Quelle Ukraine soutenons-nous ? 

Pour mettre mes lecteurs en appétit … Il est 7h30 à Papeete, donc 19h30 à Paris. Voici un « copié-collé » d’un article paru sur le site Stratpol

par Patrick Pasin 

Le slogan « Soutien à l’Ukraine » continue de fleurir. Ceux qui le promeuvent savent-ils que les Ukrainiens étaient le peuple le plus martyrisé d’Europe AVANT la guerre ? À cause de celui-là même que les Occidentaux chérissent… le président Zelensky. En synthèse, voici ce que nous cachent nos médias et qui devrait nous faire réfléchir à notre soutien sincère et amical au peuple ukrainien.

Le pays sans bébés

En 2021, le nombre de décès excède celui des naissances de 442 2791, un chiffre ahurissant pour environ 41 millions d’habitants : il signifie que plus de 1% de la population a littéralement disparu cette année-là, sans même parler des effets de l’émigration.

En janvier 2022, le dernier mois avant l’Opération spéciale, la situation empire encore : sont comptabilisés environ 57 000 décès, mais seulement 18 000 naissances, soit un multiple de plus de trois.

Même si l’écart était moindre les années précédentes, il se situait toujours avec un excédent négatif à six chiffres depuis la révolution du Maïdan de 2014 et avant. À ce rythme, le peuple ukrainien aura disparu d’ici une à deux générations, d’autant plus qu’une grande partie des réfugiés et des émigrés ne reviendra pas, quelle que soit la forme que revêtira l’Ukraine à la fin de la guerre.

Il faut désormais y ajouter le désastre en cours, où plus de 200 000 hommes fauchés dans la force de l’âge ne feront plus d’enfants. Et la boucherie continue : ce sont maintenant des adolescents qui sont envoyés sur le front. Qui peut imaginer les conséquences à moyen et long terme quant à l’existence même du peuple ukrainien ?

Le pays des laboratoires de guerre US

D’après les données de l’OMS et des autorités locales, dont l’Ordre des médecins, les taux d’infection par VIH/sida, tuberculose, hépatite B et C… restent parmi les plus élevés d’Europe et du monde. La tuberculose s’y est même propagée sous une forme unique, très résistante aux médicaments.

Le pays est également affecté par de violentes épidémies de rougeole, malgré un fort taux de vaccination, mais aussi de grippe porcine, de botulisme, de leptospirose, de diphtérie, etc., que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans de telles proportions.

Les tests médicaux effectués par les Russes sur les milliers de prisonniers de guerre ukrainiens montrent qu’un tiers d’entre eux ont été infectés par l’hépatite A, plus de 4% présentent un syndrome rénal et 20% ont la fièvre du Nil occidental. La conclusion est qu’ils furent soumis à des années d’expériences biologiques par les Américains. De la propagande russe ?

Non, puisque le Département de la Défense des États-Unis reconnaît le 9 juin 2022 avoir établi des « collaborations » avec 46 laboratoires ukrainiens, évidemment à des fins… pacifiques. En réalité, le Pentagone ne « collaborait » pas mais opérait directement des laboratoires de guerre biologique en Ukraine depuis 2014, en contravention de la Convention sur les armes biologiques de 1972. C’est documenté depuis le Maïdan de 2014, dont, par exemple, un rapport d’un ancien agent du SBU, les services de renseignement ukrainiens, qui révèle que « la mort des sujets de l’essai a été autorisée dans le cadre de son déroulement ». En l’occurrence, les « sujets de l’essai » sont des Ukrainiens, pas des rats de laboratoire.

On découvre aussi que ces recherches extrêmement dangereuses visaient à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles. Parmi les priorités identifiées figure aussi l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme, tels que les pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus… Des coronavirus de chauve-souris ? Cela ne nous rappelle rien ? Ajoutons qu’un programme militaire intitulé « Covid-19 » fut financé en novembre 2019, soit trois mois avant que l’OMS donne ce nom à une pandémie mondiale qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Simple coïncidence ?

Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que la population civile et les soldats ukrainiens servent de cobayes depuis des années aux militaires américains, avec la complicité de Kiev. De plus, ces armes biologiques nous menacent directement, car qui peut garantir que ces virus mortels s’arrêteront à nos frontières ? Que font la Commission européenne et nos gouvernements pour nous protéger de cette menace ?

Le pays des néonazis

L’agence Reuters évalue à plus de 100 000 ce que certains appellent les « nationalistes intégraux » ou néonazis. Qu’ils se regroupent sous les noms d’Azov, Aïdar, C14, etc., ils empoisonnent la vie des Ukrainiens depuis 2014, et pas seulement des minorités russophones, magyares, juives, roms, LGBT… Ils ont notamment participé aux plus de 14 000 tués du Donbass, situation qui revêt les caractéristiques du génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948. Des témoignages révèlent, d’ailleurs, que ces bataillons de la mort percevaient jusqu’à 10 000 $ pour le meurtre ou la capture de tout séparatiste. Un bon business dans un pays dont on ne cesse de nous vendre les valeurs… démocratiques et progressistes.

Ils n’hésitent pas non plus à entrer armés dans les tribunaux pour menacer les juges, dans les administrations pour contraindre les maires et les gouverneurs. Ils obligent même certaines municipalités à les payer comme miliciens pour assurer la… sécurité des citoyens. Puisque l’Ukraine est aussi le pays sans justice, comme nous le verrons ci-dessous, ils ont tous les droits, dont le meurtre, le viol, la torture, le braquage, le racket, etc. Bien sûr, avec la complicité de la police.

Et lorsque le bataillon Aïdar est dissous par les autorités en 2016, ses membres bloquent une artère de Kiev et tentent de prendre d’assaut le ministère de l’Intérieur. Après un tel acte, on imagine que les peines de prison furent sévères… Que nenni ! L’ordre de dissolution est annulé et ils sont intégrés aux forces armées ukrainiennes, comme les autres bataillons néonazis après les accords de Minsk, puis envoyés commettre leurs crimes dans le Donbass.

De ce fait, ils deviennent nos alliés, puisque l’Occident s’est allié à l’Ukraine à la vie à la mort (surtout celle des Ukrainiens, en tout cas pour commencer…).

Le pays de la corruption

Ce point nécessiterait un chapitre entier tant la corruption est endémique en Ukraine. Ainsi, dès 2015, CNN relate qu’elle coûte de l’ordre de 10 milliards $ au budget de l’État. Aucune institution internationale n’est dupe de cette réalité. Par exemple, la Cour des comptes européenne constate dans un rapport de 2016 n’avoir aucune connaissance de l’emploi des derniers 11 milliards € envoyés à l’Ukraine. En revanche, on y lit que « les risques posés par les anciens et les nouveaux oligarques demeurent élevés ». Comment mieux avouer la corruption sans employer le mot ?

Néanmoins, les milliards continuent d’affluer, que ce soit de l’Union européenne, des États-Unis, du FMI, etc. Étrange, non ?

Pour ne pas tarir le flux de ces fonds d’une générosité sans borne, la question de la corruption est définitivement réglée par la Cour constitutionnelle de l’Ukraine (CCU) avec sa décision spectaculaire du 27 octobre 2020 : elle décharge le gouvernement, les hauts fonctionnaires et les juges de toute responsabilité pour fausse déclaration de patrimoine.

En conséquence, un juge qui aurait seulement déclaré la propriété d’un modeste logement à Kiev est désormais protégé par la loi s’il est découvert qu’il possède aussi une somptueuse villa sur la côte d’Azur. Au moins, les décisions de justice seront plus vite rendues : elles dépendront seulement de l’épaisseur des enveloppes versées. Il en est de même pour les politiciens et les fonctionnaires. Le pays de la corruption est aussi devenu le pays sans justice.

Depuis, bien évidemment, les milliards continuent d’affluer vers l’Ukraine. En réalité, sommes-nous certains que les dirigeants ukrainiens sont les seuls à en « croquer » ? Rien de ces sommes faramineuses ne serait donc partagé à l’abri des regards avec la partie occidentale qui les envoie à fonds perdus dans ce tonneau des Danaïdes qu’est devenu le Zelenskyland ?

Quoi qu’il en soit, il est sûr que ces dizaines de milliards, auxquels nous contribuons, n’ont pas bénéficié au peuple ukrainien ni à la paix.

Le pays sans droit du travail

Lorsque la guerre éclate, très vite sont interdits les partis d’opposition et les médias qui ne sont pas dans la ligne officielle. Sans doute une démonstration de valeurs démocratiques pour plaire à la Commission européenne… Tout aussi inquiétant, les autorités décident par la loi 5371, ratifiée le 17 août 2022 par le président Zelensky, de supprimer le code du travail dans les entreprises de moins de 250 personnes, c’est-à-dire pour plus des deux tiers de la population. Désormais, il n’existe plus que des contrats « librement » négociés avec l’employeur, qui peut imposer, par exemple, des semaines à 50 ou 60 heures et au-delà. Les salariés ne bénéficient plus de protection légale, et les syndicats n’ont aucun moyen d’action. L’Ukraine est devenue tout à fait légalement le paradis des patrons voyous.

Certes, un travailleur peut refuser un tel contrat, mais est-il sûr de trouver un autre emploi qui ne lui imposera pas les mêmes contraintes, puisque toutes les entreprises, à part les multinationales, bénéficient de ce régime d’exception ?

