Il faut brûler encore plus de charbon et de résidus pétroliers pour sauver le climat !

Il ne faut pas oublier aussi et surtout les résidus des raffineries de pétrole riches en soufre, de haute viscosité à la température ambiante qui ne peuvent être valorisés. En effet, selon la provenance du pétrole ces résidus sont présents en quantités variables mais tous les pétroles conduisent à des résidus comme les goudrons utilisés pour les revêtements routiers et les HFO (High Fuel Oils) visqueux à température ambiante comme mentionné ci-dessus, propriété physique réduisant les risques d’inflammation quand ils sont stockés dans les soutes des grands navires. De plus, par unité de volume ces HFO représentent une quantité d’énergie supérieure à celle du diésel léger utilisé par les véhicules routiers. Leur seule voie de valorisation est donc le transport maritime équipé de moteurs de propulsion deux-temps de cylindrée conséquente, jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de litres pour les plus imposants qui comptent jusqu’à 14 cylindres en ligne. La teneur élevée en dérivés soufrés de ces résidus de pétrole ne représente pas de danger notoire pour ces moteurs deux-temps gigantesques.

Le transport maritime fait régulièrement la une des environnementalistes qui accusent ce mode de transport de tous les maux en particulier de contribuer largement au réchauffement du climat. Voilà le problème qui agite les écologistes de salon qui n’ont aucune idée claire des arguments qu’ils avancent d’autant plus que de nombreuses évidences indiquent que la flotte commerciale maritime est la seul issue de valorisation de ces résidus HFO. Les régulations internationales relatives à la navigation dans l’Océan Arctique restreint l’usage des HFO. C’est la raison invoquée pour construire des brise-glaces à propulsion nucléaire, une technologie réservée à des pays comme la Russie dont la façade maritime arctique est considérable. Venons-en aux récriminations injustifiées des écologistes de salon. Ils ne se sont jamais rendus dans l’immense salle des machines d’un gros transporteur de containers de 300 mètres de long. Certes les fumées sont malodorantes et chargées en particules de carbone mais ont-elles un si perturbateur effet sur le climat ? Voilà une question. La combustion des HFO par la marine marchande dégage des quantités importantes d’aérosols en particulier soufrés, les oxydes de soufre, et azotés, les oxydes d’azote qu’un moteur diesel produit fatalement et leur élimination est un problème technologique qui ne peut pas être résolu à bord d’un bateau de transport maritime. La réduction des émissions de ces aérosols est largement obligatoire dans les installations industrielles, usines de production d’électricité, incinérateurs et industrie chimique, les régulations environnementales étant devenues de plus en plus strictes depuis le début des années 2010. Ces régulations ont été mises en place également dans les transports terrestres utilisant du carburant diesel. Depuis le début des années 2010 on a assisté à une réduction de la teneur en ces aérosols dans l’atmosphère conduisant à une diminution de la réflexion par les hautes couches de l’atmosphère des radiation infra-rouges provenant du Soleil. 

Cette réflexion du rayonnement infra-rouge solaire est provoquée par la couche nuageuse dont la formation est très dépendante des aérosols qui servent de points de condensation de la vapeur d’eau dans les hautes couches de l’atmosphère. Par voie de conséquence la diminution des émissions d’aérosols dans l’atmosphère contribue directement à l’échauffement moyen global de la Terre au niveau du sol. Ce échauffement était en moyenne de 0,18 °C par décade au cours de l’intervalle 2000-2009 pour atteindre 0,35 °C par décade au cours des 10 années suivantes correspondant à une diminution constante des émissions d’aérosols consécutive aux mesure législatives prises dans la plupart des pays développés et également la Chine qui a mis en place un contrôle strict des émissions de ces aérosols pour les usines d’électricité utilisant du charbon. Si on compare l’effet du CO2 sur les températures moyennes de surface, avec un accroissement de la teneur de ce gaz de 22 ppm en dix ans, l’effet dit de serre du CO2 est largement négligeable par rapport à l’effet de la réduction de la couverture nuageuse due à la diminution des aérosols, au point d’être éclipsé par cet l’effet de la diminution de la couverture nuageuse.

Ces derniers résultats (liens en fin de billet) confirment le fait que la science du climat est toujours en évolution et que rien n’est acquis définitivement. Les tenants de la théorie de l’effet de serre du CO2, dont en particulier l’IPCC, ont simplement oublié le rôle des nuages dans les variations du climat, ils devront revoir leur copie …

Note. La relation entre l’irradiance exprimée en W/m2, une donnée factuelle, et la température globale moyenne – ne peut pas faire de moyennes de températures – n’a aucune signification physique puisque la température est un paramètre physique actif. Les deux articles cités en lien doivent être décorrélés mais n’enlève rien au fait que la diminution de la teneur en aérosols, en particulier dans la haute atmosphère, contribue à l’échauffement au sol, ce qui n’a rien à voir avec le supposé effet de serre.

Billet inspiré d’un article de Pierre Gosselin paru sur son site :https://notrickszone.com/2022/11/10/now-its-claimed-anthropogenic-global-warming-is-driven-by-aerosol-emissions-reductions-not-co2/

Liens: https://doi.org/10.1175/JCLI-D-22-0081.1 et https://doi.org/10.1029/2020JDO33590

Je suis donc bien un complotiste !

Ce billet est une retranscription de mémoire de la conversation que j’ai eu ce soir mardi avec ce jeune diplômé d’une école belge de formation de conseillers auprès des décideurs politiques que j’avais déjà rencontré. Ce jeune homme se trouvait à Moorea dans le même petit hôtel en bord de mer mais nous n’avions pas eu l’occasion de reprendre la discussion que nous avions entamé plusieurs jours auparavant au sujet du “changement climatique”. Ce mardi soir je suis donc revenu à la charge quand ce jeune homme dont j’ignore le prénom a abordé à nouveau le sujet en commençant par la montée des eaux océaniques qui menacent de nombreux pays dans le monde. Je lui ai alors rappelé que la barrière de corail entourant partiellement l’île de Tahiti datait de moins de 30000 ans et qu’elle s’est formée grâce à la montée du niveau des mers consécutive à la fin de la dernière glaciation ayant eu pour conséquence une fonte rapide des calottes glaciaires de Scandinavie, des Alpes, du Canada et de bien d’autres régions.

  • Oui, mais 99 % des scientifiques sont d’accord pour admettre que le niveau des eaux océaniques va encore monter à cause du CO2 !

Pourquoi pas, ai-je rétorqué, mais il ne faut pas oublier que le CO2 est le principal nutriment des plantes et du phytoplancton. Malgré cette augmentation du taux de CO2 l’atmosphère terrestre est paradoxalement beaucoup plus pauvre en ce gaz que du temps du carbonifère ou des dinosaures, ai-je dit.

  • Oui, mais le CO2 contribue au réchauffement du climat !

Cette affirmation est fausse : les bandes d’absorption du CO2 dans le domaine infra-rouge sont noyées par celles de la vapeur d’eau que les éminents membres du GIEC (IPCC) ont oublié d’inclure dans leurs simulations. De plus il y a infiniment plus de vapeur d’eau que de CO2 dans les basses couches de l’atmosphère, par conséquent l’effet du CO2 est négligeable.

