Transition énergétique à la française. Sans énergie nucléaire une catastrophe annoncée …

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Dans le cadre de la transition énergétique, écologique, festive et solidaire vers laquelle le gouvernement français veut précipiter le pays il y a comme un gros problème qui révèle l’amateurisme de ce gouvernement. Cette transition semble ne concerner que la production d’électricité. Première erreur ! D’abord la France, en termes d’émissions de carbone liées à la production d’électricité, fait figure d’excellent élève mondial puisque plus de 82 % de cette énergie électrique ne rejète aucun gaz délétère pour le climat car elle est d’origine nucléaire. L’électricité ne représente que 23 % de l’ensemble de l’énergie consommée en France. Vouloir focaliser la transition énergétique seulement sur l’électricité est une malhonnêteté et un non-sens écologique et financier qui dissimule le fait que les politiciens lourdement teintés d’écologie politique anti-nucléaire veulent tout simplement démanteler en partie le parc électro-nucléaire français qui est toujours le meilleur du monde et le restera encore longtemps.

Les postes d’utilisation d’énergie provenant des combustibles fossiles se répartissent entre les transports automobiles (33 %), le chauffage des habitations et le secteur tertiaire (45 %), l’industrie (19 %) et une infime partie dans le secteur agricole. Partant de cette constatation le gouvernement a décidé de taxer les carburants dans le cadre de cette transition énergétique ce qui a provoqué un soulèvement populaire tout à fait justifié. Une lourde taxation du gaz et du fuel domestique devrait automatiquement suivre si le gouvernement est logique avec ses idées mais il semble que le peuple est plus cohérent que le gouvernement car taxer ce peuple pour construire des moulins à vent ne plait pas à tout le monde …

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Parallèlement le gouvernement français, dont la créativité écologique est sans limites, promeut la voiture électrique convaincu qu’encore plus de moulins à vent disséminés dans la campagne française profonde permettront d’assurer le rechargement en temps voulu des batteries de ces véhicules électriques. Deuxième erreur ! Ceci est totalement erroné puisqu’il faut une disponibilité en énergie électrique 24/24 heures pour assurer le rechargement des voitures électriques et non pas quelques heures par jour quand il fait un temps venteux. Et pour les panneaux solaires c’est exactement le même cas de figure : les automobiles circulent plus souvent le jour que la nuit et leurs utilisateurs les rechargent la nuit justement quand il n’y a pas de soleil. Ce n’est que du bon sens basique.

J’ai mentionné sur ce blog à plusieurs reprises que les deux tranches 900 MW électriques de Fessenheim étaient juste suffisantes pour recharger les batteries de 400000 véhicules électriques légers soit environ 1,6 % du parc français de véhicules à l’exclusion des camions. À moins de vouloir obliger autoritairement tous les Français à se déplacer à pied ou en bicyclette ou encore à utiliser les transports en commun – quand il y en a – pour supprimer la totalité des émissions de CO2 produites par les véhicules automobiles il faudrait construire 140 tranches nucléaires du type de celles de Fessenheim ou 78 EPR de 1600 MW électriques, pas moins ! Conclusion : qui va oser prendre une telle décision et la rendre acceptable par le public ? Car il faudrait mettre en chantier dès aujourd’hui deux EPR chaque année pour atteindre les objectifs 2050 de réduction des émissions de CO2 fixés par l’Europe. Et pour « électrifier » entièrement le secteur tertiaire et résidentiel gros producteur de carbone, inutile d’imaginer les scénarios …

Pour les énergies électriques dites renouvelables la France a mis la charrue avant les boeufs sans examiner un seul instant ses voisins, l’Allemagne et le Danemark, dont les programmes de « verdissement » de la production électrique sont des catastrophes écologiques, environnementales, économiques et financières. Sur le papier tout est beau avec ces sources d’énergie intermittentes par nature, mais dans la réalité il n’existe pas à l’heure actuelle de technologies de stockage à grande échelle de l’énergie électrique. Il est probable qu’il faudra attendre des dizaines d’années et des centaines de milliards d’euros d’investissements pour espérer mettre en place des technologies de stockage à très grande échelle de l’électricité. Produire de l’hydrogène – c’est nouveau et c’est écolo car ça ne produit que de l’eau – est une autre lubie car cette « filière » consomme plus d’énergie qu’elle n’en restitue en raison des rendements déplorables tant de la production d’hydrogène elle-même que du fonctionnement des piles à combustible.

Il ne reste donc que l’atome et les écologistes ultra-politisés et pilotés par Greenpeace, une organisation génétiquement allergique à l’uranium, doivent se rendre à cette évidence avant qu’il ne soit trop tard.

