Fraude climatique : corrélation n’est pas causalité

Nous savons tous (ou nous devrions tous savoir) qu’une corrélation entre deux phénomènes ne signifie en aucun cas que ces deux phénomènes ont une relation de causalité. Considérons par exemple le taux de divorces dans l’Etat du Maine (USA) et la consommation de margarine par habitant (illustration, source tylervigen.com) :

Le coefficient de corrélation entre ces deux évènements est de 0,992558 ! Est-ce pour autant que le taux de suicides dépend de la consommation de margarine ? Évidemment que la réponse est négative. J’ai pris cet exemple caricatural pour démontrer qu’une corrélation ne peut signifier une relation de causalité. Mais quand il s’agit d’établir des relations de causalité entre deux phénomènes qui vont déterminer une politique mondiale de lutte contre le changement du climat la situation est alors extrêmement préoccupante. C’est pourtant ce qu’a allègrement fait l’organisme onusien qui pilote les décisions des gouvernements pour lutter contre le changement ou le désordre du climat, appelez ça comme vous voudrez, je veux parler encore et encore de l’IPCC. Les fonctionnaires de l’IPCC sont vendus à la cause du grand capital apatride incarné par le World Economic Forum (WEF) sous la direction de Klaus Schwab. Cet organisme rêve d’une main-mise globale sur l’ensemble des peuples de la planète. Ils font n’importe quoi et détruisent l’équilibre du climat et de l’environnement, il faut donc les asservir pour mieux les punir. La stratégie pernicieuse de cet organisme prend un très bon départ à l’occasion de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 avec l’appui constant et tout aussi pernicieux des grands groupes pharmaceutiques occidentaux. La situation actuelle, avec des privations de liberté individuelle croissantes, préfigure ce qui va arriver dans les prochaines années, l’Europe et l’Amérique du Nord constituant un laboratoire idéal pour cette mise en place d’un nouvel ordre mondial.

Mais revenons à l’IPCC. Le point d’appui de toute la théorie de dérèglement du climat mis en avant par cet organisme est le fait, qui n’a toujours pas été prouvé dans la réalité tangible (et ne le sera jamais), que le gaz carbonique produit par l’activité humaine, et lui seul, provoque un effet de serre qui réchauffe la Terre. Il est donc nécessaire de réduire cette activité humaine si on veut sauver le climat, c’est aussi limpide que cela. Tous les arguments, tous aussi fallacieux les uns que les autres, ont été avancés pour conforter cette hypothèse (cette théorie), les fonctionnaires de l’IPCC réduisant au silence tout scientifique honnête contestataire et le privant de moyens financiers pour poursuivre ses travaux. Je rappelle à mes lecteurs que le WEF a ordonné aux gouvernements occidentaux d’adopter la même stratégie à l’encontre de tout médecin, infectiologue ou épidémiologiste, contestant les décisions gouvernementales de gestion de l’épidémie de coronavirus, allant jusqu’à les menacer physiquement. Le nombre de morts n’intéresse pas le WEF et ce modèle de futur asservissement des populations exclut tout traitement médicamenteux préventif ou curatif.

L’IPCC a trouvé un argument extraordinaire pour appuyer la théorie de l’effet de serre du CO2, argument auquel personne ne comprend rien puisqu’il fait appel à des notions complexes de spectroscopie. Les curieux ayant de solides connaissances en mathématique et en physique peuvent lire cet article du Docteur Hermann Harde de l’Université Helmut-Schmidt de Hambourg : https://downloads.hindawi.com/archive/2013/503727.pdf . Cette étude a ouvert la voie à une autre fraude de l’IPCC que personne n’a mentionné pour justifier la théorie de l’effet de serre du CO2. Pour rappel le principe de l’effet de serre stipule que les hautes couches de l’atmosphère, en raison de leur teneur en CO2 réfléchissent des photons infra-rouge vers les couches plus basses et par conséquent les réchauffent malgré le fait qu’il n’existe aucune barrière matérielle comme les vitres d’une serre. Or ce principe est en directe violation avec le second principe fondamental de la thermodynamique puisque l’atmosphère se refroidit d’environ un degré par 100 mètres quand on monte en altitude, par exemple dans une montagne mais la situation est identique si on s’élève en ballon dans les airs, la présence de la montagne n’intervient pas dans cet état de fait. Les photons infra-rouge émis vers le sol par les molécules de CO2 ne sont tout simplement pas assez énergétiques pour « réchauffer » les basses couches de l’atmosphère.

