Guy Millière: L’imposture climatique

Note. Je n’ai pas demandé à Guy Millière de reproduire son article et comme mon blog est gratuit il ne m’en tiendra probablement pas rigueur depuis les USA où il réside aujourd’hui. Billet paru sur un site francophone suisse le 3 février 2019

Bien des discours sont insupportables dans cette triste période en France mais l’un des discours les plus insupportables est celui qui concerne le “changement climatique”. 

Pas un seul parti politique français ne conteste l’idée que “le climat change”, et qu’il faut “agir pour le climat”. Ce qui se trouve sous-entendu est que l’action des êtres humains est pour quelque chose dans le fait que le “climat change”.

Ce qui se trouve sous-entendu aussi est qu’”agir pour le climat” changera quelque chose au climat.

L’idée qui découle est qu’il faut produire moins de dioxyde de carbone, consommer moins de carburants fossiles, et mener ce qui s’appelle désormais en France la “transition énergétique”.

Quand bien même les souffrances exprimées par le mouvement des gilets jaunes sont porteuses d’une révolte légitime, le mouvement n’en est pas moins imprégné de l’air vicié du temps, et on entend sans cesse des gilets jaunes évoquer tout cela, et dire que non, bien sûr, ils ne sont pas “insensibles au climat”, et sont, cela va de soi, favorables à la “transition énergétique”.

L’imposteur Macron et son sordide gouvernement entendent, à l’évidence, utiliser l’argument du climat et la culpabilisation qui en résulte comme l’un des éléments de la panoplie qu’ils utilisent pour éteindre le mouvement et le conduire vers une voie de garage. Et ce n’est pas un hasard si le “changement climatique” a été placé au cœur du très frelaté “grand débat”.

Cela doit être dit, même s’il est consternant d’avoir à répéter des évidences. Oui, le climat change. Il y a, en région tempérée, quatre saisons, et une différence entre l’hiver et l’été (en région tropicale, les différences sont moins nettes). Il y a sur la terre des régions désertiques et des régions humides. Il fait en général plus chaud quand on descend vers l’équateur et plus froid quand on monte vers les pôles. Le climat n’est pas le même partout sur terre et n’est nulle part identique douze mois sur douze.

Il existe par ailleurs en région tempérée des périodes de pluie et des périodes de sécheresse, des hivers doux et des hivers très froids. Le climat n’est nulle part un métronome et ne l’a jamais été.

Il existe, en supplément, des phases dans l’évolution climatique sur la planète et les historiens du climat l’ont abondamment expliqué (les travaux de Brian Fagan, Marc Morano et de Wolfgang Behringer sont à consulter sur le sujet). Il y a plusieurs siècles, il a fait bien plus chaud (réchauffement climatique médiéval), et en d’autres périodes, il a fait plus froid (petit Age glaciaire).

L’idée que l’activité humaine était pour quelque chose dans le climat global de la planète et pouvait l’influencer est une idée récente qui ne doit rien aux sciences et tout aux dogmes. Le premier sommet organisé par les Nations-Unies sur le sujet date de 1972 (The United Nations Conference on the Human Environment). Le premier sommet des Nations Unies à parler de “réchauffement” dû à l’homme date de 1992.  Le GIEC a été créé quatre ans plus tôt en 1988 sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement, avec pour but précis de montrer qu’il y avait réchauffement anthropique.

L’explication à l’émergence de cette idée est claire. Lorsque l’idée d’exploitation de l’homme par l’homme qui a permis la dissémination du marxisme sur la planète a commencé à s’éroder (en même temps que le marxisme), et lorsque l’idée léniniste que les pays bourgeois exploitaient les “pays prolétaires” a commencé à s’éroder elle aussi, l’idée que l’homme exploitait la nature et l’opprimait a commencé à émerger comme une idée de remplacement, et à s’ajouter à la panoplie de la gauche. L’homme a été décrété exploiteur de la nature. La nature est devenue l’exploitée. Et des gens qui parlaient au nom des exploités et des “pays prolétaires” ont commencé à parler au nom de la nature exploitée.

Tout un ensemble de délires et de lubies ont alors commencé à se disséminer qui avaient tous en commun la “lutte contre l’exploitation de la nature” : croissance zéro et décroissance, développement durable, pollution, nécessité de préserver les ressources de la terre censée s’épuiser vite, et j’en passe.