Il est clair que remplacer tout le parc automobile d’un pays comme la France avec des voitures électriques constitue un véritable challenge car il faudra alimenter les réacteurs nucléaires de la génération actuelle, c’est-à-dire des réacteurs à eau pressurisée (PWR) qui paraîtront dans quelques décennies complètement démodés en regard, par exemple, des réacteurs à haute température refroidis à l’hélium bénéficiant d’un rendement thermique excellent. Mais comme cette technologie n’est encore qu’en cours de développement expérimental la seule alternative reste le PWR qui bénéficie d’une robuste expérience. La France et la Belgique sont les deux pays au monde les plus « nucléarisés » en termes de production électrique mais il faudra aussi se confronter à l’approvisionnement en combustible pour cette filière PWR qui utilise un uranium enrichi en isotope 235 à hauteur de 4 %.

La France peut servir d’exemple pour qu’il soit permis de faire un peu de prospective. Avec 58 réacteurs de diverses puissances allant de 900 MWe (34 tranches), 1300 MWe (20 tranches) et 4 tranches 1450 MWe la France « consomme » chaque année l’équivalent de 8000 tonnes d’uranium naturel dont environ – toujours en équivalent U naturel – 960 tonnes de MOX et 1120 tonnes (toujours en équivalent U naturel) d’uranium ré enrichi dans les installations ultra-modernes George Besse II. La totalité de l’uranium utilisé en France est importée car toutes les mines d’uranium de l’Hexagone ont été fermées. la France n’importe donc que 6000 tonnes d’uranium naturel sous forme de « yellow cake », soit 7000 tonnes d’oxyde U3O8.

Si tous les pays du monde convertissaient leur parc automobile en voitures électriques la planète serait-elle en mesure de fournir tout l’uranium nécessaire ?

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Selon le dernier rapport de la Nuclear Energy Agency conjointement avec l’IAEA (disponible sur le site de la NEA, n° 7413) d’où ces informations proviennent les réserves mondiales d’uranium métal prouvées se situent dans une fourchette comprise entre 12 et 20 millions de tonnes. À cette estimation très incertaine car comme pour le pétrole de nombreux pays dissimulent leurs véritables réserves il faut ajouter les gisements dits non conventionnels comme les phosphates, les gisements profonds et enfin l’eau de mer. J’ai déjà mentionné ce dernier gisement infini sur ce blog. Quant aux dépôts de phosphate il en existe non pas seulement au Maroc, la première réserve mondiale, mais également en Russie, au nord de la Chine ou encore au Chili. Il reste que l’exploitation des gisements d’uranium est assujettie aux cours mondiaux du Yellow cake et si la demande augmentait en raison de « transitions énergétiques » censément pensées et préparées alors les cours du yellow cake augmenteraient et de nombreux gisements déjà identifiés et non exploités deviendraient rentables.

Si on émet des doutes quant à la fiabilité de l’uranium comme énergie du futur il reste aussi les gisements massifs de thorium et enfin la surrégénération qui a été déplorablement abandonnée par la France. Comme son nom l’indique un réacteur à neutrons rapides surrégénérateur produit plus de combustible qu’il n’en consomme. Il s’agit de plutonium et la France, dans le cadre du projet européen NERSA, maîtrisait parfaitement le retraitement du combustible irradié. Ce fut une catastrophe industrielle dont l’ampleur apparaît maintenant avec cette « transition énergétique » dans laquelle la France s’engouffre en mettant à nouveau la charrue devant les boeufs pour se conformer aux diktats des mouvements écologistes.

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Illustrations : page de titre du rapport de la NEA (yellow cake), principaux pays producteurs d’uranium et connaissancedesenergies.org pour le « paysage » énergétique français. Lire aussi les articles de Michel Gay sur le site Contrepoints du 9 septembre 2018 relatif à la durée d’exploitation d’un réacteur nucléaire et du 21 juillet 2018 au sujet du stockage de l’électricité sous forme d’hydrogène entre autres multiples articles sur le sujet de l’énergie de ce même auteur.

16 réflexions au sujet de « Transition énergétique à la française. Sans énergie nucléaire une catastrophe annoncée … »

  1. Amateurs, non ideologues. Les premiers peuvent apprendre et corriger, les seconds sont insensibles aux chiffres et au raisonnement. La réalité n’existe pas.

    • Ou peut-être les deux : des amateurs idéologues. Je ne sais plus si c’est George Lautner dans un de ses films ou Coluche qui disait « les cons ça ose tout, c’est comme ça qu’on les reconnait ». Le gouvernement français ose toucher au patrimoine national électro-nucléaire en suivant l’exemple de l’Allemagne. Ce dernier pays a signé l’arrêt de mort de son économie et la France va devenir un « pays musée » … Bel avenir.