Signalons qu’a été ajouté à la dernière minute le fait que cette loi restera en vigueur tant que durera la loi martiale. Qui peut garantir qu’elle ne le sera plus ensuite, ne serait-ce que pour « fluidifier » le marché du travail ? Qui peut même garantir qu’avec la crise qui s’annonce dans l’Union européenne, le même type de loi ne viendra pas s’imposer, évidemment pour le bien des salariés ?

Le pays de la traite des êtres humains

Ce qui précède y conduit de manière soft, mais il y a pire encore : de nombreux rapports prouvent que l’Ukraine est le pays des enfants à vendre, mais pas seulement. Par exemple, le Trafficking in Persons Report de 2021 publié par le Département d’État US, donc peu suspect d’être partial envers l’Ukraine, rapporte ceci :

« PROFIL DE LA TRAITE : Comme cela a été signalé au cours des cinq dernières années, les trafiquants d’êtres humains exploitent des victimes nationales et étrangères en Ukraine, et les trafiquants exploitent des victimes ukrainiennes à l’étranger. Les victimes ukrainiennes sont exploitées dans le cadre du trafic sexuel et du travail forcé en Ukraine, ainsi qu’en Russie, en Pologne, en Allemagne et dans d’autres régions d’Europe, en Chine, au Kazakhstan et au Moyen-Orient. Les victimes ukrainiennes sont de plus en plus exploitées dans les États membres de l’Union européenne ».2

On se demande bien ce que fait la Commission européenne, si prompte à se glorifier de ses valeurs droits-de-l’hommistes, pour lutter contre ce fléau… Le rapport se poursuit ainsi :

« Les quelque 104 000 enfants placés dans des orphelinats d’État sont particulièrement exposés au risque de traite. Les responsables de plusieurs institutions d’accueil et d’orphelinats publics auraient été complices ou délibérément négligents dans le trafic sexuel et le travail des filles et des garçons dont ils avaient la charge. »

Même si le mot ne figure pas en toutes lettres, c’est bien de pédocriminalité dont il s’agit. « Un enfant sur dix victimes de traite dans le monde vient d’Ukraine ». Dans ce film diffusé sur Arte, nous apprenons aussi qu’une « quarantaine d’adolescents ont été vendus à des hommes politiques locaux à des fins sexuelles »3. La presse et le grand public sont tenus à l’écart du procès ». Naturellement, il n’en est rien ressorti et qui peut croire que, depuis, la vertu s’est abattue sur les élites de l’Ukraine ?

Pourtant, qui a entendu Ursula von der Leyen, Charles Michel, Josep Borrell, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson… dénoncer ces violations des droits de l’homme inadmissibles ?

Alors, qui veut encore soutenir le pays de rêve du président Zelensky et de l’OTAN que nous vantent jour et nuit les médias de l’Occident ? Leur Ukraine mérite-t-elle notre soutien, et même nos sacrifices ?

Pour aider le peuple ukrainien et éviter la catastrophe qui produit déjà ses effets sur notre société, il n’y a qu’une option : la paix. Il est donc urgent d’arrêter d’envoyer des armes et de l’argent pour la guerre : elle doit s’arrêter faute d’armes et pas faute de combattants. De plus, nous courrons le risque de nous y retrouver nous aussi si nous n’arrêtons pas la folie de nos dirigeants.

Source : Stratpol,  https://stratpol.com/quelle-ukraine-soutenons-nous/

Brève. Démystification de l’Holodomor ?

En ces temps agités en raison des évènements d’Ukraine, les anti-russes occidentaux remettent sur le devant de la scène l’Holodomor, menaçant l’intervention spéciale russe dans le Donbass comme rappelant la grande famine des années 1933 et 1934 qui affecta non seulement les riches terres de l’Ukraine mais également toutes les régions de terres de loess de la partie est de la Mer Noire jusqu’au nord du Kazakhstan actuel. Au total cette période de sécheresse durant deux années consécutives réduisit la production de céréales de près de 70 %. La seule décision que l’on peut objectivement reprocher à Staline fut son refus de faire appel à des importations en provenance en particulier de France ou des Etats-Unis. L’excuse de Staline fut que les finances de l’URSS, en plein processus de collectivisation de l’économie, étaient désastreuses. Le fait qu’il y eut plus de 8 millions de morts en raison de cette famine conduisit immédiatement les Occidentaux, avec en premier lieu les nord-américains.

Comme l’a rappelé l’historienne Annie Lacroix-Riz dans un récent exposé très détaillé et documenté l’Holodomor a été instrumentalisé par les Occidentaux et à l’occasion des évènements d’Ukraine, le sujet est réapparu dans les médias. Annie Lacroix-Riz a cité un ouvrage écrit par un dénommé Douglas Tottle, un syndicaliste et journaliste classé à gauche voire sympathisant communiste par l’intelligentzia canadienne. La sortie de son livre « The Ukrainian Genocide Myth for Hitler to harvard » en 1987 souleva une vague d’indignation dans le monde politique. Cependant l’historienne Lacroix-Riz considère que cet ouvrage mérite d’être analysé aussi impartialement que possible pour comprendre quelle fut la réalité de cette famine qualifiée à tort, selon elle, de génocide. Selon cette éminente historienne qui débrouille l’intrication des puissances occidentales et de l’Union soviétique puis aujourd’hui de la Russie, allant jusqu’à analyser l’attitude du Vatican dans cette vaste problématique et pour elle la lecture de cet ouvrage disponible en fac-similé sur la toile (en anglais) apporte un éclairage nouveau de cet événement : https://www.garethjones.org/tottlefraud.pdf dont je viens de débuter la lecture. J’écrirais un petit rapport sur cet ouvrage lorsque j’en aurai terminé la lecture qu’a vivement conseillé Annie Lacroix-Riz.

Quelle Ukraine soutenons-nous ?

L’auteur de l’article présenté ci-après et figurant sur le site Donbass-Insider le 23 mars 2023 est de Patrick Pasin, auteur du livre « Guerre en Ukraine – La responsabilité criminelle de l’Occident ». J’ai découvert cet article ce soir 24 mars, heure et date de Tahiti. Il complète l’article précédemment mis en ligne sur ce blog. 

Le slogan « Soutien à l’Ukraine » continue de fleurir. Ceux qui le promeuvent savent-ils que les Ukrainiens étaient le peuple le plus martyrisé d’Europe AVANT la guerre ? À cause de celui-là même que les Occidentaux chérissent… le président Zelensky. En synthèse, voici ce que nous cachent nos médias et qui devrait nous faire réfléchir à notre soutien sincère et amical au peuple ukrainien.

Le pays sans bébés

En 2021, le nombre de décès excède celui des naissances de 442 279 (note 1) un chiffre ahurissant pour environ 41 millions d’habitants : il signifie que plus de 1 % de la population a littéralement disparu cette année-là, sans même parler des effets de l’émigration.

En janvier 2022, le dernier mois avant l’Opération spéciale, la situation empire encore : sont comptabilisés environ 57 000 décès, mais seulement 18 000 naissances, soit un multiple de plus de trois.

Même si l’écart était moindre les années précédentes, il se situait toujours avec un excédent négatif à six chiffres depuis la révolution du Maïdan de 2014 et avant. À ce rythme, le peuple ukrainien aura disparu d’ici une à deux générations, d’autant plus qu’une grande partie des réfugiés et des émigrés ne reviendra pas, quelle que soit la forme que revêtira l’Ukraine à la fin de la guerre.

Il faut désormais y ajouter le désastre en cours, où plus de 200 000 hommes fauchés dans la force de l’âge ne feront plus d’enfants. Et la boucherie continue : ce sont maintenant des adolescents qui sont envoyés sur le front. Qui peut imaginer les conséquences à moyen et long terme quant à l’existence même du peuple ukrainien ?

Le pays des laboratoires de guerre US

D’après les données de l’OMS et des autorités locales, dont l’Ordre des médecins, les taux d’infection par VIH/sida, tuberculose, hépatite B et C… restent parmi les plus élevés d’Europe et du monde. La tuberculose s’y est même propagée sous une forme unique, très résistante aux médicaments.

Le pays est également affecté par de violentes épidémies de rougeole, malgré un fort taux de vaccination, mais aussi de grippe porcine, de botulisme, de leptospirose, de diphtérie, etc., que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans de telles proportions.

Les tests médicaux effectués par les Russes sur les milliers de prisonniers de guerre ukrainiens montrent qu’un tiers d’entre eux ont été infectés par l’hépatite A, plus de 4 % présentent un syndrome rénal et 20 % ont la fièvre du Nil occidental. La conclusion est qu’ils furent soumis à des années d’expériences biologiques par les Américains. De la propagande russe ?

Non, puisque le département de la Défense des États-Unis reconnaît le 9 juin 2022 avoir établi des « collaborations » avec 46 laboratoires ukrainiens, évidemment à des fins… pacifiques. En réalité, le Pentagone ne « collaborait » pas mais opérait directement des laboratoires de guerre biologique en Ukraine depuis 2014, en contravention de la Convention sur les armes biologiques de 1972. C’est documenté depuis le Maïdan de 2014, dont, par exemple, un rapport d’un ancien agent du SBU, les services de renseignement ukrainiens, qui révèle que « la mort des sujets de l’essai a été autorisée dans le cadre de son déroulement ». En l’occurrence, les « sujets de l’essai » sont des Ukrainiens, pas des rats de laboratoire.