  • Oui, mais il y a l’effet de serre !

J’attendais cette remarque. L’effet de serre du CO2 est une pure propagande car s’il existait il contredirait les principes fondamentaux de la thermodynamique. Je t’explique. Pour que le CO2 présent dans l’atmosphère en quantités infinitésimales en regard de la vapeur d’eau soit capable de réchauffer les basses couches de cet atmosphère il faudrait qu’il se trouve dans un état excité après avoir absorbé des photons infra-rouges tel que les photons réémis soient suffisamment énergétique pour chauffer ces basses couches de l’atmosphère. L’IPCC n’a jamais précisé dans ses schémas à quelle altitude ces molécules de CO2 se trouvaient pour présenter cet effet de serre. Curieux, non ? De plus les photons réémis par les molécules de ce gaz sont toujours et systématiquement moins énergétiques que ceux provenant du Soleil et affirmer le contraire est une violation du deuxième principe de la thermodynamique.

Là j’ai senti que mon interlocuteur était à cours d’argument. Il a alors dévié la conversation sur la grande barrière de corail australienne. Merveilleux jeune homme trop convaincu de son savoir acquis dans son école et pourtant un savoir inexistant. Je lui ai tout de suite asséné une sorte de coup de grâce en lui rappelant ce que l’on s’était bien gardé de lui enseigner : les images de coraux blanchis ont été soigneusement choisies pour renforcer la propagande climatique. Il s’agit de coraux soit meurtris par des rejets d’eaux usées et polluées qui ne peuvent se diluer rapidement avec les courants. Le cas emblématique est celui de l’île de Mayotte entourée d’un lagon, une île qui ne possède aucun système de traitement des eaux usées. La principale cause du blanchiment des coraux est l’attaque virale qu’ils subissent, phénomène bien identifié mais encore mal connu et totalement hors de contrôle dans de petites zones coralliennes réparties dans le monde. Ni le soit-disant réchauffement du climat ni la tout aussi soit-disante acidification des océans ne sont responsables de ce phénomène qui existe probablement depuis que les coraux existent.

Puisque je niais systématiquement ses arguments il fut décidé, après avoir été traité de complotiste, de mettre un terme à cette discussion. Voilà ce que l’on enseigne aux étudiants promis à un rôle de conseillers des décideurs politiques : si on ose remettre en question la propagande relative au climat, à la dégradation des conditions de vie des loutres de mer, que sais-je encore, on est traité de complotiste …

Le jour où la science climatique a basculé vers la fausse science

Le 23 juin 1988 James Hansen initia la grande peur du réchauffement global lors de sa présentation devant le Congrès américain. Ce jour avait-il été choisi à dessein ? Peut-être car à Washington ce jour-là les températures frisaient les 32 degrés C comme dans la majeure partie de l’est des Etats-Unis. Ce fut le jour globalement le plus chaud depuis l’année 1895 car 66 % de toutes les stations météo américaines rapportaient une température supérieure 32,2 °C (90 °F). Une exception, une « goutte chaude » comme on dit maintenant, une anomalie passagère de même que l’on dit une « goutte froide » et ce genre de terme révèle la confusion entre météorologie et climat.

Bref, cette goutte chaude du 23 juin 1988 contribua à convaincre les membres du Congrès qu’il y avait une urgence climatique. Pourtant en reprenant le nombre de jours au cours desquels les stations météo américaines enregistrèrent des températures supérieures à 32,2 °C cette anomalie constituait bien une exception dans la tendance au refroidissement depuis la fin de l’optimum moderne centré sur les années 1930.

Les décideurs politiques corrompus par la propagande de l’IPCC ne peuvent plus revenir en arrière, ils ne peuvent plus admettre que la courbe en crosse de Hockey de Michael Mann était une fraude, ils ne peuvent plus contester l’effet de serre considéré comme dévastateur du CO2, ils ont plongé dans la croyance en la fausse science érigée en dogme. La situation politico-climatique est devenue au fil des années une sorte de religion. En effet, quand on nie la vraie science on entre non pas dans l’empirisme mais dans la croyance. Galilée dut se rétracter pour échapper au bûcher quand il prétendit avec raison que la Terre tournait autour du Soleil. Si je rappelle ici cet épisode de Galilée la raison en est révélatrice de la totale impossibilité pour l’Eglise de Rome de reconnaître encore aujourd’hui son erreur au sujet de Galilée. Il n’y a jamais eu de révision du procès de Galilée, l’Eglise de Rome n’existant qu’appuyée sur des dogmes. Cette histoire d’effet de serre du CO2, de rétro-action de ce gaz conduisant à une échauffement de la surface de la Terre est un dogme qui nie les lois fondamentales de la thermodynamique. 

James Hansen s’inspira des études qu’il avait conduit sur l’atmosphère de Vénus en concluant faussement que les quantités infinitésimales de CO2 atmosphérique devaient conduire si elles augmentaient à la situation vénusienne. Puis Hansen commença à délirer en introduisant des moyennes de températures ce qui est non-sens scientifique et ce faisant il ouvrit la porte à toutes sortes de fraudes dont l’IPCC est friand y compris Michael Mann. On pourrait dire que cette dérive est promue par des lobbys qui n’ont rien à voir avec l’étude du climat ou des propriétés du CO2. En réalité quand un scientifique commence à mentir à ses pairs et aussi à mentir à lui-même il est inimaginable qu’il se rétracte surtout quand l’enjeu climatique est devenu aujourd’hui une problématique mondiale. Je ne me gène pas pour écrire ici que James Hansen est l’un des plus grands malfaiteurs de l’humanité (par opposition à bienfaiteur) et il y en a beaucoup d’autres qui utilisent une fausse science pour promouvoir des concepts économiques et politiques désastreux pour le plus grand malheur de l’humanité. Inspiré d’un article de Tony Heller :https://realclimatescience.com/2022/06/the-day-the-science-died/

Climat : Le mensonge est devenu un art de vivre …

Inutile de mentionner les évènements d’Ukraine qui ont provoqué une cascade de mensonges jamais atteinte auparavant ou encore l’épidémie de coronavirus au cours de laquelle le Ministre de la santé français avait pour habitude de mentir à plusieurs reprises lors d’une intervention télévisée et pour le changement du climat depuis 1990 les fonctionnaires internationaux de l’IPCC n’ont pas d’autre choix que de mentir puisque la raison d’être de cet organisme est depuis plus de 30 ans de nier la réalité. Vous êtes intoxiqué par la propagande mensongère anti-Poutine, vous avez cru aux niaiseries du pouvoir politique au cours de l’épidémie de coronavirus, alors vous accepterez volontiers un autre mensonge de la part de l’IPCC, mais ce n’est pas mon cas. Dans le premier « Assessment Report » (AR) de 1990 il était écrit au sujet des effets en retour des gaz à effet de serre, je cite :

« Le plus simple de ces effets en retour apparaît quand l’atmosphère s’échauffe et que la quantité de vapeur d’eau qu’elle contient augmente. La vapeur d’eau est un important gaz à effet de serre et va donc amplifier le réchauffement ». À ce sujet j’ai écrit sur ce blog un billet intitulé « La magie de l’eau » qui met en doute cette affirmation de l’IPCC (lien).

