Deux enfants de putes !

Depuis que j’ai laissé sur ce blog un article intitulé “Fils de pute …” en octobre 2016 je me sens libre de relater mes impressions sur la géopolitique actuellehttps://jacqueshenry.wordpress.com/2016/10/03/fils-de-pute/ en des termes crus. En ce début d’année qui n’augure vraiment rien de bon je voudrais établir un parallèle entre le prix Nobel de la paix Obama et le couple d’enfants de pute que sont Merkel et Hollande. Consécutivement Merkel et Hollande ont déclaré qu’ils n’avaient jamais soutenu les accords ni de Minsk-1 ni de Minsk-2 dont ils étaient garants avec le président russe et le Conseil de sécurité des Nations-Unies. La raison de leur mépris pour ces accords était claire : laisser à l’Ukraine le temps de s’armer et de s’organiser pour parer à l’évidence d’une invasion de la Russie dont le but était défendre, protéger et libérer les populations civiles russophones de l’est et du sud de l’Ukraine soumises à des bombardements incessants et des séries de décisions vexatoires mises en place par le gouvernement de Kiev depuis le coup d’Etat de Maïdan fomenté par la CIA et Victoria Nulland. Les estimations font état de 15000 à 30000 morts civils dans le Donbass depuis les évènements de Maïdan. Le choix de la population de la péninsule de Crimée d’être rattachée à la Fédération de Russie à la suite d’un référendum démocratique a conforté le gouvernement ukrainien à intensifier ses efforts de fortification du “front” défini comme la frontière ethnique entre les ukrainophones et les russophones.

Le Président de la Fédération de Russie espérait que ces accords de Minsk éviteraient un conflit qui, à ses yeux, allait devenir inévitable si la situation des populations du Donbass continuait à empirer. Merkel et Hollande trainèrent les pieds pour faire respecter par Kiev ces accords de Minsk comme ils l’ont déclaré tout récemment. Ces deux fauteurs de guerre, sous les ordres de Washington et de son bras armé l’OTAN, sont donc restés lamentablement inactifs. Ce sont eux les responsables du conflit actuel qui se terminera sans aucun doute par une destruction de l’Ukraine et sa partition en diverses entités comprenant la partie très majoritairement russophone du Donbass jusqu’à Odessa, une rétrocession des territoires anciennement parties intégrantes de la Hongrie à la fin de la première guerre mondiale, de des territoires la Pologne à la suite du redécoupage des frontières à l’époque de Staline et de la Roumanie dépossédée de la Moldavie devenue une république soviétique à l’issue de la seconde guerre mondiale également selon la volonté de Staline. Ces trois pays ont affirmé leurs revendications territoriales car les frontières actuelles sont pour le moins artificielles.

Durant l’occupation allemande la grande moitié sud-ouest de l’Ukraine fut nazifiée et il en reste aujourd’hui un noyau dur de nationalistes qui ne cachent pas leur sympathie pour l’ancien régime nazi, les bandéristes du nom de leur chef et inspirateur Stepan Bandera, l’un des pires criminels de guerre du vingtième siècle, dont l’idéologie criminelle a été reprise par les bataillons Azov par exemple qui se sont fait un plaisir de massacrer de sang froid les civils innocents du Donbass.

Ceci étant écrit l’objectif présent du Président de la Fédération de Russie est d’affaiblir le potentiel humain de l’armée ukrainienne et de détruire systématiquement les équipements militaires qui ont été fournis par l’Occident pour alimenter ce conflit dans le but d’affaiblir la Russie. On assiste aujourd’hui à une aide militaire massive de la Chine, de l’Iran et même de la Corée du Nord apportée à la Russie pour renforcer son potentiel destructeur afin de mettre un terme à ce conflit. La guerre d’usure mise en place par Moscou avec l’appui des Républiques du Donbass consiste à réduire le potentiel humain de l’armée ukrainienne. On parle de près de 1000 combattants mis hors d’état chaque jour tués et blessés, près des “chaudrons” fortifiés situés à l’ouest de Donetsk, dans les localités d’Artemiosk et Soledar. Le nombre de combattants qui seront pris au piège dans ces chaudrons dont l’encerclement est en bonne voie est estimé à plus de 70000 ! Lorsque ces “citadelles” fortifiées imbriquées dans le paysage urbain seront tombées alors les bombardements qui ont débuté en 2015 sur la ville de Donetsk cesseront et les civils pourront reprendre une vie normale.

Depuis que j’ai laissé sur ce blog un article intitulé “Fils de pute …” en octobre 2016 je me sens libre de relater mes impressions sur la géopolitique actuellehttps://jacqueshenry.wordpress.com/2016/10/03/fils-de-pute/ en des termes crus. En ce début d’année qui n’augure vraiment rien de bon je voudrais établir un parallèle entre le prix Nobel de la paix Obama et le couple d’enfants de pute que sont Merkel et Hollande. Consécutivement Merkel et Hollande ont déclaré qu’ils n’avaient jamais soutenu les accords ni de Minsk-1 ni de Minsk-2 dont ils étaient garants avec le président russe et le Conseil de sécurité des Nations-Unies. La raison de leur mépris pour ces accords était claire : laisser à l’Ukraine le temps de s’armer et de s’organiser pour parer à l’évidence d’une invasion de la Russie dont le but était défendre, protéger et libérer les populations civiles russophones de l’est et du sud de l’Ukraine soumises à des bombardements incessants et des séries de décisions vexatoires mises en place par le gouvernement de Kiev depuis le coup d’Etat de Maïdan fomenté par la CIA et Victoria Nulland. Les estimations font état de 15000 à 30000 morts civils dans le Donbass depuis les évènements de Maïdan. Le choix de la population de la péninsule de Crimée d’être rattachée à la Fédération de Russie à la suite d’un référendum démocratique a conforté le gouvernement ukrainien à intensifier ses efforts de fortification du “front” défini comme la frontière ethnique entre les ukrainophones et les russophones.

Le Président de la Fédération de Russie espérait que ces accords de Minsk éviteraient un conflit qui, à ses yeux, allait devenir inévitable si la situation des populations du Donbass continuait à empirer. Merkel et Hollande trainèrent les pieds pour faire respecter par Kiev ces accords de Minsk comme ils l’ont déclaré tout récemment. Ces deux fauteurs de guerre, sous les ordres de Washington et de son bras armé l’OTAN, sont donc restés lamentablement inactifs. Ce sont eux les responsables du conflit actuel qui se terminera sans aucun doute par une destruction de l’Ukraine et sa partition en diverses entités comprenant la partie très majoritairement russophone du Donbass jusqu’à Odessa, une rétrocession des territoires anciennement parties intégrantes de la Hongrie à la fin de la première guerre mondiale, de des territoires la Pologne à la suite du redécoupage des frontières à l’époque de Staline et de la Roumanie dépossédée de la Moldavie devenue une république soviétique à l’issue de la seconde guerre mondiale également selon la volonté de Staline. Ces trois pays ont affirmé leurs revendications territoriales car les frontières actuelles sont pour le moins artificielles.

