouvernance des affaires corporatives et sociétales. Les activistes ESG et les institutions financières coopèrent et s’allient avec les entreprises, le gouvernement fédéral, les États et les administrations locales pour servir le programme de la crise climatique, et chasser les investissements des énergies fossiles pour les transformer en énergies « renouvelables ». Il s’agit essentiellement de fascisme, d’un système économique dans lequel le gouvernement ne possède pas les moyens de production, mais les contrôle au moyen de lois, de politiques et d’ententes avec des institutions financières, des sociétés, des militants, des médias et des universitaires. Tout aussi troublant, les facteurs ESG entraînent inévitablement un désenclavement des pays industrialisés modernes, car leurs usines et leurs emplois migrent vers la Chine, l’Inde et d’autres pays qui ne sont pas tenus, en vertu d’accords climatiques, de réduire leur consommation de charbon et de gaz naturel dans un avenir rapproché, n’ont aucune intention de le faire et brûlent des quantités records de charbon pour assurer une électricité fiable et abordable.

Cela soulève également des préoccupations inquiétantes en matière de sécurité nationale, alors que les États-Unis et leurs alliés deviennent de plus en plus dépendants des usines chinoises et des chaînes d’approvisionnement contrôlées par la Chine pour l’énergie éolienne, solaire, batterie, transformateur, communication, informatique, soins de santé et même défense / armes, matières premières et technologies.

Les défenseurs des facteurs ESG minimisent ces préoccupations, même s’ils ne tiennent pas compte du fait que la hausse vertigineuse de la demande de matières premières dans le cadre des programmes de carbo-neutralité provoquerait une flambée des prix pour des produits de base de plus en plus rares, et mettrait ainsi en péril les infrastructures énergétiques et les économies des pays du monde entier. Les mots escroquerie et fraude me viennent à l’esprit. Mais un terme encore meilleur a ses origines en Chine – Shanghaied : utiliser la ruse, l’intimidation ou la violence pour forcer quelqu’un à servir votre marine… ou entreprise. Dans ce cas, les pressions ESG obligent les investisseurs, les entreprises et les pays à servir les intérêts des secteurs des gouvernements et des entreprises de la Chine, qui contrôlent les chaînes d’approvisionnement et la fabrication de technologies de tous genres, en particulier dans le secteur de l’énergie. Les grilles de performance ESG n’y accordent aucune attention non plus.

En fait, BlackRock, State Street, d’autres piliers ESG, leur gouvernement et leurs alliés environnementalistes semblent déterminés à détruire notre planète avec de l’énergie « verte », pour la sauver des calamités des combustibles fossiles qui existent dans les modèles climatiques et les imaginations fiévreuses (comme dans « La terre a de la fièvre ») … mais pas dans le monde réel.

En ce Noël ou Hanoukka, donnons à nos amis, à nos parents et à nos institutions financières le don de principes environnementaux, sociaux et de gouvernance sages, honnêtes, précis et pertinents.

Note au sujet de l’auteur : Paul Driessen est agrégé supérieur de recherche au Committee For A Constructive Tomorrow (CFACT) and Center for the Defense of Free Enterprise (CDFE), des instituts de politique publique à but non lucratif qui se concentrent sur l’énergie, l’environnement, le développement économique et les affaires internationales. Au cours d’une carrière de 25 ans qui comprenait des mandats au Sénat des États-Unis, au département de l’Intérieur et à une association du commerce de l’énergie, il a souvent parlé et écrit sur la politique énergétique et environnementale, le changement climatique mondial, la responsabilité sociale des entreprises et d’autres sujets. Il a également rédigé des articles et des articles professionnels sur la vie marine associée aux plateformes pétrolières au large des côtes de la Californie et de la Louisiane, et a produit un documentaire vidéo sur le sujet.

Quelques autres liens liens.

https://www.eurasiareview.com/03052021-materials-acquisition-for-global-industrial-change-magic-oped/ https://townhall.com/columnists/pauldriessen/2022/03/26/saving-america-from-planetthreatening-fossil-fuels-n2605064

https://energycentral.com/c/pip/usfws-proposes-revisions-eagle-take-permit-regulations

https://www.realclearenergy.org/articles/2022/12/23/big_wins_for_parrots_and_whales_as_wind_projects_in_tasmania_and_massachusetts_are_scuttled_871881.html

https://www.ntd.com/1-in-7-seniors-skipped-meals-due-to-inflation-burden-survey_886242.html

https://www.washingtonexaminer.com/opinion/climate-agreements-world-record-burning-coal

https://www.simecons.com/post/the-earth-has-a-fever-is-man-a-virus

Note de votre serviteur. Les critères ESG ont été mis en place à la suite d’une lente genèse datant du Congrès mondial de Rio de 1992 organisé par Maurice Strong. L’idéologie de la perturbation du climat d’origine humaine fortement soutenue par les mouvements progressistes universitaires et gouvernementaux a conduit aux critères ESG dont le but inavoué est de détruire l’ensemble du système productif moderne lentement mis en place depuis la révolution industrielle. Ces critères n’ont qu’un but, appauvrir les pays occidentaux développés que l’idéologie progressiste considère comme nuisibles pour la planète. Il s’agit d’une nouvelle religion puisqu’elle est adossée à un dogme, celui du réchauffement du climat d’origine anthropique. Cette origine du réchauffement est attribuée au CO2 produit par l’activité humaine utilisant les combustibles fossiles carbonés. Aucune démonstration scientifique satisfaisante n’a pu permettre d’établir un réel effet de ce gaz sur le climat, en particulier le supposé “effet de serre” de ce dernier. Le climat a toujours évolué depuis des millions d’années et, activité humaine ou pas, l’espèce Homo sapiens n’existe que depuis 100000 ans et le climat continuera à évoluer quoiqu’en pensent ou puissent faire les investisseurs.

Il reste que la manne potentiellement distribuée conformément aux critères ESG dépasse l’entendement. Il s’agit en effet de plus de 90000 milliards de dollars en gestion qui recherchent des investissements. Les gestionnaires de fond, afin de se conformer aux critères ESG, font appel à des agences de notation qui, en retour évalueront la pertinence des investissements qu’auront réalisé ces gestionnaires. Il existe cinq agences de notation des critères ESG. Au cours d’une multitude de fusions et acquisitions ces organismes opaques souvent contrôlés par des organisations non gouvernementales, opérant donc en toute impunité, ont tout pouvoir sur les places financières. Il s’agit de Vigeo-EIRIS filiale de Moody’s, MSCI qui contrôle Standard&Poors, Oekom absorbé par ISS (Institutional Shareholder Services), l’une des plus importantes société de conseils en matière d’ESG et enfin Sustainalytics, basée à Chicago, principal instigation du scandale Volkswagen, entre autres coups tordus conformément aux critères ESG. Toutes ces firmes, compte tenu de l’immense pactole que constituent les conseils aux gestionnaires de fond, ont eu des démêlés avec les agences de contrôle des marchés boursiers dont en particulier la SEC. On ne peut que constater que la “mondialisation” est très bien organisée et a de beaux jours devant elle. Au sujet de Volkswagen relire ce billet sur le présent blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/04/07/la-guerre-commerciale-dans-tous-ses-etats-le-cas-de-volkswagen/

Revue de presse du 24 au 28 octobre 2022 (Pierre Jovanovic)

Regardez bien ce graphique que Thomas Malthus aurait adoré analyser. Certes, le créateur a un peu triché puisqu’il fait partir la courbe de 10.000 ans avant Jésus Christ, ce qui donne un impact visuel phénoménal (ou: comment tricher avec des graphiques). Il aurait été plus honnête de démarrer à partir du XVIIIe ou plutôt XIXe siècle pour une simple raison: le développement du savoir médical, ne serait-ce que la simple obligation faite aux médecins et/ou sage-femmes de se laver les mains avant de procéder à l’accouchement. Ce sont les découvertes de Louis Pasteur et d’Ignace Semmelweis qui ont bouleversé la natalité humaine. 

Bref, si en 1928 (malgré la guerre 14-18) la Terre comptait 2 milliards d’habitants, l’avancée scientifique a permis de gagner 1 milliard de plus en 1960 avec 3 milliards, soit 1 milliard sur 32 ans. Avec l’arrivée de l’aviation globale, en 1975, en juste 15 ans donc, la population est passée à 4 milliards. 