En 2013 et 2014 je ne connaissait strictement rien dans la climatologie et comme la COP21 se précisait à grands renforts de propagande organisée par Laurent Fabius et Ségolène Royal je me suis penché sur une multitude d’articles que j’arrivais à comprendre grâce à mes connaissances scientifiques acquises au cours de mes études universitaires. Je me suis alors très vite rendu à l’évidence : l’affirmation par l’IPCC que l’effet en retour (feed-back en anglais) de la vapeur d’eau augmentait la température au sol et provoquait de ce fait un réchauffement encore plus marqué défiait toutes les lois les plus fondamentales de la thermodynamique. Il s’agissait donc à l’évidence d’une imposture scientifique. Cette imposture s’applique aussi bien à la vapeur d’eau qu’au gaz carbonique pour les mêmes raisons qu’il est facile à comprendre : les photons infra-rouges provenant du Soleil perdent de leur énergie au fur et à mesure qu’ils pénètrent dans l’atmosphère et les photons réémis par le sol, l’océan ou les molécules des gaz atmosphériques perdent encore plus d’énergie. L’effet de retour clamé par l’IPCC encore aujourd’hui pour la vapeur d’eau mais aussi pour le gaz carbonique est une vue de l’esprit. En effet la théorie du « feed-back » défendue par l’IPCC repose sur le fait que les photons IR réémis par la vapeur d’eau et le CO2 provoquent eux et eux seuls, ce réchauffement au niveau du sol sans avoir perdu d’énergie, ce qui est évidemment faux.

Les auteurs de cet article d’où est issue l’illustration ci-dessus, H. Douglas Lightfoot et Gerald Ratzer, examinent les divers scenarii concernant l’évolution du climat à venir. Ils constatent qu’à deux reprises les températures globales relevées par mesures satellitaires ont égalé la limite supérieure fixée par l’IPCC, c’est-à-dire 1,5 degrés de plus que la valeur de référence 1850-1900. Ces deux occurrences n’avaient pas du tout l’air d’être corrélées avec l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique mesuré à l’observatoire de Mauna Loa à Hawaii. Elles correspondaient à deux phénomènes El Nino particulièrement puissants. Abandonnant ainsi toute corrélation entre l’évolution des températures et celle du CO2 diverses prédictions ont été examinées, numérotées 9, 10 et 11 dans la figure. Il s’agit du modèle de l’astrophysicien H. Abdussamatov qui relie directement l’évolution du climat à celle de l’activité solaire et prévoit une température moyenne de moins 0,7 degré par rapport à la moyenne 1979-2020 en 2040. La prédiction 10 est celle de Valentina Zharkova que j’ai souvent mentionné dans le présent blog et qui prévoit une température inférieure de un degré par rapport à cette même moyenne dès 2035 et enfin celle de Willy Soon qui est intermédiaire entre les deux précédentes. Toujours est-il que ces prédictions, toutes basées sur l’évolution de l’activité solaire conduisent entre 2030 et 2050 à un véritable âge glaciaire.

Les auteurs concluent ainsi leur papier par ces mots : « en raison des mauvaises récoltes prévisibles les gouvernements doivent dès maintenant prévoir une telle situation ainsi qu’une industrie énergétique capable de procurer assez de chaleur aux citoyens, car la période 2030-2050 sera la plus froide (depuis le minimum de Maunder) ». Quand on sait qu’il faut au minimum dix ans pour construire une centrale nucléaire (si on fait appel aux sociétés chinoises) … Et ils terminent leur article en affirmant que le concept de l’IPCC d’un accroissement du CO2 atmosphérique provoquera un réchauffement du climat n’a jamais été vérifié par les faits depuis plus de 30 ans, ce qui rend caduque la théorie de l’effet de serre.

Source en accès libre : https://doi.org/10.29169/1927-5129.2022.18.03 et https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/12/21/la-magie-de-leau/

Petite expérience de physique à l’usage des climato-réalistes

Je vais deux fois par mois reconstituer mon stock d’excellentes parts de tarte fabriquées par le meilleur pâtissier de Tenerife, le meilleur car il a appris son métier en France. Je congèle ces tartes puisque j’en achète une dizaine de parts au même moment. La photo ci-dessous est celle d’une part de ces tartes que je préfère. Sur un fond de pâte brisée est déposée une couche de de frangipane dans laquelle sont inclus des raisins secs qui ont macéré au préalable dans ce que je crois être du Porto ou un autre vin d’Andalousie. En surface se trouve une couche de pâte d’amende caramélisée recouverte enfin de sucre glace. C’était pour vous mettre en appétit.

J’ai réalisé cette expérience très simple en deux étapes. Comme indiqué sur la photo la part de tarte est posé sur une fourchette à dessert et elle n’est pas en contact avec l’assiette. J’ai constaté que le fond de l’assiette se refroidissait très sérieusement. J’en ai déduit que de l’air entourant la part de tarte se refroidissait et tombait alors littéralement vers le fond de l’assiette dans un mouvement de convection. Mais je n’étais pas satisfait de cette première observation que je ne pouvais pas quantifier à moins de disposer d’un appareil de photo infra-rouge.

J’ai réalisé la même phase de décongélation quelques jours plus tard d’une autre part de tarte identique en prenant cette fois la précaution de recouvrir la fourchette et l’assiette d’un film alimentaire en polyéthylène dans le but d’éliminer toute convection de l’air entourant la part de tarte qui en se refroidissant tout en réchauffant la tarte n’irait pas ensuite refroidir l’assiette. Et surprise, mais je m’y attendais un peu, le fond de l’assiette s’est également refroidi tout autant que s’il n’y avait pas eu ce film plastique. Que s’est-il passé ? La part de tarte se trouvait à la température de – 20°C et la température de l’assiette à + 25°C. Parler de thermies, de frigories n’a aucun sens puisque l’assiette est isolée par le film alimentaire et qu’il n’y a plus de convection ou de conduction directe pouvant favoriser un transfert de « froid » de la part de tarte vers l’assiette plus chaude. En réalité la part de tarte est un puits de photons infra-rouges émis par l’assiette. Certes la part de tarte émet des photons infra-rouges mais ils sont beaucoup moins énergétiques que ceux émis par l’assiette, la différence de température étant de 45°C au début de cette petite expérience. Ceux de mes lecteurs familiers de la loi de Stefan-Boltzmann trouveront que la différence de longueur d’onde entre les photons émis par le fond de l’assiette et ceux émis par la part de tarte est de 0,166 micromètres.

C’est peu me direz-vous mais savez-vous combien de photons infra-rouge votre corps émet chaque seconde ? Un adulte émet chaque seconde 45 milliards de milliards de photons de longueur d’onde d’environ 9,70 microns. Et pour l’assiette située sous la tarte il en est de même à une petite différence près : l’assiette ne consomme pas d’énergie pour maintenir sa température constante comme nous le faisons à chaque instant, donc nécessairement l’assiette se refroidit : elle perd de l’énergie en émettant des photons et elle en émet d’autant plus que ces photons sont littéralement piégés par la tarte.