Durant l’occupation allemande la grande moitié sud-ouest de l’Ukraine fut nazifiée et il en reste aujourd’hui un noyau dur de nationalistes qui ne cachent pas leur sympathie pour l’ancien régime nazi, les bandéristes du nom de leur chef et inspirateur Stepan Bandera, l’un des pires criminels de guerre du vingtième siècle, dont l’idéologie criminelle a été reprise par les bataillons Azov par exemple qui se sont fait un plaisir de massacrer de sang froid les civils innocents du Donbass.

Ceci étant écrit l’objectif présent du Président de la Fédération de Russie est d’affaiblir le potentiel humain de l’armée ukrainienne et de détruire systématiquement les équipements militaires qui ont été fournis par l’Occident pour alimenter ce conflit dans le but d’affaiblir la Russie. On assiste aujourd’hui à une aide militaire massive de la Chine, de l’Iran et même de la Corée du Nord apportée à la Russie pour renforcer son potentiel destructeur afin de mettre un terme à ce conflit. La guerre d’usure mise en place par Moscou avec l’appui des Républiques du Donbass consiste à réduire le potentiel humain de l’armée ukrainienne. On parle de près de 1000 combattants mis hors d’état chaque jour tués et blessés, près des “chaudrons” fortifiés situés à l’ouest de Donetsk, dans les localités d’Artemiosk et Soledar. Le nombre de combattants qui seront pris au piège dans ces chaudrons dont l’encerclement est en bonne voie est estimé à plus de 70000 ! Lorsque ces “citadelles” fortifiées imbriquées dans le paysage urbain seront tombées alors les bombardements qui ont débuté en 2015 sur la ville de Donetsk cesseront et les civils pourront reprendre une vie normale.

L’Europe s’enfonce délibérément dans le totalitarisme vaccinal

L’OMS inféodée aux intérêts du lobby pharmaceutique a déclaré en utilisant sa boule de cristal que l’automne serait traversé par une horrible reprise de la pandémie coronavirale. En conséquence notre chère Ursula, mère de tous les Européens, a commandé de quoi injecter 9 fois tous ces Européens quel que soit leur âge. Ou bien la Commission européenne est complètement corrompue avec en premier lieu la Présidente de cette commission ou alors l’OMS dispose d’informations relatives à l’existence d’un nouveau coronavirus encore plus génialement manipulé en laboratoire. Dans cette perspective l’OMS prépare à la hâte un traité contraignant pour imposer ses directives sanitaires (voir la note en fin de billet).

Ce sont ainsi les bailleurs de fond de l’OMS qui dicteraient leur loi. Parmi ceux-ci on trouve Youtube filiale de Google qui, comme chacun sait, censure la moindre vidéo non conforme aux projets de domination du lobby pharmaceutique sur la santé des personnes. L’Open Society de George Soros, la Wellcome Foundation, la Fondation Rockefeller et la Ford Foundation, Microsoft, la Fondation Bill & Melinda Gates et … l’Union européenne comptent parmi les principaux contributeurs sans oublier le groupe Brunswick, société de conseil financier et social. Les Etats membres de l’ONU ne représentent plus que 20 % du financement de l’OMS. Par conséquent l’OMS, comme un quotidien papier appartenant à un oligarque, ne peut plus prendre de décisions objectives adossées à la science médicale. Et avec cette disposition que va prendre l’OMS il va sans dire que les libertés seront foulées aux pieds, qu’il n’existera plus que deux sortes de personnes : les « vaccinés » et les autres. Ces derniers seront traités comme des parasites ou pire encore n’auront plus accès aux systèmes de protection de santé qui existent dans les pays européens. Le terme « vacciné » n’est pas adéquat puisque la thérapie génique (Pfizer ou Moderna) n’a rien à voir avec un vaccin traditionnel. Il faut en effet des injections de rappel périodiques puisque cette thérapie est totalement inefficace ce qui n’a jamais été le cas pour tous les autres vaccins mis au point au cours du vingtième siècle.

Il apparaît en ce qui concerne le contrat européen d’achats de doses d’ARN messager que la Pologne et les Etats baltes refusent de suivre la Commission européenne et on les comprends puisque parmi les 9 milliards de doses d’ARN quelques 80 millions ont été proposés gratuitement à divers pays africains avant que ces doses soient périmées. Ces derniers pays ont manifesté leur étonnement puisque le coronavirus n’a tué que très peu de personnes chez eux car les populations prennent chaque jour leur dose de chloroquine ou d’hydroxychloroquine en raison de la malaria endémique si ce n’est de l’ivermectine en cas de cécité des rivières ou d’autres vers parasites ou encore si des protozoaires pathogènes sévissent dans une région ou une autre de ces pays. Bill Gates aura beau agiter les mains il ne pourra pas imposer une quelconque thérapie génique en Afrique. Il ne faut pas prendre les Africains pour des idiots.

Pour comprendre quelle est la pression exercée par les laboratoires pharmaceutiques sur les gouvernements et sur les instances internationales comme la Commission européenne ou encore l’OMS la seule commande de l’Europe via Madame Ursula von der Leyen, une proche du PDG de Pfizer, 4,2 milliards de doses à un prix moyen de 16 dollars représente, pour Pfizer seulement, la coquette somme de 67 milliards de dollars. Un milliard de dollars suffit à corrompre toutes les parties prenantes dans ce scandale.

Enfin derrière la carte d’identité sanitaire électronique à l’échelle européenne se dissimule le grand dessein des hommes de Davos, la réduction de la population en raison des multiples effets secondaires de la thérapie génique rendue de facto obligatoire pour tous, quel que soit l’âge ou l’état de santé. La fréquence et la gravité de ces effets secondaires croitront exponentiellement en faction des divers rappels qu’il est commun d’appeler « boosters ». Avec l’OMS on entre dans une ère totalitaire au cours de laquelle les libertés chèrement acquises au cours des siècles passés seront insidieusement abolies en quelques mois ou quelques années …

Note. Un récent article paru dans la revue Nature ( https://doi.org/10.1038/s41586-022-04788-w) indique que le changement climatique favorisera l’apparition de 5000 nouveaux virus pathogènes pour l’homme au cours des 50 prochaines années. Peut-être que l’OMS a été inspirée par cet article qui, à nouveau, n’est qu’une modélisation à laquelle il ne faut accorder qu’un crédit limité.