Avancée rapide jusqu’en 2022: 8 milliards d’habitants (pour simplifier) soit 4 milliards de plus en l’espace de 47 ans -par rapport à 1975. 

On peut estimer qu’en 2070 la population arrivera à 16 milliards et à environ 20 milliards en 2100. 

Et c’est précisément à cause de cette progression estimée que le club Davos et Bill Gates ont convaincu le reste des ultra-riches (dont les avions privés ne peuvent même pas se garer à Genève, tant ils sont nombreux) qu’il était nécessaire de REDUIRE LA POPULATION. 

Je rappelle que Bill Gates ont parle depuis plus de 10 ans, et que l’astuce trouvée pour maquiller ce génocide consiste à le cacher sous « l’empreinte carbone qui créé le réchauffement du climat » ! 

Il expliquait à la presse depuis des années que les habitants émettaient trop de carbone qui entraînait le réchauffement du climat, d’où la nécéssite d’imposer un « passeport carbone » qui a en réalité vu le jour sous le faux-nom de « passe sanitaire« . 

Il va de soi que ce graphique participe naturellement à cette terreur « carbone / réchauffement » que tous les médias diffusent et la raison pour laquelle Laurent Joffrin a demandé à imposer un passe-carbone (si, si) dans l’une des émissions de Pascal Praud sur C-News voici 10 jours. 

Vous avez tous les éléments… 

Vous comprenez maintenant mieux pourquoi Bill Gates vaccine toute l’Afrique via son organisation vaccinale GAVI ! Pourquoi Macron lui a remis la Légion d’Honneur et pourquoi Gates, Trudeau et lui sont les grands favoris de Klaus Schwab. Ils n’ont pas hésité à massacrer financièrement les médecins et infirmières qui ont refusé le vaccin. 

Un indice sur le graphique (en haut): les experts aux Nations-Unies estiment qu’en 2100 il n’y aura « que » 11 milliards. Où sont passés les 9 milliards d’habitants logiquement prévus ? 

…. un Ange passe, effrayé ! 

Et avec la guerre en Ukraine et la Russie, eh bien Bill Gates se frotte les mains. Il a déclaré sur une chaîne américaine que « cette guerre était une bonne chose sur le long terme parce que cela va accélérer la transition ! » (sic)  
Et il va plus loin, en ajoutant que les privations d’électricité et la crise énergétique européenne permettront d’arriver aux nouvelles approches plus rapidement ». Comme vous le voyez, il est d’une parfaite logique avec lui-même et sa stratégie voir ici sa video. Cela vous confirme aussi mon interview de la semaine passée avec Planètes360. 
C’est sûr qu’avec ses diverses maison de 25 pièces chacune, son yacht et ses 5 ou 6 avions, Bil Gates est bien placé pour nous parler d’économies d’énergie. Revue de Presse par Pierre Jovanovic

Mon commentaire. Ce qui a accéléré la croissance exponentielle de la population est l’amélioration de l’hygiène comme l’a mentionné Pierre mais également l’avènement des antibiotiques, avènement favorisé par la seconde guerre mondiale avec les besoins en pénicilline et enfin la production massive d’engrais azotés de synthèse. Comme tout être vivant l’abondance de nourriture favorise la natalité, qu’il s’agisse des pigeons des villes abondamment nourris par des âmes charitables alors que ce geste est interdit par la loi dans la plupart des pays civilisés ou encore un autre exemple trivial : les élevages de saumons gavés de nourriture peu ragoutante alors qu’en pleine mer il est impossible d’en capturer. L’optimum climatique médiéval n’a-t-il pas vu exploser la population européenne car il n’y avait plus de famines à répétition en raison de conditions météorologiques clémentes.

Pour des raisons que l’élite internationale nie toujours que le climat est en voie de refroidissement depuis l’optimum climatique de plusieurs milliers d’années de l’Holocène qui favorisa le « verdissement » du Sahara, immense étendue parsemée de cours d’eau et de lacs. Les « élites » comme Bill Gates, Klaus Schwab y compris le jésuite Gaël Giraud, fervent disciple de la « décarbonisation » de la planète alors que précisément l’abondance de CO2 favorise la croissance végétale ( lien ci-dessous) . Autant se taire et attendre avec patience les années 2060-2080 quand il y aura un vrai refroidissement du climat que l’on commence d’ailleurs à constater avec les épisodes de sécheresse imputés à tort à ce fameux réchauffement du climat qui n’est qu’un prétexte pour asservir l’humanité par ces élites.https://www.youtube.com/watch?v=n7oj2m8B0iM&ab_channel=Thinkerview

Je suis complotiste – épisode 2. Rumeurs et autres flocons

Neige et basses températures en France ce premier avril 2022. Ce n’est pas une blague, c’est un effet direct du réchauffement climatique ! Il faudra s’y faire, la température va devenir insupportable et non seulement il faudra faire face à la sécheresse pendant l’été si cette saison ne disparaît pas mais également à des printemps « pourris » et des hivers précoces et interminables. C’est ça le réchauffement climatique. Il faut ici rappeler que le Président Hollande avait déclaré que le grand tremblement de terre qui dévasta des régions entières du Japon dont les usines des deux premiers producteurs mondiaux à l’époque de semi-conducteurs était la conséquence du réchauffement climatique. Je dispose donc d’une bonne assise pour faire de telles affirmations à mon tour.

Et puisque j’en suis aux prévisions « complotistes » il semblerait que des sondages réalisés par des sociétés d’étude d’opinions de Suisse romande au sujet des élections françaises prédisent que Macron sera battu au premier tour et que les deux candidats au second tour seront Mélanchon et Zemmour. On est libre d’accorder (ou non) un crédit à ce type de sondage. En matière de « pognon de dingue » les Suisses n’ont pas beaucoup de rivaux. Ils disposent à n’en pas douter d’informations au sujet du « trust » mis en place par la banque Rothschild pour mettre à l’ombre la majeure partie des primes versées à ses négociateurs de fusions-acquisitions. Selon certaines informations pas nécessairement crédibles à 100/100 Macron aurait été rétribué à hauteur de 10 millions de dollars pour l’affaire Pfizer-Nestlé et que la majorité de ce « pognon de dingue » serait maintenant sur des comptes à Guernesey, l’île de Man voire dans les îles Vierges britanniques puisque Rothschild est une entreprise franco-britannique. Si on ajoute à cela l’affaire des cabinets de conseil force est de constater que ces sondages suisses pourraient refléter la vérité.

Mais dans la rubrique « complotiste » il y a pire encore. Macron aurait – il n’y a pas de preuves mais c’est aux journalistes d’investigation à les découvrir – que chaque fois que Macron a bradé aux USA ou aux Finlandais une série de fleurons industriels français (Alcatel, Technip, Latécoère, Lafarge et j’en oublie) il a présenté les dossiers à qui ? À son ancien employeur, la Banque Rothschild. C’est un peu trop pour un seul homme. Macron, pendant 5 ans, a considéré la France comme un terrain de chasse pour se remplir les poches. C’est assez pas mal comme bilan … Et les services américains sont parfaitement informés des agissements de cet individu hautement mercantile. D’où le refus de Macron de débattre avant le premier tour sachant qu’il sera banané et qu’ensuite il devra débattre avec la justice si justice il y a encore en France, comprenez la France n’est plus une démocratie car la justice est au service du pouvoir, mais pour combien de temps encore ? Mélanchon est un vieux de la vieille, un routard de la politique qui a toujours mangé au râtelier alimenté par les impôts des contribuables, des politiciens de ce genre, qui prône l’établissement d’un régime chavisme en France, merci … 

Et dans la rubrique « complotiste » il y a pire que pire. La déclaration de patrimoine du candidat Macron, 400000 euros je crois me souvenir, est tout simplement risible. En d’autres termes Macron a pris les électeurs pour des cons. Je prends un exemple. Ma fille et son époux ont trimé pendant des années pour payer leur prêt immobilier afin de vivre dans une belle maison dans la banlieue sud de Paris. En divisant par deux la valeur de cette maison ma fille a un patrimoine largement plus conséquent que celui déclaré par le candidat Macron. 