Il en est de même entre la surface de la Terre et les couches élevées de l’atmosphère malgré le fait que les échanges sont compliqués par des phénomènes de convection puissants et l’intervention de la vapeur d’eau qui introduit un facteur supplémentaire de transfert de chaleur. Cette petite expérience observationnelle prouve qu’il ne peut pas exister de transfert d’énergie sous quelque forme que ce soit d’un corps froid vers un corps chaud. C’est pourtant ce qu’avance la théorie de l’effet de serre du CO2. Pour les curieux tous les calculs figurant dans ce billet sont déduits de la loi de Wien ( https://en.wikipedia.org/wiki/Wien%27s_displacement_law ). Je tiens à remercier Valentine, étudiante en classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieurs, qui a effectué les calculs pour son vieux grand-père.

Fraude climatique : corrélation n’est pas causalité

Nous savons tous (ou nous devrions tous savoir) qu’une corrélation entre deux phénomènes ne signifie en aucun cas que ces deux phénomènes ont une relation de causalité. Considérons par exemple le taux de divorces dans l’Etat du Maine (USA) et la consommation de margarine par habitant (illustration, source tylervigen.com) :

Le coefficient de corrélation entre ces deux évènements est de 0,992558 ! Est-ce pour autant que le taux de suicides dépend de la consommation de margarine ? Évidemment que la réponse est négative. J’ai pris cet exemple caricatural pour démontrer qu’une corrélation ne peut signifier une relation de causalité. Mais quand il s’agit d’établir des relations de causalité entre deux phénomènes qui vont déterminer une politique mondiale de lutte contre le changement du climat la situation est alors extrêmement préoccupante. C’est pourtant ce qu’a allègrement fait l’organisme onusien qui pilote les décisions des gouvernements pour lutter contre le changement ou le désordre du climat, appelez ça comme vous voudrez, je veux parler encore et encore de l’IPCC. Les fonctionnaires de l’IPCC sont vendus à la cause du grand capital apatride incarné par le World Economic Forum (WEF) sous la direction de Klaus Schwab. Cet organisme rêve d’une main-mise globale sur l’ensemble des peuples de la planète. Ils font n’importe quoi et détruisent l’équilibre du climat et de l’environnement, il faut donc les asservir pour mieux les punir. La stratégie pernicieuse de cet organisme prend un très bon départ à l’occasion de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 avec l’appui constant et tout aussi pernicieux des grands groupes pharmaceutiques occidentaux. La situation actuelle, avec des privations de liberté individuelle croissantes, préfigure ce qui va arriver dans les prochaines années, l’Europe et l’Amérique du Nord constituant un laboratoire idéal pour cette mise en place d’un nouvel ordre mondial.

Mais revenons à l’IPCC. Le point d’appui de toute la théorie de dérèglement du climat mis en avant par cet organisme est le fait, qui n’a toujours pas été prouvé dans la réalité tangible (et ne le sera jamais), que le gaz carbonique produit par l’activité humaine, et lui seul, provoque un effet de serre qui réchauffe la Terre. Il est donc nécessaire de réduire cette activité humaine si on veut sauver le climat, c’est aussi limpide que cela. Tous les arguments, tous aussi fallacieux les uns que les autres, ont été avancés pour conforter cette hypothèse (cette théorie), les fonctionnaires de l’IPCC réduisant au silence tout scientifique honnête contestataire et le privant de moyens financiers pour poursuivre ses travaux. Je rappelle à mes lecteurs que le WEF a ordonné aux gouvernements occidentaux d’adopter la même stratégie à l’encontre de tout médecin, infectiologue ou épidémiologiste, contestant les décisions gouvernementales de gestion de l’épidémie de coronavirus, allant jusqu’à les menacer physiquement. Le nombre de morts n’intéresse pas le WEF et ce modèle de futur asservissement des populations exclut tout traitement médicamenteux préventif ou curatif.

L’IPCC a trouvé un argument extraordinaire pour appuyer la théorie de l’effet de serre du CO2, argument auquel personne ne comprend rien puisqu’il fait appel à des notions complexes de spectroscopie. Les curieux ayant de solides connaissances en mathématique et en physique peuvent lire cet article du Docteur Hermann Harde de l’Université Helmut-Schmidt de Hambourg : https://downloads.hindawi.com/archive/2013/503727.pdf . Cette étude a ouvert la voie à une autre fraude de l’IPCC que personne n’a mentionné pour justifier la théorie de l’effet de serre du CO2. Pour rappel le principe de l’effet de serre stipule que les hautes couches de l’atmosphère, en raison de leur teneur en CO2 réfléchissent des photons infra-rouge vers les couches plus basses et par conséquent les réchauffent malgré le fait qu’il n’existe aucune barrière matérielle comme les vitres d’une serre. Or ce principe est en directe violation avec le second principe fondamental de la thermodynamique puisque l’atmosphère se refroidit d’environ un degré par 100 mètres quand on monte en altitude, par exemple dans une montagne mais la situation est identique si on s’élève en ballon dans les airs, la présence de la montagne n’intervient pas dans cet état de fait. Les photons infra-rouge émis vers le sol par les molécules de CO2 ne sont tout simplement pas assez énergétiques pour « réchauffer » les basses couches de l’atmosphère.

L’article de Harde balaye le spectre électromagnétique jusque dans les ondes radio et c’est là que réside la supercherie utilisée par l’IPCC pour conforter sa théorie de l’effet de serre. Les ondes électromagnétiques émises par le magnétron d’un four à micro-ondes ont une fréquence de 2,45 gigaHertz et donc une longueur d’onde de 12,2 centimètres. Ce sont des photons de très faible énergie, beaucoup plus faible que celle des photons infra-rouge qui, nonobstant la faible température du magnétron émetteur, vont néanmoins chauffer un corps contenant de l’eau introduit dans la cavité du four dont les dimensions sont calculées pour permettre à ce rayonnement d’être inévitablement piégé par le corps présent dans cette cavité. Les molécules d’eau constituent des dipôles et elles vont osciller dans le champ électromagnétique, c’est-à-dire tourner à la fréquence de 2,45 gigaHertz de l’onde électromagnétique appliquée à ce corps. Il y a donc perte d’énergie directement sous forme de chaleur au sein du corps introduit dans la cavité du four. L’énergie de l’onde électromagnétique en permanente oscillation est dissipée sous forme de chaleur. Ce phénomène est appelé chauffage diélectrique. Il n’a rien à voir avec le chauffage direct d’un corps par rayonnement infra-rouge bien qu’il s’agisse dans les deux cas de l’apparition de vibrations de molécules. En effet dans le cas du rayonnement infra-rouge l’absorption d’un photons provoque une vibration intra-moléculaire dans le cas de la molécule d’eau alors que les « micro-ondes » vont provoquer une rotation de l’ensemble de la molécule d’eau.

