Nouvelles du Japon. Énergie : ce sera le charbon !

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Au Japon il n’y a ni pétrole, ni charbon ni uranium. Le pays est dépendant à 100 % des pays étrangers pour son approvisionnement en énergie. Certes il existe dans les profondeurs océaniques des hydrates de méthane et les Japonais sont pionniers dans la mise au point de l’exploitation industrielle de ce gisement (voir lien en fin de billet) mais il faudra encore attendre au moins dix ans pour que la technique d’exploitation de ce type de gisement devienne économiquement rentable.

Pour l’instant l’urgence du Japon est de produire une énergie à un prix abordable pour l’industrie et les secteurs tertiaire et résidentiel. Après le grand tsunami du 11 mars 2011 la production d’énergie électrique d’origine nucléaire a été fortement réduite et le Japon n’a plus d’autre choix que de mettre en œuvre des centrales électriques brûlant du charbon, la forme d’énergie fossile la plus rentable et la moins coûteuse. Tournant délibérément le dos aux accords de Kyoto, à la COP21 et à la propagande climatique douteuse de l’IPCC le Japon a donc décidé de construire 22 nouvelles centrales électriques utilisant le charbon comme combustible. Dans la région, la Chine, le Vietnam, la Corée, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines et naturellement l’Inde ont fait le même choix et ce n’est pas un hasard puisque la Chine est le premier producteur de charbon au monde suivi par l’Inde. Viennent ensuite dans la même région l’Indonésie puis le Vietnam comme producteurs notoires. Le principal fournisseur du Japon est l’Australie, cinquième producteur mondial, qui produit 90 % de son électricité à partir de charbon. Ce pays a également tourné le dos à la COP21.

Seuls les « vieux » pays européens ont choisi de se faire seppuku en développant de manière outrancière les énergies dites renouvelables. Après la crise sanitaire de ces derniers mois l’Europe, déjà à l’agonie, va précipiter sa mort certaine avec sa politique énergétique stupide, subissant la pression des mouvements écologistes. Au Japon ce n’est pas à l’ordre du jour. Et ce pays se trouve de surcroit au sein du nouvel épicentre de l’économie mondiale.

Source : The Economist  Note. Dans la catégorie dite renouvelable la principale source japonaise est l’incinération des ordures. Il existe par exemple dans l’agglomération de Tokyo de nombreuses petites installations d’incinération utilisant les ordures ménagères et industrielles pour produire de l’électricité tout en réduisant les coûts de transport.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/03/12/une-avancee-decisive-dans-lexploitation-de-lhydrate-de-methane/

Réchauffement climatique global : James Hansen jette un pavé dans la mare !

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Comme je l’ai relaté sur ce blog il y a 30 ans James Hansen (Goddard Institute (GISS), NASA) fut invité à présenter ses travaux sur l’évolution du climat au Sénat américain. Les doutes s’accumulent, aujourd’hui, dans la communauté scientifique au sujet de ce réchauffement tant attendu et presque espéré par divers groupes financiers mais qui ne se concrétise toujours pas et Hansen vient de parler et ses confidences vont faire beaucoup de bruit ! L’audition devant le Sénat américain fut organisée en 1988 par le dénommé Al Gore, alors sénateur de son état, pour produire des modèles scientifiques basés sur divers scénarios qui pourraient impacter le climat de la planète.

Selon Hansen Al Gore prit les données relatives au « pire scénario » et les transforma pour les renommer « réchauffement global », ce qui lui permit par la suite d’amasser une fortune se comptant en dizaines de millions de dollars. Toujours selon Hansen le modèle qu’il avait appelé « scénario B » ne prenait pas en considération un certain nombre de facteurs critiques et il était loin d’être le reflet du monde réel. Néanmoins Al Gore ignora sciemment ce détail et il organisa une véritable campagne d’intoxication qui trompa des centaines de millions de personnes dans le monde. Hansen a reconnu que son scénario B n’avait pris en compte que le gaz carbonique intervenant dans ce qu’il avait appelé le forcing radiatif, une notion qui, depuis, a été largement remise en cause par de nombreux spécialistes de l’atmosphère. De plus le scénario B de Hansen incluait également les CFCs et le méthane dont les effets sur ce forcing radiatif furent également largement surestimés à l’époque. De plus Hansen a admis qu’il avait négligé d’inclure les effets du phénomène cyclique El Nino sur les températures globales enregistrées ce qui le conduisit à formuler des prédictions totalement erronées.