La controverse Claude Allègre et ses conséquences

Au début de l’année 1998 le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche vint visiter le laboratoire mixte CNRS-Rhône-Poulenc Agrochimie où je terminais mes derniers travaux puisque j’allais quelques mois plus tard démissionner du CNRS. J’effectuais des mesures de cinétique enzymatique et Claude Allègre, curieux, me demanda de lui expliquer dans le détail ce que je faisais précisément. Je garde le souvenir d’un homme affable, pas du tout auréolé de sa superbe de Ministre et encore moins de son passé de prestigieux géophysicien mondialement célèbre. Pour la bonne compréhension du texte qui suit, tirée de l’oeuvre de Patrice Poyet (lien en fin de billet), il faut également rappeler ici brièvement les carrières de Claude Lorius et de Jean Jouzel. Lorius, glaciologue, a été l’un des premiers scientifiques à s’intéresser aux gaz emprisonnés dans les glaces du Groenland et de l’Antarctique et Jouzel débuta sa carrière de climatologue aux côtés de Lorius à la fin des années 1960. La suite de ce billet est largement inspirée de l’ouvrage de P.Poyet.

Si des raisonnements douteux voire tordus peuvent conduire à la réussite académique et à la visibilité dans les prétendues meilleures revues, dire la vérité n’a pas beaucoup de succès. Par exemple Allègre a été indûment critiqué pour avoir osé mettre par écrit ce qui apparaît cette fois comme un raisonnement scientifique clair mais qui ne correspond à rien de politiquement correct et qui n’aide pas les laboratoires impliqués dans ces recherches à se financer, ainsi que toutes les ONG, associations comme le WWF ou bien à continuer à injecter de l’argent dans leurs affaires, ni aider les bureaucrates à renforcer leur emprise et leur pouvoir sur la population mondiale et mettre la main sur le précieux butin dont ils ont besoin, disent-ils, pour éviter la crise et la catastrophe qu’ils annoncent et qui les rendront indispensables (Poyet, pp.280 sq., lien en fin de billet).

« La teneur en CO2 de l’atmosphère a augmenté au cours des 100 dernières années, et en revanche la température mondiale a fluctué au cours des 100 dernières années, tout comme elle a fluctué au cours des derniers millénaires, à des moments où le CO2 atmosphérique était hors de question. Les températures de surface fluctuent avec des oscillations de l’ordre de trente ans, tandis que les niveaux de CO2 augmentent de façon monotone depuis la fin du XXe siècle, avec des variations saisonnières. La fameuse égalité chère aux tenants du réchauffement climatique – variation de température = variation de teneur en CO2 atmosphérique – est donc tout simplement fausse. La fameuse courbe en crosse de hockey est fausse. L’argument massue d’Al Gore qui a frappé le plus durement les politiciens et les médias est faux. Les affirmations d’Al Gore, qu’il a présentées comme … des évidences, sont toutes fausses. Pour autant, cela ne veut pas dire, dites-vous, qu’il n’y a pas de relation entre la teneur en CO2 et la température moyenne du globe … Précision importante : aux teneurs actuelles de 380 ppm de CO! … Si cette relation existe, elle est complexe, avec des phénomènes de retard, de décalage, de déphasage. Peut-être qu’il n’y a pas non plus de relation ! Utiliser une fausse corrélation pour promouvoir une idée est une imposture. J’assume ce mot parce que c’est un abus de la confiance du public par les scientifiques. Les données historiques pour tenter de démontrer l’existence d’un réchauffement climatique continu clairement lié à l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère sont donc, en l’état actuel des choses, nulles et non avenues. Je fais valoir cela depuis plus d’une décennie, simplement en regardant comment ces données ont été obtenues et en utilisant mon expertise en traitement de données géophysiques ou géochimiques », Claude Allègre (2010).

Enfin, nous allons voir comment le récit est écrit et en quoi cela n’a rien à voir avec la science. Gérard Mégie était à la tête du CNRS jusqu’à sa mort prématurée en 2004 et promouvait de manière très agressive la théorie AGW (anthropogenic global warming). Rappelons comment Allègre (2010) rappelle la manière dont Jouzel a reçu la médaille d’or CNRS en 2002 : « Spécialiste de l’atmosphère, Gérard Megie est devenu président du CNRS en 2000. Il veut honorer sa discipline de la médaille d’or du CNRS, la plus haute distinction scientifique décernée à un Français. C’est humain. Il a choisi Claude Lorius, mais ce dernier est à la retraite. Il a donc nommé Jean Jouzel, qui travaillait avec Lorius depuis dix ans, mais qui appartenait à son propre laboratoire ! Mais quand on donne une médaille scientifique, l’habitude est de dire pourquoi. C’est ce qu’on appelle « écrire une citation ». Gérard Megie écrit donc la citation suivante: «… Pour avoir montré l’influence de l’homme sur le climat ». Ce prix associe de manière irréversible Jean Jouzel à la « cause » du réchauffement climatique provoqué par l’homme via le CO2. Supposons que l’on montre que le CO2 d’origine humaine n’a aucune influence sur le climat : cette médaille d’or serait injustement sous-estimée. Jouzel se croit donc lié à la théorie dominante, et il va désormais la défendre contre toute attente. C’est-à-dire, même contre les preuves. Qu’a dit Jouzel alors? Il a signé un papier, ajoutant que le résultat ne prouvait pas que le CO2 n’avait aucune influence (ce qui est bien sûr évident). Il cherchait des explications exagérées. Et le malheureux chercheur qui avait fait cette découverte essentielle a été versé dans le corps des techniciens et ingénieurs de recherche. Jouzel, pour sa part, continue à ce jour, sur toutes les télévision, de proclamer la coïncidence entre le CO2 et les fluctuations de température, le tout présenté comme la preuve que le CO2 est bien la première cause des variations climatiques ». Claude Allègre (2010).

De manière assez drôle, dans les années 1970, Jean Jouzel et Claude Lorius pensaient plutôt que la Terre était au début d’une nouvelle période de glaciation. Selon Jouzel, « les trois périodes interglaciaires précédentes avaient duré environ 10 000 ans, la nôtre approchait de 12 000 ans, et depuis qu’il y avait eu un léger déclin dans les années 60-70, on envisageait de se refroidir ». Lorius aussi d’ailleurs. Au moins ils auront eu raison une fois, reste à voir quand.

Que nous apprend le graphique ci-dessus (P. Poyet, page 98, référence en fin de billet) ? Il s’agit de la représentation de l’ensoleillement à 70 degrés de latitude nord exprimée en giga-Joules par mètre carré reconstituée à partir des études isotopiques des sédiments marins depuis huit-cent mille ans dont ont été définis des stades isotopiques (MIS, marine isotopic stage), les abondances d’isotopes carbone-13 et surtout oxygène-18 étant étroitement dépendants de l’ensoleillement qui détermine la croissance du plancton photosynthétique. Ces travaux pour lesquels Claude Allègre fut l’un des précurseurs ont permis de déterminer avec précision qu’au cours d’un cycle de Milankovitch, soit 100000 ans, il y avait en moyenne deux périodes de glaciation. Oubliez le CO2 d’origine humaine, ces cycles sont une conséquence de la mécanique céleste ! Il ressort de ces études que le début d’une nouvelle ère glaciale est corrélé au seuil de l’énergie solaire reçue à 70°N, seuil égal à 250 Watts par mètre carré ou 4,96 GJ par mètre carré. Or la période interglaciaire MIS1 (Holocène) que nous vivons aujourd’hui a déjà dépassé ce seuil. En d’autres termes nous sommes déjà entré dans une nouvelle ère glaciaire. C’est une vérité dérangeante dont il ne faut pas parler. Rien ne pourra arrêter le refroidissement du climat fort heureusement progressif permettant à l’humanité de s’y préparer. Seule la région terrestre intertropicale sera épargnée

Préférant les honneurs et la renommée pour satisfaire les attentes des dominants , se conformer à des contorsions à la pensée unilatérale est un terrible compromis car cela sacrifie un héritage scientifique sur l’altération de l’intégrité intellectuelle. Il est si typiquement humain de préférer une récompense immédiate que d’avoir des ennuis et des problèmes durables pour contredire le pouvoir dirigeant, rappelant que non, l’influence de l’homme sur le climat n’a jamais été démontrée et pas seulement cela, mais l’article de Caillon et al. (2003) que Jouzel a signé et était à juste titre considéré comme une découverte importante, montre juste le contraire du postulat de base de la théorie de l’AGW, en démontrant que le CO2 suit la température d’environ 800 ans (voir note à la fin de ce billet). Ce fait ne surprendra certainement pas le lecteur attentif de ce livre électronique. Le CO2 est toujours en retard par rapport à la température à toutes les échelles de temps (selon et en fonction des résolutions disponibles des processus observés). William Henry, auteur de la loi de dissolution des gaz dans l’eau, restera longtemps dans les mémoires pour avoir fourni la bonne réponse en 1803 à cette question, tandis que d’autres et leurs positions opportunistes s’évanouiront dans l’oubli des idées incongrues qui auront déclenché à un moment donné la colère des citoyens victimes de ces stupidités. L’histoire pourrait même s’en souvenir davantage pour la dernière raison que pour toute autre …

Largement inspiré de PoyeetP.2020. TheRationalClimatee-Book-ISBN978-99957-1-929-6.pdf disponible en ligne

Autres références. Allègre, C., 2010. L’imposture climatique ou la fausse écologie – Conversations avec Dominique de Montvalon. Plon, http://www.plon.fr, ISBN : 978-2-259-20985-4, 295 pp.

