Je suis donc bien un complotiste !

Ce billet est une retranscription de mémoire de la conversation que j’ai eu ce soir mardi avec ce jeune diplômé d’une école belge de formation de conseillers auprès des décideurs politiques que j’avais déjà rencontré. Ce jeune homme se trouvait à Moorea dans le même petit hôtel en bord de mer mais nous n’avions pas eu l’occasion de reprendre la discussion que nous avions entamé plusieurs jours auparavant au sujet du “changement climatique”. Ce mardi soir je suis donc revenu à la charge quand ce jeune homme dont j’ignore le prénom a abordé à nouveau le sujet en commençant par la montée des eaux océaniques qui menacent de nombreux pays dans le monde. Je lui ai alors rappelé que la barrière de corail entourant partiellement l’île de Tahiti datait de moins de 30000 ans et qu’elle s’est formée grâce à la montée du niveau des mers consécutive à la fin de la dernière glaciation ayant eu pour conséquence une fonte rapide des calottes glaciaires de Scandinavie, des Alpes, du Canada et de bien d’autres régions.

  • Oui, mais 99 % des scientifiques sont d’accord pour admettre que le niveau des eaux océaniques va encore monter à cause du CO2 !

Pourquoi pas, ai-je rétorqué, mais il ne faut pas oublier que le CO2 est le principal nutriment des plantes et du phytoplancton. Malgré cette augmentation du taux de CO2 l’atmosphère terrestre est paradoxalement beaucoup plus pauvre en ce gaz que du temps du carbonifère ou des dinosaures, ai-je dit.

  • Oui, mais le CO2 contribue au réchauffement du climat !

Cette affirmation est fausse : les bandes d’absorption du CO2 dans le domaine infra-rouge sont noyées par celles de la vapeur d’eau que les éminents membres du GIEC (IPCC) ont oublié d’inclure dans leurs simulations. De plus il y a infiniment plus de vapeur d’eau que de CO2 dans les basses couches de l’atmosphère, par conséquent l’effet du CO2 est négligeable.

  • Oui, mais il y a l’effet de serre !

J’attendais cette remarque. L’effet de serre du CO2 est une pure propagande car s’il existait il contredirait les principes fondamentaux de la thermodynamique. Je t’explique. Pour que le CO2 présent dans l’atmosphère en quantités infinitésimales en regard de la vapeur d’eau soit capable de réchauffer les basses couches de cet atmosphère il faudrait qu’il se trouve dans un état excité après avoir absorbé des photons infra-rouges tel que les photons réémis soient suffisamment énergétique pour chauffer ces basses couches de l’atmosphère. L’IPCC n’a jamais précisé dans ses schémas à quelle altitude ces molécules de CO2 se trouvaient pour présenter cet effet de serre. Curieux, non ? De plus les photons réémis par les molécules de ce gaz sont toujours et systématiquement moins énergétiques que ceux provenant du Soleil et affirmer le contraire est une violation du deuxième principe de la thermodynamique.

Là j’ai senti que mon interlocuteur était à cours d’argument. Il a alors dévié la conversation sur la grande barrière de corail australienne. Merveilleux jeune homme trop convaincu de son savoir acquis dans son école et pourtant un savoir inexistant. Je lui ai tout de suite asséné une sorte de coup de grâce en lui rappelant ce que l’on s’était bien gardé de lui enseigner : les images de coraux blanchis ont été soigneusement choisies pour renforcer la propagande climatique. Il s’agit de coraux soit meurtris par des rejets d’eaux usées et polluées qui ne peuvent se diluer rapidement avec les courants. Le cas emblématique est celui de l’île de Mayotte entourée d’un lagon, une île qui ne possède aucun système de traitement des eaux usées. La principale cause du blanchiment des coraux est l’attaque virale qu’ils subissent, phénomène bien identifié mais encore mal connu et totalement hors de contrôle dans de petites zones coralliennes réparties dans le monde. Ni le soit-disant réchauffement du climat ni la tout aussi soit-disante acidification des océans ne sont responsables de ce phénomène qui existe probablement depuis que les coraux existent.