Hansen vient donc de faire amende honorable et a reconnu qu’il n’était pas l’auteur du « réchauffement climatique » comme le monde entier l’a reconnu mais que les manipulations subséquentes d’Al Gore, soutenu par le monde politique, relevaient de la pure fiction. Ce dernier point a été parfaitement exposé par le Docteur Ross McKitrick, Professeur d’économie à l’Université de Guelph et le Docteur John Christy, Professeur de sciences de l’atmosphère à l’Université de l’Alabama à Huntsville. Comme l’ont reconnu ces deux personnalités toutes les observations contredisent les prévisions alarmistes pour ne pas dire apocalyptiques d’Al Gore. McKitrick fut aussi considéré comme l’instigateur du « réchauffement climatique » et il a également reconnu ses erreurs d’appréciation largement influencées par l’orchestration planétaire de la propagande « réchauffiste ».

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Finalement toute cette histoire de climat est, comme disent les anglo-saxons, un « hoax », en français un canular, qui aura coûté et coûtera encore des centaines de milliards de dollars ou d’euros à tous les contribuables de la planète et en particulier des pays de l’OCDE directement concernés par les accords frauduleux dits de Paris-COP21, qui aura forcé des centaines de milliers de scientifiques à mentir et des dizaines de milliers de politiciens à profiter de cette opportunité pour asseoir leur pouvoir sur les peuples et enfin à d’innombrables ONGs qui se sont engouffrées dans cette problématique pour réaliser des profits monstrueux tout en endoctrinant les populations de façon mensongère. C’est la plus grande « fake news » de la fin du XXe siècle aux conséquences désastreuses et durables.

Il restera à constater si les médias contrôlées par de grands groupes financiers de par le monde vont rendre publique cette information car les enjeux financiers sont tellement importants et planétaires, un « canular » tellement bien inculqué dans les cerveaux de tous les citoyens de tous les pays, et chez les enfants dès l’école primaire, alors il faudra beaucoup de mois sinon d’années pour que les contribuables finissent par se rendre compte qu’ils ont été roulés dans la farine et qu’ils mettent à la retraite tous les politiciens qui les ont abusé, sans oublier les banquiers qui profitent à outrance des naïfs qui ont choisi de placer leur épargne dans les obligations « vertes » (voir un prochain billet sur ce blog). Tous les politiciens et leurs soutiens privés, je pense à diverses associations, devront un jour rendre des comptes aux peuples. Merci Al Gore …

Sources : https://www.westernjournal.com/ct/researchers-father-of-global-warmings-theory-devastated-by-actual-data/ http://dailycallernewsfoundation.org/2018/07/03/far-from-settled-another-analysis-shows-the-godfather-of-global-warming-was-wrong/

et sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/06/23/il-y-a-30-ans-le-rechauffement-gorebal-dorigine-humaine-du-climat-etait-officialise/

Illustrations : James Hansen, Ross McKitrick (source : principia-scientific.org)

La Grèce et les accords « COP21 » : une vue de l’esprit !

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La Grèce était entrée triomphalement dans l’Union monétaire européenne à la suite d’un gros truquage de ses comptes nationaux par Goldman-Sachs, l’ex-employeur de Mario Draghi, et c’était merveilleux d’avoir un membre de l’union aux portes de la Turquie. Les Allemands se sont frotté les mains car ils vendaient et allaient vendre encore plus d’armes à la Grèce pour se protéger des velléités agressives des Ottomans qui n’ont jamais digéré la dissolution de leur Empire en 1918. Aujourd’hui la Grèce est un pays pauvre, peut-être le plus pauvre de l’Union Européenne et quand on est pauvre il faut faire avec sa pauvreté !

La Grèce ne respectera certainement pas les accords sur le climat de Paris car elle n’en a pas les moyens et elle cherche de l’argent par tous les moyens et tous les moyens sont bons également pour en économiser afin d’accumuler quelques maigres devises pour rembourser ses dettes (essentiellement détenues par l’Allemagne qui a vendu des armes au pays …). Le port du Pyrée n’est plus à vendre il appartient déjà à la Chine et pour réduire ses importations de gaz et de pétrole la Grèce exploite une gigantesque mine de charbon de mauvaise qualité pour produire le tiers de son électricité domestique. C’est la mine de Ptolemaida flanquée d’une grosse centrale électrique ultra-polluante construite par … les Allemands car les Teutons s’y connaissent en énergie polluante. Avec la Pologne, la République Tchèque, l’Allemagne et la Grèce, ces quatre pays représentent le tiers de la production mondiale de charbon. Le charbon a encore de beaux jours devant lui n’en déplaise aux pourfendeurs des émissions de carbone !

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La Grèce ne peut donc pas se permettre de cesser cette exploitation et elle se moque des accords de Paris comme d’ailleurs les quatre autres pays mentionnés ci-dessus quoiqu’en pensent des organisations terroristes comme Greenpeace car cesser l’exploitation du charbon serait tout simplement suicidaire. De plus exploiter cette mine de charbon située dans l’ouest de la Macédoine (non pas indépendante mais une province grecque, tout ce qu’il y a de plus grecque) a créé plus de 10000 emplois locaux et personne ne se plaint ni ne se plaindra. Conclusion : un pays « pauvre » comme la Grèce ou la Pologne, un peu moins pauvre, ne pourra jamais se conformer aux accords de Paris, c’est un fait, point barre.

