L’héritage de l’activiste climatique de l’ONU, Rajendra Pachauri

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Article de Donna Laframboise paru sur son site nofrakkingconsensus.com

Les journalistes ont passé des années à qualifier à tort le président du GIEC de prix Nobel et de «meilleur climatologue du monde».

Rajendra Pachauri est décédé à l’âge de 79 ans. Que sa famille trouve du réconfort en cette période de chagrin. C’était un père et un mari avec qui aucune autre conversation n’est désormais possible.

Parce que Pachauri était également une personnalité publique, son décès est discuté par les médias du monde entier. Certains rapports font mieux que d’autres de contextualiser sa vie et son héritage.

En tant qu’auteur d’un exposé du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC/IPCC), l’organisation que Pachauri a dirigée entre 2002 et 2015, j’ai examiné de près sa carrière. Il est la figure centrale d’un autre livre que j’ai écrit, « Into the Dustbin: Rajendra Pachauri, the Climate Report & Nobel Peace Prize ». Il montre comment, sur une période de trois ans, mes premières inquiétudes au sujet du leadership de Pachauri se sont transformées en une incrédulité choquée.

Les dirigeants donnent le ton et l’exemple. Si un leader est plongé dans des conflits d’intérêts, s’il induit en erreur et se trompe perpétuellement, la réputation de toute l’organisation est torpillée.

Plus j’en apprenais sur cet homme, moins je prenais le GIEC au sérieux. Si le changement climatique était en fait une menace pour l’existence humaine, une organisation aussi importante n’aurait jamais été laissée entre les mains d’un individu aussi imparfait.

Au fil des ans, de nombreux journalistes ont écrit beaucoup de fausses choses sur Pachauri. Il s’agit d’un cas d’école de fausses nouvelles, de la façon dont les médias ne se soucient pas de la vérification des faits la plus rudimentaire si elle est d’accord avec vous. Sympathisant avec l’activisme climatique de Pachauri, les journalistes n’ont pas contesté ses proclamations manifestement fausses selon lesquelles le GIEC s’est appuyé uniquement sur la littérature évaluée par les pairs lors de la rédaction de ses rapports.

Pachauri a échappé à ce mensonge particulier pendant des années. Il n’a cessé de le dire qu’après avoir examiné, avec l’aide de 43 volontaires de 12 pays, les 18 531 références du rapport 2007 du GIEC.

Nous avons déterminé que 5 587 de ces références ne concernaient pas de la littérature évaluée par des pairs (comités de lecture), mais des communiqués de presse, des articles de journaux et de magazines, des documents de discussion, des documents de travail et des documents publiés par des militants verts.

Mais les médias grand public étaient uniquement intéressés à améliorer la stature de Pachauri, à le faire paraître plus impressionnant qu’il ne l’était réellement. En ce qui concerne Pachauri, la plupart des journalistes ont choisi d’induire le public en erreur. Encore et encore. À ce jour, ces fausses nouvelles imprègnent Internet. Voici donc deux faits rapides:

1. Rajendra Pachauri n’a jamais été climatologue. Sa formation universitaire était en économie et en ingénierie. Cela signifie qu’il n’a jamais été le «meilleur climatologue du monde», même si Science, la BBC et le New York Times l’affirment.

2. Rajendra Pachauri n’a jamais été lauréat du prix Nobel. Le GIEC – en tant qu’organisation – a remporté la moitié du prix Nobel de la paix 2007. Pachauri n’était que la figure de proue qui a accepté ce prix lors de la cérémonie Nobel. Lorsque le Premier ministre de gauche norvégien a publié un communiqué de presse qualifiant à tort Pachauri de «lauréat du prix Nobel», les médias n’ont à nouveau pas vérifié les faits. Au lieu de cela, il a promulgué de fausses nouvelles. Sans cesse.

Il vaut la peine de se demander pourquoi, pendant toutes ces années, aucune académie des sciences n’a pris la peine de remettre les pendules à l’heure sur aucun de ces sujets. Beaucoup de responsables scientifiques le savaient. Ils ont choisi de se taire.

Pachauri disait parfois des choses dignes de respect. Voici moi, reconnaissant cela il y a cinq ans : dans une interview accordée en 2007 à Pachauri, en sa qualité de président du GIEC, il a été demandé s’il serait préférable, d’un point de vue environnemental, qu’une nation soit dirigée par un Politburo qui impose sa volonté à un pays, comme c’est le cas en Chine. Le sous-texte de la question était : la démocratie est-elle une menace pour l’environnement? À son crédit durable, Pachauri a fermement fermé cette argumentation quand il a répondu: « Eh bien, je dirais que toute démocratie est 10 fois meilleure que ce que vous avez en Chine. »

Illustration : Une de Libération

Réflexion sur la théorie de l’ « effet de serre » …

 

J’ai laissé sur mon blog plusieurs billets à propos de la théorie de l’effet de serre dont le gaz carbonique (CO2) serait responsable avec dans une moindre mesure le méthane (voir les liens en fin de billet) et l’un des derniers en date citait un document émanant d’un groupe d’ingénieurs et de physiciens allemands qui, preuves spectroscopiques à l’appui, démontraient que le gaz carbonique ne pouvait en aucun cas constituer un facteur de réchauffement de la planète mais au contraire participer à son refroidissement, c’est-à-dire contribuer à l’équilibre thermique qui a toujours existé entre le Soleil, la Terre et l’Espace.

Rappelons en quelques mots des faits qui sont incontestables. La Terre se comporte comme un corps noir (voir note en fin de billet) à la température de moins 18 degrés C (255 °K). La Terre est entourée d’un atmosphère ténu qui joue un rôle appréciable et bien documenté dans les échanges thermiques au mieux jusqu’à une altitude de 20 kilomètres entre la zone intertropicale et les pôles. Comme tout objet l’atmosphère est soumis au champ de gravitation de la Terre et de ce fait la densité de l’atmosphère diminue avec l’altitude. La compression adiabatique résultant de la gravité induit un gradient de températures qui va diminuant d’environ 1 degré pour chaque 100 mètres à partir du sol. Dans n’importe quel endroit de la planète il est facile d’appréhender ce phénomène de refroidissement en fonction de l’altitude où que l’on se trouve y compris au niveau de l’Equateur. Il s’agit d’un fait indiscutable.

Mais revenons sur la théorie de l’effet de serre telle qu’elle a été formulée par l’IPCC. En bref, selon cet organisme qui ne compte pas que des scientifiques, loin de là, les couches supérieures de l’atmosphère sont censées renvoyer des rayonnements infra-rouges vers la surface de la Terre car, qui dit « effet de serre » sous-entend en effet que le rayonnement provenant du Soleil soit d’une certaine manière piégé par l’atmosphère et que les hautes couches de cette dernière renvoient l’énergie électromagnétique d’origine solaire sous forme de rayonnement infra-rouge vers les plus basses couches de la même atmosphère. On peut adhérer les yeux fermés à cette théorie si on imagine que la Terre se trouve dans une bulle accumulant l’énergie provenant du Soleil et qu’il existe un écran empêchant à cette énergie de se dissiper vers l’Espace. Selon les experts de l’IPCC cette « bulle » constituant une sorte de serre serait principalement constituée de gaz carbonique et accessoirement de méthane.

Or cette affirmation est contraire aux principes fondamentaux de la thermodynamique : un corps froid ne peut pas réchauffer un corps plus chaud. Et c’est en confondant radiations et flux de chaleur que les pseudo-scientifiques de l’IPCC ont mystifié l’ensemble de la planète avec leurs déclarations tonitruantes et infondées sur le réchauffement climatique. Une simple illustration de cette supercherie, ou ce canular grossier comme vous voudrez, va le montrer.