Caillon, N., Jeffrey, P., Severinghaus, P., Jouzel, J., Barnola, JM., Kang, J., and Lipenkov, V. Y., 2003. Timing of Atmospheric CO2 and Antarctic Temperature Changes Across Termination III. Science, vol. 299, n°5613, p. 1728-1731, DOI: 10.1126/science.1078758

https://en.wikipedia.org/wiki/Milankovitch_cycles

Note. Selon Caillon et al (ref. ci-dessus) le délai entre réchauffement du climat et augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique est de 800 ans. Ce délai est largement le fait de l’inertie thermique des océans. Il y a 800 ans le Terre vivait un optimum climatique dit médiéval et les températures moyennes étaient de plus de 2 degrés supérieures à celles d’aujourd’hui. L’augmentation actuelle du CO2 atmosphérique ne serait-elle pas une conséquence de cet optimum climatique médiéval ?

Climat : Lettre ouverte au Professeur Etienne Klein

Au cours d’une de ses récentes conférences donnée dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (lien), Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, a illustré l’un de ses propos en citant une expérience simple et contre-intuitive que je vais narrer ci-après. Prenez un morceau de marbre et un morceau de bois et demandez à un enfant (ou un adulte) lequel des morceaux, marbre ou bois, est le « plus chaud ». Invariablement on vous répondra que le morceau de bois est plus chaud. Pourtant ces deux corps sont à la même température, celle de la pièce où ils se trouvent. Prenez deux glaçons de même taille et disposez l’un d’eux sur le morceau de bois et l’autre sur le morceau de marbre. Que constate-t-on ? Le glaçon posé sur la plaque de marbre fond plus vite que celui posé sur la plaque de bois. Cette constatation contredit la perception de « chaleur » de chaque objet que l’on avait pourtant admise et qui aurait permis de dire que le glaçon posé sur le morceau de bois fondrait plus vite. Klein n’en dit pas plus sinon qu’il s’agit d’une différence entre les chaleurs massiques de ces deux corps, grandeurs directement liées à leur densité.

Au cours du même exposé Klein mentionne le réchauffement du climat provoqué par l’activité humaine, sous-entendu (mais il ne l’explicite pas) en raison de l’effet de serre du CO2 produit par la combustion du pétrole, du gaz et du charbon. Si Etienne Klein était vraiment en conformité avec l’enseignement de physique qu’il a suivi au cours de sa jeunesse plutôt que d’admettre comme un dogme que l’activité humaine perturbe le climat il eut été plus correct pour lui d’effectuer une analyse de la théorie de l’effet de serre compréhensible pour tout public. Comme je l’ai écrit dans un précédent billet sur ce blog avec un verre de lait froid et une tasse de café chaud posés sur ma table en sapin de Suède (oui ! ma vieille table provient de Suède, je l’ai achetée chez un brocanteur local d’origine danoise et le Danemark est près de la Suède) pour bien comprendre l’ineptie de la théorie de l’effet de serre il suffit de se munir d’un détecteur d’infra-rouges. On en trouve dans une bonne boutique d’électronique pour moins de 30 euros …

Je reprends donc l’ « expérience » de la tasse de café et du verre de lait avec un détecteur à infra-rouges pour bien détailler ce qui se passe physiquement. Lorsque j’ai posé quelques instants la tasse de café sur la table de bois, je la déplace et avec le détecteur à IR je constate que l’endroit où se trouvait cette tasse sur la table rayonne plus d’IR que le bois se trouvant autour de cet endroit. Pourquoi ? Parce que la table a reçu depuis la tasse un rayonnement infra-rouge qu’elle restitue à l’air ambiant puisque cet air ambiant est maintenant plus froid. La température du bois qui n’a pas été chauffé par la tasse de café n’est ni plus froid ni plus chaud que l’air ambiant. Pour la tasse de lait froid, l’exact inverse est constaté avec la même sonde à IR, la table a cédé par rayonnement infra-rouge de la chaleur à la tasse de lait froid et l’aire où était posée la tasse de lait rayonne moins d’IR que le bois qui l’entoure. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit : il y a eu en effet transfert de chaleur via le rayonnement infra-rouge de la table vers la tasse de lait froid et transfert de chaleur de la tasse de café chaud vers la table plus froide. On ne parle plus de phlogistons (lien) comme au début du XIXe siècle alors que l’existence du rayonnement infra-rouge, rayonnement électro-magnétique constitué de photons, était inconnu. Le résultat est bien un refroidissement ou un échauffement de la table que l’on perçoit comme de la « chaleur » ou du « froid » en posant les doigts sur la table.

Cette simple démonstration, comme je l’ai déjà écrit dans un précédent billet, est une démonstration de la conséquence du deuxième principe de la thermodynamique qui stipule qu’il ne peut pas y avoir de transfert d’énergie thermique d’un corps froid vers un corps plus chaud, quel que soit le mécanisme physique de ce transfert. Et pourtant Etienne Klein soutient la théorie de l’effet de serre en totale contradiction avec ce principe fondamental de la physique. Avec mon détecteur à infra-rouges, si je vais dans la rue par une journée ensoleillée je constaterai invariablement que le sol est plus chaud que l’air ambiant en orientant ensuite horizontalement le détecteur, et si j’oriente ce détecteur vers le ciel alors je constaterai que l’air est encore plus froid que celui qui m’entoure et ceci est indépendant des conditions climatiques ou météorologiques du moment. Pour un physicien comme Etienne Klein réfuter le second principe de la thermodynamique me paraît inconcevable.

J’ajouterai une dernière remarque. Puisque « tous les scientifiques » s’accordent pour affirmer que le climat se réchauffe en raison de l’activité humaine la climatologie telle qu’elle est abordée par l’IPCC n’est plus une science mais une croyance, un dogme, qui « fait consensus » : il n’y a plus rien à discuter …

Cette attitude est contraire à l’esprit même de la science qui fait progresser les connaissances en remettant toujours en question ces dernières. Accepter les yeux fermés le consensus climatologique du réchauffement d’origine humaine est une négation de l’esprit même de la science mais, plus grave encore, de ses lois fondatrices comme celles de la thermodynamique. En affirmant que les plus hautes couches de l’atmosphère, plus froides que le couches inférieures, sont capables par rayonnement infra-rouge de réchauffer ces dernières est un négation flagrante du deuxième principe de la thermodynamique même si celui-ci a été formulé pour la première fois en 1824 par Carnot alors qu’on ne connaissait pas les photons ni l’existence des atomes. Si Etienne Klein lit ce billet qu’il me contacte … mais pour le dédouaner de cette erreur je pense qu’il confond climat, écologie, écosystèmes … une confusion, un amalgame, qu’ont avancé par leur idéologie les défenseurs de la nature qui ont fait de leur gagne-pain la crise climatique. Etienne Klein est un grand alpiniste de l’extrême et je comprends qu’il ait été séduit par cette idéologie perverse qui mélange des problématiques qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. Est-ce que les bactéries dont la biomasse est 1100 fois plus importante (vous avez bien lu) que celle de toute l’humanité ont une influence sur le climat puisqu’elles dégagent aussi du CO2 ? Faut-il pour autant toutes les éliminer ? Bonne question.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Phlogistique

https://en.wikipedia.org/wiki/Second_law_of_thermodynamics#Carnot’s_principle

Pourquoi je suis devenu climato-sceptique … parce que j’ai raisonné comme un enfant de huit ans !