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Adapté d’un article paru dans le Guardian surtout pour les illustrations car comme chacun sait le Guardian est un journal de gauche vendu aux idées surréalistes de Greenpeace.

Le racket climatique mondial s’organise

Le « One Planet Summit » fut une réunion mondaine coûteuse essentiellement destinée à organiser le racket légal de l’ensemble des peuples de l’OCDE avec le risque certain que l’économie et l’industrie de ces pays seront profondément impactées par les manigances honteuses des grands financiers du monde occidental, c’était en quelque sorte un genre de Davos-sur-Seine (lire un prochain billet).

C’est avec un certain amusement que j’ai recherché l’origine du nom de l’île Seguin où s’est déroulé ce raout. En 1794, en pleine révolution française, l’entrepreneur Armand Seguin acheta ce bien au banquier Jean-Baptiste Vandenyver qui venait de l’acquérir du gouvernement révolutionnaire car les caisses de l’Etat étaient cruellement vides. Seguin y établit des tanneries industrielles et constitua une immense fortune. Cette île était donc déjà impliquée dans de grosses affaires de sous. En 1919, après avoir lui aussi fait fortune dans l’automobile durant la première guerre mondiale, Louis Renault, qui avait construit des usines au bord de la Seine à la hauteur de l’île, acquit cette endroit et accumula par la suite une immense fortune avec ses automobiles. Pendant la deuxième guerre mondiale la firme Renault prospéra en travaillant pour le régime hitlérien mais mal lui en prit car elle fut nationalisée à la libération …

La semaine dernière, pour quelques heures qui vont avoir leur importance pour l’humanité toute entière, et pas seulement pour le climat, on a parlé à nouveau finance et gros sous dans cette île. HSBC et CalPERS – le plus gros fond de pension public américain – ainsi que divers gestionnaires de portefeuilles ont entériné la décision au cours de cette réunion très spéciale d’influer sur les grands pollueurs de la planète pour qu’ils respectent l’accord COP21 de Paris. Cent entreprises sont visées par cette action nommée « ClimateAction 100 » dont Chevron, Exxon, BP, Coal India mais aussi Airbus et Boeing, Ford, Volkswagen, Renault (!) et encore ArcelorMittal, BHP Billiton comme Glencore puisque le secteur énergétique est responsable des trois-quarts des émissions de CO2 de la planète. Les 225 investisseurs qui ont pris cette décision conjointe représentent 26300 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Ça fait beaucoup d’argent mais il en faudra encore plus … Alors au final ce seront les consommateurs d’énergie et le petit peuple qui paieront. Pas de souci à se faire pour les banquiers et les organismes financiers en tous genres, ils ne risqueront pas un seul bouton de culotte dans cette affaire d’autant plus qu’ils auront en charge la gestion des « droits à polluer » un autre gros business bien juteux … Finalement on découvre au fil des mois le but de ces accords de Paris : appauvrir les populations et provoquer une violente récession économique mondiale, le seul moyen efficace pour diminuer les émissions de CO2, CQFD !

COP21 : La Pologne fait cavalier seul avec le charbon

Quand le Président Donald Trump est passé par Varsovie l’été dernier il a dit aux autorités polonaises : « Si vous avez besoin de charbon passez-moi un coup de téléphone« . Comme la compagnie minière nationale polonaise PGG n’arrive pas à satisfaire les objectifs d’extraction fixés par le gouvernement – 28 millions de tonnes de charbon extraites au lieu des 32 attendus – la Première Ministre polonaise Beata Szydlo a donc décroché son téléphone et le premier navire américain en provenance de Baltimore chargé de 73600 tonnes de charbon de Virginie de l’Ouest est arrivé la semaine dernière en vue du port de Gdansk. C’est une première car seules des compagnies privées étaient autorisées à importer du charbon de l’étranger. PGG n’est qu’un des acteurs polonais de l’extraction de charbon car la production totale du pays est de 57 millions de tonnes par an (prévisions pour 2017) et l’électricité est produite pour 80 % à partir de charbon. Pas question donc pour le gouvernement polonais actuel soutenu par le « parti national pour la loi et la justice » d’abandonner le charbon de Silésie comme source d’énergie abordable alors que d’autres pays de l’Union européenne se tournent vers des énergies plus propres comme le gaz naturel ou encore les moulins à vent …

Comme l’accord de Paris issu de la COP 21 n’impose pas d’obligations spécifiques de la part des signataires (la Pologne a ratifié le traité) le pays continuera à extraire du charbon pour alimenter son industrie lourde et produire de l’électricité. Cependant les mines polonaises souffrent d’années de sous-investissement, elles sont dangereuses et leur exploitation en profondeur provoque souvent des accidents. Si les USA ont consenti un prix « spécial » de 85 dollars par tonne, il est très en dessous du prix spot sur le marché international tiré par la Chine qui atteint environ 110 dollars la tonne. Et si l’hiver qui vient est exceptionnellement froid alors la Pologne devra se tourner vers la Russie.