S’est ajoutée l’idée qu’en exploitant la nature les hommes détraquaient le climat.

On a parlé de refroidissement global, puis comme l’idée de refroidissement global ne semblait pas tenable, on est passé au réchauffement global, et quand le réchauffement global n’a pas semblé avéré, on est passé au dérèglement climatique, qui est plus facile à affirmer : s’il fait froid, c’est du dérèglement, s’il fait chaud, c’est du dérèglement, s’il fait sec c’est du dérèglement, s’il fait humide c’est encore du dérèglement. Avec le dérèglement, à tous les coups l’on gagne ! L’argument du dérèglement ne faisant pas suffisamment peur, on est revenu au réchauffement global censé désormais tout expliquer lui aussi, et des charlatans expliquent maintenant les vagues de froid intense par le réchauffement global.

Pour réglementer et créer des bureaucraties planistes, il a fallu trouver des coupables, et un coupable idéal a été désigné, le dioxyde de carbone (il y a eu quelques coupables secondaires aussi, tels le méthane). Et on est passé à l’idée de “taxation du carbone” qui permet de taxer toute forme d’activité humaine (sauf la respiration, pour le moment), puisque toute activité humaine produit du dioxyde de carbone.

On a ajouté l’idée que des pénuries cataclysmiques allaient se dessiner, et on a dit que les énergies fossiles allaient disparaitre (des dates ont même été données !), et qu’il fallait dès lors passer à des plans d’urgence en faveur des “énergies renouvelables”.

S’est greffée, c’était le but, l’idée de planification planétaire, et ce n’est pas un hasard si les Nations Unies ont été d’emblée au cœur du projet. Le GIEC est une institution qui est à l’étude du climat ce que Lyssenko était à la biologie au temps de Staline en Union Soviétique : la seule raison d’être du GIEC est de montrer, je l’ai dit plus haut, qu’il y a du réchauffement (anthropique, cela va de soi), que c’est alarmant et qu’il faut une action bureaucratique mondiale pour remédier à la catastrophe imminente.

Une institution censée être scientifique qui sait à l’avance ce qu’elle doit impérativement trouver est une imposture. (Les sciences reposent sur la méthode hypothético-déductive, et une hypothèse qui se révèle fausse doit être abandonnée). Les scientifiques du GIEC sont des gens qui ont vendu leur âme au diable, touchent leur chèque et disent ce qu’on leur demande de dire. Ils se basent sur des mesures en général truquées, et utilisent des modèles informatiques qu’ils biaisent minutieusement. De manière récurrente, la façon dont ils truquent et biaisent est mise au jour, mais la mise au jour est étouffée sous les discours des dirigeants politiques et des journalistes qui disent en chœur pour couvrir les dissonances : “les scientifiques sont unanimes” (ce qui est faux), et “le GIEC a parlé” (et le GIEC étant le Soviet suprême en la matière, nul ne devrait le contester, bien sûr).

Tout comme les dates de disparition des énergies fossiles sont passées sans qu’une disparition survienne, les dates données pour la catastrophe imminente sont passées sans que la catastrophe se soit produite. Le GIEC et ses thuriféraires comptent sur l’amnésie collective à laquelle ils contribuent pour qu’on oublie. De nouvelles dates pour la catastrophe sont dans chaque nouveau rapport du GIEC. Cela va se poursuivre. Il n’y aura pas de catastrophe, mais il y aura d’autres dates. En 2006, la date annoncée était 2016. Cette année le GIEC a donné une nouvelle date : 2028. Quand 2028 approchera, une date ultérieure sera donnée. Les dates permettent d’énoncer l’argument : “allons-nous léguer cela à nos enfants ?’”.  Celui à qui l’interpellation est adressée est censé à ce moment s’effondrer en larmes en se frappant la poitrine. Comme par hasard (mais ce n’est pas du tout un hasard, mais un vestige recyclé du léninisme), celui qui est censé s’effondrer en larme est toujours un Occidental du monde capitaliste développé.

La vérité établie bien avant délires et lubies est que la nature et l’univers sont bien plus puissants que les êtres humains, qui, depuis des siècles inventent et innovent pour surmonter l’adversité inhérente à la nature et à ses aléas.