Puisque je niais systématiquement ses arguments il fut décidé, après avoir été traité de complotiste, de mettre un terme à cette discussion. Voilà ce que l’on enseigne aux étudiants promis à un rôle de conseillers des décideurs politiques : si on ose remettre en question la propagande relative au climat, à la dégradation des conditions de vie des loutres de mer, que sais-je encore, on est traité de complotiste …

13 réflexions au sujet de « Je suis donc bien un complotiste ! »

  1. Ping : Je suis donc bien un complotiste ! – Qui m'aime me suive…

  2. Sans rentrer dans des considérations thermodynamiques ce qui semble assez clair c’est que l’idéologie réchauffiste vient des États Unis, qu’en son nom l’Europe n’exploite pas son gaz de roche mère, fait plus ou moins n’importe quoi avec son infrastructure énergétique et désormais achète massivement du GNL aux mêmes États Unis qui sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, au passage ils nous vendent du pétrole acheté quelques dizaines de dollars le baril et stocké en attendant des jours meilleurs. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de réchauffement mais par contre ça semble dire que ce réchauffement est instrumentalisé pour réaliser des profits sans doute assez sympathiques. C’est bon pour leur balance commerciale.

  3. Je suis d’accord avec l’idée que les étudiants sont « déformés » par les cours qu’on leur donne et qui sont toujours conformes à la théorie du réchauffement climatique résultant d’un effet de serre supplémentaire dû au CO2 anthropique.
    Vos explications sur les propriétés du CO2 me paraissent cependant incomplètes. Le pic d’absorption d’Infrarouges par la molécule de CO2 est effectivement à 15 µm.
    Selon IPCC-GIEC, le CO2 ainsi activé monte néanmoins dans l’atmosphère et finit par lâcher sont énergie en réémettant des photons vers le bas, c’est-à-dire vers le plus chaud.
    Selon les physiciens, dont Geuskens (SCE), le CO2 activé n’a pas le temps de monter dans l’atmosphère car il perd son énergie par collisions non-élastiques qui sont beaucoup plus rapides et qui arrivent dans les basses couches, là où la densité atmosphériques est maximale. L’énergie est alors transformée en agitation moléculaire se dissipe par convexion et détente. Au-delà d’une altitude de quelques mètres, il n’y a donc plus de CO2 activé et la concentration en CO2 ne change pas la vitesse de dissipation de l’énergie, si ce n’est en élevant à peine l’altitude où on ne rencontre plus de photons de 15µm.
    D’autres, comme Bonnamy (L’Harmattan, 2018 et 2021), disent que les gaz absorbant dans l’Infrarouge ne réémettent pas, en tous cas, cela n’a jamais été démontré. L’énergie se perd uniquement par collisions inélastiques.
    Donc, en tous cas, la théorie IPCC ne tient pas et il n’y a pas d’effet de serre du CO2.
    C’est bien la vapeur d’eau qui est aussi un gaz absorbant les IR sur de larges bandes, y compris la zone de 15µm, qui permet l’évacuation de l’énergie. Il me manque cependant l’explication analogue à celle du CO2 : que devient la molécule H2O activée ; comment se désactive-t-elle ? à quelle altitude ? est-elle aussi l’objet de collisions moléculaires avec les autres molécules de l‘air? Evidemment, il y a le changement de phase vers l’état liquide et solide ; est-il lié à la perte de l’énergie IR absorbée ?
    La montée des eaux ne vient pas du CO2 mais de la fonte des glaces. La théorie GIEC prétend que les glaces fondent à cause du réchauffement climatique, celui-ci étant en grande partie causé par l’Homme. Là aussi, il faudrait chiffrer la perte d’albedo, qui est irréversible, sauf s’il y avait une période froide suffisamment longue aux pôles (voir commentaire précédent)(voir Van Vliet, SCE).

    • Il y a un paramètres important soigneusement occulté par les « spécialistes » de l’IPCC : le gradient adiabatique de l’atmosphère, conséquence du champ gravitationnel de la Terre. De ce gradient résulte un gradient de température d’environ -1 degré C / 100 mètres. Plus on monte en altitude plus les chocs intermoléculaires entre CO2, O2, H2O et N2 diminuent en raison de la diminution de densité de l’atmosphère et de la chute de la température. Intervient alors le changement d’état de la vapeur d’eau : gaz -> liquide -> glace, processus qui dissipent l’énergie thermique de la vapeur d’eau. Dans tous les cas c’est ce que j’ai compris en étudiant ce phénomène ( https://en.wikipedia.org/wiki/Lapse_rate ). Lorsque la vapeur d’eau se condense en gouttelettes elle libère l’énergie d’évaporation provenant essentiellement du Soleil et cette énergie se matérialise par des orages et des cyclones. L’atmosphère est en équilibre instable et chaotique, c’est pourquoi la climatologie ne peut pas inclure des phénomènes transitoires comme un réchauffement (ou un refroidissement) s’étalant sur quelques années ou centaines d’années. L’évolution du climat s’étale sur des siècles voire des millénaires pour en saisir les effets : conclusion les « experts » de l’IPCC racontent n’importe quoi car depuis le Dryas récent la planète Terre est entrée dans une nouvelle période de glaciation (15000 ans) et les petits soubresauts qui font la une de la propagande ne sont que des détails à l’échelle géologique …

