Le jour où la science climatique a basculé vers la fausse science

Le 23 juin 1988 James Hansen initia la grande peur du réchauffement global lors de sa présentation devant le Congrès américain. Ce jour avait-il été choisi à dessein ? Peut-être car à Washington ce jour-là les températures frisaient les 32 degrés C comme dans la majeure partie de l’est des Etats-Unis. Ce fut le jour globalement le plus chaud depuis l’année 1895 car 66 % de toutes les stations météo américaines rapportaient une température supérieure 32,2 °C (90 °F). Une exception, une « goutte chaude » comme on dit maintenant, une anomalie passagère de même que l’on dit une « goutte froide » et ce genre de terme révèle la confusion entre météorologie et climat.

Bref, cette goutte chaude du 23 juin 1988 contribua à convaincre les membres du Congrès qu’il y avait une urgence climatique. Pourtant en reprenant le nombre de jours au cours desquels les stations météo américaines enregistrèrent des températures supérieures à 32,2 °C cette anomalie constituait bien une exception dans la tendance au refroidissement depuis la fin de l’optimum moderne centré sur les années 1930.

Les décideurs politiques corrompus par la propagande de l’IPCC ne peuvent plus revenir en arrière, ils ne peuvent plus admettre que la courbe en crosse de Hockey de Michael Mann était une fraude, ils ne peuvent plus contester l’effet de serre considéré comme dévastateur du CO2, ils ont plongé dans la croyance en la fausse science érigée en dogme. La situation politico-climatique est devenue au fil des années une sorte de religion. En effet, quand on nie la vraie science on entre non pas dans l’empirisme mais dans la croyance. Galilée dut se rétracter pour échapper au bûcher quand il prétendit avec raison que la Terre tournait autour du Soleil. Si je rappelle ici cet épisode de Galilée la raison en est révélatrice de la totale impossibilité pour l’Eglise de Rome de reconnaître encore aujourd’hui son erreur au sujet de Galilée. Il n’y a jamais eu de révision du procès de Galilée, l’Eglise de Rome n’existant qu’appuyée sur des dogmes. Cette histoire d’effet de serre du CO2, de rétro-action de ce gaz conduisant à une échauffement de la surface de la Terre est un dogme qui nie les lois fondamentales de la thermodynamique. 

James Hansen s’inspira des études qu’il avait conduit sur l’atmosphère de Vénus en concluant faussement que les quantités infinitésimales de CO2 atmosphérique devaient conduire si elles augmentaient à la situation vénusienne. Puis Hansen commença à délirer en introduisant des moyennes de températures ce qui est non-sens scientifique et ce faisant il ouvrit la porte à toutes sortes de fraudes dont l’IPCC est friand y compris Michael Mann. On pourrait dire que cette dérive est promue par des lobbys qui n’ont rien à voir avec l’étude du climat ou des propriétés du CO2. En réalité quand un scientifique commence à mentir à ses pairs et aussi à mentir à lui-même il est inimaginable qu’il se rétracte surtout quand l’enjeu climatique est devenu aujourd’hui une problématique mondiale. Je ne me gène pas pour écrire ici que James Hansen est l’un des plus grands malfaiteurs de l’humanité (par opposition à bienfaiteur) et il y en a beaucoup d’autres qui utilisent une fausse science pour promouvoir des concepts économiques et politiques désastreux pour le plus grand malheur de l’humanité. Inspiré d’un article de Tony Heller :https://realclimatescience.com/2022/06/the-day-the-science-died/