Curieusement, donc, le marché du charbon est beaucoup plus stratégique qu’il n’y paraît avec des enjeux géopolitiques ignorés car le gaz naturel russe qui inonde l’Europe et le « GNL » américain ont occulté le marché du charbon. Le Président américain travaille aussi pour les mineurs américains car ils font face à une diminution de la demande en charbon des compagnies d’électricité qui se convertissent au gaz de schiste. La crise du charbon en Pologne est donc du pain béni pour Washington et la Pologne, comme la Virginie de l’Ouest, n’abandonnera pas son charbon avant longtemps quoique puissent en penser les technocrates de Bruxelles minés de l’intérieur par les partis écologistes.

Source et illustration (centrale électrique de Zeran près de Varsovie) : Reuters

Réchauffement climatique : encore un délire (suisse) !

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Comme chacun sait puisque les médias main-stream le répètent depuis maintenant plus de 20 ans (et qu’il faut les croire sur parole), c’est le CO2 produit par la combustion du pétrole, du gaz et du charbon qui est responsable du réchauffement climatique global. Nous sommes donc tous coupables et devrons nous repentir avant de griller comme des toasts. Cette stratégie de la peur et de la culpabilisation a été très bien rodée par la chrétienté pendant des siècles : nos ancêtres achetaient des indulgences pour la paix de l’âme et c’est ainsi que le Vatican a accumulé dans ses caves des richesses extravagantes. À ce propos une de mes amies ayant un passeport diplomatique a pu visiter ces caves, brièvement, et ce qu’elle a retenu est qu’on se croirait à Fort Knox en plus grand. En ce qui concerne cette histoire de climat, montée de toute pièce et basée sur des mensonges au mépris des lois les plus fondamentales de la physique, il s’agit comme le fit le Vatican durant des siècles d’enrichir les riches au détriment des moins riches et des pauvres en les assénant de taxes diverses pour soit disant sauver le climat. Les relents malthusiens mis en avant par le Club de Rome et ouvertement repris par le Club de Bilderberg contribuent également à amplifier cette culpabilisation globale car si l’humanité produit trop de CO2 c’est tout simplement (aussi) parce que la croissance de la population est devenue hors de contrôle. Réduire la consommation d’énergie, juguler la croissance de la population et par voie de conséquence appauvrir l’ensemble de l’humanité pour le plus grand profit d’une élite qui prépare déjà la mise en place d’un système totalitaire au niveau planétaire, tel est en réalité l’objectif jamais clairement avancé de toute cette histoire de climat.

L’homme n’y est pourtant pour rien, ce ne sont pas quelques ppm de CO2 de plus ou de moins (voir un billet précédent sur ce blog, lien) qui modifieront quoi que ce soit dans l’évolution du climat car c’est le Soleil et seulement le Soleil dont l’activité fluctue au cours du temps qui influe sur le climat de la planète Terre. C’est pourtant dans ce registre des « parties par million » que s’est lancée l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich en concevant un projet en tous points délirants de capture du CO2 atmosphérique dans la ligne de la plus pure idéologie climatique. La société Climatworks basée également à Zürich travaille pour le climat comme son nom l’indique. Elle a construit une usine de captage du CO2 directement dans l’atmosphère, un challenge auquel aucune autre société n’a voulu s’attaquer tant la rentabilité de ce processus est dérisoire. Rendez vous compte : en une année cette usine captera 900 tonnes de CO2 atmosphérique soit à peu près ce que produisent 200 voitures roulant tous les jours durant la même année. Que faire de ce CO2 ? Il servira à enrichir en ce gaz nullement toxique des serres pour accélérer la croissance de plantes (illustration).

Que certaines sociétés s’intéressent à la capture de CO2 à la sortie des cheminées d’une centrale électrique à charbon ou à gaz, c’est une chose, mais aller capter le CO2 directement dans l’atmosphère de la campagne en est une autre ! Selon cette société, pour capturer 1 % de tout le CO2 atmosphérique – soit 4 ppm – il faudrait installer 250000 usines de ce genre dans le monde. Le coût de capture du CO2 atmosphérique a été estimé à 1000 dollars/tonne soit plus de dix fois le prix de capture du CO2 sorti des chaudières d’une centrale électrique.

