Crise climatique : les derniers râles délirants de la bête immonde (5)

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C’est une étude « très sérieuse » parue dans le périodique scientifique Science qui l’affirme : pour satisfaire les accords sur le climat de Paris il faudra vraiment se serrer la ceinture dans les années qui viennent. C’est un vrai délire qui va paupériser l’ensemble de la planète. Fort heureusement aucun pays n’est vraiment décidé à suivre ce diktat avancé par les écologistes car il est tout simplement intenable à moins d’instaurer une sorte de dictature mondiale pour imposer ces mesures drastiques de réduction de la consommation d’énergie. On en est loin et pour ma part j’en doute car il faudra au contraire encore plus d’énergie pour se nourrir quand le climat se refroidira vraiment, peut-être dans moins de 5 ans.

Voici un copié-collé d’un article paru sur le site RTSinfo qui est un commentaire de l’oeuvre parue dans Science (doi en accès libre pour la cause climatique : 10.1126/science.aah3443). Je n’ai en effet pas cru bon perdre du temps à commenter ce papier tant il me paraît être une assourdissante imposture.

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Un groupe de chercheurs européens a dressé une feuille de route, concrète et datée, des efforts « herculéens » qui devraient être déployés à l’échelle mondiale pour espérer limiter à 2 degrés le réchauffement climatique, comme convenu lors de la COP21 à Paris fin 2015.

Cette suggestion de plan d’action anti-réchauffement a été publiée vendredi dans la revue scientifique Science et relayée par le site américain Vox. Le document détaille concrètement le type et l’ampleur des actions qui devraient être mises en oeuvre, et à quelle échéance, pour que les engagements pris lors de la COP21 aient une chance d’être tenus.

Le moins que l’on puisse dire, souligne Vox, c’est que ce calendrier est « incroyablement ambitieux », peut-être tout simplement « intenable ».

Les chercheurs définissent trois grands axes pour atteindre les objectifs climatiques de Paris, sans le concours de la géo-ingénierie (c’est à dire les techniques, controversées, qui visent à modifier à grande échelle le système climatique afin de refroidir la planète).

Emissions divisées par deux chaque décennie

Premièrement, les émissions mondiales de CO2 provenant de l’énergie et de l’industrie devraient être divisées par deux chaque décennie.

Deuxièmement, les émissions nettes provenant de l’utilisation des terres (agriculture et déboisement), devraient être réduites à néant d’ici à 2050. Et ce, parallèlement à l’accroissement de la population mondiale.

Troisièmement, les technologies visant à capturer le dioxyde de carbone dans l’atmosphère devraient se développer rapidement, pour être en capacité d’évacuer artificiellement de l’atmosphère 5 gigatonnes de CO2 par an d’ici à 2050.

Des objectifs précis pour chaque décennie

Dans le détail, et sur la base des recherches actuelles, le groupe de scientifiques suggère des actions que le monde devrait mettre en oeuvre lors de chaque décennie. Selon eux:

Entre 2017 et 2020, tous les pays devraient poser les bases politiques nécessaires à la lutte contre le réchauffement, notamment en cessant d’investir dans les énergies fossiles et en prenant des mesures incitatives pour favoriser les énergies propres.

Entre 2020 et 2030, les prix du carbone devraient augmenter. Le charbon devrait être totalement éliminé dans les pays riches à la fin de la décennie et diminuer fortement ailleurs. Les transports devraient être majoritairement électriques, et les dépenses de recherche sur les énergies propres augmenter considérablement. Le développement de techniques pour capturer le CO2 dans l’air devrait commencer.

Entre 2030 et 2040, le monde devrait bénéficier d’importants progrès technologiques en matière d’énergies propres. Dans les pays les plus avancés, les transports, le chauffage, la construction et l’industrie devraient être presque entièrement neutres en carbone. Le monde devrait être capable de capturer 1 à 2 gigatonnes de CO2 dans l’atmosphère tous les ans.

Entre 2040 et 2050, les grands pays européens devraient être quasiment neutres en carbone et le reste du monde tendre vers cet objectif d’ici la fin de la décennie. Enfin, d’ici 2050, plus de 5 gigatonnes de CO2 devraient être aspirées hors de de l’atmosphère chaque année.

« Prophétie auto-réalisatrice »?

Cette feuille de route paraît intenable, et les scientifiques à l’origine du document en sont conscients. Ils ne prétendent pas non plus qu’il s’agit là de la seule voie possible. Mais, soulignent-ils, c’est globalement ce à quoi les gouvernements du monde entier se sont implicitement engagés quand ils ont signé l’accord de Paris.

« Nous voulions montrer ce que la réalisation des objectifs de Paris exige (…) en termes d’actes concrets », a expliqué l’un des auteurs du document, Johan Rockström, à Vox.

Le scientifique ajoute que la difficulté et l’ampleur de la tâche ne signifie pas nécessairement que la situation soit désespérée. « Cela pourrait aussi devenir une prophétie auto-réalisatrice »: « si les pays commencent à prendre ces objectifs au sérieux, ils pourraient ensuite mettre en oeuvre les innovations nécessaires pour qu’ils se réalisent », estime-t-il.

