Transition énergétique, gaz à effet de serre, taxe carbone … une soupe pseudo-scientifique mensongère

Le 2 juin j’ai regardé sur le site OpenBox TV une émission organisée par Alain Juillet relative à la transition énergétique avec Philippe Charlez ( https://www.youtube.com/watch?v=M4RPCQtT8-0 ). J’ai laissé un long commentaire sur ce site qui semble avoir disparu à moins qu’il s’agisse d’une disposition évitant de voir s’accumuler d’autres commentaires qu’il faut ensuite gérer. Bref, ma position au sujet du changement du climat, de la transition énergétique, des gaz à effet de serre n’a pas changé depuis mes premières recherches bibliographiques datant de 2014. Je ne connaissais strictement rien dans ce domaine, excepté en ce qui concerne l’énergie, et la COP 21 se profilant j’ai très rapidement compris que le climat méritait mon attention. Ce qui me surprit sur le plan scientifique était l’absence d’une vision intégrée du système Terre-océans-atmosphère. Il y avait des lacunes jamais abordées en 2014 et qui n’ont pas été abordées par Monsieur Charlez. On ne peut pas lui en vouloir puisque Charlez est un géologue ayant travaillé pour Total durant l’essentiel de sa carrière. Si les problèmes d’énergie peuvent concerner un géologue travaillant auprès d’une « major » du pétrole et du gaz, il en va tout autrement du climat. Quelques mois avant la tenue de la « COP 21 » à Paris je découvris que l’échafaudage plus idéologique que scientifique de l’IPCC omettait un paramètre important que la très grande majorité des « spécialistes » du climat omettaient également et omettent toujours, à dessein je n’en sais rien.

Il s’agit du gradient adiabatique auquel est soumise l’atmosphère terrestre en raison du champ gravitationnel de la Terre, « lapse rate » en anglais ( https://en.wikipedia.org/wiki/Lapse_rate ). Pourquoi ni l’IPCC, ni aucun organisme officiel ou non, ni les climatologues de plateau télé n’en parlent, l’objet de ce billet est de comprendre quel est ce problème. Schématiquement la température de l’air diminue avec l’altitude d’environ 1 degré par 100 mètres. Ce gradient explique pourquoi de l’air humide venant du nord par exemple au niveau de l’île de Tahiti se heurte à la montagne centrale de l’île, est obligé de monter et la vapeur d’eau se condense pour former des nuages. L’air se refroidit en gagnant en altitude Cette condensation de la vapeur d’eau libère de l’énergie, celle provenant du rayonnement solaire qui a permis l’évaporation de l’eau océanique, mais pas suffisamment pour réchauffer l’air. Et pourquoi l’air se refroidit en montant le long de la montagne ? Parce qu’il se détend. La présence de vapeur d’eau complique les équations décrivant le gradient adiabatique mais elles restent cependant compréhensibles pour un non spécialiste ayant suivi des cours de thermodynamique à l’Université.

On peut aussi trouver une comparaison pour expliciter ce qu’est ce gradient. La densité de l’air au niveau de la mer est plus élevée qu’à 100 mètres d’altitude et qu’à 1000 mètres d’altitude. C’est une conséquence directe du champ gravitationnel de la Terre et la pression atmosphérique diminue également avec l’altitude. On peut donc comparer cet effet à une pompe pour gonfler un pneu de vélo. Même les enfants ont constaté que le tube de la pompe à vélo chauffe quand on compresse l’air avec le piston servant à injecter l’air dans le pneu. Cette observation paraît anodine mais elle revêt une importance capitale car elle n’a jamais été prise en compte dans la formulation de l’effet de serre des gaz présents à l’état de trace dans l’atmosphère par les « spécialistes » de l’IPCC. L’effet de serre est schématiquement décrit par l’illustration ci-dessous.