Mettez vous en grande partie dévêtu devant un miroir, j’insiste, faites l’expérience il n’y a rien de choquant. Votre corps émet des rayonnements infra-rouges à une certaine longueur d’onde, donc avec une certaine énergie qu’on peut aisément mesurer avec un détecteur d’infra-rouges disponible dans le commerce moyennant une cinquantaine d’euros. Le miroir est supposé refléter ce rayonnement, ce qui est effectivement la réalité. Cependant le miroir se trouve à la température de la pièce, disons 20 degrés, alors que la température externe de votre corps est, disons, de 34 degrés. Vous me suivez ? Le miroir absorbe une partie de l’énergie des rayonnements infra-rouges émis par votre corps et va renvoyer vers ce dernier un rayonnement infra-rouge dont la longueur d’onde a été déplacée par cette simple réflexion vers des longueurs d’onde plus longues, donc moins énergétiques. Vous ne sentirez jamais votre nombril se réchauffer par les radiations infra-rouges émises par votre propre corps et réfléchies par le miroir ! En effet, les équations de Planck relatives aux propriétés du corps noir et des flux d’énergie interdisent l’occurence d’un tel phénomène. En d’autres termes, le miroir, plus froid que votre corps, ne peut pas réfléchir des rayonnements infra-rouges susceptibles de vous réchauffer puisqu’il est plus froid que votre corps et que ces rayonnements infra-rouges réémis sont moins énergétiques que ceux émis par votre propre corps.

Il en est de même sur toute la hauteur de la colonne atmosphérique. Les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent en aucun cas « réchauffer » les couches inférieures de ce même atmosphère car l’énergie du rayonnement infra-rouge réémis en direction du sol est toujours inférieure à celle émise par les plus basses couches de l’atmosphère et seul le rayonnement émis en direction de l’Espace peut éventuellement réchauffer les plus hautes couches de l’atmosphère plus froides jusqu’à se perdre finalement dans l’Espace. Ce phénomène, décrit précisément par les lois de Planck et de Stefan-Boltzmann, explique à lui seul que la Terre se trouve en équilibre thermique avec le Soleil et l’Espace depuis des milliards d’années et se comporte thermodynamiquement comme un corps noir à la température de – 18 °C.

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Considérons les courbes de Planck pour deux corps l’un à 22°C (T2), disons la température moyenne au niveau du sol en été à Aix-en-Provence, ce n’est qu’un exemple, et le corps noir que constitue la Terre à -18°C, T1. Si on soustrait la courbe T1 de la courbe T2, la différence de flux se trouve déplacée vers des longueurs d’onde plus courtes. C’est le résultat graphique de l’affirmation directement déduite des équations de Planck et de Stefan-Boltzmann qu’un corps froid ne peut transmettre de chaleur vers un corps plus chaud car dans le cas inverse, la courbe Q = T2 – T1 devrait avoir un maximum déplacé vers les longueurs d’onde plus grandes, or les climatologues « experts » de l’IPCC affirment sans aucun scrupule le contraire !

La théorie de l’effet de serre a biaisé les équations de Planck et c’est là que réside le canular du réchauffement climatique, le forcing rétro-radiatif provenant de l’atmosphère, qui est fondé sur une manipulation grossière des équations de Planck confondant flux d’énergie radiative et flux de chaleur. C’est à croire que ces climatologues n’ont jamais ouvert un livre de physique …

Ce qui est très grave dans cette histoire est que tout le monde y croit fermement et que des décisions politiques inconsidérées et coûteuses sont prises pour « combattre le réchauffement climatique » alors que ce dernier n’aura jamais lieu, en tous les cas certainement pas en raison de cette théorie insensée d’effet de serre ni avec l’intensité prévue par l’IPCC avec à l’appui de ses affirmations des modélisations qui ne reposent sur aucune base scientifique valable mais sont au contraire en violation évidente des lois les plus fondamentales de la physique … S’il devait y avoir un réchauffement sur Terre ce serait avant toute autre cause dû à une modification de l’activité solaire et inversement un ralentissement de cette activité solaire conduirait à une refroidissement.

C’est d’ailleurs ce dernier scénario qui est prédit très sérieusement par les spécialistes du Soleil ! Plutôt que de se préoccuper d’un réchauffement climatique hypothétique lié aux activités humaines émettant du CO2, il serait bien plus opportun de se soucier immédiatement du refroidissement global à venir, selon les études incontestables des spécialistes du Soleil, refroidissement qui sera infiniment plus préjudiciable à l’ensemble de l’humanité !

On peut imaginer sans peine le scénario catastrophique d’un refroidissement climatique. D’abord il y aura progressivement une raréfaction des denrées alimentaires sur lesquelles repose notre alimentation, en premier lieu les céréales, remettant profondément en cause l’ensemble de la production de nourriture à l’échelle mondiale. Inévitablement des conflits surgiront pour de la nourriture, pour la simple survie et non plus pour de vulgaires histoires de religion ou de pétrole, ces dernières causes de conflits seront devenues tout simplement triviales, et cette seule évocation d’une disette planétaire est terrifiante. Ce sera la première et la plus significative conséquence du refroidissement climatique prévu par l’affaiblissement spectaculaire de l’activité solaire au cours des prochaines dizaines d’années dont la prédiction ne peut pas être contestée …

Les liens ci-dessous comportent une multitude de références et d’illustrations.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/11/18/theorie-de-leffet-de-serre-atmospherique-suite-et-fin/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/11/01/retour-sur-la-theorie-de-leffet-de-serre-atmospherique/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2014/09/08/la-theorie-de-leffet-de-serre-ne-pourra-jamais-etre-verifiee-puisquelle-est-fausse/

Note. Corps noir: http://en.wikipedia.org/wiki/Black_body, http://en.wikipedia.org/wiki/Planck%27s_law, http://en.wikipedia.org/wiki/Stefan%E2%80%93Boltzmann_law

Les manchots à la rescousse !

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Dans les années 50, il était rarissime voire impossible d’entendre des cigales chanter en France au nord du 45e parallèle, peu ou prou au nord de Montélimar. Cinquante ans plus tard on en a entendu chanter dans les Monts du Lyonnais. Naturellement cette information comme des milliers d’autres, le recul des glaciers alpins par exemple ou la lente modification des trajets de migration des rennes et autres élans ou caribous, a été utilisée pour prouver que le climat se réchauffe et que ce n’est pas un fantasme mais une réalité j’ose dire, bien réelle. Oui, les cigales chantent aux alentours de Lyon, oui, le glacier des Bossons qui se trouvait à une portée d’arbalète de la route Chamonix – Sallanches a reculé, tout le monde le sait et l’a constaté. Il y a un peu plus de 50 ans je l’ai constaté par moi-même, effectivement le glacier des Bossons menaçait la route qui mène à Chamonix, de gros blocs de glace bleutée pouvaient tomber mais cette glace datait du petit âge glaciaire des années 1870-1890 et du minimum de Dalton qui sévit durant le premier quart du XIXe siècle. Or depuis la fin des années 30 et jusqu’aux années 2000, le soleil s’en est donné à cœur joie, une exubérance jamais observée depuis les Xe et XIe siècles, ces temps fastueux des cathédrales et qui dit cathédrales dit nourriture et richesse, on ne peut pas faire trimer des gens qui ont faim …

Dans un excellent article de Contrepoints (voir le lien en fin de billet) se trouve un graphique qui a soulevé une controverse inutile à propos d’un r2=0,000. Il faut remettre les informations de ce graphique à leur place.

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D’abord il s’agit de l’évolution de la température de surface par rapport à une moyenne de référence qui a été choisie selon des critères non spécifiés (je n’ai pas réussi après moult recherches à retrouver la source précise mais il semblerait que cette moyenne soit celle des températures observées entre 1961 et 1990) et quand j’écris non spécifiés, je mets en doute la validité de ce choix car s’il avait été la moyenne des températures observées entre 1940 et 1960, ce graphique aurait pris une toute autre direction car la température globalement mesurée n’a cessé de diminuer depuis cette date (1960) mais c’est dérangeant, ça va à l’encontre de l’hypothèse de l’effet de serre d’origine anthropique, en un mot ce n’est pas politiquement correct. Si une telle moyenne avait été prise comme référence on se serait aperçu que les températures se sont stabilisées puis ont commencé à décroître et ne cessent de décroître depuis les années 80. Cet épisode de forte activité solaire qui s’est étalée sur 9 cycles (1910-2000) est bien terminé et tout stratagème imaginé pour moyenner les températures observées et qui ne tiendrait pas compte de cette évolution est donc délibérément faux et n’a aucune signification. C’est d’ailleurs ce que prouve ce fameux r2=0,000.