L’exemple des fours à micro-ondes constitue la preuve parfaite que le second principe de la thermodynamique peut être violé : la source des ondes se trouve à la température ambiante, certes, mais elle peut réchauffer un bol de soupe qui a trop refroidi dans une assiette et même le chauffer au point qu’il devient brûlant !

Donc la théorie de l’effet de serre est valable, donc les couches froides de l’atmosphère contenant du CO2 peuvent réchauffer le sol par rayonnement électromagnétique. Le tour de passe-passe est incontestable puisque n’importe qui peut en faire la démonstration chez lui dans sa cuisine. J’avoue que si je n’avais pas réfléchi en analysant les figures 17, 18 et 19 de l’article de Harde je ne me serais pas rendu compte de la supercherie, figures dans lesquelles les longueurs d’onde sont exprimées en nombres d’onde ou inverses de centimètres comme on a coutume de le faire en spectroscopie infra-rouge pour mieux confondre le lecteur. La conclusion de Harde est un chef-d’oeuvre de mauvaise foi, je laisse mes lecteurs apprécier :

C’est ainsi que la fausse théorie de l’effet de serre de l’IPCC a trouvé un appui inconditionnel en la personne d’un éminent physicien d’une éminente université allemande. Il faut donc croire les yeux fermés à l’effet de serre du CO2, cesser de consommer de manière outrancière, cesser de faire des enfants, tout cela sera réservé aux ultra-riches car eux seuls auront le droit de perturber le climat. C’est pour cette raison, aux yeux de Klaus Schwab, que la pandémie de SARS-CoV-2 a un bon coté car c’est un laboratoire d’expérience en grandeur nature : tous les vieux qui sont morts n’avaient plus de raison valable de continuer à respirer …

Traduction de l’encart : Le rayonnement thermique est un rayonnement électromagnétique et non de la chaleur. Par conséquent, de la même manière, les ondes radio peuvent se propager d’une antenne plus froide à un récepteur plus chaud, les micro-ondes peuvent être absorbées par un poulet chaud ou un rayonnement laser CO2 (10,6 𝜇m) peut être utilisé pour le soudage et la fusion des métaux à plusieurs milliers de degrés, donc tout rayonnement plus froid des couches atmosphériques supérieures peut être absorbé par les couches plus chaudes, et ce rétro-rayonnement peut également être absorbé par une surface plus chaude de la Terre sans violer la 2e loi de la thermodynamique. Tant que la surface est supposée être un absorbeur noir ou gris, il ne filtre aucune fréquence du rayonnement incident, de la même manière qu’il ne rejette pas toutes les fréquences du large spectre de Planck d’une source thermique radiative, indépendamment d’une température plus élevée ou plus basse que celle du sol. Le rayonnement se transforme en chaleur après une absorption, suivie d’une émission conformément à un nouveau réglage de l’équilibre thermodynamique, qui nécessite seulement que le transfert d’énergie net soit en équilibre.

Notes. Les lasers à CO2 rayonnent dans l’infra-rouge et délivrent une puissance thermique pouvant atteindre 1 MW/cm2. On se trouve là dans une échelle de grandeur qui n’a plus rien à voir avec les phénomènes atmosphériques. Et c’est aussi le cas pour les fours à micro-ondes qui inondent une cavité de volume limité avec une puissance de 1 à 1,5 kW. La conclusion de Harde est donc totalement fallacieuse. Qu’un physicien, professeur d’université, ose écrire de telles conclusions est pathétique. Faut-il qu’il ait été soudoyé par les fonctionnaires de l’IPCC pour écrire un tel document …

Climat : Lettre ouverte au Professeur Etienne Klein

Au cours d’une de ses récentes conférences donnée dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris (lien), Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, a illustré l’un de ses propos en citant une expérience simple et contre-intuitive que je vais narrer ci-après. Prenez un morceau de marbre et un morceau de bois et demandez à un enfant (ou un adulte) lequel des morceaux, marbre ou bois, est le « plus chaud ». Invariablement on vous répondra que le morceau de bois est plus chaud. Pourtant ces deux corps sont à la même température, celle de la pièce où ils se trouvent. Prenez deux glaçons de même taille et disposez l’un d’eux sur le morceau de bois et l’autre sur le morceau de marbre. Que constate-t-on ? Le glaçon posé sur la plaque de marbre fond plus vite que celui posé sur la plaque de bois. Cette constatation contredit la perception de « chaleur » de chaque objet que l’on avait pourtant admise et qui aurait permis de dire que le glaçon posé sur le morceau de bois fondrait plus vite. Klein n’en dit pas plus sinon qu’il s’agit d’une différence entre les chaleurs massiques de ces deux corps, grandeurs directement liées à leur densité.

Au cours du même exposé Klein mentionne le réchauffement du climat provoqué par l’activité humaine, sous-entendu (mais il ne l’explicite pas) en raison de l’effet de serre du CO2 produit par la combustion du pétrole, du gaz et du charbon. Si Etienne Klein était vraiment en conformité avec l’enseignement de physique qu’il a suivi au cours de sa jeunesse plutôt que d’admettre comme un dogme que l’activité humaine perturbe le climat il eut été plus correct pour lui d’effectuer une analyse de la théorie de l’effet de serre compréhensible pour tout public. Comme je l’ai écrit dans un précédent billet sur ce blog avec un verre de lait froid et une tasse de café chaud posés sur ma table en sapin de Suède (oui ! ma vieille table provient de Suède, je l’ai achetée chez un brocanteur local d’origine danoise et le Danemark est près de la Suède) pour bien comprendre l’ineptie de la théorie de l’effet de serre il suffit de se munir d’un détecteur d’infra-rouges. On en trouve dans une bonne boutique d’électronique pour moins de 30 euros …

Je reprends donc l’ « expérience » de la tasse de café et du verre de lait avec un détecteur à infra-rouges pour bien détailler ce qui se passe physiquement. Lorsque j’ai posé quelques instants la tasse de café sur la table de bois, je la déplace et avec le détecteur à IR je constate que l’endroit où se trouvait cette tasse sur la table rayonne plus d’IR que le bois se trouvant autour de cet endroit. Pourquoi ? Parce que la table a reçu depuis la tasse un rayonnement infra-rouge qu’elle restitue à l’air ambiant puisque cet air ambiant est maintenant plus froid. La température du bois qui n’a pas été chauffé par la tasse de café n’est ni plus froid ni plus chaud que l’air ambiant. Pour la tasse de lait froid, l’exact inverse est constaté avec la même sonde à IR, la table a cédé par rayonnement infra-rouge de la chaleur à la tasse de lait froid et l’aire où était posée la tasse de lait rayonne moins d’IR que le bois qui l’entoure. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit : il y a eu en effet transfert de chaleur via le rayonnement infra-rouge de la table vers la tasse de lait froid et transfert de chaleur de la tasse de café chaud vers la table plus froide. On ne parle plus de phlogistons (lien) comme au début du XIXe siècle alors que l’existence du rayonnement infra-rouge, rayonnement électro-magnétique constitué de photons, était inconnu. Le résultat est bien un refroidissement ou un échauffement de la table que l’on perçoit comme de la « chaleur » ou du « froid » en posant les doigts sur la table.