Comme l’industrie (hors production d’électricité), le chauffage et les transports engloutissent 60 % de l’ensemble de l’énergie primaire, quand devra-t-on équiper les véhicules automobiles consommant de l’essence d’une sorte de pot catalytique piégeant le CO2 ? Combien coûteront un tel équipement et sa régénération périodique ? Car un jour ou l’autre chacun devra payer une taxe proportionnelle à ses émissions personnelles de CO2, espérons-le hors respiration, c’est inéluctable selon la politique surréaliste de sauvetage du climat. Quant aux voitures électriques – avec ou sans chauffeur – il faudra les alimenter en énergie : que de l’énergie propre ? Il ne faut pas rêver …

Source et illustration : Science magazine

Relire aussi : https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/30/crise-climatique-les-derniers-rales-delirants-de-la-bete-immonde-5/

Note 1 : Le concept d’effet de serre du CO2 fut introduit au milieu des années 1980 (DOE/ER 0237 de décembre 1985) dans une note émanant du département de l’énergie américain par F M Luther et R G Ellington. Il s’établit alors un large « consensus » promouvant la véracité de ce concept qui fut ensuite largement utilisé dans les divers rapports de l’IPCC. Un « consensus » ne signifie en aucun cas une preuve scientifique et la validité de la théorie de l’effet de serre a été largement contestée. Relire également sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/01/17/reflexion-sur-la-theorie-de-l-effet-de-serre/ et https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/09/19/changement-climatique-episode-8-quest-devenue-lintegrite-des-scientifiques-climatologues/

Note 2 : Le coût global des Accords sur le climat de Paris est estimé à 80 000 milliards de dollars soit 10000 dollars par habitant de la totalité de la planète pour atteindre en 2025 les objectifs fixés par cet accord … Le délire technologique suisse fait partie de ce gaspillage monstrueux !

Note 3 : Pour rappel, la Suisse a décidé lors d’une votation récente l’abandon de la filière nucléaire, suivant ainsi l’ineptie politique de l’Allemagne.

 

Brève : Donald Trump a dénoncé l’accord sur le climat de Paris

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Depuis maintenant deux ans je dénonce le caractère odieux de l’accord sur le climat mis au point lors de la COP21 qui eut lieu à Paris. Ni la Chine, ni le Japon, qui a violé le protocole de Kyoto depuis le grand tremblement de terre du 11 mars 2011, ni enfin des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar ne peuvent respecter cet accord inique et inapplicable. Il faut enfin reconnaître que l’économie américaine ne peut se passer ni de pétrole ni de gaz ni de charbon et c’est cet argument qui a conduit sagement le Président américain à dénoncer cet accord. Sans énergies fossiles l’économie américaine serait vouée à une mort certaine. Madame Merkel qui oeuvre pour ruiner l’économie allemande en optant aveuglément pour les énergies renouvelables en a profité pour cracher son venin en déclarant que cet accord sur le climat était essentiel ! Essentiel, mais c’est bien sûr ! Tout simplement pour accélérer la main-mise sur le peuple par les forces occultes de l’argent qui, seules, sont les principaux bénéficiaires de cet engouement pour les énergies renouvelables, l’enfant chéri des écologistes qui vivent des mensonges récurrents de l’IPCC organisés par cette mafia gravitant autour du club de Bilderberg, de Greenpeace et de bien d’autres organismes. Merci Monsieur Trump !

Source et illustration : AFP

Crise climatique : les derniers râles délirants de la bête immonde (5)

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C’est une étude « très sérieuse » parue dans le périodique scientifique Science qui l’affirme : pour satisfaire les accords sur le climat de Paris il faudra vraiment se serrer la ceinture dans les années qui viennent. C’est un vrai délire qui va paupériser l’ensemble de la planète. Fort heureusement aucun pays n’est vraiment décidé à suivre ce diktat avancé par les écologistes car il est tout simplement intenable à moins d’instaurer une sorte de dictature mondiale pour imposer ces mesures drastiques de réduction de la consommation d’énergie. On en est loin et pour ma part j’en doute car il faudra au contraire encore plus d’énergie pour se nourrir quand le climat se refroidira vraiment, peut-être dans moins de 5 ans.

Voici un copié-collé d’un article paru sur le site RTSinfo qui est un commentaire de l’oeuvre parue dans Science (doi en accès libre pour la cause climatique : 10.1126/science.aah3443). Je n’ai en effet pas cru bon perdre du temps à commenter ce papier tant il me paraît être une assourdissante imposture.

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Un groupe de chercheurs européens a dressé une feuille de route, concrète et datée, des efforts « herculéens » qui devraient être déployés à l’échelle mondiale pour espérer limiter à 2 degrés le réchauffement climatique, comme convenu lors de la COP21 à Paris fin 2015.