      • « Les cons, ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît ! »…tirade interprétée par Lino Ventura dans « Les Tontons Flingueurs », film en noir et blanc de 1963 dont Michel Audiard qui a été le dialoguiste et Georges Lautner le brillant réalisateur.
        En clair, les idiots -qu’ils soient instruits ou non et au-delà d’un certain âge- deviennent désinhibés et font connerie sur connerie quand on les laisse faire.

  2. Le premier graphique est intéressant : il montre que la part de l’industrie est inférieure à celle des transport, ce qui indique que la France s’est sévèrement désindustrialisée depuis les années 70 et est devenue aujourd’hui majoritairement une société de distribution de marchandises produites la plupart du temps en dehors de ses frontières.
    Ce graphique indique aussi que la part de l’agriculture s’est réduite également à une peau de chagrin, ce qui produit les mêmes effets, avec des aliments majoritairement importés de l’extérieur. L’autonomie alimentaire et industrielle voulue par feu le Général de Gaulle est devenue une vue de l’esprit, après avoir été un point de fierté nationale.
    Vouloir démanteler la filière nucléaire, qui fait partie de ce qu’il reste encore de la hi-tech industrielle tricolore (produits militaires, centrales énergétiques, navires, trains, voitures et avions civils conçus et produits en France) fait clairement le jeu de nos gros concurrents étrangers; cela précipitera la France -doucement mais sûrement- dans le groupe des pays sous-développés, pour le plus grand plaisir de nos compétiteurs qui n’attendent que ça pour racheter au plus bas prix nos technologies civiles et militaires (pour s’en convaincre, voir exemple comment Macron a offert sur un plateau d’argent Alstom à GE et Siemens).
    Le fait est que nous ne savons pas pour qui nos gouvernements qui se succèdent travaillent réellement (en tapant « Bilderberg » sur Google, on commencera à avoir un embryon de réponse à cette question). Une chose est certaine : ils ne travaillent pas pour le bien-être collectif des électeurs qui les ont mis au pouvoir. Par moments, on n’est pas loin de ce que les militaires appellent « la haute trahison. Et parlant de militaires, voici une analyse intéressante d’un ancien officier de l’armée de l’air, pilote de chasse à la retraite (comme Michel Gay), un certain « Jacques Guillemain », qui a écrit une lettre officielle au Premier Ministre, pour lui dire sa façon de voir l’aptitude du gouvernement à gouverner, et c’est plutôt décapant :
    https://reseauinternational.net/on-a-les-gouvernements-quon-merite/
    Quand les militaires commencent à ouvrir très fort leur gueule en public, on peut être sûr qu’il y a vraiment un os dans le boudin.

  3. La haute trahison est une des seules raisons qui peut pousser le président à être démis.
    Sabotage du secteur de l’énergie au profit de sociétés étrangères, sabotage de l’économie par accumulation de multitudes d’entrave à la bonne marche des entreprises ( réglementation kafkaïenne, découragement des petits entrepreneurs…), abandon des valeurs traditionnelles du pays au profit de valeurs religieuses venant de l’étranger, projet de remplacement de la population traditionnelle par de nouveaux arrivants et mise en place progressive d’une loi religieuse rétrograde et intolérante vis à vis des populations déjà présentes…engagement par traité étranger à ce remplacement.
    Il est possible que certains militaires y pensent.

  4. En plus du problème des sources d’énergie requises pour recharger les futurs véhicules électriques (le nucléaire étant clairement incontournable), se pose comme le souligne à juste titre un économiste d’un important groupe bancaire (Patrick Artus – Natixis) le problème de la dépendance de l’approvisionnement en batteries fabriquées essentiellement en Asie, dans cette courte vidéo du média Boursorama : https://www.youtube.com/watch?v=3f74QpY-9hw
    A moins d’inventer les batteries rechargeables de demain, les constructeurs automobiles seront obligés de se restructurer et ce seront des millions de personnes qui seront licenciées en Europe.
    Je suppose que nos génies français de l’écologie politique (1) n’ont pas encore pensé à tout ça.

    (1) : à commencer par le maire de Bègles qui beugle et rue dans ses brancards dans l’espoir d’assigner le groupe pétrolier Total dans le premier procès climatique français » … Ce brave homme à moustache a décidément un talent fou !

  5. Ce qui coûte cher en énergie, c’est la dispersion de l’habitat loin des centres de production et de ravitaillement. Mes parents ont choisi d’habiter un petit village plutôt que dans la ville proche et, même enfant, je voyais cela plutôt comme un inconvénient car les services, les copains et les infrastructures sont dans les villes.

    Perso, je vis en ville et m’y trouve bien hormis la présence des envahisseurs allogènes avec leur cortège de nuisances très nauséabondes.
    Vivre dans des habitats de type immeuble résidentiel en ville, ça réduit les frais de chauffage notamment.
    D’ailleurs, ce qui a sauvé les russes après la chute de l’Urss, c’est l’habitat HLM avec le réseau de chauffage et de transport public en ville quitte à avoir un lopin de terre dans la campagne proche pour y ramasser en famille la récolte lors des week ends.