Cette simple démonstration, comme je l’ai déjà écrit dans un précédent billet, est une démonstration de la conséquence du deuxième principe de la thermodynamique qui stipule qu’il ne peut pas y avoir de transfert d’énergie thermique d’un corps froid vers un corps plus chaud, quel que soit le mécanisme physique de ce transfert. Et pourtant Etienne Klein soutient la théorie de l’effet de serre en totale contradiction avec ce principe fondamental de la physique. Avec mon détecteur à infra-rouges, si je vais dans la rue par une journée ensoleillée je constaterai invariablement que le sol est plus chaud que l’air ambiant en orientant ensuite horizontalement le détecteur, et si j’oriente ce détecteur vers le ciel alors je constaterai que l’air est encore plus froid que celui qui m’entoure et ceci est indépendant des conditions climatiques ou météorologiques du moment. Pour un physicien comme Etienne Klein réfuter le second principe de la thermodynamique me paraît inconcevable.

J’ajouterai une dernière remarque. Puisque « tous les scientifiques » s’accordent pour affirmer que le climat se réchauffe en raison de l’activité humaine la climatologie telle qu’elle est abordée par l’IPCC n’est plus une science mais une croyance, un dogme, qui « fait consensus » : il n’y a plus rien à discuter …

Cette attitude est contraire à l’esprit même de la science qui fait progresser les connaissances en remettant toujours en question ces dernières. Accepter les yeux fermés le consensus climatologique du réchauffement d’origine humaine est une négation de l’esprit même de la science mais, plus grave encore, de ses lois fondatrices comme celles de la thermodynamique. En affirmant que les plus hautes couches de l’atmosphère, plus froides que le couches inférieures, sont capables par rayonnement infra-rouge de réchauffer ces dernières est un négation flagrante du deuxième principe de la thermodynamique même si celui-ci a été formulé pour la première fois en 1824 par Carnot alors qu’on ne connaissait pas les photons ni l’existence des atomes. Si Etienne Klein lit ce billet qu’il me contacte … mais pour le dédouaner de cette erreur je pense qu’il confond climat, écologie, écosystèmes … une confusion, un amalgame, qu’ont avancé par leur idéologie les défenseurs de la nature qui ont fait de leur gagne-pain la crise climatique. Etienne Klein est un grand alpiniste de l’extrême et je comprends qu’il ait été séduit par cette idéologie perverse qui mélange des problématiques qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. Est-ce que les bactéries dont la biomasse est 1100 fois plus importante (vous avez bien lu) que celle de toute l’humanité ont une influence sur le climat puisqu’elles dégagent aussi du CO2 ? Faut-il pour autant toutes les éliminer ? Bonne question.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Phlogistique

https://en.wikipedia.org/wiki/Second_law_of_thermodynamics#Carnot’s_principle

Pourquoi je suis devenu climato-sceptique … parce que j’ai raisonné comme un enfant de huit ans !

Par déformation professionnelle puisque j’ai consacré ma carrière à la recherche scientifique en biologie j’ai toujours douté des résultats de mes propres travaux parfois tellement sophistiqués qu’il était pratiquement impossible de les reproduire. Et pour que mes lecteurs comprennent vraiment ce que cela signifie, quand on a réussi à publier ses propres travaux dans une grande revue scientifique à comité de lecture (et je peux vous affirmer que ces « re-lecteurs » anonymes ne sont pas tendres) alors on n’a qu’une seule mais immense appréhension : être contredit par une autre équipe de scientifiques à l’autre bout du monde. Pour parer à cette éventualité destructrice on se met spontanément en position de douter de ses propres travaux et on tente d’atteindre la perfection qui ne peut malheureusement jamais être atteinte à moins d’attendre une nouvelle vie avec de nouvelles techniques d’investigation.

Comment donc un chimiste de formation ayant bifurqué au hasard des cours délivrés à l’université vers la biologie, plus précisément l’enzymologie, peut-il oser s’intéresser au climat, la science, par excellence, du chaos. En effet, si on voulait mettre en équations l’évolution du climat jour après jour, année après année, siècle après siècle, aucune mathématicien n’y arriverait et le plus puissant ordinateur au monde n’y arriverait pas non plus. Le nombre de variables physiques interagissant les unes avec les autres et ayant une influence sur le climat et son évolution est tel qu’il est impossible de tenter la moindre prédiction. Tous les modèles prédictifs de l’IPCC et de l’OMS sont faux.

Je reviens à ma spécialité de recherche passée pour illustrer mon propos. J’avais entrepris avec quelques collègues d’écrire des équations très simplifiées décrivant ce que l’on appelle la glycolyse, le processus d’oxydation du glucose pour arriver finalement à l’acétate qui va ensuite être pris en charge par la cellule vivante pour d’autres voies métaboliques. Tous les enzymes impliqués dans ce processus sont soumis à des signaux régulateurs et il y a tellement de paramètres à prendre en considération qu’il est impossible de simuler cette toute petite chaine métabolique pourtant la plus fondamentale pour la cellule vivante. Pour le climat il en est de même, tenter une simulation est voué à l’échec.

En tant qu’ancien scientifique devenu écrivain sur mon blog, quand j’ai donc commencé à m’intéresser au climat et à tout ce que l’on racontait à ce sujet, j’ai très rapidement compris que tous les discours ne faisaient jamais mention d’observations simples que n’importe quel enfant de huit ans, l’âge de mon plus jeune petit-fils, peut constater par lui-même. Quand je pose mon verre de lait sorti du réfrigérateur le matin pour le boire avec mon café bien chaud, je pose la tasse de café sur ma table en bois ainsi que le verre de lait. Je constate, et n’importe quel enfant de 8 ans peut le constater aussi, que le verre de lait froid « refroidit » la table et que la tasse de café chaud « réchauffe » la table. Faisons une « expérience de pensée » comme le fit Galilée pour concevoir uniquement par la pensée que tous les corps tombent à la même vitesse dans le vide bien que je n’oserais pas me prendre pour Galilée qui fut l’un des plus grands savants de tous les temps. Un enfant de 8 ans comme mon petit-fils pourrait me dire par exemple que la table a cédé de la chaleur au verre de lait, la chaleur que cette table possédait en elle avant que je pose sur elle le verre de lait froid, et que par conséquent elle s’est refroidie. C’est la bonne réponse, elle est parfaitement exacte.

Pour la tasse de café mon petit-fils me dira qu’elle a cédé de la chaleur à la table puisque la table se trouve à la température ambiante et donc plus froide que la tasse de café. Cette fois-ci le processus est donc inverse de celui du verre de lait froid, et mon petit-fils a encore raison. Si on n’est pas assez curieux ou si on refuse de pousser le raisonnement plus loin alors on conclura que le corps chaud réchauffe le corps froid et que le corps froid refroidit le corps chaud. Point final, c’est logique, une logique que comprendra mon petit-fils si je lui demande de réfléchir un peu. Mes chers lecteurs septuagénaires comme votre serviteur, faites l’expérience avec vos petits-enfants vous serez étonné par leur logique.