La vérité est que la terre fait partie du système solaire et que les températures terrestres dépendent essentiellement des activités du soleil. Quand le soleil est moins actif, il fait globalement plus froid et quand le soleil est plus actif, il fait globalement plus chaud. Et nul n’est parvenu à ce jour à donner des ordres au soleil.

La vérité est que le “développement durable” dont on ne cesse de parler existe depuis très longtemps et porte un nom : le libre marché, appelé aussi depuis le dix-neuvième siècle, “capitalisme”. 

Adam Smith à la fin du dix-huitième siècle voulait expliquer comment les sociétés occidentales étaient parvenues à un haut degré de richesse et à faire vivre convenablement un aussi grand nombre de gens. S’il vivait aujourd’hui, il verrait que la richesse de son temps était peu de chose à côté de la richesse d’aujourd’hui et serait étonné et émerveillé du degré de développement des sociétés occidentales et du nombre de gens qui y vivent et y disposent d’une longue espérance de vie. L’invention et l’innovation sont le moteur de la création de richesse, de la prospérité où elle existe et de l’allongement de l’espérance de vie. L’être humain peut transformer la rareté en abondance et n’a cessé de le faire. Le problème majeur n’est pas le développement, mais le sous-développement, qui va souvent de pair avec le socialisme, et, désormais, avec l’écologisme.

La vérité est que l’être humain et les animaux ne cessent de produire du dioxyde de carbone depuis qu’il y a des êtres humains et des animaux sur la terre et que dès lors qu’il y a davantage d’êtres humains, d’animaux (et d’activités humaines), il y a davantage de production de dioxyde de carbone, ce qui est excellent pour les végétaux, qui vivent de dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone n’est pas un polluant et n’est pas un poison. Taxer les émissions de dioxyde de carbone est une ineptie monstrueuse.

La vérité est que la “transition énergétique” dont on parle en France jusqu’à l’overdose est elle-même une ineptie. Tous ceux qui ont annoncé une date à partir de laquelle il n’y aurait plus de gaz ou de pétrole se sont trompés parce qu’ils étaient des charlatans.

Tout économiste sérieux (il en reste quelques-uns) sait que les prix de marché sont un indicateur de l’offre et de la demande tout autant qu’un indicateur de l’abondance et de la rareté. La seule hausse vertigineuse des prix des matières premières énergétiques a été celle provoquée politiquement par l’OPEP lors des chocs pétroliers du début des années 1970. Le pétrole et le gaz ne voient pas à ce jour les prix s’envoler parce qu’il n’y a pas de rareté.

L’invention et l’innovation ne cessant pas, l’utilisation d’autres énergies que le pétrole et le gaz viendra et vient d’ores et déjà. Des inventeurs et des innovateurs s’en occupent, des entrepreneurs aussi. Et quand ce qu’ils conçoivent aura des prix concurrentiels et paraitra plus intéressant aux consommateurs que ce qui marche au pétrole et au gaz, les consommateurs achèteront ce qui leur est proposé sans qu’il soit nécessaire d’établir des plans quinquennaux soviétoïdes pour cela.

Ce qui manque à la France et à d’autres pays d’Europe, c’est l’invention et l’innovation. Ce qui est bien trop abondant en France et en Europe, ce sont les bureaucrates et les technocrates stériles et stérilisants, les charlatans qui diffusent des idées ineptes, les criminels qui asphyxient le pays en utilisant des méthodes qui ont conduit les pays communistes à la ruine et qui pourrissent la vie des Français jusqu’à l’insupportable en leur disant qu’ils doivent se sacrifier pour éviter une catastrophe climatique et pour que vienne la “transition énergétique”.

Macron est la quintessence du technocrate stérile et stérilisant. Mais au sein de la classe politique française, il n’est pas seul, vraiment pas. Il montre aussi qu’il a des tendances autoritaires et robespierristes, ce qui n’arrange rien.