      • Merci d’avoir au moins partiellement répondu à mon interrogation sur la comparaison entre le CO2 et la vapeur d’eau. On peut peut-être reprendre l’explication comme suit : le CO2 absorbe un photon d’IR, de manière significative à 15µm. Il perd son énergie en se cognant aux autres molécules de l’air, à basse altitude. Il n’y a donc plus d’IR à 15µm au dessus de la zone proche du sol. L’énergie se dissipe en chaleur provoquant une convexion. Il peut y avoir un échange de chaleur entre toutes les molécules de l’air, dont la vapeur d’eau.
        La vapeur d’eau absorbe des photons IR à de nombreuses longueurs d’ondes. Mais l’eau joue sur ses propriétés de changement de phase : elle passe de l’état liquide à l’état gazeux (évaporation) et en faisant cela elle utilise de l’énergie. La vapeur absorbe des IR. Elle perd son énergie, peut-être en partie en cognant d’autres molécules de l’air, ce qui produit de l’agitation moléculaire, mais elle peut perdre son énergie en revenant à l’état liquide ou solide, ce qui produit aussi un dégagement de chaleur. Une partie des IR peut être réémis vers l’espace (cela ne me paraît pas évident !).
        Il vaudrait donc mieux parler de Gaz absorbant des IR (GAIR) que de Gaz à effet de serre (GES). En effet, l’effet de serre n’existe pas sous la forme analogique avec la serre, selon Arrhénius ; Wood a en effet montré que la serre fermée accumulait de la chaleur, non pas des IR, parce que le corps noir intérieur de la serre absorbe et réémet des IR de plus en plus longs. Il faut donc ouvrir la serre et non pas croire qu’il suffit de mettre une fenêtre laissant passer les IR pour refroidir.
        La vapeur d’eau n’est pas un gaz à effet de serre non plus, puisqu’elle élimine son énergie de plusieurs manières : chocs moléculaires sans doute, mais changements de phase, pluies, orages etc.

    • Bonjour DUFLEU,
      « Selon IPCC-GIEC, le CO2 ainsi activé monte néanmoins dans l’atmosphère et finit par lâcher sont énergie en réémettant des photons vers le bas, c’est-à-dire vers le plus chaud. »

      Si telle était l’explication de l’effet de serre, je crois qu’effectivement il y aurait un problème de cohérence : Comment une petite quantité ajoutée de CO2 ayant le même comportement que l’H2O peut entraîner un effet bien supérieur ? A moins que vous faites une confusion.
      D’abord, le CO2 est en bien plus petite quantité à la surface de la Terre, il n’y a pas d’océan de carbone liquide et donc, ce n’est pas lui qui se sublime et transporte d’énormes quantités de chaleur dans l’atmosphère. La capacité du CO2 dans la convection est donc nulle et qu’importe qu’il « monte dans l’atmosphère ».
      Par contre, selon le GIEC, s’il était plus présent – à des altitudes qui évite la conduction – il pourrait intercepter et renvoyer suffisamment d’IR pour permettre une plus grande capacité de l’atmosphère à contenir du H2O, et ainsi de suite jusqu’à Venus. Sauf qu’on n’a pas vu encore ces fameux « hotspot ».
      D’ou cette création digne d’un roman feuilleton, d’un coupable forcément puisque que crime il y a, selon l’apparente démonstration de statistiques (le climat) et de « théories à cliquet » (qui font grimper les arbres jusqu’au ciel ou imagine une nature équilibrée sans effet émergent).

      • Tout est clair et quantifié depuis H Harde et M Schnell et leur mesures en laboratoire.
        L’information continue à rester inconnue et là est le plus grand mystère .