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Mais pour les climatologues auto-proclamés de l’IPCC, organisme onusien financé par les impôts de presque tous les contribuables de la planète et en charge de démontrer l’effet irréversible et catastrophique des émissions de gaz « à effet de serre » il en est tout autrement. Confrontés à l’inexactitude de leurs modélisations et réticents à faire amende honorable – pour le moins – en reconnaissant leurs mensonges et le trucage systématique des données tant satellitaires que terrestres ou maritimes pour que ces dernières abondent dans le sens de leurs théories, ils s’en remettent maintenant aux changements de comportement migratoire des manchots empereurs !

Je ne plaisante pas, c’est un article très sérieux paru dans PlosOne qui a attiré mon attention. Je cite un extrait du résumé : « The emperor penguin’s reliance on sea-ice as a breeding platform coupled with recent concerns over changed sea-ice patterns consequent on regional warming, has led to their designation as “near threatened” in the IUCN red list. Current climate models predict that future loss of sea-ice around the Antarctic coastline will negatively impact emperor numbers; recent estimates suggest a halving of the population by 2052 »*.

On comprend sans difficulté que tout est bon pour alimenter et conforter la théorie de l’effet de serre car trois cycles solaires et demi plus tard, vers 2052, il semblerait qu’il n’y aura plus de glace pour les manchots empereur et que de toutes les façons ils auront depuis longtemps tous disparu comme une grande partie de l’humanité.

Pour bien comprendre la démarche intellectuelle hautement malhonnête de cet article visiblement inspiré par l’IPCC, l’hypothèse sous-jacente est que les colonies de manchots doivent trouver des glaces flottantes pour aller à la recherche de nourriture et se reproduire afin de revenir pleins jusqu’au gosier régurgiter ce dont ils se sont gavés pour la survie de leurs poussins. Souvenez-vous de l’excellent film de Luc Jacquet (2005) « La Marche de l’Empereur ». Dans ce film précisément, les colonies de manchots empereurs se trouvent situés sur la calotte glaciaire et non sur la banquise mais les parents, mâles et femelles à tour de rôle, effectuent cette marche vers la banquise pour ramener de la nourriture aux poussins. L’article de PlosOne s’est limité à l’étude de colonies situées sur les glaciers du site de Shackleton et de Barrier Bay à l’aide d’observation satellitaires (de la NASA, largement financée grâce au soutien de l’IPCC) car on se demande bien si les auteurs de cet article pas vraiment convaincant se sont risqué au moins une fois à se promener sur les glaciers de l’Antarctique (U. Cambridge, U. Hobart et Scripps Institution of Oceanography) contrairement aux équipes de tournage de Luc Jacquet qui sont restées près de deux ans dans le blizzard pour réaliser ce fameux film.

A la fin de cet article dont je ne recommande pas la lecture à mes lecteurs il est dit que :

« Emperors are often portrayed as a barometer for the ecosystem, that is, a “canary in the coalmine” for species more difficult to study. This previously unknown and surprising behaviour recorded in such an iconic animal suggests that other species may also be capable of unpredicted or unknown behavioural adaptations that may also increase their survival in a future warming world. »**

*(La dépendance du manchot empereur sur la banquise comme plate-forme pour se reproduire reliée aux récentes préoccupations des modifications de cette banquise en raison du réchauffement régional a conduit à inscrire ces oiseaux dans la liste rouge de l’IUCN comme « en voie de disparition ». Les modèles climatiques courants prédisent que les futures disparitions de la banquise autour des côtes antarctiques auront un impact négatif sur les populations de manchots empereurs ; les récentes estimations suggèrent une diminution de moitié vers 2052).

**(Les (manchots) empereurs sont souvent décrits comme un baromètre des écosystèmes, comme les « canaris des mines de charbon » pour les espèces plus difficiles à étudier. Ce comportement surprenant et jusque là inconnu pour un tel animal emblématique suggère que d’autres espèces puissent être aussi capables de s’adapter de manière imprévue qui pourrait aussi accroître leur adaptabilité à un monde futur en réchauffement.)

 

Conclusion : l’escroquerie planétaire de la théorie de l’effet de serre conduisant à un réchauffement climatique inexorable a encore de beaux jours devant elle et tous les moyens sont bons pour financer des études bâclées et insignifiantes au nom de cette théorie pour satisfaire la bien-pensance politique dogmatique alimentée par les écologistes, même si les principes fondamentaux de la thermodynamique sont ouvertement ignorés et bafoués. Triste tournure que prend le paysage politico-scientifique …

http://www.contrepoints.org/2014/01/08/152559-climat-10-informations-dont-vous-navez-sans-doute-pas-entendu-parler

http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0085285#pone.0085285-Barbraud1

L’écotaxe sur la viande ? Pour bientôt, c’est le GIEC qui le préconise !

Les Anglais, dont on a pu dans le passé vanter le pragmatisme, sont devenu par l’entremise du Guardian, donc malgré eux, des soutiens incontestés de la bande d’escrocs autoproclamés experts en prévisions climatiques qui constituent l’IPCC. Cet organisme supra-national financé par les Nations-Unies, donc par les impôts des contribuables du monde entier, n’en peut plus de s’enfoncer dans le déni de la science basique dont le deuxième principe de la thermodynamique. Ce principe dont l’idée fut émise par Sadi Carnot dit en substance que la chaleur ne peut pas être transférée d’un corps froid vers un corps chaud sans intervention externe. C’est sur ce principe qu’est basé par exemple le fonctionnement d’un réfrigérateur ou d’un conditionneur d’air, l’intervention externe au système étant un compresseur dans ces deux exemples. Or l’atmosphère est un système ouvert et le postulat dit de l’effet de serre de certains constituants de l’atmosphère suppose qu’il y ait tranfert de chaleur des couches supérieures de l’atmosphère vers la surface de la planète. N’importe quel promeneur ou montagnard pourra dire par expérience que plus on monte en altitude plus la température décroit, d’environ 1 degrés pour chaque 100 mètres de dénivellé si on ne tient pas compte des vents. Par exemple, j’habite à Santa Cruz de Tenerife à quelques dizaines de mètres d’altitude. Sur le plateau de San Cristobal de la Laguna où se trouve l’aéroport, à 600 mètres d’altitude, la température est régulièrement de 5 à 7 degrés inférieure à celle du niveau de la mer par temps calme c’est-à-dire sans trop de vent pour perturber ce gradient naturel de température. Le sommet du Teide, point culminant de l’Espagne à 3718 mètres est en ce moment enneigé, et pas seulement le sommet, et c’est bien compréhensible puisque la température y avoisinne les moins dix degrés.

Or les pseudo-scientifiques de l’IPCC, qui n’ont pas froid aux yeux et n’ont aucun respect pour les acquis incontestables de la science, ont décrété que le deuxième principe de la thermodynamique ne s’appliquait pas à l’atmosphère et qu’il y avait donc un effet dit de serre provoqué par certains gaz issus de l’activité humaine, en négligeant au passage le principal gaz de l’atmosphère susceptible de présenter un effet dit de serre, la vapeur d’eau. Non, la vapeur d’eau n’est pas d’origine humaine donc elle n’entre pas (comme les variations de l’activité solaire) dans le cadre des études sponsorisées par les Nations-Unies et les gouvernements nombreux et variés qui se sont laissé tromper benoitement par les éminents experts de l’IPCC. L’effet de serre, pour ces charlatans, consiste en un transfert de chaleur des couches surpérieures de l’atmosphère vers le sol, cqfd.

