Un gros pavé dans la mare idéologique des écologistes : la disparition des insectes enfin expliquée !

Les grands médias en particulier occidentaux reprennent inlassablement les arguments des protecteurs de la nature au sujet de la raréfaction des insectes variés en accusant l’activité humaine et en particulier l’usage de xénobiotiques tels que les pesticides ou encore les engrais azotés de synthèse ainsi que les modes de culture intensive. Dans les grandes villes si la pollution de l’air est contrôlée et rendue publique avec l’installation de beaux panneaux lumineux indiquant la teneur en ozone, en oxydes de soufre ou en poussières fines, jamais de telles analyses figurent au fin fond de la campagne où la seule activité est la production agricole et l’élevage. Cette activité agricole est d’ailleurs accusée de tous les maux car l’usage de pesticides est considéré comme la première cause de la disparition des insectes pollinisateurs, un constat trop rapide dont les conséquences législatives risquent de mettre en péril l’alimentation de centaines de millions d’êtres humains dans le monde y compris dans les pays dits développés. La Chine est accusée de tous les maux. La pollution par les particules fines semble être un problème dans les villes, peut-être, mais qu’en est-il dans les campagnes ? Je connais bien la ville de Tokyo peut-être la mégalopole la moins polluée du monde, mais quand de forts vents de secteur ouest en altitude s’établissent le ciel normalement bleu revêt des couleurs d’un jaune brunâtre car il s’agit d’une pollution massive provenant de la Chine continentale.

Les autorités chinoises soucieuses de la sécurité de l’alimentation de leur peuple ont constaté que comme en Europe et d’autres pays développés les insectes disparaissaient de manière préoccupante avec comme conséquence la raréfaction des oiseaux insectivores comme les martinets et les hirondelles dans le ciel des grandes villes. Observer un martinet aujourd’hui dans le ciel de Paris ou de Munich relève du hasard. L’explication de ces phénomènes vient d’être trouvée par une équipe de biologistes de l’Université de Melbourne en étroite collaboration avec l’École d’écologie et de conservation de la nature de l’Université de Beijing et l’Université de Californie à Davis. Il ne s’agit pas des xénobiotiques comme par exemple les néonicotinoïdes accusés de tous les maux mais des micro-particules, voire des nano-particules présentes dans l’atmosphère polluée par l’activité humaine. Cette pollution est importante entre mars et septembre dans l’hémisphère nord or cette période correspond à celle durant laquelle les insectes se nourrissent, s’accouplent et se reproduisent.

Les micro-particules de polluants perturbent gravement l’activité des insectes en allant se coller sur leurs antennes olfactives dont le rôle est non pas seulement de trouver de la nourriture mais aussi et surtout de trouver un partenaire sexuel. Il en résulte une chute de la population de ces insectes dont les pollinisateurs. La diminution des propriétés de détection des antennes des insectes perturbe de surcroit le métabolisme général de l’insecte et ces facteurs concourent vers une diminution alarmante de la population d’insectes.

Un part non négligeable de cette pollution micro-particulaire provient aussi des feux de broussailles ou de forêts d’origine naturelle ou humaine comme l’indique l’illustration ci-dessous  :

La composition chimique des micro-particules collectées sur les antennes des insectes volants a révélé la présence de sulfurates d’aluminium, de silicium et de fer ainsi que des dépôts amorphes de matières organiques variées dont des nano-particules provenant de l’usure des pneumatiques. Très curieusement ces dépôts de particules modifient l’expression de nombreux gènes, un fait inattendu, et la conséquence est une espérance de vie considérablement réduite de l’insecte mais cette pollution sur les antennes a un effet direct sur leur propriété à détecter les phéromones sexuelles et les sources de nourriture par un effet combiné en surface et de perturbation du métabolisme. Statistiquement les mâles sont beaucoup plus affectés que les femelles, d’où la chute de la fécondité et la chute de la population d’insectes. L’accusation récurrente de l’utilisation de pesticides dans le secteur agricole pour expliquer la disparition des insectes est donc invalidée par ces observations. L’application dans les règles de l’art des pesticides dont la formulation contenant des tensioactifs ne conduit pas à des pollutions atmosphériques importantes car les micro-gouttelettes sont lourdes et retombent rapidement sur le tapis végétal à traiter. Les tensioactifs favorisent alors l’adhérence de ces dernières sur les feuilles et les fruits à traiter. Et encore une fois si les règles de l’art sont respectées il est impossible que des pesticides quels qu’ils soient puissent être retrouvés sur les grains de pollen.

Bref, cette étude constitue un véritable pavé dans la mare idéologique de protection de la nature contre les agressions d’origine anthropique : ce sont les nano-particules solides qui sont le principal facteur de la baisse des populations d’insectes. Pour illustrer les perturbations métaboliques inattendues de cette pollution particulaire voici une illustration révélatrice de la minutie de cette étude. Les activités métaboliques ont été identifiées par PCR à l’aide d’amorces spécifiques de chaque activité enzymatique impliquée dans les voies métaboliques affectées, 70 amorces différentes ont été concernées afin de quantifier l’expression des gènes dans 70 voies métaboliques :

Cette remise en cause du dogme de l’origine anthropique de la disparition des insectes provoquée par l’utilisation (abusive ?) de pesticides est donc remarquablement mise en cause car cette étude démontre qu’il s’agit d’une interaction physique entre les micro-particules et les organes de détection des insectes, organes vitaux pour leur survie et leur reproduction, CQFD. En conclusion les avancées de la science ne sont jamais définitives et aucun aspect des sciences, quelles que soient leur domaine, n’échappe à une remise en cause. En d’autres termes la science n’est pas un ensemble de dogmes immuables auxquels il faut croire aveuglément. L’attitude des promoteurs de la protection de « Gaïa » n’est donc pas scientifique … Source et illustrations : https://doi.org/10.1038/s41467-023-39469-3 )