L’union européenne : nouvelle définition

L’Union européenne est un ensemble de démocraties (ou supposées démocraties) dirigée par un parlement dont les membres sont élus démocratiquement. Selon les textes des traités ce parlement est censé contrôler ce qui sert de gouvernement européen, comprenez la Commission européenne. Les autres éléments de l’Union européenne sont la Banque centrale européenne, la Cour européenne de justice, le Conseil européen et le Conseil de l’Union européenne. Pour plus de précisions le Conseil européen se réunit quatre fois par an. Il est constitué de l’ensemble des chefs d’Etat ou de gouvernement des membres de l’Union qui statuent sur les directions politiques générales. Il est présidé actuellement par Charles Michel et le Président de la Commission est membre de ce Conseil. Le conseil européen donne l’orientation politique générale de l’Union. Quant au Conseil de l’Union européenne, composé de membres des gouvernements des pays membres, il a une vocation législative et il requiert l’unanimité pour toute décision législative. Il se réunit trois fois par an au Luxembourg. L’une de ses plus importantes prérogatives est de proposer au Parlement européen les 27 membres de la Commission dont l’un d’entre eux est choisi comme président (actuellement Ursula von der Leyen) et un autre commissaire choisi comme vice-président (actuellement deux vice-présidents : Frans Timmermans et Margrethe Vestager). Toutes ces nominations doivent être, selon les traités, approuvées par le Parlement européen.

Dans les faits le Parlement européen n’a plus qu’une fonction d’enregistrement des décisions de la Commission car toutes les décisions émanent de cette Commission y compris dans le cadre de l’une de ses responsabilités qui est « la garde des traités », comprenez le respect des traités européens par ces divers organismes et par la Commission elle-même. Quelques détails intéressants. La Commission européenne, outre les 27 commissaires qui font fonction de gouvernement européen, chaque commissaire constituant un véritable ministère, comprend 32000 fonctionnaires supervisés par les Commissaires. La Commission européenne s’est arrogé un rôle législatif supérieur aux législations des Etats membres, fonction pourtant non prévue par les traités.

Il est très facile de comprendre quel est le niveau de corruption ambiant au sein de la Commission compte tenu du budget de l’Union. S’il n’est que de 1,07 % du produit intérieur brut de l’Union européenne je laisse à mes lecteurs le soin de calculer la somme qui doit être dépensée chaque année par la Commission sachant que ce produit intérieur brut de l’Union européenne est de 15 320 676 802 746 € (pour mémoire le produit intérieur brut des USA est de 21 286 637 000 000 $ suivi de celui de la Chine à 18,48 trillions $, sources Fed de St-Louis). Pour mémoire également 34 % du budget de l’Union est dépensé pour la transition énergétique et dans des investissements conformes aux critères ESG. 

Cette confusion des genres consistant pour la Commission à ne plus respecter les traités n’a fait qu’amplifier depuis la nomination d’Ursula von der Leyen en 2019. Première initiative non conforme aux traités : contrats passés avec Moderna et Pfizer pour la fourniture de « vaccins » à l’Europe. La teneur de ces contrats n’a pas été rendue publique, ce qui constitue une deuxième entorse aux traités et il semblerait que la négociation a été réalisée entièrement sous l’autorité directe d’Ursula. C’est normal, me direz-vous, elle est la Présidente de la Commission. Cependant les affaires relatives à la santé des citoyens européens relève non pas de la Commission européenne mais des Etats. La situation monopolistique de la Commission européenne et de sa présidente vient de s’accentuer à l’occasion de la crise ukrainienne et c’est très grave. D’abord le soutien de la Commission apporté au gouvernement ukrainien, puis comme si cela ne suffisait pas, la livraison d’armes à l’Ukraine financée par l’Union européenne. Passe encore sur un soutien verbal mais encourager une livraison d’armes n’entre pas dans les prérogatives de la Commission européenne et certainement pas dans celles d’Ursula. Une telle décision ne peut être prise que par chaque gouvernement des pays membres de l’Union. L’arrêt de la diffusion en Europe des télévisions RT et Sputnik décidé encore une fois par Ursula pose le problème de la liberté d’expression. Pourquoi ne pas interdire aussi Al Jazeera par exemple ? Enfin la proposition faite directement à l’Ukraine de rejoindre la Communauté européenne viole les traités car le processus d’adhésion est long et complexe et ne dépend pas directement de la Commission mais de l’ensemble des Etats membres.

Donc les 27 pays européens sont dirigés par un organisme qui n’a plus rien de démocratique. Les seuls élus du « machin » sont les députés européens qui n’ont plus aucun pouvoir : L’Union européenne n’est plus une union démocratique et pire encore elle s’achemine vers un autoritarisme qui, vite, deviendra insupportable et précipitera des sorties de l’Union, je pense déjà à la Hongrie et à la Pologne … Personnellement je pense que la mise en place dans de nombreux pays européens du pass sanitaire transformé en pass vaccinal a été fortement conseillé et soutenu par la kyrielle de « young global leaders » infestant la Commission européenne, dont Madame von der Leyen adoubée il y a quelques années par Klaus Schwab. Et je n’ai pas parlé ici de l’OTAN, le super-pouvoir qui dirige l’Europe en totale impunité. Pour conclure ce billet il est facile d’imaginer que les 34000 fonctionnaires de la Commission sont tous corrompus jusqu’au centre de leurs os par les 20000 lobbyistes qui circulent librement à Bruxelles. Cette Commission est un énorme panier de crabe dans lequel seul le fric a force de loi. Voilà par qui l’Europe est dirigée. Bel avenir pour le peuple européen …

Lien : https://ec.europa.eu/commission/commissioners/2019-2024_en

La nouvelle taxonomie énergétique englobe le gaz naturel et le nucléaire

C’est maintenant acquis ce 2 février 2022 après des palabres incessantes depuis plusieurs années au sein de la Commission européenne le gaz naturel et le nucléaire font partie des énergies dites vertes, renouvelables et tout ce que vous voudrez comme qualificatifs. Le « Complementary Delegated Act » (CDA) proposé le 31 décembre 2021 a fait l’objet d’intenses discussions entre les « experts » comme des ONGs, des financiers et des entreprises telles qu’ Iberdrola, entreprise espagnole spécialisée dans l’installation de moulins à vent, et quelques rares spécialistes de l’énergie nucléaire. Puisque le gaz naturel n’est pas une source d’énergie zéro-carbone la poire a été coupée en deux tout en précisant quelques détails ubuesques comme le taux de rejets de CO2 admissible pour les centrales électriques au gaz qui est fixé à 270 g par kWh pour toute installation construite avant 2030. Au delà ce plafond sera réduit à 130 g, ce qui encore inconcevable en l’état des technologies actuelles. Pour le nucléaire les permis de construire ne seront plus accordés après 2045, on ne sait pas trop pourquoi. La gestion des déchets n’a pas été abordée et pour cette raison la taxonomie approuvée ce mercredi dernier pourrait faire l’objet d’amendements dans le futur.