On découvre aussi que ces recherches extrêmement dangereuses visaient à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles. Parmi les priorités identifiées figure aussi l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme, tels que les pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus… Des coronavirus de chauve-souris ? Cela ne nous rappelle rien ? Ajoutons qu’un programme militaire intitulé « Covid-19 » fut financé en novembre 2019, soit trois mois avant que l’OMS donne ce nom à une pandémie mondiale qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Simple coïncidence ?

Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que la population civile et les soldats ukrainiens servent de cobayes depuis des années aux militaires américains, avec la complicité de Kiev. De plus, ces armes biologiques nous menacent directement, car qui peut garantir que ces virus mortels s’arrêteront à nos frontières ? Que font la Commission européenne et nos gouvernements pour nous protéger de cette menace ?
Le pays des néonazis

L’agence Reuters évalue à plus de 100 000 ce que certains appellent les « nationalistes intégraux », qu’ils aient pour nom Azov, Aïdar, C14, etc. Ils empoisonnent la vie des Ukrainiens depuis 2014, et pas seulement des minorités russophones, magyares, juives, roms, LGBT… Ils ont notamment participé aux plus de 14 000 tués du Donbass, situation qui revêt les caractéristiques du génocide au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948. Des témoignages révèlent, d’ailleurs, que ces bataillons de la mort percevaient jusqu’à 10 000 $ pour le meurtre ou la capture de tout séparatiste. Un bon business dans un pays dont on ne cesse de nous vendre les valeurs… démocratiques et progressistes.

Ils n’hésitent pas non plus à entrer armés dans les tribunaux pour menacer les juges, dans les administrations pour contraindre les maires et les gouverneurs. Ils obligent même certaines municipalités à les payer comme miliciens pour assurer la… sécurité des citoyens. Puisque l’Ukraine est aussi le pays sans justice, comme nous le verrons ci-dessous, ils ont tous les droits, dont le meurtre, le viol, la torture, le braquage, le racket, etc. Bien sûr, avec la complicité de la police.

Et lorsque le bataillon Aïdar est dissous par les autorités en 2016, ses membres bloquent une artère de Kiev et tentent de prendre d’assaut le ministère de l’Intérieur. Après un tel acte, on imagine que les peines de prison furent sévères… Que nenni ! L’ordre de dissolution est annulé et ils sont intégrés aux forces armées ukrainiennes, comme les autres bataillons néonazis après les accords de Minsk, puis envoyés commettre leurs crimes dans le Donbass.

De ce fait, ils deviennent nos… alliés, puisque l’Occident s’est allié à l’Ukraine à la vie à la mort (surtout celle des Ukrainiens, en tout cas pour commencer…).

La pays de la corruption

Ce point nécessiterait un chapitre entier tant la corruption est endémique en Ukraine. Ainsi, dès 2015, CNN relate qu’elle coûte de l’ordre de 10 milliards $ au budget de l’État. Aucune institution internationale n’est dupe de cette réalité. Par exemple, la Cour des comptes européenne constate dans un rapport de 2016 n’avoir aucune connaissance de l’emploi des derniers 11 milliards € envoyés à l’Ukraine. En revanche, on y lit que « les risques posés par les anciens et les nouveaux oligarques demeurent élevés ». Comment mieux avouer la corruption sans employer le mot ?

Néanmoins, les milliards continuent d’affluer, que ce soit de l’Union européenne, des États-Unis, du FMI, etc. Étrange, non ?

Pour ne pas tarir le flux de ces fonds d’une générosité sans borne, la question de la corruption est définitivement réglée par la Cour constitutionnelle de l’Ukraine (CCU) avec sa décision spectaculaire du 27 octobre 2020 : elle décharge le gouvernement, les hauts fonctionnaires et les juges de toute responsabilité pour fausse déclaration de patrimoine.

En conséquence, un juge qui aurait seulement déclaré la propriété d’un modeste logement à Kiev est désormais protégé par la loi s’il est découvert qu’il possède aussi une somptueuse villa sur la côte d’Azur. Au moins, les décisions de justice seront plus vite rendues : elles dépendront seulement de l’épaisseur des enveloppes versées. Il en est de même pour les politiciens et les fonctionnaires. Le pays de la corruption est aussi devenu le pays sans justice.

Depuis, bien évidemment, les milliards continuent d’affluer vers l’Ukraine. En réalité, sommes-nous certains que les dirigeants ukrainiens sont les seuls à en « croquer » ? Rien de ces sommes faramineuses ne serait donc partagé à l’abri des regards avec la partie occidentale qui les envoie à fonds perdus dans ce tonneau des Danaïdes qu’est devenu le Zelenskyland ?

Quoi qu’il en soit, il est sûr que ces dizaines de milliards, auxquels nous contribuons, n’ont pas bénéficié au peuple ukrainien ni à la paix.

Le pays sans droit du travail

Lorsque la guerre éclate, très vite sont interdits les partis d’opposition et les médias qui ne sont pas dans la ligne officielle. Sans doute une démonstration de valeurs démocratiques pour plaire à la Commission européenne… Tout aussi inquiétant, les autorités décident par la loi 5371, ratifiée le 17 août 2022 par le président Zelensky, de supprimer le code du travail dans les entreprises de moins de 250 personnes, c’est-à-dire pour plus des deux tiers de la population. Désormais, il n’existe plus que des contrats « librement » négociés avec l’employeur, qui peut imposer, par exemple, des semaines à 50 ou 60 heures et au-delà. Les salariés ne bénéficient plus de protection légale, et les syndicats n’ont aucun moyen d’action. L’Ukraine est devenue tout à fait légalement le paradis des patrons voyous.

Certes, un travailleur peut refuser un tel contrat, mais est-il sûr de trouver un autre emploi qui ne lui imposera pas les mêmes contraintes, puisque toutes les entreprises, à part les multinationales, bénéficient de ce régime d’exception ?

Signalons qu’a été ajouté à la dernière minute le fait que cette loi restera en vigueur tant que durera la loi martiale. Qui peut garantir qu’elle ne le sera plus ensuite, ne serait-ce que pour « fluidifier » le marché du travail ? Qui peut même garantir qu’avec la crise qui s’annonce dans l’Union européenne, le même type de loi ne viendra pas s’imposer, évidemment pour le bien des salariés ?
Le pays de la traite des êtres humains

Ce qui précède y conduit de manière soft, mais il y a pire encore : de nombreux rapports prouvent que l’Ukraine est le pays des enfants à vendre, mais pas seulement. Par exemple, le Trafficking in Persons Report de 2021 publié par le Département d’État US, donc peu suspect d’être partial envers l’Ukraine, rapporte ceci :

Profil de la traite

Comme cela a été signalé au cours des cinq dernières années, les trafiquants d’êtres humains exploitent des victimes nationales et étrangères en Ukraine, et les trafiquants exploitent des victimes ukrainiennes à l’étranger. Les victimes ukrainiennes sont exploitées dans le cadre du trafic sexuel et du travail forcé en Ukraine, ainsi qu’en Russie, en Pologne, en Allemagne et dans d’autres régions d’Europe, en Chine, au Kazakhstan et au Moyen-Orient. Les victimes ukrainiennes sont de plus en plus exploitées dans les États membres de l’Union européenne (note 2).

On se demande bien ce que fait la Commission européenne, si prompte à se glorifier de ses valeurs « droits-de-l’hommistes », pour lutter contre ce fléau… Le rapport se poursuit ainsi : « Les quelque 104 000 enfants placés dans des orphelinats d’État sont particulièrement exposés au risque de traite. Les responsables de plusieurs institutions d’accueil et d’orphelinats publics auraient été complices ou délibérément négligents dans le trafic sexuel et le travail des filles et des garçons dont ils avaient la charge ».

Même si le mot ne figure pas en toutes lettres, c’est bien de pédocriminalité dont il s’agit. « Un enfant sur dix victimes de traite dans le monde vient d’Ukraine ». Dans ce film diffusé sur Arte (note 3) nous apprenons aussi qu’une « quarantaine d’adolescents ont été vendus à des hommes politiques locaux à des fins sexuelles. La presse et le grand public sont tenus à l’écart du procès ». Naturellement, il n’en est rien ressorti et qui peut croire que, depuis, la vertu s’est abattue sur les élites de l’Ukraine ?

Pourtant, qui a entendu Ursula von der Leyen, Charles Michel, Josep Borrell, Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Boris Johnson… dénoncer ces violations des droits de l’homme inadmissibles ?

Alors, qui veut encore soutenir le pays de rêve du président Zelensky et de l’Otan que nous vantent jour et nuit les médias de l’Occident ? Leur Ukraine mérite-t-elle notre soutien, et même nos sacrifices ?

Pour aider le peuple ukrainien et éviter la catastrophe qui produit déjà ses effets sur notre société, il n’y a qu’une option : la paix. Il est donc urgent d’arrêter d’envoyer des armes et de l’argent pour la guerre : elle doit s’arrêter faute d’armes et pas faute de combattants. De plus, nous courrons le risque de nous y retrouver nous aussi si nous n’arrêtons pas la folie de nos dirigeants.

Notes :

1. Soit 714 263 décès contre 271 964 naissances. Toutes les données et citations dans cet article proviennent de sources officielles et sont référencées dans Guerre en Ukraine, la responsabilité criminelle de l’Occident, Patrick Pasin, Talma Studios, 2023.