Maintenant pour un esprit un peu plus curieux poursuivant l’expérience de pensée, celle qui m’a justement conduit à devenir climato-sceptique, si la table a cédé de la chaleur, par contact (transfert de chaleur massique) ou par rayonnement infra-rouge peu importe, au verre de lait, pourquoi cette même table, bien qu’ayant été réchauffée par la tasse de café, n’a-t-elle pas pu céder aussi de la chaleur à la tasse de café chaud puisqu’elle l’a fait pour le verre de lait froid ? Je répondrai modestement à mon petit-fils que « c’est interdit par la loi ». Combien d’adultes se sont lassés lorsqu’ils étaient assaillis de « pourquoi » par leurs enfants ! Avec le verre de lait froid et la tasse de café chaud mon petit-fils a compris intuitivement que la chaleur passe toujours du corps chaud vers le corps froid et non l’inverse, ce qui est décrit par le deuxième principe de la thermodynamique.

Alors comme je suis observateur et que j’habite dans une ville qui s’étale entre le bord de mer et des montagnes à plus de 600 mètres d’altitude j’ai toujours remarqué qu’il fait toujours plus froid à 600 mètres qu’au niveau de la mer. Même mon petit-fils le constaterait mais il ne trouverait aucune explication. C’est précisément sur ce point que toute la théorie de l’effet de serre de n’importe quel gaz que contient l’atmosphère s’effondre. Comment les lois de la physique peuvent-elles expliquer que l’air à 600 mètres d’altitude, à une température, été comme hiver, soit d’environ 6 degrés plus froide qu’au niveau de la mer et puisse d’une manière ou d’une autre être capable de réchauffer l’air se trouvant au niveau de la mer qui est précisément plus chaude ?

Revenons à la table, à la tasse de café chaud et au verre de lait froid ! Les systèmes table + tasse de café chaud ou verre de lait + table ne sont pas des systèmes réversibles. C’est ce qu’a pour la première fois formulé le physicien français Sadi Carnot en 1824. La tasse de café a cédé de la chaleur acquise par la résistance électrique dans ma machine à café et cette chaleur a été cédée irréversiblement à la table. Dans le cas du verre de lait froid et de la table « refroidie » par ce dernier il a fallu l’intervention du compresseur du réfrigérateur pour « enlever » de la chaleur au lait et le rendre plus froid que la table sur laquelle il était posé. C’est exactement la définition du deuxième principe de la thermodynamique mentionné ci-dessus et découvert intuitivement par mon petit-fils que les joyeux fonctionnaires de l’IPCC, à Genève, entre deux verres de Chasselas du Valais, ont foulé aux pieds : les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent pas réchauffer les basses couches de cette même atmosphère. Qu’ils continuent à boire du vin du Valais, grassement rétribués par les contribuables de la planète entière, ils ne pourront jamais modifier les lois fondamentales de la thermodynamique comme ils ont tenté de le faire en imaginant une sorte de mouvement perpétuel qu’ils ont appelé pompeusement « forcing rétro-radiatif » pour bien embrouiller les esprits déjà passablement dérangés des politiciens. C’est ainsi que je suis devenu climato-sceptique et que je n’ai jamais cessé d’émettre de sérieux doutes sur l’échafaudage fallacieux de la théorie de l’effet de serre et par voie de conséquence du réchauffement du climat d’origine humaine.

Cette théorie anti-scientifique de l’effet de serre repose enfin sur une lacune grossièrement mise sous le tapis par ces mêmes experts de l’IPCC : le gradient adiabatique auquel est soumis l’atmosphère en raison de la gravitation (lapse rate en anglais). Pour que mon petit-fils comprenne ce que signifie physiquement ce « lapse rate » il faudrait qu’il puisse gonfler les pneus de son vélo avec une pompe ancien modèle, un tube d’aluminium dans lequel on fait plonger un piston qui propulse l’air dans la chambre à air du pneu. En gonflant le pneu de son vélo mon petit-fils me demandera tout de suite pourquoi le tube de la pompe chauffe. Sans le savoir il aura redécouvert la loi de Mariotte ! L’équation décrivant la loi de Mariotte est la suivante : PV = RT, où P est la pression du gaz, dans le cas présent l’air, V le volume considéré, T la température de l’air et R une constante dite constante des gaz. Elle peut s’écrire aussi : PV/P’V’ = T/T’ .

En appuyant sur le piston de sa pompe à vélo mon petit-fils réduit le volume d’air V initialement à la température T et à la pression atmosphérique P en augmentant la pression à la valeur P’ et à un volume réduit V’. Inévitablement la température augmente et devient égale à T’. Magique dirait mon petit-fils. Pas tant que ça car l’effort musculaire appliqué au piston de la pompe s’est transformé en chaleur. Dans le cas de l’atmosphère c’est la gravitation terrestre s’appliquant sur la colonne d’air qui créé le gradient de pression et de densité et ce gradient est ressenti en constatant que l’air à 600 mètres d’altitude se trouve à une température de près de 6 degrés plus basse qu’au niveau de la mer. Les fameux experts de l’IPCC ont soigneusement dissimulé cette évidence sinon ils n’auraient jamais pu échafauder leur hypothèse de l’effet de serre … Un enfant de huit ans peut le comprendre !

Crise climatique : quelques précisions de pur bon sens

Je voudrais apporter quelques précisions au sujet du contenu de mon précédent billet relatif au nouveau cycle solaire. Diverses prédictions osées par des géophysiciens au sujet de l’intensité magnétique des futurs cycles solaires font état d’une série de cycles de faible intensité à venir. La mathématicienne Valentina Zharkova a écrit un modèle qui rend compte des fluctuations passées de l’intensité des cycles solaires, ce qui permet de valider son modèle et pour les quelques dizaines d’années à venir il ne faut pas, selon elle, s’attendre à un retour à la normale de cette activité solaire avant 2060. Madame Zharkova n’a pas inclus dans son modèle tout ce que l’on raconte au sujet du réchauffement présent du climat car elle ne s’est intéressée qu’aux fluctuations du champ magnétique du Soleil.

Carbone ou pas carbone le climat terrestre ne dépend que de l’activité solaire et des oscillations océaniques elles-mêmes assujetties à l’activité solaire. Cette affirmation contraire au dogme de l’effet de serre s’explique très facilement pour un ancien scientifique comme votre serviteur (je m’adresse à mes fidèles lecteurs) si on considère qu’on n’est pas obligé de croire que passer de 28 molécules de CO2 pour 100000 molécules d’azote et d’oxygène dans l’atmosphère, au début de la révolution industrielle, à 42 molécules pour 100000 aujourd’hui puisse avoir un effet notoire sur le climat. Personnellement j’ai de très gros doutes ! Le Professeur émérite François Gervais a insisté sur ce point qui n’a l’air de perturber ni les spécialistes de l’IPCC ni des centaines d’organisations non gouvernementales ni enfin des dizaines de milliers de décideurs politiques. Vous voulez une comparaison pour souligner la totale ineptie de cette sale histoire de réchauffement du climat essentiellement due au CO2 ? Prenez un sac de riz de 1 kg, enlevez 7 grains de riz, pesez-le puis enlevez à nouveau 3 grains de riz et pesez ce sac à nouveau. À moins d’avoir sous la main une balance sensible au cent-millième minimum, c’est-à-dire de mesurer de manière fiable une différence de poids de 12 milligrammes sur 1 kg vous ne noterez aucune différence ! D’ailleurs une telle micro-balance n’existe pas car elle est irréalisable d’un point de vue technologique, il s’agissait donc d’une expérience de pensée. Toute cette imposture climatique repose ainsi sur un mensonge.