  4. Le seul changement climatique d’origine humaine que je vois poindre à l’horizon est un hiver nucléaire prolongé sur des siècles, si j’en juge par les velléités guerrières des crétins supposés diriger l’UE qui se sont réunis à Prague en mode pétage de plomb (radioactif), et par les propos délirants du grabataire décérébré de la Maison Blanche qui prétend envoyer une armada de plusieurs dizaines de milliards de dollars en Atlantique pour déclencher l’Armageddon contre la Fédération de Russie. J’ai rarement vu un président américain dépenser autant d’argent en pure perte et faire autant de conneries en si peu de temps. Ceci vaut également pour les dirigeants de l’UE et des pays du Commonwealth qui sont les pires qu’on ait jamais vu depuis Churchill, de Gaulle et Adenauer. Est-il vraiment nécessaire d’envoyer des missiles du genre RS-28 Sarmat sur les USA, le Canada, la Grande-Bretagne et la France pour calmer les ardeurs juvéniles de ces sinistres va-t-en-guerre qui ont plus leur place dans un asile psychiatrique que dans un gouvernement ? Il devraient pourtant savoir que la mode n’est ni à la moustache carrée ni à la compétition entre états, mais à la collaboration pour élever le niveau de vie des citoyens dont ils ont la charge.

  5. Très estimé collègue scientifique, c’est grâce à vous que j’ai étoffé mes connaissances en physique élémentaire, climatique, depuis 2006. (Je suis mathématicien, astronome).
    Dans votre texte il y a pourtant une erreur. En 2021 H.Harde et M.Schnell(1) ont quantifié l’effet thermique des « gaz à effet de serre » de l’IPCC. Leurs mesures prouvent que cet effet est TRES faible et, surtout, que leurs variations n’expliquent rien.
    Cependant, ces « gaz à effet de serre » renvoient bien la chaleur rayonnée par le sol vers celui-ci et augmentent les qualités isolantes de l’air et donc la température terrestre, en moyenne.
    Achetez un thermomètre à infrarouge (15€) et vous pourrez, là où vous êtes, mesurer les 300Watts (environ) que l’atmosphère renvoie en permanence, jour et nuit, vers le sol. En fait vous mesurerez des températures allant de -40°C à +20°C au zénith (hors soleil!).
    (1) Experimental Verification of the Greenhouse Effect.

  6. Dans l’anecdote de Jacques-Henry, si on essaie de prendre un peu de recul, on a plusieurs choses :
    1/ Faut-il accepter de discuter d’un sujet éminemment scientifique et extrêmement ardu avec un jeune néophyte ? Oui si la personne a un esprit ouvert et fait preuve de curiosité, sinon laisser tomber, on s’épargne de la salive et des frustrations. C’est ma politique personnelle en tous cas. « On ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif » comme dit l’adage paysan.
    2/ Le climat et la météorologie sont au carrefour de nombreuses disciplines scientifiques, on peut citer sans exhaustivité l’astronomie (paramètres de Milankovitch, cycles solaires, radiations cosmiques), la géophysique (la Terre est chaude sous son manteau, elle chauffe l’atmosphère, elle bouge en permanence selon des schémas tectoniques peu prévisibles, la mer qui monte peut être le signe d’une remontée de plaques), la thermodynamique et la mécanique des fluides (équilibre liquide-gaz en ce qui concerne les mers et sa vapeur d’eau, les courants océaniques responsables de phénomènes plus locaux comme El Nino et La Nina, le Gulfstream qui réchauffe les Européens, les courants dans la haute atmosphère comme le Jet Stream), la biologie et la chimie (effet des couverts végétaux sur l’atmosphère, interactions de composés chimiques avec la vapeur d’eau). Prétendre que le CO2 qui est un gaz ultra-rare (concentration de 400 parties par million = 4 centièmes de pourcent de l’atmosphère, autant dire rien) cause du réchauffement en ignorant le principal gaz à effet de serre ultra-majoritaire (la vapeur d’eau) est une aberration statistique et physique.
    3/ Les outils utilisés pour « vendre » la théorie du réchauffement climatique dû au CO2 sont une escroquerie pure et simple : on n’a pas de droit de faire des moyennes et des écarts à la moyenne avec des températures, ceci va à l’encontre du premier cours de thermodynamique de faculté ou de de lycée préparatoire sur les variables d’états intensives et extensives.
    4/ Les mesures d’énergie surfacique effectuées par satellites (énergie surfacique en W/m² = grandeur extensive qui se prête bien aux calculs de moyennes et aux écarts à la moyenne) montrent qu’il n’y a pas eu de réchauffement significatif ces 30 dernières années.
    5/ J’aimerais connaître le nom de l’école de ce jeune homme et son profil de formation. Si c’est un établissement genre école de commerce améliorée pour faire du lobbying à Bruxelles, alors laisser tomber, ces gars sont des branquignols et des escrocs en costume-cravate qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui se prennent pour des gens très intelligents. Par contre, ils touchent des salaires plus que confortables. De ce point de vue, ils sont plus intelligents que les scientifiques français qui touchent une misère pour des heures de travail incalculables.
    A chacun sa croix et sa conscience 🙂

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