L’article de Harde balaye le spectre électromagnétique jusque dans les ondes radio et c’est là que réside la supercherie utilisée par l’IPCC pour conforter sa théorie de l’effet de serre. Les ondes électromagnétiques émises par le magnétron d’un four à micro-ondes ont une fréquence de 2,45 gigaHertz et donc une longueur d’onde de 12,2 centimètres. Ce sont des photons de très faible énergie, beaucoup plus faible que celle des photons infra-rouge qui, nonobstant la faible température du magnétron émetteur, vont néanmoins chauffer un corps contenant de l’eau introduit dans la cavité du four dont les dimensions sont calculées pour permettre à ce rayonnement d’être inévitablement piégé par le corps présent dans cette cavité. Les molécules d’eau constituent des dipôles et elles vont osciller dans le champ électromagnétique, c’est-à-dire tourner à la fréquence de 2,45 gigaHertz de l’onde électromagnétique appliquée à ce corps. Il y a donc perte d’énergie directement sous forme de chaleur au sein du corps introduit dans la cavité du four. L’énergie de l’onde électromagnétique en permanente oscillation est dissipée sous forme de chaleur. Ce phénomène est appelé chauffage diélectrique. Il n’a rien à voir avec le chauffage direct d’un corps par rayonnement infra-rouge bien qu’il s’agisse dans les deux cas de l’apparition de vibrations de molécules. En effet dans le cas du rayonnement infra-rouge l’absorption d’un photons provoque une vibration intra-moléculaire dans le cas de la molécule d’eau alors que les « micro-ondes » vont provoquer une rotation de l’ensemble de la molécule d’eau.

L’exemple des fours à micro-ondes constitue la preuve parfaite que le second principe de la thermodynamique peut être violé : la source des ondes se trouve à la température ambiante, certes, mais elle peut réchauffer un bol de soupe qui a trop refroidi dans une assiette et même le chauffer au point qu’il devient brûlant !

Donc la théorie de l’effet de serre est valable, donc les couches froides de l’atmosphère contenant du CO2 peuvent réchauffer le sol par rayonnement électromagnétique. Le tour de passe-passe est incontestable puisque n’importe qui peut en faire la démonstration chez lui dans sa cuisine. J’avoue que si je n’avais pas réfléchi en analysant les figures 17, 18 et 19 de l’article de Harde je ne me serais pas rendu compte de la supercherie, figures dans lesquelles les longueurs d’onde sont exprimées en nombres d’onde ou inverses de centimètres comme on a coutume de le faire en spectroscopie infra-rouge pour mieux confondre le lecteur. La conclusion de Harde est un chef-d’oeuvre de mauvaise foi, je laisse mes lecteurs apprécier :

C’est ainsi que la fausse théorie de l’effet de serre de l’IPCC a trouvé un appui inconditionnel en la personne d’un éminent physicien d’une éminente université allemande. Il faut donc croire les yeux fermés à l’effet de serre du CO2, cesser de consommer de manière outrancière, cesser de faire des enfants, tout cela sera réservé aux ultra-riches car eux seuls auront le droit de perturber le climat. C’est pour cette raison, aux yeux de Klaus Schwab, que la pandémie de SARS-CoV-2 a un bon coté car c’est un laboratoire d’expérience en grandeur nature : tous les vieux qui sont morts n’avaient plus de raison valable de continuer à respirer …