Cette suggestion de plan d’action anti-réchauffement a été publiée vendredi dans la revue scientifique Science et relayée par le site américain Vox. Le document détaille concrètement le type et l’ampleur des actions qui devraient être mises en oeuvre, et à quelle échéance, pour que les engagements pris lors de la COP21 aient une chance d’être tenus.

Le moins que l’on puisse dire, souligne Vox, c’est que ce calendrier est « incroyablement ambitieux », peut-être tout simplement « intenable ».

Les chercheurs définissent trois grands axes pour atteindre les objectifs climatiques de Paris, sans le concours de la géo-ingénierie (c’est à dire les techniques, controversées, qui visent à modifier à grande échelle le système climatique afin de refroidir la planète).

Emissions divisées par deux chaque décennie

Premièrement, les émissions mondiales de CO2 provenant de l’énergie et de l’industrie devraient être divisées par deux chaque décennie.

Deuxièmement, les émissions nettes provenant de l’utilisation des terres (agriculture et déboisement), devraient être réduites à néant d’ici à 2050. Et ce, parallèlement à l’accroissement de la population mondiale.

Troisièmement, les technologies visant à capturer le dioxyde de carbone dans l’atmosphère devraient se développer rapidement, pour être en capacité d’évacuer artificiellement de l’atmosphère 5 gigatonnes de CO2 par an d’ici à 2050.

Des objectifs précis pour chaque décennie

Dans le détail, et sur la base des recherches actuelles, le groupe de scientifiques suggère des actions que le monde devrait mettre en oeuvre lors de chaque décennie. Selon eux:

Entre 2017 et 2020, tous les pays devraient poser les bases politiques nécessaires à la lutte contre le réchauffement, notamment en cessant d’investir dans les énergies fossiles et en prenant des mesures incitatives pour favoriser les énergies propres.

Entre 2020 et 2030, les prix du carbone devraient augmenter. Le charbon devrait être totalement éliminé dans les pays riches à la fin de la décennie et diminuer fortement ailleurs. Les transports devraient être majoritairement électriques, et les dépenses de recherche sur les énergies propres augmenter considérablement. Le développement de techniques pour capturer le CO2 dans l’air devrait commencer.

Entre 2030 et 2040, le monde devrait bénéficier d’importants progrès technologiques en matière d’énergies propres. Dans les pays les plus avancés, les transports, le chauffage, la construction et l’industrie devraient être presque entièrement neutres en carbone. Le monde devrait être capable de capturer 1 à 2 gigatonnes de CO2 dans l’atmosphère tous les ans.

Entre 2040 et 2050, les grands pays européens devraient être quasiment neutres en carbone et le reste du monde tendre vers cet objectif d’ici la fin de la décennie. Enfin, d’ici 2050, plus de 5 gigatonnes de CO2 devraient être aspirées hors de de l’atmosphère chaque année.

« Prophétie auto-réalisatrice »?

Cette feuille de route paraît intenable, et les scientifiques à l’origine du document en sont conscients. Ils ne prétendent pas non plus qu’il s’agit là de la seule voie possible. Mais, soulignent-ils, c’est globalement ce à quoi les gouvernements du monde entier se sont implicitement engagés quand ils ont signé l’accord de Paris.

« Nous voulions montrer ce que la réalisation des objectifs de Paris exige (…) en termes d’actes concrets », a expliqué l’un des auteurs du document, Johan Rockström, à Vox.

Le scientifique ajoute que la difficulté et l’ampleur de la tâche ne signifie pas nécessairement que la situation soit désespérée. « Cela pourrait aussi devenir une prophétie auto-réalisatrice »: « si les pays commencent à prendre ces objectifs au sérieux, ils pourraient ensuite mettre en oeuvre les innovations nécessaires pour qu’ils se réalisent », estime-t-il.

Illustration : Science

Note : Depuis l’année 2009 le CO2 a été classé par les pseudo-scientifiques de l’IPCC comme un gaz toxique pour la santé humaine outre le fait qu’il a dans le même temps été aussi classé comme dangereux pour le climat. Ça fait beaucoup d’intox, sans jeu de mot. J’ai rappelé dans un précédent billet (lien ci-dessous) le point de vue du Professeur François Gervais qui s’appuie sur des évidences scientifiques incontestables au sujet de la contribution (s’il y en a vraiment une) négligeable de ce CO2 spécifiquement d’origine humaine, en d’autres termes l’utilisation de combustibles fossiles, sur l’évolution du climat. Le CO2 est un « aliment » indispensable pour les végétaux et le plancton, base de toute alimentation sur la Terre. Quant à considérer que le CO2 est toxique pour la santé humaine, que je sache nous ne nous étouffons pas en expirant du CO2 de nos poumons au moins une dizaine de fois chaque minute. Comment des scientifiques peuvent-ils arriver à affirmer de telles incohérences, j’avoue que j’ai beaucoup de difficultés à le comprendre. On n’est plus du tout dans le domaine de la vraie science mais plutôt dans l’idéologie et la politique …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2017/03/20/on-narrete-decidement-plus-le-progres/

Crise climatique (suite sans fin …) : le réchauffement récent ? Fraude !

