IPCC AR6 : la fraude graphique démasquée ?

La mission confiée à l’IPCC est de construire une sorte de croyance en l’effet direct du CO2 sur le réchauffement du climat à l’exclusion de toute autre facteur externe. J’ai utilisé le terme croyance car aucun effet direct du CO2 sur les températures relevées sur la Terre n’a pu être démontré. L’IPCC, dans cette mission, doit donc négliger totalement l’effet du Soleil et de ses variations d’activité sur le climat terrestre. L’IPCC en est donc arrivé à frauder systématiquement car cet organisme est prisonnier de sa mission.

Dans un précédent billet je relatais cette insupportable fraude de l’IPCC insérée sous forme d’un graphique venu d’on ne sait où dans le résumé à l’intention des décideurs politiques. J’ai cherché d’où pouvait provenir cette fraude et j’ai fini par trouver un article paru à la fin du mois de septembre 2020 dans la revue Dendrochronologia dans lequel est exposée une reconstruction des températures dans l’hémisphère nord à partir des cernes des arbres depuis 2000 ans. Ce travail considérable avait pour but de faire apparaître entre autres paramètres l’effet des éruptions volcaniques sur l’évolution de ces températures. Ce travail, fruit d’une collaboration internationale remarquable dirigée par le Docteur Jan Esper de l’Université Gutenberg de Mainz, constitue une source inépuisable d’informations. L’article est en accès libre et se trouve ici : https://doi.org/10.1016/j.dendro.2020.125757 . La source de la fraude de l’IPCC est (serait) la figure 4 de cet article :

Cette illustration nécessite quelques explications. Toutes les courbes colorées sont les reconstructions à partir de l’étude des cernes des arbres collectés dans l’hémisphère nord, EA couvrant l’espace eurasien au nord du 30e parallèle et EA+ incluant l’espace nord-Atlantique. Il s’agit exclusivement des températures reconstruites pour les mois de juin, juillet et août. La courbe « en blanc » car entourée de zones grises représente un lissage polynomial du troisième degré utilisant une contrainte homogénéisant toutes les données sur la valeur moyenne des températures relevées expérimentalement entre 1961 et 1990 (courbe noire). L’intervalle en grisé représente alors l’incertitude exprimée en percentiles, 2,5ème et 97,5ème. C’est compliqué mais il s’agit d’une manipulation mathématique permettant de faire ressortir une décroissance monotone des températures globales depuis près de 2000 ans jusqu’en 1850. La question qui se pose à juste titre est la réelle nécessité d’avoir introduit les relevés expérimentaux des températures, relevés dont la provenance n’est pas mentionnée dans l’article. Seule une référence est indiquée (lien en fin de bille)t et elle ne relate aucune étude de dendrochronologie. Il s’agit probablement d’une combinaison des relevés des stations météo et des mesures par infra-rouge des satellites. Il faut enfin noter que l’étude présentée dans cet article s’arrête à l’année 2010.

Qu’a fait l’IPCC ? C’est très simple : la courbe en grisé a été copiée et les « scientifiques » de cet organisme ont extrapolé les relevés de températures expérimentaux jusqu’en 2020 avec une simple règle. Réaliser un nouveau graphique avec celui présenté ci-dessus est d’une simplicité confondante pour n’importe quelle personne familière de PhotoShop. La substance même de l’article paru dans la revue Dendrochronologia a donc été occultée. Ce qu’a inséré l’IPCC dans son résumé à l’intention des décideurs politiques est une mystification, encore une, de cet organisme. Et il faut les croire ! Il suffit de constater cette étrange recrudescence d’incendies de forêts et de broussailles, la plupart d’origine criminelle.

Lien : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6675609/

Fraude climatique : corrélation n’est pas causalité

Nous savons tous (ou nous devrions tous savoir) qu’une corrélation entre deux phénomènes ne signifie en aucun cas que ces deux phénomènes ont une relation de causalité. Considérons par exemple le taux de divorces dans l’Etat du Maine (USA) et la consommation de margarine par habitant (illustration, source tylervigen.com) :

Le coefficient de corrélation entre ces deux évènements est de 0,992558 ! Est-ce pour autant que le taux de suicides dépend de la consommation de margarine ? Évidemment que la réponse est négative. J’ai pris cet exemple caricatural pour démontrer qu’une corrélation ne peut signifier une relation de causalité. Mais quand il s’agit d’établir des relations de causalité entre deux phénomènes qui vont déterminer une politique mondiale de lutte contre le changement du climat la situation est alors extrêmement préoccupante. C’est pourtant ce qu’a allègrement fait l’organisme onusien qui pilote les décisions des gouvernements pour lutter contre le changement ou le désordre du climat, appelez ça comme vous voudrez, je veux parler encore et encore de l’IPCC. Les fonctionnaires de l’IPCC sont vendus à la cause du grand capital apatride incarné par le World Economic Forum (WEF) sous la direction de Klaus Schwab. Cet organisme rêve d’une main-mise globale sur l’ensemble des peuples de la planète. Ils font n’importe quoi et détruisent l’équilibre du climat et de l’environnement, il faut donc les asservir pour mieux les punir. La stratégie pernicieuse de cet organisme prend un très bon départ à l’occasion de la gestion de l’épidémie de SARS-CoV-2 avec l’appui constant et tout aussi pernicieux des grands groupes pharmaceutiques occidentaux. La situation actuelle, avec des privations de liberté individuelle croissantes, préfigure ce qui va arriver dans les prochaines années, l’Europe et l’Amérique du Nord constituant un laboratoire idéal pour cette mise en place d’un nouvel ordre mondial.

Mais revenons à l’IPCC. Le point d’appui de toute la théorie de dérèglement du climat mis en avant par cet organisme est le fait, qui n’a toujours pas été prouvé dans la réalité tangible (et ne le sera jamais), que le gaz carbonique produit par l’activité humaine, et lui seul, provoque un effet de serre qui réchauffe la Terre. Il est donc nécessaire de réduire cette activité humaine si on veut sauver le climat, c’est aussi limpide que cela. Tous les arguments, tous aussi fallacieux les uns que les autres, ont été avancés pour conforter cette hypothèse (cette théorie), les fonctionnaires de l’IPCC réduisant au silence tout scientifique honnête contestataire et le privant de moyens financiers pour poursuivre ses travaux. Je rappelle à mes lecteurs que le WEF a ordonné aux gouvernements occidentaux d’adopter la même stratégie à l’encontre de tout médecin, infectiologue ou épidémiologiste, contestant les décisions gouvernementales de gestion de l’épidémie de coronavirus, allant jusqu’à les menacer physiquement. Le nombre de morts n’intéresse pas le WEF et ce modèle de futur asservissement des populations exclut tout traitement médicamenteux préventif ou curatif.