Traduction de l’encart : Le rayonnement thermique est un rayonnement électromagnétique et non de la chaleur. Par conséquent, de la même manière, les ondes radio peuvent se propager d’une antenne plus froide à un récepteur plus chaud, les micro-ondes peuvent être absorbées par un poulet chaud ou un rayonnement laser CO2 (10,6 𝜇m) peut être utilisé pour le soudage et la fusion des métaux à plusieurs milliers de degrés, donc tout rayonnement plus froid des couches atmosphériques supérieures peut être absorbé par les couches plus chaudes, et ce rétro-rayonnement peut également être absorbé par une surface plus chaude de la Terre sans violer la 2e loi de la thermodynamique. Tant que la surface est supposée être un absorbeur noir ou gris, il ne filtre aucune fréquence du rayonnement incident, de la même manière qu’il ne rejette pas toutes les fréquences du large spectre de Planck d’une source thermique radiative, indépendamment d’une température plus élevée ou plus basse que celle du sol. Le rayonnement se transforme en chaleur après une absorption, suivie d’une émission conformément à un nouveau réglage de l’équilibre thermodynamique, qui nécessite seulement que le transfert d’énergie net soit en équilibre.

Notes. Les lasers à CO2 rayonnent dans l’infra-rouge et délivrent une puissance thermique pouvant atteindre 1 MW/cm2. On se trouve là dans une échelle de grandeur qui n’a plus rien à voir avec les phénomènes atmosphériques. Et c’est aussi le cas pour les fours à micro-ondes qui inondent une cavité de volume limité avec une puissance de 1 à 1,5 kW. La conclusion de Harde est donc totalement fallacieuse. Qu’un physicien, professeur d’université, ose écrire de telles conclusions est pathétique. Faut-il qu’il ait été soudoyé par les fonctionnaires de l’IPCC pour écrire un tel document …

13 réflexions au sujet de « Fraude climatique : corrélation n’est pas causalité »

  1. Le point commun entre « l’écologisme » (via entre autres la théorie fumeuse du réchauffement du climat par le CO2) et le « sanitarisme » (qu’on connaît en ce moment avec les politiques contre-productives gouvernementales pour prétendument lutter contre le Covid-19) est qu’on laisse dans les deux cas à des gens dont ce n’est pas le métier (politicards peu instruits et des bureaucrates tout aussi incompétents) le soin de définir une politique de l’environnement ou une politique de la santé à la place des scientifiques dont c’est la compétence reconnue et approuvée.
    Le résultat est simple : on va d’échecs en échecs. Autant demander à un maçon de construire le tunnel sous la Manche.

    • L’avantage politique toutefois est en effet d’habituer les gens à des politiques mondiales coordonnées, la plupart du temps incompréhensibles car basées sur des injonctions contradictoires.

  2. Non, le CO2 présent à 10 km d’altitude ne peut en aucun cas réchauffer le sol. Parce qu’il n’y arrive jamais.
    Le photon qui est émis en direction de la terre ne fera qu’un mètre avant d’être capté et expédié vers le vide intersidéral. C’est une série. De même, ce qui arrive du soleil repartira d’autant plus vite qu’il y a plus de CO2 à 10 km d’altitude. Plus bas il ne fera que quelques centimètres, puis micromètres… En outre, il y a dégradation de l’énergie. Le photon est transformé dans une longueur d’onde normalement plus longue. En plusieurs paquets d’énergie plus faible je crois, mais corrigez moi.

    Le problème de Harde, c’est qu’il n’y a pas de poulet à 10 km d’altitude. Il y a du CO2 😉
    Il existe des sommités. Là on a à faire avec une nullité. 2013? Aucune excuse.