Par déformation professionnelle puisque j’ai consacré ma carrière à la recherche scientifique en biologie j’ai toujours douté des résultats de mes propres travaux parfois tellement sophistiqués qu’il était pratiquement impossible de les reproduire. Et pour que mes lecteurs comprennent vraiment ce que cela signifie, quand on a réussi à publier ses propres travaux dans une grande revue scientifique à comité de lecture (et je peux vous affirmer que ces « re-lecteurs » anonymes ne sont pas tendres) alors on n’a qu’une seule mais immense appréhension : être contredit par une autre équipe de scientifiques à l’autre bout du monde. Pour parer à cette éventualité destructrice on se met spontanément en position de douter de ses propres travaux et on tente d’atteindre la perfection qui ne peut malheureusement jamais être atteinte à moins d’attendre une nouvelle vie avec de nouvelles techniques d’investigation.

Comment donc un chimiste de formation ayant bifurqué au hasard des cours délivrés à l’université vers la biologie, plus précisément l’enzymologie, peut-il oser s’intéresser au climat, la science, par excellence, du chaos. En effet, si on voulait mettre en équations l’évolution du climat jour après jour, année après année, siècle après siècle, aucune mathématicien n’y arriverait et le plus puissant ordinateur au monde n’y arriverait pas non plus. Le nombre de variables physiques interagissant les unes avec les autres et ayant une influence sur le climat et son évolution est tel qu’il est impossible de tenter la moindre prédiction. Tous les modèles prédictifs de l’IPCC et de l’OMS sont faux.

Je reviens à ma spécialité de recherche passée pour illustrer mon propos. J’avais entrepris avec quelques collègues d’écrire des équations très simplifiées décrivant ce que l’on appelle la glycolyse, le processus d’oxydation du glucose pour arriver finalement à l’acétate qui va ensuite être pris en charge par la cellule vivante pour d’autres voies métaboliques. Tous les enzymes impliqués dans ce processus sont soumis à des signaux régulateurs et il y a tellement de paramètres à prendre en considération qu’il est impossible de simuler cette toute petite chaine métabolique pourtant la plus fondamentale pour la cellule vivante. Pour le climat il en est de même, tenter une simulation est voué à l’échec.

En tant qu’ancien scientifique devenu écrivain sur mon blog, quand j’ai donc commencé à m’intéresser au climat et à tout ce que l’on racontait à ce sujet, j’ai très rapidement compris que tous les discours ne faisaient jamais mention d’observations simples que n’importe quel enfant de huit ans, l’âge de mon plus jeune petit-fils, peut constater par lui-même. Quand je pose mon verre de lait sorti du réfrigérateur le matin pour le boire avec mon café bien chaud, je pose la tasse de café sur ma table en bois ainsi que le verre de lait. Je constate, et n’importe quel enfant de 8 ans peut le constater aussi, que le verre de lait froid « refroidit » la table et que la tasse de café chaud « réchauffe » la table. Faisons une « expérience de pensée » comme le fit Galilée pour concevoir uniquement par la pensée que tous les corps tombent à la même vitesse dans le vide bien que je n’oserais pas me prendre pour Galilée qui fut l’un des plus grands savants de tous les temps. Un enfant de 8 ans comme mon petit-fils pourrait me dire par exemple que la table a cédé de la chaleur au verre de lait, la chaleur que cette table possédait en elle avant que je pose sur elle le verre de lait froid, et que par conséquent elle s’est refroidie. C’est la bonne réponse, elle est parfaitement exacte.

Pour la tasse de café mon petit-fils me dira qu’elle a cédé de la chaleur à la table puisque la table se trouve à la température ambiante et donc plus froide que la tasse de café. Cette fois-ci le processus est donc inverse de celui du verre de lait froid, et mon petit-fils a encore raison. Si on n’est pas assez curieux ou si on refuse de pousser le raisonnement plus loin alors on conclura que le corps chaud réchauffe le corps froid et que le corps froid refroidit le corps chaud. Point final, c’est logique, une logique que comprendra mon petit-fils si je lui demande de réfléchir un peu. Mes chers lecteurs septuagénaires comme votre serviteur, faites l’expérience avec vos petits-enfants vous serez étonné par leur logique.

Maintenant pour un esprit un peu plus curieux poursuivant l’expérience de pensée, celle qui m’a justement conduit à devenir climato-sceptique, si la table a cédé de la chaleur, par contact (transfert de chaleur massique) ou par rayonnement infra-rouge peu importe, au verre de lait, pourquoi cette même table, bien qu’ayant été réchauffée par la tasse de café, n’a-t-elle pas pu céder aussi de la chaleur à la tasse de café chaud puisqu’elle l’a fait pour le verre de lait froid ? Je répondrai modestement à mon petit-fils que « c’est interdit par la loi ». Combien d’adultes se sont lassés lorsqu’ils étaient assaillis de « pourquoi » par leurs enfants ! Avec le verre de lait froid et la tasse de café chaud mon petit-fils a compris intuitivement que la chaleur passe toujours du corps chaud vers le corps froid et non l’inverse, ce qui est décrit par le deuxième principe de la thermodynamique.

Alors comme je suis observateur et que j’habite dans une ville qui s’étale entre le bord de mer et des montagnes à plus de 600 mètres d’altitude j’ai toujours remarqué qu’il fait toujours plus froid à 600 mètres qu’au niveau de la mer. Même mon petit-fils le constaterait mais il ne trouverait aucune explication. C’est précisément sur ce point que toute la théorie de l’effet de serre de n’importe quel gaz que contient l’atmosphère s’effondre. Comment les lois de la physique peuvent-elles expliquer que l’air à 600 mètres d’altitude, à une température, été comme hiver, soit d’environ 6 degrés plus froide qu’au niveau de la mer et puisse d’une manière ou d’une autre être capable de réchauffer l’air se trouvant au niveau de la mer qui est précisément plus chaude ?

Revenons à la table, à la tasse de café chaud et au verre de lait froid ! Les systèmes table + tasse de café chaud ou verre de lait + table ne sont pas des systèmes réversibles. C’est ce qu’a pour la première fois formulé le physicien français Sadi Carnot en 1824. La tasse de café a cédé de la chaleur acquise par la résistance électrique dans ma machine à café et cette chaleur a été cédée irréversiblement à la table. Dans le cas du verre de lait froid et de la table « refroidie » par ce dernier il a fallu l’intervention du compresseur du réfrigérateur pour « enlever » de la chaleur au lait et le rendre plus froid que la table sur laquelle il était posé. C’est exactement la définition du deuxième principe de la thermodynamique mentionné ci-dessus et découvert intuitivement par mon petit-fils que les joyeux fonctionnaires de l’IPCC, à Genève, entre deux verres de Chasselas du Valais, ont foulé aux pieds : les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent pas réchauffer les basses couches de cette même atmosphère. Qu’ils continuent à boire du vin du Valais, grassement rétribués par les contribuables de la planète entière, ils ne pourront jamais modifier les lois fondamentales de la thermodynamique comme ils ont tenté de le faire en imaginant une sorte de mouvement perpétuel qu’ils ont appelé pompeusement « forcing rétro-radiatif » pour bien embrouiller les esprits déjà passablement dérangés des politiciens. C’est ainsi que je suis devenu climato-sceptique et que je n’ai jamais cessé d’émettre de sérieux doutes sur l’échafaudage fallacieux de la théorie de l’effet de serre et par voie de conséquence du réchauffement du climat d’origine humaine.