    Le nucléaire, c’est écolo-compatible et les déchets sont une richesse que l’on pourra exploiter dans les nouveaux réacteurs, suffira de les sortir du trou.
    Et pas besoin de démanteler, on la laisse là pour en construire une autre à côté.

    Pour mes besoins en chauffage, j’envisage en plus de l’isolation de faire creuser dans le schiste, un ou deux puits verticaux d’environ 100 – 150 mètres de profondeur, la géothermie couplée avec l’électricité du nucléaire, c’est rentable.

    Ca me coûtera un bras le creusement, mais c’est un investissement à vie y compris pour ceux qui viendront après moi.

    • Au début des années 1980 EDF promouvait la pompe à chaleur comme moyen de chauffage et quand j’ai acheté une vieille maison j’ai tout refait et l’ai équipée d’une pompe à chaleur air/air couplée à une cheminée à foyer ouvert. L’air intérieur (salles de bain, cuisine, etc) était refroidi et de l’air frais passait autour de la gaine de la cheminée. C’était en quelque sorte une VMC avec récupération de chaleur et appoint avec une cheminée. Pour une habitation de près de 500 m2 je brûlais environ trois stères de chêne ou de hêtre pendant l’hiver. Produire de la chaleur avec de l’électricité à l’aide d’une pompe à chaleur est un excellent investissement contrairement aux convecteurs électriques. Maintenant une des erreurs qui fit le gouvernement français à l’époque de la mise en place du programme électro-nucléaire fut de ne pas songer à de la co-génération pour chauffer au moins les locaux publics. Il aurait fallu construire des centrales nucléaires près des grandes agglomérations. Ce type d’exploitation existe en Suisse : les circuits de refroidissement des boucles secondaires des centrales de Beznau et et Gösgen servent à chauffer des habitations et des bâtiments publics. Les Suisses avaient tout compris déjà en 1970 !

      • C’est en envisageant récemment une pompe air/air que je suis passé ensuite à cette idée de géothermie. Vertical car dans ma région comme en Suisse, on creuse 20 cm que l’on tombe sur de la roche donc l’horizontal n’est pas possible.

        Pour votre gaine de cheminée, cet air réchauffé part dans la pompe pour en extraire les calories qui sont injectées ensuite dans la maison?

  6. @Azrael
    Non c’était de l’air frais extérieur qui était préchauffé dans la gaine de la cheminée entourée elle-même d’une hotte sur une hauteur d’environ six mètres. La pompe à chaleur, de mémoire de 2,5 kW, était installée dans les combles comme une VMC classique. D’ailleurs je ne comprends pas pourquoi les VMC (obligatoires dans les logements individuels en France) ne sont pas en réalité de petites pompes à chaleur air/air qui ré-injecteraient dans une maison de l’air extérieur réchauffé durant l’hiver. Une puissance de 500 Watts suffirait … pour une maison de taille moyenne. Le problème en France (dans la région lyonnaise) est que si la température extérieure atteint 5°C une pompe air/air devient totalement inefficace et c’est la raison pour laquelle j’avais imaginé cette installation.

  7. Si on imposait quelques années d’étude de thermodynamique aux écolos à la place de sciences Po la planète serait enfin sauvée… Mais c’est plus simple de brasser des idées toutes faites que de se mettre à réfléchir.
    Pour bien finir l’année sur ce sujet me revient en mémoire le bizutage (gentil à l’époque ) d’une école d’ingénieur pas loin de la Maine: on nous faisait faire des moulinets avec les bras en chantant « je suis plus con qu’un moulin à vent, je suis etc.  » . J’en suis toujours là !!!
    Pour le nouvel an je préfère cependant attendre l’arrivée de l’année du cochon…

  8. Qu’on le veuille ou pas il n’y a a moyen et long terme qu’une source d’énergie inépuisable c’est le soleil (le vent n’est qu’un effet indirect). Alors oui pour un long moment les énergies fossiles et nucléaire seront utilisées malgré tous les effets et risques associés. Il faut beaucoup d’humilité et d’imagination pour faire confiance dans la recherche et l’industrie et penser qu’un jour les futures générations mettront au point la captation et le stockage de cette immense énergie solaire qui dépasse tous les besoins de l’humanité. L’évolution suivra son destin. Mais ce défi est colossal. En attendant, bonne année à tous.

    • Il faut beaucoup d’humilité et d’imagination pour faire confiance dans la recherche et l’industrie

      Pas du tout. cela viendra si l’on ne se focalise pas sur des solutions idiotes comme maintenant. C’est possible si l’on arrête le gaspillage actuel avec les moulins à vents et le PV en Europe ou ce n’est pas rentable.

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