L’IPCC a trouvé un argument extraordinaire pour appuyer la théorie de l’effet de serre du CO2, argument auquel personne ne comprend rien puisqu’il fait appel à des notions complexes de spectroscopie. Les curieux ayant de solides connaissances en mathématique et en physique peuvent lire cet article du Docteur Hermann Harde de l’Université Helmut-Schmidt de Hambourg : https://downloads.hindawi.com/archive/2013/503727.pdf . Cette étude a ouvert la voie à une autre fraude de l’IPCC que personne n’a mentionné pour justifier la théorie de l’effet de serre du CO2. Pour rappel le principe de l’effet de serre stipule que les hautes couches de l’atmosphère, en raison de leur teneur en CO2 réfléchissent des photons infra-rouge vers les couches plus basses et par conséquent les réchauffent malgré le fait qu’il n’existe aucune barrière matérielle comme les vitres d’une serre. Or ce principe est en directe violation avec le second principe fondamental de la thermodynamique puisque l’atmosphère se refroidit d’environ un degré par 100 mètres quand on monte en altitude, par exemple dans une montagne mais la situation est identique si on s’élève en ballon dans les airs, la présence de la montagne n’intervient pas dans cet état de fait. Les photons infra-rouge émis vers le sol par les molécules de CO2 ne sont tout simplement pas assez énergétiques pour « réchauffer » les basses couches de l’atmosphère.

L’article de Harde balaye le spectre électromagnétique jusque dans les ondes radio et c’est là que réside la supercherie utilisée par l’IPCC pour conforter sa théorie de l’effet de serre. Les ondes électromagnétiques émises par le magnétron d’un four à micro-ondes ont une fréquence de 2,45 gigaHertz et donc une longueur d’onde de 12,2 centimètres. Ce sont des photons de très faible énergie, beaucoup plus faible que celle des photons infra-rouge qui, nonobstant la faible température du magnétron émetteur, vont néanmoins chauffer un corps contenant de l’eau introduit dans la cavité du four dont les dimensions sont calculées pour permettre à ce rayonnement d’être inévitablement piégé par le corps présent dans cette cavité. Les molécules d’eau constituent des dipôles et elles vont osciller dans le champ électromagnétique, c’est-à-dire tourner à la fréquence de 2,45 gigaHertz de l’onde électromagnétique appliquée à ce corps. Il y a donc perte d’énergie directement sous forme de chaleur au sein du corps introduit dans la cavité du four. L’énergie de l’onde électromagnétique en permanente oscillation est dissipée sous forme de chaleur. Ce phénomène est appelé chauffage diélectrique. Il n’a rien à voir avec le chauffage direct d’un corps par rayonnement infra-rouge bien qu’il s’agisse dans les deux cas de l’apparition de vibrations de molécules. En effet dans le cas du rayonnement infra-rouge l’absorption d’un photons provoque une vibration intra-moléculaire dans le cas de la molécule d’eau alors que les « micro-ondes » vont provoquer une rotation de l’ensemble de la molécule d’eau.

L’exemple des fours à micro-ondes constitue la preuve parfaite que le second principe de la thermodynamique peut être violé : la source des ondes se trouve à la température ambiante, certes, mais elle peut réchauffer un bol de soupe qui a trop refroidi dans une assiette et même le chauffer au point qu’il devient brûlant !

Donc la théorie de l’effet de serre est valable, donc les couches froides de l’atmosphère contenant du CO2 peuvent réchauffer le sol par rayonnement électromagnétique. Le tour de passe-passe est incontestable puisque n’importe qui peut en faire la démonstration chez lui dans sa cuisine. J’avoue que si je n’avais pas réfléchi en analysant les figures 17, 18 et 19 de l’article de Harde je ne me serais pas rendu compte de la supercherie, figures dans lesquelles les longueurs d’onde sont exprimées en nombres d’onde ou inverses de centimètres comme on a coutume de le faire en spectroscopie infra-rouge pour mieux confondre le lecteur. La conclusion de Harde est un chef-d’oeuvre de mauvaise foi, je laisse mes lecteurs apprécier :

C’est ainsi que la fausse théorie de l’effet de serre de l’IPCC a trouvé un appui inconditionnel en la personne d’un éminent physicien d’une éminente université allemande. Il faut donc croire les yeux fermés à l’effet de serre du CO2, cesser de consommer de manière outrancière, cesser de faire des enfants, tout cela sera réservé aux ultra-riches car eux seuls auront le droit de perturber le climat. C’est pour cette raison, aux yeux de Klaus Schwab, que la pandémie de SARS-CoV-2 a un bon coté car c’est un laboratoire d’expérience en grandeur nature : tous les vieux qui sont morts n’avaient plus de raison valable de continuer à respirer …

Traduction de l’encart : Le rayonnement thermique est un rayonnement électromagnétique et non de la chaleur. Par conséquent, de la même manière, les ondes radio peuvent se propager d’une antenne plus froide à un récepteur plus chaud, les micro-ondes peuvent être absorbées par un poulet chaud ou un rayonnement laser CO2 (10,6 𝜇m) peut être utilisé pour le soudage et la fusion des métaux à plusieurs milliers de degrés, donc tout rayonnement plus froid des couches atmosphériques supérieures peut être absorbé par les couches plus chaudes, et ce rétro-rayonnement peut également être absorbé par une surface plus chaude de la Terre sans violer la 2e loi de la thermodynamique. Tant que la surface est supposée être un absorbeur noir ou gris, il ne filtre aucune fréquence du rayonnement incident, de la même manière qu’il ne rejette pas toutes les fréquences du large spectre de Planck d’une source thermique radiative, indépendamment d’une température plus élevée ou plus basse que celle du sol. Le rayonnement se transforme en chaleur après une absorption, suivie d’une émission conformément à un nouveau réglage de l’équilibre thermodynamique, qui nécessite seulement que le transfert d’énergie net soit en équilibre.