Il s’agit de la flèche rouge descendant vers le sol matérialisant un flux de photons infra-rouges réémis par les molécules de gaz préalablement excitées par les photons provenant du Soleil. La relaxation de ces molécules émet des photons infra-rouge qui sont moins énergétiques que ceux absorbés selon une loi de la thermodynamique incontournable appelée la loi de Stefan-Boltzmann. Cette loi décrit l’entropie, c’est-à-dire la dégradation de la « qualité » de l’énergie pour employer un langage imagé. Et c’est précisément sur ce point que la théorie de l’effet de serre est une pure invention relevant de l’idéologie plutôt que de la science. En effet, ces photons réémis par des molécules des gaz constituant l’atmosphère ne peuvent en aucun cas réchauffer les couches d’air près du sol puisqu’ils ne sont pas assez énergétiques ! Ces couches d’air près du sol sont plus chaudes que celles situées plus haut. Et comme le champ gravitationnel de la Terre rend plus denses ces couches inférieures de l’atmosphère alors l’agitation thermique des molécules au niveau du sol exclut tout effet de serre tel que décrit et soutenu par l’IPCC. C’est physiquement impossible. Tout l’édifice pseudo-scientifique répandu par la propagande onusienne s’écroule. La nécessité d’une transition énergétique dont le but est de réduire les émissions de CO2 s’écroule également. Les émissions de CO2 n’ont strictement rien à voir avec le supposé réchauffement du climat provoqué par ce CO2, elles pourraient doubler cela ne changera rien. Développer les véhicules électriques relève de l’escroquerie comme de développer des moulins à vent et des miroirs magiques : c’est un gaspillage net de capitaux provenant de la poche des contribuables. Tout est mensonger et persévérer dans cette fausse science est un immense scandale.

Voilà pourquoi personne n’a mentionné l’existence indéniable de ce gradient de densité et de température auquel est soumise l’atmosphère. Alors que tous les climatologues honnêtes connaissent ce phénomène naturel, pourquoi n’est-il jamais mentionné ? Parce que la théorie de l’effet de serre est incompatible avec ce gradient adiabatique qui, lui, est bien réel. Le mentionner est politiquement incorrect et tenter d’informer comme je le fais sur ce blog est également politiquement incorrect. Je me suis contenté d’observer et de déduire comme je l’ai toujours fait au cours de ma carrière de recherche scientifique. Parce qu’il fait « plus chaud » au niveau du sol qu’à 500 mètres d’altitude l’effet de serre ne peut pas physiquement exister, c’est tellement simple que c’est déroutant

L’Occident s’est enfoncé dans une idéologie mensongère au sujet du climat, des gaz à effet de serre, de la réduction des émissions de CO2, de la généralisation des voitures électriques, des « villes 15 minutes », de l’élevage bovin néfaste pour le climat, des énergies dites renouvelables, la liste est longue, et cet Occident va en mourir, tout simplement … Pour enfoncer un dernier coin dans le cerveau dérangé des écologistes politiques, je rappelle tout de même que la Terre a déjà parcouru près de 15000 ans depuis la fin de la dernière glaciation (Dryas récent) et si on considère qu’en moyenne un cycle de glaciation dure 100000 ans la Terre s’achemine donc inexorablement vers un refroidissement du climat … Plus près de nous la température de la surface terrestre s’est stabilisée comme l’a exposé Christian Gerondeau (https://www.youtube.com/watch?v=HkuCBxIbZ_g ) :

De qui se moque-t-on ?

Et aussi sur ce blog :

24 réflexions au sujet de « Transition énergétique, gaz à effet de serre, taxe carbone … une soupe pseudo-scientifique mensongère »

  1. Ping : Transition énergétique, gaz à effet de serre, taxe carbone … une soupe pseudo-scientifique mensongère – Qui m'aime me suive…

  2. Je renvoie le commentaire car je crains qu’internet ait failli.

    Voyons Si j’ai compris quelque chose.
    L’énergie solaire touche le sol. Une partie est renvoyée sous forme d’infrarouge. IR car une partie de l’ énergie est absorbée et il y a transformation et changement de direction donc perte de la qualité d’énergie.
    Celle-ci monte dans l’atmosphère et du fait de la réduction de la gravité, se dilate et par conséquent se refroidit.
    Un pourcentage touche les nuages, ou un obstacle, et est de nouveau renvoyée vers le sol. Ce changement de direction génère de nouveau une perte d’énergie.
    La terre reçoit donc une énergie à la fois + froide et moins intense que l’air ambiant.
    C’est un peu comme vouloir ajouter de la puissance à un circuit électrique en 220 en branchant une batterie de 12v.
    Ou réchauffer une casserole d’eau chaude avec de l’eau fraiche.
    Une serre agricole fonctionne parce que c’est un volume clos et très restreint. L’ Énergie y est donc emprisonnée. Les pertes sont causées par la mauvaise qualité de l’isolant.
    La Terre est un volume ouvert et infini. L’ Énergie n’est retenue, un temps seulement, que par la gravité, et doit donc etre constamment renouvelée.
    Les 2 systèmes ne sont pas comparables.