2. Souligné par moi.

3. « Trafic d’enfants au cœur de l’Europe », documentaire réalisé par Sylvia Nagel et Sonya Winterberg, 2019.

L’Union européenne se nazifie-t-elle ? La réponse est « oui ! »

Trente ans après la chute de l’Union soviétique on assiste en France à la mise en place d’un régime totalitaire. Il s’agit d’une tendance non pas spécifique à la France mais existant dans la grande majorité des pays de l’Union européenne. Cet état de fait a été révélé avec l’intervention pour des raisons humanitaires de la Russie en Ukraine avec l’opération spéciale le 24 février 2022 pour protéger les populations russophones de l’Ukraine-est persécutées par le gouvernement de Kiev et bombardées quotidiennement par l’armée du pays occasionnant depuis 2014 plus de 15000 morts et réduisant la population à l’état de sous-hommes qu’il fallait éliminer. Cette intervention, « opération spéciale » selon la nomenclature russe, entrait donc parfaitement dans le cadre de la doctrine Kouchner d’intervention armée dans un pays souverain pour des raisons humanitaires. Il faut tout de même se souvenir de l’histoire fraichement passée ! L’ingérence humanitaire a été soutenue et adoptée par les Nations-Unies (source Geneva Graduate Institute) :

Après les révélations scandaleuses de Merkel puis de Hollande de ne pas remplir leur devoir dans le cadre des accords de Minsk pour laisser du temps au régime de Kiev de s’armer afin d’exterminer les russophones du Donbass car c’est de dont il s’agissait en réalité, et devant la véritable ligne Maginot construite par l’armée Kiev, qui avait donc du temps devant elle, et l’afflux de troupes à l’ouest de cette ligne de défense révélée par les observations satellitaires, la Russie a décidé, en vertu de ce droit d’ingérence, d’intervenir. Contrairement à ce que ressassent les Occidentaux il n’y a pas eu d’invasion de l’Ukraine ou d’agression caractérisée de la Russie mais d’une mission spéciale conformément au droit d’ingérence humanitaire selon la doctrine Kouchner. Je le répète pour que mes lecteurs s’en persuadent … Les Américains se moquent des décisions de l’ONU et ont considéré que l’intervention de la Russie était illégale, ben voyons ! et ils ont insufflé ce message dans l’esprit de tous les Européens pour les impliquer dans ce conflit.

Il faut néanmoins replacer cette intervention de la Russie dans son contexte. L’Ukraine est un pays totalement corrompu, on peut dire sans s’éloigner de la réalité un pays sans foi ni loi sous la coupe réglée d’oligarques avides et d’ultra-nationalistes manipulés par les services secrets occidentaux dès la chute du mur de Berlin, qui nourrissent une haine anti-russe héritée de l’histoire remontant à l’opération Barbarossa hitlérienne. Cette haine anti-russe date en effet de l’arrivée des Allemands sur le sol ukrainien et la population de l’ouest du pays s’est convertie à l’idéologie nazie anti-slave en général mais également anti-sémite et anti-tsigane. Cette idéologie continue aujourd’hui à littéralement infecter le monde politique de Kiev vénérant l’un des pires criminels de guerre que l’on ait pu imaginer en la personne de Stepan Bandera érigé en héro national par l’actuel président de l’Ukraine. L’Europe semble ignorer l’histoire, semble ignorer le devoir d’une nation à intervenir dans le cadre d’une ingérence humanitaire, semble ignorer le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, disposition inscrite dans la Charte de l’ONU, et semble ignorer que des hauts responsables politiques en l’occurence la Chancelière Merkel et le président Hollande ont commis l’un des plus graves crimes, un crime commis contre la paix. Tout cela pour soutenir un régime ouvertement ultra-nationaliste teinté de nazisme. En arrière plan se trouvent les Etats-Unis trop heureux d’entrevoir l’occasion de faire main-basse sur les ressources géologiques de la Russie par Ukraine interposée et éventuellement en cas de victoire de l’OTAN de réussir à démanteler la Russie afin d’en faire une sorte de puzzle de nations faciles à diviser en attisant des idéologies ethniques pour les monter les unes contre les autres afin de mieux régner, ce que les USA font d’ailleurs avec les pays de l’Union européenne.

Donc l’Union européenne est pro-fasciste en soutenant un pays ultra-nationaliste sympathisant du régime nazi hitlérien et de surcroit corrompu. Ce n’est pas un syllogisme que d’affirmer ainsi que l’Europe dérive vers un régime totalitaire teinté de nazisme. À la tête de la Commission européenne se trouve un personnage non élu dont le récent passé de corruption sème quelques doutes dans l’opinion publique mais ce n’est pas un problème car les peuples européens acceptent les yeux fermés les décisions de la Commission qu’il s’agisse des achats extravagants de « vaccins » ou de négation des racines de la situation ukrainienne. Les gouvernements nationaux ne protestent pas, ils sont donc complices et cela se concrétise par l’envoi d’armements létaux à l’Ukraine dans le mépris le plus total des lois supposées régir le fonctionnement de l’Union européenne.

La France a-t-elle soumis aux représentants élus du peuple sa décision de livrer de l’artillerie au régime de Kiev, des canons qui servent à tuer des civils ? Non ! Il y a l’OTAN derrière, le bras armé local des Etats-Unis, et c’est en réalité révélateur de la totale vassalisation de l’Europe sous le joug nord-américain. Il s’agit d’une démonstration anthologique de la servitude volontaire si bien décrite par Estienne de La Boétie dont une rue de Paris porte le nom près de l’Eglise Saint-Augustin pour ceux qui ne connaissent pas cette ville. L’endoctrinement par les médias s’explique donc parfaitement pour dissimuler la dérive guerrière tant des décideurs politiques de la France que d’autres pays de l’Union comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Pologne.

Il faut ajouter aussi des rappels historiques pour comprendre le présent. Depuis l’arrivée aux commandes de la Russie de Vladimir Poutine le pays à peine sorti des décombres qui restaient de la vente par appartements du patrimoine industriel de l’ex-URSS par Eltsine à des oligarques soutenus par les Etats-Unis, ce véritable homme d’Etat revêtant une stature comparable à celle d’un De Gaulle, a su redresser l’économie de la Russie en utilisant savamment la religion orthodoxe pour souder la population et la rallier à son dessein de rétablir la grandeur de la Russie. Par exemple l’immense tâche de restauration des églises qui tombaient en ruine dans tout le pays jusqu’en Sibérie a remporté le soutien de toute la population privée de sacré depuis l’arrivée des bolchéviques. [Je voudrais glisser ici une incise au sujet d’Eltsine et de l’attitude américaine après l’éviction de Gorbatchev. Les Américains ont cru que l’occasion de s’infiltrer dans l’économie russe leur était offerte en corrompant quelques aventuriers pour prendre le contrôles de pans entiers de l’économie russe mais cette tendance a été arrêtée lorsque Eltsine a disparu dans l’oubli. Il y eut deux autres tentatives pour déstabiliser la Russie, en Géorgie et en Tchétchénie. On sait comment cela s’est terminé. Les récents troubles secouant à nouveau la Géorgie, favorisés par l’attitude proeuropéenne et pro-américaine de la nouvelle présidente Salomé Zourabichvili, francophone, opportuniste, ancienne diplomate française manipulée par la Commission européenne et les Etats-Unis déplait à Moscou qui n’hésitera pas à intervenir à nouveau au cas où la demande d’adhésion de la Géorgie à l’Union européenne se concrétiserait, car qui dit Union européenne dit aussi OTAN].

Revenons à Vladimir Poutine. Aujourd’hui le produit national brut de la Russie, contrairement à ce que la propagande occidentale affirme, se situe à mi-chemin entre l’Inde et le Japon, c’est-à-dire avant l’Allemagne entrée en récession et pourrie par l’idéologie écologiste. Ce calcul se réfère au pouvoir d’achat et tient compte de l’économie informelle qui ne passe pas par les réseaux bancaires. Il existe un exemple bien connu de ce genre de situation. Il s’agit des communautés de Chinois implantées par exemple à Paris ou encore dans de nombreuses villes portuaires dans le monde. Ces communautés pourtant riches vivent à l’intérieur du groupe et ne font appel aux services bancaires que par nécessité comme par exemple les paiements par carte bancaire. Dans les Etats de la Fédération de Russie à majorité musulmane industrialisés et riches les habitants ne font que très peu appel aux banques puisque les banques n’ont pas le droit de prêter avec intérêts.

Pour de nombreux pays en voie de développement ce miracle russe, sous l’impulsion de Vladimir Poutine, les pousse à considérer que cette politique constructive au sens noble du terme qui rejette le wokisme, les LGBT, et la propagande dans les écoles des innovations idéologiques issues des mouvements gauchistes universitaires américains est l’exemple à suivre. La promotion de la religion et la négation de l’idéologie progressiste nord-américaine satisfait une multitude de pays dans le monde y compris les pays musulmans ! D’ailleurs la Fédération de Russie est par définition et nécessité multiconfessionnelle et cet état de fait ne pose pas de problème. Aujourd’hui la Russie est devenue le premier exportateur de céréales du monde. Riche en hydrocarbures la Russie n’a pas privilégié la production agricole en l’orientant comme les Etats-Unis vers les carburants « verts », politique dont les conséquences sont d’affamer des pays incapables de produire des céréales eux-mêmes, c’est un crime contre l’humanité ! Quel commentateur de plateau télé occidental ose en parler ? Personne ne commentera cette attitude inique car, encore une fois les Européens sont les vassaux des USA et sont rongés de surcroit par l’idéologie verte.