Il est assez surprenant que le principal acteur de la Commission européenne impliqué dans cette négociation soit le DG FISMA, le Directoire général de la stabilité financière de l’Union européenne contrôlant les services financiers et le marché des capitaux. Les investissements dans l’énergie nucléaire répondront donc aux critères dits ESG. En effet une centrale nucléaire n’est amortie qu’après 25 à 30 ans contrairement à un parc éolien immédiatement rentable. 

Sans l’inclusion de l’énergie nucléaire il serait très difficile voire impossible d’atteindre les objectifs net-zéro fixés pour 2050. Le texte doit être approuvé par une majorité de 20 pays de l’Union européenne et soumis au Parlement européen. Douze pays sont déjà résolument orientés vers un développement de l’énergie nucléaire. Il s’agit de la Bulgarie, de la Croatie, de la République tchèque, de la Finlande, de la France, de la Hongrie, des Pays-Bas, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la Slovénie et de la Suède. Il paraît clair qu’il y aura rapidement un marché pour les réacteurs modulaires d’une puissance de 300 MW électriques fabriqués en série en usine et assemblés sur site pour réduire le montant des investissements attirant de facto les investisseurs puisque le retour sur investissements sera plus rapide. 

Brève. Macron aurait-il les mains sales ?

Lors des négociations relatives à la cession du département alimentation pour enfants de Pfizer à Nestlé qui ont été confiées par la Banque Rothschild au jeune banquier débutant Emmanuel Macron il est indubitable que ce jeune banquier a rencontré de hauts responsables de Pfizer. Une négociation de plus dix milliards de dollars ne se fait pas en une journée, l’enjeu n’étant pas négligeable. Je ne voudrais pas être taxé de complotisme mais une négociation à la conclusion de laquelle Macron a été gratifié de 20 millions d’euros laisse des traces, non pas en ce qui concerne la destination de cette somme d’argent mais des liens indélébiles entre Macron et les dirigeants de cette société. Certes la banque d’affaires Rothschild n’était pas le seul acteur de cette considérable transaction mais elle en était le « leader ». Macron a empoché sa commission qui n’a rien d’extravagant mais révèle le fait qu’il était l’acteur principal de ces négociations.

Macron a-t-il été contacté lors de l’émergence de la pandémie coronavirale par les dirigeants de Pfizer ? Bien entendu qu’il a été contacté ! Au cours d’une négociation de plus de dix milliards de dollars on créé des liens, c’est inévitable, c’est même naturel. Macron n’est pas idiot, il a flairé le gros coup avec les thérapies géniques. Il profite de l’appui sans limites de la Présidente de la Commission européenne qui, elle aussi, entretient des liens étroits avec Pfizer via son époux. Concrètement un chef d’Etat est un client pour une grosse entreprise pharmaceutique comme Pfizer, c’est ainsi car ce sont les gouvernements qui signent les contrats et pour l’Europe c’est la Commission qui signe ces contrats.

Quel est donc le nombre de milliards de doses de « vaccin » figurant dans le contrat entre Pfizer et l’Union européenne ? Ce contrat est secret et seuls quelques initiés de haut rang connaissent la réponse à cette question. S’il s’agit de deux milliards de doses alors c’est suffisant pour injecter toute la population européenne au moins 4 fois, il faut aussi et surtout rendre cette thérapie génique obligatoire pour les enfants dès l’âge de 5 ans et contraindre les récalcitrants en les « emmerdant » le plus possible. Il faut parallèlement éliminer les concurrents, J&J, Moderna et autres. S’il s’agit de trois ou quatre milliards de doses, la situation ne se complique pas du tout car, comme l’a indiqué le clown qui sert aux Français de Ministre de la santé, il faudra une injection de rappel tous les trois mois y compris pour les personnes qui ont été infectées et ont guéri, un véritable défi aux certitudes de la médecine concernant les maladies infectieuses.

En abordant sous cet angle mercantile le problème de cette « vaccination » tout s’explique et tout est plus clair. N’oublions pas le fait que cette thérapie génique est aujourd’hui obsolète puisqu’elle a été constituée à partir de la séquence de l’ARN de la souche de Wuhan publiée en janvier 2020. De plus, contrairement aux affirmations gouvernementales ce produit ne protège pas contres les formes graves, en tous les cas aucune donnée statistique ne le prouve. On se trouve donc dans un cas de fraude caractérisée de la part de Pfizer, entreprise coutumière du fait, puisque « sa » thérapie génique n’est plus efficace (l’a-t-elle été un jour ?) et ne protège pas contre une infection par le vrai virus ni contre une contamination par les personnes « vaccinées ». Appeler ça un vaccin est un scandaleux abus de langage. J’exprime ici mon opinion personnelle et que l’on me traite de complotiste ne m’émeut pas car j’ai aussi le droit d’écrire encore ici que tous les décideurs politiques européens ont été corrompus par les grands laboratoires pharmaceutiques, en particulier par Pfizer.

Source des illustrations : https://nofrakkingconsensus.com/2022/01/10/better-to-laugh-than-to-despair/

Union monétaire européenne : funeste conflit juridique au sommet

Je ne suis ni économiste ni juriste et je tente de m’informer objectivement dans le fatras des articles de la presse dont je ne lis plus que les titres. De plus mes yeux filtrent ces titres et dès qu’ils voient « coronavirus » je passe au titre suivant. Comme 80 % de ces titres de presse comportent ce mot ma revue de presse européenne du matin ne dure plus que quelques minutes. Il y a pourtant une information qui m’a interpellé la semaine dernière. La Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe a remis vertement la Banque centrale européenne (BCE) a sa place car elle outrepassait ses droits et devoirs tels qu’ils ont été décrits par les traités européens. En d’autres termes pour les juristes allemands la BCE n’a pas l’autorisation de racheter des titres de dette souveraine pourris sur les marchés. Or avec la gigantesque crise économique qui se profile les titres de dette souveraine des pays cigales vont être classés dans la catégorie « junk », tout simplement du papier sans valeur, car tous ces pays ne pourront même pas honorer les intérêts qu’ils doivent  auprès de leurs créanciers, je ne parle même pas du « principal ». Ces pays sont l’Italie, l’Espagne, la France, la Belgique et bien entendu la Grèce pour ne citer que les principales économies européennes. La BCE a racheté pour plus de 1000 milliards de titres pourris la semaine dernière et envisage d’en faire encore plus et de faire de même pour des obligations pourries d’entreprises zombies.

