L’Eglise de la Planète Brûlante (GIEC)

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Déception terrible ! Quelques jours avant que les Membres de l’Eglise de la Planète Brûlante (le GIEC ou IPCC, qui dépend des Nations-Unies) aient prévu de finaliser leur sermon de soufre et de feu, un véritable flot de rapports blasphématoires circule dans les rangs d’anciens fervents paroissiens mettant à mal la théologie de la crise climatique anthropique. La nouvelle et toute dernière édition de l’évangile du changement climatique devrait être présentée à Stockholm du 23 au 26 septembre et devrait entretenir le grand chaudron politique du climat en ébullition. Ce cinquième rapport est supposé devoir être utilisé par des politiciens du monde entier pour décider d’un nouveau traité global en 2015 pour définitivement influer sur le « changement climatique ».

Cet objectif n’est certes par une mince bagatelle, étant donné que des changements climatiques dramatiques se sont produit au cours des millions d’années passées, mais ces dernières années … pas tellement, et c’est là le hic. Comment tous les ministres officiant dans cette église peuvent-ils évoquer les prophéties et les écritures passées qu’ils déclaraient comme bien fondées, puisque celles-ci se sont révélées fausses ? Qui ne se souvient pas de la fameuse courbe en crosse de hockey montrant l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère devant conduire inexorablement à un réchauffement concomitant, et qui ne se souvient pas aussi du tintamarre qui entoura l’annonce par l’Université de Hawaï que cette teneur avait atteint le seuil fatidique de 400 ppm. Le grand prêtre parmi tous les prêtres de l’Eglise de la Planète Brûlante, je veux parler de Rajenda Pachuri, a admis en février que la température dans le monde était restée remarquablement stable durant ces 17 dernières années juste après que l’Office météorologique anglais eut annoncé que cette situation perdurerait au moins jusqu’en 2017. Finalement le New-York Times, fervent soutien de l’Eglise de la Planète Brûlante depuis les années 90, s’est rendu à l’évidence de manière fort diplomatique (pour ne pas perdre la face) en déclarant, je cite : « L’augmentation de la température à la surface de la Terre a été nettement plus lente ces 15 dernières années que durant les 20 années précédant cette période, et cette accalmie s’est produite malgré une accumulation sans précédent de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Le journaliste du NYT Justin Gillis a même admis que, je cite encore : « ce ralentissement du réchauffement met en avant le fait que nous ignorons encore beaucoup de choses sur le système climatiques, mais que ce non réchauffement est un peu un mystère pour les scientifiques du climat ».

A qui la faute ? D’abord l’Eglise de la Planète Brûlante et ses prêtres se sont lourdement trompé sur les estimations de l’effet de serre du CO2. Ils ont négligé ou mal pris en compte l’influence des cycles océaniques et l’activité solaire sur le climat. Ces mêmes prêtres, pour attirer le plus grand nombre de croyants à leur religion avaient estimé qu’une augmentation de la teneur en CO2 de 2ppm/10 ans devait résulter en une augmentation globale de la température de 1,5 degré. Ce qui veut dire qu’en gros, en 15 ans il manque deux degrés selon les prévisions dûment entérinées par le Grand prêtre Rajenda Pachuri dans les précédentes éditions de son livre de prières. Après tout, ça n’a pas tellement d’importance puisque l’histoire montre que la température a été plus élevée alors que le taux de CO2 était plus faible et vice-versa. En réalité, on sait que le siècle dernier a connu deux périodes chaudes discrètes (1900-1945 et 1975-2000) et une petite période froide (1955-1970) suivant le petit âge glaciaire (1870-1900) reproduisant le minimum de Dalton (1800-1830) qui fut suivi d’une période plus chaude au XIXe siècle (voir la figure ci-après trouvée dans le Daily Telegraph).