Le Guardian en rajoute une couche en relatant un article de Nature Climate Change publié on line le 20 décembre, c’est-à-dire hier, dont je cite ici seulement l’abstract, puisque je ne dépenserai jamais 16 euros pour acheter ce torchon :

« Greenhouse gas emissions from ruminant meat production are significant. Reductions in global ruminant numbers could make a substantial contribution to climate change mitigation goals and yield important social and environmental co-benefits. »

Pour ceux de mes lecteurs qui n’y comprendraient rien à la langue de Shakespeare je traduis :

« Les émissions de gaz à effet de serre dues à la production de viande par les ruminants sont significatives. Une réduction du nombre global de ruminants serait une contribution substantielle pour atteindre une diminution du changement climatique et procurer par conséquent d’importants bénéfices sociétaux et environnementaux. »

Quand on lit juste le résumé de cet article, il vaut mieux être assis, dans le cas contraire on peut tomber à la renverse. Heureusement pour moi, je ne pianote jamais sur mon ordinateur en position debout. Bref, partant de là les journaliste du Guardian a pondu un pamphlet remarquable qu’on peut trouver ici (voir le lien) et qui dit en substance : instituer une taxe sur la viande permettrait d’infléchir les habitudes des consommateurs et donc in fine permettre une réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est l’écotaxe sur la viande ! A n’en pas douter le gouvernement socialo-écolo-marxiste au pouvoir en France et qui a un besoin impérieux et dramatique de financement comme chacun s’en est aperçu en payant ses impôts en cette fin d’année va sauter sur cette occasion inattendue puisque ce sont les experts auto-proclamés de l’IPCC qui le disent. Ils sont 2500, donc ce qu’ils disent est forcément vrai, point barre.

Pour bétonner son argument, ce journaliste probablement encarté à WWF ou Greenpeace ou les deux, y va de sa petite tirade jubilatoire en mentionnant qu’il y a 3,6 milliards de ruminants sur la planète (je lis ce qui est écrit, vous pouvez vérifier), surtout des moutons, des bœufs, des chèvres et quelques bisons, soit deux fois plus qu’il y a 100 ans. Ce journaliste s’est tiré une balle dans le pied puisque les moutons et les chèvres ne sont pas des ruminants à moins qu’ils aient été modifiés génétiquement il y a quelques jours mais on en aurait entendu parler. Il ne sait donc pas de quoi il parle surtout quand il ajoute ensuite que le méthane d’origine digestive est la principale source de gaz à effet de serre d’origine humaine. Il vaut vraiment mieux être assis pour lire ce tissu d’imbécilités, à croire que seules les flatulences d’origine humaine sont délétères pour le climat !

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La suite de l’article est un galimatia de suggestions complètement irréalistes du genre : il faudrait réduire le nombre de ruminants et pour y arriver seule une incitation fiscale peut être envisagée.

Je suggère donc au ministre de l’environnement (et de l’énergie) ancien faucheur d’OGM de songer sérieusement à instituer une écotaxe sur les viandes bovines, ovines et caprines. Heureusement pour les Bretons, les experts de l’IPCC ont oublié les porcs. Quid de l’industrie laitière ? Pas un mot, les vaches laitières ne pêtent pas, c’est bien connu !

Lord Stern of Brentford, ancien conseiller pour le gouvernement brittanique sur les questions de changement climatique déclarait il y a quelques années que manger de la viande c’était polluer les rivières, favoriser les émissions de gaz à effet de serre et pourrait devenir aussi socialement inacceptable que de conduire en état d’ivresse ! Les écolos de tout poil veulent nous faire peur mais ils veulent aussi nous culpabiliser et nous affamer pour atteindre leur but, paupériser l’ensemble de l’humanité. Beau programme …

Source (puisqu’il faut que les blogueurs citent les leurs) :

http://www.theguardian.com/environment/2013/dec/20/tax-meat-cut-methane-emissions-scientists

La transition énergétique … quelle transition ?

A propos de l’article paru dans Contrepoints et intitulé « La transition énergétique : l’arnaque du siècle »

( http://www.contrepoints.org/2013/10/10/142020-transition-energetique-larnaque-du-siecle ) je me permets de rappeler à mes fidèles lecteurs ces billets laissés sur mon blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/09/29/le-complot-du-climat/

et :

https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/09/10/leglise-de-la-planete-brulante-giec/

Passons aux faits.

L’humanité consomme globalement environ 14 térawatts d’énergie (14000 mégawatts) et la production globale d’énergie électrique est de 2,5 térawatts équivalant à brûler 300 tonnes de pétrole par seconde ! Par comparaison, le soleil inonde la Terre de chaleur qui est de l’ordre de 170000 térawatts soit environ 10000 fois ce que l’on utilise, ce qui signifie que le soleil envoie sur la Terre en une heure ce que l’on produit comme énergie toutes sources confondues pendant une année. En gros voilà comment les choses se passent. Comment le paysage énergétique, pour parodier une expression originellement utilisée pour la télévision française (que je ne regarde plus depuis longtemps) a évolué ? Depuis 1845 jusqu’à nos jours la quantité d’énergie nécessaire pour produire le même produit national brut (PIB) a linéairement diminué de 1 % par an, en d’autres termes il faut aujourd’hui 2,7 fois moins d’énergie pour atteindre le même PIB qu’en 1845 et c’est considérable si on passe à la réalité : il fallait 59000 joules en 1845 pour produire 1 dollar de PIB (actualisé à l’année 1992) et il n’en faut plus que 13200 aujourd’hui. Ce qui revient à dire qu’avec un taux de croissance de 2 %, l’économie en énergie surpasse largement l’accroissement estimé de population planétaire. En 2100, avec une population de 10 milliards d’individus, chacun pourra vivre selon les standards européens actuels en consommant seulement la moitié de l’énergie produite aujourd’hui. Si on entre dans les détails c’est encore plus évident selon Richard Muller, professeur de physique à l’Université de Californie à Berkeley qui a exposé ces faits en 2012 dans son ouvrage intitulé « Energy for Future Presidents ». Selon diverses sources le coût de l’énergie (électrique) varie considérablement. Aux USA, les compagnies d’électricité vendent le kWh environ 10 cents (de dollar). Le pétrole coûte par unité d’énergie 2,5 fois plus que le gaz naturel (en 2012, donc depuis l’avènement de la fracturation des schistes) et 7 fois plus que le gaz de pétrole (propane et butane). L’énergie électrique d’une pile genre AAA revient dix mille fois plus cher que celle de la prise du mur de la maison ! Selon les estimations une centrale électrique au gaz produit un kWh à 7 cents, au charbon à 10 cents, au nucléaire à 11 cents. L’éolien se situe entre 10 et 25 cents (plus de 40 cents pour l’offshore) et le solaire autour de 20 cents. Mais quant au solaire, les estimations sont plus floues car on arrive aux alentours de 40 cents dans le cas de figure le plus pessimiste. Mais on parle pour l’éolien et le solaire d’énergie dite de « pic », c’est-à-dire ce que peut produire théoriquement une installation éolienne ou solaire. Or il faut considérer que ces sources d’énergie alternative ne fournissent en réalité qu’un huitième de leur performance théorique ce qui revient à multiplier par huit les données citées plus haut : éolien entre 80 et 2 dollars le kWh et photovoltaïque aux environs de 1,6 dollar. Ces données statistiquement précises sont tout à fait transposables à l’Europe en convertissant à peu de choses près les cents à des centimes d’euro. Muller considère que ces énergies alternatives ne peuvent économiquement être utilisées que dans des pays où les infrastructures de distribution électrique (réseaux et centres de production) sont inexistantes ou partiellement réalisées, ce qui est le cas de la majorité des pays en voie de développement où le coût de l’énergie électrique restera encore longtemps élevé. Pour les voitures tout électrique, Muller est des plus pessimiste et considère que le coût du remplacement des batteries après environ quelques centaines de cycles de charge-décharge est dissuasif quels que soient le type de ces batteries. Il précise que seules les voitures hybrides ont un avenir certain (pour le moment) malgré le fait quelles ne représenteront d’ici une vingtaine d’année qu’à peine 2 % du parc automobile mondial. Pour ce même auteur, toutes les autres formes d’énergie alternative sont non rentables et le resteront encore pendant des décennies y compris l’hydrogène pour des raisons techniques de stockage qui ne sont pas résolues et ne le seront pas même à moyen terme. On est donc fixé : à l’évidence selon ce professeur, seuls le gaz naturel, le charbon, le pétrole et le nucléaire sont des sources d’énergie électrique rentables or si l’on tient compte à la lettre des recommandations de l’IPCC il faudra inévitablement développer l’énergie nucléaire soit en utilisant les technologies actuelles soit en se concentrant sur les réacteurs de nouvelle génération type sels de thorium fondus. Muller insiste aussi sur le fait que d’autres sources d’énergie alternative comme la biomasse, le biogaz ou l’éthanol risqueraient de créer des déséquilibres environnementaux insoupçonnés tant au niveau des biotopes que de la disponibilité en nourriture animale et humaine. Enfin, selon ce même auteur, les projets d’installation de vastes « fermes solaires » dans les déserts tels que le Sahara pour l’Afrique et accessoirement l’Europe ou encore dans les Etats du sud-ouest américain se heurteront à de nombreuses contraintes encore sans solutions économiquement supportables telles que le stockage et le transport, ce dernier nécessitant des investissements considérables qu’aucune compagnie d’électricité n’a pour le moment l’intention de prendre en charge. A l’évidence, les actions souterraines de Greenpeace et du WWF sont donc là pour nous faire oublier ces données de base. Leur seul but, réchauffement climatique ou gaz à effet de serre obligent, est de déstabiliser l’ensemble des pays développés dont les pays européens en premier lieu afin que les USA restent le leader mondial. Il s’agit d’une stratégie globale dans laquelle les négociations d’accords commerciaux de libre échange en cours entre les USA et l’Europe et entre les USA et les pays de l’ASEAN ne constituent qu’un paravent pour masquer le travail politique de sape des écologistes téléguidés par la CIA qui ont parasité pour leur cause, en réalité pour celle de la stratégie globale du gouvernement américain, les gouvernements de divers pays européens ainsi que les administrations européennes de Bruxelles ou de Strasbourg, de même que l’IPCC (GIEC) est majoritairement manipulé par l’administration américaine et où on retrouve, outre des membres de la NASA, un éminent membre de Greenpeace, je veux parler du Docteur Sven Teske, « coordinateur à l’international de Greenpeace pour les questions climatiques », également coordinateur du dernier rapport de l’IPCC et lobbyiste très actif de l’industrie photovoltaïque. Troublantes coïncidences qui ne font que conforter l’hypothèse d’une manipulation au niveau mondial de l’administration américaine afin d’appauvrir l’ensemble des pays européens sachant que la Chine et le Japon se moquent des recommandations de l’IPCC comme le Canada, la Nouvelle-Zélande et naturellement les USA.