Crise climatique (suite sans fin …) : le réchauffement récent ? Fraude !

C’est un article paru au début du mois de janvier de cette année 2017 qui nous promet des températures étouffantes … Il s’agit de l’explication détaillée de l’homogénéisation des données de températures des océans relevées par des bouées fixes ou dérivantes ainsi que par des bateaux commerciaux ou spécialisés. Dans le contexte du scandale du trucage des données météo par la NOAA (National Ocean & Atmosphere Administration) maintenant appelé « Climategate » (voir note en fin de billet) cet article donne du grain à moudre aux climato-sceptiques dont je fais partie. Selon des climatologues éminents des Universités de Berkeley et du Caltech à Pasadena travaillant en étroite collaboration avec la NOAA, traiter toutes ces données était un véritable foutoir, de quoi ne rien y comprendre puisque depuis la fin des années 1990, malgré tous les modèles climatiques de réchauffement possibles et imaginables, la température des océans restait anormalement stable. Il est donc apparu qu’il devenait urgent de faire quelque chose pour rassurer les décideurs et surtout le public (surtout avant la COP21 ayant lieu à Paris fin 2015) mais aussi pour maintenir une certaine pression psychologique sur les politiciens et le public en général aujourd’hui. En effet, comme il est maintenant « universellement » admis, tel un dogme religieux, que le climat se réchauffe en raison de l’activité humaine, le fameux « hiatus » de la pose de ce réchauffement faisait carrément désordre.

Ces éminents scientifiques dont personne ne mettrait en doute la probité ont donc remis de l’ordre dans le traitement de toutes ces données pour le moins disparates, en ignorant le plus possible, soit dit en passant, les données satellitaires dans les longueurs d’onde infra-rouges qui sont infiniment plus précises que les bouées marines. Et comme par miracle – la religion climatique reconnait aussi ses miracles – en réalité ça continue à se réchauffer et pas qu’un peu :

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La fameuse courbe en crosse de hockey qui avait un temps disparu des rapports de l’IPCC est réapparue … comme par miracle ! Et c’est presque pire que les prévisions de tous les modèles puisque la tendance est maintenant alarmante : plus de 1 °C de réchauffement chaque dix ans. On va tous être grillés comme des toasts (dixit Christine Lagarde à Davos il y a trois ans). Petite explication de ce graphique paru dans la revue Science Advance (voir le doi, disponible sans payer pour la bonne cause) : ERSSTv4 c’est la « reconstruction » étendue des températures de la surface des océans, ça veut tout dire, buoy ce sont les bouées dérivantes ou fixes et CCI les données rassemblées par l’ European Space Agency Climate Change Initiative, inutile de traduire en français, tous mes lecteurs comprendront quelle est la mission de cet organisme financé par les contribuables européens.

Ce n’est pas tout. Dans cet article confus la stabilisation des températures de surface, voire la décroissance de ces dernières est simplement le résultat d’une mauvaise interprétation des données, de la disparité de ces dernières – par exemple de nombreuses régions océaniques sont très peu équipées de bouées – et du fait que les bouées ARGO ne couvrent pas totalement la période considérée 1995-2016. De plus si le réchauffement du climat s’est stabilisé durant cette période c’est aussi parce que les analyses ont surévalué un trop fort réchauffement entre les années 1995 et 2005, tout ça parce qu’il y a trop d’incertitudes, raison pour laquelle une homogénéisation s’imposait. Il est dit en toutes lettres dans cet article que « il existait des tendances de refroidissements parasites présentes dans les dossiers des navires au cours des dernières années », je n’invente rien, je n’ai fait que traduire l’anglais « spurious cooling biases present in ship-based records in recent years » … Comme il est donc évident de le constater la science climatique a fait un grand bond en avant !

Source : Science Advance, doi : 10.1126/sciadv.1601207 et aussi au sujet du « climategate » : http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-4192182/World-leaders-duped-manipulated-global-warming-data.html

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Note : à propos de ce qui est maintenant appelé le « Climategate » les récentes révélations de John J Bates sont vraiment dérangeantes car elles remettent tout simplement en cause la validité de l’ensemble des accords conclus à l’occasion de la COP21. Tous les travaux de cette réunion onusienne sur le climat sont entachés de mensonges et de manipulations grossières de l’ensemble des données relatives à l’évolution du climat qui sont le fait de la NOAA et dans une moindre mesure de la NASA sur ordre d’Obama avec la bienveillance coupable de David Cameron et de François Hollande, ce dernier pour des raisons politiciennes évidentes. Au final cette COP21 qui conduisit aux accords sur le climat de Paris n’est que la validation d’une vaste escroquerie … (Illustration John J Bates qui a travaillé durant 30 ans à la NOAA et a révélé les manipulations frauduleuses des données climatiques au sein de cette administration qui est maintenant dans le collimateur du Président américain Donald Trump).