    • «  » » » » De même, ce qui arrive du soleil repartira d’autant plus vite qu’il y a plus de CO2 à 10 km d’altitude. » » » » » »

      il me semblait que le CO2 n’a pas de raies d’absorption dans le spectre solaire et les infra rouges proches

      • Eu, il y a émission sur tout le spectre, même si à certaines longueurs d’ondes l’émission est plus faible. Jusqu’à 900 nm, c’est 1000 W / m2 um, après quelques discontinuités se font, mais ce n’est jamais 0 au niveau du sol. Par contre au niveau du sommet de l’atmosphère, c’est 1100 et cela décroit continument.

  3. Corrélation et causalité:
    Selon les pastafariens, le réchauffement climatique est causé par la constante diminution du nombre de pirates (voir preuve statistique dans le lien ci-dessous). C’est pourquoi les adeptes de cette nouvelle religion s’habillent en pirates afin d’enrayer le phénomène.
    J’adore cette énorme blague inventée par le physicien Bobby Henderson.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pastafarisme#/media/Fichier:PiratesVsTemp-fr.svg

    • C’est absurde ; le nombre de pirates est en constante augmentation ; ils ne voguent plus en mer , mais sur INTERNET et produisent beaucoup plus de dégâts; ce qui est le plus dérangeant , c’est qu’ils sont entrain de s’infiltrer dans nos instances scientifiques : voir mon dernier commentaire chez les climato sceptiques
      https://www.climato-realistes.fr/ch-gerondeau-la-religion-ecologiste/
      Quand dans les années 90 je fréquentais encore mes anciens collègues universitaires à Strasbourg , à Bordeaux et ailleurs et que j’allais aux conférences des académiciens et du collège de France je me posais des questions sur l’évolution de leur mentalité et de l’éducation qu’ils donnaient aux jeunes et autour d’eux ; je pense qu’ils sont autant responsables de ce délire écologiste que ceux qui ont fait la promotion de ces idées dans les milieux politiques
      Frederic Sommer

      • Hélas.
        J’ai passé ma vie de père à « désendoctriner » mes gamins à leur retour de l’école.
        La religion climatique qu’on leur inculquait en lieu et place de la science était digne des créationnistes. ils (les gamins) s’en sont sortis.
        Je serais bien curieux d’assister à des cours d’université de nos jours pour voir l’ampleur des dégâts.

      • Pour avoir une idée de l’ampleur de l’écologisme dans les universités, il suffit simplement de voir le « look » évangéliste et les propos catastrophistes d’Aurélien Barrau sur l’avenir de la planète. Une tête très bien faite contaminée par des idées « New Age » d’un autre âge. Comme quoi, la pourriture pousse même sur le meilleur des terreaux.

  4.  » les micro-ondes peuvent être absorbées par un poulet chaud  » Sauf que dans le cas du four, de l’énergie supplémentaire est apportée par le réseau électrique. Ce n’est pas le poulet qui donne cette énergie au générateur de micro-ondes pour lui être renvoyée !!! Comme on nous l’explique pour le CO2.

  5. et pourtant 100% des gagnants ont joué au Loto….

    23/04/2021 – le poids des mots et le choc des analyses (découvrir la situation en matière du « vol d’atteints » ou des couvre-feux justifiés dans le tableau « France au goût du jour », inclus dans le lien à cliquer).

    KEG@24/04/2021.com : »Où nous situons nous dans cette triste trilogie : collabos – marginaux – lanceurs d’alerte? N’étant pas zélite, nous sommes obligatoirement dedans …. ! »


    – Il y a quoi en dessous des zélites ? Collabo – marginaux et lanceurs d’alerte. Dans quel sous-prolétariat sommes-nous. Nous avons toujours le choix de nos destinées, même si tout semble s’y opposer. Ne passons pas nos vies à se lamenter sur nos petitesses, tentant au moins de nous élever au-dessus de cette mêlée qui semble nous écraser. Nous pouvons et devons y arriver et telle une Françoise Nicolas osons !

Répondre à Michel C Annuler la réponse.