Le pouvoir de nuisance des écologistes politiques se fait déjà cruellement sentir en Europe pour la grande satisfaction de l’administration américaine qui se réjouit de voir le coût de l’énergie électrique croitre spectaculairement et qui constitue un fardeau financier pour les entreprises. L’un des exemples les plus évidents est celui du Danemark qui frise le grotesque mais qui a pourtant été porté aux nues par les écologistes et les lobbies des énergies renouvelables. La production d’électricité d’origine éolienne est de 7 TWh (puissance installée de pic c’est-à-dire nominale) et elle représente même pas un cinquième, au mieux, de la demande électrique totale qui se répartit pour le reste entre charbon, gaz naturel et pétrole, la biomasse ne représentant qu’à peine 2 % malgré des investissements coûteux. Comme la puissance générée par l’éolien est par nature variable les surplus sont vendus à bas prix à l’Allemagne, la Suède et la Norvège et quand il n’y a pas de vent, ça arrive mais jamais dans la rhétorique des écologistes, le Danemark est obligé d’importer de l’électricité d’origine hydraulique à la Norvège et à la Suède. Résultat du rêve écolo, ce sont les utilisateurs qui paient avec leur facture électrique qui est de l’ordre de 0,3 euro le kWh. Depuis 5 ans, le Danemark n’investit plus une couronne dans l’éolien car le réseau électrique est déjà suffisamment instable et ne serait plus gérable si la puissance théorique éolienne installée augmentait. En conclusion le Danemark ne réalise aucunes économies directes sur les importations d’hydrocarbures, y compris de gaz, ou de charbon et ses centrales électriques classiques n’ont jamais cessé de fonctionner comme avant le début de ce délire coûteux et risqué. En Allemagne la situation n’est plus grotesque mais surréaliste pour diverses raisons qui, se cumulant, font que sa politique énergétique largement inspirée par le parti vert est devenue totalement incohérente. Après avoir fermé plusieurs réacteurs nucléaires dans l’émotion de l’accident de Fukushima-Daiichi et sans aucune préparation, ce pays a construit dans la hâte plus d’un million de panneaux photovoltaïques alors que nul n’ignore que l’ensoleillement de l’Allemagne est parcimonieux pour finalement produire moins de 2 % de l’énergie électrique totale du pays. La forêt d’éoliennes recouvrant tout le nord de l’Allemagne et les zones côtières en off-shore a surenchéri le coût du kWh de plus de 5 centimes d’euro. Les entreprises ont moyennement apprécié ce surcoût et 20 % d’entre elles se sont délocalisées ou vont le faire prochainement en raison des incertitudes croissantes concernant l’approvisionnement électrique car le réseau de distribution n’est toujours pas adapté à une redistribution adéquate de cette énergie éolienne également aléatoire vers le sud du pays. Pour bien faire il faudrait construire au moins 4500 km de ligne très haute tension (450000 volts) pour transporter le surplus éolien vers le sud industrialisé. Or, et c’est là que la situation est franchement surréaliste, ces mêmes écologistes s’opposent à la construction de lignes à très haute tension et les compagnies d’électricité sont réticentes à l’idée d’investir dans de telles lignes en raison du caractère aléatoire de l’éolien. L’Allemagne s’est donc vue obligée de fouler aux pieds le protocole de Kyoto sans pour autant le dénoncer en construisant plusieurs gigantesques centrales brûlant du charbon ou de la lignite. Les écologistes n’ont pas eu l’air de comprendre l’ampleur du désastre qu’ils avaient eux-même provoqué. Pour la France, les délires du gouvernement socialo-écolo-marxiste se concrétisent déjà dans des projets pharaoniques tels que des hydroliennes ou des champs d’éoliennes géantes off-shore qui impliquent EDF et AREVA, les deux acteurs de l’électronucléaire, pour être politiquement corrects aux yeux de l’ancien faucheur d’OGM et du président qui a promis une redécoupage du paysage énergétique français dont l’aberration donne une idée de l’incurie des politiciens, j’en ai déjà parlé en détail dans mon blog. Le kWh ne va cesser d’augmenter pour plomber encore plus les entreprises industrielles car ces projets délirants ont un coût exorbitant équivalent à un EPR !!!

Triste avenir assuré à l’Europe pour la plus grande satisfaction des USA.  