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Comme je l’ai mentionné dans un précédent billet sur ce blog, toutes les observations collectées à l’aide de ballons sonde n’ont pas permis de conclure à un effet quelconque du CO2 sur la troposhère au dessus de l’équateur contrairement à toutes les prédictions et les modélisations réalisées sur les circulation globales de l’atmosphère réalisées par le GIEC (pardon, l’Eglise de la Planète Brûlante) et pire encore, tout le réchauffement observé depuis 1900 a eu lieu avant 1945 en dépit de l’augmentation constante du CO2 atmosphérique depuis cette date. Francis Zwiers, l’un des prêtres et coauteur de la prochaine édition du livre de prière de l’Eglise de la Planète Brûlante a admis que tout de même, entre 1993 et 2012, la température avait pu effectivement augmenter de 0,06 à 0,14 degrés. Cette précision dans les mesures laisse rêveur ! Ce qui est certain, c’est que les 177 et quelques simulations réalisées avec 37 modèles différents de prévision climatique se sont toutes avérées fausses … Pour tenter de se dédouaner, certains climatologues (pardon grands et petits prêtres du GIEC) ont émis l’hypothèse qu’après tout il n’était pas impossible que les eaux chaudes de surface des océans aient tout simplement sombré dans les abysses où ils peuvent y rester pendant des siècles (mais il n’y a malheureusement pas de mesures disponibles pour l’affirmer), ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est un éminent et influent prêtre de l’Eglise, Kevin Trenberth qui l’affirme en ayant l’air de nier que l’eau chaude, y compris l’eau de mer, est plus légère que l’eau froide et qu’elle aurait plutôt tendance à rester en surface (http://www.npr.org/2013/08/23/214198814/the-consensus-view-kevin-trenberths-take-on-climate-change). Par cette pirouette allant à l’encontre de la physique basique il explique pourquoi il y a de la chaleur manquant au rendez-vous pourtant bien prédit par les experts (pardon les prêtres) du GIEC. Richard Lindzen, physicien de l’atmosphère au MIT considère que cette histoire de réchauffement global est une religion alarmiste qui veut imposer une pénitence à la prospérité ! Il ne mâche pas ses mots, c’est le moins qu’on puisse dire. Il ajoute que l’orthodoxie alarmiste ajuste les données physiques et les théories pour fabriquer des positions politiquement correctes qui sont coûteuses pour la société. La perversité réside dans le fait que de nombreux scientifiques et pseudo-scientifiques seraient au chômage si cette imposture n’existait pas, mais le plus grave dans cette histoire est que les politiques y croient comme les croyants d’une religion. Libre à chacun de croire en ce qu’il veut quand il s’agit du domaine spirituel mais être délibérément consentant pour gober des fadaises forgées à partir d’éléments mensongers est troublant. Ce qui interpelle le plus Lindzen est , je le cite : « Un nombre étonnamment élevé de personnes semblent avoir conclu que tout ce qui donne un sens à leur vie c’est la conviction qu’ils sauvent la planète en faisant attention à leur empreinte carbone ». Dans un ouvrage paru en 2003, Michael Crichton écrivait : « Il y a eu un premier Eden, un paradis, un état de grâce et d’unité avec la nature, il y a chute de cette grâce dans un état de pollution du fait de manger l’arbre de la connaissance, et à la suite de nos actions, il y a un jugement à venir un jour pour nous tous. Nous sommes des pécheurs de l’énergie, condamnés à mourir, à moins que nous cherchions le salut, qui est maintenant appelé la durabilité. Le développement durable est le salut dans l’Eglise de l’environnement, tout comme la nourriture organique sans pesticides est sa communion que les bonnes personnes avec les bonnes croyances boivent ». On y est ! En 2001, le GIEC déclarait, je cite encore : « La majeure partie du réchauffement observé ces 50 dernières années est due à un accroissement des gaz à effet de serre ». Légère rectification du tir en 2007 : « L’essentiel de l’accroissement des températures globales moyennes depuis le milieu du XXe siècle est du aux augmentations observées des concentrations de gaz à effet de serre d’origine anthropogénique ». Et à Stockholm ce sera, selon une version non définitive : « Il est hautement probable que l’influence humaine sur le climat est la cause de plus de la moitié de l’accroissement de la température de surface moyenne observée de 1951 à 2010 ». Quelle remarquable démonstration de rhétorique ! Avec une augmentation de température globale moyennée au sol comprise entre 0,06 et 0,14 degrés entre 1993 et 2012, effectivement les coraux sont menacés de mort comme les ours polaires et pourquoi pas l’ensemble de l’humanité ! Retenez votre souffle, chaque jour vous exhalez dans l’atmosphère entre 700 grammes et 1 kilo de CO2, 7 millions de tonnes pour l’ensemble de l’humanité quotidiennement, ça fait froid dans le dos !

Billet inspiré d’un article paru dans Forbes

2 réflexions au sujet de « L’Eglise de la Planète Brûlante (GIEC) »

  1. Oui, ce dogme du RCA est la plus grand scandale scientifico-politique de notre époque.
    Et voici une petite synthèse de la problématique climatique et des errances du GIEC/IPCC:
    http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em
    et les graves conséquences de cette ânerie de transition énergétique:
    http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE
    http://dropcanvas.com/#SAn7p952RfNrCE
    Quant aux conséquences, elles sont très graves pour le budget des ménages et la compétitivité des entreprises, notamment avec cette ânerie de transition énergétique:

  2. Je suis – je m’en rends compte en lisant ce post – plus ou moins moi-même un adepte de cette religion, la lutte contre le gaspillage énergétique est effectivement un moyen comme un autre de donner un sens à sa vie, j’ai un sentiment de bien être chaque fois que j’ai réussi à limiter la quantité d’eau ou de gaz mais surtout je suis exaspéré quand je vois quelqu’un laisser des litres d’eau chaude couler directement du robinet à la bonde de l’évier ou quand je vois un embouteillage ou un japonais paranoïaque laisser tourner son moteur à l’arrêt pour écouter la radio… dans ces cas là je sortirais bien une arme automatique pour punir ces mécréants.
    Ça ressemble en effet à de l’intégrisme religieux.

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