Cette théorie anti-scientifique de l’effet de serre repose enfin sur une lacune grossièrement mise sous le tapis par ces mêmes experts de l’IPCC : le gradient adiabatique auquel est soumis l’atmosphère en raison de la gravitation (lapse rate en anglais). Pour que mon petit-fils comprenne ce que signifie physiquement ce « lapse rate » il faudrait qu’il puisse gonfler les pneus de son vélo avec une pompe ancien modèle, un tube d’aluminium dans lequel on fait plonger un piston qui propulse l’air dans la chambre à air du pneu. En gonflant le pneu de son vélo mon petit-fils me demandera tout de suite pourquoi le tube de la pompe chauffe. Sans le savoir il aura redécouvert la loi de Mariotte ! L’équation décrivant la loi de Mariotte est la suivante : PV = RT, où P est la pression du gaz, dans le cas présent l’air, V le volume considéré, T la température de l’air et R une constante dite constante des gaz. Elle peut s’écrire aussi : PV/P’V’ = T/T’ .

En appuyant sur le piston de sa pompe à vélo mon petit-fils réduit le volume d’air V initialement à la température T et à la pression atmosphérique P en augmentant la pression à la valeur P’ et à un volume réduit V’. Inévitablement la température augmente et devient égale à T’. Magique dirait mon petit-fils. Pas tant que ça car l’effort musculaire appliqué au piston de la pompe s’est transformé en chaleur. Dans le cas de l’atmosphère c’est la gravitation terrestre s’appliquant sur la colonne d’air qui créé le gradient de pression et de densité et ce gradient est ressenti en constatant que l’air à 600 mètres d’altitude se trouve à une température de près de 6 degrés plus basse qu’au niveau de la mer. Les fameux experts de l’IPCC ont soigneusement dissimulé cette évidence sinon ils n’auraient jamais pu échafauder leur hypothèse de l’effet de serre … Un enfant de huit ans peut le comprendre !

C’est une histoire belge mais ce n’est pas une blague belge !

Chaque fois, au cours de ma revue de presse matinale, que je note un article relatif à la malaria (fièvres des marais, en français paludisme) ma curiosité est stimulée puisque cette saloperie m’a pourri la vie pendant des années. Alors voici un court récit presque surréaliste au sujet de cette malaria qui tue chaque année beaucoup plus de personnes que le SARS-CoV-2 …

Un couple de Belges du Brabant flamand vivant dans la petite ville de Kampenhout ont défié le corps médical, souffrant de fortes fièvres. Naturellement, en ces temps de psychose coronavirale, leur état a tout de suite fait penser au SARS-CoV-2. Comme les autorités belges n’ont pas vraiment assimilé le fait que ce virus pouvait être avantageusement éliminé de l’organisme avec de la chloroquine (ou son dérivé hydroxylé) ce médicament n’a pas été utilisé alors qu’il aurait éventuellement pu sauver ces deux citoyens belges. Et c’est là où l’histoire ressemble à une blague belge, ils sont mort de malaria et non pas du SARS-CoV-2 ! Si le Plasmodium, probablement falciparum qui a provoqué leur décès, avait été sensible à la chloroquine (ce qui est possible) ces deux braves Brabançons seraient toujours en vie … Le Plasmodium vivax dont je souffre depuis plus de 20 ans est sensible à la chloroquine mais dans de nombreux pays ce n’est plus le cas.

Ce qui est encore plus intriguant dans cette histoire belge est le fait que ces deux personnes n’étaient pas allé se promener dans un pays où la malaria est endémique depuis de nombreux mois sinon de nombreuses années. Selon les médecins ils auraient été piqué par un moustique anophèle porteur de larves de Plasmodium vers la mi-septembre pour que les premières fièvres apparaissent au début du moins d’octobre. Le moustique femelle est certainement mort car il ne peut pas survivre dans ces contrées malgré le réchauffement climatique. Comme l’a écrit le journaliste qui a rapporté ce fait divers dans le quotidien La Libre Belgique un double décès par malaria sur le sol belge est rarissime.

La question qui se pose donc est la suivante : comment un moustique anophèle, vecteur exclusif de la malaria, a-t-il pu se trouver dans cette maison du Brabant ? La seule hypothèse envisageable est que ce moustique soit arrivé d’un pays d’Afrique dans un avion et qu’il ait eu la mauvaise idée de voler sur une dizaine de kilomètres depuis l’aéroport de Bruxelles-National situé pas très loin de Kampenhout, porté par des vents d’ouest vers le milieu du mois de septembre alors que les températures étaient plutôt chaudes pour la saison, réchauffement climatique oblige …

Du confinement au « Grand Reset »

Le confinement mis en place au début de la pandémie du coronavirus a accéléré le plan longuement étudié pour établir ce que l’on appelle « le nouvel ordre mondial ». Sous la houlette du Forum Economique Mondial (WEF) les décideurs mondiaux préconisent une « grande réinitialisation » dans le but de créer une technocratie mondiale. Ce n’est pas par hasard que le 18 octobre 2019, à New York, le WEF a participé à « l’événement 201 » lors de l’exercice de pandémie de « haut niveau » organisé par la John Hopkins University ( https://www.centerforhealthsecurity.org/event201/ ).

Cette technocratie à venir implique une coopération étroite entre les chefs de l’industrie numérique et les gouvernements. Avec des programmes tels que le revenu minimum garanti et la santé pour tous, le nouveau type de gouvernance combinera un contrôle sociétal strict avec la promesse d’une justice sociale globale. La vérité, cependant, est que ce nouvel ordre mondial de tyrannie numérique s’accompagne d’un système complet de notation ou crédit social. La République populaire de Chine est le pionnier de cette méthode de surveillance et de contrôle des individus, des entreprises et des entités socio-politiques.

Pour l’individu, son identité se réduit à une application sur son téléphone cellulaire ou une puce qui enregistre presque toutes les activités personnelles. Afin d’obtenir quelques droits individuels, et que ce soit uniquement pour se rendre à un certain endroit, une personne doit trouver un équilibre entre ces privilèges apparents et sa soumission à un ensemble de réglementations qui définissent en détail ce qu’est un « bon comportement » considéré comme bénéfique pour l’humanité et l’environnement. Par exemple, lors d’une pandémie, ce type de contrôle s’étendrait de l’obligation de porter un masque et de pratiquer la distanciation sociale à des vaccinations spécifiques pour postuler à un emploi ou pour voyager.

C’est, en somme, un type d’ingénierie sociale qui est à l’opposé d’un ordre spontané ou de développement. Comme l’ingénieur en mécanique avec une machine, l’ingénieur social – ou technocrate – traite la société comme un objet. Différent des suppressions brutales par le totalitarisme des temps anciens, l’ingénieur social moderne essaiera de faire fonctionner la machine sociale toute seule selon sa conception. À cette fin, l’ingénieur social doit appliquer les lois de la société comme l’ingénieur en mécanique suit les lois de la nature. La théorie comportementale a atteint un stade de connaissance qui rend possible les rêves d’ingénierie sociale. Les machinations de l’ingénierie sociale ne fonctionnent pas par force brute, mais subtilement par petites touches.

Dans l’ordre envisagé par la Grande Réinitialisation, l’avancement de la technologie ne vise pas à servir l’amélioration des conditions du peuple mais à soumettre l’individu à la tyrannie d’un État technocratique. Le fait que « Les experts savent mieux » est la seule justification.

L’agenda

Le plan pour une refonte du monde est l’idée d’un groupe d’élite d’hommes d’affaires, de politiciens et de leur entourage intellectuel qui se réunissaient à Davos, en Suisse, en janvier de chaque année. Créé en 1971, le Forum économique mondial est depuis lors devenu un événement méga-mondial. Plus de trois mille dirigeants du monde entier ont assisté à la réunion en 2020. Sous la direction du WEF, l’ordre du jour de la grande réinitialisation indique que l’achèvement de la transformation industrielle actuelle nécessite une refonte en profondeur de l’économie, de la politique et de la société. Une telle transformation globale nécessite la modification du comportement humain, et donc le « transhumanisme» fait partie du programme.

La grande réinitialisation sera le thème de la cinquante et unième réunion du Forum économique mondial de Davos en 2021. Son ordre du jour est l’engagement à faire avancer l’économie mondiale vers « un avenir plus juste, durable et résilient ». Le programme appelle à « un nouveau contrat social » centré sur l’égalité raciale, la justice sociale et la protection de la nature. Le changement climatique nous oblige à « décarboner l’économie » et à mettre la pensée et le comportement humains « en harmonie avec la nature ». L’objectif est de construire « des économies plus égalitaires, inclusives et durables ». Ce nouvel ordre mondial doit être mis en œuvre « d’urgence », affirment les promoteurs du WEF, et ils soulignent que la pandémie « a mis à nu la non-durabilité de notre système » qui manque de « cohésion sociale ».