Et là les juristes de Karlsruhe se sont énervés car agir ainsi n’est pas autorisé selon les statuts de la BCE. Quelques jours plus tard la Cour européenne de justice (CEJ) a répliqué dans un communiqué très court estimant que les juristes allemands eux-mêmes outrepassaient leurs droits car les juristes de la CEJ ont seuls le pouvoir de juger si une action de la BCE est contraire ou non à l’esprit des traités fondateurs de l’Union monétaire européenne. On peut se dire qu’après tout il ne s’agit que d’une querelle de juristes et qu’il n’y aura aucune conséquence. Détrompez vous chers lecteurs ! Cet événement d’apparence anodine est d’une gravité extrême alors que l’ensemble de l’Europe entre tête baissée et les yeux fermés dans une crise économique qui pourrait être plus grave que celle de 1929. Je dis tête baissée et les yeux fermés parce que tous les politiciens des pays précités se disent « la BCE va payer, on peut dormir tranquillement, demain sera un autre jour ».

Grave erreur ! L’Allemagne, accompagnée des Pays-Bas et de quelques autres pays, je pense à l’Autriche, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Pologne et même la Finlande, vont tourner le dos à l’euro et par conséquent à l’Union européenne. Le simple fait que la cour constitutionnelle allemande conteste les décisions de la BCE est LE signe avant-coureur de l’effondrement dans un proche avenir de l’Union européenne. Il y aura dès lors soit un retour aux monnaies nationales soit l’émergence d’un « euro-mark » apprécié par les marchés et d’un « euro-cigale » qui ne vaudra plus rien. Cette dernière hypothèse est fantaisiste et malheur à tous les pays qui n’ont pas su gérer leurs finances depuis la création de l’Union européenne ou ne l’ont pas pu en raison de cette construction bancale qu’était l’euro dès son origine. 

Les sanctions de Trump pour stopper le gazoduc Nordstream 2 volent en éclat !

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Le contenu de ce billet est une traduction d’un article de Mish Shedlock paru sur son site moneymaven.io le 28 décembre 2019. Pour connaître ce qui se passe dans la réalité en Europe il est nécessaire d’aller à la pêche aux informations en dehors de la presse main-stream nord-américaine, européenne et en particulier française. Voici donc le billet de Mish à qui j’envois à cette occasion mes meilleurs voeux pour 2020. Entre parenthèses et en italiques quelques ajouts de votre serviteur pour la bonne compréhension du texte.

Comme prévu l’intervention de Trump dans les affaires intérieures de l’Allemagne et de l’Union Européenne a explosé. Non seulement Trump n’a pas réussi à interrompre le gazoduc NordStream2 entre la Russie et l’Allemagne mais la Russie continuera sa construction. De plus l’irritation du gouvernement allemand est devenue tellement paroxysmique que la Chancelière en appelle à tous les pays d’Europe pour mettre en place un pare-feu contre les sanctions américaines.

La Russie et non plus la Suisse obtiendront de l’argent pour terminer le gazoduc.

La décision américaine bi-partisane – Républicains + Démocrates du Congrès – lancée la semaine dernière a menacé de sanctions à l’encontre des entreprises travaillant à l’achèvement de ce plus grand projet d’infrastructure énergétique d’Europe qui, selon les USA et certains pays européens pourrait donner à la Russie un certain contrôle sur les approvisionnements énergétiques du continent et augmenter les revenus d’un Kremlin de plus en plus belliqueux. Cette décision a poussé la société suisse de pose de tuyaux sous-marins Allseas Group SA à cesser toute son activité dans ce projet de 10 milliards de dollars quelques semaines seulement avant d’être terminé. Ce projet est censé doubler les expéditions de gaz russe vers l’Allemagne par le géant russe Gazprom. Malgré l’annonce de cet arrêt de la société suisse, le ministre russe de l’énergie Alexander Novak a déclaré jeudi dernier à une agence de presse publique que seuls 160 kilomètres sous la mer restaient à terminer et que ces travaux seraient achevés dans quelques semaines en utilisant des navires russes. Pour ce faire le poseur de tuyaux sous-marins de Gazprom Akademik Cherskiy, actuellement en Extrême-Orient, serait amené en Mer Baltique pour achever les travaux.

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Un pare-feu contre les USA est nécessaire.

La décision des États-Unis a provoqué une profonde indignation en Allemagne, incitant les hauts fonctionnaires et les politiciens a appeler à une approche coordonnée pour protéger les intérêts stratégiques des membres de l’Union européenne contre les futures sanctions américaines. Ce nouveau différend ajoute à la tension dans l’alliance occidentale depuis que l’administration Trump a adopté une série de mesures de politique étrangère, y compris le retrait de ses troupes de Syrie, les tarifs commerciaux (sur certains produits allemands et français) et le retrait de certains accords internationaux (en particulier celui concernant le nucléaire iranien) sans consulter ses alliés. Certains hauts responsables allemands affirment que le renforcement des défenses européennes contre les sanctions américaines pourrait nécessiter une coopération plus étroite avec la Russie et la Chine à un moment où le Président Trump fait pression sur ses alliés de l’UE pour qu’ils se rangent aux côtés de Washington dans ses différends commerciaux, technologiques et commerciaux avec la Chine.

« Washington traite l’UE comme un adversaire. Il en va de même pour le Mexique, le Canada et ses alliés en Asie. Cette politique provoquera des contre-réactions à travers le monde » a indiqué un haut responsable allemand.

Traiter tout le monde comme un adversaire.

Dans le cerveau de Trump, en matière de commerce il y a un gagnant et un perdant. En réalité les accords sont conclus quand les deux parties pensent en tirer quelque chose. Les sanctions, les intimidations et les menaces n’aident en rien. Trump voulait que l’UE achète plus de gaz naturel liquéfié (LNG) américain mais cela aurait été beaucoup plus coûteux pour l’UE alors elle a résisté aux sanctions américaines. Résultat : ce sont les entrepreneurs russes qui obtiendront les capitaux nécessaires pour achever le projet NordStream2. Les sanctions que désirait au plus haut point le Président Trump pourraient bien conduire l’Europe, emmenée par l’Allemagne à trouver un moyen viable pour contourner les sanctions américaines. Espérons tous que ce sera le cas.

Une claque en plein visage ?