Notes. Les lasers à CO2 rayonnent dans l’infra-rouge et délivrent une puissance thermique pouvant atteindre 1 MW/cm2. On se trouve là dans une échelle de grandeur qui n’a plus rien à voir avec les phénomènes atmosphériques. Et c’est aussi le cas pour les fours à micro-ondes qui inondent une cavité de volume limité avec une puissance de 1 à 1,5 kW. La conclusion de Harde est donc totalement fallacieuse. Qu’un physicien, professeur d’université, ose écrire de telles conclusions est pathétique. Faut-il qu’il ait été soudoyé par les fonctionnaires de l’IPCC pour écrire un tel document …

Être climato-réaliste est une vraie mission (épisode 1) : l’ « effet de serre »

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Je ne suis plus un « climato-sceptique » puisque c’est devenu désuet. Je suis maintenant un « climato-réaliste », d’ailleurs ces deux mots ne veulent rien dire puisque la science du climat n’en est qu’à ses balbutiements – elle n’existe dans les faits que depuis une quarantaine d’années. Quarante ans ce n’est rien pour la science et ses théories mathématiques. Juste un exemple parmi tant d’autres : la mesure effective, factuelle, des ondes gravitationnelles. Ce phénomène qui affecte l’espace-temps avait été prédit par Albert Einstein en 1915 lorsqu’il formula la théorie de la relativité générale. Il aura fallu attendre cent ans pour vérifier expérimentalement que ce phénomène, une gigantesque perturbation de l’espace-temps consécutif à la fusion de deux trous noirs et libération d’une phénoménale quantité d’énergie, existait bien alors qu’il avait été prédit par les équations décrivant la relativité générale.

Pour le climat il en est tout autrement. Il n’existe pas d’équations permettant de prédire l’évolution de cette grandeur physique car il s’agit d’un phénomène chaotique, au sens mathématique du terme, dépendant d’une multitude de paramètres plus ou moins liés les uns aux autres et aucune équation ou aucun système d’équations mathématiques ne pourra, jamais, décrire l’évolution du climat.

Restons-en là pour l’instant et suivons le fil de ma réflexion que je partage ici ouvertement avec les lecteurs de mon blog. Quand j’ai commencé à m’intéresser aux évènements relatifs au réchauffement du climat il y a environ 8 ans, c’était d’ailleurs la tenue de mon blog qui m’avait motivé, la première information qui a attiré mon attention a été la théorie de l’effet de serre du gaz carbonique – CO2 pour les spécialistes – qui était supposée expliquer pourquoi le climat se réchauffait depuis le milieu des années 1930 avec un bref répit aux alentours des années 1950-1960.

En tant qu’ancien chercheur en laboratoire, donc assujetti à l’expérimentation, c’est-à-dire en définitive à l’observation, je n’ai pas très bien compris ce que signifiait physiquement cette théorie de l’effet de serre. Je me suis donc documenté comme n’importe quelle personne curieuse peut le faire en allant sur des sites dédiés aux sciences sur internet. Je ne suis plus à l’université et en d’autres temps je serais allé musarder à la bibliothèque universitaire pour satisfaire ma curiosité comme je l’ai fait pendant de nombreuses années quand internet n’existait pas. J’ai découvert que la théorie de l’effet de serre appliquée au CO2 atmosphérique était tout simplement un non-sens scientifique qui défie non seulement les lois de la thermodynamique mais également le bon sens et plus grave encore le fait que l’atmosphère terrestre est, comme nous minables bipèdes, soumise aux force de la gravitation.

La théorie de l’effet de serre dit qu’une teneur de 4 parties par million de CO2 dans l’atmosphère est néfaste et va provoquer un réchauffement du climat contre lequel il faut que toute l’humanité agisse afin d’émettre moins de CO2 pour éviter un inévitable embrasement de la planète. J’ai tout de suite été sceptique – comme tout bon scientifique doit l’être – quand j’ai réalisé que 4 molécules de CO2 perdues dans 10000 molécules du mélange oxygène + azote ne pouvait pas avoir un quelconque effet sur le climat mais que si la théorie de l’effet de serre était exact, cet effet serait tout simplement négligeable.

Qui dit effet de serre sous-entend donc que les couches supérieures de l’atmosphère sont capables de réchauffer les couches inférieures situées en dessous d’elles par rayonnement ou transfert d’énergie thermique par convection. Et là mes doutes ont pris de l’ampleur. Comme, je l’ai dit plus haut, je suis un observateur, habitant dans une ville qui s’étage du niveau de la mer à une altitude de 600 mètres et j’utilise souvent le tramway qui va du niveau de la mer à cette altitude. Je n’ai pas besoin de lire des articles scientifiques compliqués pour m’apercevoir que quelque soit la saison il fait plus froid à 600 mètres d’altitude qu’au niveau de la mer. Je signale que selon mon téléphone portable j’habite à 50 mètres d’altitude et que le terminus du tramway qui dessert la ville de San Cristobal de la Laguna est à 585 mètres d’altitude, je n’invente rien. Invariablement la différence de température entre l’endroit où j’habite et le terminus du tramway est de 5 degrés environ. Alors par quel artifice l’air situé à 600 mètres d’altitude peut-il réchauffer l’air situé au niveau de la mer ? Jamais je n’ai pu lire dans les nombreux articles de thermodynamique dans lesquels je me suis plongé des heures durant qu’un corps froid était capable de réchauffer un corps plus chaud par transfert direct de chaleur ou par rayonnement infra-rouge.

Il suffit de vérifier ce principe fondamental très simplement. Quand je pose ma tasse de café (en ferraille émaillées made in PRC) sur la vieille table en bois de Suède qui me sert de bureau celle-ci chauffe la table et par conséquent la tasse se refroidit. Quand je pose mon verre de Pastis (j’aime bien boire un verre de Pastis de temps en temps) rempli de glaçons mon verre refroidit la table et la table, plus chaude, réchauffe donc le fond du verre.

Selon les fonctionnaires experts auto-proclamés grassement payés membres du comité onusien pompeusement appelé panel intergouvernemental, etc … en charge du changement climatique ce genre d’observation vraiment basique qu’un élève tout juste sorti du jardin d’enfant peut faire leur a échappé. Pour des raisons dont j’ignore l’exacte origine ils ont décrété contre toutes les lois physiques existantes et jamais remises en cause que – non ! – avec le CO2, surtout celui d’origine humaine, 4 molécules sur 10000 dans l’atmosphère – c’est énorme – ça se passait autrement. Pour ces diplomates (les membres de l’IPCC ont tous un passeport diplomatique) les hautes couches de l’atmosphère, plus froides, réchauffent celles, plus chaudes, situées en dessous, c’est une affirmation à laquelle il faut croire puisqu’il en a été décidé ainsi.