Illustration : Science

Note : Depuis l’année 2009 le CO2 a été classé par les pseudo-scientifiques de l’IPCC comme un gaz toxique pour la santé humaine outre le fait qu’il a dans le même temps été aussi classé comme dangereux pour le climat. Ça fait beaucoup d’intox, sans jeu de mot. J’ai rappelé dans un précédent billet (lien ci-dessous) le point de vue du Professeur François Gervais qui s’appuie sur des évidences scientifiques incontestables au sujet de la contribution (s’il y en a vraiment une) négligeable de ce CO2 spécifiquement d’origine humaine, en d’autres termes l’utilisation de combustibles fossiles, sur l’évolution du climat. Le CO2 est un « aliment » indispensable pour les végétaux et le plancton, base de toute alimentation sur la Terre. Quant à considérer que le CO2 est toxique pour la santé humaine, que je sache nous ne nous étouffons pas en expirant du CO2 de nos poumons au moins une dizaine de fois chaque minute. Comment des scientifiques peuvent-ils arriver à affirmer de telles incohérences, j’avoue que j’ai beaucoup de difficultés à le comprendre. On n’est plus du tout dans le domaine de la vraie science mais plutôt dans l’idéologie et la politique …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/20/on-narrete-decidement-plus-le-progres/

11 réflexions au sujet de « Crise climatique : les derniers râles délirants de la bête immonde (5) »

    • EXCELLENTE QUESTION ! Adressez vous à Ségolène tant qu’elle est encore aux manettes, elle connait mieux que moi la question des magouilles en tout genre relatives au « réchauffement climatique » ….

  1. Est- ce qu’on peut, du coup, laisser une grande entreprise canadienne exploiter l’or en Guyane prochainement, ce qui va conduire à des hectares de forêt en moins (et pollution d’un site RAMSAR en aval) ? N’y a -t- il pas conflit quant à l’objectif de réduction d’émission de CO2?

    • C’est une question que se posent par erreur beaucoup d’ONGs. En réalité le bilan carbone d’une forêt tropicale humide est globalement nul. C’est contre-intuitif mais c’est pourtant la réalité. De plus, puisque le méthane a été classé comme « gaz à effet de serre », une notion qui est par ailleurs mise en doute par de nombreux scientifiques, à propos de ce gaz les forêts tropicales dégagent du méthane provenant de la lente décomposition des résidus végétaux tombés au sol ! J’ai écrit sur ce blog (je ne sais plus quand) que si on rasait totalement la forêt amazonienne dont fait partie la Guyane ça ne changerait rien dans le processus de capture du carbone atmosphérique car le principal « puits de carbone » est l’océan …J’ajouterai que la déforestation des forêts tropicales de Malaisie ont un bilan carbone plutôt positif (captatation de carbone) contrairement à ce que clame Greenpeace …

      • Etonnant… mais la science n’ayant rien à voir avec l’intuition, ça m’indique que mon bon sens n’est pas suffisant. Je me documenterai sur le cycle du carbone (appris puis oublié à la fac).

  2. Une société surfant sur le CO2 toxique propose des détecteurs de CO2 avec un seuil pour ouvrir les fenêtres…??, Le CO2 étant un gaz plus lourd que les autres gaz qui composent l’atmosphère se retrouve donc au raz du sol. Quel est le pourcentage de CO2 mortel pour l’homme ?

    • Votre affirmation est fausse. Il n’existe pas dans l’atmosphère de « gradient » de CO2 : la composition de l’atmosphère est homogène quelle que soit l’altitude. Seule la teneur en vapeur d’eau varie en raison des phénomènes de condensation (nuages) et de congélation (cristaux de glace).

      • Merci pour votre réponse. J’entends bien qu’il n’existe pas de gradient du C02 dans l’atmosphère…il en est de même d’ans un appartement. Cela étant dit, il existe dans la nature des poche de CO2, notamment au Kivu dans la coulée de lave de Sake où dans certains creux en absence de vent le CO2 est si dense que les oiseaux et autres petits animaux tombent en les traversant. On retrouve leurs ossements. Il y a également de nombreux morts? Chaque année une centaine de personnes sont victimes des émanations de CO2 le long de la rive nord du lac. Les récits de nageurs qui se retrouvent à bout de souffle ou qui sont pris de vertiges sont très nombreux. Il n’est donc pas surprenant que le nombre de noyades soit élevé, en particulier parmi les enfants au cours de la saison sèche. En effet, la tradition veut que ce soit eux qui aillent chercher l’eau du lac pour leurs familles. Beaucoup ne savent pas nager et sont victimes des émanations de gaz.

    • C’est le monoxyde de carbone (CO) qui est dangereux pour l’homme et qui est géré par ces détecteurs. Le dioxyde de carbone est inoffensif.
      Par ailleurs j’ai chez moi 4 petites stations Netatmo pour mesurer la « qualité de l’air ». Quand je les ai achetées, je les ai toutes posées au même endroit le temps de les configurer. L’écart des mesures de t° entre deux stations dépasse 2°C. L’écart de taux de CO2 dépasse 50%.
      Pour faire de telles mesures de façon efficace il faut disposer d’un instrument de qualité « labo » et d’un système d’étalonnage fiable…

  3. Ce CO2 est d’origine magmatique … Il se dissout dans l’eau qui dégaze ensuite naturellement quand la teneur en CO2 dépasse la limite de dissolution régie par la pression et la température (loi de Henry) et effectivement au bord de certains lacs de cratères volcaniques ce phénomène dangereux existe. Pour mémoire la teneur en CO2 des océans est 5 fois (en moyenne) plus élevée que celle de l’atmosphère …

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