L’Europe et la France, naturellement, ont donc adopté une attitude sympathisante à l’égard du régime de Kiev compatible avec une sympathie pour une idéologie néo-nazie contre laquelle des dizaines de millions de vies furent sacrifiées pour la combattre à l’époque de l’Allemagne nazie, curieux retournement de l’histoire. Les censures variées impactant les réseaux sociaux, les émissions vidéo et certains médias non conformistes rappèlent les pires heures sombres du régime nazi allemand et aussi celles tout aussi sombres du régime de Vichy en France. L’Union européenne dirigée par une femme corrompue et la France, je n’en dirai pas plus, est devenue un conglomérat de nations complices d’un régime nazi et par voie de conséquence, les circonstances aidant, ces nations sont devenues elles-mêmes des régimes nazis. C’est tout simplement écoeurant … La « Jungle et le Jardin » de Josep Borrel est bien une preuve du racisme qui ronge les responsables européens et du racisme au nazisme il n’y a qu’un demi-pas à franchir !

Il est enfin terrifiant de constater avec quel engouement les pays européens considèrent les visées totalitaires du Forum économique mondial dirigé par le fils d’un éminent dignitaire germano-suisse qui collabora étroitement avec l’Allemagne nazie via la société suisse Escher Wyss AG de Zürich dans le cadre d’une collaboration indéniable de la Suisse avec le régime hitlérien. Quand c’est arrangeant on oublie l’histoire ! Pourtant le présent s’explique en analysant cette histoire passée. Donc l’Europe occidentale bascule vers un régime politique néo-nazi totalitaire alors qu’au contraire la Russie représente un modèle de traditionalisme qui plait à nombre de pays en développement. En conclusion je suggère à mes lecteurs de lire l’article de Régis de Castelnau paru sur le site « Vu du Droit » :https://www.vududroit.com/2023/03/alliance-chine-russie-loccident-dans-les-machoires-du-piege/

Réflexions de géopolitique : Ukraine, Organisation de Coopération de Shanghaï

Pierre Conessa a qualifié la propagande occidentale de « viol des foules ». Je trouve l’expression particulièrement significative et les faits le prouvent. Un jour ou l’autre la vérité surgira mais il faut être patient et également user de discernement en utilisant pour s’informer un large éventail de sources pour être capable de réaliser des recoupements. C’est la seule approche honnête que de nombreux journalistes ne prennent mais pas la peine de choisir. En France ils reprennent une dépêche de l’AFP, ajoutent quelques mots pour mettre en exergue un passage ou au contraire à tronquer la dépêche pour en dissimuler les aspects qui ne correspondent pas à la ligne idéologique de leur employeur. On peut appeler cette attitude comme de l’autocensure mais je considère qu’il s’agit plutôt de propagande. Le monde occidental est gavé de propagande jusqu’à la nausée, qu’il s’agisse du changement climatique ou des évènements d’Ukraine. Les agissements de la CIA en Géorgie sont, il fallait s’y attendre, une nouvelle tentative vers la recherche de la démocratie. Et ce type d’intervention souterraine des services américains pour installer la démocratie s’est invariablement terminé par un conflit armé ou un coup d’Etat suivi d’une dictature dans des pays aussi divers que le Guatemala, le Chili ou l’Ukraine.

Le cas de l’Ukraine est un exemple anthologique puisque comme l’explique l’article de Laurent Brayard paru sur le site Donbass-Insider, dès le lendemain des évènements de Maïdan l’OTAN, le bras armé extraterritorial des Américains, a entrainé l’armée ukrainienne en vue d’un conflit armé avec la Russie. Hollande et Merkel n’ont rien fait pour que les accords de Minsk soient respectés par l’Ukraine pour laisser au régime de Kiev le temps de fortifier la véritable triple « ligne Maginot » entourant les oblasts de Lougansk et Donetsk. Le canal d’irrigation provenant du barrage sur le Dniepr situé en amont de Kherson destiné à acheminer l’eau à la Péninsule de Crimée a été coupé et l’alimentation électrique de la péninsule a subi de nombreuses coupures dans le but de faire comprendre à la population criméenne exclusivement russophone qu’elle avait fait une erreur en organisant un référendum démocratique et honnête pour demander son rattachement à la Russie.

Cette demande n’a même pas été examinée par l’ONU. Il s’est agi d’une violation de la Charte des Nations-Unies qui reconnaît le droit des peuples à disposer de leur destinée. Il en fut de même pour les deux républiques auto-proclamées du Donbass. Je rappèle ici que ces mêmes Nations-Unies n’ont jamais entériné le référendum organisé par la France aux Comores dont le résultat fut le rattachement à la France de l’île de Mayotte.

Les Américains, via l’OTAN, avaient donc un plan bien établi 8 années avant l’intervention de la Russie à la demande de ces deux républiques auto-proclamées. À l’évidence les Etats-Unis ont refusé de faire figurer à l’ordre du jour l’examen du dossier de ces deux républiques puisque cela aurait contrecarré leur plan d’agression du Donbass par le régime nazi de Kiev avec le soutien non officiel de l’OTAN. Ce plan américain consiste à vaincre la Russie dans le but de faire main-basse sur les immenses richesses du sous-sol russe, projet conforme aux multiples interventions américaines dans le monde entier pour contrôler les gisements de pétrole, l’USGS, équivalent du BRGM français, étant parfaitement au fait des réserves du sous-sol de presque tous les pays du monde … sauf de la Russie. Une grande partie de la Sibérie n’a pas encore été prospectée correctement et personne ne sait ce qu’il y a sous la majeure partie des traps de Sibérie, un territoire grand comme 14 fois celui de la France recouvert de coulées de basalte. L’un des gisements miniers le plus connu est celui de Norilsk dont les réserves en nickel, cobalt et palladium sont les plus importantes du monde. Il se trouve à la limite de ces traps dans le grand nord sibérien.

Ainsi conformément à la politique impérialiste des Américains ils ont mis le pied en Ukraine dès la chute de l’Union soviétique en organisant la révolution de couleur de 2004 puis les événement de Maïdan, les élections présidentielles officielles ayant permis l’arrivée d’une personnalité pro-russe. Ces évènements, personne ne le nie aujourd’hui, furent organisés et financés par la CIA. Il s’agit de la stratégie classique de déstabilisation d’un pays dont la ligne politique est contraire à l’agenda de domination du monde par Washington. C’est exactement ce qui se passe actuellement en Géorgie, c’est ce que les Américains ont organisé à Hong-Kong il y a quelques années et c’est ce qui aurait pu arriver en France si les électeurs avaient élu Mélanchon, un crypto-marxiste admirateur de Maduro, à la tête de l’État français. En Europe la Commission tient en laisse tous les gouvernements et cette Commission est sous la haute surveillance des Américains.

Mais de nombreux signes de rébellion apparaissent presque chaque jour et je n’en citerai que l’un des plus importants et récent pour ensuite digresser sur l’organisation de coopération de Shanghaï. Le 10 mars 2023, le site Arab News en français a mis en ligne un article relatant l’accord signé à Pékin dont le but est de rétablir des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran sous la houlette de la Chine. Dans un délai de 2 mois ces deux pays rouvriront leurs ambassades respectives, l’accord de coopération en matière de sécurité signé en 2001 sera réactivé, le Ministre saoudien des Affaires étrangère, le prince Faisal ben Farhane, a déclaré que cet accord découle, je cite, « de la vision du royaume basée sur la préférence pour les solutions politiques et le dialogue, et de sa volonté de la perpétuer dans la région ». Comme pour les accords commerciaux entre l’Arabie saoudite et la Chine de vente de pétrole payé en renminbi convertible, on constate un silence pesant de la Maison-Blanche.

Dans le même registre 25 pays et non des moindres comme l’Iran mais également l’Algérie se sont rapprochés de l’Organisation de Coopération de Shanghai (SCO). Le SCO est à l’origine un élargissement d’un groupe de pays dit « groupe des cinq » créé en 1996 regroupant dans un accord de coopération économique et d’assistance mutuelle la Chine, le Kazakhstan, le Kyrgystan, la Russie et le Tajikistan. Avec ces pays l’Inde et le Pakistan constituent l’instance suprême du SCO qui vient d’admettre en tant qu’observateurs les pays suivants : Mongolie, Iran, Afghanistan, Biélorussie, Sri Lanka, Turquie, Cambodge, Azerbaijan, Nepal, Arménie, Egypte, Qatar et Arabie Saoudite. Le cas de l’Algérie est particulier car ce pays ne se trouve pas dans le continent de la grande Asie. Il faut rappeler que selon les statuts du SCO les pays membres et observateurs doivent signer des accords d’assistance militaire et de sécurité, de coopération économique et de mise en place d’une devise alternative au dollar US adossée à un panier de monnaies dans lequel le renminbi convertible constituera la référence.