Il s’agit là de la première fraude scientifique de cet organisme, la fraude primordiale qui a eu ensuite des conséquences incroyables pour n’importe quel esprit critique. Ça se passait il y a un peu plus de 35 ans dans la foulée de la psychose du trou d’ozone qui disparaissait parait-il à cause des CFCs. La vieille théorie de l’effet de serre proposée par Arrhenius a été ressortie des rayonnages poussiéreux des bibliothèques et mise en avant par l’écologiste ultra-gauchiste James Hansen juste à ce moment-là alors que l’opinion publique était sensibilisée par cette disparition du fameux trou d’ozone et donc réceptive à n’importe quelle argumentation alarmiste. Hansen avait étudié l’atmosphère de Vénus composée de 95 % de CO2 et 90 fois plus dense que celle de la Terre. Juste pour se faire une idée de la densité de l’atmosphère de Vénus il faut aller entre 50 et 65 kilomètres d’altitude pour retrouver à peu près la densité de celle de la Terre entre 0 et 15000 mètres d’altitude. De plus il est tout à fait normal que la température à la surface de Vénus soit de 460 degrés : c’est le simple effet de la gravité alors que même dans un article de Wikipedia (en français, je me méfie toujours) on mentionne l’effet de serre, justement du CO2, ça tombe vraiment bien ! ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Atmosphère_de_Vénus#Température ).

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Je n’ai pas l’intention de mettre mes lecteurs mal à l’aise mais je me contenterai de quelques illustrations pour étayer mes propos au cours de cette petite série un peu décousue sur le climato-réalisme. Il s’agit de graphiques publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture, donc supposées fiables, pour montrer que l’évolution de la teneur en CO2 dans l’atmosphère n’a eu aucun effet sur l’évolution de la masse glaciaire du Groenland depuis le début du XXe siècle, première preuve de la fraude de l’IPCC.

Non contents de ce premier monstrueux mensonges ces éminents scientifiques onusiens ont, dans l’impossibilité de se rétracter, été contraints d’inventer d’autres simulacres mensongers pour étayer leur théorie, fausse dès l’origine, et démontrée comme fausse par la simple observation de l’évolution des glaces du Groenland (illustration) mais aussi classée comme fausse par les simples changements de température avec l’altitude à Tenerife et de ma simple tasse à café posée sur ma table. Ce ne sont que de simples observations scientifiques ou de la vie quotidienne sans aucune interprétation politique ou idéologique hasardeuse.

Suite dans un prochain billet.

Le voile se lève sur les escroqueries de l’IPCC

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Tout le monde se souvient de l’infamante (et non pas fameuse) courbe en « crosse de hockey » du Dr Michael Mann qui fit la une des journaux du monde entier car répandue très judicieusement par l’IPCC (le GIEC pour les francophones) pour affoler les populations et ouvrir la voie à la mise en place d’une gouvernance mondiale totalitaire afin de juguler la croissance économique sous le fallacieux prétexte que les émissions de CO2 réchauffent le climat. Il s’agissait d’une courbe décrivant l’évolution des températures au cours des 1000 dernières années supposée établie à partir de l’étude des cernes de croissance des arbres. Elle fut publiée en 1999 et bousculait les connaissances acquises en paléoclimatologie pourtant bien décrites par les rapports antérieurs de l’IPCC. Cet organisme avait cependant reconnu (2d Assessment Report) en 1995 que les températures avaient été plus chaudes qu’aujourd’hui lors de l’optimum climatique médiéval, l’époque des bâtisseurs de cathédrales et des plaines herbeuses de l’Asie centrale qui permirent à Gengis Khan d’arriver jusqu’à Kiev. L’analyse graphique de Mann mit à plat tout ce que l’on savait de l’évolution antérieure du climat. Elle fit ressortir que pendant 900 ans les températures moyennes diminuaient insensiblement et puis d’un coup, à la fin du XIXe siècle, c’est-à-dire quand la révolution industrielle s’accéléra, les températures augmentèrent de manière spectaculaire. Michael Mann était devenu le « poster boy » de l’IPCC, organisme devenu entièrement contrôlé par des écologistes radicaux et des politiciens d’extrême gauche.

Il y avait un problème avec ce graphique : c’était de la « junk science ». Mann utilisa les données dont il disposait et les tria afin que ses calculs satisfassent l’idéologie de l’IPCC. On appelle aussi ce genre de manipulation du « cherry picking », une expression très claire et facile à comprendre pour qui a déjà cueilli des cerises sur l’arbre dans son verger ou son jardin : on cueille les belles cerises mûres et on attend que les autres atteignent un murissement convenable. Mann utilisa un outil statistique pour réaliser cette sélection en introduisant des paramètres de seuils de tri qui éliminèrent l’optimum climatique médiéval et le petit âge glaciaire qui suivit et précéda l’optimum climatique moderne. La technique utilisée par Mann sera certainement enseignée dans les écoles pour démontrer ce qu’il ne faut pas faire en études statistiques …

Le Congrès américain mandata une équipe de statisticiens dirigés par le Docteur Edward Wegman pour reprendre toutes les données disponibles qu’avait utilisé Mann pour son tour de passe-passe et voici ce que fut leur résultat :

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Un ingénieur canadien, Stephen McIntyre se pencha pendant plusieurs années pour prouver que la courbe de Mann était fausse. De son côté Mann ne tarit pas en menaces et plaintes auprès des tribunaux pour diffamation, refusant toujours de communiquer les sources qu’il avait utilisé pour sa publication infâme de 1999. En 2011 Le célèbre présentateur de télévision, essayiste et écrivain Tim Ball notoirement connu pour ses prises de position climato-sceptique déclara que Michael Mann était un homme de « plume » (pen en anglais) mais certainement pas un homme de Penn (Pennsylvanie University, « belonged in pen, not in Penn U. »). Ball ajouta que si Mann avait communiqué ses données il aurait alors été contraint de reconnaître que sont travail était frauduleux. Neuf ans après les faits la Cour Suprême de la Colombie Britannique a rejeté la plainte pour diffamation déposée par Mann à l’encontre de Tim Ball tout en reconnaissant que puisque Mann refusait de communiquer les données qu’il utilisa pour construire sa courbe en crosse de hockey il refusait également de prouver qu’il était honnête, par conséquent il était un pseudo-scientifique malhonnête. En outre il aurait discrédité l’IPCC, ce qui était beaucoup plus insupportable

