Bienvenue dans un monde meilleur et sans carbone

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Grâce à la sagacité exemplaire de la journaliste canadienne Donna Laframboise qu’il faut remercier ici, on découvre que le totalitarisme climatique planétaire se met progressivement en place sous l’égide des Nations-Unies. L’information a été reprise ce 11 octobre 2015 par The Telegraph, un quotidien britannique connu pour ses opinions de gauche modérée. Il s’agit d’un fait révélateur de ce qui attend la population de la planète entière ( voir le lien).

À la fin du mois de septembre dernier, s’est tenue dans les locaux de la Cour Suprême britannique une conférence sponsorisée par le King’s College, le gouvernement britannique, la Cour Suprême britannique, l’Asia Development Bank et l’UNEP (United-Nations Environment Program). Ce dernier organisme onusien est également le principal pourvoyeur de fonds de l’IPCC. Cette conférence réunissait des juges, des professeurs universitaires de droit, des avocats et naturellement, bien que jamais l’identité et la provenance des participants ne furent révélées, des représentants mandatés par la famille royale britannique. Il s’agissait de mettre en place une cour de justice internationale climatique.

Qu’est-ce que ça signifie ? Tout simplement que nier le réchauffement climatique d’origine humaine va devenir illégal et passible de poursuites. En d’autres termes puisqu’un accord global sur le climat est loin d’être acquis lors de la prochaine réunion COP21 à Paris, il faudra donc légiférer à l’échelle mondiale et ce sera l’affaire des Nations-Unies. Ça rappelle tout simplement la mise en place des tribunaux de l’Inquisition mis en place par la papauté. Ce sera, selon les informations recueillies par cette journaliste canadienne à la Cour Internationale de Justice de statuer sur les cas de déni climatique individuels, de la part de gouvernements ou d’entreprises industrielles et/ou commerciales.

Sans reprendre mots pour mots l’article du Telegraph, on peut imaginer que les Chinois et les Indiens vont doucement rigoler à Paris quand on leur demandera les larmes aux yeux de réduire leurs émissions de carbone alors que l’essentiel de l’énergie électrique produite par ces pays repose sur le charbon et le pétrole. Il en est de même du Japon qui a timidement redémarré un seul réacteur nucléaire depuis l’arrêt total de la production électronucléaire du pays après le grand tremblement de terre du 11 mars 2011. Idem pour l’Australie, le Canada, le Brésil et encore plus les USA qui n’accepteront jamais de sacrifier leur industrie pour satisfaire les lubies de l’IPCC et de l’UNEP. Le COP21 ne collectera que des déclarations de bonnes intentions qui ne seront jamais suivies d’effet, voilà quel en sera le résultat.

On comprend donc mieux qu’instaurer une loi climatique mondiale coercitive ne soit plus que le seul moyen restant pour imposer les vues totalitaires du 0,01 % de la planète. C’est un grand pas vers le retour aux heures sombres du nazisme et du totalitarisme bolchévique qu’on

croyait disparues à jamais …

« Bienvenue dans un monde meilleur », tel était le slogan en exergue des émissions de Nicolas Hulot sponsorisées par Rhône-Poulenc …

Source :

http://www.telegraph.co.uk/comment/11924776/Judges-plan-to-outlaw-climate-change-denial.html et http://nofrakkingconsensus.com (illustration)

6 réflexions au sujet de « Bienvenue dans un monde meilleur et sans carbone »

  1. Bonjour Jacques,
    Pour l’heure ce n’est encore qu’un projet si j’ai bien compris. Mais cela n’augure rien de bon.
    Et malheureusement dans l’indifférence générale !
    Cdt
    E.

  2. Effrayant,enfin ce n’est pas ça qui va me faire changer de position quand au réchauffement climatique je suis climatosceptique et je le resterai 🙂

  3. Ping : G-B: Ne pas croire au réchauffement climatique pourrait devenir un crime ! | Philippehua's Cellule 44

  4. comme si la protection de l’environnement était quelque chose de « gauche » (marxiste). C’est un sujet qui devrait concerner ceux qui se soucient de ce qui les entoure, marx n’a rien a voir dedans, et encore heureux, il aurait discrédibilisé aussi ce combat.

    • La réthorique et la stratégie utilisées par les écologistes politiques pour convaincre les populations sont calquées sur celle des marxistes. Les fondateurs de Greenpeace étaient des marginaux imprégnés des idées trotskistes très en vogue dans les années 70 au sein des universités américaines et canadiennes : il y avait par exemple à l’Université de Berkeley des comités de soutien à Ho-Chi-Min, je l’ai constaté de mes propres yeux !

  5. Ne vous cassez pas la tête, on peut bien être marxiste et ne pas gober tous les mensonges, surtout celui du RCA devenu le changement climatique (alors qu’in finé, le climat est changeant) car les vrais marxistes veulent la croissance, le bien pour tous, donc que les pauvres deviennent moins pauvres, en augmentant les salaires, donc le niveau de vie. Et là les gens consomment …Non la science n’est ni de gauche ni de droite si toutefois il est vrai ces deux mots valent encore quelque chose de nos jours très troublés.

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