Trump peut arriver à parfaire sa politique « America First » à tout prix mais il doit aussi se préparer aux réponses de l’UE, du Canada, du Mexique et aussi de la Chine. Il ne faut pas trop compter sur une réaction violente de l’Allemagne qui soit couronnée de succès car la stratégie commerciale de Trump est véritablement enfermée dans une tête en béton à l’abri des gifles politiques même bien méritées.

Commentaire. L’année 2020 pourrait constituer une opportunité pour que les pays européens renforcent leur solidarité pour contrer les décisions américaines d’hégémonie commerciale. Pour réagir contre Trump qui va devoir faire face aux élections présidentielles il faut que les Européens adoptent la même attitude que Trump, celle d’un adolescent dans la cour d’une école du Bronx, quartier new-yorkais d’où est issu Donald Trump : l’intimidation, et si ce n’est pas suffisant l’agressivité. Il en va de l’avenir économique de l’Allemagne confrontée aux barrières douanières mises en place contre les automobiles made in Germany, mais il en va aussi de l’avenir économique de la France. Malheureusement pour la France la politique ultra-atlantiste du Président français pourrait bloquer toute tentative allemande pour resserrer les membres de l’UE afin de se renforcer contre cette hégémonie américaine qui, avec l’extraterritorialité de son système juridique, est devenue insupportable. Enfin un autre paramètre pourrait brouiller les cartes : confronté à une nouvelle campagne électorale, Trump ne peut pas se permettre de passer pour un « pro-russe » en laissant le projet Nordstream2 se terminer sans réagir. La balle est donc dans le camp européen et à n’en pas douter la Chancelière allemande fera tout ce qui est en son pouvoir pour que ce projet aboutisse afin de pouvoir valoriser les investissements gigantesques réalisés dans les énergie éoliennes en y adjoignant des centrales électriques avec des turbines à gaz … gaz provenant à bas coût de Russie. S’il n’apparaît aucune solidarité entre les pays de l’UE afin de contrer l’hégémonie commerciale américaine, une véritable attitude voyous, alors l’Allemagne fera cavalier seul et s’affirmera comme leader de facto de l’Europe, ce qui pourrait signifier la désagrégation progressive de l’Union Européenne, CQFD.

Le principe de précaution appliqué par la Commission européenne à l’agriculture

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En annonçant une augmentation des tarifs douaniers concernant des produits en provenance du Brésil et de l’Argentine et en menaçant de faire de même avec la France, Donald Trump entraine plus profondément le monde dans une guerre commerciale dommageable. Bien que cela ait été passé sous silence par les médias l’Union européenne est également en difficulté avec l’Organisation Mondiale du Commerce en raison du renforcement de son protectionnisme. Au mois de novembre 2019, lors de la réunion de l’OMC à Genève, l’Inde a rejoint le Canada, l’Australie, l’Argentine, le Brésil et la Malaisie en déposant une plainte officielle contre l’Union Européenne concernant les obstacles aux importations agricoles. Non seulement l’UE a augmenté les tarifs douaniers pour les cultures telles que le riz et les oranges pour protéger les agriculteurs de l’Union subventionnés par celle-ci mais elle utilise également des règles de santé et de sécurité pour bloquer les importations. L’ironie est que ces tarifs douaniers sont déguisés en mesures de précaution contre les menaces pour la santé et l’environnement alors qu’en fait ces tarifs empêchent parfois les Européens de profiter de bienfaits pour leur santé et pour l’environnement.

Les plaintes de l’OMC accusent l’Europe de restreindre « inutilement et de manière inappropriée » le commerce en imposant des barrières réglementaires sur les résidus de pesticides qui violent les normes scientifiques internationales et le « principe de l’évidence ». Pire encore : « il semble que l’Union Européenne tente unilatéralement d’imposer sa propre approche réglementaire à ses partenaires commerciaux » ce qui nuit de manière disproportionnée aux agriculteurs des pays en développement dont les moyens de subsistance dépendent des exportations.

Le problème est que l’UE, contrairement au reste du monde, fonde sa réglementation sur le « danger présumé », la possibilité qu’un produit chimique puisse provoquer, par exemple, un cancer, même si cela est vrai à des doses incroyablement élevées. En revanche les règles de l’OMC exigent une analyse complète des « risques » qui tient compte de l’exposition probable. Le café, les pommes, les poires, la laitue, le pain et de nombreux autres aliments courants qui font partie d’une alimentation saine contiennent des molécules entièrement naturelles qui, à des doses suffisamment élevées, seraient cancérigènes. L’alcool, par exemple, est un cancérigène connu à des doses très élevées, bien que parfaitement sûr à des doses modérées. L’absurdité de l’approche de l’UE s’explique par le fait que si le vin était pulvérisé sur les vignobles en tant que pesticide, il devrait être interdit selon une approche se fondant sur les « risques ».

Tout ceci provient de l’insistance obsessionnelle de l’UE à appliquer une version particulièrement stricte du principe de précaution, comme l’exige le traité de Lisbonne. En plus de s’écarter des normes scientifiques internationales, cela crée un biais insurmontable contre les innovations car toute innovation présente des risques hypothétiques, tandis que les dangers des technologies existantes ne sont pas évalués de la même manière. Ironiquement, le principe de précaution rendra impossible le développement des technologies innovantes qui peuvent promouvoir la santé humaine, améliorer l’environnement et protéger la biodiversité. Tout est alors potentiellement risqué alors que ce qui devrait être considéré est l’équilibre entre les risques et les avantages.

L’Allemagne prévoit d’éliminer progressivement l’utilisation de l’herbicide glyphosate et la Commission européenne s’oriente vers un interdiction de ce produit mais pas d’autres produits de remplacement beaucoup plus toxiques. C’est l’un des problèmes qui ont amené des dizaines de milliers d’agriculteurs allemands dans la rue pour protester. Il a été démontré à maintes reprises que le glyphosate est beaucoup moins toxique pour les animaux que le café, même à des doses élevées, sans parler des doses que les consommateurs ou les agriculteurs rencontrent dans la pratique. Cela a été confirmé par l’Autorité européenne de sécurité des aliments et ses équivalents en Amérique, en Australie et ailleurs.

Ce problème est important parce que le glyphosate, plus connu sous le nom de RoundUp, est un outil précieux pour la conservation des biotopes en les protégeant contre les espèces exotiques invasives. De plus partout dans les Amériques le glyphosate utilisé dans le cadre du « labour minimal » remplace aujourd’hui le labour de désherbage. Il en résulte une meilleure structure du sol, moins d’érosion, moins de dommages de la faune du sol, moins d’émissions de gaz à effet de serre, un meilleur stockage du carbone et une meilleure rétention de l’eau.

