Il n’y a pas d’évidences d’un rôle de l’activité humaine sur le changement du climat.

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Le Docteur Ralph B. Alexander, diplômé de l’Université d’Oxford en physique a ensuite enseigné et dirigé un laboratoire de recherche en physique des surfaces métalliques à la Wayne State University de Detroit dans le Michigan. Lorsqu’il a été mis à la retraite il a créé un cabinet de consultants spécialisé dans les matériaux nouveaux. Fort d’une solide formation de physicien Alexander s’est posé à juste titre quelques questions relatives au « réchauffement climatique global d’origine humaine » comme je le fis dès 2012 sur ce blog et voici ce que vient d’écrire Ralph Alexander.

La croyance scientifique devenue conventionnelle est que nous sommes responsables du réchauffement du climat. Mais ce que peu de personnes réalisent est que cette évidence scientifique d’une contribution substantielle de l’homme dans ce changement du climat est très fragile. Elle est basée sur des modèles et des simulations hautement contestables ayant pour seul but d’établir une corrélation entre le réchauffement du climat et l’augmentation du CO2 atmosphérique.

Aucune preuve que le réchauffement du climat est d’origine humaine

Les nombreuses observations dont on dispose montrent que le climat se réchauffe mais elles ne constituent pas une preuve que l’activité humaine en est la cause. Cette preuve supposée est uniquement adossée à des modèles informatiques qui tentent de simuler l’extrême complexité du climat terrestre en incluant les gaz à effet de serre et les aérosols d’origine humaine et volcanique mais ces modèle ignorent totalement la variabilité naturelle du climat. Il n’est donc pas surprenant que tous ces modèles – 102 au total – n’ont pas été capables de prédire la pause dans ce réchauffement observée depuis le milieu des années 1990. L’amplitude de ce réchauffement a chuté de plus de 60 % par rapport à la période couvrant les années 1970-90 tandis que la teneur atmosphérique en CO2 continuait à augmenter. Non seulement ces modèles ont surestimé deux à trois fois trop la vitesse de ce réchauffement mais ils sont aussi prédit un point chaud dans la haute atmosphère qui n’a jamais pu être observé et sont incapables de prédire la variation du niveau des océans.

Et pourtant ce sont ces modèles – tous faux – qui ont servi d’argument de base pour l’accord de Paris sur le climat en 2015 signés par 195 pays et paraphés par une multitude d’universités et de sociétés savantes. Seuls ces modèles établissent un lien entre le réchauffement et la teneur en CO2 de l’atmosphère alors qu’il n’existe aucune évidence empirique.

Corrélation n’est pas causation (traduction Google de « Correlation is not Causation »)

Les partisans du réchauffement du climat d’origine humaine qui incluent une majorité de climatologues insistent sur le fait que l’augmentation de la température moyenne depuis les années 1850 est la conséquence presque exclusive de l’augmentation incessante du taux de CO2 atmosphérique. Ils considèrent que le CO2 provenant de la combustion du charbon puis du pétrole ainsi que la déforestation sont les seuls facteurs significatifs du « forçage » du climat. Mais une corrélation ne constitue pas une causalité. Et c’est bien connu dans de nombreux domaines scientifiques comme par exemple dans le cas de la santé publique ou de l’épidémiologie. Ceux qui croient au changement climatique d’origine humaine s’en tiennent aux modèles informatiques et comme l’IPCC l’a soutenu tous les médias du monde entier ont repris cette information et ainsi les modélisations informatiques ont acquis le statut indécent de dogme quasi religieux.

Et c’est ainsi que ceux qui contestent cette affabulation sont étiquetés négationnistes par les orthodoxes du réchauffement climatique. Les « climato-sceptiques » sont taxés d’anti-science tout comme ceux qui soutiennent que les vaccins sont la cause de l’autisme. Cette espèce de guerre scientifique qui a fait couler beaucoup d’encre en amalgamant avec les alarmistes du climat avec les créationistes, les « anti-vaccinationistes » et les activistes anti-OGMs est tout simplement en train de saper les fondements de la vraie science. Les tenants du réchauffement du climat sont en réalité du mauvais côté de la science, la fausse science.