    • L’énergie « plus froide » : on doit dire des photons IR de plus grande longueur d’onde.
      Il ne faut pas oublier que les photons se déplacent à très peu de différence près à la vitesse de la lumière, ce qui ajoute à la confusion de l’analyse du phénomène. Dans une serre fermée la dissipation de l’énergie a pour résultat une augmentation du mouvement des molécules (mouvement brownien) que l’on perçoit sous forme de chaleur et encore une fois il s’agit d’une forme d’énergie dégradée (cf. la loi de Stefan-Boltzmann) et dès que l’apport d’énergie sous forme de photons IR solaires cesse le mouvement brownien diminue et la température diminue …

      • C’est la présence de vapeur d’eau qui explique ce phénomène. C’est pourquoi l’écart de température dans les déserts est si important. Dans la Death Valley cet écart atteint près de 50 degrés et la chute de la température, dès le coucher du Soleil est très rapide, à peine une heure : le sable encore brûlant au coucher du Soleil devient très vite froid … Rien ne retient la fuite de l’énergie thermique accumulée durant la journée et dans les contrées tempérées la présence de givre ou de rosée le matin est due à la condensation de la vapeur d’eau résiduelle qui provient du sol et de la végétation.

  3. bonjour
    pour sauver la planète les corrompus ( les politiques ) veulent que nous achetions des voitures électriques
    les concessionnaires devraient offrir a chaque acheteur un voyage au Congo pour que ces gents puissent extraire le cobalt nécessaire a leur batterie a la place des enfants qui pourraient aller a l’école
    mais bon je rêve

  4. Évidemment cette histoire de réchauffement climatique, voir de dérèglement climatique lorsque cela ne colle pas , est une gigantesque arnaque qui permet à certain de s’enrichir et surtout à gouverner la population mondiale par la peur, ce qui permet d’imposer n’importe quoi , les gens qui ont peur ne réfléchissent plus et accepte tout, pareil pour le covid19.
    Juste une petite réflexion sur l’effet de serre et sans thermodynamique complexe. Chacun en France a pu observer qu’en automne et au printemps le matin lorsqu’il faut gratter le pare brise à cause d’une gelée blanche c’est que la nuit précédente le ciel était sans nuage et donc que la chaleur est repartie dans l’espace en absence de nuage et donc de vapeur d’eau ………………….

  5. Aparté pédagogique #1 – Visualisation de la puissance de la pression atmosphérique avec une petite expérience de laboratoire :

    • PS : une pression d’1 bar (ou environ 1 atmosphère) = pression exercée par une masse d’environ 1 kg sur une surface d’1 cm². Or, 1 m² = (100×100) cm² = 10 000 cm². Un bar vaut donc environ 10 000 kg /m² = 10 T/m². La masse de notre atmosphère de 150 km d’épaisseur est donc loin d’être négligeable.
      On ne s’en rend pas compte dans la vie de tous les jours.

      • Si notre atmosphère avait partout sa densité qu’elle a au sol elle aurait 7,8 km de hauteur et si elle refroidissait le serait couvert de 7 mètres d’azote +oxygène liquide .