Si les Américains arrivaient à considérer que tous ces pays sont hostiles aux Etats-Unis et constituent donc un danger pour leur sécurité alors ses velléités guerrières envers la Chine alors en toute logique les Etats-Unis seraient bien avisés d’adopter un profil bas car cette organisation compte parmi ses membres cinq pays disposant d’un arsenal nucléaire dont en particulier la Russie et la Chine et ce dernier pays se dote de vecteurs hypersoniques avec la bienveillante coopération de la Russie. C’est la raison majeure pour laquelle je pense personnellement que les Etats-Unis n’interviendront pas au sujet de Taïwan. Mais je peux me tromper … Liens :

L’OTAN entraînait des soldats ukrainiens depuis au moins 2015

https://www.arabnews.fr/node/356691/monde-arabe

https://en.wikipedia.org/wiki/Shanghai_Cooperation_Organisation

Brève. Crise ukrainienne : la boucherie

Les statistiques du gouvernement ukrainien ont été infiltrées par un hacker turc qui a mis en ligne ce qu’il a trouvé. Sur le front du Donbass c’est Verdun ! Voici ce qu’a rapporté AfriqueMediaTV à ce sujet.

Côté ukrainien, plus de 266000 morts, 160000 blessé dont 56000 irrécupérables, nombre de mercenaires étrangers tués : au moins 20000.

Passons sur les chars, les avions, les hélicoptères, les radars détruits.

En ce qui concerne la coalition russo-donbass, car il faut appeler les choses par leur nom, il faut diviser ces données du gouvernement ukrainien par 10 pour se faire une idée de la véracité des statistiques publiées par les Républiques du Donbass et le Kremlin. Ces dernières sources font état de 30000 civils morts depuis le début des évènements. Jacques Baud a tenu un discours sensiblement identique lors de son dernier exposé au près du Dialogue franco-russe dont voici le lien.

Il apporte dans cet exposé des informations précieuses qui permettent une meilleurs compréhension de la genèse de ce conflit

Vu sur la toile ce jour.

Ici, à l’heure où j’écris ce bref billet, nous sommes toujours le 23 février 2023, date de Polynésie française, à la veille du premier anniversaire de l’intervention spéciale russe dans les républiques indépendantes autoproclamées du Donbass dont le processus d’autodétermination aurait normalement du être reconnue par le secrétariat général de l’ONU conformément au statut de cette institution : Point de vue excellentissime de Pierre-Yves Rougeyron :

Codicille 1. Selon EurasiaReview, reprenant un article du South China Morning Post, le Mossad aurait évalué le nombre de morts respectivement des armées ukrainiennes et russes (+ milices du Donbass + unités Wagner) les suivantes :

Ukraine : Entre 140000 et 180000 morts, groupe russophone tel que détaillé ci-dessus : Entre 14000 et 22000 morts. L’information a été également reprise par la Turquie et brièvement mentionnée d’ailleurs par Jacques Baud.

Cette information souligne le fait que ni Israël (Bennett a été exclu par les ultra-nationalistes religieux israéliens pour cette raison) , ni la Turquie ni la Chine n’ont pu concrétiser le projet de négociations qu’ils préparaient pour mettre un terme au conflit ukrainien. L’échec de ce projet de traité de paix a été torpillé par les Américains avec l’assentiment aveugle des Européens. À ce propos je n’ai pas pu retrouver ces informations qui sans doute ont été censurées ou supprimées car elles sont dérangeantes. C’est la raison pour laquelle j’ai mentionné ces informations au conditionnel bien qu’elles aient été pourtant reprises, je le répète, par Jacques Baud … 

Codicille 2. La Chine et la Corée du Nord disposent de milliers de chars de fabrication soviétique parfaitement entretenus et que ces trains entiers parcourent l’est de la Russie correctement camouflés pour ne pas être repérés par les satellites espions occidentaux pour venir soutenir l’armée russe avec naturellement l’ensemble de la logistique d’entretien et de fourniture de munitions. Ces chars sont directement utilisables malgré leur conception ancienne. À propos du Transsibérien cette ligne ferroviaire est en cours de doublement sur toute sa longueur dans le cadre du projet «Belt and Road » chinois avec des diverticules vers l’Iran et la Turquie … le monde change. Et en bonus cette vidéo qui confirme mes informations :https://www.youtube.com/watch?v=Q1MtY0HwTK8&ab_channel=LigneDroite%E2%80%A2LamatinaledeRadioCourtoisie(Bernard Wicht reprend les chiffres du Mossad et mentionne jusqu’à 350000 morts et blessés au sein de l’armée ukrainienne depuis le début des évènements …).

Opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine. Explications

En prélude au premier anniversaire de l’opération spéciale russe dans le Donbass, Christelle Néant dresse un tableau du déroulement des évènements sur son site Donbass-Insider que je reproduis ici. Christelle Néant est une journaliste française vivant dans le Donbass depuis les évènements de Maïdan. Elle n’a jamais cessé de dénoncer les crimes commis par l’armée ukrainienne depuis ce coup d’État à l’encontre des populations civiles russophones en bombardant et détruisant des cibles civiles avec de l’artillerie à longue portée et des fusées. J’ai choisi de faire figurer cet article sur mon blog après avoir écouté de longs passages du discours de Vladimir Poutine sur l’Etat de la nation russe. Voici donc une copie de son article paru sur Donbass-Insider paru le 19 février 2023.

« Opération militaire spéciale russe en Ukraine – une année de révélations ».

Il y a un an, l’armée ukrainienne augmentait brusquement ses bombardements contre le Donbass, prélude à une future attaque contre la RPD et la RPL (Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk). Quelques jours plus tard, l’armée russe entrait sur le territoire des deux républiques populaires afin de les protéger. En un an, l’opération militaire spéciale s’est avérée être un catalyseur de révélations, tant pour la Russie que pour l’Ukraine, ainsi que sur le plan international.

Le 24 février 2022, la Russie lançait l’opération militaire spéciale en Ukraine, et toute la presse occidentale a hurlé comme un seul homme à l’agression injustifiée de Moscou contre son voisin. Comme atteints d’amnésie, les médias occidentaux ont totalement occulté la guerre qui ravageait le Donbass depuis 2014, et surtout ont fermé les yeux complaisamment sur les bombardements de l’armée ukrainienne avant le déclenchement de l’opération militaire russe en Ukraine.

Très vite, la montée du néo-nazisme en Ukraine, la corruption endémique du pays, les crimes de guerre de l’armée ukrainienne depuis 2014 dans le Donbass, la torture systémique dans les geôles du SBU et des bataillons néo-nazis, tout ce qui pouvait nuire à l’image de Kiev, a été méthodiquement caché sous le tapis par les médias occidentaux. Et très vite, ces mêmes médias occidentaux ont commencé à relayer sans plus aucun contrôle la propagande ukrainienne, se vautrant avec elle dans la russophobie la plus crasse et les mensonges les plus éhontés.

Si avant le 24 février 2022, la propagande occidentale se contentait de garder un silence coupable sur les bombardements réguliers de l’armée ukrainienne, et les crimes de guerre de Kiev, et qu’elle accusait constamment la Russie de ne pas respecter les accords de Minsk au lieu de se pencher sur leur non respect par l’Ukraine, tout en accusant Vladimir Poutine d’être un dictateur, le lancement de l’opération militaire spéciale a montré le visage hideux des médias occidentaux, qui n’ont pas hésité à relayer la propagande russophobe la plus immonde.

L’opération militaire spéciale a révélé à quel point ces médias occidentaux qui se prétendent objectifs et neutres, ne sont que des relais de propagande de l’OTAN, prêts à rapporter n’importe quelle fausse information, ou à approuver les crimes les plus ignobles pourvu que cela soit contre la Russie. Massacre de Boutcha, accusation de viols de masse contre les civils ukrainiens, y compris des enfants ou des personnes âgées, distribution de viagra aux soldats russes, approbation d’une future épuration ethnique en Crimée pour en évincer les Russes, tous les relents de fosse sceptique publiés dans les médias ukrainiens, ont été repris par les médias occidentaux.

Cette année d’opération militaire spéciale a aussi été un catalyseur de révélations pour la Russie, les faux patriotes ont montré leur vrai visage en fuyant le pays, les failles de l’armée russe ont été révélées au grand jour, lui permettant de corriger ses erreurs et de se renforcer, des unités comme celles de la milice populaire, les bataillons Akhmat ou Wagner ont, via leurs succès sur le terrain, montré la voie à suivre en matière de combat au 21e siècle, les journalistes russes ont montré l’exemple sur ce que devrait être le 4e pouvoir, en faisant remonter les problèmes jusqu’au sommet de l’État, permettant ainsi de les résoudre, et prouvant à tous les propagandistes occidentaux, qu’il y a bien plus de liberté d’expression en Russie qu’en Occident, et enfin, l’écrasante majorité du peuple russe a montré que le patriotisme russe est toujours bien vivant.

En Ukraine, l’opération militaire spéciale a révélé toute l’horreur du régime de Kiev. La mobilisation à marche forcée de toute la population masculine du pays, l’utilisation des soldats ukrainiens comme de la vulgaire chair à canon, la dissimulation massive des morts parmi les soldats ukrainiens pour ne pas payer les compensations aux familles, les mauvais traitements voire l’exécution pure et simple des prisonniers de guerre, les meurtres des civils des villes récupérées par l’armée ukrainiennes au moindre soupçon d’avoir reçu ne serait-ce que de l’aide humanitaire russe, l’utilisation des civils comme boucliers humains par les soldats ukrainiens, la destruction systématique de tout ce qui est russe dans le pays, les plans d’offensive ukrainienne contre le Donbass, l’utilisation d’armes chimiques, les bombardements de la centrale nucléaire de Zaporojié, au risque de provoquer une catastrophe, et surtout la divulgation du travail extrêmement dangereux de dizaines de laboratoires biologiques ukrainiens, financés et dirigés par les États-Unis.