95 fois sur cent (ça me rappelle une chanson de Brassens)

Les climatologues, qui ne sont que des faux savants jouant avec des super-ordinateurs, vont déclarer cette fin de semaine à Stockholm qu’il y a 95 % de chance que le climat change. Voilà une belle certitude qui fait froid dans le dos. Je vais de Tenerife à Tokyo deux fois par an et ces voyages m’obligent à prendre six avions différents par aller-retour. Si à la porte d’embarquement on affichait qu’il y a 95 % de chances que l’avion arrive sans encombre à destination, je me demande bien combien de personnes se risqueraient à monter à bord. Maintenant on peut raisonner différemment. Supposons qu’il y ait effectivement 95 % de chances que le climat se réchauffe en raison de l’activité humaine mais qu’il y ait aussi 5 % de chances pratiquement certaines selon certains astrophysiciens que le soleil se mette à faire une sieste pendant des dizaines d’années voire des siècles, quelle attitude adopterions nous ? C’est pourtant le fond du problème ! On ne peut pas nier qu’après une petite période froide autour des années cinquante et au début des années soixante consécutive à un assoupissement momentané du soleil, il y a eu ensuite une période de réchauffement correspondant à une plus forte exubérance solaire. Bien, mais le hic dans ce débat sur l’évolution du climat et donc d’un putatif réchauffement est que les climatologues auto-proclamés pour la plupart car ils disposent de crédits de recherche monstrueux pour faire progresser leurs lubies semblent ignorer superbement que le soleil est en fait le seul facteur qui puisse être considéré comme valable dans toute prévision climatique puisque l’énergie thermique provenant du soleil est dix mille fois plus importante que toute la chaleur produite par l’activité humaine et que l’effet dit de « serre » du CO2 qu’il soit d’origine naturelle, animale ou humaine, n’est toujours pas formellement prouvé. On est donc au point de départ, 25 ans après Toronto, et rien n’a vraiment évolué au niveau des certitudes scientifiques mais ce qui est certain c’est que les ONG, les universitaires, les politiciens et les mafias en tous genres s’en donnent à cœur joie avec l’argent des contribuables de toute la planète car cette histoire de réchauffement climatique semble être une vaste imposture créée de toute pièce pour une raison que je n’arrive toujours pas à matérialiser clairement. J’ai toujours pensé que Claude Allègre n’avait pas tort quand il déclarait que le climat concernait les géophysiciens incluant ceux qui étudient l’activité solaire (on pourrait dire les hélio-physiciens, je crois que ce terme existe) et que tout le reste n’était que de la pseudo-science. Voilà le résultat aujourd’hui après des centaines de milliards de dollars partis à l’égout et dans les poches des mafias et des spéculateurs. Triste spectacle et triste avenir quand on observe ce que les politiciens, au nom de ce réchauffement qui se fait attendre et qui n’arrivera peut-être qu’après un mini (maxi) âge glaciaire, décident en dépit du bon sens, soumis au bon vouloir des ONG (sectes terroristes) genre Greenpeace, qu’il faut faire comme ça et non autrement. Je doute que mes petits-enfants aient un avenir radieux, nous qui pourtant avons connu les grands froids des années cinquante et soixante …

L’Eglise de la Planète Brûlante (GIEC)

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Déception terrible ! Quelques jours avant que les Membres de l’Eglise de la Planète Brûlante (le GIEC ou IPCC, qui dépend des Nations-Unies) aient prévu de finaliser leur sermon de soufre et de feu, un véritable flot de rapports blasphématoires circule dans les rangs d’anciens fervents paroissiens mettant à mal la théologie de la crise climatique anthropique. La nouvelle et toute dernière édition de l’évangile du changement climatique devrait être présentée à Stockholm du 23 au 26 septembre et devrait entretenir le grand chaudron politique du climat en ébullition. Ce cinquième rapport est supposé devoir être utilisé par des politiciens du monde entier pour décider d’un nouveau traité global en 2015 pour définitivement influer sur le « changement climatique ».

Cet objectif n’est certes par une mince bagatelle, étant donné que des changements climatiques dramatiques se sont produit au cours des millions d’années passées, mais ces dernières années … pas tellement, et c’est là le hic. Comment tous les ministres officiant dans cette église peuvent-ils évoquer les prophéties et les écritures passées qu’ils déclaraient comme bien fondées, puisque celles-ci se sont révélées fausses ? Qui ne se souvient pas de la fameuse courbe en crosse de hockey montrant l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère devant conduire inexorablement à un réchauffement concomitant, et qui ne se souvient pas aussi du tintamarre qui entoura l’annonce par l’Université de Hawaï que cette teneur avait atteint le seuil fatidique de 400 ppm. Le grand prêtre parmi tous les prêtres de l’Eglise de la Planète Brûlante, je veux parler de Rajenda Pachuri, a admis en février que la température dans le monde était restée remarquablement stable durant ces 17 dernières années juste après que l’Office météorologique anglais eut annoncé que cette situation perdurerait au moins jusqu’en 2017. Finalement le New-York Times, fervent soutien de l’Eglise de la Planète Brûlante depuis les années 90, s’est rendu à l’évidence de manière fort diplomatique (pour ne pas perdre la face) en déclarant, je cite : « L’augmentation de la température à la surface de la Terre a été nettement plus lente ces 15 dernières années que durant les 20 années précédant cette période, et cette accalmie s’est produite malgré une accumulation sans précédent de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». Le journaliste du NYT Justin Gillis a même admis que, je cite encore : « ce ralentissement du réchauffement met en avant le fait que nous ignorons encore beaucoup de choses sur le système climatiques, mais que ce non réchauffement est un peu un mystère pour les scientifiques du climat ».

A qui la faute ? D’abord l’Eglise de la Planète Brûlante et ses prêtres se sont lourdement trompé sur les estimations de l’effet de serre du CO2. Ils ont négligé ou mal pris en compte l’influence des cycles océaniques et l’activité solaire sur le climat. Ces mêmes prêtres, pour attirer le plus grand nombre de croyants à leur religion avaient estimé qu’une augmentation de la teneur en CO2 de 2ppm/10 ans devait résulter en une augmentation globale de la température de 1,5 degré. Ce qui veut dire qu’en gros, en 15 ans il manque deux degrés selon les prévisions dûment entérinées par le Grand prêtre Rajenda Pachuri dans les précédentes éditions de son livre de prières. Après tout, ça n’a pas tellement d’importance puisque l’histoire montre que la température a été plus élevée alors que le taux de CO2 était plus faible et vice-versa. En réalité, on sait que le siècle dernier a connu deux périodes chaudes discrètes (1900-1945 et 1975-2000) et une petite période froide (1955-1970) suivant le petit âge glaciaire (1870-1900) reproduisant le minimum de Dalton (1800-1830) qui fut suivi d’une période plus chaude au XIXe siècle (voir la figure ci-après trouvée dans le Daily Telegraph).