  6. Aparté pédagogique #3 – Pression et température d’un gaz :
    si la pression monte, la température monte comme les molécules qui forment un gaz ou un mélange de gaz s’entrechoquent plus facilement car on réduit le volume quelles occupent avec la hausse de pression (exemple de la pompe à vélo).
    D’un point de vue général, la bonne vieille équation des gaz parfaits nous le suggère : PV = nRT, (P = pression, V = volume, n = nombre de molécules, R = constante et T = température) dans laquelle on voit que la pression et la température varient dans le même sens.
    Si on prend le cas de la planète Vénus, on a une atmosphère formée d’une couche de gaz (gaz carbonique CO2 à 96 %) épaisse de 300 kilomètres.
    La pression à la surface de cette planète est presque 100 fois la pression terrestre au niveau de la mer (93 bars) et la température est logiquement plus élevée que celle de la Terre (environ 450 °C). Le célèbre professeur Carl Sagan qui a fait sa thèse de doctorat sur cette planète supposait que la température de Vénus était liée à un effet de serre supposé du CO2. La suite a montré qu’il s’est trompé et que la température de Vénus dépend essentiellement de la masse de son atmosphère et donc de sa pression. et pas du tout du CO2 qui constitue l’essentiel de sa composition.

  7. Aparté pédagogique #4 – Modes de transmission de l’énergie thermique :
    Il en existe 3 : la conduction thermique (transmission d’énergie sans déplacement de molécules) , la radiation thermique et la convection thermique (transfert d’énergie avec déplacement de molécules comme quand on fait bouillir de l’eau dans une casserole). Le schéma en couleur présenté au début du billet donne uniquement un bilan radiatif thermique de l’atmosphère terrestre en « steady state » (en mode continu). Il omet les deux autres formes de transmission et les paramètres propres à la couche atmosphérique dont la transmission d’énergie par compression (gradient adiabatique) qu’on peut assimiler dans les grandes largeurs à une forme particulière de conduction. C’est pourquoi ce schéma n’est pas faux mais très incomplet.
    Et baser toute une politique sur un seul schéma qui ne représente pas la réalité entraînera fatalement des erreurs de grande envergure.
    Notons qu’en thermodynamique (la science du transfert de chaleur), on ne fait jamais de moyennes de températures, tout-au-plus mesure-t-on des écarts de températures (le cas du premier principe qu décrit comment calculer la chaleur dont on a besoin pour porter par exemple 1 litre d’eau dans une casserole parfaitement conductrice de 20 à 100 °C, et on aura besoin de la différence 100-20 = 80 °C pour faire ce calcul). Seule l’énergie permet de faire des moyennes. Donc toute théorie qui est basée sur des moyennes de températures est parfaitement non-scientifique et aboutit à des résultats et des conclusions fausses. Il n’y a que les météorologistes qui travaillent sur des moyennes de températures, ceci étant une vieille habitude statistique héritée du temps où la thermodynamique n’existait pas.

    • J’ai parfaitement conscience de ce travers dont abusent les tenants du réchauffement d’origine anthropique, la température est une grandeur physique vive qui ne peut pas être moyennée. Les blogueurs sérieux comme Tony Heller ou Kyrie ne font jamais figurer des moyennes de températures.

  8. Je vous cite : « un flux de photons infra-rouges réémis par les molécules de gaz préalablement excitées par les photons provenant du Soleil. La relaxation de ces molécules émet des photons infra-rouge »
    Ben non ! le CO2 a 2 raies d’absorption du CO2 : 4 µm et 15 µm. Idem que la molécule d’eau qui absorbe un spectre bien plus large. C’est une caractéristique de la molécule, elle absorbe ces raies et restitue ces mêmes raies.
    Or le spectre solaire ne va que jusqu’à 3 µm, il ne peut donc pas réchauffer le CO2.
    Les « réchauffistes » nous expliquent que les IR solaires chauffent le sol qui réémet des IR dans une game inférieure, justement captée par le CO2.
    Là où cela ne va plus c’est qu’ils nous expliquent que ce CO2 émet en retour vers le sol pour le réchauffer. C’est cela qui est impossible, contraire au second principe de la thermodynamique.

    • Je sais très bien que les raies d’absorption du C02 se répartissent en deux raies en partie masquées pour l’une par la vapeur d’eau mais j’ai voulu écrire un document facilement compréhensible … Entrer dans les détails aurait rendu cet exposé ésotérique pour beaucoup.