Enfin, cette année d’opération militaire spéciale russe en Ukraine aura été riche de révélations à l’international. Les preuves de la compromission de l’OSCE avec l’armée ukrainienne et les autorités de Kiev ont été trouvées lors de l’avancée des forces russes, l’Allemagne et la France ont avoué que les accords de Minsk n’avaient pas été signés pour rétablir la paix dans le Donbass, mais pour donner du temps à l’Ukraine pour se réarmer (justifiant ainsi pleinement l’opération militaire spéciale russe en Ukraine), les États-Unis ont révélé leur nature prédatrice (y compris envers leurs soi-disant alliés) et terroriste, en détruisant les gazoducs Nord Stream 1 et 2, l’Union Européenne a démontré qu’elle n’était qu’un laquais de Washington, en prenant des sanctions contre la Russie qui ont détruit l’économie européenne, et en déshabillant ses armées nationales pour fournir à l’Ukraine de plus en plus d’armes, dont elle se sert pour commettre des crimes de guerre.

L’Occident a aussi démontré toute l’étendue de ses doubles standards et de ce que valent ses « valeurs humanistes » en fermant les yeux sur ces crimes de guerre ukrainiens commis avec des armes occidentales, tout en organisant une hystérie russophobe qui a viré à la censure pure et simple de tout ce qui est russe, allant des médias jusqu’aux sportifs et artistes russes.

L’Occident a enfin clairement révélé durant l’année écoulée ses plans visant à dépecer la Russie en plus petits États, démontrant ainsi le danger qui planait non seulement pour le Donbass, mais pour la fédération de Russie elle-même. Et le cynisme des pays occidentaux, qui utilisent l’Ukraine comme terrain de combat, et sa population comme chair à canon, a montré toute l’hypocrisie de cet Occident qui se prétend défenseur de la souveraineté du pays.

Au contraire, les véritables alliés de la Russie se sont révélés lors de cette année, aidant Moscou à mener son opération militaire spéciale, et à contourner les sanctions occidentales, isolant ainsi de plus en plus les pays occidentaux sur la scène internationale. D’ailleurs lors de l’année écoulée plusieurs pays, entre autre africains, ont commencé à tenir tête de plus en plus fermement aux pays occidentaux, l’opération militaire spéciale russe en Ukraine ayant révélé toutes les faiblesses de cet Occident qui se prend pour la communauté internationale toute entière.

Malheureusement, à l’heure où j’écris ces lignes, l’armée ukrainienne a bombardé cet après-midi le centre de Donetsk, tuant une civile et en blessant onze autres dont une enfant de neuf ans. L’opération militaire spéciale russe en Ukraine n’est pas encore terminée, mais les forces russes continuent d’avancer petit à petit pour libérer le territoire du Donbass et faire cesser ces crimes de guerre de l’armée ukrainienne.

En un an d’opération militaire spéciale russe en Ukraine, de nombreux civils ont été tués par les bombardements ou les techniques de combat de l’armée ukrainienne, qui les utilise comme des boucliers humains. Cette année fut la plus sanglante et la plus terrifiante des sept que j’ai vécues dans le Donbass. Celle où j’ai le plus pleuré devant les corps de civils, devant les corps d’enfants tués par des obus et des roquettes fournies par l’Occident, fournies par mon pays natal, la France. Si jusque là j’étais indignée du silence complice des autorités françaises qui fermaient les yeux sur les crimes de guerre et le non respect des accords de Minsk par l’Ukraine, durant l’année écoulée cette indignation s’est transformée en honte, de voir mon pays natal fournir à Kiev des armes qui ont tué des civils, dont des enfants, dans ce Donbass, cette Russie, qui est devenue ma patrie.

Les révélations de cette première année d’opération militaire spéciale russe dans le Donbass ont montré que cette dernière était nécessaire pour éviter l’attaque de la RPD et de la RPL par l’armée ukrainienne, et le génocide pur et simple de la population civile qui s’en serait suivi. Ce qui s’est passé à Boutcha, Izioum, ou Koupiansk, lorsque les forces ukrainiennes ont assassiné purement et simplement ceux qui avaient travaillé avec les Russes, ou simplement accepté de l’aide humanitaire ou de la nourriture russes, a révélé ce qui attendait les habitants du Donbass, si l’armée ukrainienne n’avait pas été empêchée de mener son plan d’attaque prévu pour le mois de mars 2022.

Et la révélation des plans ukrainiens et occidentaux, ainsi que du travail dangereux des laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine, a montré que la Russie elle-même était en danger, et devait agir si elle voulait tout simplement continuer d’exister en tant qu’État souverain et uni.

Il faut maintenant mener le processus à son terme, et terminer la dénazification, et la démilitarisation de l’Ukraine, afin de protéger non seulement le Donbass, mais aussi la Russie toute entière.

Christelle Néant

Lien : https://www.donbass-insider.com/fr/2023/02/19/operation-militaire-speciale-russe-en-ukraine-une-annee-de-revelations/

Pourquoi il faut se souvenir du discours de Poutine à la conférence de Münich en 2007

Article d’Alfred-Maurice de Zayas paru sur le site CounterPunch le 13 février 2023 dont le titre original est « Remembering Vladimir Putin’s speech of 10 February 2007 at the Munich Security Conference ». Alfred-Maurice de Zayas est un historien, juriste et écrivain de nationalité helvético-américaine qui fut notamment ancien conseiller du secrétaire général des Nations-Unies ( https://en.wikipedia.org/wiki/Alfred-Maurice_de_Zayas ). L’Occident, selon Alfred de Zayas a laissé passer l’occasion d’établir un nouveau cadre de sécurité qui, après la guerre froide, aurait pu garantir la paix. Son analyse point par point du discours de Poutine jette une lumière crue sur la responsabilité de l’OTAN dans la guerre d’Ukraine et sur le rôle des médias. À lire avec attention.

l y a seize ans, le 10 février 2007, le président russe Vladimir Poutine a prononcé un discours historique lors de la conférence de Munich sur la sécurité. C’était une formulation claire de la politique étrangère russe de l’après-guerre froide, axée sur la nécessité du multilatéralisme et de la solidarité internationale.  Les grands médias n’ont pas donné beaucoup de visibilité à l’analyse de la sécurité de Poutine en 2007, et ils ne le font toujours pas.  Pourtant, cela vaut la peine de revenir sur ce discours.

En 2007, j’ai perçu les implications du discours de Poutine et j’ai même distribué le texte à mes étudiants de l’École de diplomatie de Genève.  Parfois, je distribue le discours de Poutine en même temps que le brillant discours d’ouverture du président John F. Kennedy à l’American University[1] le 10 juin 1963. C’est un appel à la rationalité qui a conservé toute sa pertinence.  Si tout le monde le lisait et appliquait ce qu’il contient, nous ne nous trouverions pas dans la situation dangereuse et tragique que nous connaissons aujourd’hui.

Permettez-moi de citer Kennedy : « Tout en défendant leurs propres intérêts vitaux, les puissances nucléaires doivent éviter les confrontations qui amènent un adversaire à choisir entre une retraite humiliante ou une guerre nucléaire. Adopter ce genre de ligne de conduite à l’ère nucléaire ne serait qu’une preuve de la faillite de notre politique – ou le souhait d’une mort collective pour le monde entier.« [2]

Je partage parfois avec mes étudiants l’article publié dans le New York Times par notre diplomate par excellence George F. Kennan. Il mettait en garde contre le fait de revenir sur notre parole donnée à la Russie en étendant l’OTAN vers l’est, contrairement aux assurances données par notre secrétaire d’État James Baker à Mikhaïl Gorbatchev : « Pourquoi, avec toutes les possibilités pleines d’espoir engendrées par la fin de la guerre froide, les relations Est-Ouest devraient-elles devenir centrées sur la question de savoir qui serait allié avec qui et, par voie de conséquence, qui serait contre qui dans un futur conflit militaire fantaisiste, totalement imprévisible et des plus improbables ? Pour dire les choses crûment, l’élargissement de l’OTAN serait l’erreur la plus fatale de la politique américaine de toute l’ère de l’après-guerre froide. On peut s’attendre à ce qu’une telle décision enflamme les tendances nationalistes, anti-occidentales et militaristes de l’opinion russe ; à ce qu’elle ait un effet négatif sur le développement de la démocratie russe ; à ce qu’elle rétablisse l’atmosphère de la guerre froide dans les relations Est-Ouest et à ce qu’elle oriente la politique étrangère russe dans des directions qui ne nous plaisent pas du tout…  » [3].