En protégeant les pratiques agricoles à l’ancienne, telles que la labour réservé au semis, ou l’utilisation d’herbicides beaucoup plus toxiques (2,4-D, Atrazine, Paraquat, etc) par les agriculteurs ou le sulfate de cuivre par les agriculteurs bio, l’UE impose alors des normes environnementales plus faibles à ses citoyens que dans certaines autres parties du monde. Tout ceci contribue à considérer comme une bouffonnerie que quitter l’UE résulterait pour un pays à réduire les normes environnementales en ne se pliant plus aux règlementations de la Commission européenne alors que c’est exactement tout le contraire.

Dans le même esprit l’Union Européenne interdit de fait les cultures génétiquement modifiées en exigeant des procédures incroyablement complexes, incertaines et longues, pour leur approbation et a désormais décidé que même les cultures modifiées sur leur propre génome (avec l’outil Crispr-cas9) où aucune information génétique étrangère n’est ajoutée doivent être soumises aux mêmes réglementations draconiennes. Par contre les cultures produites par bombardement aléatoire avec des rayons gamma, un processus beaucoup moins prévisible, sont exemptées, simplement parce que c’est une technologie plus ancienne (voir note en fin de billet).

La grande majorité des sojas, maïs, et cotons des Amériques sont cultivés avec un gène inséré provenant d’une bactérie qui tue certains insectes ravageurs à l’état de larves mais est inoffensif pour l’homme et les papillons adultes. Des études ont montré que autour de ces cultures génétiquement modifiées il y a eu une amélioration notable de la biodiversité partout dans le monde où elles sont autorisées. La plus grande ironie est que le gène en question, connu sous le nom de Bt, est dérivé d’une bactérie (Bacillus thuringiensis) utilisée depuis près d’un siècle comme pesticide biologique par les agriculteurs « bio ».

En définitive le protectionnisme européen ne fait pas que discriminer et pénaliser les pays pauvres mais il augmente les coûts pour les consommateurs nationaux et nuit à la compétitivité des agriculteurs européens. De plus cela se traduit par des normes environnementales inférieures sinon dégradées.

Article de Matt Ridley paru sur The Times au début du mois de décembre 2019. Illustration maïs Bt. Note. L’utilisation des rayons gamma pour la modification génétique des plantes est supervisée et en grande partie financée par l’IAEA. Des parcelles concentriques sont réparties en entourant une tour d’une dizaine de mètres de haut au centre de celles-ci supportant une source gamma de Cobalt-60 qui peut être dissimulée par un blindage de plomb actionné à distance pour permettre l’approche des expérimentateurs. Les doses reçues diminuent en fonction du carré de la distance des plantules réparties dans des parcelles disposées en secteurs circulaires. J’ai assisté à un congrès organisé par l’IAEA à Kuala-Lumpur concernant les modifications génétiques de bananiers et je peux affirmer ici que les résultats sont très décevants pour cette culture. Le seul avantage de cette approche est qu’elle est très économique : il suffit d’attendre et d’observer ce qui s’est passé d’autant plus que la source de cobalt est mise à la disposition des expérimentateurs gratuitement. Il serait intéressant que des agronomes aillent étudier ce qui s’est passé aux alentours de la centrale nucléaire de Tchernobyl alors que les animaux sauvages se portent à merveille … L’attitude de la Commission européenne au sujet de cette technique, autorisée puisqu’elle est ancienne, démontre bien que les « experts » de cette commission ne connaissent strictement rien aux techniques modernes de transgenèse ou de modification du patrimoine génétique des végétaux.

Le projet hégémonique des Nations-Unies, donc des USA

En mai 2000, Kofi Annan, secrétaire général des Nations-Unies déclarait : « Depuis la mise en place de l’ONU, plus de 500 conventions multilatérales ont été conclues et prises dans leur ensemble celles-ci forment une assise légale pour l’établissement d’un monde meilleur ». Il existe une multitude de « filiales » de l’ONU qui ont toutes pour but d’émettre des recommandations de bonne gouvernance comme par exemple le Bureau International du travail, l’OMS (organisation mondiale de la santé), la FAO (food and agriculture organization), ou encore l’IPCC en ce qui concerne le climat. Cette « filiale » particulière de l’ONU est par définition un organisme politique puisqu’il regroupe des représentants des gouvernements de tous les membres de l’ONU. Et pour une bonne acceptation de ses décisions cet organisme, tel un travesti, a revêtu les apparences – uniquement les apparences – de la science.

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Les officiels de l’ONU ont donc délibérément décidé, dans le cas du climat, d’utiliser la science, une aubaine créée de toutes pièces, pour faire progresser leur agenda qui est, soyons clairvoyants, tout sauf défenseur de la liberté. Le monde moderne a besoin d’énergie pour fonctionner, beaucoup d’énergie. Toute action tentant de réduire, restreindre ou limiter notre consommation d’énergie réduit, limite et restreint d’autant nos choix quotidiens qui sont où et comment vivre, travailler, étudier, voyager. En tant que personne résidant dans un pays libre au XXIe siècle, je ne suis pas prêt à accepter que les Nations-Unies me dictent comment vivre, me loger, me nourrir et travailler. Les Nations-Unies n’ont aucune autorité sur ma propre personne.

Il faudra travailler durement pour changer cette attitude des Nations-Unies. Par exemple au mois de décembre dernier les Accords de Marrakech sur les migrations globales ont été clairement mis en place pour reconnaître que les migrants avaient plus d’importance que les libertés fondamentales des personnes citoyennes de leur pays. Voilà ce que désire l’ONU dans le monde selon elle. Et l’ONU a tout fait pour que les médias politiquement corrects couvrent l’évènement dans un sens favorable au risque de perdre leur liberté d’expression. Et c’est ainsi que ces médias occultent par tous les moyens le combat entre les individus qui croient encore à la démocratie et ceux qui approuvent et encouragent la gouvernance mondiale. La gouvernance mondiale se met en place progressivement à la faveur d’un réseau de plus en plus dense de recommandations onusiennes qui empiètent sur nos libertés.

Ces conventions multilatérales dont parlait Kofi Annan ont pour seul but d’imposer des normes onusiennes dans tous les pays au mépris des décisions et des jugements des citoyens et de leurs représentants démocratiquement élus.

https://youtu.be/j459Rlp6k3Q

Nos traditions, nos lois et nos constitutions seront tout simplement mises au panier et accords après accords le « cadre juridique global » que mentionnait Annan sera mis en place et amenuisera lentement nos libertés. Annan était convaincu que « le monde meilleur » auquel il faisait allusion serait bénéfique à l’humanité. Il le serait effectivement si nous tous préférons être traités comme des enfants plutôt que des adultes en charge de notre propre destinée, en d’autres termes si nous acceptons que les officiels de l’ONU sont moralement et intellectuellement nos supérieurs. C’est sous l’impulsion de l’ONU que les juridictions transnationales ont établi des décisions légales qui rendent progressivement les juridictions nationales inopérantes. C’est pour cette raison que l’ONU fait pression sur les juges et dans le contexte de l’affaire du climat c’est exactement ce qui se passe. Si nous prenons conscience du danger que représente la gouvernance mondiale il faudra alors retirer notre pays de la plupart des accords et directives que l’ONU a mis en place depuis sa création. L’ONU n’est plus un organisme de maintien de la paix mais un organisme totalitaire.