Mann aurait du être exclu de l’Université et banni des cercles de climatologues. Il n’en est rien puisqu’il est toujours l’un des membres éminents des conseillers scientifiques de l’IPCC, cette mafia opaque richement dotée financièrement avec l’argent des contribuables des pays développés. Les mauvaises habitudes ne se perdent pas d’un coup de baguette magique puisque le trucage des données climatiques reste d’actualité au sein de l’IPCC, soutenu en cela par des membres de la NASA, de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Agency, USA) et du Hadley Center (GB). Les données sur l’évolution globale de la température de la Terre sont systématiquement « corrigées » afin d’alimenter la propagande de l’IPCC qui ne peut pas se permettre d’effectuer un rétro-pédalage au sujet de la théorie erronée de l’effet de serre du CO2 : il perdrait définitivement toute crédibilité !

Des groupes de statisticiens se sont penché sur ces pratiques douteuses qui n’ont plus rien de scientifique au sujet de ces « corrections » ou « ajustements » effectués systématiquement sur les données brutes des sondes de températures océaniques ou des stations météorologiques. Leurs découvertes sont éloquentes :

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En bleu figurent les données brutes issues des observations qui ont été « refroidies » et en rouge celles qui ont été « réchauffées ». Si ce genre de manipulation s’appelle de la science il est urgent que l’on reconsidère les principes de l’éthique scientifique de base …

Sources : LibertyNation.com

Crise climatique : réchauffement délirant ? Non, refroidissement brutal ! (#7 et fin de cette série)

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En 2007 l’IPCC a reconnu qu’il était illusoire d’assigner des grandeurs physiques aux modèles d’évolution du climat pour tester leur validité. Plus simplement énoncé cela revient à dire qu’il est impossible d’avoir une quelconque idée des températures futures et qu’il est donc tout aussi impossible de calculer la sensibilité du climat au CO2. Malgré cela l’IPCC a encouragé et financé indirectement via les institutions gouvernementales de nombreux universitaires pour persévérer dans la mise au point de modèles décrivant l’évolution future du climat et rassembler, parfois au mépris des principes fondamentaux de l’honnêteté scientifique de base, toutes sortes d’arguments confortant l’hypothèse du réchauffement d’origine anthropique, depuis la disparition supposée des ours blancs et des banquises polaires jusqu’à l’acidification des océans provoquant la mort des coraux. Il en reste la conclusion à l’emporte-pièce qu’il faut se résigner malgré tout à contrôler les émissions de CO2 comme cela fut présenté à la COP21. Cette dissonance dans les connaissances est tellement extrême qu’elle en est irrationnelle car il n’y a encore aujourd’hui aucune évidence que le CO2 joue un quelconque rôle dans l’évolution globale des températures (voir le précédent billet de ce blog).

Un deuxième point tout à fait troublant est l’ignorance systématique par les scientifiques appointés par l’IPCC de ce qui est appelé par les paléoclimatologues l’optimum climatique médiéval ainsi que les variations climatiques périodiques d’une durée d’environ 60 années. Les modélisateurs, à la limite, se sont contentés d’effectuer des calculs basés sur des systèmes d’équations différentielles qui de toutes les façons n’ont aucune validité tant le nombre de paramètres est élevé. On se trouve donc devant un cas d’ « arme mathématique de destruction massive » comme l’a écrit C. O’Neil dans son ouvrage « Weapon of math destruction » (Crown Publishers, 2016) car il est impossible dans de telles conditions d’attribuer une quelconque signification à ces modélisations. Et puisqu’il était difficile voire impossible d’intégrer dans leurs simulations ces variations climatiques périodiques de 1000 et 60 années parfaitement bien identifiées par diverses approches expérimentales, que ce soit avec les carottages des calottes glaciaires, la dendrochronologie ou encore l’étude isotopique (carbone-13) des concrétions calcaires des grottes ou des dépôts de squelettes de plancton, les modélisateurs les ont tout simplement et soigneusement ignorées.

L’illustration ci-dessous rapproche la variation de la température de l’atmosphère telle que déduite des études des carottages glaciaires en regard de la teneur en CO2 atmosphérique depuis 10000 ans.

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Il est facile de remarquer des épisodes de réchauffement tous les 1000 ans et ceci depuis la fin de la grande glaciation qui prit fin il y a environ 14000 ans (Dryas récent). Il est également intéressant de remarquer que depuis 4000 ans la planète s’est refroidie de manière continue avec cependant 4 épisodes « chauds » parfaitement bien identifiés par toutes sortes de proxys comme ceux mentionnés ci-dessus, les optima minoen, romain, médiéval et moderne. Ces optima se sont succédé à 1000 ans d’intervalle avec une régularité surprenante. De plus chacun de ces cycles de 1000 ans comporte une phase de 650 ans durant laquelle la température se refroidit suivie d’une phase de 364 ans durant laquelle cette température moyenne globale augmente. La Terre se trouve aujourd’hui à l’aube – en réalité depuis le printemps de l’année 2003 – d’un nouveau cycle de 1000 ans qui va donc voir les températures baisser de manière significative et continue durant 650 années.

Il faut néanmoins remarquer que la tendance au refroidissement depuis 2003 a été perturbée par deux phénomènes El Niňo intenses, en 2011 et 2016, mais cette tendance vers un refroidissement devrait s’accentuer dès 2019. À cette périodicité de 1000 ans des variations du climat se superposent des cycles de 60 ans dont j’ai mentionné l’existence dans un précédent billet et dont voici à nouveau l’illustration (voir la source dans le lien en fin de billet) :

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Reste enfin la décroissance de l’activité solaire depuis le début du XXe siècle, nonobstant la période récente de puissante activité solaire (« Golden Spike ») reconstruite à partir de la présence de béryllium-10 (voir note) dans les carottages glaciaires. Si on la rapproche des prévisions alarmantes des astrophysiciens relatives à la sorte de torpeur magnétique du Soleil qui va avoir lieu lors du prochain cycle solaire, il y a tout lieu de s’alarmer.