Comme pour ceux qui débattent de la sécurité des OGMs les « réchauffistes » utilisent la peur, les propos hyperboliques et des tactiques politiques lourdes avec pour intention de clore le débat. Cependant le scepticisme au sujet des causes de ce réchauffement du climat persiste et a tendance à devenir de plus en plus présent dans les débats publics. Un sondage Gallup de 2018 a montré que plus d’un tiers des Américains ne croient pas au réchauffement du climat d’origine humaine et un sondage effectué en Grande-Bretagne également en 2018 indique que 64 % des Britanniques n’y croient pas. Quant au nombre de spécialistes du climat qui sont en faveur de l’origine humaine du réchauffement du climat, considéré comme étant officiellement de 97 % par l’IPCC, est en réalité tout juste de 50 % ! Les climatologues admettent qu’il y a eu récemment un réchauffement du climat mais ils ne disposent d’aucun argument ni d’aucunes observations pour prouver qu’il est exclusivement provoqué par l’activité humaine ni qu’il constitue un danger pour la planète et l’humanité. Un tel manque de sens critique de la part des climatologues « réchauffistes » qui ne se basent que sur des modèles informatiques faux constitue une malhonnêteté scientifique flagrante.

6 réflexions au sujet de « Il n’y a pas d’évidences d’un rôle de l’activité humaine sur le changement du climat. »

  1. On peut rajouter à cette analyse rationnelle de la situation que, dans un sondage WCIOM du 24 juillet 2017, 70 % des russes interrogés pensent qu’il n’y a pas à proprement parler de réchauffement climatique d’origine humaine, mais une variabilité naturelle du climat qui est impossible à prévoir. Le président Poutine avait dit la même chose le 31 mars 2017, au grand dam des journalistes qui rapportaient ses propos sur France24.
    Je trouve que le bon sens paysan de certains peuples qui ont les pieds sur terre est ma foi tout-à-fait rassurant.

  2. Ah là il y a une évolution : pas « exclusivement » par l’activité humaine. Il y a peu ça n’avait rien à voir avec nous. Reste donc à quantifier notre part. Quel est le % lié aux CO2 et autres GES ? Les modèles du Giec sont faux. Très probablement car ils tablent sur une diminution ou au pire une stabilisation des GES. Mais ceux ci ont été émis par en gros 1 tiers de l’humanité. Pensez vous que les chinois indiens africains n’ont pas envie eux aussi de voyager et consommer un max ? ca semble normal ? Et bien avec ces projections là, les températures liées aux Ges ne correspondront pas aux modèles du GIeC. Ça c’est certain. Voyons déjà où va se situer 2018 car pas de nino ni d »ardeur solaire d’après JH .
    Donc d’où vient ce réchauffement ? Car la variabilité naturelle, il y a longtemps qu’elle est dépassée et toujours dans le même sens. Donc quel est votre avis sur tout ça ? Il y en a même qui parlent de refroidissement à venir.
    On attend !!!! Mais des arguments sérieux pas de sarcasmes sur tel ou tel qui n’apporte rien au debat. Bonne soirée.

    • J’ai laissé plusieurs billets sur ce blog au sujet du CO2 provenant de la combustion d’hydrocarbures fossiles. Le géophysicien François Gervais a étudié en détail ce problème. La teneur en carbone-13 des hydrocarbures fossiles permet de suivre la part de l’activité humaine (combustion de ces hydrocarbures) dans le CO2 atmosphérique. Il apparaît que seulement 5 % de ce CO2 provient de l’activité humaine proprement dite. De plus, en utilisant la même approche il a pu être démontré que le temps de séjour dans l’atmosphère du CO2 produit à un instant t est de moins de 5 ans. La majorité de ce gaz supposé avoir un « effet de serre » (ce qui n’a encore jamais été prouvé formellement) est piégée par les océans et la végétation. Les affirmations de l’IPCC relatives à un temps de séjour (turn-over en anglais) du CO2 de 100 ans sont une pure invention conforme à la propagande mensongère de cet organisme.