    • Je suis d’accord avec vous M. Pimpim. Je voulais faire la même observation que vous. Le soleil nous envoie des rayonnements dans le visible et quelques-uns dans le proche IR de 3 mus. La terre, corps noir imparfait reçoit ces rayons et s’échauffe et réémet des IR en fonction de sa propre température. Les IR repassent tout droit vers l’espace dans la zone où l’atmosphère est non opaque (de 8 à 12 microns environ) mais ailleurs, ils sont absorbés par la vapeur d’eau et le CO2. Cette excitation est perdue par collisions moléculaires dans la basse troposphère et se transforme en chaleur. La convection due au gradient gravitationnel finit par provoquer un refroidissement avec souvent condensation de la vapeur d’eau. Il n’y a pas de back-radiation car l’excitation des gaz est dissipée très rapidement en basse altitude et que des IR ne peuvent réchauffer des zones plus chaudes qu’eux.
      Le schéma britannique de 2012 est faux car il n’y a pas de retour d’une part et il n’y a envoi d’IR vers l’espace que par la fenêtre de la vapeur d’eau. Les gaz ne sont pas des corps noirs : ceux qui ont une ou plusieurs raies d’absorption d’IR ne peuvent que perdre cette énergie par collisions ou par réémission d’un photon identique.
      Si cette façon d’expliquer est fausse, que l’on me dise pourquoi et exactement!

      Par ailleurs, le graphique qui fait partie de l’exposé de M. Gérondeau est exact (il se trouve aussi dans son livre « le Climat par les chiffres, fig 4 »). Je l’ai refait hier à partir des données Hardcut5 originelles. La seule difficulté est de transformer les données txt en données excel car les nombres de caractères sont parfois différents. La légère baisse est significative (P.01, depuis 2016 mais n’annule pas la légère montée globale depuis 2013, elle-aussi significative à P.01. Nous sommes donc à un plateau légèrement « fatigué ».

  9. Jacques Henry ,
    ne dites pas de mal de Philippe Charlez ; c’est un collègue et ami et nos idées concernant le climat , le futur énergétique de la planète sont parfaitement concordantes

  10. Le GIEC n’a pas tort en tout Claude Brasseur
    C’est seulement en 2021 que l’effet thermique de l’augmentation du CO2 –
    augmentation de 140ppm en quelques années – a été mesuré par Harde et schnell (1) en
    laboratoire. L’effet du CO2 sur la température est quasi nul.
    A vrai dire, Feldman e.a. (2) ont produit déjà en 2015 un excellent travail sur la variation du
    spectre d’émission du ciel vers le sol durant ces dernières années. Ces variations ont été utilisées par
    A.G.Pauling e.a. (3) pour mesurer là aussi un effet thermique quasi nul du CO2 sur la température
    de l’air.
    L’affaire est donc classée, scientifiquement parlant, même si, malheureusement, il est
    devenu totalement impossible de mettre fin au suicide de l’Occident qui fait la course à 100.000
    milliards de dollars pour supprimer sa production de CO2. Le culte de Gaïa est sacré !
    Ce qui précède ne m’empêchera pas d’informer mes lecteurs du fait que le raisonnement de
    Jacques Henry du 5 juin 2023, raisonnement partagé par beaucoup d’autres, est pour l’essentiel
    100 % faux.
    Bien sûr, le gradient de température décroissante de 6,5°C par 1.000 mètres d’altitude est
    vrai et bien dû à la gravitation, mais quand il se dit que les 300 watts rayonnés jour et nuit en
    moyenne par l’atmosphère vers le sol ne peuvent pas augmenter la température du sol, cela est
    100 % faux… même si beaucoup de personnes croient que cela est synonyme du second principe de
    la thermodynamique : un corps froid ne peut pas chauffer un corps chaud.
    Plutôt que de tenter une explication, j’invite le lecteur à lire la fin de l’article de Harde et Schnell
    qui, eux aussi, signalent cette erreur.
    Bref : le corps froid (l’air en altitude) rayonne et limite par son rayonnement le
    refroidissement du corps chaud, le sol. Le sol reste un peu plus chaud et l’« effet de serre » du
    GIEC est vrai ! Vrai, même si, tous comptes faits, il est très limité et n’explique RIEN des
    variations ou des valeurs climatiques…..
    PS. Le thermomètre à infrarouge révèle ces 300 watts par m² en affichant environ 270K (loi de
    Stephan Boltzmann) au zénith.
    (1) Verification of the Greenhouse Effect in the Laboratory
    (2) Observational determination of Surface radiative Forcing by CO2 from 2000 to 2010
    (3) The Climate Response to the Mt. Pinatubo Eruption does not Constrain Climate Sensitivity