Le grand projet de réinitialisation du WEF est l’ingénierie sociale au plus haut niveau. Les partisans de la réinitialisation soutiennent que l’ONU n’a pas réussi à rétablir l’ordre dans le monde et n’a pas pu faire avancer avec force son programme de développement durable – connu sous le nom d’Agenda 2030 – en raison de sa manière bureaucratique, lente et contradictoire de travailler. En revanche, les actions du comité d’organisation du Forum économique mondial sont rapides et intelligentes. Lorsqu’un consensus est défini, il peut être mis en œuvre par l’élite mondiale partout dans le monde.

Ingénierie sociale

L’idéologie du Forum économique mondial n’est ni de gauche ni de droite, ni progressiste ou conservatrice, elle n’est pas non plus fasciste ou communiste, mais purement technocratique. En tant que tel, il comprend de nombreux éléments des idéologies collectivistes antérieures. Au cours des dernières décennies, le consensus s’est dégagé lors des réunions annuelles de Davos selon lequel le monde a besoin d’une révolution et que les réformes ont pris trop de temps. Les membres du WEF envisagent un bouleversement profond à court terme. Le laps de temps devrait être si bref que la plupart des gens se rendront à peine compte qu’une révolution est en cours. Le changement doit être si rapide et si dramatique que ceux qui reconnaissent qu’une révolution est en train de se produire n’ont pas le temps de se mobiliser contre elle.

L’idée de base de la Grande Réinitialisation est le même principe que celui qui a guidé les transformations radicales, depuis la révolution française jusqu’aux révolutions russe et chinoise. C’est l’idée du rationalisme constructiviste incorporé dans l’État. Mais des projets comme la Grande Réinitialisation laissent sans réponse la question de savoir qui dirigera l’État supranational. L’État lui-même ne règle rien, c’est un instrument de pouvoir. Ce n’est pas l’État abstrait qui décide, mais les dirigeants de partis politiques spécifiques et de certains groupes sociaux. Les régimes totalitaires antérieurs avaient besoin d’exécutions massives et de camps de concentration pour maintenir leur pouvoir. Aujourd’hui, avec l’aide des nouvelles technologies, on pense que les dissidents peuvent facilement être identifiés et marginalisés. Les non-conformistes seront réduits au silence en disqualifiant leurs opinions divergentes comme étant moralement méprisables.

Les confinements de 2020 offrent peut-être un aperçu du fonctionnement de ce système. Le verrouillage a fonctionné comme s’il avait été orchestré – et peut-être l’était-il. Comme s’ils suivaient un seul commandement, les dirigeants des grandes et des petites nations – et à différents stades de développement économique – ont mis en œuvre des mesures presque identiques. Non seulement de nombreux gouvernements ont agi à l’unisson, mais ils ont également appliqué ces mesures sans se soucier des conséquences horribles d’un confinement mondial. Des mois de chaos économique ont détruit la base économique de millions de familles. Parallèlement à la distanciation sociale, le confinement a produit une immense quantité de personnes incapables de prendre soin d’elles-mêmes. Premièrement, les gouvernements ont détruit les moyens de subsistance, puis les politiciens se sont présentés comme les sauveurs. La demande d’assistance sociale n’est plus limitée à des groupes spécifiques, mais est devenue un besoin des masses. Autrefois, la guerre était « la santé de l’État » ( https://www.panarchy.org/bourne/state.1918.html ). Maintenant, c’est la peur de la maladie. Ce qui nous attend, ce n’est pas le confort apparent d’un État-providence bienveillant et complet avec un revenu minimum garanti et des soins de santé et une éducation pour tous. Le confinement et ses conséquences ont apporté un avant-goût de ce qui est à venir : un état permanent de peur, un contrôle comportemental strict, des pertes massives d’emplois et une dépendance croissante à l’égard de l’État.

Avec les mesures prises à la suite de la pandémie de coronavirus, un grand pas en avant pour réinitialiser l’économie mondiale a été franchi. Sans résistance populaire, la fin de la pandémie ne signifiera pas la fin du confinement et de la distanciation sociale. Pour le moment, cependant, les opposants au nouvel ordre mondial de la tyrannie numérique ont toujours accès aux médias et aux plates-formes pour protester. Pourtant, le temps presse. Les auteurs du nouvel ordre mondial ont senti le danger. Déclarer le coronavirus une pandémie s’est avéré utile pour promouvoir le programme de leur grande réinitialisation. Seule une opposition massive peut ralentir et arrêter finalement l’extension de la prise de pouvoir de la technocratie tyrannique en plein essor.

Article du Docteur Antony P. Mueller, professeur d’économie. Source : https://mises.org/profile/antony-p-mueller , illustration domaine public.

Commentaire de votre serviteur. Les bras droits du WEF sont l’Organisation des Nations-Unies dont on fête le 75e anniversaire en cette fin d’année et aussi, et surtout, toutes les administrations satellites de ce « machin » comme le disait très justement de Gaulle sans humour. Il se trouve (par hasard) que 54 satellites de l’ONU ont leur siège à Genève, Suisse où se trouve par exemple l’émanation de la World Meteorogical Organization qu’est l’IPCC plus connue par les francophones sous l’acronyme de GIEC. On y trouve aussi l’OMS (World Health Organization) l’OMM, organisation météorologique mondiale, l’Organisation mondiale du commerce (WTO), le Haut commissariat aux réfugiés (UNHCR), un service de liaison particulier de l’ONU de coordination des affaires humanitaires, l’International Computing Center, l’international Telecommunication Union (source unog.ch) … Le siège du WEF (World Economic Forum aussi appelé Club de Davos) se trouve à Cologny, la commune la plus riche du canton de Genève, faisant face à cette ville de l’autre côté du Léman. Hasard aussi de la géographie ? Pour tous ces fonctionnaires internationaux la station de sport d’hiver de Davos ce n’est pas très loin, on n’est pas vraiment obligé de s’y rendre en jet privé … Apres avoir lu et relu cet article car j’avais de la peine à croire en la justesse des propos de Mueller, je ne peux plus analyser tout ce que j’entends ou lit comme avant. Et il m’arrive d’avoir de véritables frissons en constatant la naïveté de tous ces commentateurs qui croient avoir découvert la réalité du temps présent et finalement perdent leur énergie en refusant de reconnaître cette réalité que décrit le Docteur Mueller avec une précision glaçante.

Réchauffement du climat : va-t-on en reparler » ?

Les « Saints de Glace » sont traditionnellement une période climatologique située les 11, 12 et 13 mai de chaque année : Saint Mamert, Saint Pancrace et Saint Servais. Cette tradition remonte au Moyen-Âge, la sagesse populaire considérant qu’après ces trois jours de saints de glace plus aucun gel tardif n’était à craindre pour l’agriculture. Mais qu’en est-il de l’évolution des températures relevées ces 25 dernières années lors de ces 3 jours saints alors que le monde entier est à nouveau harcelé par les médias au sujet du réchauffement climatique que le vilain virus chinois avait tendance à faire oublier ?

Puisque le réchauffement du climat s’accélère les gelées tardives de mai devraient être moins fréquentes et la tradition des saints de glace devrait tomber dans l’oubli : plus aucun arbre fruitier ni plant de vigne ravagés. Et pourtant en examinant les relevés officiels de température durant ces 25 dernières années la tendance au réchauffement est tout simplement illusoire. C’est ce que Joseph Kowatsch a étudié à partir des relevés de températures disponibles auprès des services météorologiques allemands pour six localités réparties sur le territoire de la République fédérale (lien).

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La tendance au réchauffement généralisé tant redoutée n’existe pas sauf dans les cerveaux dérangés des adeptes de la théorie de l’effet de serre du CO2. Cette tendance est au contraire orientée vers un refroidissement et elle est loin d’être négligeable puisqu’elle atteint presque 1,5 degré C pour chaque décennie depuis plus de 25 ans. Ne citons que deux des six stations étudiées par Kowatsch et reprises par Pierre Gosselin sur son site notrickszone.com, les stations météorologiques de Postdam près de Berlin et de Netzstall près de Nuremberg. Les régressions linéaires appliquées sur les températures relevées indiquent pour ces deux stations des tendances au refroidissement respectivement de moins 0,13 et moins 0,19 degrés par an depuis 25 ans soit non pas une augmentation ni une stabilisation des températures durant cette période mais un refroidissement respectivement de 3,25 et 4,75 degrés durant cette même période. La tendance va dans le même sens pour les 4 autres stations météorologiques étudiées.