    • La question est plutôt de savoir si nous pouvons nous passer d’une énergie telle que celle du pétrole, du charbon et du gaz, sans compter l’uranium ou tout autre centrale thermique, ce que sont les centrales nucléaires: des machines à vapeur (dit comme ça c’est moins prestigieux).
      Le plus efficace pour les déplacements est le pétrole, d’ailleurs les matières plastiques deviennent une aberration.
      Mais allons plus loin, voulez-vous, et posons-nous cette simple question: combien de morts y aurait-il si le pétrole et le gaz naturel venaient à disparaître?
      Une autre question intéressante à se poser est la suivante: pourquoi depuis la fin de la seconde guerre mondiale, aucune découverte fondamentale ne fut accomplie?
      Je parle ici de science fondamentale et non pas science de la recherche qui est d’une autre dimension puisqu’elle est le développement de ces découvertes fondamentales, à l’exemple de la physique quantique qui permit, par des recherches continuelles, de créer l’ordinateur.
      Un certain Biberian, Jean-Paul pour les intimes ( https://www.youtube.com/watch?v=9FTl7DpE5nQ ), à la retraite, mène des expériences sur la fusion-froide, en remettant en question les croyances du moment (eh oui, en science aussi il peut y avoir des phénomènes de croyance), pourquoi aucun écologiste ne se rapproche de lui pour savoir de ce qu’il en est, du-moins de ce que j’en sais?
      Pourquoi si peu d’écologistes suivent des études scientifique pour, justement, faire ce travail fondamental de découvrir des lois de la nature qui répondraient aux questions sans réponse, en science notamment.
      Qu’est-ce que la matière noire par exemple, qui, peut-être, d’en comprendre la nature nous permettrait de faire émerger une nouvelle technologie plus respectueuse de l’environnement.
      Serait-ce parce que notre époque est obscurantiste que ces questions ne seraient pas posées?
      Une croyance n’est que ce qu’elle est, et à une croyance peut se répondre une croyance inverse: il y a ceux qui croient aux fantômes et ceux qui affirment que les fantômes n’existent pas, mais où se trouvent la réalité dans tout cela?
      Pour finir, souhaitez que vous ayez raison et que nous sommes au-devant d’un réchauffement climatique, parce que si nous devions faire face à un refroidissement, comme des climatologues l’affirment, là nous devrions affronter une vrai et réelle catastrophe, ce que l’histoire nous montre et démontre depuis plusieurs millénaires.

    • Il y a un dossier dans le magazine NEXUS de sept.oct. 2018 qui présente des articles relatifs à différentes thématiques (données scientifiques, simulation, rôle du carbone, question de l’effet de serre, géo-ingénierie, rôle des médias et même de l’impact des militaires sur le changement climatique). Bref, il vous en coûtera 7€90 … la synthèse a un prix ! lol

  3. Foin du rationnel, cette « affaire » du Climat » est devenue une question religieuse : il faut y croire sous peine d’être « excommunié », et on peut racheter des indulgences (crédits carbone par exemple), comme au bon vieux temps de l’Eglise catholique.
    En plus le « climat » est devenu un terme générique fourre-tout.
    Il est tellement facile de confondre (volontairement ou non) météo et climat, science et politique observations et modèles, scénario et prédictions/projections, climat et pollution (cas emblématique du CO2 versus NOX pour les autos, bien que sur ce dernier point, il y a eu des progrès « dans le bon sens »).
    Les politiques « climatiques » vont des politiques énergétiques (tout à fait légitimes dans l’absolu) , à la gestion des déchets, voire aux (à la lutte contre, terme très employé) pesticides et autres « icides »
    Bon je dois en oublier…

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