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Comme je l’ai mentionné dans un précédent billet sur ce blog, toutes les observations collectées à l’aide de ballons sonde n’ont pas permis de conclure à un effet quelconque du CO2 sur la troposhère au dessus de l’équateur contrairement à toutes les prédictions et les modélisations réalisées sur les circulation globales de l’atmosphère réalisées par le GIEC (pardon, l’Eglise de la Planète Brûlante) et pire encore, tout le réchauffement observé depuis 1900 a eu lieu avant 1945 en dépit de l’augmentation constante du CO2 atmosphérique depuis cette date. Francis Zwiers, l’un des prêtres et coauteur de la prochaine édition du livre de prière de l’Eglise de la Planète Brûlante a admis que tout de même, entre 1993 et 2012, la température avait pu effectivement augmenter de 0,06 à 0,14 degrés. Cette précision dans les mesures laisse rêveur ! Ce qui est certain, c’est que les 177 et quelques simulations réalisées avec 37 modèles différents de prévision climatique se sont toutes avérées fausses … Pour tenter de se dédouaner, certains climatologues (pardon grands et petits prêtres du GIEC) ont émis l’hypothèse qu’après tout il n’était pas impossible que les eaux chaudes de surface des océans aient tout simplement sombré dans les abysses où ils peuvent y rester pendant des siècles (mais il n’y a malheureusement pas de mesures disponibles pour l’affirmer), ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est un éminent et influent prêtre de l’Eglise, Kevin Trenberth qui l’affirme en ayant l’air de nier que l’eau chaude, y compris l’eau de mer, est plus légère que l’eau froide et qu’elle aurait plutôt tendance à rester en surface (http://www.npr.org/2013/08/23/214198814/the-consensus-view-kevin-trenberths-take-on-climate-change). Par cette pirouette allant à l’encontre de la physique basique il explique pourquoi il y a de la chaleur manquant au rendez-vous pourtant bien prédit par les experts (pardon les prêtres) du GIEC. Richard Lindzen, physicien de l’atmosphère au MIT considère que cette histoire de réchauffement global est une religion alarmiste qui veut imposer une pénitence à la prospérité ! Il ne mâche pas ses mots, c’est le moins qu’on puisse dire. Il ajoute que l’orthodoxie alarmiste ajuste les données physiques et les théories pour fabriquer des positions politiquement correctes qui sont coûteuses pour la société. La perversité réside dans le fait que de nombreux scientifiques et pseudo-scientifiques seraient au chômage si cette imposture n’existait pas, mais le plus grave dans cette histoire est que les politiques y croient comme les croyants d’une religion. Libre à chacun de croire en ce qu’il veut quand il s’agit du domaine spirituel mais être délibérément consentant pour gober des fadaises forgées à partir d’éléments mensongers est troublant. Ce qui interpelle le plus Lindzen est , je le cite : « Un nombre étonnamment élevé de personnes semblent avoir conclu que tout ce qui donne un sens à leur vie c’est la conviction qu’ils sauvent la planète en faisant attention à leur empreinte carbone ». Dans un ouvrage paru en 2003, Michael Crichton écrivait : « Il y a eu un premier Eden, un paradis, un état de grâce et d’unité avec la nature, il y a chute de cette grâce dans un état de pollution du fait de manger l’arbre de la connaissance, et à la suite de nos actions, il y a un jugement à venir un jour pour nous tous. Nous sommes des pécheurs de l’énergie, condamnés à mourir, à moins que nous cherchions le salut, qui est maintenant appelé la durabilité. Le développement durable est le salut dans l’Eglise de l’environnement, tout comme la nourriture organique sans pesticides est sa communion que les bonnes personnes avec les bonnes croyances boivent ». On y est ! En 2001, le GIEC déclarait, je cite encore : « La majeure partie du réchauffement observé ces 50 dernières années est due à un accroissement des gaz à effet de serre ». Légère rectification du tir en 2007 : « L’essentiel de l’accroissement des températures globales moyennes depuis le milieu du XXe siècle est du aux augmentations observées des concentrations de gaz à effet de serre d’origine anthropogénique ». Et à Stockholm ce sera, selon une version non définitive : « Il est hautement probable que l’influence humaine sur le climat est la cause de plus de la moitié de l’accroissement de la température de surface moyenne observée de 1951 à 2010 ». Quelle remarquable démonstration de rhétorique ! Avec une augmentation de température globale moyennée au sol comprise entre 0,06 et 0,14 degrés entre 1993 et 2012, effectivement les coraux sont menacés de mort comme les ours polaires et pourquoi pas l’ensemble de l’humanité ! Retenez votre souffle, chaque jour vous exhalez dans l’atmosphère entre 700 grammes et 1 kilo de CO2, 7 millions de tonnes pour l’ensemble de l’humanité quotidiennement, ça fait froid dans le dos !

Billet inspiré d’un article paru dans Forbes

Nouveau billet d’humeur : Enfumage ? Oui !

Donc, la France a dépêché une frégate en Méditerranée orientale non pas pour faire bonne figure, on verra ça plus tard, mais pour encore une fois faire diversion après la mascarade honteuse sur la soit-disant réforme des retraites qui n’a abouti qu’à une augmentation des impôts et des taxes comme on pouvait s’y attendre. Là où la situation devient scabreuse c’est que la France doit emprunter sur les marchés financiers pour faire le plein de gasoil de la dite frégate et les taux (doublement en trois semaines), comme le prix du pétrole (Brent à 116 dollars/baril aujourd’hui), comme le chômage (on ne sait pas trop, les chiffres sont trafiqués), ne sont pas orientés à la baisse, je parle des taux à long termes des OAT. Et comme si l’enfumage ne suffisait pas, à l’approche de la « rentrée », scolaire pour les uns, fiscale pour les autres, ceux qui viennent de recevoir leur avis d’imposition et qui comptent leurs sous pour payer la note salée mais ce n’est qu’un avant-goût de celle de l’année prochaine, il faut trouver une autre diversion. L’autre mascarade pompeusement appelée « France 2025 » a fait psssschittttt pour reprendre une expression de papa Chirac qui n’en a plus rien à cirer de tout puisqu’il perd la boule, on a presque tendance à l’envier tant la catastrophe qui attend la France est immense. Enfumage pour enfumage, le capitaine de pédalo qui n’a malheureusement pas encore perdu la tête, on peut le regretter ou en douter, c’est selon, a convoqué comme bosco le clown Hulot pour le seconder dans sa navigation à courte vue, à la petite semaine. Et devinez de quoi ils vont parler, du réchauffement climatique et de la transition énergétique (j’attends toujours qu’un de mes lecteurs expérimenté me donne des précisions sur cette expression) avec le faucheur d’OGM ministre, peut-être bien José Bové et d’autres pseudo-écolos alors que de plus en plus de voix se font entendre pour dénoncer l’imposture planétaire organisée par le GIEC avec justement des écolos idéologues malthusiens derrière toute cette mise en scène théâtrale pseudo-scientifique. Comme si Hulot était un expert ! Il n’a jamais été capable de faire mieux que de baragouiner dans un laryngophone avec le vrombissement du moteur d’un hélicoptère en bruit de fond pour faire plus « nature ». Il s’est auto-proclamé expert en environnement comme tous les membres du GIEC, comme le ministre de l’environnement s’est auto-proclamé expert en OGM alors qu’il ignore ce que pourrait bien être un exon ou un operon. Comme le dit le proverbe, on n’apprend pas à un singe à faire la grimace, de même qu’on n’apprend pas à un imbécile à dire des imbécilités puisque comme le singe pour les grimaces, un imbécile ne peut dire que des imbécilités. Après le climat, quelles suggestions d’enfumages futurs pourrait-on faire au gouvernement … Organiser un débat national sur la légalisation de la marijuana avec des emplois aidés pour remettre en culture (de marijuana) les terrasses abandonnées du Gard et de l’Aveyron qui en d’autres temps fournissaient des amandes et de la vigne. Tous les ministres, députés, sénateurs et autres politiciens auraient droit à leur petit paquet d’herbe mensuel avec le label tricolore made in France pour la plus grande satisfaction du ministre du redressement lombo-sacré constructif car ils vont vraiment avoir besoin de se shooter pour gérer les calamités qui vont s’abattre sur la France !

Petite étude de la phlogistique moderne

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La théorie du phlogiston d’où découle la phlogistique agita les cerveaux des plus grands scientifiques depuis sa formulation en 1667 par un alchimiste du nom de Becher jusqu’à ce que Lavoisier la dénonce en 1783 en démontrant que la combustion met en présence un combustible et de l’oxygène et non pas « la libération » des phlogistons contenus dans n’importe quelle matière solide. Il aura donc fallu cent vingt ans pour déminer une théorie totalement absurde. Lavoisier fut le premier scientifique à réaliser des expériences pondérales le conduisant à formuler son célèbre « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Les adeptes de la phlogistique prétendaient que le fer en rouillant libérait des phlogistons mais s’ils avaient fait un bilan pondéral ils auraient constaté que l’apparition de la rouille sur un morceau de fer alourdit l’ensemble puisqu’il se forme un hydroxyde à la surface du métal. Le phlogiston était la forme matérielle de la chaleur !