Les « Saints de Glace » ont encore de nombreuses belles années devant eux n’en déplaise aux fervents partisans du réchauffement du climat …

Lien : https://kaltesonne.de/warum-werden-die-eisheiligen-seit-25-jahren-immer-kaelter/

Attitudes inutiles pour lutter contre le changement climatique

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Quand les activistes du climat demandent avec insistance aux populations de modifier leurs habitudes de vie quotidienne ils ne font que prolonger leur propagande au sujet de la problématique du réchauffement du climat dans la vie privée. La seul initiative citoyenne qui pourrait être décidée par l’ensemble des peuples et ferait la différence serait d’investir individuellement et à l’échelle des nations dans la recherche et le développement sur les énergies vertes, or ces buts ne peuvent pas être, à l’évidence, atteints individuellement et on est très loin d’un consensus d’une telle nature. Il suffit de constater les raisons premières de l’émergence du mouvement de protestation des « gilets jaunes » en France. Bjorn Lomborg (Malmö, Suède) livre son point de vue à ce sujet dans un article paru sur le site project-syndicate en décembre 2019.

Remplacer chez soi les ampoules électriques par des diodes à basse consommation, faire sa lessive à l’eau froide, manger moins de viande, mieux recycler, acheter une voiture électrique : on est bombardé quotidiennement par les activistes climatiques, les environnementalistes et les médias au sujet de tout ce que l’on est susceptible de faire pour contrer le changement du climat. Ces actions n’ont pour seul effet que de banaliser le défi que constitue le réchauffement climatique global et de divertir notre attention sur les changements technologiques considérables qui sont nécessaires pour atteindre une véritable efficacité. Par exemple l’Anglais David Attenborough, activiste notoirement connu pour ses commentaires agrémente de magnifiques documentaires animaliers dans le seul but de disperser une propagande alarmiste au sujet de la disparition annoncée des biotopes naturels en raison du réchauffement du climat. Des journalistes lui ont demandé ce qu’il ferait à titre personnel pour combattre ce changement du climat et il a répondu qu’il promettait de débrancher le chargeur son téléphone quand il ne s’en servirait pas. Cette décision « louable » d’Attenborough, si elle était systématiquement appliquée, résulterait en une diminution d’émissions de carbone d’un demi-dix-millième de l’émission annuelle de carbone d’un Anglais moyen. Il faut insister sur le fait que le chargement d’un téléphone consomme moins de 0,1 % de l’énergie que celui-ci provoque dès l’instant où il est connecté à un réseau. Les 99,9 % restants sont nécessaires pour le fabriquer, alimenter les serveurs de données et les relais de transmission.

Attenborough n’est pas le seul à croire naïvement que changer des petites habitudes quotidiennes peut avoir un effet significatif sur le climat. Dans les faits, même des changement profonds n’ont qu’un effet limité sur les émissions de carbone. Les activistes du climat et de l’environnement préconisent de ne plus manger de viande et de ne plus utiliser de voitures propulsées par des moteurs à combustion interne. Il faut, cependant, rester lucide devant de telles propagandes. Devenir végétarien est plutôt difficile ! Une étude américaine récente a montré que 84 % des Américains qui ont tenté de devenir végétariens y ont renoncé en quelques mois. Une autre étude a également indiqué sans contestation possible qu’un régime strictement végétarien réduisait les émissions de carbone (CO2) de 540 kg, soit juste 4,3 % des émissions moyennes annuelles d’un individu dans un pays développé. De plus, au niveau du porte-monnaie, il y a un effet redondant dans ce type de choix car si s’abstenir de produits carnés paraît moins coûteux un régime végétarien stricte fait appel à des produits qui ont provoqué encore plus d’émissions de carbone comme par exemple manger des graines de quinoa : elles ont parcouru des milliers de kilomètres pour se retrouver dans l’assiette du consommateur. Ainsi, si tous ces facteurs sont pris en considération, devenir végétarien ne réduit l’émission de carbone d’une personne que d’un ridicule 2 %.

Dans la même veine les voitures électriques sont dites « environnementalement compatibles » alors que dans la majorité des pays l’électricité produite pour recharger les batteries de ces véhicules l’est avec des combustibles fossiles. Il faut ajouter que la fabrication des batteries génère des émissions considérables de carbone. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (IAE) une voiture électrique avec une autonomie de 400 kilomètres constitue déjà, avant même d’avoir commencé à l’utiliser, un déficit en émissions de carbone tel que ce n’est qu’après avoir parcouru 60000 kilomètres que cette voiture commencera à « sauver du carbone ». Autant dire que c’est un rêve complet d’affirmer qu’une voiture électrique contribuera à sauver le climat puisque la grande majorité des propriétaires de ce type de véhicule l’utilisent comme seconde voiture pour parcourir de petites distances le plus souvent dans les villes.

En dépit de la propagande et des subventions gouvernementales la voiture électrique représente moins de 0,3 % du milliard de véhicules automobiles circulant dans le monde. L’IAE enfonce même le clou en écrivant que si en 2040 la flotte mondiale de véhicules automobiles comportait 15 % de véhicules électriques, ceux-ci ne contribueraient qu’à hauteur de 1 % de réduction des émissions totales de carbone. Fatih Birol, Directeur Exécutif de l’IAE a déclaré que « Si vous pensez que vous pouvez sauver le climat avec une voiture électrique vous êtes complètement dans l’erreur ». En 2018, toutes les voitures électriques en circulation ont permis d’éviter l’émission de 40 millions de tonnes de CO2 mondialement, ce qu’il faut pour réduire le réchauffement du climat de 0,000018 °C à la fin du XIXe siècle.

Les décisions individuelles pouvant être prises pour sauver le climat, même quand on les additionne toutes, ont un résultat négligeable parce qu’une énergie à bon marché et abondante est le pilier de la prospérité de l’humanité. Aujourd’hui les combustibles fossiles représentent 81 % des besoins globaux en énergie et même si toutes les promesses auxquelles se sont engagé de nombreux pays lors des accords de Paris en 2015 sont respectées ces énergies fossiles représenteront encore 74 % de ces besoins globaux en énergie en 2040. On a déjà dépensé de par le monde 129 milliards de dollars par an pour subventionner les énergies solaires et éoliennes et inciter les populations à utiliser des technologies moins gourmandes en énergie mais il faut admettre que toutes ces sources d’énergie « verte » ne représentent que 1,1 % des besoins globaux en énergie. L’IAE estime qu’en 2040, après avoir investi la faramineuse somme de 3500 milliards de dollars dans les énergies dites renouvelables, celles-ci ne contribueront qu’à hauteur de 5 % des besoins globaux en énergie.

Tout cette propagande environnementale est déplorable. Réduire significativement les émissions de CO2 sans réduire parallèlement la croissance économique demandera beaucoup plus d’efforts que de simples décisions comportementales individuelles. Il est absurde de ressasser aux individus de la classe moyenne que manger moins de viande et acheter une voiture électrique ou à la rigueur une voiture hybride contribuera à réduire le réchauffement du climat. Si on décide vraiment d’agir dans ce sens il faudra mettre en chantier des changements collectifs à une échelle sans précédent pour l’humanité. Toutes les initiatives individuelles sont inutiles et les citoyens feraient mieux d’exiger des gouvernements de financer de vastes programmes de recherche et développement dans les énergies dites renouvelables afin que celles-ci deviennent éventuellement compétitives et non intermittentes en regard des combustibles fossiles carbonés. C’est la seule voie possible pour atteindre une stabilisation du réchauffement du climat mais il en coûtera beaucoup à tous les citoyens et leur niveau de vie, dans tous les cas de figure envisageables, diminuera significativement. Voilà donc l’avenir que les propagandistes du réchauffement climatique réservent à chaque individu.

Liens. https://www.iea.org/reports/global-ev-outlook-2019

https://webstore.iea.org/world-energy-outlook-2018

https://twitter.com/BjornLomborg/status/1098896104555507713