Peu de livres pertinents paraissent en France sur le sujet que j’aborde ici. Je me dois de recommander la lecture du livre de François Gervais, L’urgence climatique est un leurre *. Le livre est à mettre d’urgence entre toutes les mains.  En contexte français, François Gervais est un dissident et ne vous étonnez pas si vous trouvez ici ou là des articles de membres du Soviet Suprême disant que son livre est nul. Être insulté par des membres du Soviet Suprême est un honneur et une preuve qu’on vise juste.

J’ai traduit en français et préfacé il y a une décennie un livre de Paul Driessen appelé Peurs vertes, morts noires * qui expose la monstruosité inhérente à l’écologisme et qui souligne que ses principales victimes sont dans les pays pauvres, où l’écologisme tue des êtres humains par centaines de milliers.

16 réflexions au sujet de « Guy Millière: L’imposture climatique »

  1. Billet sympathique merci 🙂
    100 % d’accord avec le fait que la théorie du réchauffement climatique anthropique est une théorie non scientifique dont la genèse est bien décortiquée ici, et aussi avec le fait qu’innovation, progrès technologique et élévation du niveau de vie vont de pair.
    Pour les aspects politiques du billet, j’émets quelques réserves, notamment sur l’opposition factice entre socialisme et capitalisme : que les moyens de gestion et de production soient possédés par des individus ou des états n’a à mon avis aucune importance, l’essentiel est de bien les gérer.
    Je confirme que François Gervais est attaqué en ce moment, son dernier bouquin semblant faire un carton en librairie grâce au bouche à oreille.

      • @ecrir : Vous devez considérer l’Etat comme un actionnaire qui a été à l’origine de la création de la plupart des grands groupes en France compte-tenu de ses capacités d’investissement sans communes mesures par rapport au privé (à l’époque où la France avait une politique industrielle et financière en créant des secteurs entiers comme l’aéronautique par agrégation de petites structures comme Airbus). L’Etat a aussi récupéré des entreprises privées en difficulté pour les restructurer/fusionner et/ou les refinancer (Alstom, Renault, Peugeot, Sagem+ Snecma, etc..). Depuis les années 80, l’Etat se désengage en revendant par morceaux ses participations au capital de ces entreprises (souvenez-vous, cela a commencé avec Chirac qui a procédé à des privatisations de marchés entiers comme le secteur bancaire public avec la BNP, fusionnée avec Paribas, etc.). Vous trouverez ces participations en partie dans le site suivant :
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_des_participations_de_l%27%C3%89tat
        La prochaine société qui verra le désengagement de l’état français sera ADP (Aéroports de Paris) qui est bien entendu bénéficiaire puisque objet d’une vente. Quand une société affiche régulièrement des pertes, publique ou privée, le processus est invariablement le même : on restructure et on fusionne jusqu’à l’obtention de résultats bénéficiaires. Ensuite, on la revend dans de bien meilleures conditions. Le nucléaire français n’aurait jamais pu voir le jour sans l’implication de l’état et la participation active de grands scientifiques, ingénieurs et techniciens du secteur public qui ont sacrément mouillé la chemise pour nous donner une énergie pilotable de bonne qualité à des prix compétitifs. D’un autre côté, quand on a demandé au privé de financer la création de grosses structures comme le Tunnel sous la Manche, on sait que cela a été un fiasco financier, surtout pour les petits porteurs. Le passage du public au privé de France-Télécom a été une excellente chose pour les consommateurs. Mais en général, la privatisation coûte plus cher aux clients. Donc, capitalisme versus socialisme, peu importe, pourvu que les sociétés soient bien gérées. C’est donc affaire de bonne sélection des managers. En général, si vous voulez couler une grosse boîte, publique ou privée, mettez-y des énarques sans expérience industrielle et financière. Si vous mettez des X avec de l’expérience, ça donne en général de bons résultats (Cf Renault-Nissan). Mais en matière de ressources, il n’ a pas trop de règles générales bien claires.

      • L’état vient de se délester de la Française des jeux qui faisait gagner de l’argent à l’état. A croire que nos dirigeants sont des abrutis ou veulent faire couler le pays.