Une nouvelle phlogistique est apparue à la fin du XXe siècle et elle concerne toujours la chaleur, à croire que l’obscurantisme n’a pas de limites comme la bêtise humaine d’ailleurs et cette mascarade pseudo-scientifique dure déjà depuis vingt cinq ans et le « phlogiston nouveau » est le réchauffement climatique tout aussi dangereux et terrifiant que la peste noire dont il a fallu plusieurs siècles et des millions de morts pour en découvrir le mécanisme de propagation. Depuis 1988, date de la mise en place de l’IPCC (GIEC en français) sous l’égide des Nations-Unies, des milliers de milliards de dollars ont été dépensés … pour rien puisqu’une étude très sérieuse démontre clairement que le CO2 (forme finale du phlogiston), issu de la combustion (voir Lavoisier) des hydrocarbures et autres charbons, n’a rien à voir avec un hypothétique réchauffement climatique dont la validité est de plus en plus battue en brèche. Une première étude conduite par Ferenc Miskolczi et rassemblant les données collectées par les ballons sonde météorologiques depuis 65 ans indique que le gaz carbonique n’intervient pas dans la réflectance de l’atmosphère pour les photons thermiques, celle-ci est en effet restée remarquablement constante durant cette période alors que le taux de CO2 avait augmenté de 30 %. En d’autres termes le CO2 ne provoque pas d’effet de serre. Cette observation « politiquement incorrecte » et peu ou pas reprise par la presse à sensations aux ordres des groupes d’idéologues qui pourrissent le GIEC contredit pourtant frontalement le principe même (théorique et jamais prouvé) du réchauffement climatique soi-disant dû à l’effet de serre que produit putativement le CO2. Les fluctuations observées depuis 1948 sont dues exclusivement à la vapeur d’eau atmosphérique.

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Toujours à propos des conséquences catastrophiques et calamiteuses du réchauffement climatique, des associations de malfaiteurs en bandes organisées (c’est l’expression à la mode) ne cessent de tirer la sonnette d’alarme que tous les gouvernements de la planète ont fini par écouter et à consentir finalement à laisser partir en fumée (des « phlogistons » disparus en pure perte) des milliards de dollars parce que, entre autres catastrophes naturellement prévisibles par les simulations avec des super-ordinateurs des climatologues toutes aussi fausses les unes que les autres, les ours blancs de l’Arctique sont en danger ! On aurait le coeur brisé pour moins que ça … La banquise arctique fond, c’est une catastrophe écologique de grande ampleur. Mais de qui se moque-t-on ? En premier lieu, comme le rappelle Arno Arrak, géophysicien de son état, les ours blancs ont déjà survécu à des épisodes sérieux de réchauffement, du IXe au XIIe siècle par exemple. D’ailleurs à cette même époque, les Vikings débarquant au Groenland n’avaient pas appelé cette contrée nouvelle « la terre verte » à la suite d’une illusion d’optique, il y avait bien une végétation sur cette terre lointaine. Les fluctuations de la surface de la banquise, d’après Arno Arrak, ne sont pas dues à un quelconque réchauffement climatique mais à une fluctuation du Gulf Stream qui transfère des quantités colossales de chaleur (« phlogistons ») dans l’Océan Arctique car les quantités d’énergie pour fondre de grandes zones de banquise ne peuvent en aucun cas être expliquées par l’augmentation moyenne des températures de 0,3 degrés coïncidant avec le « super El Nino » de 1998 qui a perturbé le climat de l’ensemble de la planète et cela pour de simples raisons thermodynamiques. D’après Arrak, une fluctuation inverse et de même ampleur du Gulf Stream comme celle à laquelle on assiste depuis 2006 pourrait avoir des conséquences incommensurables sur le climat de l’Europe entière avec par exemple des glaciers en Ecosse et une partie de la Mer du Nord prise par les glaces en hiver, la Seine et la Tamise gelées plusieurs mois de l’année, des printemps inexistants et des étés trop brefs pour faire pousser du blé, ne parlons même pas du maïs … et tout cela indépendamment de l’évolution de la teneur en CO2 atmosphérique. Mais les désastres induits par les théories fumeuses du GIEC sont hélas bien présents. Pour ne citer que le Danemark, l’ineptie des écologistes a conduit ce pays à se doter d’un parc éolien extrêmement couteux qui oblige le maintien en fonctionnement de centrales électriques thermiques (pas une seule centrale électrique n’a été supprimée en vingt ans, c’était pourtant le but de la manœuvre), la déstabilisation du réseau électrique, l’obligation d’acheter à prix d’or de l’électricité à l’Allemagne et en cas de surproduction à vendre en dessous du prix de revient cette énergie à la Norvège. Belle opération qui au final aura coûté au contribuable danois une fortune : le pays d’Europe où la pression fiscale est la plus élevée et le kWh le plus cher, bravo les écologistes ! Et l’Allemagne s’est engouffrée les yeux fermés dans cette même aventure phlogistique insensée puisqu’au final l’énergie éolienne n’est pas opérationnelle plus de 10 % du temps et pour satisfaire les Verts et rebattre le « mix énergétique »  du pays, il faut brûler du charbon par trains entiers tout en étant entièrement dépendants du gaz russe. Belle réussite. Et la France dans tout ça, en plein faux débat sur « la transition énergétique », un concept phlogistique à l’état brut : la France va-t-elle aussi s’appauvrir pour se mettre en conformité avec les idées infondées des écologistes ? Espérons que quelques politiciens sauront réfréner les ardeurs idéologiques des Verts. La nouvelle phlogistique du XXIe siècle sévira-t-elle encore longtemps ou bien les scientifiques « politiquement incorrects » finiront-ils pas être entendus ?

Liens pour les curieux :

naturenews

http://www.climatescienceinternational.org/images/stories/pdf/ee2010miskolczi.pdf

http://curryja.files.wordpress.com/2011/12/arno-arrak.pdf

Illustration : examiner.com (tiré de l’article de Miskolczi)

Sémantique climatique et « politiquement correct »

Une émanation du GIEC (pour les puristes United Nations Framework Convention on Climate Change) est réunie à Bonn pour décider ce vendredi  si oui ou non l’humanité sera transformée en toasts comme l’avait si bien dit Madame Lagarde il me semble après le raout annuel de Davos. Comme le changement climatique est devenu un fait avéré (mais non prouvé puisqu’il n’a pas encore eu lieu) il faut donc que les Nations Unies fassent peur à tous en ayant décrété que 2 degrés de réchauffement serait la plus terrible des catastrophes. Ces deux degrés considérés comme une limite (déjà plus de 800 000 personnes seront les pieds dans l’eau rien qu’à Manhattan mais on ne parle pas de Dacca) mais deux degrés en comparaison des températures moyennes relevées à l’aube de l’industrialisation, en gros au milieu de XIXe siècle. Or à cette époque la Terre se remettait à peine d’une mini ère glaciaire. C’est donc une manipulation sans aucun fondement scientifique, une sorte de totalitarisme technocratique, une vieille version du progressisme. Pour entrer plus en détail dans la sémantique, on peut dire que dans un monde où règne un totalitarisme technocratique comme c’est le cas dans de nombreux pays, les populations « progressistes » acquiescent les dires de leurs leaders ou plutôt les vœux pieux de ces derniers tout en aliénant leur liberté individuelle, leur droits et leurs responsabilités dans le but de sauver collectivement la planète. Cette histoire de changement climatique est devenue une véritable religion, et quiconque s’inscrit dans la différence sera impitoyablement marginalisé peu importe que les décideurs utilisent une pseudo-science puisqu’ils agissent sur la peur et l’instinct de survie. Dans ces conditions toute objectivité scientifique non conforme aux décisions politiques est considérée comme « politiquement incorrecte » alors qu’au contraire une démarche logique voudrait que la science puisse exister pour infléchir les décisions politiques. Rien de tout cela. Selon le rapport dont je donne le lien ( http://www.mcc-berlin.net/fileadmin/data/pdf/Edenhofer_Kowarsch_PEM_Manuscript_2012.pdf ) même le pragmatisme scientifique, base d’une démarche logique et honnête, peut in fine être bafoué. On voit donc assez mal qu’une issue puisse être trouvée à un problème monté de toute pièce (comme le trou d’ozone qui existait bien avant qu’on le découvre par observation satellitaire) et la tentation du totalitarisme technocratique prévaudra. L’avenir de l’humanité est décidément bien sombre.