  11. «  »Bref : le corps froid (l’air en altitude) rayonne et limite par son rayonnement le
    refroidissement du corps chaud, le sol. Le sol reste un peu plus chaud et l’« effet de serre » du GIEC est vrai  » dixit C. Brasseur ci-dessus.
    On peut donc dire n’importe quoi. Un corps froid ne limite pas le refroidissement d’un corps chaud; au contraire, il le facilite en égalisant les niveaux d’énergie. De plus, s’il s’agit de gaz, ils vont se mélanger et non pas rayonner.

    • C’est exactement ce que je voulais dire, vous avez été plus rapide.
      Et puis quoi, le CO2 c’est 400 ppm, soit 0,04%, soit 4 pour 10 000. Imaginez le toit d’une grande maison de 10 000 tuiles, on n’en met que 4 et on va vous dire que ces 4 tuiles vont limiter le refroidissement de la maison … Allez, je vous en ajoute 1 pour monter à 500 ppm … Ça va chauffer …

    • Vous vous trompez .Vous êtes invités à accepter de lire Harde et Schnell cités ( chapitre 7 §2 ).
      Pour vous aider à comprendre : supposons avoir des corps noirs. Chacun absorbe toute la chaleur qui rayonne vers lui et rayonne selon sa température . La présence d’un corps froid au voisinage d’un corps chaud limite ses pertes et ralentit son refroidissement et pas le contraire qui n’existe que dans votre intuition basée sur l’erreur que le corps chaud ignorerait miraculeusement le rayonnement du corps froid .
      Ici JacquesHenry s’est trompé , ça arrive même aux meilleurs et je serais flatté qu’il le reconnaisse ..

  12. Bon, ce fil de discussion se barre clairement en couilles.
    On a des gens qui se découvrent une spécialité sur le tard en physique de l’atmosphère (échanges de matière et échanges d’énergie), la spécialité la plus ardue en physique des fluides.
    On peut ergoter sur des modèles physiques totalement faux comme ceux du GIEC, et jouer les pseudo-spécialistes des radiations atmosphériques dont personne ne fait partie ici. Il n’en reste pas moins que des professionnels de l’impact du CO2 sur la températur de l’atmosphère et de la Terre comme le Professeur émérite François Gervais estiment qu’il ne devrait pas dépasser 0,1 °C à tout casser, quelle que soit la situation avec les émissions de GES.
    Dois-je mettre ici des références sur ces centaines d’études revues par des pairs ? Google les donne en une fraction de seconde.
    En attendant, il était question dans ce billet de l’impact du gradient adiabatique sur la physique de l’atmosphère et rien de plus. Rappelons que la transmission de l’énergie ne dépend pas que de phénomènes radiatifs -chose qui apparemment suscite la passion des foules- mais également de la conduction et de la convection.
    Désolé de faire ce rappel de physique du niveau du lycée.
    De même que les moyennes de températures sont strictement interdites en thermodynamique (rappel des premiers cours de physique en première année de fac). A focaliser son attention juste sur les radiations, on en oublie les bons principes de base de la physique. Il devient urgent de jeter les loupes médiatiques et de prendre le recul nécessaire à tout amateur de science qui veut comprendre dans sa globalité un phénomène plus ou moins observable. 🙂
    Je suis surpris de constater que le phénomène OVNI qui est observable et constaté (Cf les récentes déclarations des autorités américaines sur le sujet) ne suscite pas plus l’attention des gens de ce blog. Et pourtant, il ouvre des perspectives infiniment plus riches sur le plan intellectuel que les billevesées sur un prétendu réchauffement climatique de grande ampleur qui ne viendra pas. A ce jour, les astrophysiciens s’accordent à dire qu’il existe des centaines de millions de planètes habitables sur notre seule voie lactée, pratiquement une planète habitable par soleil. Rien que cette information devrait stimuler les neurones des chercheurs de vérités qui fréquentent ce site. 🙂

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