Source : adapté d’un billet de Donna Laframboise

Commentaire. Les institutions de Bruxelles qui pilotent l’évolution de l’Union Européenne ont adopté l’agenda de l’ONU à l’échelle de l’Europe et c’est petit à petit, sans possibilité de retour en arrière, que la Commission européenne, constituée de personnalités non élues comme les représentants des pays aux Nations-Unies et encore moins les membres du Conseil de sécurité, institue un état supra-national en Europe. Comme personne ne l’ignore l’Union européenne est le vassal des USA au niveau de la défense avec l’OTAN, au niveau de la monnaie avec le dollar qui constitue encore 60 % des échanges commerciaux entre la zone euro et les pays hors zone euro, cette devise restant d’ailleurs au troisième rang mondial après le dollar et le yuan alors que l’Union européenne, prise dans son ensemble, est la première puissance économique dans le monde. On ne peut que constater que les USA ont délibérément freiné l’ascension de l’euro sur le plan des échanges commerciaux mondiaux, bien entendu dans son propre intérêt renforcé par l’extra-territorialité de ses lois.

L’Europe constitue pour l’ONU une sorte de laboratoire, le modèle à l’échelle européenne du processus de main-mise d’une administration supra-nationale – ce qu’est de facto la Commission de Bruxelles – pour poursuivre la gouvernance mondiale téléguidée par Washington tout en soutenant les dissensions entre les Etats européens afin d’éviter une montée en puissance économique et monétaire de l’Union pour préserver, cela va de soi, la suprématie du dollar. Ce n’est pas un hasard si le FMI, la Banque Mondiale et l’ONU se trouvent sur le territoire américain et sont sous le contrôle de Washington, quoiqu’on en dise béatement. Ce n’est pas un hasard non plus si les USA contrôlent le système GPS, internet et le système Swift de paiement international, et enfin ce n’est pas un hasard si les USA ont les moyens techniques largement utilisés pour espionner n’importe qui, n’importe où dans le monde car le contrôle du WEB est entre les mains de la NSA avec la complaisance assumée de Google, Facebook et des autres firmes américaines impliquées dans les technologies de l’information. Toutes les parlottes des politiciens européens me paraissent n’être que du théâtre de mauvaise qualité. Au sein de l’Union européenne il est regrettable de constater que la France, avec son Président adoubé par le Club de Bilderberg, le World Economic Forum (Davos) et les grandes banques supranationales dont la banque Rothschild est à l’avant-garde de cette mise en place d’un état totalitaire à l’échelle nationale qui préfigure ce nouvel ordre mondiale car on ne peut que constater que le « pays des droits de l’homme » a renié depuis bien longtemps ses principes de gouvernance au profit du pouvoir financier. Il reste sur le plan mondial que la Chine, d’ailleurs de concert avec la Russie et quelques autres entités nationales, restera un pays opposé à ce projet même s’il doit leur en coûter une guerre contre les USA.

Politique : Brexit or not Brexit, that is the question !

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Le projet d’accord entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne relatif au Brexit sera vraisemblablement rejeté par la Chambre des Communes à Londres cette semaine car il comporte trop d’incertitudes et de zones d’ombre en particulier les points précis de la frontière entre l’Ulster et la République d’Irlande et le statut de Gibraltar. La non divulgation par le gouvernement britannique de l’ensemble des articles du pré-accord a d’ailleurs ému les membres du Parlement. Si la Chambre des Communes rejète ce projet d’accord alors la Première Ministre britannique n’aura pas d’autre choix que de proposer un nouveau référendum à la population. Cependant les délais impartis pour préparer une telle consultation populaire avant la date butoir du 29 mars prochain sont insuffisants. Cette incertitude grandissante a conduit la Cour européenne de justice à préciser que la Grande-Bretagne pouvait avant cette date fatidique ou à la limite le 29 mars 2019 présenter à la Commission européenne qu’elle renonçait finalement et unilatéralement au Brexit.

C’est ce qu’a déclaré ce lundi 3 décembre l’avocat général de la CJU Manuel Campos Sanchez-Bordona. Depuis le référendum qui décida de la procédure du Brexit la Grande-Bretagne, conformément aux traités, a manifesté son « intention » mais pas sa « décision » de quitter l’Union. Cette nuance sémantique toute diplomatique est lourde de sens car les gesticulations stupides et insensées de Michel Barnier effraient les milieux financiers européens. Barnier, tout commissaire qu’il est, n’a pas la stature d’un diplomate. Il croit toujours que l’Europe peut être dirigée comme il le fit lors des jeux olympiques d’hiver de Grenoble ! Ce triste individu n’a pas l’air de comprendre quels sont les enjeux tant européens qu’internationaux d’un Brexit effectif.

Par exemple Washington voit d’un très mauvais oeil une désintégration même partielle de l’Union européenne car le Brexit pourrait ouvrir la boite de Pandore d’une dissolution de cette Union et la disparition à terme de la monnaie unique. La construction de l’Union européenne était initialement un projet suggéré et soutenu par les services secrets américains, c’est une vieille histoire qui remonte à Jean Monnet, agent de la CIA, pour que les USA contrôlent plus aisément le continent face à l’Union soviétique, en quelque sorte un protectorat chapeauté par l’OTAN. On en est fondamentalement toujours là alors que l’URSS a disparu. Le Brexit, vu de Washington, pourrait encourager des pays comme l’Italie, l’un des piliers de l’OTAN, à quitter l’Union et après il pourrait se développer un mouvement touchant l’Espagne, la France ou encore la Grèce qui a ouvert ses facilités portuaires à la Chine mais aussi et surtout l’Allemagne dont l’industrie souffre particulièrement des sanctions unilatéralement décidées par les USA à l’encontre de la Russie. Pour les Américains l’espace européen deviendra alors ingérable. En conclusion ce sont les USA qui ont dicté et dicteront encore la politique de l’Union européenne ainsi que le processus du Brexit dont les jours me semble-t-il sont comptés, mais je peux me tromper …

Source partielle et illustration : Reuters