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Tous ces éléments combinés et jamais pris en compte par l’IPCC dans un quelconque de ses rapports font qu’il est impossible d’imaginer un commencement d’effet direct et quantifiable du CO2 sur le climat. Ce qui a été observé est un arrêt brutal de l’augmentation des températures des basses couches de l’atmosphère depuis 1998 et comme il existe un temps de latence d’une douzaine d’années entre la baisse de l’activité magnétique solaire et l’augmentation du rayonnement cosmique il est donc hautement probable que dans les toutes prochaines années nous assistions à une chute d’autant plus rapide des températures que tous ces phénomènes périodiques se conjuguent en ce moment même : cycle de 1000 ans, cycle de 60 ans et effondrement de l’activité solaire.

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Fini le « Golden Spike » solaire des années 2000, finis les printemps fleuris, les moissons abondantes et les vins corsés … Nous sommes déjà entrés dans un « petit » âge glaciaire qui durera au moins jusqu’en 2070. Mais les tenants du réchauffement climatique feront toujours la sourde oreille car ils n’accepteront jamais de reconnaître leurs erreurs, trop de centaines de milliards de dollars sont en jeu, trop de gouvernements, trop d’ONGs, de laboratoire universitaires et d’entreprises gourmandes de subventions étatiques se sont engouffrées les yeux fermés dans cette supercherie tellement vaste et devenue en quelque sorte un dogme qu’elle paraît incontournable bien que scientifiquement caricaturale. On compte plus de mille institutions publiques et semi-publiques de par le monde impliquées par exemple dans les énergies alternatives supposées « sauver » le climat … Où vont donc nos impôts ?

Pour conclure cette série de billets relatifs au climat il est opportun de citer Francis Bacon (1561-1626) citant les fraudes intellectuelles :

« Les idoles du théâtre sont celles qui sont liées au sophisme et aux faux enseignements. Ces idoles sont façonnées dans les domaines de la théologie, de la philosophie et de la science, et parce qu’elles sont défendues par des groupes de savants elles sont acceptées sans contestation par les masses. Lorsque de fausses philosophies ont été construites et ont atteint une large sphère de domination dans le monde intellectuel, elles ne sont plus remises en question. De faux édifices sont construits sur de fausses fondations et au final ces systèmes stériles et sans mérite montrent toute leur grandeur sur la scène mondiale « .

Notes. Plus l’activité magnétique solaire est élevée moins on retrouve de béryllium-10 dans les carottes glaciaires ou les concrétions calcaires. Le béryllium-10 se forme dans l’atmosphère par bombardement cosmique des noyaux d’azote. Plus le Soleil est magnétiquement actif plus les rayons cosmiques sont déviés et moins de béryllium-10 est produit par spallation. La modélisation d’Akasofu ne tient pas compte du cycle millénaire.

Source : adapté d’un article de Norman J Page, géologue de son état, paru dans la revue Energy & Environment, doi: 10.1177/0958305X16686488 et intitulé « The coming cooling : Usefully accurate climate forecasting for policymakers » aimablement communiqué par l’auteur qui est vivement remercié ici.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/28/crise-climatique-paroxysme-du-delire-4/

Illustration : Chasseurs dans la neige, Pieter Bruegel l’Ancien (1564)

Crise climatique (suite sans fin …) : le réchauffement récent ? Fraude !

Crise climatique (suite sans fin …) : le réchauffement récent ? Fraude !

C’est un article paru au début du mois de janvier de cette année 2017 qui nous promet des températures étouffantes … Il s’agit de l’explication détaillée de l’homogénéisation des données de températures des océans relevées par des bouées fixes ou dérivantes ainsi que par des bateaux commerciaux ou spécialisés. Dans le contexte du scandale du trucage des données météo par la NOAA (National Ocean & Atmosphere Administration) maintenant appelé « Climategate » (voir note en fin de billet) cet article donne du grain à moudre aux climato-sceptiques dont je fais partie. Selon des climatologues éminents des Universités de Berkeley et du Caltech à Pasadena travaillant en étroite collaboration avec la NOAA, traiter toutes ces données était un véritable foutoir, de quoi ne rien y comprendre puisque depuis la fin des années 1990, malgré tous les modèles climatiques de réchauffement possibles et imaginables, la température des océans restait anormalement stable. Il est donc apparu qu’il devenait urgent de faire quelque chose pour rassurer les décideurs et surtout le public (surtout avant la COP21 ayant lieu à Paris fin 2015) mais aussi pour maintenir une certaine pression psychologique sur les politiciens et le public en général aujourd’hui. En effet, comme il est maintenant « universellement » admis, tel un dogme religieux, que le climat se réchauffe en raison de l’activité humaine, le fameux « hiatus » de la pose de ce réchauffement faisait carrément désordre.

Ces éminents scientifiques dont personne ne mettrait en doute la probité ont donc remis de l’ordre dans le traitement de toutes ces données pour le moins disparates, en ignorant le plus possible, soit dit en passant, les données satellitaires dans les longueurs d’onde infra-rouges qui sont infiniment plus précises que les bouées marines. Et comme par miracle – la religion climatique reconnait aussi ses miracles – en réalité ça continue à se réchauffer et pas qu’un peu :

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La fameuse courbe en crosse de hockey qui avait un temps disparu des rapports de l’IPCC est réapparue … comme par miracle ! Et c’est presque pire que les prévisions de tous les modèles puisque la tendance est maintenant alarmante : plus de 1 °C de réchauffement chaque dix ans. On va tous être grillés comme des toasts (dixit Christine Lagarde à Davos il y a trois ans). Petite explication de ce graphique paru dans la revue Science Advance (voir le doi, disponible sans payer pour la bonne cause) : ERSSTv4 c’est la « reconstruction » étendue des températures de la surface des océans, ça veut tout dire, buoy ce sont les bouées dérivantes ou fixes et CCI les données rassemblées par l’ European Space Agency Climate Change Initiative, inutile de traduire en français, tous mes lecteurs comprendront quelle est la mission de cet organisme financé par les contribuables européens.

Ce n’est pas tout. Dans cet article confus la stabilisation des températures de surface, voire la décroissance de ces dernières est simplement le résultat d’une mauvaise interprétation des données, de la disparité de ces dernières – par exemple de nombreuses régions océaniques sont très peu équipées de bouées – et du fait que les bouées ARGO ne couvrent pas totalement la période considérée 1995-2016. De plus si le réchauffement du climat s’est stabilisé durant cette période c’est aussi parce que les analyses ont surévalué un trop fort réchauffement entre les années 1995 et 2005, tout ça parce qu’il y a trop d’incertitudes, raison pour laquelle une homogénéisation s’imposait. Il est dit en toutes lettres dans cet article que « il existait des tendances de refroidissements parasites présentes dans les dossiers des navires au cours des dernières années », je n’invente rien, je n’ai fait que traduire l’anglais « spurious cooling biases present in ship-based records in recent years » … Comme il est donc évident de le constater la science climatique a fait un grand bond en avant !