    • PS : le capitalisme actuel des pays occidentaux est à l’agonie. Il est notoirement financier et peu tourné vers la production de biens industriels. Comme le soulignent souvent Olivier Delamarche et Charles Gave, les pays industrialisés ayant une économie mature dépensent 400 pour faire 100 (poids aberrant de la dette par rapport à la richesse produite mesurée par le PIB). D’ailleurs, depuis une vingtaine d’années, le PIB de pays comme la France oscille entre 0 et 2 % dans le meilleur des cas. Nous sommes de plus entrés dans un cycle récessif en UE depuis l’année dernière. Les crises deviennent de plus en plus fréquentes si on prend comme référence la fin des 30 glorieuses (1974).
      D’un autres côté, les pays dits « socialistes » (Chine et Russie) produisent des résultats bien meilleurs. La Chine fondamentalement communiste est devenue la première économie mondiale.
      Alors penser que le capitalisme est le meilleur des systèmes économiques est à l’heure actuelle une vue de l’esprit. La vraie question de fond est donc de comprendre comment on en est arrivé là et comment trouver les bons remèdes pur sortir de cette spirale économique descendante.

  2. « Pas un seul parti politique français ne conteste l’idée que “le climat change”, et qu’il faut “agir pour le climat”. »

    Vous êtes mal renseigné, Monsieur Cheminade et son partir Solidarité et Progrès conteste cette position. Monsieur François Gervais a d’ailleurs souvent été invité par Solidarité et Progrès :

    Bon je vous l’accorde ce n’est pas un parti qui possède une grande couverture médiatique mais c’est en étant curieux que je suis tombé sur eux puis sur vous monsieur Julliard 😉

  3. Comment se fait-il que ce « mouvement » ait tant de succès ? C’est vraiment incroyable. Le rappel historique est excellent. Effectivement il y a un processus de coucou avec les nids que représentaient les cellules communistes. Mais pourtant en cherchant un peu on trouverait le coucou bien gras. Il faut aller chercher dans les Loges, mais leur façon secrète de travailler ne facilite pas la tâche. Pour avoir assisté à quelques conférences et suivi quelques débats on a vite compris que la majorité des tenants qui sont sur le devant de la scène viennent des Loges. Mon ancienne profession m’a montré que tous nos représentants à l’ONU, à L’OTAN, aux instances internationales étaient comme la plupart de nos représentants élus, en particulier à la proportionnelle étaient des frères désignés plus en raison de leur allégeance que de leur compétence. Ce mouvement qui fonctionne par capillarité pourrit toute la société. On comprend l’opprobre jetée sur Salvini quand il prônait un gouvernement italien sans francs-maçons ! Depuis il a dû mettre un peu d’eau dans son vin…

  4. @JacquesHenry : je vous propose de jeter un rapide oeil sur ce site YT où un jeune qui aurait eu prétendument un PhD en sciences de l’environnement et qui se fait appeler « Le Réveilleur » (tout un programme ! ), taille un short au Pr Gervais sans avoir ni eu la courtoisie de le prévenir, ni de lui faire une place pour un éventuel droit de réponse. On est dans le procès à charge par Internet interposé. Le but est de dézinguer son dernier bouquin en le faisant passer pour un vieil incompétent. La vidéo ne présente pas grand intérêt scientifique, par contre le fil de discussion est sociologiquement instructif : c’est la guéguerre entre doctorants pour prouver que Gervais est un incapable, un nul et un vendu à la cause climato-sceptique. On se retrouve en plein moyen-âge avec une sainte inquisition de la pensée unique.
    C’est par ici :

    J’ai la vague impression qu’aujourd’hui, on donne des PhD à n’importe qui.

    • Notre Réveilleur a aussi dézingué Mr Courtillot, Vincent de son prénom, tout en lui reconnaissant qu’il avait eu beaucoup d’estime pour lui. Mais que sa vidéo était truffée d’erreurs et de mensonges ; d’où son attaque en règle :

      Climatiquement vôtre. JEAN

    • Sauf que – contrairement à ce que le réveilleur à travers sa video veut faire croire, il apporte en réalité les preuves qui vont dans le même sens que ce que F. Gervais avance, à savoir : l’influence du CO2 sur le climat n’est que très secondaire.