Les voyants auraient dû clignoter lorsque Poutine a prononcé son discours de Munich en 2007, dix ans après l’avertissement de Kennan. Dans ce discours, Poutine a calmement exprimé son inquiétude concernant : « des « bases américaines légères avancées » de 5000 militaires chacune. Il se trouve que l’OTAN rapproche ses forces avancées de nos frontières, tandis que nous – qui respectons strictement le Traité – ne réagissons pas à ces démarches.
Il est évident, je pense, que l’élargissement de l’OTAN n’a rien à voir avec la modernisation de l’alliance, ni avec la sécurité en Europe. Au contraire, c’est un facteur représentant une provocation sérieuse et abaissant le niveau de la confiance mutuelle. Nous sommes légitimement en droit de demander ouvertement contre qui cet élargissement est opéré. Que sont devenues les assurances données par nos partenaires occidentaux après la dissolution du Pacte de Varsovie ? Où sont ces assurances ? On l’a oublié. Néanmoins, je me permettrai de rappeler aux personnes présentes dans cette salle ce qui a été dit. Je tiens à citer des paroles tirées du discours de M. Werner, alors Secrétaire général de l’OTAN, prononcé à Bruxelles le 17 mais 1990 : « Que nous soyons prêts à ne pas déployer les troupes de l’OTAN à l’extérieur du territoire de la RFA, cela donne à l’Union soviétique des garanties sûres de sécurité »
.

Malheureusement, l’accueil réservé au discours de Poutine en Occident a été minimal. Ses avertissements et ses prédictions n’ont pas été pris au sérieux. C’est peut-être parce que nous avons une perception déformée de la réalité, une sorte de solipsisme ancrée dans notre vision égocentrique du monde. La plupart des Occidentaux n’étaient et ne sont toujours pas au courant du discours de Poutine ni, d’ailleurs, des textes des deux propositions qu’il a mises sur la table en décembre 2021 : deux projets de traités solidement ancrés dans la Charte des Nations unies, concrétisant la nécessité de s’entendre sur un modus vivendi et de construire une architecture de sécurité pour l’Europe et le monde.

Les grands médias portent une responsabilité considérable dans le fait qu’ils n’ont pas informé le public du discours de Poutine et de ses offres répétées de négocier de bonne foi, comme l’exige l’article 2, paragraphe 3, de la Charte des Nations unies. Il est clair que l’expansion de l’OTAN et la militarisation de l’Ukraine constituent une menace existentielle pour la Russie, et que la diabolisation malveillante de la Russie et de Poutine depuis le début des années 2000 a entraîné une menace, un « risque » de recours à la force, ce qui est interdit par l’article 2(4) de la Charte des Nations Unies.

Comme je l’ai compris à l’époque et aujourd’hui, le discours de Poutine était une main tendue à l’Occident. C’était la preuve qu’il était prêt à s’asseoir et à discuter du nouvel ordre mondial après la guerre froide.

Mikhaïl Gorbatchev, Boris Yeltzin et Poutine n’ont cessé d’exprimer leur souhait de tourner la page de la confrontation entre les États-Unis et l’Union soviétique et d’ouvrir un nouveau chapitre de coopération dans l’intérêt de l’humanité tout entière.

Certains hommes politiques et universitaires occidentaux partageaient également l’espoir que le monde pourrait enfin mettre en œuvre le désarmement au service du développement, que les deux grandes puissances nucléaires réduiraient leurs stocks et finiraient par interdire les armes nucléaires. Imaginez si tous les fonds qui ont été et sont encore consacrés à l’armée, aux bases militaires, à l’achat de chars, de missiles et d’armes nucléaires étaient disponibles pour financer l’éducation, la santé, le logement, les infrastructures, la recherche et le développement !

L’humanité a eu un bref moment d’espoir transcendantal. Le président Bill Clinton a brisé cet espoir lorsqu’il a consciemment rompu les promesses faites par James Baker à Gorbatchev selon lesquelles l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est. Il s’agissait d’un orgueil démesuré à courte vue, l’expression de la conviction que nous étions la seule superpuissance, capable de dicter aux autres ce qu’ils devaient faire ou ne pas faire. Les politiciens occidentaux se sont réjouis du fait que la Russie ne pourrait rien faire contre notre abus de confiance. Nous avons triché, comme nous trichons si souvent dans les relations internationales. Je dirais même que nous avons développé une « culture de la tricherie »[4], consistant à profiter de l’autre chaque fois que cela est possible. C’est perçu presque comme de l’habileté, une vertu séculaire.

Et pourtant, la Russie ne menaçait personne en 1997 – elle voulait rejoindre l’Occident sous la bannière des Nations unies et de la Charte des Nations unies qui s’apparente à une constitution mondiale. C’est d’ailleurs le seul « ordre international fondé sur des règles » existant dans le monde. Mais les États-Unis ne partageaient pas la vision d’un monde multipolaire et du multilatéralisme. Et à ce jour, les États-Unis croient toujours en leur propre « exceptionnalisme » et aux fantasmes impérialistes de Zbigniew Brzezinski [5] et Paul Wolfowitz.

Des universitaires avisés comme les professeurs Richad Falk, Jeffrey Sachs, John Mearsheimer et Noam Chomsky ont reconnu depuis longtemps les erreurs colossales commises par les politiciens américains, de Clinton à  Joe Biden en passant par George W. Bush, Barack Obama et Donald Trump. Hélas, ces professeurs ne chantent pas la chanson que le complexe militaro-industriel-financier veut entendre, et c’est pour cette raison que les médias mainstream ne leur donnent pas de visibilité.

Dans une société démocratique, le public a le droit de savoir et doit avoir accès à toutes les sources d’information et d’analyse. Hélas, les grands médias américains s’adonnent depuis des décennies au « Russia-bashing » et s’ingénient à dénigrer les politiciens russes, la culture russe et même les athlètes russes. Je me souviens encore des choses ridicules qui ont été écrites sur les athlètes russes pendant les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Je me souviens des caricatures négatives dans la presse et de la diffamation incessante des Russes dépeints comme des totalitaires.  C’est la création artificielle de tels sentiments négatifs envers d’autres peuples et cultures qui facilite la propagande de guerre et sert à justifier les sanctions et les crimes de guerre, tout cela en violation de l’article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et en violation de la Constitution de l’UNESCO.

Le problème ne se limite pas aux États-Unis – il est emblématique pour l’ensemble de l’Occident. Les professeurs ou les journalistes qui ont essayé de rester objectifs et de faire des reportages équilibrés ont été (et sont) dénoncés comme des marionnettes de Poutine, des idiots utiles ou (en Allemagne) des « Putin Versteher » – comme s’il était en quelque sorte inapproprié de faire un effort pour comprendre le point de vue de Poutine, et de ne pas simplement avaler le récit biaisé que les médias mainstream nous vendent. On pourrait penser que toute personne intelligente voudrait comprendre la façon dont Poutine, Zelensky, Biden, Scholz, Macron, etc. voient réellement les choses.

Il est vrai que nombre de nos meilleurs esprits ont compris le danger que représentait l’expansion de l’OTAN.  Beaucoup ont compris que si nous continuions à provoquer l’ours russe, tôt ou tard, l’ours répondrait. En août 2008, le président géorgien Mikheil Saakashvili, poussé par les États-Unis, a décidé d’attaquer l’Ossétie du Sud. Après la réponse décisive et proportionnée de la Russie dans cette courte guerre, j’ai pensé que nous aurions pu apprendre quelque chose. Hélas, nous n’avons rien appris. Nous avons continué les provocations et la propagande de guerre.

Il semble que nous, les Occidentaux, vivions dans nos propres bulles. Premièrement, nous sommes convaincus que nous sommes « les gentils » par définition. C’est un élément de foi. On me l’a inculqué au lycée à Chicago, à l’université et à la faculté de droit de Boston. Je l’ai absorbé de la presse, des films d’Hollywood, de la littérature. L’endoctrinement tant doux que dur a été complet, et notre faculté d’autocritique reste terriblement sous-développée. Deuxièmement, nous, les États-Unis, sommes un continent séparé par deux océans de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie. Nous avons l’illusion d’être invincibles. Hélas, à l’ère nucléaire, aucun endroit sur la planète n’est sûr.

Permettez-moi de revenir sur la guerre de l’information et les médias. Il est certain que la propagande que Washington et Bruxelles produisent et diffusent dépasse de loin tout ce que Goebbels a pu faire avec sa propagande nazie. Et il ne s’agit pas seulement de la désinformation et des récits biaisés du New York Times, du Washington Post, du Times, du Frankfurter Allgemeine Zeitung, d’El Pais, voire du Neue Zürcher Zeitung – il s’agit de la suppression de la dissidence, de la suppression d’autres points de vue et perspectives. C’est précisément la raison pour laquelle des millions de personnes en Occident restent si ignorantes, et c’est pourquoi RT et Sputnik sont calomniés et censurés. Parce que « Big Brother » ne permettra pas que le grand public comprenne que le conflit en Ukraine a une longue histoire, que l’OTAN n’est pas le « gentil ».  Peut-être qu’un jour, lorsque nous saisirons l’ampleur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par les États membres de l’OTAN en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, nous comprendrons que l’OTAN – à l’origine une alliance défensive légitime – s’est progressivement transformée en une organisation criminelle au sens des articles 9 et 10 du Statut de Nuremberg.

Notes:

1.https://www.jfklibrary.org/learn/about-jfk/historic-speeches/american-university-commencement-address

2.See also my essay https://www.counterpunch.org/2022/09/14/natos-death-wish-will-destroy-not-only-europe-but-the-rest-of-the-world-as-well/

3.https://www.nytimes.com/1997/02/05/opinion/a-fateful-error.html

4.https://www.counterpunch.org/2022/01/28/a-culture-of-cheating-on-the-origins-of-the-crisis-in-ukraine/

5.The Grand Chessboard: American Primacy and Its Geostrategic Imperatives. New York: Basic Books, 1997