Source : Science Advance, doi : 10.1126/sciadv.1601207 et aussi au sujet du « climategate » : http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-4192182/World-leaders-duped-manipulated-global-warming-data.html

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Note : à propos de ce qui est maintenant appelé le « Climategate » les récentes révélations de John J Bates sont vraiment dérangeantes car elles remettent tout simplement en cause la validité de l’ensemble des accords conclus à l’occasion de la COP21. Tous les travaux de cette réunion onusienne sur le climat sont entachés de mensonges et de manipulations grossières de l’ensemble des données relatives à l’évolution du climat qui sont le fait de la NOAA et dans une moindre mesure de la NASA sur ordre d’Obama avec la bienveillance coupable de David Cameron et de François Hollande, ce dernier pour des raisons politiciennes évidentes. Au final cette COP21 qui conduisit aux accords sur le climat de Paris n’est que la validation d’une vaste escroquerie … (Illustration John J Bates qui a travaillé durant 30 ans à la NOAA et a révélé les manipulations frauduleuses des données climatiques au sein de cette administration qui est maintenant dans le collimateur du Président américain Donald Trump).

COP21 : quand l’Australie se rebiffe !

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Tout les « climato-sceptiques » connaissent Sir Christopher Moncktons, journaliste résolument engagé dans le déni documenté des thèses en faveur du réchauffement climatique d’origine humaine. Moncktons a fait ce que tout journaliste sérieux devrait faire s’il maitrise la langue anglaise : se documenter en lisant le maximum d’articles scientifiques sur l’évolution du climat. Je me suis moi-même plongé dans la lecture plutôt ardue d’un livre de plus de 700 pages truffé d’équations mathématiques que je suis loin d’avoir totalement compris intitulé « Physics of the Atmosphere and Climate » du Professeur Murry Salby. J’ai également comme « livres d’écran » deux excellents articles du Professeur François Gervais du Département de Physique de l’Université de Tours, l’un paru dans l’International Journal of Modern Physics et l’autre dans Earth Science Reviews. J’ai pu constater que Moncktons s’inspirait justement de figures apparaissant dans ces articles de François Gervais.

Lors d’une visite à l’Université de Brisbane Moncktons a mis en place un comité d’universitaires qui ont déposé une plainte auprès de la cour de justice du Queensland à l’encontre de l’IPCC pour fraude caractérisée, manipulation de données et affirmations mensongères à propos du soit-disant réchauffement climatique.

Aucune augmentation des températures depuis près de 20 ans selon les relevés satellitaires qui ne peuvent pas être « bidouillés » comme par exemple choisir les stations météo au sol pour affirmer frauduleusement que « ça se réchauffe » :

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Le niveau des océans baisse, pas de beaucoup mais c’est la réalité, contrairement à ce qu’affirme l’IPCC :

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Il faut se souvenir que l’actuel Premier Ministre australien a déclaré qu’il ne voulait pas entendre parler des accords de Paris (COP21). Malcolm Turnbull a insisté sur le fait que le gouvernement australien ne mettrait pas un dollar dans les énergies renouvelables qui ne sont que pur gaspillage et allait promouvoir l’extension des mines de charbon actuelles ainsi que l’exploration pétrolière off-shore dans le nord de l’Australie. Cette action en justice qui a toutes les chances d’être recevable compte tenu du contexte politique australien constitue donc une première mondiale et un pavé dans la mare glauque et purement idéologique de l’IPCC qui pratique de l’anti-science à grande échelle.

Source : https://www.youtube.com:watch?v=n32x19fy0Wo

Note : en visionnant cette vidéo de la conférence de Moncktons vous risquez d’être importuné par un message de Greenpeace même en ayant activé AdBlock qui vous suggère de repenser votre opinion à propos du changement climatique … Il est donc évident que Greenpeace pratique un terrorisme idéologique sur nos écrans d’ordinateur !

La religion climatique : la faute à Darwin !

Le Docteur Nils-Axel Mörner, géodynamicien à l’Université de Stockholm, fait partie de ces vrais scientifiques qui ont une vue globale de la problématique climatique dont la propagande mondialement organisée par l’ONU nous abasourdit chaque jour dans le seul but de paupériser 99 % des habitants de la planète au profit de quelques poignées de politiciens et de financiers. Ce nouvel état de fait a été élégamment analysé dans un papier publié à la fin de l’année dernière dans une revue dédiée aux interactions entre les religions et la science (lien en fin de billet) et selon le Docteur Mörner on se trouve confronté avec l’AGW (anthropic global warming ou réchauffement global d’origine humaine) à une situation en tous points semblable à la déstabilisation intellectuelle induite par le livre de Charles Darwin sur l’origine des espèces en 1859. Pire encore que Copernic, Galilée ou Kepler qui bousculèrent le géocentrisme, doctrine dogmatique de la papauté, Darwin abolit une croyance issue de la bible et de ses récits surréalistes en affirmant que les espèces avaient évolué au cours du temps pour aboutir à l’homme, et donc nullement une création divine mais le résultat d’une progressive accumulation d’adaptations au milieu. Ce concept fut repris par Jacques Monod en des termes plus clairs : une conjonction du hasard et de la nécessité d’adaptation au biotope, selon le titre de son fameux ouvrage paru en 1971 qui eut un grand succès en affirmant que ce qui était vrai pour une bactérie l’était aussi pour un éléphant. Une putative intervention divine n’avait pour Monod aucune signification scientifique ou rationnelle.