Crise climatique : l’IEA, une émanation de l’OCDE, suit le mouvement écolo !

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Le dernier rapport de l’IEA (Agence Internationale de l’Energie) dit aussi World Energy Outlook est un chef-d’oeuvre de propagande réchauffiste. Je n’en ai lu que le résumé disponible au public gratuitement et c’est surprenant de la première à la dernière ligne. Il faut dire que l’IEA est une émanation de l’OCDE (OECD en anglais pour être cohérent) et que ces deux organismes supranationaux sont basés à Paris, l’OCDE pompeusement au Château de la Muette en bordure du Bois de Boulogne et l’IEA plus humblement Rue de la Fédération. L’actuel secrétaire général de l’OCDE est un pur apparatchik international, mexicain d’origine, répondant au nom d’Angel Gurria. Le budget annuel de l’OCDE est de plus de 360 millions de dollars par an … Aucun commentaire.

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Quant à l’IEA, créée en 1973 sous l’impulsion d’Henry Kissinger au plus fort de la crise pétrolière, elle dépend de l’OCDE bien qu’elle fasse un peu double-emploi pour les questions d’énergie avec cette dernière organisation. L’essentiel de la mission de l’IEA à ne pas confondre avec l’IAEA (Agence internationale de l’énergie atomique basée à Vienne en Autriche) est de tenir à jour des statistiques et de proposer chaque année au monde politique des directives sur le long terme au sujet de la production d’énergie. Bien que coopérant avec trois pays n’en faisant pas partie (car ne faisant pas partie non plus de l’OCDE), la Chine, l’Inde et la Russie, l’IEA émet donc des directives qui se résument selon Wikipedia en trois E : Energy security, Economic development et Environmental protection. Chacun sait que le développement économique est intimement lié à la disponibilité en énergie, or la production d’énergie est détrimentale pour l’environnement. La tâche de l’IEA consiste donc un peu paradoxalement à faire en sorte que ses directives entrent dans le cadre de ces trois E, ce qui est loin d’être évident.

Dans son dernier rapport l’IEA a donc ménagé la chèvre et le choux dans un incroyable morceau d’anthologique réthorique relevant de la plus pure propagande réchauffiste en limitant son analyse prospective uniquement au but fixé par la COP21, c’est-à-dire limiter le réchauffement du climat à 2°C d’ici la fin du siècle en limitant par conséquent la teneur en CO2 atmosphérique à moins de 450 parties par million puisque la doxa dit que ce gaz présente un effet de serre et qu’il participe donc au réchauffement du climat.

Pour l’IEA il n’est maintenant plus question de « peak-oil », pourtant une de ses préoccupations originelles il y a encore une dizaine d’années en dénonçant les propos alarmistes de certaines organisations non gouvernementales, il n’est plus question de transition du charbon vers le gaz naturel, il est maintenant urgent pour les « experts » de cet organisme d’investir dans les énergies renouvelables et cela massivement sinon … sinon ce sera la fin du monde ! Puisqu’on ne parle que de production d’électricité toujours et encore, la seule industrie coupable de produire du CO2 alors que nulle part le rapport de l’IEA, du moins dans le résumé, ne mentionne les transports automobiles, il est donc indispensable d’investir massivement dans les énergies renouvelables incluant l’énergie nucléaire. Comme je n’ai pas pu lire le rapport complet qui est payant – je ne sollicite pas mes lecteurs pour m’aider financièrement – je ne suis pas en mesure de citer les estimations de l’IEA mais à la louche pour se mettre en conformité avec les accords de la COP21 il faudra investir une vingtaine de trillions de dollars d’ici 2030, une vingtaine de milliers de milliards de dollars, et en 13 ans ça fait vraiment beaucoup, avec en parallèle la mise en place de technologies gigantesques de stockage de l’énergie puisque les énergies renouvelables sont par définition intermittentes, et également la mise en place d’infrastructures de transport de ces énergies dont ne veulent pour le moment pas entendre parler les partis verts comme ils ne veulent pas non plus entendre parler de l’énergie nucléaire, secteur qui selon ce rapport devrait croître d’un facteur 2,5 d’ici 2040 pour que les objectifs de la COP21 puissent être éventuellement atteints.

Autant dire que l’IEA prêche dans le désert … Encore un rapport coûteux pour rien, tout simplement.

Résumé du rapport 2016 (illustration) disponible sur le site de l’IEA ( http://www.iea.org). L’autre illustration est le Château de la Muette, belle demeure avec des notes de chauffage salées !