  5. Encore une fois, vouloir contrer l’hystérie actuelle avec des arguments rationnels,est sans espoir.
    Par exemple
    https://www.lalibre.be/actu/belgique/marche-pour-le-climat-le-corps-scientifique-de-l-uclouvain-rejoint-les-etudiants-ce-jeudi-5c8001287b50a607245063c8
    croyez-vous que tous ces scientifiques ne croient pas, ne sont pas intimement persuadés de faire oeuvre utile, leur devoir?
    Comment voulez-vous débattre avec eux?
    Ce combat est perdu depuis longtemps.Et même si tous nos sacrifices(et cela ne fait que commencer:http://notrickszone.com/2019/03/05/the-german-green-new-deal-the-12-commandments-to-stop-global-heating-cornerstone-for-new-religion/) ne serviront strictement à rien, moralement c’est inattaquable,qui veut dégrader la planète?
    comment répondre à ça?
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/careme-et-climat-font-bon-menage-5c7ea0029978e2710e97ecd5
    nous sommes coupables, du dérèglement climatique(comme s’il avait jamais été réglé?),et en général de tout y compris des ongles incarnés( cette dérive de mettre des souliers…en cuir horreur)
    c’est ahurissant, on assiste médusé à cette destruction systématique des durement (une pensée .. en passant devant les terrils…)acquis de notre société moderne.
    Bah, rien de plus valorisant que la pauvreté heureuse, la privation valorisante,aucun sacrifice n’est inutile pour notre salut
    et cela vient de loin, c’est même peut-être inscrit dans nos gênes, la peur que le ciel ne nous tombe sur la tête

    Chapter VIII : Betius, Charmutha : Arabia Felix and the climatic change.


    à combien était le taux de CO2 à cette époque

  6. Cette histoire d’un réchauffement climatique anthropogénique est, pour l’essentielle, symbolique, c’est à dire est une représentation collective archétypale ayant de but, pour notre inconscient collectif blessé (dont l’origine reste à finement définir), de contrebalancer une instabilité sociétale de grande violence.
    C’est pourquoi il est si difficile de faire entendre une raison logique et, ce, quel que soit l’angle avec lequel ce sujet est abordé.
    Moi-même tentais de le faire de la plus subtile des manière en tenant ce discours simple: « Il n’est qu’à attendre et voir ce qu’il en sera pour départager les deux approches. », auquel je ne reçus qu’une réponse agressive.
    Une autre approche, là philosophique, que j’ai pu aussi tenter, fut de faire remarquer que le débat scientifique là-dessus n’avait pas lieu, auquel, là encore la réponse fut quelque chose comme: « Il n’est pas besoin d’y avoir un débat puisque tous les scientifiques l’affirment. »
    Vous remarquerez aussi qu’à quelque niveau de la hiérarchie sociale, tout le monde clame qu’il faut « sauver la planète » en versant une larme au coin de l’œil mais que personne ne remarque que chaque choix proposé pour cela se révèle pire que de simplement utiliser les combustibles carbonés, si ce ne sont pas ceux qui refuseront la moindre éolienne près de chez eux ou ceux qui, dans les capitales, vont réclamer des engins à propulsion électrique pour se déplacer tout en prenant l’avion pour partir souvent en vacance, sans prendre en compte, de plus, le fait que cette électricité doit être produite.
    Ceci, souvent, provenant de gens ayant une formation scientifique et/ou intellectuelle de bonne tenue.
    Ce sont ces incohérences, ces biais cognitifs collectifs, ces délires logiques qui, à mon sens, montre que cette histoire va bien au-delà de la simple manipulation politique et économique, quand bien même des margoulins ou des apprentis tyrans en profiteraient, tout en y croyant pour la plupart, mais en se disant: « après moi de déluge…
    Et ceci en ces quelques seuls exemples.
    Au-devant d’un tel phénomène la seule décision possible est de continuer à exposer les réalité scientifiques et logiques et de patienter puisque cette origine même de ces angoisses générant de telles assertions délirantes disparaîtrons dès que la situation des sociétés aura évolué.

  7. Il est pratiquement « scientifiquement prouvé » qu’une catastrophe climatique arrivera…un jour (peut-être dans quelques centaines ? milliers ? d’années avec le retour de « vrais » périodes glaciaires ?)
    Parce que les dates aussi précises des « échéances »… demander aux Témoins de Jéhovah quand aura lieu l’Armageddon aka fin du monde, ils vous donneront une réponse très précises, bien que sans cesse « recalée »…

Laisser un commentaire