Darwin remit donc d’un coup en question le dogme de la création divine de l’homme et il s’ensuivit tout naturellement jusqu’à aujourd’hui une désaffectation des peuples pour les croyances religieuses, la supercherie biblique de la création de l’homme ayant été démasquée. Certes, il reste quelques résistants, les créationistes, mais ils font figure d’attardés ou de fanatiques d’une autre époque sinon des simples d’esprit si l’on considère le fanatisme religieux dans tout son ridicule ou toute son horreur, c’est selon. Cependant l’homme a toujours un besoin irraisonné de croyances parfois absurdes pour conjurer sa peur viscérale de la mort et de l’au-delà ou tout simplement pour se créer l’illusion d’une vie meilleure et le XXe siècle vit, après Darwin, l’émergence d’extrémismes idéologiques comme le communisme, le fascisme, le matérialisme et enfin, avec la progression exponentielle des connaissances scientifiques un refus de ces dernières avec l’émergence d’un obscurantisme généralisé refusant tout progrès car les peuples ont un besoin fondamental, peut-être inscrit dans leurs gènes, de croire en quelque chose de transcendantal et de s’en contenter.

Ces trente à quarante dernières années l’environnementalisme est devenu un substitut très important aux religions tombées peu ou prou en désuétude. Cette nouvelle doctrine privilégie un nouveau dieu appelé Gaïa que l’on doit vénérer par tous les moyens pour ne pas provoquer notre propre perte. Ce concept mis en avant par Lovelock (1972) reprenant à son compte les réflexions d’un Hans Jonas a eu pour conséquence de faire resurgir les vieilles peurs ancestrales sous une autre forme : si on ne respecte pas l’environnement (qui est un don des dieux) on s’acheminera vers l’enfer.

C’est exactement sur cette affirmation que se base la peur du changement climatique d’origine humaine en quelque sorte officialisée par un organisme onusien, l’IPCC, créé en 1988, dont la mission est de culpabiliser l’humanité entière en raison de ses rejets intempestifs de CO2. Pour faire accepter cette nouvelle peur il fut décrété sans aucune base scientifique tangible vérifiable que ce gaz, par ailleurs nécessaire à la vie, présentait l’étrange particularité de favoriser un « effet de serre » atmosphérique. En d’autres termes plus l’atmosphère contient de CO2, plus la Terre va se réchauffer, étant entendu que l’activité solaire est constante et n’a rien à voir avec ce processus. Il est donc devenu évident qu’il fallait établir autoritairement des restrictions concernant les émissions de CO2.

Or, à la connaissance des scientifiques sérieux et impliqués professionnellement dans l’étude du climat, ni les observations, ni les lois physiques fondamentales ne peuvent être invoquées pour soutenir de telles hypothèses comme cela sera exposé ci-après.

Néanmoins, cette idée a pris de l’ampleur et occupe maintenant le devant de la scène médiatique et l’IPCC a utilisé cet argument pour alimenter l’alarmisme dans des prédictions apocalyptiques comme une élévation insupportable de la température, une disparition des calottes glaciaires et une gigantesque montée du niveau des océans mettant en danger des milliards d’individus. Des lobbyistes puissants ont été chargés de faire passer le message dans les médias et des modélisations ont été astucieusement répandues pour bien prouver qu’il ne pouvait pas en être autrement.

L’humanité toute entière se retrouve donc baignée dans un nouveau type de religion, celle de l’Eglise de Scientologie climatique qui prône la mobilisation de tous les moyens possibles pour sauver la planète. Cette affirmation a servi de base au protocole de Kyoto en 1997 qui a été reprise lors du grand meeting de la COP21 en décembre dernier à Paris. Dans ce mouvement se mêlent des activistes dont le mot d’ordre est de « sauver le monde » et des opportunistes politiques et financiers car comme le disait Lovelock « l’environnementalisme est devenu une religion mais elle ne se soucie pas suffisamment des faits », mais au juste de quels faits ?

Le projet de l’IPCC est exclusivement basé sur des modélisations mathématiques projetant sur l’avenir le récent optimum d’activité solaire dit « optimum contemporain » en introduisant le facteur « effet de serre du CO2 », un gaz produit par l’usage des combustibles fossiles. C’est la raison pour laquelle ce concept est appelé réchauffement global anthropogénique, c’est-à-dire d’origine humaine. Or cette formulation de l’IPCC viole les lois physiques fondamentales, ne tient pas compte des relevés des températures réelles ni des effets de l’interaction entre le Soleil et la Terre. Entre 1950 et aujourd’hui, la température moyenne globale n’a augmenté que de 0,5 +/- 0,1 degré. Cette augmentation s’est répartie en trois épisodes, 1955-1977 avec un refroidissement global, 1978-2002 un réchauffement suivi de 2003 à aujourd’hui d’une stabilisation de ces températures globales selon une définition généralement admise de la « température moyenne globale » pourtant contestable selon la façon de l’appréhender. Dans le même temps, le taux de CO2 atmosphérique n’a pas cessé de croître à une vitesse de l’ordre de 8 parties par million (ppm) par an. Difficile dans ces conditions d’établir une quelconque corrélation entre l’évolution de cette température globale moyenne et l’augmentation du CO2 atmosphérique. Le seul autre facteur pouvant être pris en considération est la variation de l’activité solaire, ce que l’IPCC ignore superbement, restant campée dans ses convictions qui ne relèvent que de la fausse science. Si une moyenne des quelques 102 modèles prévisionnels développés par l’IPCC est mise en regard des données réelles au sol ou satellitaires (troposphère) il est inutile de débattre plus avant :

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À l’évidence ces modèles sont en désaccord avec la réalité : ils doivent donc être rejetés en tant que tels, ce qui n’est pas le cas et ne le sera pas avant longtemps car reconnaître l’imposture et le mensonge demande du courage et de l’humilité. Un Al Gore aura-t-il un jour ce courage pour qu’il soit capable d’avouer qu’il se battait contre des moulins à vent comme le héro de Cervantes ? On en vient donc à ce que l’on pourrait appeler la géoéthique. Les modèles de l’IPCC, en violation des principes fondamentaux de la physique, sont-ils conformes à l’éthique scientifique ? Certainement pas ! Les modèles de l’IPCC et cette théorie de l’effet de serre du CO2 et de cette nouvelle religion du réchauffement doivent être classés comme étant totalement dans l’erreur, de l’anti-science qui doit être rejetée selon les principes éthiques fondamentaux.

Finalement, le principe de précaution aidant, les écrits d’un Hans Jonas ou d’un Lovelock, l’émergence du mouvement ultra-politisé « Paix Verte » et la sombre mascarade du trou d’ozone ont, conjugués, favorisé l’émergence de cette nouvelle religion du réchauffement global qui remplace par les peurs qu’elle suscite celles alimentées par les religions dont en particulier le christianisme dans le seul but de rançonner l’ahuri qui y croit.

Source : http://crescopublications.org/jbl/JBL-1-001.pdf