Pire encore, pour faire passer ce mensonge comme un virus dans le cerveau des politiciens se propageant pour détruire leurs neurones les uns après les autres, les pseudo-scientifiques de l’IPCC ont osé inventer la rétro-radiation infra-rouge (illustration) qui s’auto-alimente comme une machine infernale pour réchauffer la planète parce que trois grains de riz dans un kilo risquaient de paraître suspects. Cette nouvelle imposture, outre le fait qu’elle défie les lois de la thermodynamique, épaissit le mensonge pour être bien certain que tout le monde y croira. Un coup monté d’une rare ingéniosité que n’aurait pas pu imaginer Goebbels en son temps. Il y a d’ailleurs beaucoup à dire au sujet de cette rétro-radiation supposée provoquée par des gaz à effet de serre.

Je ne suis ni un géophysicien ni un climatologue mais seulement un modeste ancien biologiste spécialisé dans l’étude des enzymes, cependant j’arrive à comprendre le contenu des publications scientifiques relatives au climat ou la la thermodynamique de l’atmosphère. Ce qui m’a toujours étonné est le fait que jamais dans aucun de ses modèles climatiques l’IPCC fait apparaître le gradient adiabatique ( https://en.wikipedia.org/wiki/Lapse_rate ) auquel est soumis l’atmosphère en raison du champ de gravité terrestre. Pour faire bref l’atmosphère est plus dense au niveau de la mer et en fonction de l’altitude sa densité diminue, diminution de densité qui s’accompagne d’une diminution de la température. Ce fait indéniable étant acquis comment peut-on persister à affirmer qu’il peut (qu’il doit) exister un effet de serre se matérialisant par des transferts d’énergie sous forme de rayonnement infra-rouge depuis les couches plus élevées de l’atmosphère, donc moins denses et plus froides, vers la surface du sol, où l’atmosphère est plus dense et plus chaude ? Avoir mis délibérément sous le tapis ce dernier point est non seulement un mensonge de plus, cette fois-ci par omission délibérée, mais c’est surtout une escroquerie scientifique.

Retour sur l’effet de serre (suite)

Avant d’aborder l’aspect philosophique de ma réflexion sur l’effet de serre il est important de rappeler l’aspect de ce concept en contradiction flagrante avec les principes fondamentaux de la thermodynamique. Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à cet « effet de serre » il m’a paru immédiatement qu’il y avait un très gros problème qui défie non seulement les lois de la thermodynamique mais également le bon sens : comment les couches supérieures de l’atmosphère, à quelques milliers de mètres au dessus de nos têtes peuvent-elles irradier le sol en émettant des rayons infra-rouges et ainsi chauffer la surface de la Terre ? Il s’agit, si je ne me trompe pas, de la définition de l’effet de serre décrite par l’organisme onusien IPCC (la grosse flèche rouge dans le schéma présenté en tête du précédent billet à ce sujet). Je réitère donc mon explication : puisque les hautes couches de l’atmosphère sont nécessairement plus froides que l’air se trouvant au niveau du sol, par exemple ici à une altitude de 20 mètres au dessus du niveau de la mer, il est impossible que les photons infra-rouges émis par les molécules d’oxygène, de CO2 ou d’azote de l’atmosphère à plus haute altitude puissent « chauffer » les molécules d’oxygène, de gaz carbonique et d’azote au niveau du sol. En effet ces photons sont moins énergétiques que ceux émis par les constituants de l’atmosphère au niveau de la mer et ils n’ont aucune chance d’être « captés » par les molécules d’oxygène, de gaz carbonique ou d’azote qui se trouvent dans un état énergétique plus élevé, c’est-à-dire émettant elles-mêmes des photons plus énergétiques que ceux provenant des plus hautes couches de l’atmosphère. Tout ce discours se résume en une phrase : il ne peut pas y avoir de transfert d’énergie thermique d’un corps froid vers un corps chaud. C’est l’une des conséquences du deuxième principe de la thermodynamique. La définition de l’effet de serre telle que décrite par l’IPCC est donc une imposture scientifique.

Au fil des années cette théorie de l’effet de serre est devenue un véritable dogme auquel il faut croire sans se poser de question. Quand je suis devenu « climato-sceptique » en analysant les principes mis en œuvre pour imaginer la théorie de l’effet de serre atmosphérique et qu’ainsi j’ai compris que cette histoire de réchauffement du climat provoqué par l’activité humaine était une imposture devenue un dogme je me suis souvenu de ce qui était arrivé à Giordano Bruno. Il fut un immense penseur, philosophe et physicien visionnaire qui introduisit, outre l’héliocentrisme de Copernic auquel il croyait, des théories qui ne furent jamais mises en doute par la suite comme l’infinité de l’Univers, la multiplicité de mondes vivants dans cet univers mais également la notion de référentiel inertiel qui ouvrit la porte aux expériences de Galilée puis de Newton et enfin de toute la physique moderne. Ce que l’Eglise reprochait à Bruno fut de nier le géocentrisme défendu par le Vatican. Jamais l’Eglise catholique n’est revenue sur son erreur d’avoir brûlé Bruno en place publique à Rome, y compris le pape Jean-Paul II ! Comme quoi les dogmes conduisent, et c’est leur définition, au fanatisme religieux.

En ce qui concerne le dérèglement du climat d’origine humaine on assiste à l’émergence du même type de fanatisme. De même que les djihadistes considèrent que tous ceux qui ne pensent ou ne croient pas comme eux doivent mourir, de même les climato-sceptiques seront un jour condamnés à mort pour hérésie. Toutes les religions sont adossées à des mythes dont en particulier l’existence d’un être suprême qui a créé le monde et a placé l’homme à son image dans ce monde. Il s’agit de dogmes auxquels les êtres humains croient. Aujourd’hui, face à un monde matérialiste et face à un effondrement des croyances religieuses traditionnelles, je ne parle ni du bouddhisme, ni du confucianisme ni du shintoïsme, au moins un tiers de l’humanité a choisi la nouvelle religion de Gaïa pour la défense de l’environnement, de la biodiversité et du climat. Sauf que le dérèglement du climat provoqué par l’homme est un mythe et les militants de la cause de Gaïa ont oublié que la nature est caractérisée par une capacité de résilience extraordinaire. La nature ne s’est-elle pas remise de chutes de météorites, de volcanismes cataclysmiques et de longues périodes de glaciation ? Les hommes sont bien présomptueux en croyant qu’ils peuvent influer sur l’évolution naturelle du climat.